aigle Posté(e) le 9 mai 2011 Share Posté(e) le 9 mai 2011 Ici ou là on voit que la cavalerie française aurait été une arme "noble". Pourtant je ne trouve pas de preuves d'une origine noble des simples cavaliers (sauf exceptions dans certaines unités de la maison du Roy comme les mousquetaires ou les chevau-légers). Un savant membre de ce forum pourrait il me donner des renseignements sur le mode de recrutement des cavaliers français avant 1789 : était-ce le même que pour l'infanterie (un volontariat un peu "sollicité") ou y avait il des volontaires spontanés de meilleur niveau social - voir des nobles pauvres par les hommes de troupe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 9 mai 2011 Share Posté(e) le 9 mai 2011 La cavalerie française est l'héritière de la chevalerie française, les chevaliers étant en grande majorité des nobles.Première piste.Apres faut voir ce que t'entends par "noble". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 9 mai 2011 Share Posté(e) le 9 mai 2011 Juste une petite précision : chevalier, c'est un titre de noblesse. La liste communément admise des titres est : écuyer, chevalier, banneret, baron, vicomte, comte, marquis, duc (et accessoirement, prince ou roi). Tous ces gens sont gentilshommes, donc nobles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 mai 2011 Share Posté(e) le 9 mai 2011 Juste une petite précision : chevalier, c'est un titre de noblesse. Précision complémentaire: "chevalier" est DEVENU un titre de noblesse. Avant, c'était une sorte de distinction car la chevalerie était un ordre (même si sans organisation centralisée) à dimension religieuse/mystique, judiciaire (le chevalier avait des prérogatives en terme de rendu de justice en temps de paix), morale, militaire et sociale. C'est par la féodalisation des sociétés à partir du XIIème siècle que le fait à commencer à se fermer et qu'il est devenu un bête titre de noblesse, au même moment d'ailleurs où il n'y a plus réellement "LA" chevalerie en général, mais des ordres de chevalerie, le plus souvent des distinctions honorifiques assorties de sortes de "clubs" sociaux dont certains ont pu être à un moment des ordres particuliers de moines soldats avant de devenir ce type d'organismes (St Michel, St Louis, Calatrava, la Toison d'Or, la Jarretière, l'Etoile....). Pour ce qui est des armées françaises, il faut voir plusieurs époques: au moment de la création de l'armée permanente sous Charles VII, la seule cavalerie permanente est celle des compagnies d'ordonnance, soit ce qui deviendra au XVIème siècle la gendarmerie de France. Il s'agit de cavaliers lourds, essentiellement nobles quoique nombre de bourgeois et paysans aisés, souvent notables, ayant ou non une charge anoblissante (noblesse "de clocher" et noblesse "de robe", avant la grande période de pleine vénalité des charges), peuvent s'y retrouver après s'être payés équipement et entraînement, souvent dans le cadre de stratégie d'ascension sociale d'une famille ambitieuse. Mais dès le début des guerres d'Italie, il ya besoin d'autres types de cavalerie: comme les hobelars du Moyen Age (cavaliers légers lanciers et roturiers), il faut des légers, mais aussi une cavalerie de choc moins lourdement armée et plus manoeuvrière. Ce seront les cavaliers légers mercenaires balkaniques (apelés estradiots parce qu'ils "battaient l'estrade"), grecs croates et albanais essentiellement (d'où sera institué le régiment "Royal Cravate" par déformation française de "croate"), et les premières unités de chevau-légers, souvent issus de l'allègement de certaines compagnies d'ordonnance et de l'appel à des aristocrates désargentés (trop pour se payer l'équipement lourd) mais formés, ainsi qu'à des experts en armes à feu (alors nouvelles) pour pratiquer le tir à la caracole et la "charge en chevau-léger". Aux XVIIème-XVIIIème siècles, le mouvement est de toute façon double: massification des effectifs et professionalisation. les cavaliers de base et sous-offs sont pour l'essentiel assez rapidement des roturiers, y compris dans les unités lourdes qui de toute façon ne sont plus cuirassées (sauf quelques-unes qui gardent juste le plastron). Le coprs des officiers est essentiellement noble mais fait une grande part à des hommes nouveaux sous Louis XIV avant de connaître un nouveau repli nobiliaire au XVIIIème. Cependant, les hommes du rang et plus encore les sous-offs sont en général issus, ou du moins comptent une forte proportion, de gens venant du milieu équestre très dévéloppé dans les sociétés d'ancien régime (relais de postes, haras, élevages civils et militaires.... fournissent de vastes populations grandissant autour de chevaux). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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