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chaba

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Tout ce qui a été posté par chaba

  1. Mais ils n’arrêteront donc jamais dans le toujours plus chez SpaceX ! Le lancement de SES-10 affiché par le Kennedy Space Center (KSC) pour le 27 mars est passé de « possible » a « firm », ce qui signifie que SpaceX s’engage sur un délai de seulement onze jours entre deux lancements (16 mars / 27 mars) ! Et que le KSC y croit… Le seul élément nouveau depuis est qu’ils ont pu procéder à l’inspection du pad de tir 39A après le lancement de jeudi matin. Probablement ont-ils eu de bonnes surprises… Lors du premier emploi du 39A cette année (19 février), la remise en état du pad de tir (remplacement de flexibles endommagés et réfections de certaines surfaces…) avait été effectuée en 16 jours, un délai qui semble-t-il a inclu la mise en place de blindages et protections supplémentaires sur le transport-érecteur. Le délai total fut de 25 jours du fait de problèmes « d’embouteillage du KSC » (notamment la règle imposant un délai incompressible de 48 heures entre deux opérations) du fait de la concurrence entre les lancements et parce que le tir statique ne fut possible qu’a la troisième tentative. On est donc ici en présence d’un intervalle de seulement onze jours entre deux lancements avec le tir Atlas5+Cygnus le 24 mars, qui impose de faire le tir statique le 22 mars au plus tard, et le 22, eh ben ce n’est rien de moins que mercredi prochain… Autant dire que le moindre retard sera fatal au planning. Ce week-end, le satellite SES-10 sera mis en place sous la coiffe et ses pleins de combustibles seront faits. https://spaceflightnow.com/2017/03/18/ses-10-telecom-satellite-fueled-and-readied-for-launch-on-reused-rocket/ Hier un nouveau core neuf de Falcon9 est arrivé au KSC venant du site de test de McGregor TX, donc un core valide et prêt au tir. On sait par ailleurs que SpaceX dispose déjà au KSC d’au moins deux autre cores prêt au tir [le B1023 de récupération pour SES-10 et un core neuf – le B1032 ? - pour soit pour NROL-76 (militaire US) soit pour CRS-11 ou soit pour Intelsat-35E]. Donc, de ce côté-là, ça suit…
  2. Lancement EchoStar-23 : decolage; premier et second etage OK; tout est "nominal" so far; reallumage final du second etage dans environ 15mn pour mise en orbite du satellite sur l'orbite finale visee. Edit: EchoStar-23 deploye OK sur l'orbite prevue - Mission reussie.
  3. SpaceX ne parvient décidément toujours pas à réduire son long programme de lancement ! En effet, même s’ils réussissent à lancer demain matin (Echostar-23 demain jeudi le 16 à 06h35 heure de France, by the way…), ils viennent par ailleurs de remporter un contrat militaire US pour le lancement par une Falcon9 d’un satellite GPS III depuis le KSC à effectuer au plus tard en avril 2019. L’US Air Force précise que le montant du contrat est de 96.5 millions d’USD et que deux concurrents avaient soumissionné (ULA étant l’autre ?). https://www.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1112618 http://spacenews.com/spacex-wins-its-second-gps-3-launch-contract/ C’est le deuxième contrat militaire US remporté par SpaceX après un autre satellite GPS III gagné en avril 2016 pour un montant qui était alors de 82.7 millions d’USD. L’écart de prix entre les deux contrats pour une prestation a priori identique (+15% en 11 mois) s’explique-t-il par le fait que SpaceX ne gagnerait pas d’argent avec son niveau d’offre precedent ? Ou bien SpaceX a-t-il compris que face à ULA il ne sert à rien de baisser trop ses prix et qu’ils pouvaient tout aussi bien avoir ce contrat en empochant 14 millions de plus que la fois précédente… ?
  4. Le Fana de l’Aviation [nber496] de mars 2011 avait fait un article sur le Heinkel 119, avion de record de vitesse avec un petit radiateur d’huile mais pas de radiateur (classique) pour l’eau. Je joins un profil (lui aussi tiré du Fana). Mais on s’approche du HS ici parce que le Heinkel ne s’est jamais aventuré au-dessous de la surface de la mer et n’était pas non plus à propulsion atomique…
  5. chaba

    Navy quiz

    Canada / Classe Halifax Edit: grille par Pascal... Shit!!
  6. On a déjà : SES-10 [le core B1021] et le side-booster de la FalconHeavy parti en test au Texas [le coreB1023] Si on imagine : Le second side-booster de la FalconHeavy ; Les trois autres lancements SES prévus cette année SES-11 (en mai) et SES-14 et SES-16 ...on ne doit pas être tres loin du compte (d’accord : SI la Heavy part en 2017…) et sans que SpaceX ait besoin de convaincre un autre client de passer sur de la fusée de « seconde main »… SpaceX dispose encore de quatre autres cores récupérés [les cores B1031, B1029 et ceux des lancements CRS-9 et JCSAT-16], une fois déduits ceux gardés comme souvenir ou torturés « a mort » sur le banc de test. On peut imaginer que les annonces auront lieu en avril si le lancement SES-10 est un succès. Et sinon, jamais…
  7. SpaceX est parvenue à mener à bien avec succès hier le test statique de la fusée Falcon9 pour le lancement d’Echostar-23. Le tir est fixé pour mardi 14 mars à partir de 01h34 local (soit 07h34 en Europe). Rappelons que par exception il n’y aura pas cette fois de tentative de récupération du premier étage. Si le lancement peut avoir lieu mardi prochain, cela représentera un intervalle de trois semaines et demi depuis le tir précèdent (CRS-10 le 19 février) à partir du pad 39A. SpaceX vise en 2017 une cadence d’un tir par quinzaine et a perdu un peu de temps du fait des contraintes du Kennedy Space Center, ULA ayant un lancement Delta4/WGS9 qui a bloqué le 2 puis le 5 mars, avant d’être reporté plus tard en mars par ULA. Ils sont donc probablement proches d’une cadence d’un tir toutes les trois semaines (ou même un peu mieux) en se rappelant que le pad de tir 39A en sera mardi à seulement son deuxième emploi pour la fusée Falcon9. Les lancements suivants sont : SES-10 le 27 mars (une date « optimiste » je pense - premier cas de réemploi d’un premier étage) puis Intelsat-35E et CRS-11 (premier cas de réemploi d’une capsule Dragon) tous les deux en avril, de même que NROL-76, la première mission de SpaceX pour le ministère de la défense US. Quatre tirs entre le 27 mars et la fin avril depuis le pad 39A, c’est un (et peut-être deux…) de trop. Depuis Vandenberg en Californie, le planning est : Iridium-2 le 17 juin ; Formosat le 22 juillet et Iridium-3 le 24 aout. Le retour du pad SLC-40 est désormais annoncé en aout. Ensuite, arrêts des tirs depuis le pad 39A pendant deux mois pour mise en œuvre des travaux d’adaptation à la Falcon Heavy, ce qui porte le tir inaugural de celle-ci a la fin octobre-début novembre 2017 [Voir le post de Pseudonyme].
  8. chaba

    Blue Origin

    Effectivement… Même si au-delà de la vidéo et du speech, il reste quand même un certain nombre d’étapes à franchir, puisque Blue Origin prévoit en quatre années (trois et demi en fait d’ici fin 2020) de passer d’un véhicule, le New Shepard, mono-étage et capable d’une vitesse de pointe de Mach 3 avec une poussée totale de 490kN, à un véhicule, le New Glenn, multi-étages et capable d’une vitesse orbitale (something like Mach 20, même si le Mach en orbite ne signifie pas grand-chose…) en ayant à gérer une poussée de 17.100kN (soit 35 fois plus – en gros l’écart entre la fusée Diamant B du CNES et Ariane 5 de l’ESA…). Ah, et j’oubliais : et de maitriser la récupération du premier d’étage. Et aussi : et dont le moteur n’a pas encore tourné au banc une seule minute. Ce n’est pas mal en quatre ans seulement, même avec beaucoup d’argent à disposition. Quand on voit comment SpaceX est à la rame (nouveau report du tir statique d’Echostar-23 ce soir… Et recul du lancement du 12 au 14 mars…), eux qui qui « …doivent tout à la NASA » et qui doivent encore faire leurs preuves car après tout effectivement « …SpaceX n'a toujours pas fait voler dans l'espace le moindre pelé ni tondu », on ne peut qu’être rempli d’admiration pour l’ambition de Bezos et de Blue Origin qui eux n’ont pas encore mis en orbite le moindre tondu ni le moindre kilogramme (ni même un seul gramme d’ailleurs) et qui prétendent maintenant le faire par 45 tonnes d’un coup pour presque après-demain. Combien de fois les Falcon9 ont-elles fait « Boum !! » en tendant de revenir les premieres fois ? Une telle mésaventure avec le premier étage du New Glenn (à la louche, il est quatre fois plus gros qu’un Falcon9) serait certainement un souci pour le commandant du navire de récupération, non ? Critiquer les pionniers est un exercice facile, le genre de truc qu’on fait en milieu de nuit quand on ne dort pas et que l’on s’ennuie. Laissons donc cela et soyons plus positifs, voulez-vous ? Le design du New Glenn est intéressant, car il montre ce que l’on peut faire quand un bureau d’étude intégre dès l’origine, et ceci pour la première fois, le fait que la récupération du premier étage est une chose physiquement possible et même faisable systématiquement (et apparemment Blue Origin semble être convaincue comme SpaceX qu’il y a là un intérêt économique, même si celui-ci n’a pas encore été démontré concrètement). Les ingénieurs de Blue Origin savent que c’est possible et donc la fusée New Glenn est pensée directement ainsi alors que la Falcon9 a été modifiée jusqu’à ce que la récupération devienne réalité. Alors que la Falcon9 a tâtonné avec de multiples versions (principe initial d’une récupération en mer sous parachutes, puis passage à une récupération propulsée, deux configurations des pieds et deux configurations successives des 9 moteurs de la baie de propulsion du premier étage, etc…), Blue Origin peut produire un design plus « clean », sans par exemple la trainée aérodynamique au lancement à cause des « pieds » fixes a l'exterieur, et en visant directement un niveau de performance élevé (Quel calvaire que les itérations de SpaceX pour améliorer peu à peu sa Falcon, avec de meilleures versions du moteur Merlin, puis le LOx super-cooled (et un « Boum ! » au passage, merci beaucoup !) et enfin la Falcon Heavy (dont il n’est même plus sûr qu’elle vole cette année, un feuilleton qui dure depuis quand même près de quatre ans maintenant… !). Le principe d’une récupération sur un bateau tient en partie au fait que la récupération sur barge est protégée par un brevet SpaceX (dont les avocats ont, semble-t-il, déjà mordu Blue Origin a ce sujet il y a quelques années…). Néanmoins je ne pense pas qu’un gros navire avançant à une vitesse faible et constante soit en aucune manière une difficulté pour les lois de pilotage du retour de l’étage et la mobilité du navire offre aussi la possibilité de pouvoir annuler le vent relatif sur le pont et encore l’avantage d’un retour plus rapide vers la terre une fois l’étage à bord. La présence de mini-ailes et de gouvernes aérodynamiques (au lieu des « grilles » de la Falcon9) me donne à penser que Blue Origin n’utilisera pas les moteurs pour freiner l’étage (les moteurs serviront seulement pour les dernières secondes avant le toucher du sol), que leur étage fonctionnera avec une certaine portance et qu’il sera en conséquence récupéré beaucoup plus loin en mer que ne l’est actuellement la Falcon9 quand elle revient sur barge. Ce concept permet de réserver moins du carburant du premier étage aux manœuvres de retour et donc de maximiser la performance du lanceur en termes de masse satellisée. Mais un tel fonctionnement en « lifting-body » n’est possible que s’il est intégré dès le début dans le calcul de la structure d’un premier étage (transfert des efforts aerodynamiques sur les ailes a l'ensemble de la structure...) et ne peut certainement pas être introduit en cours de route sur un étage existant et de design « classique ». A suivre de très près en tous cas. [Edit] SpaceX croit à la récupération et au remploi systématique des premiers étages dans le futur. Blue Origin aussi. Les deux s’y engagent et y risquent leur chemise, preuve de leur foi. Et ailleurs que voit-on ? Les japonais pourraient certes, mais ils recherchent d’abord un accès national et indépendant à l’espace et semblent s’accommoder assez bien du fait que chaque tir leur coute une blinde. Les chinois émergent comme puissance spatiale et doivent encore apprendre à marcher avant de prétendre courir (encore que les comme moi qui prennent encore les chinois pour des arriérés technologiques risquent fort un jour d’avoir un réveil tardif mais néanmoins fort douloureux…). Les russes n’ont-ils pas abandonné la course à l’espace, malgré les hauts discours de leur leader suprême ? En effet l’Angara a été tiré une seule fois vers l’orbite (en décembre 2014) et depuis rien… Restent ULA et Ariane, qui, eux, semblent satisfaits de la « jouer classique » pour au moins encore la prochaine décennie. Il n’y a pourtant pas trente-six solutions et les deux ne peuvent pas avoir raison en même temps sur ce qui sera la solution de l’avenir : SpaceX+BlueOrigin ou ULA+Ariane ? Faites vos jeux ! Mais le risque n’est pas mince : rien de moins que l’élimination économique du marché des lancements spatiaux pour les perdants. Je sais qu’il faut s’occuper du Brexit et des migrants et de tout-ça-tout-ça… Mais des fois je rêve que le conseil européen se penche sur une Ariane 7 (zappant la 6 au passage). Un doux rêve… Preuve s’il en est que l’on peut être insomniaque (moi) et rêver quand même. Retourne te coucher, chaba.
  9. Surtout que l'interet premier (le seul ?) de la mission Red Dragon (au dela de la pure com a la gloire de SpaceX) ce sont les donnees aerodynamiques lors de la rentree dans l'atmosphere martienne, et ces donnees-la la NASA y a acces du fait de l'accord special SpaceX-NASA.
  10. chaba

    Navy quiz

    La plage arriere d'un escorteur rapide E50 ou E52, qui porterait un prototype de tourelle de 100mm mle 1953. Edit : "Le Brestois" en 1958, maybe ? (merci Wiki !!)
  11. Un peu deux poids et deux mesures, non… ? La NASA veut maintenant placer des astronautes sur le premier vol de son SLS et, quand on crie « casse-cou ! », on nous répond – paternellement – que le SLS étant entièrement composé d’éléments qui ont déjà volé sur la navette, le « man-rating » est comme déjà acquis. Ils ont volé certes, mais pas dans la même configuration (dimension, taille et nombre) et doit-on rappeler que tous les équipages de navette ne sont malheureusement pas... Lorsque SpaceX annonce que pour ce qui sera le cinq ou sixième vol de la Falcon Heavy, elle prévoit de placer à son sommet une capsule habitée, alors-la, bien sûr, le « man-rating » est un problème central. Comme si la Falcon Heavy n’aura jamais volé à ce moment-là et comme si les éléments de la Falcon Heavy n’avaient jamais volé eux non plus, et eux, ils auront volé à l’identique qui plus est. Ils ont même tellement peu volé qu’on en a déjà récupérés des intacts revenus au sol, disponibles pour analyse et même pour re-emploi !!! D’un autre côté, il faut être humain et comprendre les protestations des supporters industriels du SLS. Il est effectivement dommage de risquer de voir s’arrêter un programme qui a jusqu’à présent parfaitement rempli ses objectifs avec quelques 17 milliards de dollars diffusés au sein de l’industrie spatiale US (chiffre à fin 2017) et avec autres 5 milliards de mieux attendu d’ici 2022, une performance obtenue sans qu’une seule vie d’astronaute ne soit mise en péril, il faut le noter, ce qui fait du SLS un des programmes spatiaux les plus surs de tous les temps.
  12. Quelques réflexions toutes personnelles : Il ne s’agit que de mettre une capsule Dragon 2 sur une trajectoire inhabituellement allongée (jusqu’à 400,000 miles de la Terre) avec une apogée loin au-delà de la face cachée de la Lune et de faire une seule orbite sur cette trajectoire, avec gestion de la distorsion de trajectoire du fait de la masse de la Lune. Il n’y aura qu’un seul passage au-dessus de la Lune (aussi près que ce que la navigation permettra, d’où d’éventuelles images assez spectaculaires) avant le retour balistique vers la Terre. C’est similaire à ce que dans les années 60 les russes avaient tenté de faire avec le projet Zond pour « battre » (au moins face à un public peu informé) les américains dans la course à la Lune, mais c’etait alors mettre sur même plan un unique « tour de Lune » avec une réelle mise en et maintien en orbite lunaire. SpaceX s’évite ainsi le challenge de multiples allumages des moteurs pour satelliser autour de la Lune puis à nouveau pour injecter le vaisseau sur une trajectoire de retour vers la Terre. C’est faire beaucoup moins que ce qu’Orion pourra faire (cela n’a même à proprement parler rien à voir…), mais je ne suis pas sûr que le « grand public » le comprenne. Par contre c’est infiniment moins cher (tir Falcon Heavy a 90-100 million d’USD, remise en état de la Dragon a 25-30 ; et disons 10 millions pour l’entrainement des deux « touristes » // 500 millions (au moins...) pour un tir SLS et ?? millions pour une Orion) et infiniment plus tôt en comparaison de l’affichage du binôme SLS/Orion. La Falcon Heavy devrait voler deux fois cette année et peut-être deux autres fois courant 2018, donnant une raisonnable assurance d’être capable de cette mission fin 2018. La seule difficulté réelle sera d’obtenir une licence de la FAA pour cette mission. La date annoncée de fin 2018 correspondra exactement au cinquantième anniversaire de la mission Apollo 8, première mission humaine autour de la Lune. Je ne crois absolument pas qu’il s’agisse là d’une coïncidence… C’est une fantastique idée au plan de la pure communication – Chapeau bas à SpaceX pour cela !!
  13. Il n’est pas à exclure que cela puisse avoir un rapport avec l’ambition, toujours affichée jamais respectée, de tirer vingt fois ou plus dans une seule année. Une comparaison avec la concurrence est instructive (au seul KSC) : ULA tire 8 ou 9 Atlas 5 par an, soit 6 semaines entre chaque lancement et toujours depuis le même pas de tir et toujours la même technologie (au moins dans les cinq dernières années). Arianespace : idem pareil. Actuellement SpaceX tire - environ - toutes les 4 semaines (avec 13 jours pour le record depuis le même pas de tir) ET vient rien de moins que de qualifier un nouveau pas de tir ET fait évoluer sa technologie (introduction de la récupération et incrément des performances de la Falcon9 avec allongement puis/et LOx super-cooled). Attendre un planning tenu et « tiré au cordeau » me semble beaucoup demander en plus de ce que SpaceX fournit déjà. Si SpaceX voulait d’abord satisfaire ses actionnaires à court terme (Elle n’en a pas… Et ne vise visiblement pas le court terme), elle se calerait sur 6 lancements annuels de la « Falcon 9 made in 2015 » (la version v1.1 avec 4,800kg max en GTO) et le tout depuis le seul SLC-40 (qui n’aurait donc pas eu à exploser en septembre 2016). Ces 6 lancements, elle les vendrait circa 100 millions d’USD pièce (et pas 65) comme le font les copains et comme 3 sur les 6 seraient pour des Dragons vers l’ISS, les 3 restant se vendraient « comme des petits pains » auprès des propriétaires de satellites géostationnaires qui n’ont de toute façon nulle part ailleurs où aller, puisqu’Ariane et ULA organisent la pénurie générale (8 tirs annuels max chacun) et qu’Antares et Proton ne sont pas (ou peu) crédibles. Cette « SpaceX à la mode ULA » serait une machine à cash (modeste mais) régulière et dont le « business-plan » serait solide. Le seul risque à terme pour cette « SpaceX à la mode ULA » serait l’arrivée d’un concurrent capable par ses choix techniques de baisser les prix et en outre résolu à investir (multiples pas de tirs pour cadence à terme plus élevée). Heureusement ce concurrent - appelons le sPACEy - aura besoin de temps pour s’établir [Rappel : le premier lancement géostationnaire de SpaceX date de Dec 2013 soit il y a seulement trois ans. Trois… Believe it or not !] Tant qu’aucun sPACEy ne se manifestera, SpaceX en restera à sa Falcon 9 v1.1, les constructeurs de satellites géostationnaires se limiteront 4,800kg, ULA ne développera pas sa Vulcan et Arianespace en restera à sa merveilleuse Ariane 5. Il n’y a pas de honte à cela et les russes utilisent la même Proton depuis 45 ans et la même (presque…) Soyuz depuis 55. SpaceX aligne une série de faits notables en une courte période temps (six ans) : premier cargo vers l’ISS avec retour au sol et re-utilisable // déploiement sur plusieurs pas de tirs // amélioration sérieuse de la performance de son lanceur (de 3,400 à 8,000kg GTO) // surmonter deux échecs (enquête, correction et retour en vol) // première partie de la récupération des étages (le retour au sol) validée // offre de prix notablement plus bas que ceux de la concurrence ce qui n’est pas une fin en soi mais contribue à garantir le plan de charge // maintien de l’effort de développement technologique (voir ci-après). Sous deux années supplémentaires (2017+18), on peut s’attendre à voir s’ajouter : nouveau lanceur (Falcon Heavy) offrant +50% au moins en performance en version full-récupérable et +100 ou +150% sinon // mise en œuvre régulière de la récupération et du re-emploi des premiers étages (version Falcon 9 Block5 avec un premier tir fin 2017) // véhicule habité Dragon2 (et Boeing ne va pas plus vite avec le sien…) // un nouveau pad de tir 100% SpaceX (Boca Chica) ou il ne sera plus nécessaire d’attendre ce que font les autres pour pouvoir lancer ou pas // maintien de l’effort de développement technologique au moins sur le moteur Raptor, les structures en composite de l’ITS et Red Dragon (l’ITS lui-même n’étant entrepris qu’après 2018). Et que font les autres sur le même intervalle ? NASA continue le SLS (un indiscutable succès en matière de subventions à l’industrie… Pour le reste, on lui cherche encore des missions à accomplir…), Ariane développe son Ariane 6 (premier vol en 2020 si aucun retard) et ULA sa Vulcan (2019, fingers crossed). C’est quand meme moins... C'est un autre rythme. Quand on veut aller vite, les planificateurs souffrent (les autres aussi…). La Glorieuse NASA des années 60 doit s’en rappeler encore et la marche triomphale d’Apollo vers la Mer de la Tranquillité ne fut pas un long fleuve tranquille justement (cf SaturnV première et bonjour le pogo ! // Apollo 1 // Vol circumlunaire (Apollo 8) avant le test du LEM, qui n’était pas prêt), même si vu d’aujourd’hui il n’en reste qu’un merveilleux souvenir… Et trois tombes à Arlington, prix payé et accepté pour avoir dû/voulu prendre quelques raccourcis. Généralement SpaceX ne semble pas avoir de mal à attirer à elle les jeunes talents diplômés dont elle a besoin (aucune difficulté en fait…) ; la situation financière n’est pas extraordinaire mais il y a néanmoins de la visibilité sur au minimum 2 ou 3 années. Deux années seront suffisantes pour etablir - ou pas - définitivement SpaceX (démonstration du pari de la réutilisation + Dragon 2 + Falcon Heavy) et, si le défi technique est relevé, le carnet de lancement est alors suffisant pour garantir les finances au-delà de 2019. Si tout se passe (plus ou moins) bien, SpaceX sera en 2020 l’acteur leader du secteur des lancements spatiaux, c'est a dire celui qui servira de comparaison aux autres, celui qui aura forcé les acteurs établis à réagir, celui qui – éventuellement – entamera le projet martien, etc… Si tout ne se passe pas bien (Aie… Aie…), SpaceX n’en mourra peut-être cependant pas et peut espérer se stabiliser sur un modèle de « SpaceX à la mode ULA » (voir plus haut), mais en abandonnant au passage sa culture d’entreprise (et le rêve martien…). Elon aura vendu, j’en prends le pari. Et un sPACEy apparaitra peut-être ? [Edit 1: Je suis tres injuste avec Arianespace qui dans les annees recentes a tout de meme developpe le lanceur Vega et une filiere de lancement Soyuz] [Edit 2: SpaceX fera une annonce importante ce soir a 22h00 Europe time - Suspence...
  14. Et une semaine plus tard, quoi de neuf chez SpaceX, je vous le demande ? Le lancement Echostar23 vers l’orbite géostationnaire depuis KSC LC-39A est repoussé au 12 mars ; pas de date annoncée pour le tir statique (en général 4 à 6 jours plus tôt). La date du 12 mars est le résultat des limitations de l’Eastern Test range, dont fait partie le Kennedy Space Center (KSC), en termes de gestion des tirs avec les lancement Atlas 5/NROL-79 le 1er mars puis Delta4/WGS9 le 6 mars (des rumeurs font également régulièrement état d’un retour sur terre du X-37 de l’Air Force…), mais SpaceX semble avoir dû se contenter de ce qui était possible. Ceci reporte à la fin mars le lancement de SES-10 vers l’orbite géostationnaire depuis KSC LC-39A. Et encore si et seulement si SpaceX tient le délai (ambitieux) qu’elle annonce d’un lancement toutes les deux semaines depuis le pad 39A, chose qui n’est pas du tout prouvée encore. Ensuite vient le tir CRS-11 d’un Dragon vers l’ISS pour le 09 avril. Tout cela ne tient que si le délai de deux semaines est strictement tenu, ce qui n’est pas vu d’aujourd’hui le plus probable. Toutefois, l’ISS ayant reçu la semaine dernière un Dragon et un Progress et devant encore recevoir un Cygnus (mission OA-7 sur Atlas 5) le 19/20 mars, ils ne doivent vraiment manquer de rien là-haut et il est possible que le Dragon pour le 9 avril soit finalement repoussé un peu. Et alors là, tout redevient possible… En avril encore, tir Intelsat 35E vers l’orbite géostationnaire depuis KSC LC-39A et un tir militaire (NROL-76). Question lanceurs et plus particulièrement les premiers étages, ceux d’Echostar 23 et de SES-10 (la réutilisation du core B1023) sont déjà dans le hangar SpaceX du KSC. Un premier étage a été vu ce dimanche en route depuis McGregor TX (stand de test) vers le KSC (donc un etage validé après test) et un autre samedi en route entre la Californie (l’usine) vers McGregor TX (en vue de test). Donc, industriellement, la cadence semble être tenue.
  15. Après le succès d’aujourd’hui, les toutes prochaines étapes pour SpaceX sont : 28 février@05h27 GMT : tir Echostar 23 vers l’orbite géostationnaire depuis KSC LC-39A. Par exception, le premier étage ne sera pas récupéré car la masse du satellite est à la limite de la capacité de la Falcon9. Le lanceur neuf Falcon9 [le core B1031 pour le premier étage] est sur place. En mars : tir SES-10 vers l’orbite géostationnaire depuis KSC LC-39A. Première réutilisation d’un premier étage, un étage [le core B1023] qui a passé son essai de requalification à McGregor TX en janvier et qui doit être incessamment transféré vers le Cape Canaveral. En mars : tir NROL-76 (militaire US) depuis KSC LC-39A. 09 avril : tir CRS-11 ; Dragon vers l’ISS depuis KSC LC-39A. En avril : tir Intelsat 35e vers l’orbite géostationnaire depuis KSC LC-39A. La capacité de SpaceX à parvenir à lancer toutes les deux semaines environ, voire seulement dix jours (entre d’aujourd’hui et le 28 février pour Echostar 23) a suscité quelques interrogations polies ici et là. On verra bien… Mais il semble que deux points sont à prendre en compte et qui pourraient aider SpaceX à réussir : Le transporteur-érecteur (TEL) installé sur le pad 39A n’est pas le même modèle que celui utilisé précédemment sur le pad SLC-40 (et qui fut détruit dans le « feu d’artifice Amos-6 » du 1er septembre dernier) : une structure plus fermée, protégeant mieux les composants délicats (connecteurs et etc…), modifiée à partir du retour d’expérience gagné sur l’utilisation du pad SLC-40. Cela devrait permettre de limiter les travaux de verification/remise en état entre deux lancements. Il aussi semble probable que le TEL du pad SLC-40 sera reconstruit sur le modèle de celui du pad 39A. Le hangar SpaceX attenant au pad 39A est aussi diffèrent (il est plus récent et vient seulement ce mois-ci de connaitre sa première utilisation pour un lancement) de celui attenant au pad SLC-40 : ses moyens de manutention sont annoncés comme supérieurs et permettant un travail plus rapide. Pour ce qui est de la remise en service du pad SLC-40, au jour d’aujourd’hui des grues de construction sont désormais visibles et actives sur le site (le tout observé de très loin, car le SLC-40 est un site militaire donc pas de touristes/observateurs/fans admis à proximité contrairement au pad 39A qui dépend de la seule NASA) et SpaceX (Shotwell, le CEO) a annoncé cette semaine un retour « pour l’été », donc entre juin (l’objectif affiché par SpaceX jusque-là) et septembre.
  16. Seconde tentative de lancement aujourd'hui a 15h39. On peut suivre le direct sur: NASA: https://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/#public SpaceX:
  17. Pour aller au-delà du concours de « grandes-gueules » et pour continuer dans ce hors sujet [car partis de la France on en est venu à parler de Pologne, d’Argentine et maintenant de Japon], hors-sujet qui m’intéresse assez du fait de mon histoire perso [Ingénieur INSTN en école d’application il y a vingt-cinq ans / je vis en Pologne depuis cinq ans, cinq ans qui suivent quatre années passées à Nagoya… - Fin du hors-sujet perso], je redis que les armes nucléaires ne permettent pas tout à ceux qui les possèdent. D’abord, en s’en servant à tort et à travers, on risque de devenir un paria international pour des siècles et des siècles. Voir le cas des USA à propos desquels certains ressortent Hiroshima et Nagasaki dès la deuxième réplique de toute discussion… Et en réglant un problème à court terme, une nation peut s’en crée un bien plus grand sur le long terme. Ensuite prétendre pourvoir vitrifier impunément un autre pays devient de plus en plus une illusion dangereuse. Certes, seules une (petite) poignée de nations disposent d’une capacité instantanée et crédible de frappe en second. Mais pour se venger, on a d’abord besoin d’une bombe et – éventuellement mais pas obligatoirement – d’un vecteur pour cette bombe. La vengeance peut venir plusieurs années après, mais elle viendra… En 2017, beaucoup de pays ont atteint le niveau technologique général qui était celui de la France ou de la Chine des années 60, donc le niveau nécessaire pour pouvoir éventuellement construire des armes à fission de taille raisonnable pour un emploi militaire [le genre 500kg et 150*40*40cm et pas les 4,600kg et 330*150*150cm des bombes de 1945]. Même la Corée du Nord et le Pakistan (il y a vingt ans) sont arrivés à ce niveau-là. Le chemin technique est bien connu et les moyens de simulation ont fait des progrès dans un facteur de +10e6 ou plus depuis 1960… Seuls les traités diplomatiques et (surtout) les garanties de protection données par certains états – en particulier de la part de l’un d’entre eux situé au sud du Canada… - font que personne officiellement ne fait rien dans ce domaine. Mais qui peut croire que, par exemple, si cela devenait une question de vie ou de mort, un pays comme l’Espagne de 2017 ne pourrait jamais mettre au point une bombe atomique a fission en cinq années ? Et on peut dresser une première liste avec les pays les plus évidents : Italie, Suède, Allemagne, Suisse (peut-être), Japon, Corée du Sud, Australie, Canada, Argentine, Brésil, Afrique du Sud [eux, c’est sûr, ils l’ont déjà fait…]. Et en deuxième rideau, pourquoi pas penser à la Turquie, la Pologne, l’Iran ou l’Egypte (avec de l’argent saoudien…) ? Il est bien plus facile de commencer une guerre que de la terminer. La Prusse/Allemagne de 1870 n’a pas su finir la guerre et - mais cela a mis quarante-cinq années – elle en a payé le prix en 1914-1917 avec un ennemi acharné, la France, qui finira par avoir le dessus sur elle en 1918. Si vous vitrifiez Varsovie ou Buenos Aires, vous vous créez un ennemi mortel, et pas pour six mois, mais pour aussi longtemps que la vengeance n’aura pas été accomplie. Donc si vous le faites, faites ensuite en sorte que la Pologne ou l’Argentine ne se relèvent jamais ou que, si elles se relèvent, elles soient de votre côté… Mais c’est plus facile à écrire qu’à faire, ce genre de chose. Pour mémoire, la Pologne a su attendre la bagatelle de 150 années d’occupation politique et culturelle très dure (notamment de la part des prussiens et des russes, les autrichiens furent plus « cool ») avant de réapparaitre comme nation. Comme je l’ai dit précédemment, les USA n’ont pas connu ce risque après 1945 parce qu’ils ont su construire quelque chose avec le Japon, une alliance profonde, non seulement militaire mais aussi et surtout culturelle qui a fait qu’il n’est pas apparu une volonté fanatique de vengeance contre les USA au sein de la société japonaise (et aussi parce qu’ils ont su se retenir dans l’emploi de leur nouveau gadget en ne ciblant que deux villes de moyenne importance). La gloire de Mac Arthur, ce n’est pas sa défense des Philippines (bof ?!) ou la reconquête ultérieure, ce sont les six années passées à Tokyo comme l’ « American Shogun » forçant l’évolution du Japon (occupation « correcte » / centaines de milliers de tonnes de nourriture livrées en 1945/46 / démocratie politique réelle et non plus formelle, droit des femmes, réforme agraire massive avec 38% de la surface du pays redistribuée, etc…) avec pour résultat les dizaines de milliers de japonais qui lui ont fait cortège au jour de son départ de Tokyo en avril 1951. Pas mal pour un occupant, non ? Et assez peu de « gauleiters » ou parmi les maréchaux de l’URSS en poste dans les pays de l’Europe de l’Est post 1945 eurent à leur départ un tel traitement de la part de peuples qui leur furent confiés… Les armes nucléaires ne permettent pas tout à ceux qui les possèdent. Cela veut dire que jamais Maggie n’aurait pu s’en servir contre l’Argentine ou, autre exemple, que ceux qui ont songé à utiliser des Mirage2000+ASMP comme moyen de dégager d’éventuelles troupes françaises encerclées dans des endroits improbables de la Yougoslavie des années 1990 relèvent d’un traitement psychiatrique lourd.
  18. Ben un peu quand meme... Voir ci-dessus pour Red Dragon. Et ils parlent meme de leurs autres problemes... Voir ci-dessus pour la Falcon9 et pour l'ITS martien.
  19. Dans mon exemple, c'était UK -> 0 mort // Argentine -> 10 millions de morts. Trouvez-vous le vôtre comparable, sérieusement ? En vrac : le contexte mondial, quatre ans de guerre, 110,000 morts [et pas 2,400… !] et 250,000 blessés US sur le théâtre du Pacifique à mi-1945, les choix stratégiques disponibles pour les USA pour 1945 et 1946 (affamer le Japon et faire mourir YY millions de japonais / l’envahir et lui tuer XX millions de civils / laisser Staline venir faire le travail avec ses méthodes bien à lui…), etc… Mais c’est effectivement difficile parfois de se retenir d’un bon trait et aussi d’en remettre un peu dans l’anti-américanisme. Et ceci renforce justement ce que je disais plus haut : on ne semble pas pouvoir sortir indemne de l’emploi de l’arme atomique [Certes les exemples manquent un peu pour pouvoir en faire une règle générale de la vie internationale ! Et finalement, c’est surement mieux ainsi…]. Votre réflexion est typiquement une de celles qui montrent que pour certaines personnes, les USA ne sont en effet pas vraiment acceptés dans la communauté internationale et semblent faire l'objet d'un a-priori systématique. Certains, notamment en Europe, reprochent Hiroshima aux américains plus que les japonais eux-mêmes : personne n’a lancé tomates ou crachats sur Obama quand il est allé à Hiroshima l’an dernier, alors que dès qu’un président américain met le pied en Europe, c’est galère pour lui... Curieux, non ?
  20. Falklands = 3,000 habitants // Buenos Aires = 3 millions (le centre-ville) et 12 millions (l’agglomération) Et tu tues dix millions de personnes parce qu’on t’a fait trois mille prisonniers (qui ne sont pas morts, eux…) ? Et ensuite, et pour les siècles des siècles, tu fais comment pour être encore admis au sein des nations « civilisées » ? Une donation à l’UNESCO n’y suffira pas, même si très généreuse… Et c’est le Brexit garanti en 48 heures chrono, plus aucune nation européenne ne voulant plus rien avoir à faire avec toi, ni de près ni même de loin ! Tout ça, c’est du « Donald », c’est du pipeau, c’est Maggie ou ses supporters (trop) zélés voulant souligner comme elle était « bien burnée ». En cas d’échec de l’invasion, les anglais pouvaient entamer une guerre longue avec blocus naval commercial (les SNA torpillent tous les navires civils sortant des ports argentins + minage), guerre économique totale (saisie des avoir bancaires à la City et else), emmerdement maximum de l’Argentine (raid aérien contre l’aéroport international de Buenos Aires, raid renouvelé aussi souvent que nécessaire pour leur pourrir la vie / attaques commando ponctuelles [centrales électriques et else…] sur le continent) et commencer la construction des moyens navals militaires pour reprendre les iles a terme de quatre ou cinq ans.
  21. http://investor.iridium.com/releasedetail.cfm?ReleaseID=1011939 Oui, oui, c’est Iridium qui annonce que c’est à cause de SpaceX. SpaceX, elle, ne communique pas et n’indique rien de rien. Maintenant en ouvrant un peu les yeux, un ou deux éléments intriguent : Dans son communiqué (voir pour soi-meme ci-dessus), Iridium ne se plaint à aucun moment du report - il informe simplement - et ne fait aucun commentaire négatif ou même simplement de regret au sujet de ce retard. Non, pas meme un petit regret... Plus même, dans son texte, Iridium félicite et remercie SpaceX pour la précision orbitale du lancement de janvier (« …perfect orbit injection and deployment by SpaceX”), bien aimables qu'ils sont vis-a-vis de ceux qui les mettent aujourd'hui dans la merde. Iridium n’annonce pas qu’ils chercheront auprès de SpaceX une compensation financière pour le temps (c’est-à-dire le retard sur les revenus encaissés par Iridium) que lui fait perdre SpaceX. Un autre bien beau geste de leur part… Il ne semble pas si certain que tout aille super bien pour Iridium sur les dix premiers satellites lancés en janvier. Voir le lien ci-dessous qui fait état de sources US (post nber 4 et nber 6, avec les liens associés) sur ce sujet. Le communiqué d’Iridium dit d’ailleurs seulement qu’ils sont « en avance » sur leur programme de test, mais pas qu’un quelconque premier satellite ait encore été déclaré opérationnel, ni même ne s’engage sur une date pour une telle mise en service. Pourtant après déjà quatre semaines en orbite, ils devraient pouvoir être un peu moins frileux, non ? http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t18404-lancement-falcon-9-iridium-next-11-20-vafb-4e-mi-juin-2017 Des esprits complotistes (Et il y en a…) pourraient en venir à penser qu’Iridium (société cotée en bourse) et SpaceX (qui elle ne l’est pas) peuvent parfaitement s’être mises d’accord sur un plan com au sujet de ce décalage de lancement, un plan com qui exploiterait à fond la propension bien connue de SpaceX à ne tenir aucune de ses promesses, SpaceX laissant dire tant que ça ne lui coute pas d’argent… Win-win. Mais moi je dis : « Non au complotisme ! » Et ainsi, un client ayant toujours raison, l’histoire retiendra que le vol fut retardé à cause de SpaceX. So simple.
  22. C’est vrai… Mais, nous ne sommes plus en 1945 et désormais l’accès à la technologie des armes nucléaires n’est plus impossible pour les nations même très moyennes (No offense taken !) comme Pologne, Suède, Australie, Argentine, et beaucoup d’autres… Ce qui introduit dans le jeu une dissuasion sinon du « faible au fort » au moins du « rendu-fou au fort ». Je m’explique à partir du cas polonais : Si tu utilises des armes nucléaires et « mates » les polonais en leur rasant leurs plus grandes villes et en massacrant des millions d’entre eux, fanatisant les survivants dans un terrible désir de vengeance, eh bien aussi grand sois-tu, tu risques cinq ans plus tard, dix ans plus tard, vingt ans plus tard une vengeance nucléaire au cœur de ton pays. Même sans aucun vecteur garantissant une seconde frappe instantanée en en toutes circonstances, dès qu’un pays démontrerait qu’il possède des armes mêmes rudimentaires (quand même sous des dimensions raisonnables, type « moins de 500 kilos », rendant possible une dissimulation crédible, par exemple embarquees discretement sur un chalutier en mer très loin du pays natal), une dissuasion s’établirait parce qu’une forme de seconde frappe est possible - pas dans les deux heures certes - mais même s’il y faut une année, une vengeance devient credible. Pour le cas de Pologne et dans l’hypothèse où elle viendrait à posséder des armes atomiques, personne ne doute je pense que même après un Armageddon chez eux, les survivants des services secrets polonais ne soient capables dans les six mois qui suivent d’introduire une arme nucléaire (500kg - un paquet de 2m * 40 cm * 40cm) quelque part au travers les immenses frontières de la Russie et de la faire détonner là où cela ferait très très mal… Les USA n’ont pas connu ce risque après 1945 parce qu’ils ont su construire quelque chose avec le Japon, une alliance profonde, non seulement militaire mais aussi culturelle qui a fait qu’il n’est pas apparue une volonté fanatique de vengeance contre les USA au sein de la société japonaise (et aussi parce qu’ils ont su se retenir dans l’emploi de leur nouveau gadget en ne ciblant que deux villes de moyenne importance – Sorry pour les mânes des 100,000+ personnes tuées ces jours-là…). Pour le moment, les traites interdisent à tous les pays - sauf cinq - de mettre au point des armes nucléaires. Mais nous savons tous que de nombreuses nations sont proches du « seuil » et que certaines l’ont déjà franchi (Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord, Afrique du Sud). Si quelqu’un faisait la folie de détruire Berlin ou Tokyo avec une arme nucléaire, combien faudrait-il de semaines (voire de jours ??) à l’Allemagne ou au Japon pour devenir lui aussi un membre du club ?
  23. Il se passe toujours quelque choses chez SpaceX ! Des nouvelles ! Demandez le programme ! 18-Fev @ circa15h30 GMT : tir CRS-10 vers l’ISS depuis KSC LC-39A. Le jour du tir recule d’environ 3-4 jours chaque semaine ce qui donne bon espoir que le lancement finisse par avoir lieu… Il devrait y avoir tentative de récupération du premier étage avec retour au sol. Le lanceur neuf Falcon9 [B1030] est sur place et le tir statique sur le LC-39A est prévu ( ?) pour le 09-Fev (c'est aujourd’hui by the way ?!)… Et hier mercredi le chariot/tour de lancement a été redescendu vers le hangar SpaceX du pad LC-39A, la porte du hangar fut ouverte et le chariot introduit à l’intérieur (voir photo hier 17h00 local ci-dessous)… En ressortira-t-il chargé d’une fusée prête à partir ?? Atroce suspense… Hier encore, en route depuis l’usine SpaceX de Californie et roulant en direction du Texas, qu’a-t-on vu ? Eh bien rien de moins qu’un side-boster de Falcon Heavy en route vers le stand de test de McGregor TX !! D’accord, d’accord, pour faire une Falcon Heavy, il y manque encore un second side-boster et un corps central. Certes. Mais quand même, c'est une grande premiere: le bebe sort de l'usine! Et même avec les plannings flexibles de SpaceX, cela commence à sentir bon pour un lancement au deuxième trimestre, le délai habituel étant de l’ordre de six semaines/deux mois entre le test à McGregor et le lancement. Pour la Falcon Heavy, les trois corps seront testés au stand séparément (le stand ne peut pas accepter une mise à feu des trois ensemble) et l’assemblage final aura lieu dans le hangar de Cape Canaveral. [Seen on eastbound I-10 early morning 2/28/17, an hour east of Tucson]
  24. chaba

    Navy quiz

    F794 EV Jacoubet ?? [Pour le drone, voir Air Quiz]
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