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Conflit du Sahara Occidental


Messages recommandés

un complexe sportive financé par les sud africains dans les territoire libéré de la rasd

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ce rapport est un coup dur pour le Maroc

mais pourquoi le Maroc ne laisse pas la MINURSO faire son travail ? qu'est ce qu'a cacher le Maroc ? normalement quand on est sur  qu'un peuple veut vivre sous l'état marocain, on laisse l'ONU faire son travail et on l'espionne pas...

le rapport ne fait que confirmé se qu'on sait déjà , les sahraoui ne veulent pas étre marocain et le Maroc est trop embourbé dans la conflit du Sahara occidental , ça position est très inconfortable vue que sont occupation du Sahara occidental dépendant entièrement de soutien de puissance étrangère se qui est une grande faiblesse pour un état , les sahraouis eux ont le droit international de leurs coté du moment que l'onu est déjà reconnue leurs droit a l'autodétermination  et a reconnue le polisario comme seul représentant légitime du peuple sahraoui c'est déjà une victoire de facto pour les sahraoui , si demain l'onu appliquer ces résolutions et la minurso , le conflit du Sahara occidental sera de l'histoire ancienne et le référendum d'autodétermination sahraoui accouchera automatiquement d'une indépendance du Sahara occidental .

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mais voyons quel droit ? le Maroc n'a jamais pu prouvé ça souveraineté sur le Sahara occidental que se soit devant les nations unis ou devant la coure internationale de justice !

aucun pays au monde n'a jamais reconnue la souveraineté marocaine sur le sahara occidental !

Liste des territoires non autonomes inscrits sur la liste de l'Assemblée générale de L'ONU :

Le 26 février 1976, l'Espagne a informé le Secrétaire général qu'à compter de cette date elle mettait fin à sa présence dans le territoire du Sahara. Elle jugeait par ailleurs nécessaire qu'il soit pris note qu'ayant cessé de participer à l'administration provisoire établie pour ce territoire, elle se considérait désormais déchargée de toute responsabilité de caractère international relative à son administration. En 1990, l'Assemblée générale a réaffirmé que la question du Sahara occidental relevait de la décolonisation, processus que la population du Sahara occidental n'avait pas encore achevé.

site officiel de l'ONU

http://www.un.org/fr/decolonization/nonselfgovterritories.shtml

Avis consultatif de la Coure International de Justice ( CIJ ) le 16 octobre 1975 :

Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Coure International de Justice ( CIJ ) n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part

http://www.icj-cij.org/docket/files/61/11693.pdf

donc maintenant si tout les expert et juriste des nations unis et de la CIJ affirme qu'il n'y a aucun preuve que le sahara occidental est était marocains malgré les argument et document apporté par le maroc sur ça pseudo souveraineté c'est que le sahara occidental n'a historiquement jamais était marocain ..et la c'est pas juste moi qui le dit mais l'ONU et la CIJ .

les résolution de l'ONU sont claire a se sujet , le droit a un référendum d'auto-détermination est un principe de base du droit international et se sont des experts qu'ils l'ont reconnue

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voici le communique officiel de la coure internationale de justice ( CIJ ) sur le Sahara occidental en 1975 .

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site officiel de la CJI

http://www.icj-cij.org/docket/files/61/11693.pdf

l'ONU a soumit deux questions a la CIJ

1- le Sahara occidental était il au moment de la colonisation espagnol un territoire sans mettre ?

la CIJ  a conclut a l'unanimité que le Sahara occidental n'était pas un territoire sans mettre ! (l'Espagne est déjà éliminé au premier tour )

ça veut dire qu'il y a 3 possibilité :

A- le Sahara Occidental est marocain (si le Maroc arrive a en apporté la preuve)

B- le Sahara Occidental est mauritanien (si la Mauritanie arrive a apporté la preuve )

C- le Sahara Occidental appartient a la population qui est vie (si elle était indépendante des deux premiers)la CIJ c'est prononcer pour cette dernière  

2- si la repense a la première question est négative quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le royaume du Maroc et l'ensemble mauritanien ? (attention liens juridiques ne veut pas dire lien de souveraineté )

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la CIJ a reconnue qu'il y avait certains liens juridique entre le Maroc et des tributs du nord du Sahara occidental mais elle a fait remarque que ces liens existaient uniquement avec certaine tribut et ces liens n'était en aucun cas des liens de souveraineté .  

ces liens juridiques concernaient pour certains le droit de commerce avec le Maroc  , les nomades du nord du Sahara occidental faisaient du commerce au Maroc en transportant des marchandise a partir du Sahara occidental et en contre partie ils devaient payer des impôts au roi du Maroc et autre impôt coranique lorsqu'ils se déplacer au maroc ...  

le Maroc a apporté des traités internationaux avec des puissances étrangères de l'époque d'avent la colonisation espagnole qu'il a présenté comment étant la preuve que ces puissance reconnaissait la souveraineté du maroc sur le sahara occidental malheureusement pour le maroc ces traités ont prouvé le contraire et se sont retourné contre lui , ces traités ne reconnaissait absolument pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental .

(donc non seulement aujourd'hui aucun pays au monde ne reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental mais en plus de ça même avent la colonisation espagnole aucun pays au monde ne reconnaissait la souveraineté du maroc sur le sahara occidental ....chercher l'erreur  )    

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a se demandé comment les diplomates marocains de l'époque ont pue faire une erreur de cette taille :shock:

pire encore même en droit musulman il n'existait pas de liens souverainetés avec le maroc , puisque le maroc a fait remarquer la particularité de l'État marocain (liens musulmans ) a la CIJ en a tenue compte et conculue que méme dans ce cas il n'exister aucun lien de souverainté avec le sahara occidental !

même dans le cas ou des tributs avait juré allégeance au roi du Maroc ça ne concerné par toutes les tributs du sahara occidental puisque chaque tribut parlait pour elle méme non pas au nom de toutes les tribut du sahara occidental  .

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et ce la concernerait uniquement une partie du nord du Sahara occidental non pas tout le territoire !

ps : important a souligner c'est le Maroc qui a choisie le juge qui a présidait la CIJ !

en tout 3 pays se sont disputer la souveraineté sur le Sahara occidental :

1- l'Espagne : qui voulait faire croire que le territoire n'appartenait a personne .

2- le Maroc qui revendiquait la souveraineté sur le nord du territoire .

3- la Mauritanie qui revendique la souveraineté sur le sud du territoire

la CIJ les a désavouer tout les 3 et a opté pour le référendum d'autodétermination du peuple sahraoui , historiquement le Sahara occidental n'a jamais était Marocain   !

pire encore les rois du maroc par le passé ont signer des traités internationaux délimitant clairement le territoire marocain sans le sahara occidental

TRAITÉ DE MARRAKECH

 TRAITE DE PAIX ENTRE LE ROI D’ESPAGNE, CHARLES III, ET L’EMPEREUR DU MAROC, SIDY MOHAMMED BEN ABDALLAH BEN ISMAEL

(Cour du Maroc, 28 mai 1767)

Extrait

« S. M. Impériale se réserve de délibérer sur le comptoir que S. M. Catholique veut fonder au sud du fleuve Noun, car elle ne peut prendre la responsabilité des accidents et des malheurs, sa domination ne s’étendant pas jusque là…De Santa Cruz vers le Nord, S. M. Impériale accorde aux Canariens et aux Espagnols la pêche sans y autoriser aucune autre nation ».

MINUTE DE LETTRE DE L’AMBASSADEUR AU MAROC, DON JORGE JUAN, AU MARQUIS DE GRIMALDI.

(Cour du Maroc, 16 juin 1767)

Extrait

« …qu’ils ne lui appartiennent pas, qu’ils sont habités par des gens sauvages qu’il n’a jamais pu assujettir lesquels ont attaqué et écrasé tous ceux qui ont voulu s’y établir et que, pour autant, il ne peut donner sa parole ou son autorisation pour que nous essayions que cependant il laisse au critère du Roi de réaliser ou non cette entreprise mais sans se faire responsable des évènements. »

Publié dans : articles |le 18 janvier, 2007 |

ces traité on était présenté devant l'ONU et la CIJ .

chaqu'un est libre de croire se qu'il veut , les preuve historiques sont la et les expert et juristes de l'onu et de CIJ ont parlaient .

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C'est bien mal connaitre son histoire.

Historiquement toute la partie ouest de l’Algérie (hors bande côtière) lui appartenait.

Dans cette région la majorité des familles algériennes sont de descendance marocaine.

L’algérien dans ça forme contemporaine (avec le désert et une partie du Maroc) c'est les français qui l'ont créer pour en faire un département, avant elle ne s’étendait que sur la bande côtière, guère plus.

Bon après effectivement le "Grand Maroc" c'est des conneries on vas pas revenir XIéme siècle non plus  :lol:

Le truc c'est que pour le Sahara occidental, créer un énième état narcotrafiquant, refuge pour terroriste, nouvel état le plus pauvre du monde et ne survivant qu'avec de l'aide international, l'Afrique et le monde n'en ont pas besoin :-[

Après obliger le Maroc à arrêter de traiter les sahraouies comme des citoyens de seconde zone c'est une obligation s'ils veulent s'entendre un jour.

M'enfin c'est des têtes de mule des 2 cotés, qui n'arrivent pas à discuter et à trouver un compromis.

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C'est bien mal connaitre son histoire.

Historiquement toute la partie ouest de l’Algérie (hors bande côtière) lui appartenait.

Dans cette région la majorité des familles algériennes sont de descendance marocaine.

L’algérien dans ça forme contemporaine (avec le désert et une partie du Maroc) c'est les français qui l'ont créer pour en faire un département, avant elle ne s’étendait que sur la bande côtière, guère plus.

Bon après effectivement le "Grand Maroc" c'est des conneries on vas pas revenir XIéme siècle non plus  :lol:

Le truc c'est que pour le Sahara occidental, créer un énième état narcotrafiquant, refuge pour terroriste, nouvel état le plus pauvre du monde et ne survivant qu'avec de l'aide international, l'Afrique et le monde n'en ont pas besoin :-[

Après obliger le Maroc à arrêter de traiter les sahraouies comme des citoyens de seconde zone c'est une obligation s'ils veulent s'entendre un jour.

M'enfin c'est des têtes de mule des 2 cotés, qui n'arrivent pas à discuter et à trouver un compromis.

bah non internationalement il n'a jamais était reconnue que ces territoire ont était marocains ! le maroc les revendiquer au nom des empire musulmans qui en exister en Afrique du nord dons l'Empire des Almoravides

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si l'ouest algerien est marocain alors l'andalousi est aussi marocaine et méme une partie de la france :lol:

comme toujours beaucoup d'affirmation mais jamais de preuves historique , le Maroc n'a aucun lien avec ces empires  et n'a jamais pu se constituer en tant qu'état avant le protectorat français c'est pour ça qu'on parle et le Maroc le premier parle d'une particularité de l'état marocain sur un droit musulman (non reconnu par le droit international ) vue que le Maroc revendique ces "souveraineté" au nom des allégeance de chef de tribut qui parlait pour leurs nom et non celle de toute les autres tribut ces allégeances n'ont aucune valeurs juridique .

Le Maroc en 1830...a la veille de la colonisation de l'Algerie... ont vois qu'il correspond au Maroc actuelle...sans le Sahara occidental ni l'ouest algérien ...

(carte américaine 1830)

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maintenant si on voit l'histoire officiel au Maroc , le royaume aurait plus de 1 000 ans  :O

Le truc c'est que pour le Sahara occidental, créer un énième état narcotrafiquant, refuge pour terroriste, nouvel état le plus pauvre du monde et ne survivant qu'avec de l'aide international, l'Afrique et le monde n'en ont pas besoin

c'est la que tu te trompe , le sahara occidental est riche en ressource naturel , un état indépendant permetrait au sahraoui de vivrent comme des rois ;)

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Les sahraouis traites comme des citoyens de second degrés c est méconnaître le Maroc, je crois que vous savez pas que le sucre l essence et le pain coute moins cher que dans le reste du Maroc, et ils ont tous les droits. je parle en connaissance de cause mes meilleurs amis c est des sahraouis (des rguibis, et des maalaanaine)

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Les sahraouis traites comme des citoyens de second degrés c est méconnaître le Maroc, je crois que vous savez pas que le sucre l essence et le pain coute moins cher que dans le reste du Maroc, et ils ont tous les droits. je parle en connaissance de cause mes meilleurs amis c est des sahraouis (des rguibis, et des maalaanaine)

dans se cas si les sahraoui ne sont pas des citoyen de seconde zone et qu'il veulent étre marocains alors il suffit au maroc d'accepté le référendum d'autodétermination sahraoui pour qu'il puissent prouvé au monde entier que les sahraoui sont marocains et qu'ils veulent l'étre et ainsi métre fin a se conflit , récupéré les 22% du sahara occidental restant et le plus important obtenir une reconnaissance de l'onu sur ça souveraineté sur le sahara occidental ...   =D

le front polisario a toujours dit qu'il accepterait le résultat du référendum d'autodétermination sahraoui quel qu'il soit et l'algerie a la méme position !

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quelque infos sur le Programme antimines de l'onu sur le sahara occidental

Sahara occidental

Programme antimines

Le territoire du Sahara occidental subit les conséquences de plus de 35 ans de conflits en raison de combats sporadiques entre le Maroc et le mouvement indépendantiste connu sous le nom de Front Polisario.

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Le territoire situé sur la côte nord-ouest de l’Afrique a été administré par l’Espagne jusqu’en 1976 au moment de son retrait volontaire, entraînant ainsi une augmentation des tensions entre les deux camps.

Bien que les parties en conflit respectent généralement le cessez-feu de 1991, ce vaste territoire demeure contaminé par une quantité indéterminée de mines et de restes explosifs de guerre (REG). Bien qu’aucune étude complète des mines terrestres n’ait été effectuée à ce jour, des experts internationaux considèrent le Sahara occidental comme l’un des territoires les plus gravement pollués par les mines au monde.

Jusqu’à présent, la présence de champs de mines et de REG a été établie à plus de 200 endroits, y compris un champ de mines défensif le long de la berme, c’est-à-dire le mur de terre formant une frontière de 2 000 kilomètres qui sépare les parties au conflit. Cette menace affecte près de 10 000 nomades Sahraouis et leurs familles et entrave le rapatriement d’environ 120 000 réfugiés Sahraouis.

Détails du programme

La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été établie en 1991 conformément aux propositions de règlement acceptées par le Maroc et le Front Polisario. Cette mission a pour mandat d’entreprendre un ensemble d’activités, notamment la surveillance du cessez-feu, le rapatriement de réfugiés, l’identification et l’inscription des personnes habilitées à voter, l’organisation et la garantie d’un référendum libre et équitable, l’annonce des résultats, et la réduction de la menace des munitions et des mines non explosées.

En 2008, le Service de l’action antimines des Nations Unies a mis en place un Centre de coordination de l’action antimines dans le cadre de la MINURSO. Les objectifs de l’action antimines des Nations Unies en Sahara occidental sont:

   réduire les risques humanitaires et améliorer les conditions de vie et de déroulement des opérations pour les Sahraouis et le personnel des Nations Unies grâce à un soutien technique, une coordination entre les partenaires et une assurance de la qualité;

   aider à la création d’un environnement propice à la paix et à la sécurité au Sahara occidental et permettre la réinstallation des réfugiés Sahraouis.

Le Centre de coordination de l’action antimines au Sahara occidental continuera de jouer un rôle clé en veillant à ce que la lutte antimines évolue proportionnellement à l’ampleur de la menace et que les activités soient menées conformément aux Normes internationales de la lutte antimines.

Résultats

Depuis 2006, Landmine Action, une organisation sans but lucratif opérant sous l’égide du Centre de coordination de l’action antimines, a cartographié 225 zones dangereuses, y compris 187 sites concernés par des tirs d’armes sous-munitions, 38 champs de mines et un dépôt de munitions. Les résultats ainsi obtenus ont permis à Landmine Action de dépolluer plus de six millions de mètres carrés de terres contaminées de novembre 2009 à juillet 2010. Dans le cadre de ces activités, 477 mines antipersonnel, 1 790 mines antivéhicule et plus de 5 000 REG ont été décelés et détruits. Au total, 48 zones de terres dépolluées ont été remises aux collectivités locales le 1er mars 2010.

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Des équipes de nettoyage des zones de combat font une recherche visuelle

© Martine Perret/UN

Sur le bord ouest de la berme, l’action antimines est dirigée par l’Armée royale marocaine. La Mission des Nations Unies travaille en collaboration avec l’Armée afin de l’aider à exécuter son mandat et à mettre en œuvre des accords militaires spécifiques. L’Armée travaille également de manière indépendante afin de procéder à la destruction de munitions non explosées à l’ouest de la berme. Le Maroc a annoncé le déminage de 1 133 km2 et la découverte et destruction de 2 195 mines terrestres antipersonnel, de 7 000 munitions non explosées et de 97 293 autres REG entre le 15 janvier 2007 et le 30 octobre 2009.

À l’avenir

Au fur et à mesure que les opérations de déminage et les levés des zones minées progressent, de nouveaux champs de mines et sites touchés par des tirs d’armes à sous-munitions sont découverts. Chaque mois, la sécurité des bergers nomades, des observateurs militaires des Nations Unies et de la population locale habitant à proximité des terres contaminées, exposés à des graves menaces, est compromise. Compte tenu de la considérable superficie du territoire, du grave manque d’infrastructure et de la menace que représente l’étendue de la contamination, le secteur de l’action antimines éprouve un besoin urgent en matière de développement pour créer un environnement propice à la paix, à la sécurité et à la prospérité.

Afin de renforcer les interventions actuelles et de contribuer à l’accomplissement des objectifs de l’action antimines des Nations Unies, il convient de respecter les mesures suivantes :

   Accroître le nombre d’équipes de nettoyage des zones de combat et d’équipes chargées de l’élimination de munitions explosives afin de compléter le retrait des REG identifiés dans le levé des zones dangereuses;

   Entreprendre les levés et la dépollution des zones minées de la zone tampon;

   Mettre en place des formations de sensibilisation aux dangers des mines afin d’atténuer l’exposition aux risques;

   Renforcer la collaboration et le partage des informations entre les différents intervenants prenant part à l’action antimines au Sahara occidental;

   Continuer de recueillir et d’analyser les données concernant le retrait des mines et des REG, les accidents, les victimes et la sensibilisation aux dangers des mines;

   Fournir une assistance aux victimes des REG ainsi que des possibilités de réintégration socio-économique.

site de l'onu

http://www.unops.org/Francais/whatwedo/focus-areas/public-order-security/mine-action/country-profiles/Pages/Western-Sahara.aspx#

ps : une petite polémique a eu lieu lors de l'enterrement de l'ancien président algérien ahmed ben bella , la délégation marocaine a prétexté la présence de la délégation de la rasd (qui est reconnu officiellement par l’Algérie ) pour quitter les lieux

seul petit hic les officiels marocains savaient qu'il y aurait la délégation de la RASD conduite par son président.. :P

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Abdelilah Benkirane premier ministre marocain ,  Mohamed Abdelaziz président de la RASD  et entre les deux  Ahmed Gaid Salah  chef d'état major de l'armée algerienne

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Par contre, pourquoi y a-t-il un camps de réfugiés sahraouis de Tindouf situé à l’extrême sud-est de l’Algérie ?

Si la situation est calme dans le Sahara occidental du Maroc.

selon la version officiel marocaine depuis les années 70 , c'est l'armée algérienne et le front polisario qui sont entré au Sahara occidental pour kidnappé plus de ......100 000 personnes pour les "séquestré" dans des camps en Algérie " !  :O

heureusement il y a quelques années une équipe du journal marocain telquel est allé faire un reportage chez l'ennemie dans les camps de refugier sahraoui , le polisario leurs a donnée toute les autorisation pour faire leurs reportage librement ....les journalistes réalise que leurs gouvernement leurs ment depuis 30 ans  :rolleyes: !

voici leurs récit

La question qui fâche. “Séquestrés” ? Pas tout à fait…

C’est la grande question : les habitants des camps de Lahmada (ou Tindouf, pour les non initiés) sont-ils, oui ou non, “séquestrés” par cet ogre totalitaire qu'on nomme Polisario ? Risquent-ils de se faire tirer dessus s'ils quittent les camps sans autorisation ? C'est ce qu'affirment les médias officiels marocains depuis 33 ans.

Tous les habitants des camps à qui nous avons posé la question ont affirmé circuler le plus librement du monde. On pourrait penser, à l'extrême limite, qu'ils ont peur et qu'ils mentent tous. Mais c'est un fait : les camps sont ouverts sur le désert, leurs abords ne sont pratiquement pas gardés, et nous n'avons croisé aucune patrouille armée en 4 jours. Pourtant, nous n'avons pas cessé de circuler entre les camps.

Il n'y a, en revanche, aucun transport en commun qui conduise à l'extérieur des camps, vers Tindouf ou ailleurs. Et il est impossible, bien entendu, de s'aventurer dans le désert à pied - sauf à risquer de mourir de soif et de chaleur. La vraie difficulté, pour ceux qui veulent sortir, c'est de trouver une voiture. Hormis celles des autorités, il y en a quelques-unes qui appartiennent à des particuliers. Ceux-là n'ont pas de problème pour quitter les camps. Pour les autres, en revanche, il faut trouver de l'argent pour louer un véhicule. Et comme la plupart des gens n'ont pas un centime…

Cela étant dit, si on arrive à Tindouf (à 30 km du camp le plus proche), franchir le barrage et pénétrer en Algérie ne requiert qu'une chose : montrer sa “carte d'identité sahraouie”. La plupart des habitants des camps, semble-t-il, en ont une. Et une fois passé Tindouf, il n'est pas très difficile, si on a un véhicule, de pénétrer en Mauritanie : la frontière est proche, et les contrôles d'identité y relèvent souvent de la théorie.

Il n'est pas interdit de penser que ceux qui auraient des velléités de rejoindre le Maroc (rien ne se cache, dans une société tribale comme celle-là) ne pourraient pas dépasser Tindouf, car ils n'obtiendraient leur carte d'identité que très difficilement. Mais combien y en a-t-il vraiment qui nourrissent un tel projet ? Rapporté à la population totale des camps, le nombre de ralliés au Maroc, depuis le déclenchement du conflit, est insignifiant. C'est aussi un fait qu'on ne peut pas nier.

A supposer qu'ils en aient les moyens, prendre l'avion pour l'étranger (à partir d'Alger ou d'un autre aéroport international algérien) est, en revanche, plus problématique pour les habitants des camps. Il faut pour cela disposer d'un passeport. La RASD en émet, mais seuls de rares privilégiés, liés à la direction du Front Polisario, en possèdent. Et encore, ils ne donnent le droit d'aller que dans les pays qui reconnaissent la RASD…

http://www.telquel-online.com/329/images/tindouf_tq.pdf

ou ici lire le reportage entier , la propagande fait rage dans se conflit et il est intéressant de voir la réaction de ces journalistes marocains qui découvre que le discoure officiel dans leurs pays sur se qui se passe dans les camps de réfugier n'a rien avoir avec se qu'ils découvre sur le terrain .

http://www.ossin.org/fr/sahara-occidentale/tel-quel-tindouf.html

malheureusement aujourd'hui encore beaucoup de marocains continue a croire aveuglément a la version officiel marocaine et la presse du royaume rapporte chaque semaines le retour a la "patrie" de dizaine de sahraoui qui fuit la "séquestration" des camps sahraoui dans le sud algerien :rolleyes:

note : les camps de réfugies sahraouis sont encadré par la minurso et le HCR sans parlait de dizaines d'ONG international sans parlé aussi de la presse international , aucun n'a jamais fait état de qu'a de séquestration ou autres .

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La dernière résolution du CS de l'ONU est en tout point identique à la précédente. Les demandes du polisario d'élargir le mandat de l'ONU aux droits de l'hommes ont été comme prévues rejetées :

Sahara : Il n'y aura pas d'élargissement du mandat de la Minurso 23.04.2012 | 17h27

Après deux semaines de controverse sur le rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara, la raison a fini par l’emporter. Le conseil de sécurité a mis sous le boisseau les demandes de l’élargissement des prérogatives de la Minurso. Un revers pour le Polisario.

Les quinze membres du conseil de sécurité se sont mis d’accord, aujourd’hui, sur le projet d’une nouvelle résolution sur le Sahara. Des sources avancent que cette fois, ce sont les Américains qui seraient à l’origine de sa rédaction, bien entendu avec la participation des autres pays du Groupe des Amis du Sahara (France, Russie, Grande-Bretagne, Espagne et Etats-Unis). Une implication qui a nettement atténué la teneur du rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans l’ensemble, le texte s’inscrit dans la même ligne que la précédente résolution 1979 votée en avril 2011. La prorogation du mandat de la Minurso, pour une année supplémentaire, est acquise mais sans l’élargissement de ses prérogatives à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara. Une mise à l’écart nullement appréciée par le représentant de l’Afrique du sud au conseil de sécurité, Baso Sangqu  . Dans des déclarations à l’agence Reuters, le diplomate n’a pas caché sa « déception ». Il aurait souhaité que la nouvelle résolution exige du Maroc, et de la manière la plus ferme, de lever son opposition à élargir le mandat de la Minurso. Même son de cloche auprès d’un responsable du Polisario, présent à New York. Ahmed Boukhari, autrefois représentant du Front à Madrid et Alger, a souligné à l’agence Reuters qu’« une fois de plus, le Conseil de sécurité a sacrifié les droits humains au Sahara occidental ». Une position qu’il attribue à l’ «appui aveugle de la France à son premier client dans la région, le Maroc ». Ce revers annoncé du Polisario et de ses soutiens au conseil de sécurité atteste de la volonté de la communauté internationale de ne pas brouiller davantage les cartes dans la région. Par ailleurs, toute modification du mandat original de la Minurso est synonyme d’une révision totale des prérogatives de cette mission de l’ONU, mise en place en 1991 pour superviser le cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc.

Texte de la résolution :

Draft Resolution

The Security Council,

[pp1] Recalling and reaffirming all its previous resolutions on Western Sahara,

[pp2] Reaffirming its strong support for the efforts of the Secretary-General and his Personal Envoy to implement resolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), and 1979 (2011),

[pp3] Reaffirming its commitment to assist the parties to achieve a just, lasting, and mutually acceptable political solution, which will provide for the self- determination of the people of Western Sahara in the context of arrangements consistent with the principles and purposes of the Charter of the United Nations, and noting the role and responsibilities of the parties in this respect,

[pp4] Reiterating its call upon the parties and States of the region to cooperate more fully with the United Nations and with each other and to strengthen their involvement to end the current impasse and to achieve progress towards a political solution,

[pp5] Welcoming the efforts of the Secretary-General to keep all peacekeeping operations, including MINURSO, under close review and reiterating the need for the Council to pursue a rigorous, strategic approach to peacekeeping deployments,

[pp6] Expressing concern about the violations of existing agreements, and calling on the parties to respect their relevant obligations,

[pp7] Taking note of the Moroccan proposal presented on 11 April 2007 to the Secretary-General and welcoming serious and credible Moroccan efforts to move the process forward towards resolution; also taking note of the Polisario Front proposal presented 10 April 2007 to the Secretary-General,

[pp8] Encouraging in this context, the parties to demonstrate further political will towards a solution including by expanding upon their discussion of each other’s proposals,

[pp9] Taking note of the four rounds of negotiations held under the auspices of the Secretary-General and the continued rounds of informal talks, and welcoming the progress made by the parties to enter into direct negotiations,

[pp10] Welcoming the progress made by the parties in discussing innovative negotiating approaches and discrete subjects, their commitment to deepen the discussions on these and other issues, and the 9 November 2011 meeting of the parties on natural resources and progress made towards demining;

[pp11] Welcoming the positive conclusion of the 12-16 September 2011 UNHCR-sponsored seminar on Hassaniya culture and the agreement by the parties to hold two additional seminars in 2012, as well as the holding of a UNHCR- facilitated high-level meeting on Confidence Building Measures for Western Sahara on 24-25 January 2012,

[pp12] Stressing the importance of improving the human rights situation in Western Sahara and the Tindouf camps, and encouraging the parties to work with the international community to develop and implement independent and credible measures to ensure full respect for human rights, bearing in mind their relevant obligations under international law,

[pp13] Welcoming the opening of National Council on Human Rights Commissions operating in Dakhla and Laayoune, and the steps taken by Morocco in order to fulfill its commitment to ensure unqualified and unimpeded access to all Special Procedures of the United Nations Human Rights Council,

[pp14] Also welcoming the implementation of the enhanced refugee protection program developed by the Office of the UN High Commissioner for Refugees in coordination with the Polisario Front, which includes refugee and human rights training and awareness initiatives,

[pp15] Reiterating the request that UNHCR maintain its consideration of a refugee registration in the Tindouf refugee camps,

[pp16]Looking forward to the implementation of the updated plan of action on confidence building measures adopted in Geneva 24-25 January 2012, including the inauguration of family visits by land, use of new information technology to facilitate communication links between families, and the continuation and expansion of the existing programme by air, and encouraging the parties to cooperate with the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees in implementing their agreement,

[pp17] Welcoming the commitment of the parties to continue the process of negotiations through the United Nations-sponsored talks,

[pp18] Recognizing that the consolidation of the status quo is not acceptable, and noting further that progress in the negotiations is essential in order to improve the quality of life of the people of Western Sahara in all its aspects,

[pp19] Affirming support for the Secretary-General’s Personal Envoy for Western Sahara Ambassador Christopher Ross and his work in facilitating negotiations between the parties, welcoming his ongoing consultations with the parties and neighboring states, and looking forward to his regional visit in the near future, including to Western Sahara, as per the communiqué of the Informal Meeting on Western Sahara 11-13 March 2012,

[pp20] Affirming support for the Special Representative of the Secretary- General for Western Sahara and Head of MINURSO Hany Abdel-aziz,

[pp21] Having considered the report of the Secretary-General of 11 April 2012 (S/2012/197),

1. Decides to extend the mandate of MINURSO until 30 April 2013;

2. Reaffirms the need for full respect of the military agreements reached with the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) with regard to the ceasefire and calls on the parties to adhere fully to those agreements;

3. Calls upon all parties to cooperate fully with the operations of MINURSO, including its free interaction with all interlocutors, and to take the necessary steps to ensure the security of as well as unhindered movement and immediate access for the United Nations and associated personnel in carrying out their mandate, in conformity with existing agreements,

4. Welcomes the parties’ commitment to continue the process of holding small, informal talks in preparation for a fifth round of negotiations, and recalls its endorsement of the recommendation in the report of 14 April 2008 (S/2008/251) that realism and a spirit of compromise by the parties are essential to achieve progress in negotiations;

5. Calls upon the parties to continue to show political will and work in an atmosphere propitious for dialogue in order to enter into a more intensive and substantive phase of negotiations, thus ensuring implementation of resolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), and 1979 (2011) and the success of negotiations, inter alia, by continuing their discussion of the ideas in paragraph 120 of the Secretary General’s report (S/2011/249);

6. Affirms its strong support for the commitment of the Secretary-General and his Personal Envoy towards a solution to the question of Western Sahara in this context and calls for an intensified pace of meetings and strengthening of contacts;

7. Calls upon the parties to continue negotiations under the auspices of the Secretary-General without preconditions and in good faith, taking into account the efforts made since 2006 and subsequent developments, with a view to achieving a just, lasting, and mutually acceptable political solution, which will provide for the self-determination of the people of Western Sahara in the context of arrangements consistent with the principles and purposes of the Charter of the United Nations, and noting the role and responsibilities of the parties in this respect;

8. Invites Member States to lend appropriate assistance to these talks;

9. Requests the Secretary-General to brief the Security Council on a regular basis, and at least twice a year, on the status and progress of these negotiations under his auspices, on the implementation of this resolution, challenges to MINURSO’s operations and steps taken to address them, and expresses its intention to meet to receive and discuss his briefings and in this regard, further requests the Secretary-General to provide a report on the situation in Western Sahara well before the end of the mandate period;

10. Welcomes the commitment of the parties and the neighbouring states to hold periodic meetings with the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees to review and, where possible, expand confidence-building measures;

11. Urges Member States to provide voluntary contributions to fund confidence-building measures that allow for visits between separated family members, as well as for other confidence-building measures agreed upon between parties;

12. Requests the Secretary-General to continue to take the necessary measures to ensure full compliance in MINURSO with the United Nations zero-tolerance policy on sexual exploitation and abuse and to keep the Council informed, and urges troop-contributing countries to take appropriate preventive action including pre-deployment awareness training, and other action to ensure full accountability in cases of such conduct involving their personnel;

Par ailleurs, l'ONU tente toujours de recenser les camps en Algerie.

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la position est resté inchangé depuis la dernière résolution qui souligne une fois de plus le droit du peuple sahraoui a l'autodétermination et que toute solution a se conflit doit garantir se droit reconnu par l'onu au peuple sahraoui .

Texte du pro jet de résolution S/2012/24

Le Conseil de sécurité,

Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental,

Réaffirmant son ferme appui aux efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010) et 1979 (2011),

Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard,

Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et avancer vers une solution politique,

Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix,

Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations,

Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles que fait le Maroc pour avancer vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007,

Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives,

Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et des séries de pourparlers informels en cours, et se félicitant des progrès accomplis par les parties sur la voie de négociations directes,

Se félicitant des progrès accomplis par les parties dans l’examen de nouveaux modes de négociation et de questions ponctuelles, de l’engagement qu’elles ont pris d’approfondir l’examen de ces questions et d’autres, de la réunion sur les ressources naturelles, qu’elles ont tenue le 9 novembre 2011, et des progrès réalisés en ce qui concerne le déminage,

Se félicitant du succès du séminaire sur la culture hassaniya, qui s’est tenu du 12 au 16 septembre 2011 sous le parrainage du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, de l’accord des parties concernant l’organisation de deux autres séminaires en 2012, et de la tenue, les 24 et 25 janvier 2012, d’une réunion de haut niveau sur les mesures de confiance pour le Sahara occidental, facilitée par le Haut-Commissariat pour les réfugiés,

Soulignant qu’il importe d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, et engageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit les obligations que leur impose le droit international,

Se félicitant de l’installation à Dakhla et Laayoune de commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme, et des mesures que le Maroc a prises pour remplir l’engagement qu’il a pris d’assurer un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires de mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies,

Se félicitant également de l’application du programme renforcé de protection des réfugiés que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a élaboré en coordination avec le Front Polisario et qui comprend des activités de formation et de sensibilisation aux droits des réfugiés et aux droits de l’homme,

Demandant à nouveau que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés continue à envisager d’enregistrer les réfugiés des camps de Tindouf,

Attendant avec intérêt l’application du plan d’action actualisé sur les mesures de confiance adopté à Genève les 24 et 25 janvier 2012, notamment le début des visites familiales effectuées par la route, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information afin de faciliter la communication entre les familles, et la poursuite et l’expansion du programme actuel de transport par voie aérienne, et engageant les parties à œuvrer en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à l’application de ce plan,

Se félicitant que les parties se soient engagées à poursuivre les négociations dans le cadre de pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies,

Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable et notant en outre qu’il est essentiel que ces négociations progressent pour que tous les aspects de la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliorent,

Affirmant son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties, se félicitant des consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins et attendant avec intérêt la visite qu’il doit faire prochainement dans la région, y compris au Sahara occidental, selon le communiqué publié à l’issue de la réunion informelle sur le Sahara occidental des 11 au 13 mars 2012,

Affirmant son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz,

Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 11 avril 2012 (S/2012/197),

1.    Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2013 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO);

2.    Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement;

3.    Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat, au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants;

4.    Se félicite que les parties se soient engagées à continuer à tenir des pourparlers informels restreints dans la perspective d’une cinquième série de négociations et rappelle qu’il a fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour faire avancer les négociations;

5.    Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010) et 1979 (2011), ainsi que le succès des négociations, entre autres, en continuant d’examiner les idées que le Secrétaire général a présentées au paragraphe 120 du rapport paru sous la cote S/2011/249;

6.    Affirme son soutien sans réserve aux efforts déterminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’une solution soit trouvée à la question du Sahara occidental dans ce contexte et demande que le rythme des réunions soit accéléré et que les contacts soient renforcés;

7.    Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités des parties à cet égard;

8.    Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations;

9.    Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état et l’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner, et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission;

10.   Se félicite que les parties et les États voisins se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, renforcer les mesures de confiance;

11.   Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance qui permettent aux membres séparés d’une même famille de se rendre visite, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient;

12.   Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la MINURSO la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des activités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes;

13.   Décide de rester saisi de la question.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2012/CS10621.doc.htm

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  • 2 weeks later...

Le Maroc a des droits historiquement fondés sur le Sahara occidental, ça c'est clair.

Ah bon, lesquels ?

Hassan 2 a envoyé 300 000 marocains envahir le sahara occidental en 1975 si je me trompe pas, pourquoi ne l as t il pas fait pour ceuta et melila qui historiquement sont des villes marocaines... ?

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Le Maroc en 1830...a la veille de la colonisation de l'Algerie... ont vois qu'il correspond au Maroc actuelle...sans le Sahara occidental ni l'ouest algérien ...

(carte américaine 1830)

http://www.lib.utexas.edu/maps/historical/morocco_1830.jpg

Et pourquoi pas celles-ci :

- carte de 1707 :

Image IPB

- carte de 1829 :

Image IPB

- ... et plus généralement au 19e siècle :

Image IPB

Ce n'est pas que je conteste certaines cartes et pas d'autres, mais montrer une certaine version de carte en faisant abstraction sur les autres, sachant que la connaissance de la géographie nord-africaine avant l’ère coloniale était clairement biaisée, cela relève de la malhonnêteté intellectuelle.

Autant la nature des liens d'allégeance en tant que base de la revendication territoriale est discutable (lecture horizontale ou verticale du droit international, aucune ne faisant le consensus) dans le cas du Sahara occidental, autant la situation du Sahara central avant le début du 20e siècle fait quasiment consensus parmi les spécialistes (même un Maurice Barbier farouche défenseur de la lecture excluant la base de l'allégeance reconnait que la situation du Sahara central n'est pas pareille.

Sinon, pour de la littérature hors-cartes :

F.Trout

http://www.jstor.org/pss/216479

The Algerian-Moroccan conflict can be said to have begun in the 1890's when the administration and military in Algeria called for annexation of the Touat-Gourara-Tidikelt, a sizable expanse of Saharan oases that was nominally a part of the Moroccan Empire (...)  The Touat-Gourara-Tidikelt oases had been an appendage of the Moroccan Empire, jutting southeast for about 750 kilometers into the Saharan desert ;

http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=IO69HppDTDgC&oi=fnd&pg=PA24ots=krgaJtB2WZ&sig=MIWjnPwARBXRJ5wL-azOzCD11u0 (p.24)

The Gourara-Touat-Tidikelt complex had been under Moroccan domination for many centuries prior to the arrival of the French in Algeria.

C. Lefébure

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0035-1474_1986_num_41_1_2114

les Divisions d'Oran et d'Alger du 19e Corps d'armée n'ont pu conquérir le Touat et le Gourara qu'au prix de durs combats menés contre les semi-nomades d'obédience marocaine qui, depuis plus d'un siècle, imposaient leur protection aux oasiens

B. Lugan

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_maroc_et_l_occident_du_xvie_au_xxe_siecle.asp

Londres accordait même toute liberté à Paris d'occuper les régions marocaines du Touat, du Gourara, du Tidikelt et d'Igli dans la vallée de la Saoura

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Un nouveau coup dur pour la monarchie marocaine :

Le Premier ministre français qualifie la présence marocaine au sahara d’«occupation»

Dans une lettre datée du 31 mars 2011, Jean‑Marc Ayrault, qui vient d’être nommé Premier ministre français de François Hollande, qualifie d’«occupation» la présence marocaine au Sahara occidental.

«Les socialistes, dans leurs déclarations publiques s’en tiennent depuis l’occupation du territoire par le Maroc à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l’autodétermination des peuples colonisés», écrit Ayraut dans la lettre adressée à la présidente de l’Association des amis de la soi-disant "République arabe sahraouie et démocratique".

Dans cette lettre  qui porte l’en‑tête de l’Assemblée nationale française, le responsable socialiste rappelle les positions de son parti sur le conflit au Sahara occidental. «Tout doit être fait pour permettre aux Sahraouis d’exprimer librement leur volonté sous le contrôle des organisations internationales », écrit‑il notamment.

Le nouveau Premier ministre ajoute que le PS soutient « les efforts accomplis par le secrétaire général de l’ONU (…) pour un référendum d’autodétermination dans des conditions qui en garantissent la validité (…). Il ne saurait être question de s’écarter de ce plan. Seul un règlement juste et conforme au droit international peut ouvrir la voie à la paix».

http://www.emarrakech.info/Le-Premier-ministre-francais-qualifie-la-presence-marocaine-au-sahara-d-occupation_a61194.html?p

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en effet si la France revoit ça position sur le conflit du Sahara occidental ça risque d’être catastrophique pour la position marocaine qui dépend entièrement de la protection de diplomatie française au conseil de sécurité de l'ONU .

Il a été nommé Premier ministre de François Hollande

Présence marocaine au Sahara occidental : une « occupation », selon Jean-Marc Ayrault (Par Hamid Guemache)

Image IPB

Avec l’arrivée des socialistes au pouvoir, la position de la France sur le Sahara occidental va-t-elle évoluer ?  Jusque-là, Paris s’est toujours aligné sur les positions de Rabat dans ce dossier sensible qui empoisonne les relations algéro-marocaines. Un alignement qui s’est accentué durant les dernières années, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Mais cette position pourrait évoluer sous la gauche.

En effet, dans une lettre datée du 31 mars 2011 et dont TSA a obtenu une copie, Jean-Marc Ayrault, qui vient d’être nommé Premier ministre de François Hollande, qualifie, au nom des socialistes, « d’occupation » la présence marocaine au Sahara occidental. « Les socialistes dans leurs déclarations publiques s’en tiennent depuis l’occupation du territoire par le Maroc à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l’autodétermination des peuples colonisés », écrit M. Ayraut dans la lettre adressée à la présidente de l’association des amis de la République arabe sahraoui et démocratique.

En mars 2011, Jean-Marc Ayrault était président du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche à l’Assemblée nationale et député-maire de Nantes. A l’époque, il était déjà très proche de François Hollande. La lettre porte l’entête de l’Assemblée nationale française.

Dans son courrier, le responsable socialiste rappelle les positions de son parti sur le conflit au Sahara occidental. « Tout doit être fait pour permettre aux Sahraouis d’exprimer librement leur volonté sous le contrôle des organisations internationales », écrit-il notamment. Il ajoute que le PS soutient « les efforts accomplis par le secrétaire général de l’ONU (…) pour un référendum d’autodétermination dans des conditions qui en garantissent la validité (…). Il ne saurait être question de s’écarter de ce plan. Seul un règlement juste et conforme au droit international peut ouvrir la voie à la paix » M. Ayrault affirme enfin que « ce différend international concerne l’expression du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il affecte des pays et des peuples amis ».

http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/presence-marocaine-au-sahara-occidental-une-occupation-selon-jean-marc-ayrault_20765.html

je n'irais pas jusqu’à dire que la France pourrait changer radicalement de position au point de soutenir le droit du peuple sahraoui mais une simple abstention au Conseil de sécurité permettrait l’extension du monda de la minurso a la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental se qui risque d'avoir des répercutions grave pour la position officiel marocaine sur ces revendication territorial au Sahara occidental qui est pour rappel classé par l'onu comme territoire non autonome dans la population n'a pas encore achevé son processus de décolonisation et ne reconnait pas non plus l'administration marocaine du territoire .

site de l'onu

http://www.un.org/fr/decolonization/nonselfgovterritories.shtml

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(AFP) Le Maroc a accusé jeudi l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross de mener un travail "partial et déséquilibré", quelques semaines après un rapport des Nations unies sur cette zone conflictuelle, et annoncé qu'il lui retirait sa confiance.

Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger.

Dans un communiqué obtenu par l'AFP, le gouvernement marocain affirme que le travail de l'émissaire a été marqué par une "méthode déséquilibrée et partiale".

"Les comportements contrastés de M. Ross s'écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les négociations au Conseil de sécurité. Pour cela, le Maroc a décidé de retirer sa confiance" à l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental, ajoute le communiqué.

"M. Ross s'est éloigné du mandat qui lui a été confié par le secrétaire général de l'ONU en sa qualité de facilitateur et qui consiste à aider les parties à parvenir à une solution politique", a ensuite déclaré à l'AFP le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Youssef Amrani.

L'Américain Christopher Ross avait été désigné en janvier 2009 émissaire spécial pour le Sahara par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Réagissant à l'attitude défiante du Maroc, M. Ban a affirmé avoir "toute confiance en Christopher Ross", selon le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

Le ministre marocain des affaires étrangères, Saad Dine Otmani, avait rencontré Ban Ki-moon la semaine dernière pour lui faire part des "préoccupations" de Rabat à propos de ce rapport très critique envers les autorités marocaines, accusées de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l'ONU au Sahara occidental (MINURSO).

Le Conseil de sécurité avait ensuite adopté, le 24 avril, une résolution prolongeant d'un an le mandat de la MINURSO, tout en demandant au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'homme" dans ce territoire qu'il contrôle.

La résolution met en avant la nécessité de mettre en place des "mesures indépendantes et crédibles" pour surveiller le respect de ces droits, en étendant son champs d'action.

Pour Rabat, "M. Ross a dépassé ses prérogatives (...) Il s'est ingéré de façon flagrante dans un conflit où il est censé faire preuve de neutralité", a déclaré à l'AFP une source gouvernementale.

Selon cette source, l'émissaire américain a voulu "étendre le contrôle de la MINURSO sur différentes parties du Sahara". Elle dénonce aussi ses positions "acharnées" sur les questions des droits de l'homme.

Rabat regrette également que M. Ross "ne suive pas" la position du Maroc sur la question du recensement des réfugiés sahraouis établis à Tindouf (sud-ouest algérien) sous le contrôle du front Polisario, a indiqué la source gouvernementale.

Le Maroc considère les réfugiés sahraouis de Tindouf -au nombre de plus de 160.000 selon le Polisario, la moitié, selon Rabat - comme étant des ressortissants marocains.

De son côté, l'Algérie a renouvelé jeudi son soutien aux efforts "inlassables" menés par M. Ross pour résoudre le problème du Sahara Occidental.

"L'Algérie a toujours soutenu les efforts inlassables menés par l'Ambassadeur Christopher Ross pour accompagner les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, dans la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani, transmise à l'AFP.

Le Sahara Occidental est confronté à "des défis réels" que cette étude aborde de manière "lucide" et "courageuse", ajoute le ministère.

Les derniers pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario sur le Sahara occidental, en mars près de New York, n'ont apporté aucun progrès sur le fond, avait indiqué M. Ross.

Le diplomate avait annoncé qu'il se rendrait dans la région à la mi-mai, "y compris pour une visite étendue au territoire du Sahara occidental", la première du genre en tant qu'émissaire de l'ONU. Une telle visite paraît désormais compromise.

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La position du PS sur ce conflit :

Martine Aubry au Maroc

Lundi, 19 Mars 2012 19:44

Du 9 au 13 mars, Martine Aubry s’est rendue au Maroc pour y représenter François Hollande. Elle était accompagnée de Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris et secrétaire national aux relations internationales, de Pouria Amirshahi, secrétaire national à la coopération, à la francophonie et aux droits de l’Homme et de Gilles Pargneaux, député européen et président du groupe d’amitié « UE – Maroc ».

Les rencontres avec les autorités marocaines.

Elle a été reçue par le Roi Mohamed VI pour un entretien de près d’1 heure. A la tête de sa délégation, elle a rencontré le chef du gouvernement, M. Benkirane ; le Ministre de la Ville, M. Mohamed Nabil Benabdellah, ; le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, M. Abdelouahed Souhail ; le Ministre de la Culture, M. Mohamed Amine Sbihi et le Ministre Délégué en charge des MRE (Marocains résidents à l’Étranger), M. Abdellatif Mâzouz. Une rencontre a également eu lieu avec le Maire de Rabat, M. Fatallah Oualalou. La délégation du parti socialiste a rencontré à plusieurs reprises la direction et les militants de l’USFP, conduite par M. Abdelwahed Radi ainsi que le PPS, conduit par M. Nabil Benabdallah.

Quels projets d’avenir entre le Maroc et la France ?

Durant 4 jours Martine Aubry a délivré aux autorités du Maroc la vision de François Hollande pour une coopération renouvelée entre le Maroc et la France, fondée sur des principes de respect, d’égalité et de réciprocité.

Sur le Sahara occidental, Martine Aubry a affirmé que le plan d’autonomie présenté par le Maroc constituait une base de discussion sérieuse et crédible, en particulier dans le contexte de régionalisation du Royaume du Maroc prévu par la Constitution. Il s’agit là d’une opportunité essentielle pour favoriser les échanges entre l’Algérie et le Maroc, dans la perspective de l’intégration économique régionale au sein du Maghreb, essentielle tant pour tout le bassin méditerranéen.

La Première Secrétaire du PS français réaffirme son soutien au plan d’autonomie au Sahara

12 mars, 2012 Posté dans Actualité du Sahara,Position

Le Parti socialiste (PS) français continuera à soutenir l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara s’il est porté au pouvoir, a affirmé dimanche, la Première secrétaire de cette formation politique et ancienne ministre, Martine Aubry, en visite dans le Royaume.

«Nous avons toujours appuyé l’initiative marocaine d’autonomie (NDLR : au Sahara) et nous continuerons à le faire si on est au pouvoir», a indiqué Martine Aubry, qui était l’invitée du JT du soir de la deuxième chaîne «2M».

Pour le Parti socialiste français, le plan d’autonomie au Sahara, proposé par le Maroc, constitue «la solution la plus réaliste» pour poursuivre les pourparlers au niveau des Nations unies et trouver un règlement à ce conflit, a-t-elle affirmé.

Le Secrétaire national du PS français: Le projet d'autonomie apporte des "avancées" pour la solution au Sahara

La proposition marocaine d'autonomie apporte des "avancées à prendre en considération" pour résoudre le conflit du Sahara, a affirmé, lundi soir à Rabat, M. Kader Arif, député européen et secrétaire national du Parti Socialiste (PS) français en charge des fédérations, rapporte la MAP.

"Le règlement de cette question ne doit pas être imposé mais doit être consensuel entre les différentes parties dans le cadre des Nations Unies",

Réalpolitik scorpion. Les interets bien compris de la France au Maghreb lui interdise la position tranchée que certains imagine déjà.

Hors Maroc, Algerie et saharaouis, point de salut.

PGM

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je suis d'accord PGM dailleurs j'ai bien dis que la France ne va probablement pas changer radicalement de position mais il est claire que la france sous hollande ne soutiendra pas le maroc autant que la france sous sarkozy sur cette question il ne faut pas se faire d’illusion , elle probablement s'aligner sur la position allemande ou espagnole sur se conflit , soutenant le projet d'autonomie marocain et le droit du peuple sahraoui a l'autodétermination reconnue par l'onu . .

et les première répercutions commencent déjà a se faire ressentir , la France n'a pas soutenu le Maroc dans son retré de confiance a Christopher Ross alors que l'algerie  et l'onu on renouvelle leurs soutien a se dernier ..

Sahara occidental: Rabat retire sa confiance à l'émissaire de l'ONU

Publié le 17.05.2012

Image IPB

Le Maroc a accusé jeudi l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross de mener un travail "partial et déséquilibré", quelques semaines après un rapport des Nations unies sur cette zone conflictuelle, et annoncé qu'il lui retirait sa confiance. | Abdelhak Senna

Le Maroc a accusé jeudi l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross de mener un travail "partial et déséquilibré", quelques semaines après un rapport des Nations unies sur cette zone conflictuelle, et annoncé qu'il lui retirait sa confiance.

Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger.

Dans un communiqué obtenu par l'AFP, le gouvernement marocain affirme que le travail de l'émissaire a été marqué par une "méthode déséquilibrée et partiale".

"Les comportements contrastés de M. Ross s'écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les négociations au Conseil de sécurité. Pour cela, le Maroc a décidé de retirer sa confiance" à l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental, ajoute le communiqué.

"M. Ross s'est éloigné du mandat qui lui a été confié par le secrétaire général de l'ONU en sa qualité de facilitateur et qui consiste à aider les parties à parvenir à une solution politique", a ensuite déclaré à l'AFP le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Youssef Amrani.

L'Américain Christopher Ross avait été désigné en janvier 2009 émissaire spécial pour le Sahara par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Réagissant à l'attitude défiante du Maroc, M. Ban a affirmé avoir "toute confiance en Christopher Ross", selon le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

Le ministre marocain des affaires étrangères, Saad Dine Otmani, avait rencontré Ban Ki-moon la semaine dernière pour lui faire part des "préoccupations" de Rabat à propos de ce rapport très critique envers les autorités marocaines, accusées de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l'ONU au Sahara occidental (MINURSO).

Le Conseil de sécurité avait ensuite adopté, le 24 avril, une résolution prolongeant d'un an le mandat de la MINURSO, tout en demandant au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'homme" dans ce territoire qu'il contrôle.

La résolution met en avant la nécessité de mettre en place des "mesures indépendantes et crédibles" pour surveiller le respect de ces droits, en étendant son champs d'action.

Pour Rabat, "M. Ross a dépassé ses prérogatives (...) Il s'est ingéré de façon flagrante dans un conflit où il est censé faire preuve de neutralité", a déclaré à l'AFP une source gouvernementale.

Selon cette source, l'émissaire américain a voulu "étendre le contrôle de la MINURSO sur différentes parties du Sahara". Elle dénonce aussi ses positions "acharnées" sur les questions des droits de l'homme.

Rabat regrette également que M. Ross "ne suive pas" la position du Maroc sur la question du recensement des réfugiés sahraouis établis à Tindouf (sud-ouest algérien) sous le contrôle du front Polisario, a indiqué la source gouvernementale.

Le Maroc considère les réfugiés sahraouis de Tindouf -au nombre de plus de 160.000 selon le Polisario, la moitié, selon Rabat - comme étant des ressortissants marocains.

De son côté, l'Algérie a renouvelé jeudi son soutien aux efforts "inlassables" menés par M. Ross pour résoudre le problème du Sahara Occidental.

"L'Algérie a toujours soutenu les efforts inlassables menés par l'Ambassadeur Christopher Ross pour accompagner les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, dans la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani, transmise à l'AFP.

Le Sahara Occidental est confronté à "des défis réels" que cette étude aborde de manière "lucide" et "courageuse", ajoute le ministère.

Les derniers pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario sur le Sahara occidental, en mars près de New York, n'ont apporté aucun progrès sur le fond, avait indiqué M. Ross.

Le diplomate avait annoncé qu'il se rendrait dans la région à la mi-mai, "y compris pour une visite étendue au territoire du Sahara occidental", la première du genre en tant qu'émissaire de l'ONU. Une telle visite paraît désormais compromise.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/sahara-occidental-rabat-retire-sa-confiance-dans-l-emissaire-de-l-onu-17-05-2012-2004921.php

en fait la raison de se retré de confiance sont l'annonce de la visite de Christopher Ross dans les territoire du Sahara occidental pour s'enquérir de la situation , chose qui dérange au plus haut point les responsable marocains notament a cause de la situation des droits de l’homme ..

la position d'Alger

Sahara: Alger réaffirme son soutien à C. Ross

L'Algérie a renouvelé jeudi son soutien aux efforts "inlassables" menés par Christopher Ross pour résoudre le problème du Sahara Occidental, en réaction aux vives critiques du Maroc contre l'ambassadeur de l'ONU auquel il a retiré sa confiance.

"L'Algérie a toujours soutenu les efforts inlassables menés par l'Ambassadeur Christopher Ross pour accompagner les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, dans la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani, transmise à l'AFP.

http://www.europe1.fr/International/Sahara-Alger-reaffirme-son-soutien-a-C-Ross-1088815/

la position du maroc

Sahara occidental : le Maroc retire sa confiance à l'envoyé de l'ONU

Par RFI

Image IPB

L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross (G), ici en compagnie de l'ex-ministre des Affaires étrangères marocain, Taïeb Fassi-Fihri en mars 2010

AFP PHOTO/Abdelhak Senna

Les relations entre le Maroc et les Nations unies sont tendues. Jeudi 17 mai, le royaume chérifien a décidé de retirer sa confiance dans l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. En cause : ses décisions jugées « partiales et déséquilibrées ». La dégradation des relations fait suite à un rapport publié par l'ONU qui réclame au Maroc d'améliorer la relation des droits de l'homme dans la partie du Sahara occidental qu'il contrôle.

Le communiqué du gouvernement reste très vague sur les raisons de cette rupture. Le texte parle de comportements contrastés de Christopher Ross et d’une « méthode de travail déséquilibrée et partiale ». Pour le Maroc, l’envoyé spécial des Nations unies n’est pas assez impartial.

Dès le début de son mandat en 2009, les Marocains étaient méfiants. Christopher Ross avait été ambassadeur des Etats-Unis en Algérie de 1988 à 1991. En quelque sorte, une expérience du côté de l'ennemi dans le dossier du sahara occidental. Trois ans plus tard, c’est ce même soupçon de favoritisme algérien qui a provoqué la rupture. Le dernier rapport des Nations unies sur le Sahara occidental demande au Maroc « d'améliorer la situation des droits de l'homme dans la partie qu’il contrôle ». Ces remarques ont agacé, avoue une source bien informée.

Enfin, les Marocains disent que trois ans est une période d’essai bien assez longue pour faire avancer les négociations. Or, neuf rounds de pourparlers plus tard, les positions restent inchangées. Le Maroc propose toujours une autonomie avancée sous souveraineté marocaine. Le Front Polisario, lui, réclame l’indépendance du Sahara.

http://www.rfi.fr/afrique/20120518-sahara-occidental-le-maroc-retire-confiance-envoye-onu

La seul chose qui terrifie le maroc plus qu'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui c'est un monda de l'onu pour la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental , si la population sahraoui des territoire occupé pouvait s'exprimer librement sur ces revendication sur l'autodétermination le maroc perdre toute crédibilité sur ça position sur le dossier sahraoui

Human Rights Watch et d'autre ONG de défense des droits de l'homme tirent a boulet rouge sur le maroc sur ces abus au sahara occidental

Maroc/Sahara occidental: Aucune mesure n’a été prise contre les policiers agresseurs

L’impasse où se trouve l’enquête sur l’agression d’un défenseur des droits humains alimente l’impunité

15 mai 2012

Image IPB

(Rabat, le 15 mai 2012) – L’échec des autorités marocaines à mener à bien l’enquête sur le passage à tabac d’un chercheur de Human Rights Watch par des policiers est une étude de cas de l’impunité des violences policières.

Le 8 novembre 2010, dans la ville de Laâyoune, au Sahara occidental, des policiers marocains ont pris à part Brahim Elansari et l’ont roué de coups sous les yeux d’un journaliste américain. Lors des 18 mois qui se sont écoulés depuis ce passage à tabac, les autorités marocaines n’ont fourni aucune information sur les progrès d’une quelconque enquête, ni à Elansari ni à Human Rights Watch, malgré les demandes écrites formulées par Human Rights Watch.

« S’il y a impunité pour des policiers qui passent à tabac un citoyen travaillant pour une organisation internationale, et ce au grand jour, devant témoins et en dépit de plaintes formelles, cela montre clairement à quel point les citoyens ordinaires sont vulnérables », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Le 22 novembre 2010, Human Rights Watch a écrit au ministère de l’Intérieur en joignant des preuves sur le passage à tabac, fournies par Elansari ainsi que par le journaliste ayant assisté à l’agression, et demandant une enquête. Le ministère a répondu deux jours plus tard en promettant par écrit de mener une enquête et d’informer Human Rights Watch des résultats. Le 22 décembre 2010, Elansari lui-même a déposé plainte par écrit auprès du bureau du procureur de Laâyoune au sujet de son passage à tabac, demandant une enquête.

Dans la lettre de Human Rights Watch datée du 22 novembre 2010, Elansari ainsi que le journaliste, John Thorne, qui était alors correspondant à Rabat pour le quotidien de Abou Dabi The National, ont fourni des informations détaillés sur l’agression. Un groupe de policiers a encerclé Elansari dans une rue du centre-ville puis s’est mis à le frapper, à le gifler et à l’insulter, le traitant de « traître » et de « séparatiste », ont-ils tous deux déclaré. Elansari est d’origine sahraouie et ex-membre d’organisations sahraouies de défense des droits humains à Laâyoune. Les autorités considèrent que ces associations sont hostiles à l’administration par le Maroc de ces territoires contestés, et solidaires des appels à l’autodétermination ou à l’indépendance du Sahara occidental.    

Les récits de Elansari et de Thorne, tels qu’ils ont été communiqués au gouvernement, peuvent être consultés ici.

Le 24 novembre 2010, Mohamed Ouezgane, directeur du département des Règlementations et des Libertés publiques au ministère de l’Intérieur, a répondu par courriel que « le ministre de l’Intérieur a ordonné une enquête administrative sur cette affaire. De plus (…), le ministre de la Justice (…) a donné instruction au procureur général du tribunal de Laâyoune pour ouvrir une enquête judiciaire (…). Les autorités marocaines restent disposées à traiter toutes les allégations que vous recevrez et à y répondre avec la promptitude nécessaire ».

Elansari n’a eu aucune nouvelle jusqu’au 4 avril 2011, où il a reçu un appel d’un officier de police judiciaire lui demandant de se rendre à la préfecture de police de Laâyoune le lendemain. Elansari s’y est rendu et a fait une déclaration au sujet du passage à tabac, dont il a relu et signé une version écrite. Les policiers ont dit à Elansari qu’ils allaient soumettre ce procès-verbal au procureur, qui l’informerait des étapes à venir.

Le 23 novembre 2011, n’ayant reçu aucune autre information, Human Rights Watch a écrit à nouveau au ministère de l’Intérieur, lui demandant des nouvelles de l’enquête. Restée sans réponse, Human Rights Watch a écrit le 7 février 2012 à la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, en joignant à nouveau les détails de l’affaire et en demandant une réponse. Aucune n’a été reçue. La délégation interministérielle est un organisme gouvernemental créé par décret en avril 2011. Parmi ses responsabilités, elle doit coordonner les réponses du gouvernement aux demandes de renseignement et aux requêtes qu’il reçoit des organisations internationales de défense des droits humains.

Le 20 avril 2012, Elansari a appelé le bureau du procureur à Laâyoune et s’est vu répondre que le bureau avait soumis une réponse au ministère de la Justice après avoir reçu la requête d’enquêter sur l’affaire de la part de Human Rights Watch. Pourtant, 18 mois après la plainte déposée par Elansari et un an après le témoignage qu’il a fourni à la police, aucun officier ne l’a informé du statut ou de l’avancée d’une quelconque investigation.

Avant que Elansari ne travaille pour Human Rights Watch, la police de Laâyoune l’avait détenu, ainsi qu’un ami, du 14 au 16 décembre 2007, les avait battus alors qu’ils étaient toujours en garde à vue, puis les avait relâchés sans les inculper. À l’époque, Elansari était membre de la section de Laâyoune de l’Association marocaine des droits humains et de Annahj Addimocrati, le seul parti politique légal au Maroc à prôner l’autodétermination pour le Sahara occidental.

Les deux hommes avaient formellement déposé plainte auprès du procureur, et Human Rights Watch avait écrit pour appeler à ouvrir une enquête. Les deux hommes n’ont plus eu de nouvelles des autorités marocaines jusqu’à cinq mois plus tard, lorsque les policiers les ont informés que le procureur avait classé l’enquête pour « manque de preuves ».

Dans un courriel adressé à Human Rights Watchen février 2008, les autorités ont nié que la police ait jamais maltraité les deux hommes. À la place, les autorités ont dénoncé les plaignants comme des « séparatistes [pro-Polisario] (…)cherchant à attiser la tension et présenter le Royaume comme un « monstre » qui n’a aucun respect pour les Droits de l’Homme ». Les autorités ont maintenu, à tort, que les hommes n’avaient déposé aucune plainte.

Le rapport de décembre 2008 de Human Rights Watch sur les droits humains au Sahara occidental a révélé des violences policières récurrentes contre des militants sahraouis et des manifestants partisans de l’autodétermination pour ce territoire contesté, ainsi que des rejets récurrents de plaintes de citoyens au sujet de violences policières, assortis de tentatives de discréditer les motivations des plaignants. En préparant ce rapport, Human Rights Watch a soumis aux autorités marocaines des informations sur plusieurs affaires où des Sahraouis – dont beaucoup étaient opposés à ce que le Maroc administre ce territoire contesté – avaient déposé plainte auprès du bureau du procureur à Laâyoune.

Les autorités ont répondu au sujet de sept de ces affaires. À part pour l’une d’entre elles, « toujours en cours », les autorités ont déclaré qu’elles avaient classé tous les dossiers de plainte « pour manque de preuves ». Dans la plupart des cas, elles ont aussi dénigré les motivations des plaignants par des commentaires tels que : « La plainte n’est basée sur rien et vise à empêcher la police de continuer à faire face à ceux qui cherchent à troubler l’ordre public ».

Lorsque Human Rights Watch a par la suite contacté les plaignants dont les dossiers avaient été classés, tous ont déclaré qu’aucun responsable ne les avait jamais contactés pour prendre leur témoignage sur les plaintes qu’ils avaient déposées – une situation récurrente qui suggère le manque de volonté politique pour enquêter impartialement sur les allégations de violence policière. Dans certains cas, les autorités ont prétendu qu’elles n’avaient jamais reçu de plainte, alors que certaines de ces victimes ont montré à Human Rights Watch des copies de leurs plaintes estampillées « reçu » par le bureau du procureur.

« Tant que les plaintes de citoyens seront balayés sous le tapis, le problème de la violence policière contre la population de Laâyoune – et ailleurs – se poursuivra », a déclaré Sarah Leah Whitson. « Le Maroc a besoin de mettre en place un procédé impartial, interactif et rapide pour enquêter sur les plaintes de violences infligées par des policiers. »

Vous pouvez lire ci-dessous les récits de Brahim Elansari et du journaliste John Thorne, tels qu’ils ont été fournis au gouvernement marocain dans une lettre du 2 novembre 2010 :

Récit de Brahim Elansari:

   Vers 7h30, alors que je marchais le long de l’avenue de Smara, j’ai appris qu’une foule de gens marchait depuis l’est de la ville en direction du quartier Maâtallah. Il y avait une forte présence de diverses forces de sécurité : les forces auxiliaires, le GIR [Groupe d’intervention rapide], des policiers en civil, et d’autres en uniforme.

   J’ai observé les manifestants qui jetaient des pierres sur les voitures de police. Les cafés et les boutiques (…) étaient fermés tout le long de l’avenue Smara. J’ai entendu des détonations – je pense que c’était des bombes lacrymogènes (…). Il y avait des voitures de police, le GIR, et des forces auxiliaires partout.

   [Le journaliste américain] John Thorne m’a rejoint avenue de La Mecque, près de l’hôtel Jodessa. Vers 9h, quand nous avons vu des policiers s’approcher de nous, nous nous sommes éloignés de l’avenue et dirigés dans une rue derrière l’hôtel Negjir, près de l’école Al Morabitine. Mais un policier en arme et en uniforme est venu vers nous. Il a fouillé un peu John puis il s’est tourné vers moi en m’insultant et en me menaçant. Alors d’autres policiers sont arrivés.

   Mr. Thorne et moi avons essayé de reculer, mais les policiers nous ont bloqués, et c’est alors qu’ils ont commencé à me donner des coups de pied, des gifles, et à me frapper avec des matraques. Ils m’ont amené vers leurs voitures, garées près de l’hôtel Negjir, où d’autres policiers se sont joints à eux pour me frapper et m’insulter, en me traitant de « traître » et de « séparatiste ». Puis les autres policiers ont escorté John jusqu’à moi.

   Un officier en civil est arrivé et nous a demandé comment nous nous appelions et ce que nous faisions là. Quand je lui ai dit mon nom, il s’est exclamé : « Alors, c’est toi, Elansari ! ». Je lui ai dit que je travaillais pour Human Rights Watch. Ils m’ont demandé de fournir un document qui le prouvait. J’ai répondu que je n’avais pas un tel document sur moi, mais je leur ai donné ma carte d’identité nationale. Mr. Thorne leur a montré sa carte de presse et son passeport. Plusieurs policiers sont arrivés, m’ont insulté, puis sont repartis. L’officier armé et en uniforme qui nous avait arrêté au départ, près de l’école Al Morabitine, est revenu et m’a dit qu’il allait me tirer dessus.

   Les policiers m’ont alors pris mon téléphone et l’ont fouillé. Quand ils ont trouvé des messages textes de Mohamed Ali Ndour, un militant sahraoui, ils ont fait un commentaire selon lequel j’étais en relation avec des « séparatistes ».  

   Puis ils ont emmené John quelque part et les autres policiers m’ont encerclé et ont commencé à me donner des coups de pied, à me frapper avec leurs matraques et à me gifler. Ils m’ont demandé quelle était ma nationalité. Comme j’ai refusé de répondre, ils ont eu l’air en colère et ont recommencé à me frapper. Puis un officier haut gradé est arrivé et m’a ordonné de répondre. J’ai dit que je ne pouvais pas parler alors qu’on me battait. Il n’a pas ordonné aux autres de cesser de me frapper.

   Pendant ce temps je pouvais entendre certains agents en uniforme qui disaient aux autres d’arrêter de me tabasser. Mais ceux qui frappaient leur ont dit de s’en aller s’ils ne voulaient pas y prendre part. Puis le haut gradé est revenu et leur a demandé d’arrêter de me frapper.

   Un des policiers m’a escorté là où Mr. Thorne était assis, sur une chaise. Le policier m’a forcé à m’asseoir sur le sol à côté de John, en disant que j’étais un chien et que c’était là ma place. Après 10 ou 20 minutes environ, quelques policiers se sont approchés et ont dit à Mr. Thorne de retourner à son hôtel et de n’effectuer aucun travail.

   L’officier en uniforme est venu avec mon téléphone dans les mains et a dit à John que « Brahim » était un extrémiste et qu’il recevait des coups de téléphone de l’étranger. Le policier en civil qui parlait à Mr. Thorne a dit à l’officier en uniforme que le téléphone m’appartenait. Puis l’homme en civil m’a demandé de ne pas accompagner Mr. Thorne et de ne l’emmener nulle part, mais au contraire de rentrer chez moi et d’éviter les ennuis. Ils m’ont rendu mon téléphone et ma carte d’identité, ont donné à John son passeport, et nous sommes partis ensemble.

John Thorne, correspondant de The National, quotidien en anglais basé à Abou Dabi, a fait le récit suivant:

   Vers 9 h le 8 novembre 2010, Brahim Elansari et moi sommes allés sur la place Dchira, au centre de Laâyoune, où des dizaines de policiers et plusieurs véhicules de police étaient rassemblés. À ce moment, plusieurs autres vans remplis de policiers sont arrivés. Pour des raisons que je n’ai pu saisir, les policiers ont commencé à pourchasser les badauds.

   Mr. Elansari et moi avons couru dans une rue latérale. Deux policiers nous ont rattrapés et appréhendés. Je n’ai pas pu voir comment ils ont attrapé Mr. Elansari.

   Nous avons été emmenés tous les deux au coin de la place Dchira, où les policiers étaient regroupés, et on nous a ordonné de nous asseoir. Un officier de police est arrivé. Il a enregistré les informations de mon passeport et de ma carte de presse, et celles de la carte d’identité de Mr. Elansari. Nous avons dit tous les deux qui nous étions et pour qui nous travaillions.

   J’ai expliqué que j’étais accrédité par le ministère de la Communication comme correspondant étranger au Maroc.

   Puis les policiers m’ont ordonné de me lever, m’ont emmené d’autorité à environ 5 mètres de là, et m’ont fait asseoir sur une chaise. Pendant ce temps, une dizaine de policiers – certains en combinaisons vertes, d’autres en tenues bleues antiémeutes – ont encerclé Mr. Elansari et ont commencé à le tabasser.  

   Je ne pouvais pas voir combien de policiers frappaient Mr. Elansari. J’ai pu voir qu’il a été frappé avec les mains et les matraques au moins vingt fois en quelques minutes. Puis les policiers ont fait asseoir Brahim près de moi.

   À ce moment, deux policiers en civil ont pris la situation en main.

   Alors qu’une heure environ s’était écoulée depuis que Mr. Elansari et moi avions été arrêtés, les policiers en civil nous ont dit que nous pouvions partir tous les deux. Ils ont ordonné à Brahim de partir dans une direction et moi dans une autre. Nous sommes partis tous deux comme ils l’avaient dit.

http://www.hrw.org/fr/news/2012/05/15/marocsahara-occidental-aucune-mesure-n-t-prise-contre-les-policiers-agresseurs

le maroc commence a subir des pression et sans la protection de la france c'est une question de temps avant qu'il ne séde comme avec l'épisode aminatou Haidar  en 2010.

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je suis d'accord PGM dailleurs j'ai bien dis que la France ne va probablement pas changer radicalement de position mais il est claire que la france sous hollande ne soutiendra pas le maroc autant que la france sous sarkozy sur cette question il ne faut pas se faire d’illusion , elle probablement s'aligner sur la position allemande ou espagnole sur se conflit , soutenant le projet d'autonomie marocain et le droit du peuple sahraoui a l'autodétermination reconnue par l'onu . .

et les première répercutions commencent déjà a se faire ressentir , la France n'a pas soutenu le Maroc dans son retré de confiance a Christopher Ross alors que l'algerie  et l'onu on renouvelle leurs soutien a se dernier ..

Pas si sûre scorpion :

Sahara: la France "réitère son appui au plan d'autonomie marocain" (officiel)

Vendredi 18 Mai 2012 modifié le Vendredi 18 Mai 2012 - 12:50

La France "a pris note de la déclaration du Maroc, qui a décidé de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross", a déclaré vendredi le porte-parole du quai d'Orsay.

"La France réitère son appui au plan d'autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations Unies", a indiqué M. bernard Valero .

La France appelle par ailleurs à un "règlement rapide du différend, qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties", et rappelle son "soutien à la recherche d'une solution politique" à la question du Sahara, sous l'égide des Nations Unies, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité.

Le Maroc a décidé de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, et demandé le redressement du processus de règlement de cette question, a annoncé jeudi un communiqué du gouvernement marocain.

Vendredi 18 Mai 2012 - 12:00

Atlasinfo.fr

a chaque fois qu'un envoyé special a tenter de prendre une position moins equilibrée, une des parties lui a retiré sa confiance. Quand Peter Van Valsum a dit que le référendum n'etait pas réaliste, c'est le polisario qui lui retiré sa confiance. Ainsi va ce dossier.

s'agissant des droits de l'homme au sahara, ne t'inquiete pas, d'autre membre du CS, qui ne veulent pas voir l'ONU fourrer son nez sur des "territoire contestés" feront en sorte que les projets de résolutions tendant a ettendre les mandats aux droits de l'homme, soient rejetés.

Et il le seront tous tout aussi naturellement. Pour la simple raison que le respect des droits fondamentaux, dans cette région, ne concerne pas que le seul Maroc qui ces dernière années a fait des avancées notables. C'est pas la panacée, mais c'est pas non plus la corée du nord.

Et avec ce qui se passe au sahel actuellement, crois-moi, l'idée de donner son indépendance à moins de 100 000 saharaouis, sur un territoire grand comme la grande bretagne, donne a reflechir.

d'ailleurs, tu ne m'as dis comment sur le plan des listes electorales, pourrait se dérouler ce référendum tant réclamé. La seul liste dont veut entendre parler le polisarion, est le recensement de 1974 !!! comment fait-on alors ? on repart sur un round de 15 ans pour définir qui vote ? (ce qui est un préalable a toute consultation. Et que fait-on des population qui réside là depuis des decennies, elles voteront ou pas ? Et par rapport a la liste de 1974, combien sont morts et combien son nés ?

j'aimerai bien que tu m'indiques les etapes que pourraient prendre ce referendum tout en tenant compte des doléances légitimes du Maroc .

Je veux bien me mettre dans cette perspective et tenter de voir si un référendum est vraimant réaliste.juste pour voir.

PGM

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a chaque fois qu'un envoyé special a tenter de prendre une position moins equilibrée, une des parties lui a retiré sa confiance. Quand Peter Van Valsum a dit que le référendum n'etait pas réaliste, c'est le polisario qui lui retiré sa confiance. Ainsi va ce dossier.

le cas de Peter Van Valsum est tres différent , il c'était prononcer ouvertement pour la proposition marocaine chose qui a était clairement une violation de son devoir de réserve et de neutralité , de plus plusieurs pays avaient comdamné ces propos dans l'union africaine , dans se cas la avec Christopher Ross il ne sait prononce contre ou pour aucune des parties , il a appelé a une amélioration par le maroc de la situation des droits de l'homme dans la partie qu'il occupe ou plusieurs violation ont était signaler  a l'onu notamment par les ONG comme Human Rights Watch se qui n'est en rien une violation de ça neutralité , d'ailleurs seul le maroc se plain , même la france n'a pas critiquer Christopher Ross ou condamné son rapport ,elle c'est contenter d'appelé a un règlement rapide du "différent" or  sous sarko elle aurait soutenu le maroc ouvertement et critique Christopher Ross a l'onu .

Sahara occidental : le Maroc se fâche avec l'ONU

Le Monde.fr | 18.05.2012

Après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l'émissaire des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réagi, jeudi 17 mai, en apportant tout son soutien à son envoyé spécial chargé, depuis 2009, de trouver une issue à l'un des plus vieux conflits du monde.

La brouille est née après la présentation du rapport de l'ONU sur le Sahara au Conseil de sécurité qui a pris dans la foulée, le 24 avril, la décision de proroger jusqu'au 30 avril 2013 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara (Minurso), tout en demandant au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'homme" dans ce territoire qu'il occupe depuis 1975.

Le rapport critique sur plusieurs points les autorités marocaines accusées de compliquer la tâche des casques bleus, voire de les espionner. Ainsi, à Layoune, l'accès du quartier genéral de la Minurso à des contacts extérieurs "est contrôlé, ce qui a un effet dissuasif dont pâtissent les relations avec l'ensemble des interlocuteurs locaux", relève le document. "La présence de la police marocaine à l'extérieur du complexe dissuade les visiteurs de se présenter de leur propre chef. Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement", ajoute le rapport.

L'ONU dénonce aussi "le recours à des tribunaux militaires ou spéciaux pour juger des civils" sahraouis soupçonnés de violence. Cet aspect "soulève des problèmes sérieux en ce qui concerne l'administration équitable, impartiale et indépendante de la justice et devrait être exceptionnel", pointe ainsi le rapport.

PARIS APPELLE À "UN RÈGLEMENT RAPIDE DU DIFFÉREND"

Rabat a manifesté son mécontentement en retirant sa confiance à l'émissaire de l'ONU, dont le travail est qualifié de "partial et déséquilibré". "Les comportements contrastés de M. Ross s'écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les grandes lignes du Conseil de sécurité", a dénoncé le gouvernement marocain dans un communiqué.

En écho, les frères ennemis du Front Polisario, soutenu dans leur revendication pour un référendum sur l'autodétermination par l'Algérie, ont dénoncé une attitude "arbitraire" et "infondée". "Le Maroc veut s'arroger sans vergogne le droit de dicter au secrétaire général de l'ONU le contenu de ses rapports", s'est insurgé le Polisario, cité vendredi par l'agence algérienne APS.

Tout en appelant à "un règlement rapide du différend", Paris a donné un petit coup de pouce vendredi à son allié traditionnel en réitérant, par la voix de Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, "son appui au plan d'autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations unies".

Sans surprise, Alger a pris le contre-pied de Rabat en applaudissant "les efforts inlassables menés par l'ambassadeur Cristopher Ross", selon les déclarations d'Amar Belani, porte-parole du ministère des affaires étrangères.

Isabelle Mandraud

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/05/18/sahara-occidental-le-maroc-se-fache-avec-l-onu_1703996_3212.html

c'est une réaction très modéré par rapport a il y a quelques mois seulement

s'agissant des droits de l'homme au sahara, ne t'inquiete pas, d'autre membre du CS, qui ne veulent pas voir l'ONU fourrer son nez sur des "territoire contestés" feront en sorte que les projets de résolutions tendant a ettendre les mandats aux droits de l'homme, soient rejetés.

Et il le seront tous tout aussi naturellement. Pour la simple raison que le respect des droits fondamentaux, dans cette région, ne concerne pas que le seul Maroc qui ces dernière années a fait des avancées notables. C'est pas la panacée, mais c'est pas non plus la corée du nord.

c'est plus valable aujourd'hui , ça dépend de la conjoncture international du moment , la dernière fois quand la chine et la Russie c'était prononcer contre au méme titre que d'autre membre du conseil de sécurité comme la France et les USA  c'était du au événement en iran et la répression des manifestation contre Ahmadinejad  mais en se moment les chose en changer , printemps arabe oblige , méme si certaine puissance ne vote pas pour , il y a de forte chance pour qu'elle preférent s'abstenir plutot que de se prononcer contre .

la MINURSO est la seul mission de l'ONU qui ne disposent pas d'un monda pour la surveillance des droit de l'homme , il ne faut pas se faire d'illusion un jour ou l'autre elle finira pas le recevoir .

Et avec ce qui se passe au sahel actuellement, crois-moi, l'idée de donner son indépendance à moins de 100 000 saharaouis, sur un territoire grand comme la grande bretagne, donne a reflechir.

Donne a réfléchir pour le Maroc uniquement , le droit international ne repose pas sur le deux poids deux mesures en se qui concerne les petits peuple ou les grand peuple de plus 100 000 sahraoui  (160 000 selon le polisario )c'est plus ou moins le chiffre pour les camps de réfugié uniquement  , il y a aussi des centaine de milliers de sahraoui dans la partie du Sahara occidental contrôlé par le Maroc .

d'ailleurs, tu ne m'as dis comment sur le plan des listes electorales, pourrait se dérouler ce référendum tant réclamé. La seul liste dont veut entendre parler le polisarion, est le recensement de 1974 !!! comment fait-on alors ? on repart sur un round de 15 ans pour définir qui vote ? (ce qui est un préalable a toute consultation. Et que fait-on des population qui réside là depuis des decennies, elles voteront ou pas ? Et par rapport a la liste de 1974, combien sont morts et combien son nés ?

le Maroc a tout fait pour tante de saboté par tout les moyens la réalisation d'un référendum d'autodétermination sahraoui en tentent de faire recensé les colons marocains établie dans le territoire après son invasion après 1975 comme étant des sahraoui . c'est clairement de la mauvaise fois .

ces populations ne sont pas concerné par le référendum d'autodétermination ,l'onu et la coure international de justice a reconnue le droit du peuple sahraoui a l'autodétermination pas se lui des colon marocain établie dans le territoire apres 1975 .

Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental ( MINURSO ) :

A la suite d´un accord auxquels sont parvenus le Gouvernement du Maroc et le Front POLISARIO, la MINURSO a été déployée en septembre 1991 afin de surveiller le cessez-le-feu et d´organiser un référendum qui permettrait aux habitants du Sahara occidental habilités à voter de décider du statut futur du territoire.

site officiel

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/minurso/

seul l'onu est habilité d’établir de tel liste qui avait rejeté les colons marocains, après quoi le Maroc a bloquer le processus .

j'aimerai bien que tu m'indiques les étapes que pourraient prendre ce referendum tout en tenant compte des doléances légitimes du Maroc .

Je veux bien me mettre dans cette perspective et tenter de voir si un référendum est vraiment réaliste.juste pour voir.

rien de plus simple , le Maroc martel depuis 30 ans que les sahraouis sont marocains et qu'ils veulent l’être ! alors il suffit de le prouver via un référendum d'autodétermination sahraoui dons les liste serait établie par l'onu , si le Maroc dit vrai il n'aura rien a craindre  ;)

ps: revendication marocaine légitime non reconnue par l'ONU .

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déclaration de l'ambassadeur des USA en Algérie , les USA soutiennent toujours Christopher Ross

(APS) lundi 21 mai 2012 16 : 51

Sahara occidental : Christopher Ross a "toujours" le soutien des Etats-Unis

Image IPB

ALGER - L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, désigné à ce poste en janvier 2009, a "toujours" le soutien des Etats-Unis, a affirmé, lundi à Alger, l’ambassadeur américain, Henry S. Ensher.

M. Ensher s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec le directeur général de la compagnie Coca Cola pour la région Afrique du Nord, Geert Broos, à l’occasion du lancement de bourses d’études au profit de 100 étudiants de la région Middle East North Africa (MENA), dont 10 Algériens.

Pour rappel, le Maroc a décidé jeudi de retirer sa confiance à M. Ross, lui reprochant de "s’écarter" des grandes lignes qui ont été tracées par le Conseil de sécurité.

Une campagne médiatique a été menée par la presse marocaine contre Ross lui reprochant d’être derrière le rapport du SG de l’ONU présenté au Conseil de sécurité qui a réaffirmé, dans sa résolution 2204, la solution permettant "l’autodétermination du peuple sahraoui", tout en insistant sur la nécessité d’une "totale liberté" de mouvement de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).

Adoptée à l’unanimité, le 24 avril dernier, la résolution 2204 a souligné que le Conseil de sécurité "appelle les parties (Front Polisario et Maroc) à poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui dans le contexte d’accords conformes avec les buts et principes de la Charte des Nations unies".

Cette résolution, qui a prolongé d’une année le mandat de la Minurso, a également exigé des autorités d’occupation marocaines "d’améliorer la situation des droits de l’homme" dans ces territoires.

Martin Nesirky, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a indiqué après l’annonce de la décision du Maroc que Ban Ki-moon avait "pleinement confiance" en son envoyé personnel pour le Sahara occidental. "Nous avons pris connaissance de cette information. Le secrétaire général (de l’ONU) a pleinement confiance en Christopher Ross et si j’ai d’autres commentaires, je vous le ferai savoir", avait-il déclaré à l’APS.

Le ministère sahraoui de l’Information a qualifié cette décision de non seulement "infondée" et d’"arbitraire" mais également de "grave" et "injustifiée". "Le Front Polisario et le gouvernement de la République sahraouie estiment infondée et arbitraire la décision du Maroc de retirer sa confiance à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, dans la poursuite de la mission qui lui a été confiée par le Secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité pour la recherche d’une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination", a souligné la même source.

Pour sa part, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a estimé lundi que le retrait de confiance "unilatéral" à l’envoyé onusien Christopher Ross par le Maroc "traduit l’embarras" des forces coloniales et l’échec de leurs projets au Sahara occidental.

"Le retrait de confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies Christopher Ross par le gouvernement marocain après l’accueil enthousiasmé du rapport du secrétaire général et de la résolution du Conseil de sécurité traduit l’embarras propre aux forces coloniales injustes qui tentent désespérément de cacher la vérité sous des prétextes fallacieux", a affirmé M. Abdelaziz dans un message adressé au peuple sahraoui à l’occasion du 39e anniversaire de déclenchement de la lutte armée contre la colonisation espagnole.

La 9e réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc, tenue en mars dernier à Manhasset (New York), n’avait enregistré aucune avancée majeure dans les négociations entre les deux parties, rappelle-t-on. Elles devraient se rencontrer en juin et juillet prochains pour d’autres nouveaux rounds informels.

Christopher Ross avait indiqué que chacune des deux parties au conflit "a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir, tout en réitérant leur volonté de travailler ensemble afin de trouver une solution politique conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nation unies".

Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966.

http://www.aps.dz/Sahara-occidental-Christopher-Ross.html

sans le soutien des USA et de la France dans le retré de confiance a Christopher Ross la position marocaine n'a aucun poids .

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Scorpion,

La règle est simple : quand un envoyé spécial de l'ONU n'a plus la confiance d'une parité au conflit, il finit toujours par partir. Assurer la médiation sans la confiance d'une partie rêve de la mission impossible.

Quant au soutien US, français ou autre, je me souviens qu'a l'arrivée d'Obama, avec force article démontrant son "penchant pour le droit des peuples", tu m'affirmais que la position marocaine se trouverait fragilisée et que le collapsus n'était qu'une question de temps...

Je reviens donc a mon leitmotiv : ce n'est pas les autres qui feront la paix a notre place. Au mieux ils nous servent a être dans la meilleur position possible au moment ou il faudra vraiment se parler. Imaginer que la solution viendra de l'extérieur est une chimère. c'est du reste l'alpha et l'omega de la diplomatie algerienne des lors qu'un conflit se dessine, le régler en Interne" sans interférence extérieur. Mais bon ce conflit semble l'exception pour Alger  ;)

S'agissant du collège électoral au referendum, le Maroc a use de son bon droit. Sans quoi il aurait été débouté tu peux prendre cela pour du sabotage, mais ça relève du droit.

Et les mêmes causes entraient souvent les mêmes conséquences ((l'impossibilité de définir un collège électoral), quand bien même donc nous revenions au referendum, tu n'auras énoncé là que le mode de règlement. Et après cela s'ouvrira une période de définition du collège qui sera rendue encore plus difficile comptent de l'éloignement du recensement de 74...et si l'on se réfère au précédent processus, ça prendra minimum 10 ans sans garantie du collège électoral. Nous serons donc en 2022 dans la même situation.

Nous aurons de part et d'autre dépense des centaines de millions en lobbying, dépensé une énergie considérable (qui serait mieux affecte a notre développement), pour en être au même point ! Et le temps, tu le sais bien, ne joue pas pour le polisario. Déjà, 60% de la population des camps (qui en l'absence de recensement restera pour moi évaluée a 70/90 000 personnes) est née hors du SO.

Le referendum est la garantie du non règlement de ce conflit.

J'aimerais bien avoir ta vision du processus qui soit en prise avec la réalité du terrain et qui tiennent compte des délais requis.

Pgm

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hé bien comme je l'es explique plus haut l'onu soutien toujours l'autodétermination du peuple sahraoui , le nouveau locataire de l'elysee a préféré réequilibré la position de la france sur le dossier du sahara occidental , se qui explique le fait que la diplomatie française n'est pas soutenu le retré de confiance du maroc a Christopher Ross d'ou la panique au maroc , M6 c'est déplacé en personne a Paris pour rencontré hollande pretextant une visite a titré privé , chose qu'il ne fait jamais ou tres rarement , généralement il envoi ces ministre pour le représenté   au pres de chef d'état étranger .

France / Maroc / Sahara occidental -

Mohammed VI, premier chef d'Etat étranger reçu à l'Elysée

25 mai 2012

Par RFI

Le premier chef d'Etat africain à rencontrer François Hollande au palais présidentiel est un monarque. Le nouveau président français a accordé jeudi 24 mai un entretien de 40 minutes au roi Mohammed VI qui était en voyage privé en France. L'Elysée a affirmé dans un bref communiqué l'attachement de François Hollande à l'amitié entre la France et le Maroc et souligné les liens exceptionnels qui la caractérise. Parmi les dossiers probablement évoqués, celui sans doute du Sahara occidental, pomme de discorde entre le Maroc et l'Algérie.

Il aurait été inconvenant de refuser un entretien au roi du Maroc s’il était en voyage privé à Paris. Mohammed VI a sans doute voulu bousculer le calendrier du nouveau président car le souverain est en difficulté sur le dossier du Sahara occidental. L'ONU appuie le principe d'un référendum sur l'auto-détermination du territoire. Cela convient à Alger mais pas à Rabat qui a retiré sa confiance à Christopher Ross, l'émissaire de Ban Ki-moon.

En mars 2012, la première secrétaire du PS Martine Aubry avait assuré à Mohammed VI que François Hollande soutenait son plan d'autonomie pour la région contestée. Sans doute le roi a t-il voulu l'entendre de la bouche du nouveau président français. Il a aussi peut-être choisi de prendre les devants car durant la campagne électorale, il n'avait pas sa préférence pour Nicolas Sarkozy, à qui il offre l'hospitalité dans son palais de Marrakech.

Les experts de la région n'anticipent pas de rupture dans les relations entre la France et le Maroc, où la plupart des entreprises du CAC 40 sont présentes. Elles profitent de marchés lucratifs même si elles doivent souvent composer avec les exigences des filiales de la holding royale. De son côté, François Hollande peut désormais envisager de se rendre en Algérie, lors des célébrations de l'indépendance en juillet par exemple,  sans froisser le Maroc, très susceptible sur les questions de protocole.

http://www.rfi.fr/france/20120525-mohammed-vi-francois-hollande-sahara-maroc-elysee

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Mohammed VI a sans doute voulu bousculer le calendrier du nouveau président car le souverain est en difficulté sur le dossier du Sahara occidental. L'ONU appuie le principe d'un référendum sur l'auto-détermination du territoire. Cela convient à Alger mais pas à Rabat qui a retiré sa confiance à Christopher Ross, l'émissaire de Ban Ki-moon.

Mais ça a toujours été le cas. Je ne vois pas ce qui a changé, mis à part que le Maroc n'accorde plus sa confiance à Ross.

Et pourquoi tu utilises le terme "pretextant" s'agissant de la visite du Roi à l'Elysée ? tu as des infos qu'on n'auraient pas ? le Maroc serait aux abois, c'est ça ?

Nous avons longuement échangé sur ce sujet (le passé et l'actualité), mais ce qui m'interesse vraimant c'est la prospective : comment dans l'hypothèse d'un référendum, vois-tu les choses ? ceci dans la mesure ou la définition des populations votantes ne peut se faire sans le maroc (ni l'onu ni le polz ne peuvent se substituer à nous), et qu'aucune consultation ne peut être réalisée sans le consentement marocain.

combien de temps selon toi prendra ce processus ? et surtout comment regler l"épineux problème des populations autochtones mais non votantes. Il ne suffit pas de dire "reférendum" a tout bout de champs sans définir ses modalités de mises en oeuvre. Sachant que la première tentative de résolution par un référendum à échouée. on recommence et on repart pour 20 ans de discussions bysantines  qui n'aboutiront pas ?

L'ère des micro-etats non viables est révolue. Khaled Nezzar (MDN Algerien d'il y a quelques années) avait lui même dit que l'Algerie n'avait pas besoin d'un nouvel etat à ses frontières (déjà que les problèmes des autres ne semblent pas prendre fin (lybie, mali, niger...).

PGM

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