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Le Brésil a enfin signé un contrat.... celui de la remise à niveau de ses AMX : "Embraer has inked a deal to perform structural overhaul, repair and replacement of outdated equipment on Brazilian Air Force AMX fighter jets. South America's biggest aerospace company said the contract, which covers 43 aircraft, is worth about $250 million, and the work would be completed within 70 months. Embraer said the maiden flight of the single-seat prototype with modernized electronics is planned for early 2012, with first delivery expected by the end of that year. Orlando Jose Ferreira Neto, Embraer's commercial vice president for defense and security, said in a statement the latest deal would enable the company to "more adequately get the aircraft prepared for their subsequent [electronics] modernization program, under the ongoing contract, so as to ensure a more efficient and steady flow for the fighters' overall updating." (defensenews.com) Vous allez voir que certains vont dire que l'achat de Rafale n'est plus si urgent... :O

18/01/2011 : A la suite d'un appel d'offres international, la Direction Générale de l'Armement (DGA) a notifié à Sagem (groupe Safran) un contrat portant sur 1.175 Jumelles Infrarouges Multifonctions de longue portée ' JIM LR 2 ', destinées aux armées françaises. Dans son communiqué, Sagem rappelle que la jumelle ' JIM LR 2 ' regroupe, en un seul équipement portable, vision jour et thermique, télémétrie, pointeur laser, compas, GPS et transmissions de données. Le contrat inclut également 500 terminaux tactiques de télé-opération, optimisés en termes d'ergonomie et de compacité, avec une nouvelle tablette au format A4. Aucun montant financier n'a été communiqué.

Un séisme d'une magnitude de 7,4° a frappé mercredi à 01h23 locales (mardi à 20h23 GMT) le sud-ouest du Pakistan, a annoncé l'Institut géologique américain (USGS). La secousse tellurique s'est produite à dix km de profondeur, à 55 km de la ville de Dalbandin, s'étendant elle-même non loin de la frontière avec l'Afghanistan, et à environ 300 kilomètres à l'est de la cité iranienne de Zahedan, a précisé USGS. Le séisme a été fortement ressenti jusqu'à New Delhi, la capitale indienne, qui se trouve pourtant à une distance de 1.300 kilomètres, ainsi que dans plusieurs autres villes du nord-ouest de l'Inde, mais aucun dégât matériel n'y a été signalé. L'agence météorologique pakistanaise, qui a évoqué une magnitude de 7,3, a pour sa part localisé l'épicentre à 55 kilomètres au nord-ouest de Kharan, dans la province peu peuplée du Baloutchistan (sud-ouest), frontalière de l'Iran et de l'Afghanistan. Le tremblement de terre a été ressenti non seulement au Baloutchistan, mais dans les provinces du Sindh (sud) et du Pendjab (centre), a expliqué à l'AFP le chef des services météorologiques pakistanais, Mohammad Riaz. Le Pakistan est très fréquemment le théâtre de séismes. Le 8 octobre 2005, un tremblement de terre de magnitude 7,6 y avait fait plus de 73.000 morts et laissé plus de 3,5 millions de personnes sans-abri, essentiellement dans la partie pakistanaise du Cachemire (nord-est) et le nord-ouest. Question catastrophe, le Pakistan essaie de battre Haïti dans la catégorie "mon pays est maudit par les dieux" ?

AFP : L'armée a renforcé sa présence mardi à Beyrouth et des écoles ont fermé de crainte de violences après une brève apparition de jeunes non armés dans les rues, signe de l'inquiétude croissante au lendemain du dépôt de l'acte d'accusation sur le meurtre de Rafic Hariri. L'armée a renforcé par la suite sa présence dans plusieurs points de la capitale. "Il s'agit de mesures pour tranquilliser les citoyens", a indiqué un porte-parole militaire. Les ministres des Affaires étrangères de Turquie et du Qatar étaient attendus dans la journée à Beyrouth pour tenter une médiation afin de dénouer la crise, la communauté internationale disant craindre une résurgence des violences dans le pays. Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani devaient rencontrer le président Michel Sleimane, Saad Hariri et le chef du Parlement Nabih Berri. La veille, un sommet avait réuni à Damas les chefs d'Etat syrien Bachar al-Assad, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et l'émir du Qatar Ahmad ben Khalifa al-Thani, qui ont plaidé en faveur d'une nouvelle médiation syro-saoudienne. La Syrie, qui soutient le Hezbollah, et l'Arabie Saoudite, qui appuie Saad Hariri, avaient mené en vain depuis plusieurs mois des efforts en vue d'apaiser les tensions nées de l'enquête du TSL contestée par le Hezbollah.

Des précisions : Le ministre de la Défense a révélé ce mardi que des balles de kalachnikov ont été retrouvées sur le corps brûlé. Il donne aussi raison au Niger concernant la présence de gendarmes nigériens. Lire la suite l'article Comment est mort l'otage qu'on a retrouvé brûlé près de la frontière du Mali? Pourquoi les versions française et nigérienne de l'assaut contre Aqmi divergent? Alain Juppé a éclairci quelques points flous, ce mardi lors des questions au gouvernement de l'Assemblée nationale, concernant la mort des deux otages français enlevés au Niger. Le doute régnait en effet depuis qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique avait revendiqué l'enlèvement et l'exécution d'un otage, tout en assurant ne pas être responsable de la mort du deuxième. Oui, l'un des deux otages a bien été retrouvé brûlé et il est possible que son véhicule ait explosé, a concédé le ministre de la Défense ce mardi devant les députés. Mais les balles retrouvées dans son corps sont celles d'une kalachnikov. "Et jusqu'à preuve du contraire, l'armée française n'utilise pas de kalachnikov", a lancé Alain Juppé. Le deuxième sujet de polémique n'était pas moins dangereux. Depuis quelques jours, la France et le Niger s'accrochaient au sujet de l'assaut. Paris assurait que des gendarmes nigériens faisaient partie des ravisseurs. Niamey récusait. Le ministre de la Défense a donné raison au Niger ce mardi matin. Lors du premier accrochage entre les ravisseurs et les gendarmes nigériens, des membres de l'Aqmi auraient embarqué des gendarmes, s'emparant même de leur véhicule officiel. Les tirs envoyés depuis ce véhicule par la suite auraient semé la confusion chez les Français. Alain Juppé a annoncé avoir visionné la vidéo faite depuis l'hélicoptère. Un document "difficile à décrypter car tourné à 4 km d'altitude", mais qui ne laisse plus de doute aujourd'hui sur la version avancée part les représentants nigériens. Quatre personnes ont été tuées, en plus des otages, et deux autres blessées.

Le prix du pétrole risque d'exploser si on ne passe pas aux énergies renouvelables. A l'ouverture du sommet mondial sur l'énergie de l'avenir à Abou Dabi, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé à une véritable révolution dans le domaine des énergies propres. "Nous avons besoin d'une révolution globale dans le domaine des énergies propres, une révolution qui rendrait l'énergie accessible et abordable pour tous", indique-t-il. Ban Ki-moon précise que la consommation mondiale allait augmenter de 40% dans les 20 prochaines années en raison de l'émergence des pays en voie de développement où, pour l'heure, 1,6 milliard de personnes n'accèdent pas à l'électricité.

Si on dispose aujourd'hui d'un livre blanc sur l'armée française avec vision sur 15 ans, on devait avoir aussi des livres blancs sur la défense à la fin des années 1980. ça donnerait une bonne idée de comment on imaginait l'avenir si on pouvait mettre la main dessus..

La Nasa a annoncé dans un rapport dévoilé la semaine dernière, qu'elle ne pourrait pas d'ici à 2016 construire une capsule et un nouveau lanceur lourd, comme le prévoit le budget adopté par le Congrès américain. Restrictions budgétaires et problèmes d'architecture du lanceur rendent cet objectif inatteignable, estime l'agence spatiale américaine. Alors que la navette Discovery doit effectuer le mois prochain sa dernière mission avant de rejoindre Endeavour et Atlantis dans un musée, la Nasa ne pourra plus transporter elle-même ses astronautes vers l'ISS. Ce sont les navettes russes Soyouz qui prendront en charge les voyages des astronautes américains et le transport de matériel vers la station spatiale en grande partie financée par les Etats-Unis. http://www.maxisciences.com/nasa/la-nasa-ne-parviendra-pas-a-construire-un-nouveau-lanceur-lourd-d-039-ici-a-2016_art11898.html

10 000 soldats de moins avant 2014 (ça c'est déjà acté)... mais à terme il ne pourrait rester en europe que 3500 soldats au lieu des 42000 aujourd'hui d'après ce que je comprends (je ne suis plus sûr du tout !) 42 000 --> 3500 = 91 % de moins.... (?) à moins que 3500 soit le nombre de soldats en trop ?

Gates called out U.S. European Command for hosting way too many cushy billets for senior officers, part of his long-telegraphed effort to get rid of useless jobs for generals and admirals. The services’ top contributing officers in Europe will now be three-stars instead of four-stars, with their large support staffs reduced accordingly. But Gates only hinted about trimming what he called “clear… excess force structure” on a continent at peace. According to what we’ve been able to learn since, here’s what’s up for review: at least one Army brigade, at most 3500 soldiers. The Army has 42,000 soldiers stationed in Germany and Italy (currently scheduled to drop to 32,000 by 2014), including four brigade combat teams. http://www.wired.com/dangerroom/2011/01/gates-may-cut-at-least-one-army-brigade-from-europe/

La Suède a décidé de ne pas acheter européen mais plutôt américain pour renouveler une partie de son parc d’hélicoptères dédié essentiellement aux opérations Search and Rescue ou EvaSan (évacuations sanitaires). Le marché concerne15 machines pour un coût global d’environ un demi milliard d’euros. L’offre d’Eurocopter avec son hélicoptère Cougar EC-725 a été écartée au profit de l’offre américaine qui proposait ses Sikorsky UH-60M Black Hawk. Raison officielle de ce choix : le coût et la moindre prise de risque, affirme-t-on à Stockholm qui préfère mener la « négociation finale qu’avec les Américains ». http://www.bruxelles2.eu/marches-de-defense-%e2%80%93-industrie/marches-de-defense/les-suedois-achetent-us-et-font-la-nique-a-l%e2%80%99helicoptere-europeen.html

Dans le Golfe, les pirates s’en donnent à coeur joie : L’hémorragie continue de frapper les navires civils dans l’Océan indien. Les pirates continuent sur leur lancée de la période de Noel et ont arraisonné pas moins de 2 navires et un équipage ces derniers jours. On atteint aujourd’hui ainsi la trentaine de navires aux mains des pirates, très exactement 29 navires et 699 marins otages, si l’on se fie aux comptes de l’Union européenne ; 47 navires et 828 otages selon l’ONG Ecoterra (qui comptabilise également les bateaux de pêche locaux capturés). http://www.bruxelles2.eu/piraterie-golfe-daden-ocean-indien/dans-le-golfe-les-pirates-sen-donnent-a-coeur-joie.html

Sur les blogs US, ils sont super "confiant" à leur tour : pour eux le monde de l'aéronautique militaire est désormais sous le contrôle de 3 blocs : USA, Russie et.... Chine ! Rafale, Eurofighter et Gripen ne sont vendables qu'aux pays ne dépendant pas des 3 blocs, c'est à dire plus personne ! (ils oublient l'UE... qui s'éparpille entre les 3 appareils) =( Pour les US, la France, en tant qu'entité aéronautique, à désormais un "poids diplomatique" à peine supérieur à celui de la suède. >:(

Le constructeur européen Airbus a annoncé lundi avoir enregistré 574 commandes nettes de nouveaux appareils en 2010, ce qui le place devant son concurrent américain Boeing pour la troisième année consécutive. Il précise que ces commandes représentent 74 milliards de dollars (55,8 milliards d'euros) aux prix catalogue. Lire la suite l'article L'avionneur européen souligne avoir battu, pour la neuvième année consécutive, son propre record de livraisons en 2010, avec 510 appareils civils livrés à 94 clients, ce qui le place là encore devant son concurrent Boeing. L'Américain avait annoncé le 6 janvier avoir reçu 530 commandes nettes et livré 462 avions en 2010. Le PDG d'Airbus Tom Enders a estimé lundi, lors d'une conférence de presse au Delivery Center à Colomiers (Haute-Garonne), que "l'année 2010 a été une bonne année, en fait meilleure que prévue il y a douze mois de cela". "La reprise du marché et l'optimisation des performances des programmes ont été particulièrement encourageantes", a précisé M. Enders, avant d'ajouter qu'il "y aura encore beaucoup d'efforts à fournir pour progresser, particulièrement au niveau des programmes de développement, et faire de 2011 une année également couronnée de succès pour Airbus". L'avionneur a aussi annoncé lundi avoir atteint le cap de sa 10.000e commande, passée dans le cadre d'un contrat ferme conclu avec Virgin America, portant sur 60 A320, dont 30 A320 NEO ("New engine option"), dotés d'une nouvelle motorisation permettant jusqu'à 15% d'économie de carburant. La compagnie devient ainsi le client de lancement de l'A320 NEO. Richard Branson, fondateur du groupe Virgin, était présent au siège de l'avionneur pour signer ce contrat ferme. "Dans notre secteur d'activité, le changement climatique ne peut être ignoré et je pense que nous sommes tenus de relever le défi en mettant au point de nouveaux moyens plus efficients de fonctionner", a déclaré M. Branson. "L'A320 NEO nous aidera dans ce sens, en réduisant les coûts d'exploitation et notre impact sur l'environnement". Le 11 janvier dernier, Airbus avait aussi annoncé la plus grosse commande de l'histoire en nombre d'appareils, soit 180 A320 à la compagnie indienne IndiGo pour un montant total estimé à environ 15,6 milliards de dollars. La compagnie à bas coûts a commandé, outre 30 A320 classiques, 150 moyens-courriers NEO. Le nombre de commandes en 2010 est de 574 appareils, estimées à 74 milliards de dollars (55,8 milliards d'euros), soit une part de marché de 51% de l'ensemble des commandes d'appareils de plus de 100 sièges, précise Airbus. En fin d'année, le carnet de commandes d'avions civils d'Airbus totalisait 3.552 appareils, d'une valeur estimée à plus de 480 milliards de dollars au prix catalogue, soit six années de production à plein régime. En 2011, Airbus prévoit une augmentation de ses cadences de livraisons et un chiffre de commandes supérieur à celui des livraisons. "Ces chiffres résultent d'une forte demande des compagnies aériennes en appareils neufs et plus éco-efficients", a souligné Tom Enders. "Nous répondons à la demande de nos clients en introduisant les technologies nécessaires au bon moment, comme en témoigne le lancement de l'A320 NEO", a précisé le PDG d'Airbus. Concernant l'avion militaire A400M, Fabrice Brégier, directeur général de l'avionneur européen, a estimé que "le programme affiche de bons résultats, avec quatre avions de développement totalisant plus de 1.000 heures de vols, en plus de 300 vols d'essai". Il a ajouté que "la production en série de l'A400M sera lancée prochainement. "L'obtention de la certification civile de l'appareil est prévue avant la fin de l'année", a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Brégier a souligné qu'Airbus avait livré 18 A380 en 2010, "année difficile pour cet avion mais la réduction des coûts de production et son avenir prometteur en Asie devraient lui permettre en 2011 d'augmenter la cadence de production". Chez Airbus, le programme industriel est chargé pour 2011 car tous les programmes vont connaître des hausses de cadence. La famille A320, le moyen courrier best-seller d'Airbus, va être produit à 38 exemplaires par mois en 2011, puis à 40 en 2012 contre 36 l'année dernière. Airbus prévoit également de produire trois A380 par mois cette année soit un niveau proche du rythme de croisière (quatre super-jumbos par mois). Evoquant le programme de restructuration Power 8, le PDG a expliqué qu'il avait dépassé les objectifs. Airbus rappelle que le nouveau programme Power 8+ doit permettre de réaliser 650 millions d'euros d'économies de plus d'ici à 2012. En 2010, Airbus a recruté 2.200 nouveaux employés, portant l'effectif total à 52.500 salariés à la fin de l'année. Pour 2011, l'avionneur européen prévoit d'embaucher jusqu'à 3.000 personnes. AP :happy:

Du 07 au 11 Janvier, le porte-avions a rallié le port de Mormugao, dans la province de Goa, pour préparer l’exercice franco-indien Varuna. S’il avait pu faire naître quelques craintes, l’embossage du porte-avions entre deux ducs d’Albe s’est remarquablement déroulé. Par précaution, des super-étendards avaient été disposés sur le pont, côté tribord et moteurs tournés vers la mer, pour pallier une défaillance éventuelle d’un remorqueur avec la poussée de leur réacteur. Lors des manoeuvres d’arrivée, la technique a prouvé son efficacité pour ajuster la trajectoire latérale du « Charles de Gaulle ». http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2011/01/16/Rel%C3%A2che-op%C3%A9rationnelle-du-porte-avions-en-Inde On en apprends tous les jours ! :O :lol: "Samedi 15 janvier 2011, en fin de manœuvre de ravitaillement à la mer, le pétrolier ravitailleur Meuse a connu une avarie de barre qui a provoqué une embardée sur sa gauche. La procédure de largage d’urgence a été immédiatement engagée. La Meuse est venue s’appuyer sur le porte-avions qu’elle ravitaillait. Les deux bâtiments se sont ensuite séparés. Aucun blessé n’est à déplorer grâce à l’application des procédures prévues et maintes fois répétées. Les dommages subis sont mineurs, cet incident n’a aucune conséquence opérationnelle pour la mission en cours." Le porte-avion maudit a encore frappé ! :lol:

La prudence des réactions des diplomaties de la région est particulièrement éloquente, reflétant la peur de soulèvements populaires des dirigeants arabes. Les pouvoirs redoutent un effet domino. «La politique au Moyen-Orient déborde facilement d'un pays à l'autre, en raison des frontières poreuses et de la culture partagée», relève Bilal Saab, chercheur à l'université du Maryland. ça promet ! Des centaines de millions d'Arabes ont pu suivre et encourager en temps réel le déroulement des événements en Tunisie, grâce aux chaînes satellitaires et aux réseaux sociaux d'Internet, comme Facebook ou Twitter. Les régimes arabes découvrent les uns après les autres qu'il est devenu quasi impossible de contrôler l'information et les médias. On n'a plus besoin de tanks ou de bombardiers pour renverser un régime, il suffit de communiquer : un iphone, un ordinateur portable ou une parabole satellite est devenu très efficace pour lutter contre une dictature. C'est probablement le fait le plus instructif de toute cette affaire.

Un millier d'étudiants yéménites ont manifesté dimanche à Sanaa, appelant les peuples arabes à se soulever contre leurs dirigeants à l'instar des Tunisiens. Les étudiants sont sortis du campus de l'Université de Sanaa et se sont dirigés vers l'ambassade de Tunisie, accompagnés par des militants des droits de l'homme. 'Tunis de la liberté, Sanaa te salue mille fois', scandaient les étudiants, qui répétaient également des slogans appelant les peuples arabes à 'la révolution contre les dirigeants menteurs et apeurés'. Visiblement, la "révolution" tunisienne donne des idées à beaucoup de monde !

Devant les réticences de la Russie et de la Chine, le Conseil de sécurité a été contraint, vendredi 14 janvier, de reporter de quatre jours le vote d'une résolution approuvant le déploiement de 2 000 casques bleus supplémentaires et de trois hélicoptères d'attaque, pourtant réclamé par le Secrétaire général de l'Organisation. Moscou refuse catégoriquement, et Pékin plus discrètement, de voir l'ONU s'' ingérer ' dans les affaires intérieures ivoiriennes. Ban Ki-moon a pourtant mis en garde : 'La Mission se trouve ainsi dans l'impossibilité de faire face rapidement à toute détérioration de la situation en matière de sécurité dans d'autres régions, en particulier dans l'ouest'. Les nouveaux amis de Gbagbo, la Russie et la Chine, semblent décidés à provoquer le départ des soldats de l'ONU. Si j'étais à la place de Ouattara, je quitterais l'hotel du golf devenu une vraie prison pour le nord du pays !

La presse algérienne s'est félicitée samedi de la chute du président Ben Ali sous la pression de la rue, estimant que la révolte des Tunisiens devrait constituer un exemple pour les autres pays arabes. «Ben Ali chassé du pouvoir», titre en Une le quotidien francophone El Watan qui estime que «la révolte populaire des Tunisiens est à présent le nouveau phare du monde arabe». «Que va-ton faire à présent en Algérie, alors que Ben Ali est chassé du pouvoir par la rue ? Accentuer la répression en interdisant l'expression politique (...) ou alors changer de cap définitivement en écoutant la voie de la raison en engagent le pays sur la voie de la démocratisation et de la réforme politique», s'interroge ce journal. «Les Tunisiens ont donné une leçon à tous les pays arabes encore sous la coupe de dictatures archaïques» en prouvant qu'il était possible de se libérer d'une «répression qui a duré plus de 50 ans sous les régimes de Bourguiba et de Ben Ali» estime de son côte le quotidien arabophone El Khabar. La chute de Ben Ali donne «des sueurs froides à nos officiels, terrorisés qu'ils sont par la peur de l'effet contagion que ces événements peuvent avoiur en Algérie». «Peur fondée car l'Algérie est sur un volcan que le moindre prétexte peut faire entrer en éruption».

Les forces de l'ONU craignent d'être dépassées à Abidjan et à la frontière avec le Liberia. Le Conseil de sécurité s'apprêtait vendredi à New York à examiner une résolution approuvant l'envoi de 2000 Casques bleus en renfort. La situation devient urgente, la mission de l'Onuci (9500 hommes) sur place manque de moyens pour faire face à l'escalade de violences. D'après un diplomate onusien, l'arrivée de forces supplémentaires, qui pourraient venir du Liberia, du Bangladesh, du Pakistan et de Mongolie, est particulièrement pressante à Abidjan où les Casques bleus subissent d'intenses pressions des forces de Laurent Gbagbo autour de l'hôtel du Golf où ils protègent Alassane Ouattara. Le risque de violences ethniques s'accroît également à la frontière avec le Liberia à l'ouest du pays. L'ONU compte transférer des hélicoptères d'attaques soit de la mission voisine du Liberia, soit de celle du Darfour afin de se tenir prête à une attaque contre les appareils qui assurent actuellement les approvisionnements de l'hôtel du Golf. Le Conseil de sécurité devrait aussi examiner la semaine prochaine une éventuelle demande de résolution par l'Afrique de l'Ouest approuvant une intervention militaire menée par les Africains. Le Nigeria, soutenu, selon une source onusienne, par le Gabon, le Burkina Fasso, le Sénégal, le Togo et le Niger et d'autres, est déterminé à faire partir Gbagbo par la force en cas d'impasse diplomatique. Une intervention armée africaine, qui ne nécessite pas dans l'absolu le feu vert du Conseil de sécurité si elle est justifiée sur le plan légal international, pourrait rencontrer l'opposition de la Russie suivie de la Chine, voire de l'Afrique du Sud et du Brésil. L'Union européenne a accru la pression vendredi sur Laurent Gbagbo et ses proches en Côte d'Ivoire en décidant de geler leurs avoirs en Europe, après des interdictions de visa du fait de la crise politique. Les sanctions visent au total 85 personnes ainsi que onze «entités économiques», selon la porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, Maja Kocijancic. Elles ciblent notamment les secteurs pétrolier, portuaire, bancaire, ainsi que les filières du cacao, du café et du caoutchouc naturel. La société nationale d'opération pétrolière de la Côte d'Ivoire Petroci, la société ivoirienne de raffinage, les ports d'Abidjan et de San Pedro, la Banque nationale d'investissement (BNI), la Banque pour le financement de l'agriculture, Versus Bank font partie des entités économiques visées. Le Comité de gestion de la filière café-cacao, l'Association des producteurs de caoutchouc naturel, la Société de gestion du patrimoine du secteur de l'électricité (Sogepe) et la radio-télévision ivoirienne sont également visées, selon les diplomates.

la théorie des dominos dans le monde arabe : La plupart des régimes arabes sont sous tension face à l'éventualité d'une contagion des émeutes en Tunisie et en Algérie. Les journalistes arabes et les émissions de télé ont fébrilement débattu des réelles causes des manifestations, et de leurs significations, tandis que des alertes sur la répétition d'un «scénario Tunisie» se font entendre de pays en pays. - En Jordanie, les Frères Musulmans ont dénoncé aujourd'hui la montée imminente des prix planifiée par le nouveau gouvernement comme pouvant provoquer un déchaînement de colère sans précédent. - En Égypte, le Ministre du commerce et de l'industrie, Rachid Mohamed Rachid a écarté l'hypothèse d'un «scénario Tunisie» pour son pays. De nombreux journalistes et militants politiques le contredisent. Le débat se poursuit sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision par satellite, malgré les efforts démesurés déployés par la majorité des régimes pour réduire au silence le moindre média qu'ils contrôlent. Des tentatives tunisienne et koweïtienne d'interdire Al Jazeera, à une répression plus classique des journalistes locaux, en passant par la censure croissante de Facebook, Twitter, et autres médias sociaux, les régimes arabes tentent de maîtriser l'information. Mais cela ne semble pas vraiment fonctionner. Même les médias traditionnels sont obligés de débattre des événements et de se pencher sur des questions dérangeantes.

Espérons que le pouvoir ne va pas tomber dans les mains de types pires que Ben Ali ou totalement hostile à la France ! Et après... l'Algérie ?

Les antennes GSM peuvent être détruites par les rebelles pour empêcher la population d'utiliser leurs portables... et du coup ils ne peuvent pas les utiliser non plus. ou détruites par les forces françaises pour empêcher les rebelles de communiquer... mais elle se prive du même coup d'un moyen de communication, de renseignements et d'accès possible à la population et à nos ressortissants. Quelle est la solution qui serait choisie dans un cas réel ? destruction ou pas ?

Visiblement non, il y a des gens qui ne comprennent rien ou qui ne veulent pas comprendre : http://www.rue89.com/2011/01/14/les-amis-dantoine-tue-au-niger-pour-la-demission-dalain-juppe-185589

En ce moment on en prends plein la gueule dans plein de pays.... http://www.20minutes.fr/article/652886/monde-les-interets-francais-mis-mal-cinq-pays