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Marine chinoise en 2020


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Les médias chinois sont autorisés à divulguer les sous-marins nucléaires, il est temps de faire le compte sur les SNA et les SNLE de la marine chinoise.
 
D'après les informations obtenues en croissant plusieurs sources officielles, ainsi que les photos d'amateur et de satellite, on a à ce jour -
 
Type 091 : 401 et 402 retirés du service, 403, 404 et 405 basés à Tsingdao
Type 092 : 406 est basé à Tsingdao
 
Type 093 : 3 sont admis au service, 2 basés à Sanya et 1 à Tsingdao
Type 094 : 2 sont admis au service, 1 basé à Sanya et 1 à Tsingdao
 
Soit un total de 6 SNA et 3 SNLE.
 
Dans le chantier naval Huludao, 1 Type 093G (??) et 1 Type 094 sont en construction. Une fois terminée, la construction de Type 095 et de Type 096 va commencer.
 
Henri K.
Modifié par Henri K.
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En tout cas l'équipe de démantèlement et de traitement de déchés post-retraite a été fondée en 2005 -

 

57Nj1F4.jpg

 

 

851 = Type 815

 

853 = Type 815G (G pour modifié)

 

Non, pas de BEM au sens spatial, qui sont assurés par les YW-xx. Les navires d'essais et de mesure d'armement sont spécifiques comme les Type 909. 851 et 853 sont des navires de reconnaissance et d'écoute électronique.

 

3 fonctions différentes, 3 genres de navire complètement différents.

 

Henri K.

 

Merci beaucoup pour ces réponses précises !

Le 853 serait en ce moment au large d’Hawaï :

 

Lien (en anglais)

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Merci beaucoup pour ces réponses précises !

Le 853 serait en ce moment au large d’Hawaï :

 

Lien (en anglais)

 

Fausse information, il est en maintenance à ce moment même près de Guangzhou.

 

Photo prise le 27 Octobre -

 

Qgqd7O1.jpg

 

Méfions-nous des informations que je qualifierais "sensationnelles", c'est dans 99% de cas infondées et issues de, dans le meilleur des cas, l'ignorance, dans le pire des cas, l'imagination inventée de toute pièce, des soi-disant "éditorialistes". Dans beaucoup de cas c'est de la pure arnaque sur les sites payants. 

 

Henri K.

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bonsoir,

 

les images contenues dans le message du 26 octobre dernier d'Henri K concernant le système d'arme DF-21D m'ont quelque peu intrigué. Apparemment la video dont il est question n'est pas largement diffusée, seules ces images semblent être visibles.

 

Les trajectoires montrées ayant piqué ma curiosité, je n'ai pas trouvé un grande littérature qui soit un tant soit peu précise sur ce système d'arme.

Un document indien intéressant :

http://idsa.in/system/files/jds_7_1_KamleshKAgnihotri.pdf

une analyse américaine :

http://www.defenceiq.com/naval-and-maritime-defence/articles/chinese-anti-ship-missile-analysis-shows-us-navy-c/

 

2 études qui apportent quelques éclairages par rapport à la question du fonctionnement de la tête du missile.

 

Alors que le système DF-21D est souvent présenté comme abouti et opérationnel, plusieurs points me semblent rester encore bien flous :

 

- Ce missile est dérivé d'un système balistique à vocation nucléaire, il en est une déclinaison à tête conventionnelle destinée à la neutralisation et destruction de porte-avions. En cas d'attaque contre une telle cible qui se trouverait proche des côtes de Taïwan, ou même en pleine mer plus à l'est, puisque ce missile est présenté en Chine comme ayant une portée de 2 700 km, comment la puissance attaquée pourrait elle distinguer qu'il s'agit d'une attaque conventionnelle et non nucléaire ? Les différentes représentations montrent que le missile serait utilisé à plusieurs exemplaires contre une même cible. La détection du départ vers l'est de plusieurs missiles présentant les mêmes caractéristiques que des vecteurs nucléaires ne risquent elles pas de provoquer une réplique nucléaire du même ordre ? On peut difficilement imaginer les autorités chinoises prévenir l'état ciblé pour le prévenir que les tirs qui vont avoir lieu contre leurs porte-avions sont conventionnels pour éviter tout risque d'escalade nucléaire.

 

- La tête conventionnelle est présentée comme dotée d'une capacité de détection radar pour cibler et frapper avec le maximum de précision son objectif.

Si la tête émet des signaux électro-magnétiques, les leurres ne servent plus à grand chose, puisqu'il serait possible de discriminer quel morceau émet ou non. Si les leurres émettent eux-aussi pour empêcher l'identification de la vraie tête, cela complexifie et alourdit les leurres, le missile semble bien fluet pour envoyer un tel ensemble à une telle distance.

Si la tête n'émet pas, il semble difficile qu'à plusieurs centaines de kilomètres d'altitude elle puisse capter les ondes radars réfléchies par le porte-avion. Elle serait alors tributaire d'une chaine permanente de détection et de suivi de la cible en temps réel pendant son vol : ce n'est pas à la portée des satellites chinois actuellement en orbite, et demande donc d'avoir des dispositifs de repérage précis du porte-avion, ce qui place ces dispositifs à portée des armes de ce dernier.

La tête est peut être passive et se cale sur la détection des émissions électro magnétiques du porte-avion : si ce dernier devient muet la tête nne le trouve plus. Difficile d'envisager une détection infra rouge, qui demande un refroidissement important du disposif de détection, alors que la tête chauffera énormément en entrant dans l'atmosphère.

Même en cas d'une tête dotée d'une capacité radar active, la taille réelle de la tête et donc la largeur maximum de l'antenne, le poids et le volume d'électronique embarquable, la puissance électrique disponible vont limiter les performances de détection, surtout dans la phase exo atmosphérique.

 

- pour manoeuvrer il faut du carburant à la tête quand elle est en phase exo atmosphérique, ce qui contraint encore plus son poids et son volume. Une fois dans l'atmosphère, les images présentées semblent prêter à la tête une capacité d'évolution importante pour ajuster sa trajectoire et rejoindre sa cible. Cela est il possible avec de simples dispositifs aérodynamiques, pas sûr. D'autant plus que la tête se doit d'être protégée comme les effets de la température en entrant dans l'atmosphère, avec un bouclier supportant plus de 3000 degrés.

 

- La puissance limitée des dispositifs électroniques embarqués les rendent potentiellement sensibles à des contre-mesures électroniques. Le moindre écart est important pour la réussite ou l'échec, comme pour un missile anti navire.

 

Les performances nécessaires pour la réussite de ce missile semble soulever plus d'interrogations que de certitudes encore aujourd'hui.

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On en a longuement parlé.

- le défenseur n'a pas de capacité a savoir si le missile balistique est de tel modèle ou de tel autre modèle. Au mieux il pourrait se baser sur la trajecto, et la signature du flash de boost phase pour définir un type de poudre et une portée.

- le défenseur n'a pas de capacité a savoir si le missile est nuke ou pas, c'est un cas générique, en général on le sait quand sa pete, rarement avant.

 

Pour le fonctionnement on suppute.

- détection et engagement par satellite

- phase balistique sur infos initiale de ciblage

- rentrée piloté de la tete, style MIRV avec guidage "SACLOS" depuis les donnée satellite.

- guidage terminal peut etre autonome via un radar de missile anti navire classique.

 

A priori la tête se comporte bêtement comme un MIRV. Elle attaque en piqué par le haut pour traverser le pont du navire. La seul chose dont on doute c'est le pilotage complet depuis satellite ou terminal autonome.

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bonjour,

 

je viens de voir qu'il y a eu sur ce forum des discussions homériques il y a quelques années sur le sujet ...

 

De mémoire, le guidage SACLOS est un alignement sur un faisceau avec mesure de l'écart angulaire pour amener le projectile sur l'axe du faisceau, je connaissais cela pour un Masurca, ou de l'anti char, pour des MIRV c'est étonnant.

 

Les MIRV classiques sont capables de manoeuvres et d'évolution de trajectoire dans l'atmosphère ? Il me semblait que la trajectoire pouvait s'ajuster pour améliorer la précision, mais pas changer de point de chute sur plusieurs kilomêtres.

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Les MIRV classiques sont capables de manoeuvres et d'évolution de trajectoire dans l'atmosphère ? Il me semblait que la trajectoire pouvait s'ajuster pour améliorer la précision, mais pas changer de point de chute sur plusieurs kilomêtres.

 Exact.

 

Les MIRV ne sont que des ogives guidées séparément (possibilité d'engager plusieurs cibles... fixes) contrairement aux anciennes MRV qui ne bénéficiaient pas de guidage séparé (et sont d'ailleurs comptabilisées comme une seule tête dans les traités de désarmement).

Les MARV sont des ogives guidées séparément et pouvant manoeuvrer en phase terminale ; cependant, elles sont théoriquement destinées aux cibles fixes aussi.

 

Dans le cas de ASBM la difficulté concerne le guidage terminale (et l'acquisition/désignation de cible) car la cible est mobile. 2 grandes familles de solutions :

- guidage via un senseur externe (satellite, sous-marin, drone...) qui communique les info à l'ogive

- autodirecteur placé dans l'ogive ; si c'est un autodirecteur radar, l'inconvénient c'est que l'ogive sera plus facilement discriminée des éventuels leurres l'accompagnant ; si c'est un auto infrarouge, la portée de détection risque d'être trop faible.

Quoi qu'il en soit, le changement de trajectoire pose aussi problème : s'il se fait en exo-athmo, celà implique la nécessité d'avoir des moteurs fusés dans l'ogive (complexe et visible), s'il se fait en endo-athmo, la vitesse de la chute laisse trés peu de marge de manoeuvre pour modifier la trajectoire.

 

Pas évident du tout donc ! D'où mon opinion (trés perso sur ce sujet) : les chinois font diversion avec cet ASBM ; ils forcent les us à regarder loin en haut alors que l'outil privilégié pour la frappe antinavire sera les MDC utilisés en saturation.

Modifié par Raoul
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Pas le temps de répondre longuement, je pourrai vous apporter des réponses à la quasi-totalité des interrogations plus tard.

 

Un point, il n'y a pas forcément besoin des surfaces de contrôle aérodynamique ou un moteur intégré pour faire changer la trajectoire d'un missile, sachant qu'entre la phase de rentrée et le moment de l'impact, le navire peut au mieux se déplacer de 20km maxi (en réalité bien moindre).

 

La méthode, que j'ai lu dans de très nombreux documents R&D de CASIC et de l'académie du 2nd corps d'artillerie, consiste à changer volontairement le barycentre de l'ogive pour orienter l'axe du mouvement. C'est la méthode la plus efficace pour un objet en RV, bien plus efficace que l'aérodynamique ou la force directe (mini-fusées latérales) comme pour SM-3 MSE ou HQ-19 pour un corps de telle vitesse durant toute sa phase de RV.

 

Je continuerai plus tard.

 

Henri K.

Modifié par Henri K.
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bonsoir,

 

les images contenues dans le message du 26 octobre dernier d'Henri K concernant le système d'arme DF-21D m'ont quelque peu intrigué. Apparemment la video dont il est question n'est pas largement diffusée, seules ces images semblent être visibles.

 

Les trajectoires montrées ayant piqué ma curiosité, je n'ai pas trouvé un grande littérature qui soit un tant soit peu précise sur ce système d'arme.

Un document indien intéressant :

http://idsa.in/system/files/jds_7_1_KamleshKAgnihotri.pdf

une analyse américaine :

http://www.defenceiq.com/naval-and-maritime-defence/articles/chinese-anti-ship-missile-analysis-shows-us-navy-c/

 

2 études qui apportent quelques éclairages par rapport à la question du fonctionnement de la tête du missile.

 

Alors que le système DF-21D est souvent présenté comme abouti et opérationnel, plusieurs points me semblent rester encore bien flous :

 

- Ce missile est dérivé d'un système balistique à vocation nucléaire, il en est une déclinaison à tête conventionnelle destinée à la neutralisation et destruction de porte-avions. En cas d'attaque contre une telle cible qui se trouverait proche des côtes de Taïwan, ou même en pleine mer plus à l'est, puisque ce missile est présenté en Chine comme ayant une portée de 2 700 km, comment la puissance attaquée pourrait elle distinguer qu'il s'agit d'une attaque conventionnelle et non nucléaire ? Les différentes représentations montrent que le missile serait utilisé à plusieurs exemplaires contre une même cible. La détection du départ vers l'est de plusieurs missiles présentant les mêmes caractéristiques que des vecteurs nucléaires ne risquent elles pas de provoquer une réplique nucléaire du même ordre ? On peut difficilement imaginer les autorités chinoises prévenir l'état ciblé pour le prévenir que les tirs qui vont avoir lieu contre leurs porte-avions sont conventionnels pour éviter tout risque d'escalade nucléaire.

 

- La tête conventionnelle est présentée comme dotée d'une capacité de détection radar pour cibler et frapper avec le maximum de précision son objectif.

Si la tête émet des signaux électro-magnétiques, les leurres ne servent plus à grand chose, puisqu'il serait possible de discriminer quel morceau émet ou non. Si les leurres émettent eux-aussi pour empêcher l'identification de la vraie tête, cela complexifie et alourdit les leurres, le missile semble bien fluet pour envoyer un tel ensemble à une telle distance.

Si la tête n'émet pas, il semble difficile qu'à plusieurs centaines de kilomètres d'altitude elle puisse capter les ondes radars réfléchies par le porte-avion. Elle serait alors tributaire d'une chaine permanente de détection et de suivi de la cible en temps réel pendant son vol : ce n'est pas à la portée des satellites chinois actuellement en orbite, et demande donc d'avoir des dispositifs de repérage précis du porte-avion, ce qui place ces dispositifs à portée des armes de ce dernier.

La tête est peut être passive et se cale sur la détection des émissions électro magnétiques du porte-avion : si ce dernier devient muet la tête nne le trouve plus. Difficile d'envisager une détection infra rouge, qui demande un refroidissement important du disposif de détection, alors que la tête chauffera énormément en entrant dans l'atmosphère.

Même en cas d'une tête dotée d'une capacité radar active, la taille réelle de la tête et donc la largeur maximum de l'antenne, le poids et le volume d'électronique embarquable, la puissance électrique disponible vont limiter les performances de détection, surtout dans la phase exo atmosphérique.

 

- pour manoeuvrer il faut du carburant à la tête quand elle est en phase exo atmosphérique, ce qui contraint encore plus son poids et son volume. Une fois dans l'atmosphère, les images présentées semblent prêter à la tête une capacité d'évolution importante pour ajuster sa trajectoire et rejoindre sa cible. Cela est il possible avec de simples dispositifs aérodynamiques, pas sûr. D'autant plus que la tête se doit d'être protégée comme les effets de la température en entrant dans l'atmosphère, avec un bouclier supportant plus de 3000 degrés.

 

- La puissance limitée des dispositifs électroniques embarqués les rendent potentiellement sensibles à des contre-mesures électroniques. Le moindre écart est important pour la réussite ou l'échec, comme pour un missile anti navire.

 

Les performances nécessaires pour la réussite de ce missile semble soulever plus d'interrogations que de certitudes encore aujourd'hui.

 

 

bonjour,

 

je viens de voir qu'il y a eu sur ce forum des discussions homériques il y a quelques années sur le sujet ...

 

De mémoire, le guidage SACLOS est un alignement sur un faisceau avec mesure de l'écart angulaire pour amener le projectile sur l'axe du faisceau, je connaissais cela pour un Masurca, ou de l'anti char, pour des MIRV c'est étonnant.

 

Les MIRV classiques sont capables de manoeuvres et d'évolution de trajectoire dans l'atmosphère ? Il me semblait que la trajectoire pouvait s'ajuster pour améliorer la précision, mais pas changer de point de chute sur plusieurs kilomêtres.

 

 

 Exact.

 

Les MIRV ne sont que des ogives guidées séparément (possibilité d'engager plusieurs cibles... fixes) contrairement aux anciennes MRV qui ne bénéficiaient pas de guidage séparé (et sont d'ailleurs comptabilisées comme une seule tête dans les traités de désarmement).

Les MARV sont des ogives guidées séparément et pouvant manoeuvrer en phase terminale ; cependant, elles sont théoriquement destinées aux cibles fixes aussi.

 

Dans le cas de ASBM la difficulté concerne le guidage terminale (et l'acquisition/désignation de cible) car la cible est mobile. 2 grandes familles de solutions :

- guidage via un senseur externe (satellite, sous-marin, drone...) qui communique les info à l'ogive

- autodirecteur placé dans l'ogive ; si c'est un autodirecteur radar, l'inconvénient c'est que l'ogive sera plus facilement discriminée des éventuels leurres l'accompagnant ; si c'est un auto infrarouge, la portée de détection risque d'être trop faible.

Quoi qu'il en soit, le changement de trajectoire pose aussi problème : s'il se fait en exo-athmo, celà implique la nécessité d'avoir des moteurs fusés dans l'ogive (complexe et visible), s'il se fait en endo-athmo, la vitesse de la chute laisse trés peu de marge de manoeuvre pour modifier la trajectoire.

 

Pas évident du tout donc ! D'où mon opinion (trés perso sur ce sujet) : les chinois font diversion avec cet ASBM ; ils forcent les us à regarder loin en haut alors que l'outil privilégié pour la frappe antinavire sera les MDC utilisés en saturation.

 

N'importe quel pays (pour dire très peu) qui dispose des moyens de suivi et de contrôle dédié et directionnel (au sol, sur mer et en espace) peut identifier la signature thermique unique du missile et calculer la trajectoire théorique, le point d'impact théorique (en supposant que ça suit une trajectoire balistique et non manœuvrable à la fin) dans les 2 à 8 minutes (je ne sors pas le chiffre au hazard), dans le cas qui nous intéresse ici, c'est un AShBM, pas difficile à distinguer de voir un objet vise un point dans l'Océan et non pas une cible quelconque sur terre.

 

Ensuite, il faut savoir une chose - Au jour d'aujourd'hui, avec le niveau de technologie actuelle, les leurres sont largués avant la rentrée, pour protéger la PBV ou la tête pendant la phase balistique exo ou juste avant la rentrée (j'ai déjà expliqué une fois ici je ne sais plus où, je vous laisse chercher...), ensuite c'est la phase de blackout, qui rend l'émission des ondes difficiles pour la recherche et l'acquisition (attention, la communication reste possible).

 

Une fois sorti de la phase de blackout, on sera à moins de 2 minutes l'impact, altitude < 70km en général, vitesse à ~ 2.7km/s (celui qui me parle encore de Mach je le fusille sur le champ) pour un missile de 1500km de portée, les manœuvres aérodynamiques sont extrêmement inefficaces et les moyens directs comme fusée latérale augmente la masse de structure donc pas bon plan, les Chinois partent sur une solution triplement combinée -

 

* Balistique en triple-sauts (la fameuse trajectoire balistique inventée par le très célèbre scientifique chinois Qian Xuesen) pour tromper la détection

LC6AbdG.jpg

 

* Petites fusées liquides (??), pas beaucoup de précision même après 2 ans de recherche de ma part, je sais juste que ça existe...  :huh:

 

* Variation contrôlée du barycentre pour contrôler la direction de la tête pour la phase d'attaque terminale

DUSALF5.jpg
vqThZ8R.jpg

 

Pour le guidage, l'information à ma disposition parle d'une combinaison de 3 types de guidage incorporé - radar micro-onde, IR et radar large bande. J'en ai assez parlé dans ce forum, la flemme de chercher... Les Chinois ne sont pas du tout nouveau dans le domaine de guidage terminal des missiles balistiques - le guidage IR de DF-11B et le guidage de radar de DF-15B, sont une preuve tangible.

 

hADtRAM.jpg

 

Pour finir sur la partie missile pur, la trajectoire ressemble à un truc comme ça (l'une des images est japonaise) -

 

ryYYIyC.jpg
 
qveWci7.jpg
 
ot1hw2h.png

 

Pour la partie d'identification et de détection spatiale, les 6 satellites des 2 constellations YG-9 et YG-16 ne sont pas là pour faire jolis, la détection maritime via la détection des sources électro-magnétiques puis l'identification automatique via la voie optique sont entièrement opérationnelles, selon de très nombreux documents R&D et des publications.

 

L'un des documents officiels parle d'une précision de 98% pour le système global de l'identification automatique "des 19 cibles de taille importante". Il parle également du succès du premier essai end-to-end de frappe d'une cible en mouvant sur mer, "le temps de traitement des signaux, la réactivité du système mis en application, ainsi que la précision du système de localisation des cibles maritimes ont atteint le niveau militaire requis" -

 

vHEIOtK.jpg
 
4yAyloY.jpg

 

Tous les éléments à ma possession me disent une chose, l'IOC de DF-21D n'est pas un mythe, c'est juste une réalité.

 

Henri K.

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Les navires de la flotte du Nord commencent à quitter l'exercice naval "Tactique-5" et rentrent en Chine.

 

http://youtu.be/hO--shUBve0

 

Les médias et la marine chinoise parlent de "l'harcèlement rapproché des avions et des navires japonais" pendant l'exercice "Tactique-5" que les Chinois qualifient comme "les actions dangereuses et irrationnelles".

 

http://youtu.be/AkbLA7iWAxY

 

Une flottille de la marine chinoise arrive à l'Argentine.

 

http://youtu.be/zKhFnxZiL3c

 

CCTV continue à diffuser des reportages sur les sous-marins nucléaires chinois. Les journalistes ont visité certains compartiments d'un sous-marin nucléaire chinois.

 

http://youtu.be/LAtfpL--zVQ

 

http://youtu.be/L6bL2w5bFMg

 

Henri K.

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si c'est un auto infrarouge, la portée de détection risque d'être trop faible.

En endo c'est mort pour un auto directeur infrarouge qui puisse supporter ce genre de vitesse et donc de température. La vitre/lentille du l'optique IR monte tellement en température a haute vitesse que le niveau de parasite est ingérable, c'est pour cela que tous les missiles AA tres rapide fonctionne au radar. La coiffe du radar peut monter en température sans perturber plus que ca le radar.

Quoi qu'il en soit, le changement de trajectoire pose aussi problème : s'il se fait en exo-athmo, celà implique la nécessité d'avoir des moteurs fusés dans l'ogive (complexe et visible), s'il se fait en endo-athmo, la vitesse de la chute laisse trés peu de marge de manoeuvre pour modifier la trajectoire.

Le pilotage exo c'est le boulot des PBV normalement par des RV. la trajectoire exo est donc betement balistique par segment - un segment par étage, puis par phase d'éjection des RV -.

Pour le pilotage endo c'est maitrisé depuis longtemps, aussi bien pour des RV d'ICBM que pour les solution courte portée genre Iskander et toute la panoplie de solution quasi balistique, qui en pratique peuvent manoeuvrer de maniere non négligeable, suffisament pour rentre tres incertain le point de chute vu depuis le défendeur.

L'avantage du brouillage externe - saclos beam riding par exemple - depuis un satelitte c'est que ca ne se brouille pas facilement du tout, et que pour rester discret la beam si elle est active peut ne sactivé que quelques seconde avant l'impact, pour acquerir la dizaine de metre de précision final nécessaire a faire un trou dans le pont d'envol et pas juste un plouf a coté. Le reste de la trajectoire peut se faire en inertiel puis recalé/télépiloté basiquement par datalink.

L'interet du guidage embarqué dans l'ogive, c'est de s'affranchir du satellite et de potentiellement se suffire d'un ciblage obtenu d'un SNA ou d'un drone. Ca évite le souci de la riposte ASAT. Faut voir a quel distance en vue zenithale un radar taille missile arrive a "voir" un porte avion sur fond d'ocean...

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Le MoD chinois donne un peu plus de détails sur l'harcèlement japonais pendant l'exercice naval chinois "Tactique-5" dans le Pacifique de l'Ouest.

 

Les navires des 3 grandes flottes chinoises sont en exercice du 24 Octobre au 1er Novembre dans les eaux internationales, pour cela la marine chinoise a averti les pays voisins les coordonnées exactes de la zone de l'exercice et rappelle les autres marines, les avions et les navires civils de prendre des précautions nécessaires.

 

Le 25 Octobre vers 10h41, le destroyer DD-107 JS Ikazuchi ignore l'avertissement des Chinois et navigue entre les navires chinois en exercice, et y est resté jusqu'au 28 Octobre vers 7h32 du matin. Pendant ce temps là, plusieurs avions de patrouille maritime japonais pénètrent dans la zone de l'exercice et perturbe le bon déroulement de l'exercice.

 

Le MoD chinois a fait des représentations solennelles auprès du Japon pour ces "actes de provocation extrêmement dangereux" et réserve le droit de prendre des mesures adéquates si les actions japonaises pourraient nuire à la sécurité des navires et des avions chinois.

 

A noter que, un bateau de pêche japonais avait émis un signal de détresse dans la zone d'exercice et la marine chinoise a accepté la demande japonaise d'envoyer des secours sur zone.

 

Henri K.

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D'après une source informelle, la marine chinoise vient de passer une nouvelle tranche de commande pour les nouveaux destroyers de Type 052D.

 

En Février 2013, le nombre total de bâtiments commandés est de 8, en Septembre 2 autres ont été commandés, portant le nombre total à 10. Le nombre de bâtiment concerné par cette nouvelle tranche de commande reste inconnu à ce jour.

 

On peut dore et déjà imaginer que les Type 052C et les Type 052D remplaceront les très vieux Type 051 ainsi que les Type 051B, Type 051C, Type 052 et Project 956, même si ces 4 derniers types vont encore servir dans la marine chinoise pendant un bon bout temp - le seul et unique Type 051B vient de passer en chantier pour le MLU, et les travaux de transformation des Project 956 sont déjà prévus.

 

Type 052D, en essai en mer.

 

p5WcQCd.jpg

 

Vue par dessus d'un Type 052D

 

mtBFAIH.jpg

 

Différences entre Type 052C et Type 052D

 

MdywFKa.jpg

 

jp5YTll.jpg

 
Henri K.
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Connait-on la classe à laquelle appartient le navire « T-AGOS like » numéro de coque 991 en service dans la flotte du nord ? Est-il le seul exemplaire de cette classe ?

De même connait-on la dénomination de l’autre classe de  navires « T-AGOS like » numéro de coque 429, 430 et 232 ?

Autre question, quand une nouvelle version d’un matériel déjà existant apparait les Chinois lui accolent généralement la lettre « A » ou « G ». Par exemple Type 054A est une évolution de la frégate Type 054, de même la classe Type 815G est une version amélioré de la classe Type 815. Pourquoi dans un cas on utilise « A » et dans l’autre « G » ?
 

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Connait-on la classe à laquelle appartient le navire « T-AGOS like » numéro de coque 991 en service dans la flotte du nord ? Est-il le seul exemplaire de cette classe ?

De même connait-on la dénomination de l’autre classe de  navires « T-AGOS like » numéro de coque 429, 430 et 232 ?

Autre question, quand une nouvelle version d’un matériel déjà existant apparait les Chinois lui accolent généralement la lettre « A » ou « G ». Par exemple Type 054A est une évolution de la frégate Type 054, de même la classe Type 815G est une version amélioré de la classe Type 815. Pourquoi dans un cas on utilise « A » et dans l’autre « G » ?

 

 

991 est seul, de Type 639.

 

429 et 430 sont tous les deux précédés par le préfixe "Sud Mesure", indiquant que c'est pour la flotte du Sud. Celui de 232 est "Est Mesure", donc pour la flotte de l'Est. Je les ai toujours classé dans les Type 639, à déplacer plus tard quand j'en saurai plus sur sa référence de type exact.

 

Entre une version de base et -A, il y a souvent un gap franchi, comme Type 054 et Type 054A, ou Type 039 et Type 039A.

 

Entre la version de base et -G, c'est souvent des améliorations mineures, comme Type 815 et Type 815G.

 

Henri K. 

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La flottille chinoise qui partait en tournée de visite diplomatique en Amérique du Sud a quitté hier le port de Buenos Aires de l'Argentine et va rentrer en Chine. Les 3 navires appartenant à la flotte du Sud a visité le Chili, le Brésil et l'Argentine.

 

http://youtu.be/JBWldMgF9Aw

 

5PzcHLu.jpg

 

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La chanson des sous marins nucléaires de la marine chinoise, diffusée sur le site officiel de la PLA Navy.
 
http://youtu.be/MguW4bsBlr0
 
Un LPD de Type 071 de la 15ème flottille d'escorte anti-piraterie chinoise est en ravitaillement à la ville de Djeddah en Arabie saoudite.
 

jfkIeUv.jpg

 

WYoVGnQ.jpg

 

AVALoz9.jpg

 

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Henri K.

 

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