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Opérations au Mali


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Des échos sur une éventuelle participation militaire algérienne ?

Non , Alger semble se cantonner toujours à sa position de dialogue entre le MNLA et le gouv malien ,position d'ailleurs rejoint par le Niger selon une declaration , à la TV , de son Ministre de la defense qui a fait un saut hier en Algerie .
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Merci habiban de ta reponse.

Du coup sa laisse quand mème l'impression ( je suis néophyte dans le domaine) que l'offensive du MNLA était soutenu pas Alger voir Niamey. Vu que mème réfugié au Burkina le MNLA est encore considéré comme un partenaire. alors que defacto militairement il est disparus.

Quand la real politique diplomatique en faisait un interlocuteur je veu bien mais maintenant qu'il ne controle plus rien pourquoi s'evertuer a en faire un acteur.

Ce que je veu dire c'est qu'a la question comment les colonnes de miliciens et leur véhicules ( celle qu'on voi sur youtube quand ils fonçaient de kidal a gao c'étai pas 10 pickups)  on pu rejoindre l'Azawad depuis la Lybie sans ce faire détecté et neutralisé. On a QUand mème une vague réponse.

Cette affaire ressemble un peu a une tentative télécommandé ou a minima autorisé, de déstabilisation d'un pays souverain.

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Discour de fermerté à l'ONU, tu parles.

Et voilà, c'est repartie comme en Lybie. On sucre les budgets équipements aux pioupious, et on les renvoit encore à la baston.  :P

Décidément, c'est toujours pareil. Chaque nouveau dirigeant Français veut prouver sa pseudo fermeté sur le plan internationnal, en expédiant les pioupiou à la baston, et en même temps, utilise le budget de la défense comme variable d'ajustement budgétaire.

Les dirigeants passent, les traditions reste. O0

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Pour reconquérir le Nord, Bamako compte notamment sur des blindés commandés il y a plusieurs mois mais bloqués à Conakry. Ceux-ci pourraient être acheminés vers la capitale malienne, dans le cadre de l'accord entre le Mali et la Cedeao sur une intervention africaine contre les groupes islamistes armés.

(...)

Renseignement pris, il s'avère que le matériel militaire a été commandé par le président Amadou Toumani Touré bien avant le coup d'État de mars dernier. Une partie a déjà été livrée courant juillet. Les armes ont été achetées en Bulgarie, en Biélorussie et en Ukraine ; il y aurait, rien qu'au port de Conakry, une dizaine de blindés légers (type BRDM) et de véhicules de transport de troupes ainsi que des « orgues de Staline » (camions équipés de lance-roquettes). À Bamako, une source militaire dit également vouloir mettre la main sur une vingtaine de pick-up bloqués au port d'Abidjan et sur des armes et des munitions en attente à Dakar et à Lomé. Elle précise que deux hélicoptères de combat, commandés eux aussi du temps d'ATT, sont bloqués en Ukraine.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2697p035.xml0/

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« Le sort de la France et celui du Mali sont liés »

C'est vrai ça et est-ce François Hollande qui a tenu de tels propos ?

Voici quelques eléments de réponse sur la crise malienne avec Alain Antil, chercheur et responsable du programme Afrique subsaharienne à l’Institut français des relations internationales (Ifri), spécialiste du Sahel.

http://www.maliweb.net/news/politique/2012/09/26/article,94632.html

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Pour reconquérir le Nord, Bamako compte notamment sur des blindés commandés il y a plusieurs mois mais bloqués à Conakry. Ceux-ci pourraient être acheminés vers la capitale malienne, dans le cadre de l'accord entre le Mali et la Cedeao sur une intervention africaine contre les groupes islamistes armés.

(...)

Renseignement pris, il s'avère que le matériel militaire a été commandé par le président Amadou Toumani Touré bien avant le coup d'État de mars dernier. Une partie a déjà été livrée courant juillet. Les armes ont été achetées en Bulgarie, en Biélorussie et en Ukraine ; il y aurait, rien qu'au port de Conakry, une dizaine de blindés légers (type BRDM) et de véhicules de transport de troupes ainsi que des « orgues de Staline » (camions équipés de lance-roquettes). À Bamako, une source militaire dit également vouloir mettre la main sur une vingtaine de pick-up bloqués au port d'Abidjan et sur des armes et des munitions en attente à Dakar et à Lomé. Elle précise que deux hélicoptères de combat, commandés eux aussi du temps d'ATT, sont bloqués en Ukraine.

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2697p035.xml0/

les deux helicoptaire de combat en bulgarie dont ils parlent c'est des Mil Mi-24D mais ça date de deux ou trois ans je les croyait déjà livré  :rolleyes:

Image IPB

Image IPB

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La communauté internationale (américains et africains) pas aussi enthousiaste que la France sur l'idée d'une intervention au Nord-Mali + l'activisme français très remarqué par les djihadistes.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/27/le-volontarisme-de-paris-sur-le-mali-se-heurte-a-des-reticences-a-l-onu_1766736_3212.html

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La communauté internationale (américains et africains) pas aussi enthousiaste que la France sur l'idée d'une intervention au Nord-Mali + l'activisme français très remarqué par les djihadistes.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/27/le-volontarisme-de-paris-sur-le-mali-se-heurte-a-des-reticences-a-l-onu_1766736_3212.html

Pas beaucoup de présidents apparemment à cette conférence de l'ONU, à part FH?

Tout ce buzz pour cette sortie de FH devant des secrétaires d'état...

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Apparement c'est presque l'affrontement politique entre Mali-Algerie ?

Après la réunion sur le Sahel en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, une source proche du président Dioncounda Traoré a affirmé : «On sait que l’Algérie est en train de créer un front du refus, avec sans doute la Mauritanie, le Niger» pour s’opposer au déploiement de forces étrangères au Mali. «Mais Paris va tout faire pour obtenir la convocation du Conseil de sécurité et une résolution autorisant l’intervention.»

http://www.elwatan.com/actualite/face-a-l-ennemi-alger-mise-sur-l-unite-nationale-28-09-2012-186862_109.php
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Pas clair oui d'autant que je croyais que la France avait le Niger dans sa poche  :rolleyes:

La France s'active beaucoup via ses relais locaux (Burkina Faso? CdI ?) sans avoir l'air d'y toucher, l'Algérie et la Mauritanie pourtant très actifs dans la guerre contre les islamo-terros n'ont pas l'air très chauds pour une guerre ouverte et généralisée dans le coin et du coup la France le lui reproche via des insinuations absconses.

Les maliens ont l'air d'être les derniers concernés, ça semble se décider à Paris plutôt qu'à Bamako.

Bref, personne n'a l'air vraiment franc du collier, cette affaire pue un peu.

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A Bamako, rien n'est simple...

Le camp des commandos parachutistes (Bérets rouges) de Djicoroni, à Bamako, a été mis à sac par les soldats de l'ex-junte après le contre-coup d’État manqué du 30 avril, mené par des supporteurs du président renversé, Amadou Toumani Touré (ATT). Cinq mois après ces violences, les tensions sont toujours vives et minent la cohésion de l'armée malienne, confrontée au défi de la reconquête du Nord. Reportage.

C’est une impression tragique de naufrage qui saisit le visiteur à l’entrée du camp des commandos parachutistes de Djicoroni, à Bamako. L’ancienne direction du régiment a été saccagée, les portes et les fenêtres sont ouvertes aux quatre vents, laissant entrer la poussière, les papiers et les détritus jonchent le sol… Il n’y a plus le moindre véhicule à l’horizon, ni blindé léger type BRDM, ni jeep ou 4X4. Le magasin d’armes a été pillé, celui des stocks de rations alimentaires aussi…

Dans leur fureur, le 1er mai, les hommes du capitaine Sanogo, le leader de l'ex-junte, ont mis le camp à sac pour se venger du contre coup d’État manqué mené par des Bérets rouges – les paras et les membres de l’ex-Garde présidentielle de Amadou Toumani Touré (ATT, renversé le 22 mars). Au milieu des décombres, les femmes de militaire s’organisent pour tenter de faire vivre leurs familles.

« Dans son discours à la télé [au journal de 20 heures du 10 septembre, NDLR], le capitaine Sanogo a dit qu’il n’y avait pas de problème dans les garnisons du Mali. Mais je voudrais lui dire que depuis trois mois, nos maris n’ont eu ni salaire, ni rations alimentaires pour leurs familles. C’est en vendant de l’eau fraîche et de la glace que nous trouvons de quoi survivre », explique Mme Sogodogo Fatoumata Samaké, une des porte-paroles des femmes du camp.

Une trentaine de militaires ont en outre été arrêtés par l’ex-junte. Le mari de Mme Sogodogo a été interpellé en mai et se trouve depuis détenu à la gendarmerie. Pour stopper les arrestations illégales, les femmes et les jeunes du camp ont mis au point un stratagème. À partir de 9 heures du matin, sifflet à la bouche, pierres et bâtons dans les mains, les femmes prennent position sur la place d’arme du camp, face à l’entrée principale. Au moindre soupçon de la présence d’un Béret vert, elles sifflent l’alerte générale.

Tout le camp se met alors sur pied, jusqu’à ce que l’identité du visiteur soit connue. Dès la tombée de la nuit, à partir de 18 heures, les jeunes prennent la relève jusqu’au lendemain. Ce sont pour la plupart des fils de Bérets rouges. « Pour empêcher les Bérets verts d’enlever nos tontons, nous formons quatre groupes de vingt, postés devant chaque entré du camp », explique Souleymane Mahalmadane. Nous avons des lance-pierres ainsi que des lanières de parachutes que nous utilisons comme fouet, mais aussi des cailloux bien aiguisés », explique-t-il.

Au moindre soupçon de la présence d’un Béret vert, les femmes sifflent l’alerte générale.

Tours de garde

Une trentaine de militaires ont en outre été arrêtés par l’ex-junte. Le mari de Mme Sogodogo a été interpellé en mai et se trouve depuis détenu à la gendarmerie. Pour stopper les arrestations illégales, les femmes et les jeunes du camp ont mis au point un stratagème. À partir de 9 heures du matin, sifflet à la bouche, pierres et bâtons dans les mains, les femmes prennent position sur la place d’arme du camp, face à l’entrée principale. Au moindre soupçon de la présence d’un Béret vert, elles sifflent l’alerte générale.

Tout le camp se met alors sur pied, jusqu’à ce que l’identité du visiteur soit connue. Dès la tombée de la nuit, à partir de 18 heures, les jeunes prennent la relève jusqu’au lendemain. Ce sont pour la plupart des fils de Bérets rouges. « Pour empêcher les Bérets verts d’enlever nos tontons, nous formons quatre groupes de vingt, postés devant chaque entré du camp », explique Souleymane Mahalmadane. Nous avons des lance-pierres ainsi que des lanières de parachutes que nous utilisons comme fouet, mais aussi des cailloux bien aiguisés », explique-t-il.

Une manifestation de femmes de Bérets rouges, à Bamako, en juillet 2012 :

Les Bérets rouges sont quant à eux retranchés loin des regards, au fond du camp. Depuis cinq mois, plus de 500 soldats, commandos parachutistes, se sont refugiés là, entre le mur de clôture et les habitations. Ils passent toute la journée autour du thé. Parmi eux, on compte même plusieurs hauts gradés.

Derrière Sanogo

Dans les discussions, on parle beaucoup de ce qui se passe à Kati (le QG de Sanogo). Entre deux verres de thé, un haut gradé confie : « En ce moment, le problème, ce sont les deux cerveaux de la mutinerie du 21 mars [menant au coup d’États du 22 mars, NDLR] qui se sont cachés derrière le capitaine Sanogo. Il s’agit du major Djenan Fomba et de l’adjudant-chef Seyba Diarra. Ce dernier avait déjà comploté contre le président Alpha Oumar Konaré 1997 », accuse-t-il.

Le 26 septembre, les deux officiers en question ont d’ailleurs été nommés au grade de sous lieutenant. Une promotion pour leur faire accepter l’accord avec la Cedeao sur une intervention ouest-africaine au Mali ? « Ils gardent toujours la main sur les soldats avec lesquels ils font pression sur Sanogo et sur le ministre de la Défense, Yamoussa Camara, notamment en ce qui concerne la future Mission de la Cedeao au Mali » [Micema, NDLR], poursuit notre Béret rouge.

Autre sujet qui revient souvent dans les grins de Djicoroni : la réconciliation entre Béret rouges et Bérets verts. « Tant que nos salaires, nos rations alimentaires ne nous sont pas distribuées qu’on ne nous dit pas où sont passées les 21 soldats disparus, alors qu’ils étaient détenues à Kati, il n’y aura pas d’unité possible au sein de l’armée malienne et il n’y aura jamais de reconquête du Nord », prévient un commando parachutiste.

Si l’armée malienne paraît divisée, on sait désormais que la police n’est pas épargnée par les tensions nées de la tentative manquée de contre-coup d’État, le 30 avril dernier.

La fusillade qui a éclaté mercredi 26 septembre au matin dans le camp du Groupement Mobile de Sécurité (GMS), à Bamako, a révélé le climat de tension qui règne au sein de la police malienne. D’après le ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, c’est « une promotion à titre exceptionnel de certains fonctionnaires de police à des grades supérieurs qui a fait l’objet de contestation au sein de la famille policière. »

Résultat : deux blessés, dont un par balle. L’enquête ouverte au sein du GMS implique « une quarantaine de personnes », selon une source policière. Mais parmi les « contestataires » visés figurent, ajoute-t-on, des éléments réputés favorables au contre-coup d’État manqué du 30 avril dernier.

Cette opération, entreprise par des éléments du régiment parachutiste des bérets rouges, impliquait également des éléments de la police et visait l’ex-junte du capitaine Amadou Haya Sanogo. Beaucoup d’éléments anti putsch ont été arrêtés ou enfermés. Une vingtaine ont tout simplement disparu. Selon une enquête d’Amnesty international, certains auraient été sommairement exécutés.

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Intervention de Bernard Lugan sur le nouveau site de Ménard ("nauséabond" ou, selon, "pas dépendant du pouvoir politique, du pouvoir économique mais également du médiatiquement correct et de l’autocensure", au choix)

La reprise de Tombouctou et de Gao ne pose aucun problème militaire : les islamistes qui vandalisent la zone ne sont en effet qu’une poignée, divisés et sans base de repli à proximité. Cependant, si parallèlement à la nécessaire opération qui se prépare, le fond du problème n’est pas réglé, tôt ou tard, les mêmes causes produiront les mêmes effets.

La réalité est que les islamistes sont venus se greffer artificiellement sur une revendication historique des populations nordistes qui ne veulent plus être soumises à celles du Sud.

...

http://www.bvoltaire.fr/bernardlugan/mali-lintervention-certes-mais-apres,796

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Je ne comprends pas du tout ce à quoi joue l'Algérie et d'autres pays qui semblent lui emboîter le pas dans cette affaire  :rolleyes:

les touarègues bien sur ! chassé aqmi c'est une chose , combattre les touareg qui sont les habitants historique et légitime de cette région en est une autre ! les raisons de la rébellion touarègues sont légitime et les responsables sont les gouvernement malien successif qui n'ont pas respecté les nombreux accord de paix signer ces dernières décennie ..

vouloir intervenir militairement au Mali sans accord politique c'est a risque et péril , particulièrement pour les pays avec une communauté touarègue qui soutiendra certainement cousins touareg au mali qui ont déja annoncer qu'ils combattront toute forces étrangère sur leurs sol .

il y a des enjeux plus important au nord mali qu'aqmi , l'unité du mali risque d'étre définitivement compromise et le conflit risque de durait une bonne dizaine d'années voir plus  .

si tout les pays frontaliers avec le nord mali , l'UA et l'ONU ne sont pas tres chaud a une intervention militaire au nord mali c'est qu'il y a une bonne raison , pour le moment seul quelques pays de la CEDEAO comptent envoyer des troupes sur place.

bref l'algerie est loin d'étre un cas isolé

Intervention au Mali : Washington freine les ardeurs de Paris

Malgré les appels pressants du président Hollande et du Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra (photo) pour l'adoption d'une résolution de l’ONU autorisant l’emploi de la force dans la crise malienne, les États-Unis restent réticents.

L’intervention militaire au Nord-Mali ne serait plus qu’une question de "calendrier". C’est du moins ce qui ressort d’une réunion consacrée à la crise malienne en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

Le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra a plaidé, mercredi soir, pour une résolution de l’ONU autorisant l’intervention de troupes ouest-africaines contre les groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali, en avril dernier. Quelques jours après l’accord entre Bamako et la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) sur les conditions du déploiement militaire ouest-africain, il s’agissait pour le leader malien de souligner les risques qui pesaient sur la sécurité de la région.

"Il y a urgence à agir, d’abord pour abréger les souffrances des populations maliennes, ensuite pour prévenir une situation similaire, sinon beaucoup plus complexe pour les peuples du Sahel", a déclaré M. Diarra.

Une urgence partagée par François Hollande, qui a relayé l’appel du Premier ministre malien et proposé une "aide logistique" aux forces de la Cédéao. La perspective d’une résolution sous le chapitre VII des Nations unies – et donc de l’autorisation de la force militaire – se heurte néanmoins au scepticisme de plusieurs pays.

Scepticisme américain

Les réticences les plus inattendues sont venues de la délégation américaine, qui a exprimé ses doutes par l’intervention de la secrétaire d’État, Hillary Clinton, en faveur d’une restauration préalable de l’état de droit au Mali.

Selon Emmanuel Saint-Martin, correspondent de FRANCE24 à New York,  les divergences entre la France et les États-Unis portent davantage sur la question du calendrier que sur la nécessité d’une intervention militaire.

"Les Américains disent ‘on ne peut pas envoyer des troupes comme ça maintenant, il faut d’abord reconstruire un ordre démocratique et légal’, c'est-à-dire organiser des élections. François Hollande a répondu qu’on ne pouvait pas organiser des élections si le territoire était divisé et si le Nord n’était pas d'abord reconquis".

Le secrétaire général des Nations unies est également resté prudent face aux requêtes pressantes de Paris et Bamako.

"Toute solution militaire (..) devrait être envisagée avec une extrême prudence. Elle pourrait avoir de graves conséquences humanitaires", a averti Ban Ki-moon.

Ces réticences jettent un doute sur la capacité de la France et du Mali à convaincre le Conseil de sécurité "dans les prochaines semaines", comme l’avait souhaité François Hollande.

Ce dernier s’est félicité, mercredi, de la seule avancée concrète à l’ONU sur le dossier malien : la nomination par Ban Ki-moon d’un envoyé spécial pour le Sahel "chargé de parachever la stratégie et de superviser sa mise œuvre".

FRANCE24 avec dépêches

http://www.france24.com/fr/20120927-mali-onu-washington-freine-ardeurs-paris-bamako-intervention-militaire-islamistes

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