alpacks Posté(e) le 23 juin 2012 Share Posté(e) le 23 juin 2012 (Hall effect thruster) Une petite vidéo de présentation des recherches sur les futurs moteurs plasma pour la SNECMA avec le CNRS (le fonctionnement de base des moteurs PPS qui équipent déja des sondes comme DAWN et ou + petit comme les SPT 100 x4 sur des satellites commerciaux comme correcteurs orbitaux, et les recherches autour du PPS flex) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 26 juin 2012 Share Posté(e) le 26 juin 2012 (Hall effect thruster) Une petite vidéo de présentation des recherches sur les futurs moteurs plasma pour la SNECMA avec le CNRS (le fonctionnement de base des moteurs PPS qui équipent déja des sondes comme DAWN et ou + petit comme les SPT 100 x4 sur des satellites commerciaux comme correcteurs orbitaux, et les recherches autour du PPS flex) http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=O7sOxB-qouQ#! J'ai pas le son sur mon PC. Ca apporte quoi de plus par rapport aux anciens moteur HET ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 juin 2012 Share Posté(e) le 26 juin 2012 J'ai pas le son sur mon PC. Ca apporte quoi de plus par rapport aux anciens moteur HET ? Au lieu d'avoir betement 5 bobines dans un seul plan pour produire le champe électro magnétique, dans ce prototype ils ont empilé 4 étage de 5 bobines. En modulant les champs produits par c'est 20 bobines il peut modifier a loisir la "forme" - en 3D alors qu'avant les bobine été en 2D - du champ magnétique sans avoir a reconstuire un proto a chaque fois. L'objectif c'est d'explorer rapidement l'optimisation de la forme du champ pour améliorer les performance propulsive. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 11 juillet 2012 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2012 A noter qu'on a même réussi une fois a sauver un satellite expérimental de l'ESA munis d'HET correcteurs d'orbites (donc des tous petits) en jouant sur leur poussée pour terminer une ascension en spirale improbable qui sauvera le satellite par une longue manoeuvre laborieuse pour arriver a destination (18 mois) le satellite lancé en 2001 sur une Ariane 5G (l'un des derniers "fail" connus du lanceur, avant son immense série de réussite) ARTEMIS qui a permis de tester divers technologies qui doivent servir au futur réseau EDRS (satellites géostats qui doivent assurer communication avec le sol, de satellites d'orbites basses qui ne sont plus joignables car au de la de l'horizon, pour pouvoir récupérer leurs données a tout moment) ARTEMIS aujourd'hui ne sert officiellement plus que de relais com' avec les missions ATV pour l'ESA et sa désorbitation est prévue pour 2014 Lors de son lancement en 2001, ARTEMIS fut victime d'une panne moteur du lanceur a 17 000km lors de l'ascension, coincé sur une orbite de transfert a cette même altitude a l'apogée, et très certainement un périgée de basse altitude ... Tout le carburant restant du moteur qui devait le mener a destination sera consumé dans une manoeuvre d'apogée pour rendre l'orbite circulaire ! Il ne restera plus que les moteurs HET prévus pour de la correction d'orbites pour tenter une manoeuvre inédite qui lui fera gagner par une trajectoire en spirale 15 km/j d'altitude en + et arriver a destination (son orbite GTO) a 36 000 km environ 1 an et demi + tard (18 mois) grace a ses petits HET qui lui auront sauvé la mise ;) Chapeau ! Quelques liens sur artemis : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10524 http://fr.wikipedia.org/wiki/Artemis_%28satellite%29 Au niveau militaire, il a une utilité éventuelle officieuse ? Vu qu'il est capable de faire relais avec sats d'orbite basse, hors portée liaison au sol a cause de l'horizon et d'assurer transfert intermédiaire des données ... Qui + il a déja servi pour faire voler un drone expérimental en méditerannée (en sardaigne) Dans la liste des exploits d'Artemis, il y a en 2006 et 2007 des liaisons bi-directionnelles avec un avion en plein ciel au-dessus de la côté méridionale de France, qui ont permis la réception de vidéos à 50 Mbits par seconde. Artemis a par ailleurs établi en 2007 une connexion dans les deux sens avec un drone automatique qui avait été largué à une altitude de 21.000 m à l'aplomb de la côte de Sardaigne. De la télémétrie et des commandes ont pu être réalisées alors que le drone évoluait dans les airs à plus de Mach 1. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 27 juillet 2012 Auteur Share Posté(e) le 27 juillet 2012 Un propulseur à plasma pour dépolluer l’espace (désorbitation) Au départ, ce n’était qu’une simple idée : remplacer les bobines d’un moteur à plasma par des aimants permanents. 10 ans plus tard et un brevet plus loin, le propulseur imaginé par Marcel Guyot, du Groupe d’études de la matière condensée (GEMaC- CNRS/université Versailles Saint-Quentin), dont les performances sont parmi les meilleures du monde, s’apprête à équiper un satellite expérimental pour un test de désorbitation. Ce qui, dans un contexte de pollution grandissante de l’espace, intéresse de près les agences spatiales. Pourtant, comme le rappelle lui-même ce scientifique avec malice, « je ne suis en rien un spécialiste de l’espace. » mais des champs magnétiques, un élément fondamental des propulseurs à plasma. Imaginés dès les années 1960, leur principe consiste à obtenir une poussée par éjection à grande vitesse d’un gaz ionisé accéléré à l’aide de champs électriques et magnétiques croisés. Classiquement, le champ magnétique est produit par des bobines dans lesquelles circule un courant électrique. « De cette manière, on peut facilement moduler l’intensité du champ magnétique, explique Marcel Guyot. Pour autant, le dispositif nécessite une alimentation, ce qui dans le contexte spatial se traduit par un surpoids et donc un surcoût. Sans compter les risques de défaillance. » Raison pour laquelle le chercheur propose, il y a une dizaine d’années, de remplacer les bobines par des aimants permanents. De quoi non seulement régler définitivement la question de l’alimentation. Mais également de redessiner complètement l’architecture d’un propulseur plasmique. « Avec un aimant de 3 millimètres, on peut faire beaucoup plus compact qu’avec une bobine de 3 centimètres », précise Marcel Guyot. Résultat : un brevet déposé en 2007 et plusieurs prototypes délivrant différentes poussées avec, à chaque fois, un rapport puissance / volume inégalé. Prochainement, le plus compact d’entre eux, soit le plus petit propulseur à plasma jamais conçu – il tient dans un demi dé à coudre – équipera un satellite miniature d’environ un kilo, Robusta-3, conçu par des étudiants et des chercheurs, sous la responsabilité de Laurent Dusseau, à l’Institut d’électronique du sud (CNRS/Université de Montpellier 2). Objectif : mettre en œuvre une manœuvre de désorbitation contrôlée de Robusta-3. « J’ai récemment été contacté par le CNES qui semble intéressé par notre solution à bas coût », ajoute Marcel Guyot. De quoi promettre son propulseur à un bel avenir, alors que des centaines de milliers de débris de l’industrie spatiale « jonchent » l’espace à moins de 2 000 kilomètres au-dessus de nos têtes. Mathieu Grousson http://www.cnrs.fr/inp/spip.php?article949 http://www.cnrs.fr/inp/IMG/pdf/12_06_propulseur-plasma.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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