seb24 Posté(e) le 12 janvier 2006 Share Posté(e) le 12 janvier 2006 L’Agence spatiale européenne et l’Université Nationale Australienne (ANU) viennent de tester avec succès un nouveau type de moteur ionique, nommé Dual-Stage 4-Grid (DS4G), 10 fois plus performant que celui embarqué sur Smart-1. Selon l’ESA, les capacités de ce nouveau moteur surpassent nettement celles des propulseurs d’aujourd’hui, et son développement ouvre de nouveaux horizons à la conquête spatiale. http://www.futura-sciences.com/news-esa-teste-avec-succes-premier-moteur-ultra-ionique_8002.php C'est vraiment étonnant de voir un tel potentiel d'évolution pour ce type de moteur. Ca pourrait redonner a la conquete spatiale un nouveau souffle. Ce nouveau moteur devrait permettre d'atteindre des vitesses largement supérieur a celle actuellement possible. Il me semble que la vitesse max atteignable avec moteur ionique standard et de 30.000km/h. Donc avec une capacité comme ca on pourrait peut être dépasser les 100.000km/h. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fonck Posté(e) le 12 janvier 2006 Share Posté(e) le 12 janvier 2006 Vraiment interessant. Y-a-til possibilite d'apliquer cette technologie au apareil athmospherique??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 12 janvier 2006 Auteur Share Posté(e) le 12 janvier 2006 Vraiment interessant. Y-a-til possibilite d'apliquer cette technologie au apareil athmospherique??? Je pense pas car, comme indiqué dans l'article, la pousée des moteurs ionique reste tres tres faible ( pour les plus puissant on arrive à 4 Newton de poussée et donc à pas grand chose) . Et il faut donc un fonctionnement continu pour pouvoir atteindre les grande vitesses. Bref sur terre les moteurs à réactions et les moteurs fusée, ont encore de beau jours devant eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berkut Posté(e) le 13 janvier 2006 Share Posté(e) le 13 janvier 2006 Surtout l'avantage du moteur ionique en plus de son accélération constante (dans le vide spatial of course) est une autonomie proprement hallucinante. La propulsion au plasma nous permet non seulment de pouvoir aller sur Mars et d'en revenir mais éventuellement de poser les pieds sur d'autres corps célestes dans un avenir plus proche que ce qu'il paraissait il y a trente ans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fouineur Posté(e) le 16 janvier 2006 Share Posté(e) le 16 janvier 2006 Et pendant ce temps les Etats Unis en Gros bourrin parle de reacteur nucleaire. Qui a lut le livre de Stephen Baxter*, "Voyage" (Tom 1 & 2)? Ou comment les US auraient pus marcher sur Mars si il n'avait construit la navette. Il y decrit les problemes de la propulsion nucleaire avec beaucoup de realisme. Je crois franchement que la propulsion Ionique a un bel avenir devant elle. Ce mode de propulsion n'est pas vraiment nouveau, les russes l'avait deja testee il y a une 20aines d'annees. Je me demande pourquoi il ne s'est pas generalise d'autant que sans parler de voyage interplanetaire, ce systeme peut permettre d'allonger la duree vie des satellites. Puisque ces derniers sont souvent mis au rancart faute carburant et pas uniquement a cause d'une defaillance de l'electronique. Un probleme d'ouverture d'esprit ou un manque de volonte? *Stephen Baxter: Ingénieur en mathématiques de l’Université de Cambridge, docteur en aéronautique à l’Université de Southampton, aujourd'hui professeur en mathématiques et en physique, Stephen BAXTER fut également candidat astronaute en 1991 pour rejoindre la station Mir... Il a ecrit de nombreux roman dit HardSF. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 janvier 2006 Share Posté(e) le 17 janvier 2006 Ce nouveau moteur devrait permettre d'atteindre des vitesses largement supérieur a celle actuellement possible. Voici quelques autres liens sur cet événement, avec des détails supplémentaires (en anglais) : http://prl.anu.edu.au/SP3/research/SAFEandDS4G http://www.esa.int/esaCP/SEMOSTG23IE_index_0.html Extrait : "The test model achieved voltage differences as high as 30kV and produced an ion exhaust plume that travelled at 210,000 m/s, over four times faster than state-of-the-art ion engine designs achieve. This makes it four times more fuel efficient, and also enables an engine design which is many times more compact than present thrusters, allowing the design to be scaled up in size to operate at high power and thrust." Donc une vitesse d'éjection supérieure à 200 km/s effectivement impressionnante et plus de facilité à en faire un moteur de plus grande puissance pour propulser des sondes plus lourdes. Très prometteur. Reste évidemment à lui trouver une source d'énergie à sa mesure ! Et là, rien de mieux qu'un mini-réacteur nucléaire spatial ;) ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 janvier 2006 Share Posté(e) le 17 janvier 2006 Surtout l'avantage du moteur ionique en plus de son accélération constante (dans le vide spatial of course) est une autonomie proprement hallucinante. Attention il faut tout de même une source d'énergie embarquée pour profiter d'un moteur ionique ! Actuellement on utilise des panneaux solaires mais le peu d'énergie qu'ils fournissent ne peut convenir qu'à des satellites ou des sondes assez petites. Ce nouveau moteur ayant une vitesse d'éjection plus grande sera aussi plus gourmand en énergie que les moteurs ioniques actuels. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 janvier 2006 Share Posté(e) le 17 janvier 2006 Et pendant ce temps les Etats Unis en Gros bourrin parle de reacteur nucleaire. Qui a lut le livre de Stephen Baxter*, "Voyage" (Tom 1 & 2)? Ou comment les US auraient pus marcher sur Mars si il n'avait construit la navette. Il y decrit les problemes de la propulsion nucleaire avec beaucoup de realisme. Moi, M'sieur ! Moi, M'sieur ! Baxter décrit une solution assez "bourrine" en effet puisque si je me rappelle bien dans son roman un accident orbital oblige à suspendre l'utilisation de moteurs nucléothermiques, si bien que la mission est finalement réalisée avec une grosse quantité de propulsion chimique. Quant à utiliser un réacteur nucléaire spatial pour fournir de l'énergie à un moteur ionique, c'est une obligation s'il s'agit d'un vaisseau assez gros, et notamment assez gros pour transporter des hommes. Je ne crois pas que les Etats-Unis soient bourrins de l'envisager. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Romain Posté(e) le 17 janvier 2006 Share Posté(e) le 17 janvier 2006 Cette propulsion est surtout envisager pour des vaisseaux transportant des hommes si j'ai bien compris. Donc si le vaisseaux est construit sur Terre il faudra pour l'envoyer dans l'espace lui ajouter des fussées " classiques" ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 17 janvier 2006 Share Posté(e) le 17 janvier 2006 Cette propulsion est surtout envisager pour des vaisseaux transportant des hommes si j'ai bien compris. Donc si le vaisseaux est construit sur Terre il faudra pour l'envoyer dans l'espace lui ajouter des fussées " classiques" ? oui je pense. Il y a une sonde qui est partie recemment ou qui va partir qui dispose de ce système. Il a étée (ou va être) mise en orbite par une fusée classique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fouineur Posté(e) le 18 janvier 2006 Share Posté(e) le 18 janvier 2006 Moi, M'sieur ! Moi, M'sieur ! Baxter décrit une solution assez "bourrine" en effet puisque si je me rappelle bien dans son roman un accident orbital oblige à suspendre l'utilisation de moteurs nucléothermiques, si bien que la mission est finalement réalisée avec une grosse quantité de propulsion chimique. Quant à utiliser un réacteur nucléaire spatial pour fournir de l'énergie à un moteur ionique, c'est une obligation s'il s'agit d'un vaisseau assez gros, et notamment assez gros pour transporter des hommes. Je ne crois pas que les Etats-Unis soient bourrins de l'envisager. Il ya une petite difference entre alimenter un propulseur ionique avec une pile nucleaire et utiliser de "petite explosion nucleaire" pour faire avancer un vaisseau ou une sonde comme cela est planifier pour la sonde demonstrateur technologique "Promethe" a destination de jupiter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 janvier 2006 Share Posté(e) le 18 janvier 2006 Il ya une petite difference entre alimenter un propulseur ionique avec une pile nucleaire et utiliser de "petite explosion nucleaire" pour faire avancer un vaisseau ou une sonde comme cela est planifier pour la sonde demonstrateur technologique "Promethe" a destination de jupiter. Non la sonde Prometheus (projet JIMO Jupiter Icy Moons Orbiter) est bien prévue avec une propulsion électrique (lire : ionique) alimentée par l'énergie d'un petit réacteur nucléaire spatialisé. Voir à ce sujet : http://www.space.com/businesstechnology/technology/prometheus_tech_030423.html Extrait : "NASA wants this Prometheus-push to validate safe and reliable use of electric propulsion powered by a nuclear fission reactor." Voir aussi ce résumé (toujours en anglais) : http://www.space4peace.org/articles/JIMO.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fouineur Posté(e) le 18 janvier 2006 Share Posté(e) le 18 janvier 2006 Ah oui tient! tu semble avoir raison. je me suis fourvoyer J'avais lut un truc un peu different, Le propulseur nucleaire, pour l'ambitieux projet d'exploration spatiale Bushien reposait sur les travaux americain et russe conduit des les annees 60 jusque dans les annees 80 par les russes. il s'agissait de provoquer de mini reactions nucleaires confinees dans une chambre par un puissant champ electromagnetique, ce meme champ permettait d'expulser l'energie degagee vers l'arriere (ne me demande pas plus de detail je ne suis pas physicien), enfin bref un truc qui ressemblait au systeme decrit par Baxter dans son roman, qui continue les travaux du reacteur nucleaire americain la ou ils ce sont arretes dans la realite (je compte sur toi pour me rappeler le nom de ce projet, parce qu'ici il est tard et que je n'ais pas encore finis ma journee ... #regarde par la fenetre# ... euh pardon ... que je n'ai pas encore finis ma nuit de boulot :lol:, charette quand tu nous tiens ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 janvier 2006 Share Posté(e) le 18 janvier 2006 les travaux americain et russe conduit des les annees 60 jusque dans les annees 80 par les russes. il s'agissait de provoquer de mini reactions nucleaires confinees dans une chambre par un puissant champ electromagnetique, ce meme champ permettait d'expulser l'energie degagee vers l'arriere Un propulseur nucléaire pulsé ... Il y a eu le projet Orion, le concept Dédale et d'après ce lien http://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_pulse_propulsion on en parlait encore au début des années 1990 avec le projet Longshot http://en.wikipedia.org/wiki/Project_Longshot Il faudra trouver d'autres infos sur ce concept Longshot parce que perso, une sonde interstellaire avec une masse de quelques tonnes, et avec des technos aujourd'hui existantes, ça me semble du pur délire :shock: ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Adriez Posté(e) le 13 juin 2006 Share Posté(e) le 13 juin 2006 qu'en serait-il des retombées radioactives d'une explosion nueclaire dans l'espace? y'a t'il toujours des residus ? est-ce qu'une partie est absordée..? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dada4 Posté(e) le 13 juin 2006 Share Posté(e) le 13 juin 2006 Un petit lien sur les propulseur nuke spatiaux :http://jpcolliat.free.fr/lune/nerva_1.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
proxima Posté(e) le 22 août 2006 Share Posté(e) le 22 août 2006 Je poste ça ici mais peut etre que ça mériterait un topic consacré: L'Europe arrive enfin sur la Lune avec SMART-1 http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3077 Extrait: Pour couvrir les 385 000 kilomètres qui séparent la Terre de la Lune en ligne droite, la sonde a parcouru 100 millions de kilomètres en ne consommant que 60 litres de carburant grâce à son moteur remarquablement performant ! L'histoire touche désormais à sa fin. Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre, vous pourrez peut-être, avec un télescope suffisamment puissant, assister à un événement tout à fait exceptionnel. En effet, comme la plupart de ses prédécesseurs, SMART-1 terminera son voyage et son activité d'exploration lunaire en atterrissant de façon quelque peu brutale dans une zone baptisée le "Lac de l'Excellence", située au milieu de la région méridionale de la face visible de la Lune, à 07h41 heure de Paris (05h41 UTC), ou cinq heures avant s'il heurte une montagne non répertoriée. Dire qu'il y en a certains qui se demandent comment relancer l'Europe alors qu'on dispose d'un instrument de propagande qui a fait ses preuves avec l'Exploration de l'Espace. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 22 août 2006 Share Posté(e) le 22 août 2006 Le nouveau moteur ionique développé conjointement par l'ESA et L'université Nationale Australienne (ANU) sera t-il bientôt installé sur une sonde de l'ESA ?? (pour une sonde vers Mars par exemple). Plus vite on le rendra opérationnel, mieux ça sera ; sinon les américains (qui doivent chercher de leur côté) pourrait en faire un et inverser les rôles en s'arrogant le mérite du progrés accompli sur les moteurs ioniques ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
soyouz Posté(e) le 23 août 2006 Share Posté(e) le 23 août 2006 Les americains ont fait deja ses test il y a 2-3 ans, pareil la poussée etait toute petite de quelques Newtons, sur Terre ca bouge a peine une feuille de papier mais dans l'Espace ca accelere les vaisseaux. Le principe utilisé si j'invente pas etait ejection de Xenon a travers une grille en Silicium ou un truc dans le genre. Je me souviens plus c'etait y a tres longtemps que j'ai lu ça. Sur TErre une telle application est impossible le debit de ions doit etre phenomenal mais apres c'est pas non plus le but de bombarder le station de lancement par des ions, ca revient au meme de lancer une bombe nucleaire dessus je crois. La MHd pourait marcher dans l'espace, en utilisant les champs magnetiques ( comme la temperature dans l'espace frise le 0 K tu peux utiliser des supra conducteurs plus facilement ) tu peux aussi accelerer des particules, mais il faut trouver un generateur de fou de quelques megawattes, du coup faut embarquer un mini station nucleaire. J'ai regardé vite fait aussi le lien pour Longshot, le principe utilisé est celui de la fission demarré par des laser. TEchnique testé apres les années 60-70 saut que ils disent pas que il faut des laser de 1 terrawatt avec des miroirs couverts de neodyme. Pareil il faut un generateur de tarré pour fair le pic de courant depassant quelques millions d'amperes. Sur terre c'est faisable, c'etait les travaux de Sakharov ( prix Nobel ), mais lui, utilisait son courant pour faire un canon electromagnetique. En somme les idées sont là, physiquement c'est possible, mais les materiaux, l'argent, n'existent pas encore, il faut encore attendre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant