Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

johnsteed

Members
  • Compteur de contenus

    314
  • Inscription

  • Dernière visite

Réputation sur la communauté

725 Excellent

Contact Methods

  • Website URL
    http://johnpeel.free.fr/

Profile Information

  • Interests
    Mathématiques, physique théorique, informatique, aéronautique.
  • Pays
    France

Visiteurs récents du profil

4 048 visualisations du profil
  1. Quand Naval Group s'est fait évincer j'avais eu des bruits de couloir indiquant que des hauts placés de NG restaient sur place et continuaient à croire à la possibilité d'un renversement de situation. Je ne sais pas ce qu'ils imaginaient à l'époque ni si l'histoire s'est déroulé selon leurs intuitions. En tout cas avec la campagne anti-française subie et autres joyeusetés je pensais que c'était mort et enterré à 10 000 %. Mais avec les derniers développements et nouveaux bruits de couloirs j'avoue que je me pose des questions. Compte tenu de la faible culture de l'Australie en matière de réacteur nucléaire, les difficultés techniques et délais pour se mettre au niveau sur la totalités des processus me paraissent énormes. En revanche il existe des solutions plus réalistes. NG a déjà envisagé de modifier des Suffren pour y inclure une tranche de lanceurs verticaux. C'est brutal comme opération mais d'une part on a une expérience récente de ce genre de bricolage avec la Perle et le Saphir. NG a peut être l'intention de mettre à profit cette compétence. Et avec l'ampleur des changements militaires en cours en Europe à venir ça pourrait devenir une réalité. Tout ceci permettrait à NG de fournir à l'Australie quelque chose dans le schéma suivant: 8+ SNA basés sur un Suffren néo que notre marine adopterait par évolution des actuels au fil des Iter. +4 en option. Fabrication en France pour des questions de couts et de délais. Iper des SNA Australien réalisées en France (dont la recharge réacteur) Opérations de maintenance plus légères en Australie Coopération stratégique et opérations conjointes renforcées entre nos sous-marinades dans le pacifique via l'Australie, la Nouvelle Calédonie et dans une moindre mesure Tahiti pour affirmer notre présence. Donc renforcement des passages de Suffren Français en Australie et des Australiens en Nouvelle Calédonie. La série justifierait la remise en place des outils de production. Je sais que ces outils concernant les Suffren Français ont déjà été éliminés par NG car le dernier est déjà bien avancé. Donc il faudrait les refaire. Mais si le programme se fait la quantité justifiera cette remise en place d'autant que ça pourrait apporter une synergie à l'ajout de tranche supplémentaire pour ceux de notre marine. Dans l'hypothèse encore hautement fantaisiste où ça prendrait forme, j'espère que les contrats seront cette fois ci blindés d'acomptes et de pénalités en cas de coups de couteaux dans le dos. La conséquence c'est que comme on ne voudra pas doublonner les installations sur plusieurs sites, Toulon deviendrait un port (pour Iper) de sous marinade nucléaire gigantesque.
  2. La question du partage ou de l'extension du parapluie de la force de frappe nucléaire française pose des questions. Il va de soit que la fabrication et son usage sont et resteront uniquement françaises. La question est de savoir jusqu'où peut s'étendre la surface du parapluie nucléaire français. Le danger repose sur l'information de la limite de ce parapluie qu'il ne faut surtout pas préciser. Si nous disions que l'Allemagne en fait partie, cela reviendrait à dire à nos adversaires que tout ce qui est au delà n'en fait pas partie et s'avère donc prenable. En définissant les limites intérieures, nous définissons par construction les limites extérieures. Autant dire directement à nos adversaires où ils peuvent aller. Mais il subsiste un second écueil dans cette affaire. Michel Audiard disait que la justice c'est comme la sainte vierge. Si on ne la voit pas de temps en temps, le doute s'installe. La dissuasion c'est la même chose. Mais comment laisser le doute entier à propos d'une arme destinée à ne jamais servir ? La force de frappe est une assurance vie mais pas une assurance baffe. En réalisant l'Europe, nous avons naïvement espéré changer les rapports entre états pour apaiser les rapports de forces en discussions humanisées. Si ce rêve peut fonctionner avec certains voisins bien inspirés, c'était compter un peu trop sur l'intelligence dont les réflexes d'ambitions dictatoriales sont dépourvus Nos adversaires peuvent être convaincus que le prix de notre élimination serait leur disparition. En revanche, ils peuvent très bien imaginer que nous n'allons pas déclencher l'apocalypse pour un croche patte, des coups tordus en Afrique, des nuisances dans le pacifique et des agitations en métropole qui nous affaibliraient à force de répétition. C'est pourquoi notre assurance vie ne suffit pas. Nous prémunir de ces attaques et intentions implique de nous en remettre à ce qui inspire crainte et respect dans des circonstances quotidiennes, à l'opposé de la fin du monde. Cette assurance anti baffe repose à mon sens sur deux volets fortement imbriqués. Une armée conventionnelle capable de dissuader, encore mais à l'échelle du quotidien et de piqures de rappel si nécessaire. Et d'une économie forte, vivace et dynamique capable à la fois de maintenir le militaire et de favoriser l'attention et l'écoute de notre diplomatie. Nous avons la force de frappe. Il nous faut une économie forte grâce à un environnent propice à l’innovation et à l'esprit d'entreprise. Au passage, je viens de tomber à l'instant sur ceci. Très belle synthèse. Tout ou presque y est, même le style.
  3. Le Rafale A a volé avec le F-404 avant de passer au M88. Il avait été conçu pour ça. Donc en théorie c'est tout à fait possible mais c'est une affaire de cout de développement. En outre sur le Gripen E c'est un F-414 de ~98kN donc il faudrait le très attendu M88-9T ou même un peu plus plutôt que l'actuel M88
  4. Intéressant. Ce qui m'inquiète c'est l'après Trump. Avec Bush junior, tout le monde pensait, enfin beaucoup dont moi, que c'était un cas isolé. Depuis Trump je me fais à l'idée que c'est plutôt un phénomène de tectonique des plaques géopolitiques. Vance ou un autre du même genre pourrait prendre le relais pour 8 ans de plus dans la même direction. Mais quand j'imagine un démocrate ou un républicain à l'ancienne revenir, je me dis qu'en 3 mois les mentalités en Europe peuvent très bien rebasculer comme si rien ne s'était passé, oubliant bien vite parce que c'est pratique, la notion de fiabilité de l'allié us. Et surtout de son désintérêt. Je me souviens que trop bien de conversations que j'ai depuis 20 ans quand je dis: "Et si un jour les US nous laissent tomber ?". Cet argument est systématiquement balayé d'un revers de main sans le moindre argument, jugé comme totalement impossible. Juste par confort, façon autruche.
  5. Est ce qu'il existe un site internet qui représenterait de manière graphique, donc pratique et efficace l'état des moyens (matériels) des pays, à commencer par la Russie ? Flux de production, stocks, en opération, détruits ? Ce serait pratique pour se faire une idée au jour le jour J'aimerai vraiment que vous ayez raison. Mais j'ai tellement vu les effets de la mémoire courte que je n'en suis pas sûr du tout. Quand les US feront à nouveau semblant de s'intéresser à nous, les intérêts et le confort feront bien vite oublier ces prises de conscience. Nous prenons trop souvent nos désirs pour des réalités et la mémoire pèse peu dans ces cas là.
  6. Je me permets de répondre à la question car @Delbareth n'est peut être pas le seul physicien ici. L'avis que vous mentionnez sur l'intérêt de la recherche fondamentale, en particulier sur les expériences menées au CERN, n'est pas un cas isolé, y compris auprès de personnes qui y participent directement. En fait beaucoup de technologies que l'on utilise actuellement découlent directement de la recherche fondamentale: Laser, centrale et bombe nucléaire, futur ordinateur quantique, GPS (pour une précision décamétrique il faut tenir compte de la relativité)... Mais le délai entre la recherche et les applications se mesure en dizaines d'années. Le Laser a été prévu par Einstein vers 1917, le prototype réalisé en 1960 grâce à une technique inventé peu avant par Alfred Kastler (pompage optique). J'ai un cousin qui travaille au CEA sur la théorie des cordes et la matière / énergie noire et quand j'écoute son entourage ils plaisantent parfois sur l'utilité immédiate de leur travail. Mais c'est aussi à ce prix que l'on espère comprendre plus précisément des phénomènes comme la supraconductivité qui semblent parfois montrer leur limites. La théorie BCS explique mal la supraconduction des cuprates. Et le chemin qui mène à la réponse à une question emprunte souvent une voie indirecte. Dans les domaines des mathématiques, dont la frontière avec la physique théorique s'amenuise, c'est encore plus visible. Mais là encore ce qui peut sembler aujourd'hui relever de l'abstraction la plus opaque pourrait s'avérer utile sans que l'on puisse le prévoir aujourd'hui. Et les exemples abondent. Je pense que les montants très élevés des expériences comme le LHC et autres qui sont presque du même ordre de grandeur qu'ITER qui lui vise clairement un résultat majeur, s'expliquent de plusieurs manières. - C'est une manière d'éviter une fuite de cerveaux brillants qui autrement quitteraient le continent. - Nous sommes une société qui considère que les sujets de recherches fondamentales constituent une sorte de noblesse sur les plans culturels, philosophiques et sur l'humanité en général. - Il y a sans doute un espoir plus ou moins conscient de tomber, même par hasard sur quelque chose qui contribue à changer le monde. Je pense que l'histoire de la bombe atomique a laissé des traces sur ce point. En revanche je peux aussi vous dire que nombre de petits laboratoires de recherches dans le domaine public (Université...) sont les parents pauvres de l'affaire. La recherche est effectuée essentiellement par des post docs, mal payés, peu considérés et qui peinent à trouver un poste une fois leur thèse terminée. Ils finissent dans le privé à exercer un métier sans aucun rapport avec leurs études. Quant aux professeurs, ils sont souvent plus occupés par leurs cours, l'administration de leur département alors ils délèguent la recherche sur ces post docs qui tournent mais pour la plupart ne restent pas. Une des idées initiales de l'université était d'avoir des chercheurs à la pointe de leur domaine afin d'en faire profiter les étudiants. Mais bien souvent le volume de l'enseignement et les lourdes taches d'administrations ont réduit la part de la recherche. Pour répondre à votre question plus précisément, il faut distinguer le long terme du quotidien. On peut avoir conscience de la production de connaissance que ces projets engendrent. Mais au quotidien, les nez dans le guidon, à votre niveau il est facile de perdre de vue ce qui fait le sens de tout ça à l'échéance du siècle. Sur le moment, quand vous butez pendant des semaines sur un problème, alternant espoirs et découragements, les mesquineries, les rivalités, les imbéciles, c'est difficile de se rappeler à quoi ça rime. Vous vous sentez un peu dépassé et ça produit les avis que vous avez entendus.
  7. En fait les deux systèmes ne sont pas dans la même catégorie @admin (c'est dommage qu'il n'y ait pas une possibilité d'insérer des tableaux dans les posts, ou alors je n'ai pas trouvé comment faire). Ce serait utile pour visualiser parfois. Il semble qu'un plugin pour se forum le permette. Le Patroller fait dans la tonne tandis que l'Aarok dans les 5,5T et la puissance moteur disponible est 10 fois supérieure, pour un tarif inférieur ou comparable (il faudrait comparer avec le cout des stations au sol)
  8. johnsteed

    L'Inde

    Oui, vous avez raison, j'ai hésité, mais ça parle aussi de l'Inde, sa gestion des programmes... Et surtout Pic en parlait ici même 8 messages plus haut en faisant allusion que le programme était peut être mort. D'où ma surprise. Donc pour y faire référence, j'ai posté ici. Mais si vous pensez qu'il est mieux ailleurs, sans doute que les modérateurs y veilleront.
  9. johnsteed

    L'Inde

    Vous avez vu ça ? Vente à l'Inde du système de propulsion AIP Allemand pour le P75i C'était prévu au milieu des Scorpène ? Je trouve l'article un peu ambiguë. Il titre de la vente de la propulsion mais en parle comme s'il s'agissait de la vente d'un sous marin Allemand. Ou alors c'est moi qui ne suis pas bien réveillé.
  10. Merci pour votre réponse mais je me permets de rebondir sur ce que vous mentionnez. La différence de cout entre les munitions relève de la complexité des capteurs et guidage des missiles. Mais si on reprend les munitions que vous évoquez (40 CTS), pourquoi ne pas avoir développé, ou développer dans le futur les mêmes munitions mais avec des pains de propergols (combustion lente) taillés dans une tuyère (donc intégrés aux obus) plutôt que de la poudre à combustion rapide classique ? On obtiendrait sans doute une géométrie proche d'une roquette mais à volume total équivalent ou plus petit à performances égales. La différence de prix de production ne serait pas dans le même rapport énorme que ce que l'on constate aujourd'hui entre l'obus du Caesar et l'Akeron MP. Et comme le prix du canon serait réduit, le prix total serait encore plus réduit. Sans compter la simplification de conception pour le canon qui en découlerait sur le MGCS
  11. Je ne suis pas certains que ce soit le meilleur fil pour poster mon message mais c'est ici que ça m'a paru le plus indiqué. Ca fait longtemps qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas bien avec les canons et leurs munitions. Mais j'imagine qu'ici certains doivent connaître les arguments dont l'ignorance me conduit dans l'erreur. Quand on regarde le fonctionnement d'un canon classique qui tire des obus, il est évident que la munition possède son énergie maximale autour de la bouche du canon. L'énergie accumulée croit le long du fut et décroit ensuite jusqu'à la cible. Au moment de l'impact, la munition est même à son minimum d'énergie depuis la sortie du canon. D'un autre côté nous avons la roquette, le missile ou ce que l'on pourrait appeler l'obus propulsé (en vol). La prise d'énergie de la munition est beaucoup plus lente et le maximum est atteint plus loin sur la trajectoire. Avec les doubles impulsions, il est même possible d'obtenir un pic d'énergie au voisinage de l'impact. On comprend bien que toutes choses égales par ailleurs, l'énergie délivrée sur la cible est bien supérieure à ce que l'obus permet. En outre, le tube ou son équivalent quand il existe n'a pas besoin d'être aussi résistant, sophistique... donc cher, long à produire et soumis à une usure proportionnelle à la violence de choc qu'il encaisse, c'est à dire très élevée. Bref, en dehors des petits calibres où la miniaturisation complique les choses (même si j'ai entendu dire qu'il a existé des tentatives de petits calibres propulsés), je ne m'explique pas pourquoi les munitions propulsées pour faire court, n'ont pas remplacé depuis longtemps tous les calibres supérieurs à disons entre 40 et 68mm. A fortiori pour le calibre des chars et artillerie, 120 et 155. Dans mon raisonnement le rapport avantages / inconvénients est largement en faveur des obus propulsés. On pourrait objecter que l'obus est plus inerte que les seconds qui ont besoin d'être guidés et qui sont donc (beaucoup) plus chers et que la raison est à chercher dans la question du cout. Mais aujourd'hui, les précisions atteintes font que même les obus sont dotés d'électroniques, parfois de système de guidage (obus bonus...) et le cout s'envole si j'ose dire. Donc à effet de série égal, on pourrait penser que le cout / efficacité n'explique pas tout. Alors pourquoi les chars & Co n'ont ils pas vu leur canon remplacé par des systèmes de lance roquettes guidées laser, obus propulsés, façon MLRS d'encombrement équivalent aux obus de 120 ? On voit bien que l'efficacité supérieure de la propulsion fait qu'à masse égale l'énergie qui impacte la cible est en faveur des roquettes plutôt qu'aux obus, ou qu'à impact égal, l'obus est plus encombrant. Et ceci d'autant que sur les nouveaux projet (MGCS et autres) tous gardent le canon. Donc j'imagine qu'il doit bien y avoir des raisons...
  12. johnsteed

    Remplacement des alphajet?

    Il y a quelques temps j’avais réalisé à titre personnel et pour m'entrainer, une étude de concept concernant un successeur de l’AlphaJet. C’était juste avant et un peu pendant le Covid si je me souviens bien. Je m’étais auto assigné un cahier des charges maison, histoire de faire au mieux. Dès que j’aurais un peu de temps j’en publierais les grandes lignes, pour peu qu’on ne me demande pas de les garder au chaud. Mais je ne vois pas en quoi ça pourrait être négatif. Il faut juste que je trouve un peu de temps pour mettre tout ça en forme.
  13. Je suis tout à fait d'accord pour constater et déplorer qu'hélas nous sommes plus consommateurs qu'acteurs (dans le sens créateur) de ces technologies. La France et l'Europe sont à la traine des EU et de la Chine là dessus. J'aimerais que nous ayons des Gafam, des processeurs et des OS souverains. Mais force est de constater que nous subissons. Donc en attendant de s'affranchir de ces dépendances, pour ne pas dire servitudes, (c'est pas gagné) il me parait plus pertinent d'essayer de minimiser les dégâts que de s'époumoner à essayer d'échapper à cette avalanche de technologies qui déferlent. Et aussi parce qu'il y aura toujours des failles et qu'on nous ne seront jamais certain d'un matelot n'a pas oublié juste par étourderie un truc élémentaire. Il me semble qu'il est illusoire de vouloir y échapper et qu'il nous faut ruser pour en minimiser l'impact à moindre coûts. Non ? Mais après peut être que je me trompe. J'avoue ne pas avoir creusé tant que ça le sujet. Je parle juste par expérience et ma réflexion est en cours...
  14. J’ai l’habitude en France, de nous voir nous compliquer inutilement l’existence. Mais j’avoue qu’il y a des aspects de cette affaire qui me laissent perplexe Qu’une application comme Strava nous pose problème c’est une chose. Mais il y a d’autres applications et bien d’autres moyens pour pister des individus. Ce n’est pas aussi pratique pour l’assaillant que de disposer d’une application, mais si un état peut accéder au compte bancaire, il va bien voir qu’un individu ne passe plus de commande sur Amazon ou n’utilise pas ses cartes bancaires pendant 8 semaines. Et je ne parle pas des Siri et autres Ok Google susceptibles de tout écouter à la maison en permanence. Si l’épouse du commandant raconte à une copine quand son mari rentre en prenant le thé, Siri l'entendra. Idem pour tous les objects connectés qui vont devenir de plus en plus nombreux et intrusifs. Aujourd’hui, même l’aspirateur ou une simple lampe peuvent être connectés. Alors demain ? Va t on couper l’accès réseau à tout l’équipage tout le temps même à terre ? Pour Strava et même pour le reste (il faut quand même y réfléchir) Il me semble qu’il y a quand même beaucoup plus simple. Quand on veut s’anonymiser, il y a deux techniques. Soit on descend les Champs Elysées dans un char et personne ne voit qui est dedans. Sauf qu’on peut pister le char avant et après pour voir qui est monté. Soit on dilue l’individu à cacher dans une foule comme monsieur tout le monde. En informatique, c’est pareil. Soit on crypte à mort. Soit on rend le message aussi banal que possible. Bref, si un personnel utilise Strava (et tout le reste), le jour où il part en patrouille, il laisse son téléphone et sa montre connectée à un autre individu, son binôme qui possède à peu près les mêmes qualités en matière de footing. Ainsi l’application pistera le mobile et la montre plutôt que l’individu et verra le même footing tout le temps, patrouille ou pas. En somme il me parait plus simple et plus durable de décorréler l’électronique de l’individu plutôt que d’essayer de bannir l’accès au réseau d’un groupe, sachant que ces réseaux vont aller en grandissant et qu’il sera de plus en plus impossible de s’en isoler.
  15. En aucun cas. (ou alors je vais apprendre des trucs) Pour palier l'absence de dérive, il faut soit un braquage différentiel qui occasionne plus de trainée d'un côté que de l'autre sans agir sur le tangage ou le roulis. En gros des sortes d'élevons qui se dédoublent à la fois vers le haut ou vers le bas. Si on braquait un canard en différentiel pour créer une trainée différentielle, on obtiendrait un gloubiboulga de roulis et de tangage et accessoirement un peu de correction en lacet Soit il faut que le cellule soit plus large que longue. Une règle en aérodynamique implique qu'un corps lancé dans un fluide à tendance à se stabiliser dans sa plus grande largeur. (une lointaine conséquence du principe de moindre action). C'est la même loi qui fait que lorsque enfant on lançait fort une voiture jouet miniature elle se mettait très vite en travers.
×
×
  • Créer...