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Otages Français au Sahel


Messages recommandés

Urgent:cicrulation des armes au Sahel

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06-08-2012 13:48

La criminalité transfrontalière : La dangereuse circulation des armes au Sahel.

La région du Sahel connaît ces temps-ci une situation d’instabilité et d’insécurité inquiétante. Nonobstant la situation explosive qui sévit dans le Nord Mali devenu fief de groupuscules islamistes armés, la prolifération des armes dans la région a largement favorisé l’émergence de bandes armées et de pillards qui sévissent tout au long des frontières septentrionales du Mali avec ses voisins.

Un groupe de commerçants mauritaniens a failli en faire l’amère expérience. Alors qu’ils rentraient d’un marché hebdomadaire dans la ville malienne du Nior, à bord de trois Tout Terrain, ils ont été interceptés par deux Maliens armés.

Ces dernies ont cherché à les dépouiller de tout ce qu’ils possédaient, argent, marchandises, bijoux, gadgets…A force de marchander et de traîner les pieds, les commerçants sont parvenus à maîtriser les deux brigands et à les dépouiller de leurs armes.

Ils les ont livrés par la suite à la Brigade de gendarmerie d’Adel Bagrou, Wilaya du Hodh Charghi (Mauritanie), situé à une vingtaine de kilomètres du lieu du drame.

Ces scènes de brigandages sont devenus monnaies courantes depuis le début de la crise malienne et la défection de son armée. Très souvent, des commerçants, des éleveurs sont attaqués. La dernière en date est le meurtre d’un pasteur mauritanien alors qu’il faisait paitre son troupeau du côté malien.

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Urgent:derniers développements sur le dossier des otages

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06-08-2012 23:16

L’intermédiaire dans le dossier des otages français : « Les négociations n’avancent pas ».

L’intermédiaire dans le dossier des otages français détenus au nord Mali par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) a déclaré que les négociations à ce sujet « n’avancent pas » en ce qui concerne les travailleurs de la société Areva, pris en otages au Niger par la qatiba de Tarek Ibn Zeyad, ajoutant que les « raisons d’un tel retard ne sont pas convaincantes » et que les ravisseurs « étaient toujours prêts à discuter », selon son expression.

L’intermédiaire a ajouté qu’un seul obstacle existait pour que ces négociations aboutissent à savoir la condition posée par Al qaeda pour que la France se retire de l’Afghanistan mais que depuis près de six mois, cette condition a été abandonnée par l’Organisation.

Et l’intermédiaire d’ajouter : « Un tel désistement se devait d’avoir une répercussion positive sur les négociations mais celles-ci n’ont pas avancé depuis ».

En ce qui concerne les otages pris dans la zone de Boumri, et dont Alqaeda a déjà libéré un homme et une femme, l’intermédiaire déclare qu’après plusieurs tentatives menées à travers une partie tierce, il a constaté deux choses :

L’organisation était prête à traiter (l’enregistrement est une preuve de vie des otages) mais il est apparu que l’autre partie, à savoir l’Etat français, constituait l’obstacle , selon son propos.Il a expliqué cela en disant que des fois, « il ne trouve pas de réponse de l’Etat français par le biais de la troisième partie à propos des revendications d’Al qaeda ou de l’état d’avancement des négociations. »

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*** nord-Mali:constitution de groupes d'auto-défense anti-islamistes

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07-08-2012

00:34

Dans le camp des volontaires.

Après la chute des casernes de l'armée malienne dans le nord du pays, des milices d'autodéfense se sont formées et affichent leur détermination à venir à bout du chaos. Après Ganda Koy, les FLN constituent une autre de ces milices. Anciens militaires, jeunes recrues, femmes, ces combattants n'ont guère de moyens mais espèrent être récompensés pour leur engagement.

Nous avons rencontré deux des quatre fondateurs des Forces de libération du Nord (FLN) dans leur base, dans la région de Mopti [à 500 km au nord-est de Bamako]. Il s’agit d’Amadou Mallé, natif de Koutiala [à 250 km à l'est de Bamako] et Moussa Maïga, natif de Gao [à 1 000 km au nord-est de Bamako].

Ils ont tous deux servi dans les rangs des forces armées du Mali. "Notre objectif n’est autre que la libération des régions du Nord par les armes. Le dialogue n’est plus la solution et seules les armes feront taire pour de bon cette interminable rébellion qui ne fait que mettre à genoux notre Mali. Tout sauf le dialogue." Selon eux, les FLN disposent d’un effectif opérationnel de 700 éléments – dont des femmes que nous avons pu apercevoir.

D’autres jeunes volontaires débarquent avec leurs sacs à dos. Leurs têtes ne sont pas encore rasées, mais elles le seront après les formalités pour ressembler aux "boules à zéro" des autres éléments. Ces recrues ne sont pas uniquement des ressortissants du Nord. Elles sont attirées par la "promesse" d’être intégrés dans les forces armées maliennes après la reconquête des terres occupées. Un jeu de loto dont tous les acteurs mesurent plus ou moins la part d’incertitude.

Pas de salaire mais pas mal d'espoir.

Mais pas le temps de gamberger en attendant le jour J, c’est la galère. Pas de salaire. "Aucun d’entre nous ne perçoit un centime à la fin du mois. C’est pour tout le monde un sacrifice. Les recrues s’engagent par un document dûment signé, accompagné d’un acte de naissance et d’une photo d’identité. Nous ne recrutons pas de mineurs", détaille Amadou Mallé en exhibant une fiche d’enrôlement de combattants volontaires. Moussa Maïga, que sa troupe appelle "commandant de base", est un homme de petite taille, fluet, "toujours en civil et qui a la tête sur les épaules", commente un gosse visiblement séduit qui sert le thé.

Tous apprécient cette aventure patriotique. C’est le cas du jeune Soumaïla Sogodogo, nouvellement débarqué dans le camp. "Au début, je pensais que l’enrôlement concernait seulement les jeunes Songhaïs [de la région de Tombouctou]. Quand j’ai eu l’assurance que tout le monde était le bienvenu, j’ai rejoint les FLN. J’ai eu l’aval de mes parents. Pour moi, l’occupation du Nord équivaut à celle du Sud, car nos économies sont liées.

Beaucoup de Sikassois [habitants de la région de Sikasso] vivent de l’exportation de fruits et de légumes dans les villes aujourd’hui occupées. Un autre jeune du quartier de Magnambougou de Bamako, Samba Doumbia, tee-shirt rouge usé, culotte noire et crâne mal rasé, sort du camp pour aller s’approvisionner en eau potable. "Je n’ai d’autre ambition que la vie militaire, me voir en uniforme avec une arme pour défendre le Mali " .

" Si je n’ai pas eu les moyens d’intégrer les forces armées du Mali, ici au moins, avec les FLN, on n’a pas besoin de débourser un seul franc. Il faut être là et pouvoir encaisser la souffrance", développe-t-il. Un autre jeune qui préfère garder l’anonymat a une puissante raison de monter au front : "Je suis venu venger la mort de mon frère tué à Aguelhoc. Celui qui me parlera de négociation passera sur mon cadavre d’abord avant d’aller négocier avec les groupes criminels.“ Fatoumata Traoré, soldate des FLN, a 23 ans.

Avant la chute des villes du Nord, elle était infirmière civile dans un centre de santé. "Je peux faire tout ce qu’un homme est capable de faire avec une arme sur le champ de bataille. J’irai partout où les hommes iront. Quand le pays est occupé, on met la question de genre de côté, énonce-t-elle fièrement. D’autres femmes montent la garde à l’entrée du bâtiment des FLN.

A défaut de kalachnikovs ou d’AK-47, les jeunes volontaires sont munis de gourdins. Seuls quelques privilégiés portent la tenue militaire, mais sans béret ni épaulettes. Pour voir le chef, il faut emprunter des couloirs tortueux comme dans un labyrinthe. L’homme à l’intérieur du bureau, Amadou Mallé, nous reçoit gentiment. Nous avions déjà fait connaissance au Nord, bien avant l’occupation. Sur son bureau, un document de quelques centaines de pages sur les FLN.

Dans la pièce, du matériel informatique et des armes automatiques à côté d’affaires personnelles et de bottes. Le téléphone ne cesse de sonner.

Des ONG bien mal disposées.

A chaque coup de fil, il prend note et donne des directives en français ou en bambara. Les FLN sont confrontées à un besoin crucial d’armement, de véhicules et de soins.

"Si nous avions le peu de moyens que l’armée possède aujourd’hui, nous serions déjà en train de nous battre pour laver l’affront et pour que nos parents puissent regarder le monde en face. Nous voulons aider les forces armées maliennes, mais elles nous ignorent et nous considèrent comme des concurrents. Notre seule ambition, c’est la libération du Nord. La politique, ce n’est pas notre affaire", souligne le chef.

Le second problème, évoque-t-il, est le "refus" des ONG de leur venir en aide. "Elles sont toujours prêtes à intervenir du côté des rebelles avec des médicaments, mais pas pour nous. Nous ne sommes pas des rebelles mais des citoyens maliens frustrés qui veulent se battre pour la libération des zones occupées par les anciens alliés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA)." Qui finance les FLN ? "Des Maliens de l’intérieur et d’autres de la diaspora. Mais ce sont de maigres moyens", indique Amadou Mallé sans entrer dans les détails.

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Urgent:arrestation au Niger du chef de la branche mauritanienne d'Aqmi

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07-08-2012 01:13

Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) : Le leader de la branche Mauritanie arrêté.

Selon le périodique algérien "Chourouq" qui livre l’information, les autorités nigériennes auraient arrêté il y a trois semaines le nommé Hama Ould El Hadj, l’un des plus importants et des plus dangereux chefs d’Aqmi, et non moins fondateur en 2004 de la branche mauritanienne de l’organisation, "Ançar Allah Al Mourabitoune Vi Bilad Chinguit".

D’après ces sources, des enquêteurs algériens auraient participé à Niamey aux interrogatoires du détenu. Hama Ould El Hadj serait, à côté d’Abderrahmane Tindghi, l’un des plus proches lieutenants de Moktar Belmoktar.

Il a été particulièrement actif lors du conflit libyen, dans la mesure où il a pu profiter du chaos pour exfiltrer des camionnées d’armes sophistiquées et des cargaisons de munitions et d’appareils militaires de l’arsenal libyen au profit d’Aqmi.

Le "terroriste Hama", tel que désigné dans le filet du périodique algérien, est considéré comme la courroie de transmission entre les nouvelles recrues d’Aqmi et les unités combattantes actuellement maîtres du Nord Mali. Il a participé à la quasi-totalité des expéditions de son chef, Moktar Belmoktar dit Khaled Abou Al Abass, l’Emir de la Katiba des Enturbannés, des montagnes algériennes de Boukhaïl aux étendues désertiques de l’Azawad, comme il a servi également avec Yahya Abou Jawadi. Hama Ould El Hadj était chargé au cours de l’année 2012 de recruter les Kamikazes, surtout au sein de la jeunesse mauritanienne, après l’échec de l’organisation à trouver des volontaires algériens.

Il semblerait que des dizaines de Kamikazes mauritaniens, tunisiens, maliens et nigériens ont été recrutés par ses soins, si l’on en croit "Chourouq". Une grande partie de ce contingent de Kamikazes aurait été envoyée en Syrie pour combattre avec la branche d’Al Qaïda locale et l’Armée libre syrienne contre le régime de Béchar Al Assad. Ils auraient rejoint le champ de combat en Syrie, via la Libye et la Turquie.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632665

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*** guerre contre terrorisme au Sahel:le président mauritanien fait un point sur les efforts menés par l'armée mauritanienne contre le terrorisme

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19:22

Aziz à Atar: 'Nos frontières sont devenues des lignes rouges aux bandes armées'.

Lors du débat sur la "Rencontre avec le peuple" tenu cette fois-ci à Atar, la sécurité de nos frontières et de la lutte contre la nébuleuse AQMI étaient des questions posées au président mauritanien , Mohamed Ould Abdel Aziz.

Avant de répondre à ces questions , Ould Abdel Aziz , a d'abord fait allusion à ce qui s'est passé à Lemgheyti le 4 juin 2005 , à Tourine le 15 septembre 2008 , à Ghalawwiya le 27 décembre 2007, et l'opération d'Aleg le 24 décembre 2007 sur les quatre touristes français tués, pour dire que l'armée n'existait presque pas et n'avait pas de moyens pour combattre.

Selon lui , la Mauritanie détient maintenant une armée solide et des unités mobiles et armées qui sillonnent toutes les frontières du pays. Notre armée est dotée de véhicules , des armes , des minutions et des avions de reconnaissance et de combat. Et il a évoqué qu'elle a des hommes capables d'intervenir à tout moment et n'importe où.

Pour ce qui d'AQMI et des bandes armées, dira le président mauritanien , nous leur avons donné des leçons et les hommes qui sont alignés dans ces bandes sont avertis. Il dira que les frontières de la Mauritanie sont devenues des lignes rouges pour les malfaiteurs.

Le président mauritanien précisera que tous les moyens de l'Etat sont utilisés d'abord dans la sécurité des populations et de nos frontières.Sans la sécurité et la quiétude , il ne peut y avoir de développement a martelé Ould Abdel Aziz.

Il a par la suite rappelé que nos frontières sont contrôlées et les points de passage sont connus et personne ne peut les franchir sans qu'elle soit repérer. Ensuite , il a indiqué que chaque jour des rapports sur la situation des personnes venant de l'étranger et passant par ses points de passage lui sont présentés dans son bureau.

Pour finir sur ce sujet , Mohamed Ould Abdel Aziz a dit que sous peu de temps notre armée sera dotée des armes et des moyens militaires pour renforcer toutes les éventuelles interventions et assurer la sécurité de notre territoire.

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*** guerre contre terrorisme au Sahel:Nouakchott soupçonne sérieusement Alger d'ambiguité

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17:00

Exclusif: Comment le général Ould Abdelaziz a refusé le diktat algérien

Depuis que les islamistes d’Ansar Eddine et du Mujao contrôlent la quasi-totalité du Nord du Mali, les Algériens n’arrêtent pas de remuer ciel et terre pour mettre sur pied une force d’intervention militaire de 40 mille soldats. L’objectif étant de contourner les efforts de l’Union Africaine et d’éviter en même temps une intervention américaine ou européenne dans la région.

L’Algérie a accentué ces dernières semaines la pression sur le Niger, le Burkina-Faso et la Mauritanie, notamment après que plusieurs drones non identifiés aient été repérés dans le ciel du nord Mali.

Alger craint que les puissances occidentales interviennent dans ce qu’elle estime être son hinterland. D’ailleurs, les dirigeants algériens avaient déjà installé à Tamanrasset le siège de l’état-major unifié de la force chargée de traquer les terroristes d’Al Qaïda. Cela dit, il y a deux jours, Alger subit un camouflet de la part de la Mauritanie.

Le général Aziz qui jusque-là cherchait à ne pas mécontenter les généraux algériens dont il connait le pouvoir de nuisance à travers le Polisario, a décidé de franchir un nouveau palier en assurant que ses forces armées n’allaient plus intervenir au-delà des frontières mauritaniennes. Nouakchott avait jusqu’à présent joué un rôle important dans la lutte contre AQMI en opérant des incursions dans la profondeur malienne.

D’après des diplomates en poste à Paris, le revirement du général Aziz est dû à plusieurs facteurs. L’homme fort de Nouakchott soupçonnerait un coup fourré des Algériens dont les informations qui remontent du terrain assurent qu’ils ont des relations ambiguës avec Ansar Eddine.

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Urgent:rapport conjoint des services de renseignement des Etats du Champ sur la situation sécuritaire au Sahel

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08-08-2012 07:18

Un état actualisé dans le Sahel a été présenté par l'UFL : Les services de renseignement ...

...évaluent la menace sécuritaire.

Constituant l'Union de Fusion et de Liaison (UFL), les services de renseignement des pays du champ, dont l'Algérie, le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad constituent pour les Etats de la sous-région du Sahel les «éclaireurs» indispensables quant à la situation prévalant au Mali et les menaces qui y sont liées.

L'UFL qui, depuis sa création, élabore continuellement un «état actualisé de la menace sécuritaire dans la sous-région permettant aux Etats de prendre les décisions qui s'imposent en de telles circonstances et de coordonner davantage leurs actions est intervenu avant-hier lors d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel.

C'est en effet dans le cadre de ces missions que l'UFL a exposé avant-hier un état actualisé de la menace sécuritaire devant les ministres des Affaires étrangères d'Algérie, du Niger, du Mali et de la Mauritanie, regroupés au sein du Comité politique des pays du champ sur la crise malienne, auxquels s'ajoutent ceux du Nigeria, de la Libye et du Tchad, invités, et qui se sont rencontrés à Niamey (Niger) pour débattre de la situation au Sahel, notamment au Mali.

Cette réunion intervient, rappelle-t-on, suite à celle du comité des pays du champ qui s'était tenue en avril 2012 à Nouakchott, celle de l'Unité Fusion et de Liaison (UFL) en juin dernier à Alger et celle du Comité des états-majors opérationnels conjoints (CEMOC) le 11 juillet à Nouakchott.

Selon le communiqué final rendu public à l'issue des travaux, la rencontre au cours de laquelle été examinée la situation qui prévaut dans la région au plan sécuritaire, notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier, a été marquée par la participation de l'UFL et du CAERT.

Les ministres ont examiné, à la lumière des communications de l'UFL et du CEMOC, l'état de la menace dans la région et les mesures adoptées pour lutter contre le terrorisme et le crime transnational organisé. Ils ont également procédé à l'évaluation de la situation qui prévaut au Mali et ses conséquences sur les pays de la région, est-il noté.

Renforcer les méthodes d'action

A cet effet, les ministres des Affaires étrangères ont examiné les résultats des travaux de l'Unité de Fusion et de Liaison (UFL), réunie en juin 2012 à Alger, et du Comité d'Etat-major Opérationnel Conjoint (CEMOC), réuni le 11 juillet 2012 à Nouakchott et pris connaissance des communications actualisées sur l'état de la menace et les mesures arrêtées pour consolider la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé.

C'est ainsi qu'ils ont encouragé ces deux mécanismes à renforcer leurs méthodes d'action et à les adapter à l'état de la menace actuelle. Le renseignement, de par son travail de terrain et son analyse, est un outil tout simplement indispensable dans l'évaluation des menaces terroristes et autres, et, par là, le traçage d'un plan d'action permettant de faire face aux dangers. D'où l'importance pour les participants à la rencontre d'avant-hier, ayant eu lieu à Niamey de suivre un exposé donné par l'Union de Fusion et de Liaison.

C'est à ce titre que les ministres réunis avant-hier à Niamey ont également rappelé la pertinence des conclusions de la conférence de haut niveau sur le partenariat, la sécurité et le développement tenue à Alger les 7 et 8 septembre 2011 ainsi que l'importance et l'urgence de leur mise en œuvre. Les ministres ont convenu de tenir la deuxième conférence de Haut niveau sur le partenariat dans les domaines de la sécurité et du développement à Niamey à une date qui sera arrêtée d'un commun accord.

Ils ont souligné que la recherche d'une sortie de crise au Mali requiert une action résolue et urgente, articulée autour de la préservation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali, l'installation à Bamako d'autorités de la transition fortes, consensuelles et représentatives à mesure de constituer un partenaire fiable et crédible, la recherche d'une solution politique négociée entre le gouvernement et les groupes armés ouverts au dialogue qui respectent l'unité nationale du Mali, rejettent le terrorisme et le crime transnational organisé ainsi que le recours à toutes les formes de violences est l'une des actions recommandées.

Le recours à la force armée pour éradiquer les groupes terroristes opérant dans des régions du Nord du Mali, conformément à la résolution adoptée par la 327e session ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine tenue le 14 juillet 2012 à Addis Abeba en Ethiopie est une autre action retenue par les ministres.

www.cridem.org/C_Info.php?article=632703 et www.letempsdz.com/content/view/77877/1/

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=) Urgent:le chef des forcenés d'Ansar El Dine prêt au jihad partout

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07:56

Ould Hamaha (Ansar Eddine) : 'Si on nous appelle au Burkina ou au Sénégal, on viendra !' -

Appel au djihad, relations avec le Qatar, prédictions illuminées sur l'attente de vierges au paradis... Dans une vidéo en français, enregistrée le 16 avril dernier, l'un des chefs militaires d'Ansar Eddine, le Malien Omar Ould Hamaha, livre sa vision - aussi hallucinée que dangereuse - du djihad.

Assis à l'ombre d'un arbre, kalachnikov sur les genoux, la barbe roussie par le henné, le chef militaire du mouvement islamiste Ansar Eddine y expose ses théories fanatiques.

Dès le début de l'enregistrement, Omar Ould Hamaha, un Bérabiche de Tombouctou, rappelle les grands principes du mouvement auquel il s'est allié tout en continuant à appartenir vraisemblablement à Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).

« Nous combattons au nom de l'islam et nous sommes pour la pratique de la charia, pas plus, pas moins, s'exclame-t-il. Il faut qu'on vive en bons musulmans et qu'on meurt en martyrs. » Omar Ould Hamaha prétend aussi que les châtiments corporels de la charia qu'il défend ne seront appliqués que lors de la « domination complète [d'Ansar Eddine, NDLR] sur tout le territoire malien ».

Après son interview, cependant, au moins une flagellation d'un couple non marié (à Tombouctou), et une lapidation à mort (à Kidal), ont déjà eu lieu au Nord-Mali. Interrogé également sur les rumeurs d'éventuels financements qataris envers son mouvement, il répond, agacé : « On a pas besoin du Qatar et nous ne sommes pas financés par le Qatar. C'est Allah notre financement. »

"Je vous apelle au djihad"

Sur la crise malienne, le chef militaire d'Ansar Eddine est clair. Pour lui, le gouvernement malien est un gouvernement « mécréant » à la botte de la France et des États-Unis. Il estime aussi que ses objectifs et ceux du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) sont très différents. « Le MNLA a un but bien déterminé : c'est l'indépendance. Nous, nous ne sommes pas pour le découpage du Mali, on veut simplement la pratique de l'islam. »

Turban sur la tête, il poursuit sa propagande djihadiste pendant de longues minutes. « Le djihad, c'est pour tout le monde : Noirs, Blancs, Arabes... La porte est ouverte. Le djihad est une obligation divine ». « Vous aussi vous devez faire le djihad, déclare-t-il à son interlocuteur. Je vous appelle à adhérer au djihad et même chercher à mourir pour le Prophète. »

Le responsable d'Ansar Eddine n'hésite pas non plus à réclamer d'avantage d'enfants-soldats dans ses rangs. « Donnez-nous des jeunes volontaires. On va les entraîner, on va leur donner des armes », lance-t-il en face de la caméra.

Le chef islamiste termine son intervention en proposant ses services, allant même jusqu'à se présenter en sauveur de l'Umma, la communauté des croyants. « Partout dans le monde, quand les musulmans nous appellent, on est prêts à venir les secourir. À Gao, la population nous a appellé au secours, c'est pour ça qu'on est venu. Si on nous appelle au Burkina, au Sénégal, ou même au Sierra Leone, on viendra ! »

www.cridem.org/C_Info.php?article=632731 et www.senxibar.com/Video-Ould-Hamaha-Ansar-Eddine-Si-on-nous-appelle-au-Burkina-ou-au-Senegal-on-viendra-_a7187.html?com

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*** menace terroriste au Sahel:déploiement d'une mission européenne au Niger

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11-08-201213:49

Début du déploiement d'une mission anti-terrorisme de l'UE au Niger.

Une mission civile de l'Union européenne (UE) chargée d'aider le Niger à mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée a commencé à se déployer cette semaine à Niamey, a annoncé vendredi la représentation locale de l'UE.

Le colonel Francisco Espinosa Navas, chef de la mission, est arrivé mercredi avec cinq de ses collaborateurs, ce qui "marque le début du déploiement effectif" de la mission, menée dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense Commune (PSDC) de l'UE, selon un communiqué.

La mission, décidée le 16 juillet par le Conseil de l'Union européenne, "répond à une invitation du gouvernement du Niger" et contribuera à "renforcer les capacités des forces de sécurité nigériennes à lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée", a expliqué l'UE.

Baptisée Eucap Sahel Niger, elle sera composée au total d'une cinquantaine d'experts internationaux qui seront basés dans la capitale.

Avec un mandat initial de deux ans, Eucap Sahel Niger bénéficiera d'un budget de 8,7 millions d'euros pour la première année et assurera la formation des forces de sécurité nigériennes, notamment les gendarmes, les policiers et la garde nationale.

Ses experts, qui travailleront avec une trentaine d'agents locaux, "apporteront un soutien à la coordination régionale" dans la lutte contre le terrorisme et "une assistance dans la mise en place d'une procédure pénale fondée sur l'Etat de droit".

Les activités "seront, dans un premier temps,concentrées sur le Niger mais elles pourraient être ultérieurement étendues au Mali et à la Mauritanie".

Niamey s'inquiète des risques de déstabilisation liés à la crise au Mali voisin, dont le Nord est occupé par des groupes islamistes armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

www.cridem.org/C_Info.php?article=632817 et www.malijet.com/actualite_internationale/48870-debut-du-deploiement-d-une-mission-anti-terrorisme-de-l-ue-au-ni.html

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Urgent:la CEDEAO va intervenir militairement contre les terroristes

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14-08-201207:57

Mali : les chefs d'état-major de la Cédéao peaufinent les préparatifs pour une intervention militaire

Une réunion des chefs d'état-major d'Afrique de l'Ouest s’est ouverte, ce lundi 13 août, dans la capitale malienne, pour « finaliser » les plans de déploiement d'une force africaine dans le nord du Mali. Elle doit s'achever mardi à Bamako avec l'espoir d'obtenir un mandat des Nations unies pour reconquérir cette partie du pays occupée par les islamistes qui y multiplient les exactions au nom de la loi islamique.

Tout en se félicitant de la tenue de la réunion des chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, les officiels maliens ont estimé que jusque-là, très peu de choses concrètes ont été faites sur le terrain pour aider le Mali.

« Il faut aller vite », a poursuivi le ministre malien de la Défense dans son allocution. Le colonel-major Yamoussa Camara a également souligné que son pays entendait jouer un rôle central dans le dispositif qui sera adopté.

En clair, Bamako n’entend pas du tout être mise sous contrôle. De ce point de vue, les autres intervenants étrangers à la cérémonie d’ouverture ont rassuré.

Selon un document de travail de la rencontre que RFI a pu consulter, une éventuelle intervention militaire de la Cédéao au Mali aura quatre missions essentielles :

assurer d’abord la sécurité des institutions de transition dans la capitale, ensuite opérer un renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité maliennes, notamment leur réorganisation et leur entraînement.

Troisième phase de l’éventuelle intervention militaire étrangère au Mali : un soutien aux troupes maliennes dans la reconquête du Nord.

Enfin, un autre volet de l’intervention prévoit une aide humanitaire pour les populations maliennes déplacées ou réfugiées.

www.rfi.fr/afrique/20120813-mali-ouverture-bamako-reunion-extraordinaire-chefs-etat-major-cedeao et

www.cridem.org/C_Info.php?article=632925

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Beaucoup de paroles, mais les armées locales seront en mesure de remplir cette mission ?...

L'autre vrai problème est à Bamako puisque les nouvelles autorités maliennes refusent qu'une éventuelle mission de la CEDEAO sécurise les institutions de la capitale, vu qu'ils veulent le faire eux même. Bon courage !  :P
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C'est exact, elles ne sont bonne qu'à faire des coups d'états menés par des capitaines à coup d'AK. La seule armée structurée et bien équipé dans la région c'est la notre, mais elle n'a pas les moyens de faire face à des situation pareilles, faut être réaliste.

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Urgent:trois terroristes et un responsable d'Aqmi arrêtés dans le sud algérien

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18:58

Trois terroristes présumés, dont un responsable d'AQMI, arrêtés dans le Sud algérien, selon APS

Trois terroristes présumés qualifiés de dangereux, dont un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont été arrêtés le 15 août dernier par les forces spéciales de l'armée algérienne à l'entrée de la ville de Berriane, dans la préfecture de Ghardaïa (570km au sud d'Alger), rapporte lundi l'agence officielle APS, citant des "sources bien informées".

Nécib Tayeb, dit Abderrahmane Abou Ishak Essoufi, est un proche d'Abdelmalek Droukdel, le chef d'AQMI. Recherché depuis 1995, Tayeb dirige la "commission juridique" d'AQMI et appartient au "conseil national des notables" du mouvement terroriste, ajoute-t-on de même source.

Les trois hommes, qui circulaient à bord d'un véhicule de type 4x4 en direction du Sahel, ont été interpellés lors d'une opération de recherche menée par les forces spéciales de l'armée algérienne, qualifiée de "coup fatal" pour AQMI. Ils étaient en possession de trois pistolets automatiques, mais surtout d'une documentation qualifiée de "très importante".

Le déplacement de Nécib Tayeb dans le Sud algérien s'inscrit "dans le cadre d'une opération de grande importance" pour AQMI, a-t-on souligné de même source en expliquant qu'il a été chargé par Droukdel, l'émir national, de "réunir les émirs d'AQMI du Sahel -Belmokhtar Mokhtar, Abdelhamid Abou Zeid et Nabil Abou Alkama- en vue de mettre un terme aux différends et conflits qui opposent la chefferie du Sahel (...) à celle du nord".

www.cridem.org/C_Info.php?article=633141

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Urgent:Al Jazeera diffuse des images d'otages d'Aqmi

www.cridem.org

21-08-2012

22:38

Al-Jazeera diffuse une vidéo de trois Occidentaux aux mains d'Aqmi

Trois Occidentaux enlevés au Mali et détenus depuis près de neuf mois par Al-Qaïda sont apparus mardi soir dans une vidéo diffusée par la chaîne Al-Jazeera, selon laquelle ils ont appelé leurs gouvernements à intervenir pour les faire libérer.

Dans la vidéo, les trois hommes, présentés par Al-Jazeera comme étant Stephen Malcolm, un Britannique et Sud-africain, Johan Gustafson, un Suédois, et Sjaak Rijke, un Néerlandais, apparaissent assis sur des tapis dans le désert, entourés par des hommes armés.

Les trois captifs, revêtus d'amples robes traditionnelles, la tête entourée d'un turban et ayant la barbe fournie, semblent en bonne santé.

Selon la chaîne du Qatar qui n'a pas diffusé de bande son, les otages ont appelé leurs pays respectifs à engager "des négociations rapides et efficaces" avec leurs ravisseurs pour obtenir leur libération.

Le 25 novembre 2011, les trois hommes avaient été enlevés à Tombouctou et un quatrième, un Allemand, avait été tué en tentant de résister à son enlèvement. Un jour plus tôt, deux Français avaient été enlevés dans le nord du Mali.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un groupe actif au Sahel, avait revendiqué ces cinq enlèvements. Un mois et demi après, Aqmi avait menacé de tuer ses otages si la France et ses alliés tentaient une opération militaire pour les libérer.

Selon l'organisation, l'enlèvement des cinq Européens était une "réponse aux agressions répétées de la France contre les musulmans des pays du Sahel".

www.cridem.org/C_Info.php?article=633174 et www.aljazeera.net/news/pages/1bdca4e4-ffe8-43b7-80a5-df5acf08ac78

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Pour les otages, je suis très pessimiste... a moins de payer....

Pour les terroristes arrêtés ou abattus, ça semble sans fin. plus on en élimine et plus il y en a. On a beau éliminer des "responsables d'AQMI" par douzaines, ils sont immédiatement remplaçés, sans doute par la promotion du moins con de la bande encore en liberté.

AQMI c'est pas un état, on ne peut pas gagner en éliminant ses chefs, c'est un groupe mafieux : tant qu'il y a du pognon à gagner, il y aura des cons pour s'ériger chef de bande et remplacer celui qui vient de se faire descendre ou capturer. 

Avec une démographie galopante dans la région, le vivier de cons n'est pas prêt de s'éteindre.     

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Pour les otages, je suis très pessimiste... a moins de payer....

Pour les terroristes arrêtés ou abattus, ça semble sans fin. plus on en élimine et plus il y en a. On a beau éliminer des "responsables d'AQMI" par douzaines, ils sont immédiatement remplaçés, sans doute par la promotion du moins con de la bande encore en liberté.

AQMI c'est pas un état, on ne peut pas gagner en éliminant ses chefs, c'est un groupe mafieux : tant qu'il y a du pognon à gagner, il y aura des cons pour s'ériger chef de bande et remplacer celui qui vient de se faire descendre ou capturer. 

Avec une démographie galopante dans la région, le vivier de cons n'est pas prêt de s'éteindre.     

Malheureusement

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On ne peut pas rester sans rien faire mais on constate que ce que l'on fait actuellement est inefficace et coûte très cher.

La seule chose efficace serait de retourner la population contre eux, mais comment ?  L'argent étant quand même un attrait puissant, il faudrait peut-être faire en sorte que s'opposer à AQMI soit plus "rentable" que d'en faire partie + favoriser le développement, l'éducation, les moyens de communication, augmenter considérablement les sources de renseignements humains sur la zone, etc...

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*** décryptage des props d'un chef d'Ansar Dine

www.cridem.org

24.08.2012 20:46

Décryptage des déclarations d’un chef d’Ansardine

Un article paru le 22 aout dans journal malien «Les Echos» explique pourquoi la France, l’Algérie et la Mauritanie ne peuvent intervenir au Nord-Mali occupé depuis début janvier après la débâcle de l’armée malienne face aux rebelles Touaregs qui en seront chassés en avril 2012 par les islamistes armés du trio : Ansardine-Mujao-Aqmi.

Les arguments justifiant «la réticence» de ces pays sont prêtés à Oumar Ould Hamaha ex-Aqmi en aout 2010, reconverti en Ansardine en 2012.

Ce groupe islamiste principlalement Touareg jouit d’une certaine aura à Bamako. En contact permanent avec l’influent Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), Ansardine au delà de la profanation des tombeaux, des séances de flagellation de fêtards et autres casanovas, et même, du recrutement des enfants-soldats, avait tout de même libéré tous les militaires maliens faits prisonniers.

(vidéo: «Le combat vous est préscrit» : (http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=4268&categ=19 )

Il a réalisé par la suite ce dont l’armée malienne d’après putsch du 22 mars fut incapable en soulageant le Nord-Mali du joug des Touaregs indépendantistes du MNLA, en organisant des libérations d’otages sans rançon, en refusant la partition et l’indépendance de l’Azawad, pour leur substituer une curieuse revendication d’application de la charia islamique.

Alors que dit, ou que fait dire «Les Echos» à ce Ould Hamaha, l’un des principaux chefs d’Ansardine? Eh bien voici ce qu’il aurait dit.

Uno : Que la France ne peut intervenir à cause de ses otages.

Deuxio : Que la Mauritanie a dit qu’elle n’interviendra pas, car incapable d’agir autrement parce que menacée par la force de frappe des jidahistes et que Mohamed Ould Abdel Aziz est incapable d’agir.

Tertio : Que l’Algérie n’interviendra à cause des coups reçus (allusion aux attentats de Tamanrasset et Ouargla, ndlr) et de ses otages (détenus par le Mujao).

Et quarto enfin, que l’Otan recevra une belle leçon s’il tente une offensive.

Ces arguments ne tiennent pas et sont à priori avancés pour inviter certains pays (principalement la Mauritanie) à venir faire le boulot à la place de l’armée malienne. Faut-il rappeler que la France n’a jamais dit qu’elle n’interviendra pas.

Le 4 aout dernier, elle affirmait -au péril de la vie de ses otages- et par la voix de son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian qu’elle soutiendra l’intervention militaire de la Cédéao. Que peut-elle faire de plus ? engager ses forces spéciales et ses Mirages pour libérer un territoire et le confier à une armée, qui le perdra à la prochaine rébellion?

S’agissant de la Mauritanie, les déclarations de Ould Hamaha sont particulièrement bien choisis pour faire bouger la fibre guerrière du président Mohamed Ould Abdel Aziz dont les propos étaient clairs le 5 aout dernier à Atar lors d’une émission télévisée : «Nous n’interviendrons pas au Mali sans la mise en place d’un gouvernement consensuel et sans mandat de la communauté internationale, mais si on nous attaque, nous irons chercher les agresseurs là où ils sont» avait-il répondu à une question que je lui avais personnellement adressée.

L’Algérie est tenue en respect et ne peut rien envisager tandis qu’une leçon attend l’Otan en cas d’offensive, affirme également Ould Hamaha sans donner une idée des capacités anti-aériennes d’Ansardine, lesquelles, du reste se sont révélées jusqu’ici modestes face à de simples avions de reconnaissance. Pas de propos menaçants ou provocateurs attribués par «Les Echos» à Ould Hamaha concernant les pays qui fourniront les troupes de la force ouest-africaine qui sera en principe déployée par la Cédéao, ni sur les éventuels préparatifs de l’armée malienne, elle-même, pour recouvrir l’intégrité territoriale de son pays.

On le sait, les stratèges maliens et ouest africains continuent à miser sur le retournement d’Ansardine contre ses amis d’ Aqmi et du Mujao, tous savamment retournés ensemble dans un premier temps, contre le MNLA. Et parce qu’Ansardine ne pourra s’engager seul dans cette périlleuse perspective, il faudra vite lui trouver de nouveaux alliés.

La stratégie consiste donc à piquer au vif les égos de certains pays. Essentiellement la Mauritanie.

www.cridem.org/C_Info.php?article=633264

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