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Julien

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lancement en journée, ça met une petite variation. Sinon j'ai une question qui a ptr déja été posé mais l'heure et tardive et j'ai la flemme de tout remonté. est ce que les opérateur de satellite privé continu de s'assuré quand il file leur bébé a arianespace?

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 Heu ben oui, Arianespace ne mettant pas a l'abris de petites malfaçon ou autre ... Et bon malgré nos succès en série sans discontinuer depuis, houla ... Le premier essais de la 1ère ariane 5 ECA il n'y a plus eu aucun échec (si je ne me trompe pas) soit depuis 2002 ... 11 ans de réussites en continue donc ...

 

  C'est bien, mais c'est en réalité statistiquement insuffisant pour avoir une assez bonne garantie qu'il n'arrivera pas malheur a cause du lanceur a ton cher satellite que tu as confié a Arianespace ... Pour la simple et bonne raison qu'on tourne autour d'une fiabilité de tir de 3 échecs sur 100 tirs ... (échecs majeurs j'entends : Kaboom !) et c'est un taux supposé, car faut il encore qu'on est pas d'échecs en vol sur les 30 tirs restant avant d'arriver a la centaine confirmant la moyenne de fiabilité ... Mais après est ce logique de compter les 1er tirs sachant qu'auparavant traditionnellement un premier tir était toujours "de façon "normal" et "acceptable" un ECHEC ? il y a 20 ans c'était encore vrai, aujourd'hui plus tellement ... Regardez Vega ... Succès dès le premier tir, car les agences spatiales ont assez de recul sur les causes d'échecs et de moyens financiers pour lutter contre dès les premiers tirs (en développement) pour arriver a des succès dès 1 er tirs ... On peut constater potentiellement la même chose aux USA, même si elle a été abandonné, le premier tir d'Ares 1 même s'il était prévu de pas monter + haut que 50 km et tomber : Il fut un succès "prévisible" sur ce qui était attendu ...

 

  Pour se passer d'assurance il faudrait diviser par 10 ou 20 ce niveau de risques et avoir un risque d'échec autour de 1 tir pour 1000/2000 lanceurs, et la ouaip on serait potentiellement sur des niveaux de confiance pour se passer d'assurance sur les satellites ... Mais bon, ça n'empecheraient pas les clients gérant de parcs satellites d'avoir besoin d'assurer leur sat pour leur "longévité" car c'est aussi ça une assurance, faire garantir par une assurance que le sat fonctionnera au moins XX années (je pense 10 ans max l'assurance ... Parce qu'au de la de 10 ans les risques s'accroissent fortement de pannes de vieillissement/réservoirs carburant de controle altitude ect vides et matos du circuit d'accu ayant fait pas mal de cycles ... Panneaux solaires chutant en efficacité par vieillissement solaire, électronique soumise a des bombardement de particules même si "durcie" elle s'use ... ect ect ect)

 

   Les assurances ne sont pas liées qu'a une donnée de confiance lanceur, mais de confiance de longévité du bus ect ... Confiance autour des techniciens pour les manoeuvres sur le fait qu'ils seront ultra économes sur le carburant ...

 

  Même avec un lanceur avec un risque si faible digne de l'aviation civile (1 chance sur 10 millions de mourrir dans un moyen/long courrier "moderne" de moins de 15 ans correctement entretenu) il y aura toujours les aléas en orbite ... D'autant qu'il faut compter sur le risque croissant lui des déchets-bolides ... Bien qu'ils peuvent être esquivé par manoeuvres ... Mais ça n'annule pas la somme des risques avec le vieillissement et la fiabilité constructeur du sat ...

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 merci pour ta réponse.

 

j'esperai qu'on puisse tiré une forme d'avantage conccurentiel. Façon de réduire le prix du kilo en orbitre. tant pis, pas de méritocratie. mais très beau succès quand mème.

Modifié par thibaut
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 merci pour ta réponse.

 

j'esperai qu'on puisse tiré une forme d'avantage conccurentiel. Façon de réduire le prix du kilo en orbitre. tant pis, pas de méritocratie. mais très beau succès quand mème.

 

Oui enfin ce qu'oubli Alpacks c'est que les primes d'assurances sont différentes. Outre le faite que les opérateurs n'assurent pas toujours leurs sat ou les assurent qu'a un X%,; le fait de lancer son satellite sur un lanceur éprouvé et fiable fait en général baisser les coûts de l'assurance.

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Et pour la forme, non, tout les sat ne sont pas assuré, je sais de source sûre que Ariane a déjà lancé des sat non-assuré.

 

Et je connais même un "vieux" cas de sat non-assuré dont le vol via Ariane à foiré O0

 

 

   Les sats expérimentaux en général ne sont pas assurés ... Car ne pouvant guère être retirés a nouveau pour remplacer celui "perdu"

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lancement en journée, ça met une petite variation. Sinon j'ai une question qui a ptr déja été posé mais l'heure et tardive et j'ai la flemme de tout remonté. est ce que les opérateur de satellite privé continu de s'assuré quand il file leur bébé a arianespace?

 

Chaque opérateur a sa propre politique en la matière. Il y en a même un (gros) qui a pour politique de ne pas contracter d'assurances. Après il faut voir aussi qu'il y a plusieurs niveaux d'assurance: perte au lancement, défaillance en orbite, défaillance partielle, durée de vie réduite à cause d'une mal-fonction ou d'une mauvaise mise en orbite, etc.

 

C'est un sujet assez passionnant si je peux dire, avec des débats interminables sur la question de savoir si, au final, oui ou non cela vaut le coup de s'assurer pour un opérateur de satellites (les primes sont très chères).

 

De façon assez cynique, il faut avouer que le fait de s'assurer permet parfois aux constructeurs de re-signer un contrat immédiatement après la perte d'un satellite, c'est bon pour le business d'Astrium, Loral, Boeing et autres Thales. Cela dit, sans besoin d'assurance, le prix total d'un satellite serait plus bas et ça favoriserait le marché.

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Enfin dans tout les cas c'est un choix assumé par le propriétaire du satellite et ce n'est qu'un coup de poker. Surement basé sur tout un tas d'études statistiques mais c'est du poker quand même. Et à quelques centaines de millions d'euros la partie =).

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Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. L'Etat il finance ces programmes et ses capacités de financement ne sont pas illimitées. Quand un satellite scientifique est perdu soit on refait un programme mais ça coûte sur le budget soit c'est perdu, il n'y a pas de recours. Par exemple, quand A5 s'est planté pour son vol inaugural on a perdu Cluster et il n'a pas été remplacé.

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Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. L'Etat il finance ces programmes et ses capacités de financement ne sont pas illimitées. Quand un satellite scientifique est perdu soit on refait un programme mais ça coûte sur le budget soit c'est perdu, il n'y a pas de recours. Par exemple, quand A5 s'est planté pour son vol inaugural on a perdu Cluster et il n'a pas été remplacé.

 

Juste pour t’embêter un peu :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mission_Cluster

 

Cluster est une mission de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui utilise quatre satellites chargés d'étudier les interactions entre le vent solaire et la magnétosphère terrestre. Après la destruction des satellites lors de l'échec du vol inaugural d'Ariane 5 en 1996, les satellites ont été reconstruits et lancés en 2000. La mission, d'une durée initiale de 2 ans, a été prolongée à plusieurs reprises et pourrait se poursuivre jusqu'en 2014.

 

 

Après en effet ça dépend des missions.

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Le principe de l'assurance, c'est la cession d'un risque. Et ce principe est d'autant plus pertinent quand tu ne peux pas te permettre de prendre le risque. Pour exemple, certains aléas pourraient tout à fait occasionner le dépôt de bilan d'une entreprise. D'ailleurs, il me semble que les premiers contrats d'assurance recensés datent du 13ème/14ème siècle. Il s'agissait pour les marchands génois d'éviter que la perte d'une cargaison en mer ne cause leur propre perte financière et surtout c'était une condition que demandaient les banquiers de l'époque pour prêter de l'argent à ces affréteurs. Car sans cette assurance, ils n'auraient été en mesure de rembourser l'argent que la banque leur avait prêtée pour l'achat de la marchandise et l’affrètement du navire.

 

L'Etat a un volume tel qu'assurer ses bâtiments et programmes auprès d'un acteur tiers s'avère sans réel intérêt. Cela coûterait plus cher de payer un acteur privé qui accepterait de prendre le risque (généralement, l'acteur privé accepte ce risque en prenant une belle marge de sécurité et il a bien raison !) que d'en subir les conséquences et de mettre la main à la poche lorsque nécessaire. Ainsi, les bâtiments publics ne sont généralement pas assurés. On préfère ne pas payer d'assurance et mettre la main à la poche lorsqu'un tempête ravage les bâtis. C'est au final moins coûteux. De le même manière, les véhicules publics ne sont pas assurés, alors que la loi contraint tout autre propriétaire de véhicule à signer un contrat d'assurance. Il en est généralement de même pour les programmes et établissement publics. Le CNRS, par exemple, respecte ce principe : l'Etat est son propre assureur.

Modifié par Skw
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Juste pour t’embêter un peu :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mission_Cluster

 

 

Après en effet ça dépend des missions.

Ca m'enbête pas trop car à ma connaissance les Cluster reconstruits n'étaient pas aussi perfectionnés que ceux qui ont été perdus, mais tu as raison de me corriger j'ai été un peu vite en besogne.

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Petit Bilan pour cette année pour Arianespace:

 

- Ils ont encore 26 Clients et 34 satellites privé à lancer en carnet de commande pour Ariane 5, plus 3 lancements etatiques. Soyuz a 10 lancements encore à réaliser et Vega 4.

- Le carnet de commande correspond à 4Md€ et plus de 3 ans d'activité. Soit jusqu'en 2017.

- en plus des contrats déjà annoncés ils ont signés 5 nouveau contrats avec des opérateurs privé :

  • 2 avec DirectTV (SkyBrasil-1 and DTH)
  • 1 avec Star One (Star One D1)
  • 1 avec SkyPerfect JSAT
  • 1 avec Intelsat (Intelsat 34)

- Auquel il faut ajouter la signature avec le Brésil du lancement d'un satellite de telecom militaires.

- Depuis le début de l'année Ariane à signé au total 13 contrats de lancements, soit environ 62% de parts de marché.

 

Source : http://www.arianespace.com/news-press-release/2013/9-9-2013-Euroconsult.asp

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Et j'ajoute à cela, même si pas directement lié à A5, que SkyBrasil-1 (aussi appelé Intelsat 32) aurait été remporté par Astrium et que selon un tweet d'un journaliste actuellement présent au congrès Euroconsult, Thales aurait vendu un autre satellite optique similaire au Goktûrk-1 à un pays non identifié. Si on ajoute l'histoire du Pérou pour Astrium et les succès aux EAU 2013 pourrait finalement être une bonne année pour la filière spatiale Française.

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L'Allemagne a choisi le lanceur américain Falcon 9 pour lancer trois satellites gouvernementaux alors que des lanceurs européens étaient disponibles. Elle met ainsi sérieusement à mal la préférence européenne.

« C'est un scandale », résume un acteur de la politique spatiale française. La communauté spatiale française est très, très colère contre la décision du ministère de la Défense allemand de confier, avec la complicité des constructeurs de satellites Astrium (groupe EADS) et OHB, le lancement de trois satellites identiques d'observation gouvernementaux au nouveau lanceur américain Falcon 9, développé par à la société SpaceX avec l'aide de la NASA.

C'est aussi le concurrent le plus féroce de la gamme de lanceurs européens opérés depuis la Guyane (Ariane 5, Soyuz et le petit lanceur italien Vega). Et comble du comble, selon nos informations, Arianespace n'aurait même pas été consulté pour ce contrat.

Suite : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130919trib000785968/europe-spatiale-la-trahison-allemande.html

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Mais on sait le pourquoi du comment ? Car cette décision est vraiment bizarre.

On est tous au courant que les allemands ne sont pas très manner en affaires, voire pas du tout en fait (entre le dumping, les commande surestimés pour avoir plus de charge de travail etc.), mais là c'est limite pire >:D

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 Pas si étonné que ça outre mesure il me semble que depuis la montée en puissance d'OHB en Allemagne (vagues de rachats ect) ils ont été un facteur anti-ESA assez marqué en Allemagne n'aimant guère la forte prédominance française dans la politique lanceur de l'ESA ...

 

  Hors une chose a ne pas sous estimer c'est l'influence qu'on souvent les pontes privés du spatial d'une puissance éco (chef d'entreprises ect) sur la politique nationale d'ou ils résident ...

 

 Un exemple net et sans bavure l'apparition miraculeuse venue du ciel du projet ariane 6 poussé en France après le cumul des raleries des grands des opérateurs sat' qui montait en puissance ces dernières années ...

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Pour rappel :

Berlin ne s’en cache pas, l’Allemagne veut le leadership. Dans le livre blanc sur l’espace, qui a été publié fin 2010, l’objectif de Berlin est clair : "l’Allemagne occupe le deuxième rang européen en matière de spatial ; se satisfaire du deuxième rang ne suffit pas, il faut considérer ce classement comme une source de motivation". Clair et net. Derrière cette stratégie, on retrouve Peter Hintze, le coordinateur du gouvernement allemand pour l’aérospatial, l'homme qui a retoqué le projet de fusion EADS-BAE Systems de l’ex-enfant chéri de Berlin, Tom Enders, et qui a l'oreille de la chancelière allemande. Ce document avait à l’époque inquiété les industriels français… et par ricochet le gouvernement Fillon, qui avait à son tour publié en mars dernier un livre blanc sur l’espace. "Leurs très grandes ambitions dans l'espace ne sont pas européennes, elles sont avant tout allemandes", avait analysé un patron français du secteur.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732135/espace-la-france-rend-les-armes-face-a-l-allemagne.html

Modifié par Carl
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