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Otages Français au Sahel


Messages recommandés

Urgent:montant de la rançon payée pour la libération des otages

www.cridem.org

19-07-2012

22:45

Rançon de 15 millions d'euros payée pour libérer 3 otages européens au Mali

Bamako - Une rançon de 15 millions d'euros a été payéee au groupe islamiste Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) pour la libération mercredi au Mali de trois otages européens qu'il détenait depuis octobre 2011, a affirmé jeudi à l'AFP un porte-parole de ce groupe.

Nous avons eu 15 millions d'euros pour la libération des trois otages et nous avons également obtenu la libération d'un moujahidine (combattant) emprisonné par la Mauritanie, a déclaré Walid Abu Sarhaoui, porte-parole du Mujao qui a reconnu qu'il s'agissait d'une rançon considérable.

Il a mis en garde les Occidentaux qui vont se hasarder dans les camps du Polisario (mouvement pour la libération du Sahara occidental soutenu par Alger) dans la région de Tindouf (ouest de l'Algérie) où ces trois Européens - deux Espagnols, dont une femme, et une Italienne - avaient été enlevés le 23 octobre.

Nous avons des moujahidine qui les attendent sur place, a-t-il dit.

La médiation burkinabè qui a oeuvré à la libération des otages a affirmé jeudi qu'ils avaient été relâchés après un accord portant sur la libération de deux islamistes détenus en Mauritanie, déjà élargis, et d'un autre détenu au Niger, sur le point de l'être, ce qu'a démenti le gouvernement nigérien.

Début mai, le Mujao avait réclamé le versement de 30 millions d'euros en échange de la libération de deux des trois otages européens - les deux femmes - et la libération de prisonniers détenus en Mauritanie.

Walid Abu Sarhaoui a en outre mis en garde Alger concernant les quatre otages algériens que le Mujao détient encore, enlevés le 5 avril à Gao (nord-est du Mali). Nous avons fixé des conditions, l'Algérie le sait, a-t-il affirmé.

Le Mujao avait annoncé le 12 juillet avoir libéré trois des sept otages algériens kidnappés au consulat d'Algérie de Gao, ce qu'a confirmé dimanche le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.

Pour libérer les sept Algériens, le Mujao avait exigé en mai la libération de nos frères prisonniers en Algérie, plus une rançon de 15 millions d'euros.

Le Mujao et un autre groupe islamiste armé, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), occupent depuis fin mars tout le nord du Mali, soit plus de la moitié de ce vaste pays sahélien.

Après la libération des trois otages européens mercredi, le Mujao et Aqmi retiennent encore treize otages dans le Sahel, dont six Français.

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*** nord-Mali:Al Qaida est entrain de coordonner les groupes terroristes,Belmokhatar et Abou Zaid toujours vivants

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10:00

Mali : Al-Qaida coordonne les différents groupes islamistes du nord.

Les groupes islamistes armés qui occupent et se partagent le nord du Mali depuis fin mars agissent en parfaite coordination sous la houlette d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), maître du jeu dans la région, selon des informations concordantes recueillies par l'AFP.

Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Aqmi occupent et contrôlent les trois grandes villes et régions administratives du nord du Mali, Gao, Tombouctou et Kidal. Dans chacune d'elles, la branche maghrébine d'Al-Qaïda est omniprésente.

"Aqmi a un côté caméléon, prend toujours la couleur locale pour ne pas brusquer, sous-traite avec des jihadistes locaux tout en restant très vigilante", explique un responsable de la sécurité de la région.

"Tout est organisé chez eux. Le ravitaillement, la formation militaire, le renseignement, la formation idéologique", selon une autre source sécuritaire, qui ajoute: "Ne nous y trompons pas. Les centaines de jeunes qui sont recrutés au nom du Mujao ou d'Ansar Dine, sont en réalité des combattants d'Aqmi".

La force d'Aqmi, issue du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, réside dans sa parfaite connaissance du nord du Mali où elle est implantée depuis au moins cinq ans, l'excellente formation de ses combattants et l'argent, provenant de rançons obtenues en échange de la libération des otages qu'elle enlève et de divers trafics dans les pays du Sahel.

A Gao, principale ville du nord du Mali, c'est officiellement le Mujao, en majorité composé d'Arabes de la région et de Sarhaouis, qui a pignon sur rue. C'est avec la complicité des Sarhaouis que trois otages européens - deux Espagnols, dont une femme, et une Italienne - ont été enlevés en octobre 2011 à Tindouf (ouest de l'Algérie), fief du Polisario, mouvement qui combat pour l'indépendance du Sahara occidental (sud du Maroc), avec le soutien d'Alger.

Les trois otages ont été libérés mercredi dans la région de Gao en échange d'une rançon de 15 millions d'euros et de la libération d'un islamiste qui était détenu en Mauritanie, selon le Mujao.

"Le Borgne" à Gao.

Un journaliste de l'AFP a vu à Gao des jihadistes algériens circuler dans de puissants véhicules et plusieurs témoins ont affirmé y avoir régulièrement vu un des principaux dirigeants d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar, un Algérien surnommé "Le Borgne". Gao "est désormais sa base", affirme l'un de ces témoins. "Il vit ici avec son fils Oussama, fruit d'un mariage avec une Malienne", dit-il.

Fin juin, lors des combats entre le Mujao et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui a totalement été évincée de la ville, "Le Borgne" était présent et ses hommes ont prêté main forte au Mujao, selon des sources concordantes.

A Tombouctou, ville mythique du Sahara où les islamistes ont choqué le monde en détruisant la majorité des mausolées de saints musulmans vénérés par les populations locales, c'est un autre chef d'Aqmi, l'un des plus radicaux, qui règne en maître, même si, officiellement, la ville est tenue par Ansar Dine.

Abou Zéïd a en partie pris ses quartiers dans le palais que s'était fait construire à Tombouctou l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi, tué en 2011. Son second, également membre de la direction d'Ansar Dine, est Oumar Ould Hamaha, Malien originaire de la région de Tombouctou. Il est l'une des pièces maîtresses du dispositif des islamistes dans le Nord où il coordonne les activités des différents groupes.

Idéologue et chef de guerre, l'homme est craint. Il a récemment menacé d'attentats suicides les pays d'Afrique de l'Ouest qui envisagent d'intervenir dans le nord du Mali pour combattre les islamistes, ainsi que ceux qui soutiennent ces pays, dont la France. A Kidal, un ancien rebelle touareg, Iyad Ag Ghaly, fondateur et leader d'Ansar Dine, autre homme fort du nord du Mali, est le chef incontesté.

Dès 2003, il avait commencé par jouer les médiateurs pour la libération d'otages occidentaux et il connaît parfaitement les islamistes dont il a fini par épouser la cause, en particulier vouloir imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali. Un de ses cousins, Abdelkrim Taleb, touareg de la tribu des Iforas comme lui, dirige une katiba (unité combattante) d'Aqmi dans la région de Kidal.

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*** nord-Mali:apparition d'un mouvement armé anti-islamiste

www.rfi.fr/afrique/20120721-forces-patriotiques-resistance-annoncent-reconquete-nord-mali-gao

Les « Forces patriotiques de résistance » annoncent la reconquête du nord du Mali

De jeunes femmes membres d'un groupe d'auto-défense, le «Front de libération du nord», s'entraînent à Sévaré, le 11 juillet 2012.

REUTERS/Emmanuel BraunPar RFI

Six mouvement politico-militaires d'auto-défense maliens, constitués essentiellement de leaders de la région de Gao (nord-est) ont formé, ce samedi 21 juillet, un front unifié baptisé « Forces patriotiques de résistance » (FPR). Leur ambition : reconquérir par les armes le nord du pays, tombé aux mains des islamistes.

Le ton des responsables du nouveau front, baptisé Front patriotique de résistance, FPR, est plutôt guerrier. L’un des responsables l’assure : «il n’y a que la guerre pour libérer le nord, là où on est. Les négociations et discussions ne pourront plus libérer le nord. On va faire la guerre».

Pour Me Harouna Touré, l'un des signataires de l'alliance, «l'armée malienne prend trop de retard». Il annonce «des milliers d'hommes» et «des bases en formation».

Harouna Touré

L'un des responsables des Forces patriotiques de résistance

Notre objectif, c'est de libérer le nord du Mali, et nous le pouvons. Nous avons des hommes, nous avons la volonté, nous avons du cœur. Nous avons les armes. (...) C'est maintenant : nous sommes prêts à le faire, et nous sommes en train de le faire.

Écouter (00:55)     

  21/07/2012 par Serge Daniel

Le Front unifié revendique plusieurs milliers de combattants, un chiffre non confirmé encore de source indépendante. Selon nos informations, des centaines de jeunes Maliens sont actuellement en formation à l’intérieur du pays pour la reconquête du nord du Mali aux mains des islamistes. Tous se réclament du Front. On trouve également dans ce Front d’anciens miliciens de la région de Gao.

Le Front unifié est-il soutenu par l’armée malienne ? Selon autre responsable des FPR interrogé par RFI, ce soutien n’existe pas aujourd’hui et d’ailleurs il ne l’attend plus.

L’ambition de ce nouveau front anti-islamistes est d’installer dès lundi un état-major à 600 kms au nord de Bamako.

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Urgent:front anti-islamiste,details

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22-07-201206:44

Mali: des mouvements d'auto-défense s'unifient pour 'libérer' le nord.

Six mouvements d'auto-défense maliens ont annoncé avoir formé samedi à Bamako un front unifié pour "libérer" le nord du Mali occupé depuis près de quatre mois par des groupes islamistes armés.

"Pour libérer le nord du Mali, pour fédérer les forces de résistance, nous décidons la création des Forces patriotiques de résistance (FPR)", précise un document signé par les représentants des six mouvements d'auto-défense, essentiellement basés dans la région de Gao, dans le nord-est du Mali.

Les représentants des Forces de libération des régions nord du Mali (FLN), des milices Ganda-Koy et Ganda-Izo (déjà utilisées dans le passé pour combattre des rébellions touareg), l'Alliance des communautés de la région de Tombouctou (ACRT), la Force armée contre l'occupation (FACO) et le Cercle de réflexion et d'action (CRA) font partie du nouveau front.

"Nos six mouvements réunis regroupent des milliers d'hommes. Certains sont actuellement en formation dans nos bases à Sévaré", dans le centre du Mali, a déclaré à l'AFP Harouna Touré, l'un des leaders des FPR.

De sources concordantes, plusieurs centaines de jeunes volontaires maliens sont en formation pour aller combattre les islamistes dans le nord du Mali.

"Nous irons avec ou sans l'armée malienne. Nous allons défendre notre territoire, nos parents assiégés", a de son côté affirmé Amadou Abdoulaye Cissé, leader du FLN.

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Urgent:rançons et fonctionnement du terrorisme

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22-07-201207:22

Y aura-t-il une résolution interdisant le paiement des rançons ?

Une fois de plus, les terroristes sévissant dans la bande du Sahel viennent de souligner l'évidence selon laquelle leur recours aux kidnappings constitue inévitablement l'un des moyens favoris pour garantir le financement de leurs activités.

Preuve en est, c'est une cagnotte de 15 millions d'euros qui vient de renflouer les caisses des terroristes du Mouvement de l'unicité et du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) en contrepartie de la libération des trois otages européens enlevés en octobre de l'année passée dans les camps de réfugiés sahraouis sis à Tindouf, dans le Sud algérien.

Le montant de la rançon empochée par le Mujao et ayant donc permis aux désormais ex-otages européens (deux Espagnols et une Italienne) de retrouver leurs familles a été qualifié de «rançon considérable» par Walid Abou Sarhaoui, le porte-parole de l'organisation terroriste, cité par l'AFP.

«Nous avons eu 15 millions d'euros pour la libération des trois otages et nous avons également obtenu la libération d'un combattant emprisonné par la Mauritanie», a-t-il dit.

A rappeler qu'en sus de la libération de ce terroriste détenu en Mauritanie, le Mujao avait réclamé en mai dernier un versement de 30 millions d'euros en contrepartie de la libération des trois otages. Des négociations ont été par la suite engagées et le groupe terroriste n'est parvenu par la suite à encaisser que la moitié du montant demandé.

N'empêche qu'un tel financement octroyé à des terroristes, en particulier ceux du Mujao ayant eu déjà à démontrer le caractère criminel de leurs activités à travers notamment les deux attentats kamikazes commis à Tamanrasset et Ouargla, n'est en réalité qu'une incitation à plus de violences et même à commettre d'autres enlèvements dans le Sahel.

Ce qui est à même de compromettre sérieusement les efforts jusque-là consentis non seulement par les dirigeants des pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) mais aussi ceux des pays occidentaux, les USA en premier, visant le rétablissement de la paix et la sécurité dans la région du Sahel. A l'évocation des Etats-Unis, ce pays n'a eu de cesse d’inviter la communauté internationale, européenne plus particulièrement, à se rallier au principe défendu bec et ongles par l'Algérie, à savoir le non paiement de rançons aux terroristes.

Des dirigeants algériens ont déjà mis en avant la nécessité d'une adoption d'une résolution internationale dans ce domaine.

Une telle proposition soutenue par les Etats-Unis tarde malheureusement à se muer en réalité palpable. En attendant, même si les dirigeants des différents pays sont acquis à l'idée que le recours aux paiements des rançons perpétue l'activité terroriste, il n'empêche que les groupes criminels sévissant dans le Sahel persistent à réclamer un financement de la part de certains pays européens prompts à satisfaire des montants de rançons exigées en contrepartie de libérations d'otages. D'où la question de savoir à qui profite réellement la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sahel.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632075

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*** nord-Mali:l'enfer islamiste

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10:07

Ramadan au Nord du Mali : Jusqu’où iront les islamistes ?

Une autre forme de violence vient s’ajouter à d’autres. Depuis l’occupation de leurs territoires par des groupes armés et islamiques, les femmes du nord subissent des tracasseries de toutes sortes (port intégral de voile, lynchage public en cas d’adultère, interdiction de regarder la télévision, d’écouter la radio, etc.).

Ces violences ont suivi les viols, enlèvements, persécutions et autres sévices dont elles ont été victimes. A cela s’ajoutent la fermeture des bars, des restaurants et autres endroits de distraction, la destruction des structures sanitaires les exposant à toutes sortes d’épidémies et de maladies, l’absence de l’Administration dans ces régions pour satisfaire les besoins fondamentaux, le pillage des banques et autres services publics.

La défaite du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) face à Ançardine, Mujao et autres groupes djihadistes, est venue compliquer la situation.

Ces islamistes qui jurent d’imposer la loi islamique ou charia obligent aujourd’hui les femmes à rester dans les maisons, jusqu’à la fin du mois de ramadan. Elles ne peuvent pas aller au marché, elles ne peuvent plus faire de petites emplettes, ni même accompagner un enfant malade à l’hôpital. Prérogatives réservées uniquement à l’homme. Jusqu’où iront ces islamistes ?

Cité des Askias / Le MPSA sur les fonts baptismaux

Malgré l’occupation de fait imposée à leur région par divers groupes armés, les jeunes de la 7ème région du Mali s’organisent pour être utiles à la cité des Askias. Une association vient de voir le jour. Dénommée Mouvement populaire Soni Ali Ber, cette association a été créée à l’issue d’une assemblée générale des jeunes le 15 juillet 2012 à l’assemblée régionale de Gao. Elle a regroupé des jeunes venus des cercles d’Ansongo, Bourem et le cercle de Gao. Le MPSA est dirigé par El Hadj Tandina.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632163

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*** nord-Mali:"revirement" d'Iyad Ag Ghaly

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07:17

Renonciation à la Charia : ce que Iyad manigance à Kidal

En tournée de sensibilisation dans la région de Kidal, la semaine dernière, le chef de Ançardine, Iyad Ag Ghaly, a été buté à un niet catégorique des populations d’adhérer à son projet d’application de la Charia le contraignant à leur promettre d’y renoncer et de proposer une alliance pour combattre le MUJAO et Aqmi présentés comme des gens «venus d’ailleurs…».

Cette opposition des populations est un cinglant revers pour l’ancien rebelle, reconverti aux vertus d’un nouvel ordre islamique radical, prônant l’application de la Charia, d’autant plus que sa rencontre avec les chefs traditionnels et les notables qui a eu lieu à Kidal, quelques temps plutôt, s’était soldée par le rejet sans ambages de son projet.

C’est cette même fin de non recevoir, rapportent nos sources, qui a été opposée à Iyad à l’intérieur de la région où il espérait obtenir de nombreux soutiens à même de contrebalancer la position des notabilités rencontrées dans la ville de Kidal qui lui ont clairement dit non en lui rappelant que leur religion de tous les temps a été un islam de tolérance et de respect de l’autre.

Changement de stratégie

L’on apprend que face à ce rejet, dans presque toutes les localités sillonnées, Iyad qui est de la région s’est abstenu soigneusement de tout forcing pour faire adhérer les populations à sa cause. Au contraire, indiquent les mêmes sources, il a pris la pleine mesure de son impopularité et a décidé de changer de fusil d’épaule.

C’est ainsi qu’en lieu et place de l’application de la Charia qui semblait être jusque-là le mobile de sa lutte armée, il aurait demandé le ralliement de la population à un autre projet, à savoir de la formation d’une alliance pour combattre ensemble le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) et Al qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui contrôlent respectivement Gao et Tombouctou.

En stratège, Iyad, qui a adapté son discours à la réalité du terrain qui est que les populations ne veulent ni de la partition du territoire national comme l’avait prôné le MNLA, ni de l’application de sa Charia, a tenté de jouer sur la corde sensible de ses interlocuteurs en développant des argumentaires sur la nécessité de faire cause commune pour combattre « ceux qui sont venus d’ailleurs et qui ne sont pas des nôtres ». Il faisait ainsi allusion à ses alliés du MUJAO et de Aqmi qui disposent chacun d’une région où s’exerce leur influence.

Selon nos sources, Iyad n’exclut même pas de faire front avec le Mouvement national de libération de l’Azawad récemment chassé de Gao par les combattants du MUJAO avec qui il a eu mailles à partir à la suite d’incidents avec la population locale de Gao. Cependant, en s’inscrivant dans la voie d’une possible alliance avec le MNLA, Iyad ne se rend-il pas coupable d’un nouveau parjure ?

Il est permis de répondre par l’affirmative si ce n’est que cela est sa marque déposée. Et pour cause, c’est son soutien d’urgence qui aurait été déterminant dans la victoire du MUJAO face aux troupes du MNLA qui ont été contraintes et forcées de quitter la villes de Gao et ses environs et plus tard l’ensemble de la région devant les coups de boutoir des deux alliés.

L’on apprend à cet égard que dès que les heurts ont éclaté à Gao entre le MUJAO et le MNLA, Iyad a été dépêché, depuis son bastion de Kidal, une trentaine de véhicules pick-up avec des hommes lourdement armés à bord. Toutes choses qui, à en croire nos sources, ont changé le cours des événements qui ne se jouaient pas particulièrement en faveur du MUJAO.

Dessous d’un revirement

En considérant ce soutien qui est l’expression de rapports privilégiés entre les mouvements Ançardine et le MUJAO, l’on s’explique mal un nouveau rapprochement entre Iyad et le MNLA aux côtés duquel il a combattu l’armée malienne pour prendre les villes du Nord les unes après les autres. Le seul bémol qui existe et qui peut justifier ce rapprochement c’est que les deux mouvements, à savoir Ançardine et le MNLA, sont composés majoritairement de Maliens, donc à même de s’allier autour d’un projet commun.

En réalité, ce revirement en cours de Iyad est loin d’être le fruit d’un pur hasard lié au refus des populations de Kidal de le suivre dans sa volonté d’application de la Charia, même s’il faut en convenir que lui-même n’y tenait point particulièrement. En atteste la facilité avec laquelle il a lâché du leste. Mais ce dont il est question, c’est de s’inscrire dans une logique du médiateur qui voudrait avoir une plate-forme revendicative commune des mouvements armés évoluant au Nord pour faciliter les conditions du dialogue.

Aussi, ne pouvant pas négocier avec les mouvements jihadistes, notamment Aqmi et le MUJAO, c’est naturellement qu’il travaille au corps les deux autres mouvements d’inspiration nationale pour qu’ils se mettent ensemble pour l’élaboration de cette plate-forme dont l’application devrait contribuer à ramener la paix au Nord.

C’est, dit-on, la principale raison pour laquelle le médiateur les a reçus dans son palais à Ouagadougou au dam de tous ceux qui sont convaincus qu’ils ne sont pas des interlocuteurs aussi crédibles pour mériter tant d’honneur surtout qu’ils ont tout de même les mains tachées de sang et attendaient d’être traduits devant les instances judiciaires internationales comme cela vient d’être le cas avec la saisine par notre pays de la CPI.

Par ailleurs, tout porte à croire que l’on voudrait faire de ces deux mouvements les bras armés de la lutte contre Aqmi et sa dissidence du MUJAO qui sont pour l’application de la Charia ou rien contrairement aux deux autres dont on pense qu’il est possible de les faire revenir à la raison. Aussi, toutes les organisations internationales voudraient privilégier le dialogue avec tout recours à la force.

Cet angélisme leur ressemble d’autant plus à merveille que le Mali est un pays qui ne dispose pas de manne pétrolière convoitée par les puissances. Seulement, il convient de ne pas perdre de vue que ce sont des populations qui vivent depuis plusieurs mois sous occupation sans aucune perspective sérieuse de voir la fin de leur calvaire qui n’a que trop duré.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632161

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*** Sahel:l'ex-junte malienne a accepté la force de la CEDEAO à Bamako

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24-07-2012

19:36

Pour stabiliser le sud : L’armée accepte la force de la Cédéao à Bamako.

Les militaires du CNRDRE ont finalement accepté le déploiement de la force de la Cédéao à Bamako pour stabiliser la transition, prélude à la résolution de la question du Nord.

Après bien de conciliabules, les nouvelles autorités militaires du Mali ont finalement accepté le déploiement des troupes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Bamako. Selon une source proche de la Cédéao, les discussions ont achoppé pendant longtemps sur ce point.

On se souvient que le capitaine Bolly, dans un premier temps, avait dit qu’aucune troupe étrangère ne foulera le sol malien. Le discours a évolué chez nos militaires qui, récemment, par la voie du porte-parole du Comite national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), affirmaient que le Mali aura besoin de l’appui matériel de la Cédéao, mais pas d’hommes.

Or, pour la Cédéao, la condition première, c’était que les troupes soient pré positionnées à Bamako pour déconnecter le gouvernement de Kati, mais surtout pour assurer la sécurité des institutions de la transition après l’agression du président Dioncounda Traoré.

« Pendant nos discussions, l’armée avait fini par accepter que les troupes soient à Bamako, mais, moins visibles », a affirmé un des négociateurs de la Cédéao. Pour lui, la sécurisation des institutions, mission de la troupe, ne peut pas aller avec cette « discrétion ». Face à la pression, nos militaires ont fini par céder. Ainsi, comme annoncé, la Cédéao va commencer par déployer une troupe à Bamako pour sécuriser les institutions, avant de s’attaquer à l’épineuse question du Nord.

Un début de la solution ?

www.cridem.org/C_Info.php?article=632191

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Urgent:Khamis Kaddafi toujours en vie,au nord-Mali

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11:39

Le dernier fils de Kadhafi serait toujours en vie.

Donné pour mort, Khamis Kadhafi, le 7e et dernier fils du colonel Mouammar Kadhafi, se trouverait actuellement dans le Nord-Mali. Il a été aperçu négociant l’achat d’armes. «Des témoins, que nous avons pu contacter, affirment l’avoir vu passer la frontière malienne, en provenance du Soudan où il avait trouvé refuge», révèle en exclusivité le journaliste suisse Claude-Olivier Volluz sur son blog.

Spécialiste des questions politiques, historiques et géostratégiques liées au Maghreb et à la zone sahélo-saharienne et collaborateur régulier de la Radio-télévision suisse (RTS), il précise que Khamis Kadhafi (29 ans), officier de formation et élément clé dans le système de répression mis en place par son père, «a été vu en train de recruter des hommes et négocier l’achat d’armes».

Et de préciser qu’«à ce stade, il était impossible d’obtenir des informations sur les objectifs poursuivis par cet homme».

Annoncé mort à plusieurs reprises

Sa mort a été annoncée à plusieurs reprises, rapporte la fiche qui lui est consacrée sur Wikipédia. Le 20 mars 2011, le média «Al Manara» annonce son décès à la suite d'une blessure reçue lors d'un crash d'avion. Le décès n'est toutefois pas confirmé et le Gouvernement libyen le dément. Le 29 mars 2011, une vidéo le mettant en scène est diffusée par les médias libyens pour montrer qu'il est encore en vie.

Le 5 août 2011, des factions rebelles qui participent à la guerre civile annoncent sa mort à la suite d'un raid mené par l'OTAN sur la ville de Zliten, où il dirigeait des opérations militaires. Le jour de cette annonce, l'information n'est pas confirmée par l'OTAN. Le porte-parole du gouvernement de Tripoli a démenti l'information.

Le 29 août 2011, des responsables de la rébellion annoncent encore une fois sa mort, dans les environs de Tarhouna cette fois, à 80 km au sud-est de Tripoli. Khamis Kadhafi aurait été enterré sur place. Le lendemain (le 30 août), une télévision liée aux kadhafistes dément l'information. Son décès est confirmé le 17 octobre par la chaîne syrienne Arraï, proche de Kadhafi. Sa mort est de nouveau remise en cause fin novembre par l'agence Chine nouvelle.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632210 et www.20min.ch/ro/news/monde/story/29797610

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Urgent:réunion d'urgence des états-majors de la CEDEAO sur le nord Mali

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11:07

Mali: Réunion d'urgence des chefs d'Etat-major de la CEDEAO sur le Mali.

Les chefs d'Etat-major d'Afrique de l'ouest doivent se réunir d'urgence du 25 au 26 juillet pour réfléchir sur l'issue de la récente Mission d'évaluation technique (MET) sur le Mali, annonce un communiqué de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) reçu ce mardi par la PANA à Abuja.

La réunion, placée sous l'égide du Comité des chefs d'Etat-major de la CEDEAO (CCEM), sera informée par le chef de la Force en attente de la CEDEAO (FAC) sur la mission, qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs du déploiement d'une force régionale au Mali pour aider à stabiliser les institutions et à restaurer l'intégrité nationale du pays.

Le Groupe de contact régional sur le Mali, composé de sept pays, lors de sa deuxième réunion à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 7 juillet, avait plaidé pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en vue de mettre en oeuvre la feuille de route pour une issue pacifique de la crise ce, à travers la restauration de l'intégrité du pays et l'organisation d'une élection présidentielle juste, transparente et crédible au terme de la période de transition de 12 mois.

On rappelle que le Comité des chefs d'Etat-major de la CEDEAO a tenu plusieurs réunions dans le cadre de ses efforts pour le règlement des crises au Mali et en Guinée-Bissau, suite aux coups d'Etat qui ont interrompu l'ordre constitutionnel dans ces deux pays, et à l'installation de la rébellion séparatiste dans le nord du Mali.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632205

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Algérie:huit terroristes abattus à la frontière avec le Mali

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08:24

Algérie : Huit terroristes tués aux frontières avec le Mali.

L'armée algérienne a tué dans la nuit de lundi à mardi huit terroristes, dont un chef terroriste, à la frontière algéro-malienne, ont rapporté mercredi les medias locaux.

Citant des sources bien informées, le quotidien algérien Al Khabar, a indiqué que des hélicoptères militaires ont bombardé un convoi qui transportait les terroristes au moment où ils s' apprêtaient à s'emparer des véhicules d'une société nationale.

Cette opération, qui aurait duré quatre heures, a été conduite par au moins 100 éléments issus d'unités d'élite et d'unités opérationnelles. Le groupe terroriste, appartenant à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et étant en provenance de la localité de Anou Slimane, au nord du Mali, a été neutralisé au niveau de Timiaouine dans la province d'Adrar, à 1 400 km au sud-ouest d'Alger.

Dans cette opération, l'armée a également récupéré des armes et documents en rapport avec l'organisation terroriste. Les corps de deux membres du groupe terroriste ont été transférés à Alger pour des analyses ADN, selon la même source.

Depuis la proclamation d'indépendance en avril dernier de l'Azawad par les rebelles touaregs, des troupes algériennes ont été déployées aux frontières avec le Mali, une démarche visant à contrecarrer toute incursion éventuelle des islamistes.

Fin avril, un groupe de terroristes appartenant au Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), une aile dissidente d'AQMI, ont été éliminés par l'armée algérienne à Tin Zaouatine, près de la frontière malienne.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632236

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Urgent:réunion des états-majors poltiques et militaires du MNLA  à Ouagadougou

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26-07-2012

10:35

Les E.M. politiques et militaire du MNLA se réunissent en session extraordinaire à Ouagadoudou

Les 23 et 24 juillet, une rencontre des états-majors politique et militaire du MNLA a eu lieu à Ouagadougou. Cette rencontre s'est déroulée à l'initiative du MNLA en présence de médiateurs burkinabés et de facilitateurs suisses.

Le Burkina, tout comme la Mauritanie, sont connus pour être pleinement engagés dans la résolution de la crise dans l'Azawad (Nord-Mali). C'est donc en accord avec son rôle dans la résolution de la crise dans la région de l'Azawad que le Burkina a été partie prenante de cette rencontre.

La Suisse, quant à elle est engagée depuis plus de cinq ans auprès des Touaregs de l'Azawad dans le cadre de la lutte contre l'insécurité et les narcotrafics qui sévissent dans les territoires touaregs. La Suisse a été et demeure le principal partenaire des réseaux des plaidoyers pour la paix et la sécurité ainsi que la lutte contre les narcotrafics dans ce qui était le Nord-Mali.

Par conséquent, dans cette rencontre, ils inscrivent leur rôle de facilitateur dans la continuité de leurs actions menées sur le terrain depuis des années. La rencontre en question a eu pour objectif l'évaluation de la situation du pays après l'invasion islamiste de l'Azawad qui met en péril l'indépendance de la jeune république de l'Azawad. C'est la lecture que fait le MNLA de la nouvelle donne djihadiste qui a brusquement fait apparition sur le terrain en s'attaquant aux populations civiles et aux positions du MNLA.

En effet, selon les propos recueillis auprès de Mossa Ag Attaher, qui a participé à la rencontre de Ouagadougou, « le MNLA, s'interroge sur le fait que ce soit immédiatement après la la libération du territoire par les unités du MNLA et la proclamation de l'indépendance de l'Azawad, que les Djihadistes de tous bords, restés jusque-là en dehors du conflit, sont brusquement sortis de l’ombre et se sont manifestés par des actes d’hostilité envers la population, le MNLA et le patrimoine historique et culturel de l'Azawad ».

Selon notre interlocuteur,« Ce sont là des faits d'autant plus suspects que ces djihadistes avaient très largement l'opportunité de se manifester bien avant la libération de l'Azawad ».

Et effectivement, auparavant, les actions des islamistes de la région se limitaient à la pratique de leurs activité de kidnapping d'étrangers et de trafic de dogue, au vu et au su des autorités maliennes qui n'ont jamais rien fait pour les en empêcher, comme cela a été dénoncé et rapporté de nombreuses fois, y compris dans la presse malienne. Pour le MNLA, la question est donc « Pourquoi, ce n’est que maintenant, c'est à dire après la proclamation d'indépendance, que ces divers groupes islamistes se donnent à des actions d'hostilité spectaculaires envers les populations azawadiennes et le MNLA ? »

Mossa Ag Attaher a également fait état du fait que « la situation politique et militaire du MNLA suite à ces derniers développements était la question centrale de cette rencontre et que les discussions et les débats ont essentiellement portés sur les moyens à mettre en œuvre pour venir à bout de cette nouvelle guerre imposé à l'Azawad, via une coalition de groupes islamistes regroupant Ansar Dine, le Mujao et AQMI, tous armés et financés par des puissances occultes ».

Le chargé de communication du MNLA a par ailleurs expliqué que « l'armée de libération de l’Azawad ne peut pas mener à elle seule une guerre contre l’ensemble des mouvements djihadistes qui sévissent dans le Sahel ». Il a également rappelé que « les pays du Champs, avec en son sein la puissante Armée algérienne, n’ont pas réussi à venir à bout des activités de terrorisme et de banditisme des groupes islamistes dans le Sahel. Comment alors le MNLA, qui a mis toutes ses forces dans l’affrontement avec l’armée malienne pourrait en venir à bout seul ».

Il y a là, effectivement, une question de cohérence élémentaire qui se pose, ou alors il faudrait se poser de sérieuses questions sur la nature exacte des échecs des pays du champs dans la lutte contre le terrorisme islamiste et le banditisme dans le Sahel. Concernant les positions actuelles du MNLA et ce qu'il envisage de faire pour se sortir du guet-apens islamiste dans lequel se trouve le mouvement révolutionnaire, notre interlocuteur a tenu à préciser que « le MNLA avait pour l’instant quitté les villes mais qu'il n'a ni abandonné, ni fuit ses responsabilités, loin de là. ».

« Le MNLA se retrouve dans l'obligation de revoir sa stratégie, car nous ne sommes pas habitués au combat déloyal des islamistes. Nous ne connaissons pas la guerre par population interposée et, de toute façon, nous la refusons. Notre armée est une armée régulière qui refuse de prendre en otage son propre peuple. La donne Djihadiste est nouvelle pour nous.

Il nous faut donc revoir nos stratégie de combat » dira-t-il. Enfin, rajoutera-t-il, « Bien sur, nous envisageons une contre offensive mais nous ne communiquerons pas sur cette question. Il reviendra à l'état-major militaire du MNLA de communiquer sur la question et il ne le souhaite pas pour l’instant ».

Le chargé de communication du MNLA a conclu sur les aspects de réorganisation et d'orientation politiques « et sur les aspects politiques. Une réorganisation des taches et des responsabilité au sein du MNLA a été mise en place au cours de la réunion de Ouagadougou. Aussi, un certain nombre de clarifications, sur des éléments qui ont pu prêter à confusion, seront très prochainement rendues publiques. ».

Le MNLA semble avoir repris son panache après la mauvaise surprise islamiste. Il se réorganise et se redéfinit aussi bien sur le plan politique que militaire en vue de reprendre le contrôle sur le territoire qu'il a libéré.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632242

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*** nord Mali:Alassane Ouattara presse de débarasser la région des terroristes

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27-07-201213:25

Exclusif. Ouattara : «Il faut débarrasser le Mali de ces groupes terroristes».

En visite jeudi à Paris, le président ivoirien Alassane Ouattara a fait la connaissance de François Hollande et a évoqué l’inquiétante situation au Mali.

Ami de longue date de Nicolas Sarkozy qui l’avait encore reçu à l’Elysée le 7 mai, au lendemain de sa défaite à l’élection présidentielle, Alassane Ouattara, le successeur du très controversé Laurent Gbagbo, s’est entretenu plus d’une heure ce jeudi avec François Hollande à l'Elysée et a évoqué l’inquiétante situation au Mali.

Dans une interview à paraître ce vendredi dans «le Parisien» - «Aujourd'hui en France», Alassane Ouattara souligne : «Les négociations continuent mais, si elles n’aboutissaient pas, nous serions dans l’obligation d’utiliser la force pour débarrasser le Nord-Mali de ces groupes terroristes et intégristes.»

Vous étiez proche de Nicolas Sarkozy. Avec François Hollande, qu’est-ce qui va changer dans les relations franco-ivoiriennes ?

Alassane Ouattara. Absolument rien ! La Côte d’Ivoire et la France ont toujours eu des relations très solides, historiques. Avec le président Hollande, nous avons fait le tour des excellentes relations entre la Côte d’Ivoire et la France, notre premier partenaire à tous points de vue. C’était un échange fructueux… Mais c’était aussi une opportunité de se connaître, car c’est la première fois que je rencontre le président Hollande, et nous sommes convenus de nous voir et de nous téléphoner souvent.

La France a passé l’éponge sur la dette de la Côte d’Ivoire…

Cette remise de dette est de 3,76 Mds€ : plus de 2 Mds€ de conversion de dettes en contrat désendettement-développement (C2D) — ce sont des ressources que nous mettons dans un compte afin de les utiliser pour des projets d’infrastructures et des projets sociaux — et 1 Md€ d’annulation sèche, générant ainsi des ressources budgétaires supplémentaires. C’est donc un grand soutien, et j’ai remercié le président et le gouvernement français pour l’annulation de 99,5 % de la dette de la Côte d’Ivoire à l’égard de la France, signée mardi avec le ministre des Finances.

Quelles en seront les conséquences concrètes ?

Notre taux d’endettement sera ainsi en dessous de 20 % du PIB. C’est une bonne nouvelle pour les Ivoiriens. Il faut maintenant que ceci se traduise dans des actions concrètes pour leur bien-être. Pas seulement pour le panier de la ménagère, mais aussi pour l’amélioration des conditions sociales : l’école, la santé, les infrastructures, les pistes rurales, un meilleur prix pour le cacao qui emploie le tiers de la population. Plus de 20 % du programme que j’ai proposé à mes concitoyens quand ils m’ont porté à la tête de la Côte d’Ivoire seront ainsi financés. Cela va renforcer ce que nous faisons : en 2012, notre taux de croissance sera de plus de 8 % et nous aurons une inflation très faible, de 2 % à peu près. Comme en Europe, puisque notre monnaie est arrimée à l’euro.

Vous êtes également président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et vous êtes inquiet de la situation au Mali. Comment peut-on résoudre la crise malienne qui perdure depuis le putsch du 22 mars ?

Nous sommes dans un processus politique qui va voir, dans les prochains jours j’espère, le retour du président intérimaire Dioncounda Traoré à Bamako, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et l’arrivée des troupes de la Cédéao pour soutenir l’armée malienne. Les négociations continuent mais, si elles n’aboutissaient pas, nous serions dans l’obligation d’utiliser la force pour débarrasser le Nord-Mali de ces groupes terroristes et intégristes.

Vous êtes favorable à une intervention armée ?

La question ne se pose pas en ces termes. Nous sommes dans un processus politique, je le répète, et des négociations sont en cours avec d’autres chefs d’Etat, comme le président Blaise Compaoré, du Burkina, ou le président Goodluck Jonathan, du Nigeria. A l’issue de ce processus, nous nous retrouverons au niveau des chefs d’Etat pour savoir quelle doit être la stratégie militaire. Nous n’excluons pas l’intervention armée. Nous avons d’ailleurs demandé un mandat des Nations unies, une résolution qui — je l’espère — sera votée dans les tout prochains jours.

Mais cette force africaine semble se faire attendre…

Pas du tout. Nous avons estimé qu’il fallait d’abord faire une évaluation de la capacité militaire du Mali, car nous ne viendrons qu’en complément ou en soutien à l’armée malienne. Ce travail a été fait. La mission d’évaluation s’est achevée et a fait son rapport, soumis mercredi à Abidjan aux chefs d’état-major de la Cédéao. Nous avons déjà une idée de ce qu’il faut mobiliser comme forces et nous pourrons très rapidement, dans le délai d’un mois je pense, mobiliser cette force pour qu’elle puisse enfin se déployer dans un premier temps et intervenir par la suite en fonction de l’évolution sur le terrain.

La Côte d’Ivoire enverra-t-elle des soldats au Mali ?

Non, la Côte d’Ivoire est sous mandat de l’Onuci, et nous ne pouvons pas envoyer des troupes, puisque nous-mêmes recevons des troupes des Nations unies en ce moment.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632279 et www.leparisien.fr/politique/exclusif-ouattara-il-faut-debarrasser-le-mali-de-ces-groupes-terroristes-26-07-2012-2103214.php ^-^

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Urgent:la force de la CEDEAO prête à se déployer au Mali

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26-07-201223:24

CEDEAO : La force ouest-africaine est 'prête' à se déployer au Mali

Abidjan (Xinhua) - La Force en attente de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est "prête" à se déployer au Mali, a déclaré jeudi à Abidjan le chef de l'armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, après deux jours de travaux du Comité des chefs d'état-major ouest africains.

"La Micema (Mission de la CEDEAO au Mali) est prête à exécuter sa mission, à se déployer au Mali", a indiqué le général Soumaïla Bakayoko qui souligne que la CEDEAO n'attend que la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu.

"Nous avons retenu 3 000 hommes qui iront au Mali et nous attendons juste le mandat de l'Onu", a-t-il ajouté. Le général Bakayoko s'est dit satisfait du "consensus", de " l'accord total sur le concept d'opération en ce qui concerne la Micema".

Il a relevé que "13 pays sur 15 membres de la CEDEAO seront présents au Mali, aux côtés de leurs frères d'armes maliens".

Les objectifs de la Micema visent "essentiellement à appuyer, soutenir l'armée malienne pour qu'ensemble nous puissions rétablir l'intégrité territoriale du pays en poussant hors les rebelles et autres terroristes armés qui occupent le nord du pays", a précisé le général ivoirien.

Il a donné rendez-vous au 9 août à Bamako pour "la planification finale" de l'intervention de la Force de la CEDEAO au Mali.

La réunion extraordinaire des chefs d'état-major de la CEDEAO intervient après une mission technique d'évaluation conduite au Mali du 9 au 18 juillet "sur requête officielle du ministre malien de la Défense".

La mission a rencontré les autorités politiques, administratives et militaires du Mali, de même que le corps diplomatique, la communauté internationale, les organisations de la société civile et des leaders d'opinion.

"Le Mali est donc d'accord sur l'opération, c'est avec enthousiasme que le gouvernement malien a exprimé sa disponibilité à se faire accompagner par la CEDEAO pour réorganiser son armée, rétablir l'intégrité territoriale et débarrasser le pays de la horde de terroristes narcotrafiquants", a souligné pour sa part, le représentant spécial du président de la Commission de la CEDEAO, lors des échanges avec la presse.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632251

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*** général Carter Ham d'Africom:Aqmi la branche d'Al Qaida la plus riche

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27-07-201220:31

Branche d’Al qaeda en Afrique du nord : La « plus riche de toutes », selon Washington

Le général Carter Ham, commandant des forces américaines d’Afrique (Africom) a déclaré que la branche d’Al Qaeda en Afrique du nord (AQMI) est « la plus riche de toutes les branches de l’organisation » et qu’elle « domine toutes les autres forces présentes au nord Mali ».

Il a ajouté que la communauté internationale et le gouvernement malien « font face à un problème complexe avec la présence, de plus en plus forte, de cette organisation dans le Sahara malien ».

Le général Ham a indiqué que ces groupes islamistes contrôlent aujourd’hui le nord Mali, « profitant du ravitaillement en armes après le déclenchement du conflit libyen » mais il aussi critiqué, au passage, les efforts entrepris dans le passé pour contrecarrer l’action d’AQMI, les jugeant « d’inefficaces » puisqu’ils « n’ont pas empêché AQMI d’enlever un certain nombre d’otages et de les échanger contre d’importantes rançons ».

Le général Ham a ajouté, s’exprimant à des journalistes au Sénégal : Nous, la communauté internationale et le gouvernement malien, « avons raté une occasion de venir à bout d’AQMI quand elle était encore faible, maintenant la situation est devenue beaucoup plus difficile et demande plus de sacrifice et d’efforts de la part de la communauté internationale et, certainement, du nouveau gouvernement malien ».

Le général malien a indiqué que les relations entre groupes armés au nord Mali « sont complexes et qu’il n’est pas encore clair si ces organisations sont alliés sur des bases confessionnelles ou matérielles pures ».

Il a conclut en disant : « Nous considérons que l’organisation la plus importante est AQMI, la plus riche d’Al Qaeda ».

http://www.cridem.org/C_Info.php?article=632291 et www.saharamedias.net/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=3418%3Abranche-dal-qaeda-en-afrique-du-nord--la-l-plus-riche-de-toutes-r-selon-washington&catid=1%3Aactu&Itemid=2&lang=fr

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Urgent:le Temps d'Algérie visite le nord Mali et rencontre Ansar Dine

www.letempsdz.com/content/view/77676/1/

29-07-2012

Le Temps d'Algérie entre à Kidal (nord du Mali)

Quatre jours en compagnie d'Ançar Eddine

Entrer clandestinement dans un pays présente, évidemment, des risques.  Les dangers sont plus menaçants quand le pays en question est plongé dans un conflit armé.

Pire quand vous devez parcourir des dizaines de kilomètres formant un carrefour emprunté à la fois par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), narcotrafiquants et contrebandiers d'armes.

Récit d'une traversée au cours de laquelle vous tombez face à face avec une patrouille de Ançar Eddine, le mouvement islamiste armé, contrôlant la région de Kidal, et un convoi du Croissant-Rouge algérien (CRA) transportant des aides humanitaires aux populations du nord du Mali.

C'est mardi dernier que nous avons quitté Bordj Badji Mokhtar, daïra de l'extrême-sud algérien, en direction d’El Khalil, première ville du nord du Mali. Environ 25 kilomètres séparent les deux villes.

Arrivés à El Khalil, aux environs de 8h30, c'est un silence peu ordinaire qui vient en accueil. La localité est complètement désertée depuis les combats qui ont ravagé la région il y a quelques mois. Tout d'un coup, des rafales d'armes automatiques déchirent le silence. Nous ignorons l'origine des coups de feu.

S'étalant sur des dizaines de kilomètres, autour de la ville malienne El Khalil, ce carrefour est fortement fréquenté par le Mujao, Aqmi, les narcotrafiquants et les contrebandiers d'armes. Des embuscades y sont souvent tendues. Pour rejoindre Kidal, ville distante de 400 kilomètres  d’El Khalil, le déplacement n'est certainement pas de tout repos. 400 kilomètres de désert traversé, de temps à autre, par des camions et véhicules tout-terrain dont le premier souci est de quitter le plus rapidement possible les lieux. Le soleil gagne en intensité depuis le début de la matinée, atteignant souvent les 50 degrés Celsius.

Le chemin est long et au cours duquel aucune éventualité n'est écartée. La localité prochaine est Tessalit, suivie par Aguelhok avant d'arriver à Kidal, ville distante de 360 kilomètres de Gao, une autre ville du nord du Mali contrôlée par le Mujao.

Ce qui était inévitable arriva : deux Toyota Station appartenant au mouvement armé Ançar Eddine arrivent de loin, dégageant une immense vague de poussière dans leur passage. Les deux véhicules roulaient à grande vitesse. L'un des deux véhicules est équipé d'une lourde mitrailleuse.

Celui qui tenait la lourde mitrailleuse ne quitta pas le véhicule quand les autres descendirent courant vers nous. Un autre groupe du Mujao, d'Aqmi, de narcotrafiquants ou de contrebandiers d'armes pourrait arriver et le membre d'Ançar Eddine qui tient la mitrailleuse lourde se devait de rester vigilant pour repousser toute éventuelle attaque.

Armés tous de kalachnikov, hormis l'un d'eux qui était muni d'un lance-roquettes, les autres membres des deux véhicules d'Ançar Eddine nous entourent et nous demandent de nous identifier et de les informer sur les raisons de notre présence au nord du Mali.

Nous les informons que nous sommes journaliste et que notre but est de rejoindre Kidal pour réaliser un reportage avec la population locale. «La situation est trop dangereuse, vous ignorez le risque que vous prenez», nous dira l'un d'eux.

«Nous avons été contraints de prendre les armes»

Après discussion, le chef de la patrouille d'Ançar Eddine décide de nous amener jusqu'à Tessalit où se trouve un cantonnement du mouvement armé.

Environ 200 kilomètres sont à parcourir avant l'arrivée à Tessalit. La nuit nous surprendrait en cours de route fort probablement. On n'avance pas aussi facilement dans le désert que dans les routes goudronnées des villes.

Nous sommes invités à prendre place à l'intérieur d'un véhicule, près du conducteur. Les éléments de la patrouille d'Ançar Eddine étaient, certes, méfiants, mais font preuve d'une hospitalité qui caractérise les autochtones.

Contrairement au Mujao et à Aqmi qui recrutent parmi les djihadistes et narcotrafiquants de différents pays, Ançar Eddine est composé d'uniquement des autochtones. «Nous sommes pacifiques mais nous avons été contraints à prendre les armes pour nous protéger», nous dira le chef de la patrouille. «Nous avons trop longtemps été victimes de ségrégation et de violences depuis les événements qui ont lieu à l'Azawad», ajoute-t-il.

La base aérienne militaire, les USA et Zeroual

En cours de route et  à 3 kilomètres de Tessalit, nous aperçûmes une longue palissade semblant en abandon. C'était au lieudit Mouachiche. Une petite pancarte indique qu'il s'agit d'une base aérienne militaire. La base est désertée par les militaires maliens depuis les derniers combats.

Le habitations faisant face à la caserne et destinées aux familles des militaires maliens en poste dans la base sont presque totalement désertées. Nous apprenons que les militaires et leurs familles ont fui la base aérienne vers l'Algérie où ils ont été accueillis avant leur rapatriement à Bamako. Des témoins racontent comment le pouvoir à Bamako voulait mettre cette base en location.

Les USA avaient, selon les mêmes témoignages, exprimé leur volonté de louer la base. «La transaction allait être concrétisée si Liamine Zeroual, alors président de la République à l'époque, n'avait pas contacté le président malien pour l'informer que l'Algérie lui verserait la somme représentant la transaction de location, à condition de ne pas louer la base aux USA», témoignent des habitants de Tessalit et autres régions du nord du Mali. «L'Algérie refuse l'installation d'une force étrangère à ses frontières», ajoutent ces sources.

Rencontre inattendue

Escortés par des éléments d'Ançar Eddine, nous arrivons à Tessalit. Quelle ne fut notre surprise d'y rencontrer une délégation du Croissant-Rouge algérien (CRA). Les membres de la délégation se trouvaient dans une bâtisse occupée par des éléments d'Ançar Eddine. Le chef des membres du mouvement Ançar Eddine discutait avec le docteur Benzeguir Hadj Hamou, président du CRA, sur la distribution des aides humanitaires accordées par l'Algérie aux populations du nord du Mali et acheminées par le CRA.

Nous y avons également rencontré le docteur Adel Ghebouli, chef de la mission. C'étaient 70 tonnes d'aides humanitaires composées de produits alimentaires et de produits médicaux qu venaient d'arriver à Tessalit. Nous fûmes bien accueillis et par le chef du groupe d'Ançar Eddine et par les humanitaires algériens étonnés de notre présence dans cette «zone à conflits».   

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*** nord-Mali:le président tchadien favorable à une intervention militaire

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Crise au nord: le Tchad prêt à soutenir Bamako

Afrik.com, 30/07/2012 13h30

Le président du Tchad, Idriss Deby Itno, a fait part ce dimanche 29 juillet de la disponibilité  de son pays pour concourir à une solution de la crise au Nord-Mali . Le président tchadien, bien que prudent, reste favorable à l’intervention militaire

http://www.journaldumali.com/depeches.php?t=0#9940

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*** lutte contre terrorisme au Sahel:la sûreté mauritanienne donne un numéro rouge à appeler en cas de suspicion terroriste

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12:42

Création d'une hotline pour aider à la lutte contre le terrorisme en Mauritanie

Tout Mauritanien doté d'un téléphone mobile pourra dorénavant aider les autorités à traquer les membres présumés d'al-Qaida et à empêcher d'éventuels attentats. Un nouveau numéro de téléphone permet aux citoyens mauritaniens de participer à la lutte contre le terrorisme.

Dans un message national envoyé le 22 juillet, l'entreprise de téléphonie mobile Mauritel a demandé aux citoyens d'épargner les vies susceptibles d'être touchées par des activités illégales en appelant la police au 116.

Ce nouveau numéro de téléphone survient deux mois après des mises en garde envoyées par SMS par la compagnie de téléphonie concernant les dangers du terrorisme potentiel. Les messages recommandaient vivement aux mauritaniens de se montrer vigilants et de rapporter toute affaire suspecte mettant en jeu la sécurité.

Dans une interview accordée à Magharebia, Brahim Diko, de la brigade mauritanienne en charge de l'anti-terrorisme, a expliqué que le 116 n'était antérieurement disponible que dans certaines zones choisies.

Il n'était donc pas possible de rapporter des incidents dans les délais dans certaines régions où rôdaient les terroristes et les trafiquants", a-t-il ajouté. Les renseignements relatifs à de telles affaires arrivaient tardivement en raison de la difficulté des communications, ce qui peut être considéré comme une défaillance de la sécurité.

Diko a ajouté que ce numéro a pour objectif de "protéger le pays de risques inquiétants".

Les citoyens doivent seulement contacter le numéro gratuit 116 afin d'être protégés et de protéger immédiatement le pays. L'activation de cette ligne s'accompagne d'un vaste déploiement d'unités de police dans toute la Mauritanie, a-t-il poursuivi.

Et de conclure :Cette procédure a fait ses preuves au fil des années, durant les périodes de confrontation intense avec les terroristes. Elle a prouvé antérieurement qu'elle était efficace, lorsque nous avons été en mesure de déjouer des tentatives d'attentat à partir de renseignements reçus de la part de citoyens ordinaires qui avaient rapporté des activités suspectes en appelant ce numéro.

Selon l'analyste Salem al-Mukhtar, le 116 a été lancé dans des zones peuplées il y a quelques années, au coeur des affrontements avec les terroristes qui avaient eu lieu le long de la frontière mauritano-malienne.

Cette initiative fait également partie de la guerre des renseignements avec les terroristes, qui parvenaient à se rendre dans des villes majeures à travers des zones frontalières non peuplées, profitant de l'ignorance des locaux et de la distance qui les séparait des grandes villes, dit al-Mukhtar.

Il ajoute que "les éléments d'al-Qaida profitent souvent, dans les zones reculées, de l'absence des forces militaires et du nomadisme de la population composée habituellement de bergers, de simples fermiers ou de pauvres. Ils leur donnent de l'argent en l'échange d'informations concernant les déplacements de l'armée mauritanienne".

"Aujourd'hui tous les citoyens, qu'ils soient bergers, gardiens de troupeaux ou fermiers, sont devenus très vigilants envers les personnes suspectes", indique l'analyste Bashir Ould Bbana. Il remarque que la mise en place du numéro a été précédée par de vastes campagnes de sensibilisation portant sur le terrorisme auprès des communautés frontalières.

Les forces de sécurité mauritaniennes sont parvenues récemment à contrôler des individus ou des véhicules suspects grâce aux informations qui leur ont été transmises par certains habitants de Sélibabi ou de Bassiknou,poursuit-il.

Commentant la mise en place de cette ligne directe, Heina Ould Brahim, commerçant sur les marchés hebdomadaires organisés le long de la frontière avec le Mali, déclare avoir été satisfait lors de la réception du message annonçant le nouveau numéro. Cette initiative reflète la grande attention portée à la sécurité des citoyens exposés et donne l'impression que nous sommes tous protégés à chaque instant, dit-il.

Nous, dans les zones frontalières, nous voyons souvent des voitures appartenant à al-Qaida le long de la frontière mauritanienne, mais la peur et les menaces proférées à notre égard nous empêchent de rapporter les faits dans les temps, explique Ould Brahim.

Il ajoute que le numéro d'urgence permettra aux habitants d'entrer en communication directement et dans les délais, sans risquer d'être exposés aux menaces des terroristes et sans être mis en cause par certains, qui ne sont pas patriotes.

Pour sa part, Fatima Mint Said Mokhtar, enseignante dans la ville frontalière de Sélibabi, estime que ce numéro d'urgence est important dans la mesure où il offre à tous les citoyens l'opportunité d'assumer sa part de responsabilité en termes de sécurité.

Cette ligne viendra également renforcer les mesures de sécurité de l'anti-terrorisme, une responsabilité qui ne doit pas seulement peser que sur les épaules des militaires. Les citoyens, eux aussi, doivent unir leurs efforts pour combattre ce phénomène, dit-elle.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632541

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*** Sahel:aggravation de la menace terroriste

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13:21

La loi salafiste menace le Sahel.

Il y a eu d'abord l'interdiction de l'alcool, la fermeture des bars, l'obligation signifiée aux femmes de se voiler. Le stade suivant a été le pillage des maisons des chrétiens et la destruction de mausolées et de lieux saints historiques de l'islam à Tombouctou. Puis des réfugiés ont fait état de châtiments physiques pour violation de la loi islamique.

Dimanche 29 juillet, à l'aube, les salafistes qui règnent sur le nord du Mali depuis avril ont franchi un palier particulièrement révoltant dans l'application forcenée de la charia : un couple a été lapidé pour avoir eu des enfants hors mariage. L'homme et la femme, parents d'un bébé de 6 mois, ont été amenés dans un lieu à 20 km de la petite ville d'Aguelhok.

Enterrés jusqu'au cou, ils sont morts rapidement sous les jets de pierres, après avoir poussé quelques cris, selon les témoins qui ont fait le récit de l'exécution publique par téléphone à l'AFP et au New York Times.

Cette zone désertique du nord du Mali, plus grande que la France, est fermée aux journalistes depuis que les groupes armés salafistes, le groupe malien Ansar Eddine et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), ont pris Tombouctou et Gao.

Une situation extrêmement dangereuse est en train de s'installer dans le nord du Mali. Ce drame dépasse la tragédie des populations de la région, poussées à l'exode par la brutalité des nouveaux maîtres des lieux. Il déstabilise les pays du Sahel, dont des diplomates évoquent déjà un "Afghanistan de l'Afrique de l'Ouest" ; selon le président du Niger, le groupe radical Boko Haram, du Nigeria, est désormais présent aussi dans le nord du Mali.

Les intérêts occidentaux dans la région sont également menacés. Six Français, enlevés au Niger et au Mali, sont détenus en otage par AQMI et le nord du Mali risque de se transformer en base arrière pour des opérations terroristes contre les pays européens.

Le Mali, qui se relève avec peine d'un coup d'Etat militaire mené en mars à la suite, précisément, des poussées sécessionnistes du nord du pays, ne peut faire face seul à cette situation. Une solution envisagée par les diplomates pour l'aider à recouvrer l'intégrité de son territoire implique la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Celle-ci attend une demande formelle de Bamako pour, à son tour, saisir le Conseil de sécurité de l'ONU d'une demande d'assistance au gouvernement malien, dont la souveraineté est défiée.

Dans ce cas de figure, les pays de la Cedeao ne seraient sans doute pas en mesure de mettre sur pied, seuls, une force susceptible de reconquérir le nord du Mali. D'autres pays occidentaux, mais aussi l'Algérie voisine, doivent alors être prêts à leur fournir une assistance matérielle, logistique, aérienne ou dans le domaine du renseignement, le tout dans le cadre d'un mandat de l'ONU.

Le retour du président par intérim Dioncounda Traoré à Bamako, fin juillet, ouvre la voie à un tel scénario. Il y a urgence. Sur le terrain, la situation se dégrade rapidement, beaucoup plus rapidement que n'évolue la politique, à Bamako, Alger ou New York.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632523 et www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/02/la-loi-salafiste-menace-le-sahel_1741596_3232.html

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