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Embarrassant scandale en Chine : un dirigeant du parti communiste s'enfuit aux USA avec l'équivalent de 31 millions de dollars après avoir eu vent de l'ouverture imminente d'une enquête anti-corruption contre lui.

«Je ne peux pas croire qu'un honnête secrétaire du Parti, personnage pleinement dédié au service du peuple, puisse se réfugier dans un pays capitaliste corrompu, sans foi ni loi et plein de violence», avance avec une ironie mordante un anonyme sur le site sina.com.

Et il loin d'être le seul... Pas moins de 18.000 cadres corrompus ont fui le pays, emportant avec eux une fortune chiffrée à plus 120 milliards de dollars depuis les années 1990, selon un rapport de la Banque centrale chinoise publiée en 2011.

Jeudi, le brusque retour à l'aéroport de Pékin d'un vol Air China à destination de New York après sept heures de vol a relancé la suspicion sur une défection de haut niveau. Un membre du Politburo en personne, l'un des vingt-cinq cadres les plus puissants du système, aurait été arrêté à bord alors qu'il s'enfuyait à bord du Boeing 747, affirme le site Dajiyuan. Le site, basé hors de Chine, pointait, photos à l'appui, une recrudescence inhabituelle des forces de l'ordre sur l'aéroport. Pour enrayer le moulin de la rumeur, la police est sortie de son mutisme pour affirmer qu'«aucun fonctionnaire corrompu n'était à bord», dans un communiqué.

L'article :

http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/30/01003-20120830ARTFIG00504-un-dirigeant-du-parti-s-enfuit-de-chine-avec-la-caisse.php

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Le TGV Chinois de nouveau sur les rails

Mercredi 29 Août 2012

Régis Soubrouillard - Marianne

Un peu plus d'un après la collision de deux TGV chinois à Wenzhou, qui a coûté la vie à quarante personnes, le New-York Times a retrouvé l'un des survivants du drame. Il raconte sa bataille avec une administration chinoise autiste alors qu'en ces temps de crise le TGV chinois, forcément low-cost, retrouve des couleurs et fait des yeux doux à l'Allemagne.

Un an jour pour jour après la collision meurtrière entre deux TGV chinois qui avait coûté la vie à 40 personnes, le New-York Times a retrouvé un survivant de cette tragédie qui a largement ébranlé la confiance de la nation dans son réseau ferroviaire mais aussi soulevé des vagues de protestations de la part des parents de victimes face  au cynisme des dirigeants chinois. 

Henry Cao, 33 ans, importateur américain d’origine chinoise venu du Colorado s’en est tiré de justesse. Il a perdu un rein, la rate et garde de profondes séquelles de ses multiples traumatismes crâniens, incapable de rester éveillé plus d’une heure ou deux : « au moment de la collision, la secousse a fait l’effet d’un tremblement de terre et les voitures ont chuté de plus de 30 mètres. Nous volions comme des poupées de chiffon » se souvient-t-il.

Ses parents, naturalisés américains, ont été tués dans la catastrophe. Avec son frère Leo, il tente depuis d’arracher au Ministère des chemins de fer les dédommagements promis par le Parti ainsi que les dépouilles mortels de ses parents. Un combat sans merci contre une administration sourde : « d’abord, ils vous permettent de crier, puis ils vous calment. Finalement, ils vous disent des mots vagues et vides pour vous convaincre que vous avez déjà de la chance d’obtenir quoi que ce soit ». Les frères Cao réclament 5 millions de dollars de dommages et intérêts à l’administration chinoise. Pour le moment, les responsables du Ministère leur ont signé un chèque de 280.000 dollars pour la mort de leurs parents et 85.000 dollars pour les blessures de Henry Cao. 

Mais surtout aucune ou très peu d’informations sur les dernières heures de leurs parents. Leur père est mort immédiatement, mais impossible de savoir si leur mère a été soignée compte tenu de la célérité suspecte des autorités à « nettoyer » le terrain.

Un drame et un symbole politique

Parmi les centaines de photographies récupérées dans l’iPhone de leur père, les deux frères s'attardent sur le panneau qui dans chaque wagon indique la vitesse du fleuron de l'industrie chinoise. Le TGV Made in China file à 303 km/h !

«Mon père était tellement fier de progrès de la Chine. Malheureusement, c'est le progrès de la Chine qui a tué mes parents » dit Leo Cao, bien plus motivé par le souci de justice que par les questions d’argent.

 

Pour le journal américain, l’odyssée douloureuse des deux frères est  désormais symbole politique tant elle met en évidence le fonctionnement d'un ministère puissant qui emploie plus de deux millions de personnes et rivalise avec celui des armées en taille et en influence. Le Ministère des chemins de fer, considéré comme un des vestiges de l’économie planifiée, possède son propre système judiciaire, ce qui l’a longtemps protégé des enquêtes, alors que de lourds soupçons de corruption pesait sur cette administration.

L’ancien ministre des chemins de fer, Liu Zhijun, qui a été congédié cinq mois avant l'accident, devrait être jugé le mois prochain pour des accusations de pots de vin qui se chiffreraient en millions de dollars. C’est que le chemin de fer chinois s’est développé à très grande vitesse ces dernières années. En 5 ans la Chine a dépensé 200 milliards d’euros pour moderniser ses chemins de fer et prévoit des investissements de 450 milliards d’euros d’ici à 2020.

Au total, treize mille kilomètres de ligne à grande vitesse construites trop vites et exploitées de façon abusive au point que de nombreux ingénieurs japonais, dont la technologie des TGV chinois s’inspire  avait prévenu qu’ils ne pousseraient jamais leurs trains « à de telles limites »…alors que le Japon maîtrise la technologie de la grande vitesse depuis près de 50 ans et n’a connu aucun accident majeur malgré les tremblements de terre et typhons qui secouent régulièrement le pays.

Dans un rapport publié en 2011, les enquêteurs du gouvernement pointaient des contournements de normes de sécurité en vue  d’achever le réseau ferroviaire au plus vite.

L'Allemagne s'intéresse au TGV Chinois

Plus grave, depuis 2003 les plus hauts responsables du Ministère procédaient à un écrémage systématique sur tous les marchés dont 80 % d'entre eux ont été accordés à deux entreprises : la China railway construction corporation (CRCC) et la China Railway Construction Corp.

Le ministre aura pris pour 125 millions de dollars de pots de vin et l'ingénieur, qui entretenait dix maitresses, aura siphonné 2,8 milliards de dollars, déposé en Suisse et aux USA.

Selon le New York Times qui avait enquêté sur ces affaires en 2011 et en 2012, le béton utilisé dans la construction des fondations des voies ferrées chinoises, supervisés par ces deux hommes, serait bien souvent de mauvaise qualité.

Très rapidement, l’image éclatante du train qui représentait l’entrée de la Chine au même rang que les pays développés en matière de transports a été ternie par des pannes à répétition et des retards. Mais si les exportations de matériel ferroviaire chinois ont souffert après l’accident de Wenzhou, la crise a donné une seconde chance au TGV chinois.

Ainsi selon les Echos, c’est en Allemagne, au groupe Siemens, que le groupe chinois CNR fournira sa première exportation de matériel ferroviaire « alors même que la Chine a acquis sa technologie grâce à des transferts étrangers ». En août 2011, le groupe CNR avait rappelé 54 de ses TGV -construits à partir de technologies Siemens-  « pour des analyses systématiques des causes de certains problèmes techniques » après la catastrophe de Wenzhou.

Marianne2.fr

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Le TGV Chinois de nouveau sur les rails

Ainsi selon les Echos, c’est en Allemagne, au groupe Siemens, que le groupe chinois CNR fournira sa première exportation de matériel ferroviaire « alors même que la Chine a acquis sa technologie grâce à des transferts étrangers ».

Marianne2.fr

Trop fort.

On  nous avait tant dit, pour justifier la fin du protectionnisme avec la Chine, que le fabuleux marché chinois va nous renvoyer l'ascenseur en important massivement nos produits.  :oops:

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Hong Kong : cours obligatoire de patriotisme à l'école.

Des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Hong Kong dans le but de contraindre le gouvernement à abolir les cours de patriotisme chinois avant la rentrée. Quelque 40 000 parents et élèves se sont réunis devant le siège du gouvernement sous la pluie, selon la radio-télévision publique RTHK.

C'est la seconde manifestation, après que quelque 90 000 enseignants et écoliers sont descendus dans la rue en juillet pour protester contre ces leçons de patriotisme qu'ils dénoncent comme une tentative de lavage de cerveau des enfants de la région semi-autonome de Hong Kong avec la propagande chinoise.

Le gouvernement a demandé aux écoles de commencer à introduire ces cours sur la base du volontariat à compter de la rentrée, avant de les rendre obligatoires dans toutes les écoles d'ici à 2016. Le gouvernement a déclaré que l'"éducation nationale" était un sujet important pour favoriser un sentiment d'appartenance et d'identité nationale, alors que montent des sentiments anti-Pékin dans la ville du sud de la Chine qui compte sept millions d'habitants.

(lepoint.fr)

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Un nouveau scandale lié à la mort en mars dans un accident de Ferrari du fils d'un haut responsable communiste.

M. Ling Jihua était chef de la Direction générale du Comité central du Parti. Il a été nommé à la fonction beaucoup moins stratégique de chef du Département du Front uni du Travail, un service chargé des relations avec les minorités ethniques.

Le South China Morning Post, quotidien réputé de Hong Kong, a affirmé lundi, en citant des sources anonymes, que Ling Jihua devait son changement de poste au fait qu'il était le père de l'inconnu mort au volant de la Ferrari en mars.

Du luxueux bolide quasiment désintégré sous le choc avaient été extraits le corps sans vie d'un homme âgé d'environ 20 ans, ainsi que deux jeunes femmes grièvement blessées. L'une était nue, l'autre à demi dévêtue. Le jeune homme n'était également qu'à moitié habillé.

L'affaire a été jugée suffisamment sensible pour générer une vaste censure, allant jusqu'à bloquer sur les moteurs de recherche l'expression "Ferrari noire".

http://fr.news.yahoo.com/chine-accident-ferrari-déclenche-nouveau-scandale-au-sommet-124540850.html

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Cela fait dix jours que Xi Jinping, le futur président chinois, n'est pas apparu en public.

A un peu plus d'un mois du 18e Congrès, lors duquel M. Xi doit succéder à Hu Jintao à la tête du parti, une telle absence alimente toutes les rumeurs à Pékin. Surtout quand les médias officiels, pour toute réponse, ont rediffusé lundi 10 septembre son dernier discours, prononcé le 1er septembre à l'Ecole centrale du Parti.

Xi Jinping n'a pu recevoir Hillary Clinton le 5 septembre dernier en raison d'un mal de dos, se sont vus expliquer les diplomates américains. M. Xi a de même manqué son rendez-vous avec le premier ministre de Singapour. La thèse d'un accident de piscine se répand alors dans les chancelleries. Ainsi que sur le Web chinois.

Lundi 10 septembre, M. Xi n'est toujours pas présent lors de la visite à Pékin du premier ministre danois, Mme Helle Thorning-Schmidt, reçue par le vice-premier ministre Wang Qishan.

Sur Internet, la censure est telle qu'il faut attraper au vol les messages de microblog Weibo avant qu'ils ne disparaissent. Et décrypter les charades. 'Beibu shoushang', littéralement, ' blessure au dos ' (et non mal de dos), est ainsi devenue une expression interdite de recherche.

Pour désigner le vice-président chinois dont le nom est proscrit, comme ceux de tous les responsables du parti , les internautes utilisent 'she', le pronom personnel anglais (elle), qui se prononce de la même manière que Xi, son patronyme. Soit dans des phrases en chinois : 'Se peut-il que 'she' ait vraiment été mis de côté ?', demande l'un. Ou encore 'SHE est blessé, WHO l'a fait ?', s'interroge @woshenanla, en jouant sur la prononciation de Xi (Jinping) et du président Hu (Jintao). Soit dans des phrases en anglais : 'Where is she ?' étant la plus échangée...

Suite :

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/09/11/la-disparition-mysterieuse-de-xi-jinping-electrise-le-net-chinois_1758577_3216.html#xtor=AL-32280515

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PEKIN (Reuters) - Le vice-président chinois Xi Jinping, considéré comme le futur chef de l'Etat, est apparu samedi en public après deux semaines d'absence qui ont alimenté les rumeurs sur son état de santé, rapporte l'agence de presse Chine nouvelle.

Dans une brève dépêche en anglais, l'agence indique sans plus de détails qu'il s'est rendu dans la matinée à l'université chinoise d'agronomie pour assister aux cérémonies organisées dans le cadre de la journée de vulgarisation de la science.

Xi Jinping, âgé de 59 ans, ne s'était pas montré en public depuis le 1er septembre et a annulé plusieurs rendez-vous avec des responsables étrangers, notamment la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Son absence et le mutisme des autorités chinoises à son sujet ont alimenté les rumeurs, certains évoquant même une tentative d'assassinat.

Selon plusieurs sources proches du pouvoir, le vice-président a consacré ces deux dernières semaines à soigner un mal de dos, conformément aux prescriptions de ses médecins, tout en préparant la transition à la tête du régime.

Dans le cadre du renouvellement décennal de la direction chinoise, Xi Jinping devrait prendre les rênes du régime à la faveur du prochain congrès du Parti communiste, qui devrait avoir lieu dans la seconde partie du mois d'octobre.

Le PC chinois n'a toujours pas officiellement annoncé la date de ce 18e congrès, qui verra Xi Jinping succéder à Hu Jintao au poste de secrétaire général du comité central du parti. Il remplacera ensuite Hu à la tête de l'Etat en mars.

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(AFP) Un haut responsable chinois a rencontré le président afghan à Kaboul, première visite en Afghanistan d'une personnalité politique chinoise depuis près de 50 ans, dans le cadre d'un renforcement des liens entre les deux pays avant le retrait des troupes de l'Otan en 2014, a rapporté dimanche l'agence Chine Nouvelle.

Zhou Yongkang s'est rendu à Kaboul samedi, pour une visite de quatre heures lors de laquelle il a rencontré le président Hamid Karzaï, a précisé l'agence d'Etat chinoise, ajoutant que le voyage n'avait pas été annoncé pour des mesures de sécurité.

Pékin a renforcé ses liens diplomatiques avec l'Afghanistan ces derniers mois, alors qu'approche la date fixée --d'ici fin 2014-- pour le départ des troupes américaines et de l'Otan.

La lutte d'influence en Afghanistan, qui occupe une position centrale dans cette région instable, devrait en effet s'intensifier d'ici là et des pays comme l'Inde, l'Iran et le Pakistan tentent d'y avancer leurs pions.

La Chine a d'ores et déjà conclu plusieurs accords pour obtenir des concessions d'exploitation minière. Les deux pays partagent 76 km de frontière commune, au nord-est de la Chine.

L'agence n'a donné que peu de détails sur la visite, citant simplement une déclaration de Zhou: "Renforcer un partenariat stratégique et coopératif correspond aux intérêts fondamentaux des deux peuples de Chine et d'Afghanistan (...) et peut amener à la paix régionale, la stabilité et le développement".

Hamid Karzaï s'était rendu en Chine en juin dernier.

Zhou Yongkang est chargé de la répression de certains mouvements religieux, du terrorisme et des poussées séparatistes dans la région du Xinjiang, frontalière avec l'Asie centrale et l'Afghanistan.

Le Xinjiang compte environ 9 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones qui se plaignent d'être victimes de persécutions de l'Etat chinois et d'être marginalisés dans leur région natale.

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première visite en Afghanistan d'une personnalité politique chinoise depuis près de 50 ans, dans le cadre d'un renforcement des liens entre les deux pays avant le retrait des troupes de l'Otan en 2014, a rapporté dimanche l'agence Chine Nouvelle.

Zhou Yongkang s'est rendu à Kaboul samedi, pour une visite de quatre heures lors de laquelle il a rencontré le président Hamid Karzaï, a précisé l'agence d'Etat chinoise, ajoutant que le voyage n'avait pas été annoncé pour des mesures de sécurité.

Pékin a renforcé ses liens diplomatiques avec l'Afghanistan ces derniers mois, alors qu'approche la date fixée --d'ici fin 2014-- pour le départ des troupes américaines et de l'Otan.

La lutte d'influence en Afghanistan, qui occupe une position centrale dans cette région instable, devrait en effet s'intensifier d'ici là et des pays comme l'Inde, l'Iran et le Pakistan tentent d'y avancer leurs pions.

La Chine a d'ores et déjà conclu plusieurs accords pour obtenir des concessions d'exploitation minière. Les deux pays partagent 76 km de frontière commune, au nord-est de la Chine.

Elle devait être épaisse l'enveloppe pour les étrennes de noel un peu en avance ... 50 ans qu'un dirigeant chinois n'y a pas foutu les pieds, rien foutu pour sécuriser l'afghanistan, et le pouvoir actuel pour le renforcer lui et sa sécurité a la tête de l'état ...

Et hop en une visite, on rafle les mines ... Ca laisse quand même songeur  :rolleyes:

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  • 3 weeks later...

Les dirigeants chinois devraient s'inspirer des dirigeants vietnamiens !  :lol:

Le Parti communiste du Vietnam a interdit à ses membres de célébrer des banquets de mariage trop fastidieux, expliquant cette décision par le fait qu’ils agacent la population du pays. La direction du parti a limité le nombre d'invités à 300 personnes du côté de chacun des jeunes mariés pour ces fêtes et a qualifié les séjours dans les hôtels cinq étoiles d’excès.

Le gouvernement vietnamien a été maintes fois critiqué pour son inefficacité et une série de scandales impliquant des hauts fonctionnaires du parti communiste.

http://french.ruvr.ru/2012_10_08/90606728/

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  • 3 weeks later...

La fortune cachée de Wen Jiabao dérange Pékin

26 octobre 2012 à 08:39

Les autorités chinoises censurent dans le pays une enquête journalistique qui révèle que le Premier ministre possède une fortune de plus de 2 milliards de dollars.

La Chine a censuré vendredi une enquête du New York Times selon laquelle la famille du Premier ministre Wen Jiabao, qui aime à rappeler ses origines modestes, possède aujourd’hui une fortune colossale d’au moins 2,7 milliards de dollars.

Les autorités bloquaient sur le principal service de microblogs du pays, Sina Weibo, toute recherche comportant les mots clés «Wen Jiabao» ou encore «New York Times». Le site du quotidien américain était également inaccessible, vu les révélations susceptibles d’embarrasser le Parti communiste chinois.

La mère de Wen Jiabao était une simple institutrice du nord de la Chine, son père a élevé des porcs durant les campagnes maoïstes de travail forcé à la campagne, rappelle le journal dans cette enquête publiée jeudi.

Aujourd’hui âgée de 90 ans, Yang Zhiyun, la mère du Premier ministre, «n’est pas seulement sortie de la pauvreté, elle est de façon incontestable devenue riche», écrit le New York Times, qui cite notamment un investissement il y a cinq ans au nom de Mme Yang dans une société chinoise de services financiers, pour un montant de 120 millions de dollars.

«Dans de nombreux cas, les noms des proches (de Wen Jiabao) se dissimulent derrière plusieurs paravents et des vecteurs d’investissement impliquant des amis, des collègues de travail et des associés», explique le journal.

La famille du chef du gouvernement possède des intérêts diversifiés dans des banques, des bijouteries, des stations touristiques, des compagnies de télécommunication et des projets d’infrastructure, en recourant parfois à des entités offshore, ajoute-t-il.

«Reine des diamants»

Dans beaucoup de ces investissements, certaines des puissantes sociétés d’Etat chinoises jouent un rôle prépondérant. Leurs décisions dépendent souvent des agences gouvernementales supervisées par M. Wen Jiabao. Son frère cadet, qui possède une entreprise de traitement des déchets, a bénéficié de plus de 30 millions de dollars de contrats attribués par l’Etat, selon le quotidien américain.

La femme de Wen Jiabao, Zhang Beili, surnommée «la reine des diamants» par le New York Times, a elle fait fortune dans les pierres précieuses, un secteur strictement régulé par l’Etat. L’ascension de Mme Zhang a connu une accélération après que son mari a atteint les marches les plus élevées du pouvoir.

Quant au fils unique du couple, Wen Yunsong, il a connu une réussite fulgurante en revendant son entreprise de technologie à la famille d’un magnat de Hong Kong, puis en fondant une société de capital-investissement devenue l’une des plus importantes de Chine. Parmi ses associés figure le gouvernement de Singapour.

En juin dernier, l’agence financière Bloomberg avait publié une enquête, immédiatement censurée en Chine, sur les biens de la famille du vice-président Xi Jinping, le futur président chinois qui doit le mois prochain prendre les rênes du Parti communiste. Selon ces révélations, les proches de M. Xi possèdent une fortune cumulée de plusieurs centaines de millions de dollars. La vaste majorité de la population chinoise est convaincue que la nomenklatura communiste du régime bénéficie d’une vie dorée et de nombreux privilèges, dans un climat d’impunité.

(AFP)

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BEIJING, 26 octobre (Xinhua) -- L'accord sur la définition du point de jonction trilatéral entre les frontières nationales de la Chine, du Tadjikistan et de l'Afghanistan a été adopté vendredi par le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN), l'organe législatif suprême du pays.

http://opexnews.over-blog.com/article-la-chine-ratifie-l-accord-frontalier-avec-le-tadjikistan-et-l-afghanistan-111721989.html

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  • 3 weeks later...

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121111trib000730167/mer-de-chine-pekin-impose-sa-puissance-.html

La Chine souhaite installer une garnison militaire dans l'archipel des Paracels, revendiqué également par le Vietnam. Pékin veut également asseoir son autorité sur les îles Spratleys et plus généralement sur la quasi totalité de la Mer de Chine. Une attitude qui inquiète sérieusement les Etats-Unis.

La Chine s'apprête à renforcer les infrastructures sur une île disputée de mer de Chine méridionale, a indiqué un responsable des autorités locales, une décision qui pourrait enflammer encore un peu les disputes entre Pékin et ses voisins, à propos d'îles revendiquées de part et d'autre. Luo Baoming, secrétaire du parti communiste dans la province du Hainan (sud), a indiqué que les routes, le système d'approvisionnement en eau et les égouts vont être renforcés à Sansha, désignée par Pékin comme "capitale" de Yongxing, une île de l'archipel des Paracels, revendiqué par Pékin et Hanoi.

Une garnison militaire chinoise sur l'archipel des Paracels

Des mesures seront également prises pour l'application "des droits légaux" de la Chine dans la région, qui comprend d'autres archipels (dont notamment les Spratleys) revendiqués par plusieurs pays de la zone, a ajouté le responsable à la télévision d'Etat samedi. Pékin avait suscité l'inquiétude de Washington l'été dernier en annonçant qu'il allait établir une garnison militaire sur les Paracels, à Sansha, sans toutefois préciser de calendrier. L'île, qui dépend selon Pékin de la province du Hainan, verra son autorité administrative étendue non seulement à l'archipel des Paracels, mais aussi au récif de Macclesfield, un atoll situé à l'est, et à l'archipel des Spratleys, situé au sud, avait indiqué Pékin.

Pékin revendique la quasi totalité de la mer de Chine méridionale

"Pour préserver nos droits légaux en mer de Chine méridionale, nous sommes en train de nous coordonner entre les différents départements afin de créer un organe d'application de la loi plus uni et plus efficace", a ajouté Luo Baoming. La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, traversée par des voies de commerce maritime cruciales et qui pourrait recéler d'importants gisements en gaz et pétrole. Taïwan, les Philippines, le Vietnam, Brunei et la Malaisie revendiquent eux aussi plusieurs zones de cette région.

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AMHA, la seule puissance capable de contenir l'expansionnisme de la Chine, est l'Inde. Ils sont aux premieres loges, car la superiote chinoise sur la mer de Chine meridionale est deja plus ou moins acquise, et la prochaine etendue maritime en ligne de mire de la Chine, semble bien etre l'ocean indien...

Meme si les russes qui ne sont deja pas des rigolos, font monter encore d'un cran la puissance de leur flotte du pacifique avec l'arrivee prochaine de 2 BPC (qui eux seront equipes d'armements offensifs/defensifs), ils ne seront pas aux premieres loges si ca pete.

Meme si les ricains aussi transferent une partie de leur flotte de l'atlantique au pacifique, il faudrait un acte de guerre en bonne et due forme a leur encontre de la part des chinois pour qu'ils interviennent si la Chine devait user de sa force militaire pour s'attribuer les Paracels, je ne vois pas les US se mettrent leur principal debiteur a dos pour sauver Taiwan ou les Philippines ou encore moins le Vietnam.

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http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202385939046-pekin-s-agace-de-la-poussee-de-protectionnisme-dans-le-monde-510786.php

Pékin s'agace de la poussée de protectionnisme dans le monde

Le ministre de l'Industrie Miao Wei dénonce une poussée de protectionnisme généralisée. Hu Jintao doit transmettre jeudi son fauteuil de secrétaire général à Xi Jinping.

Les 2.270 délégués du peuple chinois ont fait exactement ce qu'on attendait d'eux. Mercredi, ces représentants chargés d'acquiescer aux propositions de la direction centrale du Parti communiste chinois (PCC),ont non seulement copieusement applaudi le discours du « camarade » Hu Jintao, qui doit transmettre jeudi son fauteuil de secrétaire général à Xi Jinping, et chanté tous ensemble « l'Internationale ». Mais ils ont surtout élu le Comité central du parti. C'est cette structure composée de 205 membres permanents qui a pour charge de nommer, jeudi, le Bureau politique du parti et surtout son Comité permanent, sept ou neuf membres qui sont censés tenir les rênes du pays au cours de la prochaine décennie.

Tous les grands noms de la politique chinoise ont passé, mercredi, le premier test en intégrant le Comité central. A commencer par Xi Jinping et Li Keqiang, le probable futur Premier ministre. Sont aussi adoubés Wang Yang, le secrétaire général de la province du Guangdong considéré comme réformateur, Wang Qishan, actuel vice-Premier ministre chargé de l'Economie qui devrait prendre la tête de la très puissante Commission de discipline du parti et être donc chargé de la lutte contre la corruption, Liu Yunshan, l'actuel chef de la propagande, et Zhang Dejiang, l'homme qui a repris en main la mégapole de Chongqing après le retentissant limogeage de Bo Xilai en mars dernier. En revanche, le gouverneur de la Banque centrale, Zhou Xiaochuan, ne figurait pas parmi les 205 élus, ce qui confirme qu'il s'apprêterait à prendre sa retraite.

Mécanique sans surprise

Mais en marge de cette mécanique parfaitement huilée et sans surprise, c'est plutôt la pugnacité de la Chine au plan économique qui a étonné. Dans des propos rapportés par l'agence Reuters, plusieurs hauts responsables se sont plaints d'une poussée de protectionnisme dans le monde. Déjà, le ministre du Commerce Chen Deming avait dénoncé une « mentalité de guerre froide » la semaine dernière à propos d'un rapport du Congrès américain mettant en garde contre les équipementiers télécom chinois, soupçonnés d'espionnage pour le compte de Pékin. Lou Jiwei, qui préside le fonds souverain chinois CIC, a renchéri en déclarant que la frilosité de certains pays en matière d'investissements chinois l'obligeait à repenser sa stratégie. « Il y a d'autres endroits pour investir », a-t-il lâché, une allusion à l'attractivité de la zone asiatique. Au Palais du Peuple, le ministre de l'Industrie Miao Wei a également dénoncé, mercredi, une poussée de protectionnisme assez généralisée, ne concernant pas exclusivement les pays occidentaux.

De fait, les points de friction économiques entre la Chine et ses partenaires se sont multipliés ces derniers mois. Outre le rapport contre les équipementiers chinois, les Etats-Unis ont bloqué un projet de champs d'éoliennes fabriquées par un industriel chinois. Face aux protestations de l'opposition de gauche, les autorités canadiennes ont, quant à elles, repoussé à deux reprises la date de leur verdict concernant le projet de rachat, par le pétrolier chinois CNOOC, du groupe canadien Nexen, une transaction qui devrait s'élever à 15,1 milliards de dollars. Enfin, les relations se sont tendues avec l'Union européenne au sujet des producteurs de panneaux solaires chinois, soupçonnés par Bruxelles de bénéficier de subventions et de se livrer à des pratiques de dumping. Pékin a contre-attaqué, déposant une plainte contre les subventions attribuées par l'Europe à sa propre industrie de l'énergie solaire. Et mercredi, la Chine a annoncé qu'elle allait prendre des mesures contre l'Europe dans la chimie. A défaut de pouvoir dynamiser la demande mondiale, Pékin semble avoir décidé d'envoyer à ses exportateurs le signal qu'il ne les oublie pas.

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Je ne sais pas quel est le fait le plus énervant, j'hésite entre le fait :

- qu'ils dénoncent une montée du protectionnisme alors qu'ils en sont directement à l'origine vu qu'ils ne respectent aucune règle depuis des décennies

- qu'ils dénoncent une montée du protectionnisme alors qu'ils sont les maîtres absolus du protectionnisme

- qu'ils dénoncent une montée du protectionnisme en s'appuyant sur 2-3 petits faits mineurs et qui ne sont même pas vraiment du protectionnisme

- qu'ils dénoncent une montée du protectionnisme alors qu'en réalité, ils continuent à faire ce qu'ils veulent où ils veulent.

C'est du fauxcuisme hypocrito sino-cynique de premier ordre, à en gerber sur son clavier

Image IPB

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C'est énervant si tu veux. Pour moi, c'est simplement quelque chose de prévisible : pendant la majeure partie du XXe siècle, les USA étaient les plus forts, donc ils dénonçaient le protectionnisme des autres pays qui limitait l'enrichissement des USA. Aujourd'hui, ce sont les Chinois les plus forts commercialement, et ce sont eux qui se mettent à couiner contre le protectionnisme pour les mêmes raisons.

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Bin oui, mais ils ont raison, car ça marche, ils ne font que défendre leurs intérets en utilisant les faiblesses et le manque de réaction des autres. =)

Certes, mais là, on est loin loin de la simple "défense" de ses intérêts, on est plutôt dans un blitzkrieg économique bien sauvage. Alors si en plus ils se plaignent des esquisses de début d'ersatz de réaction en face...

C'est énervant si tu veux. Pour moi, c'est simplement quelque chose de prévisible : pendant la majeure partie du XXe siècle, les USA étaient les plus forts, donc ils dénonçaient le protectionnisme des autres pays qui limitait l'enrichissement des USA. Aujourd'hui, ce sont les Chinois les plus forts commercialement, et ce sont eux qui se mettent à couiner contre le protectionnisme pour les mêmes raisons.

Je sais bien que c'est prévisible mais bon, ils poussent le bouchon un peu trop loin et ça dépasse mon seuil de tolérance au cynisme et à l'hypocrisie,  même en me mettant dans l'état d'esprit qui convient pour la section "Politique etrangère / Relations internationales".
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En 2003, les effectifs globaux de l'armée chinoise s'élevaient, d'après Wikipedia, à 2 250 000 militaires d'active, 7 180 chars, 4 560 blindés, 3 400 avions, 480 hélicoptères, 132 navires de guerres et 258 autres bâtiments de support (logistique, bâtiments amphibies…).

Sait-on comment ces effectifs ont évolué depuis, quantitativement et surtout qualitativement ?

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