Quelques réponses aux commentaires du Dimanche 16.11.08 1-Modularité du Frappeur alias Striker. Elle est facilitée par le parallelisme des bordés. A l'exception des deux modules d'extrèmités, qui ont des "formes", tous les modules sont des prismes de même aspect et dimensions extérieures. Seul leur aménagement intérieur varie suivant leur fonction: armes, poste de commande, poste d'équipage, machine (1 ou 2 modules suivant vitesse désirée). Il y a de 1 à 5 modules d'armes, chacun constituant un silo lanceur de 120 puits d'où un emport de 120 à 600 missiles à divers usages. Certains silos pourraiEnt demeurer vides faute d'engins approvisionnés en nombre insuffisant, ce qui, bien entendu, serait tenu secret: l'effet dissussif serait le même. 2 - Le concept correspond à une "division du travail" dans l'escadre. Le bateau est undépôt de munitions "intelligent" auto-lanceur. Les tirs sont commandés de navires classiques pleinement "sensés, de plateformes aériennes, de stations terrestres "durcies" ou nomades. Toutefois, lors de tirs contre la Terre de missiles genre TLAM (Tomahawk Land Attack Missiles) les engins sont soit guidés cartographiquement par "TERCOM" (TERrain COntour Matching), procédé soumis aux aléas climatiques - ce fut le cas lors de la Première Guerre du Golfe, soit par GPS comme dans la seconde. La programmation peut s'effectuer par télécommande dans les silos, comme le "zapping" en télévision. A noter que les TLAMs sont maintenant reprogrammables en vol. 3 - Si on voulait être vainqueur... la prochaine fois, il faudrait oublier les "situations" passées ou présentes. Mais plutôt INVENTER celle de l'Avenir avant que l'ennemi potentiel le fasse. [sinon, bonjour 1940!!..] Adieu traditions et habitudes: l'amiral Joseph Metcalf a bien intitulé son article fondateur du navire de combat "topless" dans US Naval Institute Proceedings (1988) "A Revolution at Sea"). Malheureusement peu de marins - comme je l'ai constaté dans l'Offshore - sont doués d'imagination créatrice pouvant en faire dex révolutionnaires ! 4 - Il ya tout de même des situations passées instructives. Lors de Iraqi Freedom en avril 2003, US Navy a lancé en 5 jours 600 TLAMs sur Baghdad à partir de croiseurs Ticonderoga et de destryers Arleigh Burke et aussi d'un sous-marin. La Garde Nationale irakienne en fut neutralisée dans ses casernes. Les engins ayant été guidés par GPS et le délirant gréement de ces navires n'ayant pa servi, on a pu dire que le boulot aurait pu être fait par un seul frappeur à bien meilleur compte et moindre risque de pertes humaines si les Irakiens avaient été capables de répliques. René Loire -