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[LPM] Loi Programmation Militaire


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Encore des biais détournés pour saccager le budget de la défense étant donné que la France n'a plus un rond et une fois de plus c'est la défense qui trinque c'est pas comme si a l'EST il n'y avait pas d'insécurité, c'est pas grave c'est juste la sécurité des citoyens, les élus eux seront planqués bien au chaud.. >:D

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Encore des biais détournés pour saccager le budget de la défense étant donné que la France n'a plus un rond et une fois de plus c'est la défense qui trinque c'est pas comme si a l'EST il n'y avait pas d'insécurité, c'est pas grave c'est juste la sécurité des citoyens, les élus eux seront planqués bien au chaud.. >:D

 

Rien que vigipirate et les adaptations suite aux attentats, c'est plus d'un milliard de dépenses supplémentaires... alors t'imagine bien que la guerre dans le Donbass c'est la derniere roue du carrosse sécurité - des français -.

 

Les citoyens ils veulent être en sécurité a la supérette pas dans le Donbass!

 

Je colle ici l'article lié par Philippe au dessus.

 

 

 

NUMÉRO SPÉCIAL DÉFENSE ET SÉCURITÉ

Il faut réagir et réactualiser les moyens consacrés à notre puissance militaire

Entretien avec GILBERT LE BRIS. Député (PS) du Finistère. Président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Otan

■    Quelle analyse faites-vous des attentats qui ont endeuillé la France début janvier?

Ce massacre est devenu un symbole des forces qui s’attaquent aux fondements de notre société, qui nous rappellent que nous ne sommes pas en dehors du monde. Nous avons été frappés en plein cœur, là où étaient ces valeurs nationales et républicaines qui nous ont immédiatement fait sortir de chez nous et dire «je suis Charlie». Pour moi, ils ont touché notre liberté d’expression et notre type de société. « La punition sera plus de générosité, plus de tolérance, plus de démocratie» avait dit le maire d’Oslo à l’époque des attentats d’Anders Breivik. Je trouve que ces deux tueries ont beaucoup plus de similitudes qu’on ne l’a dit. Mais on ne peut pas non plus ignorer les obscurantismes de tous bords, qui s’enflamment souvent sur commande, aux quatre points de la planète, prêts à nous imposer des restrictions puritaines et des interdits communautaires. Face à ces ennemis, il nous faut être forts, et continuer à faire rayonner notre socle de valeurs issues des Lumières.

■    Quelles conclusions en tirez-vous en matière de sécurité et de défense ?

La réponse à ces violences est multiple certes, mais il s’agirait d’une grave négligence si nous n’en profitions pas pour nous questionner et réévaluer les moyens dont nous avons besoin pour notre sécurité. Instinctivement, quand nous nous sentons menacés, nous nous retournons vers notre Défense, intérieure ou extérieure. Et là, on se rap-

pelle qu’il y a eu 10 000 postes en moins dans la police et la gendarmerie lors du précédent quinquennat. On se souvient que nos armées subissent la plus lourde déflation d’effectifs infligée à une institution régalienne (- 54 000 entre 2009 et 2014 et-26 000 prévus d’ici 2019 !), même s’il est bien que le gouvernement ait décidé de « limiter la casse». On constate qu’avec nos 1,3 % du PIB pour la Défense à la fin de la LPM on serait loin des 2 % demandés par l’Otan à ses membres. Alors il faut réagir et réactualiser les moyens consacrés à notre puissance militaire. Cela suppose de faire les efforts budgétaires nécessaires. Il est indispensable que nos personnels soient parfaitement équipés et cela ne doit pas se faire en envisageant de procéder à d’hasardeux programmes de financement par « société de projet ». On ne peut pas faire payer les acquisitions actuelles de sécurité à nos descendants ! Je pense que notre position sur la scène internationale, membre du Conseil de sécurité de l’Onu, forte représentation diplomatique, impact de la francophonie et deuxième territoire mondial, est constitutive de notre universalisme. La France est un pays qui a des valeurs à protéger et une histoire qu’elle doit assumer. Ne soyons pas naïfs des luttes de pouvoir qui secouent la planète en ce début de XXIe siècle ! J’observe, en tant que président de la délégation française à l’Assemblée parlementaire de l’Otan, combien nombre de nos partenaires européens ne font pas les efforts militaires nécessaires et se reposent souvent sur nos soldats pour garantir une sécurité qui est pourtant commune ! J’entends, comme responsable de l’interface entre membres de l’Otan et pays du Maghreb et Moyen-Orient, les appels à l’aide pour intervenir sur des problèmes de sécurité dont personne ne peut prétendre s’extraire.

■    Quels sont les secteurs à privilégier pour garantir l'efficience de notre outil de défense ?

La crise ukrainienne nous a récemment rappelé que notre défense ne devait pas non plus négliger les menaces conventionnelles venues de l’est ou d’ailleurs. Le plus petit dénominateur commun pour répondre à ces crises, c’est évidemment le maintien d’investissements soutenus dans le renseignement. Mais si nous voulons continuer à peser sur les grandes crises mondiales, il nous faut un outil de défense crédible y compris en dissuasion. De plus, l’application de « Vigipirate » nous rappelle l’intérêt des moyens du ministère de la Défense sur le territoire national, comme à chaque catastrophe naturelle ou non d’ailleurs, et cela suppose de ne pas trop «ponctionner» en personnels de l’armée de Terre. Et puis il faut être capable de préserver nos territoires maritimes ou terrestres, dans le monde entier, par des capacités de souveraineté opérationnelles. Écoutons les chefs de nos armées qui nous mettent en garde contre une troupe mal équipée et échantillonnée au plus juste, sur le modèle de nos voisins européens. Nous avons réussi, au prix d’efforts budgétaires importants, à maintenir une crédibilité relative, il serait paradoxal d’y renoncer aujourd’hui. Je pense que nous devons assumer notre rang et maintenir le spectre des capacités dont nous disposons aujourd’hui.

■    Est-il finalement sérieux et raisonnable de vouloir poursuivre la réduction des effectifs de la Défense ? Ne faudrait-il pas plutôt reconnaître que la Défense n'est pas un service public comme un autre, en réévaluer le budget et le sanc-tuariser constitutionnellement ?

Nous sommes face à un choix. Nous ne pouvons pas assurer notre protection actuelle en la faisant payer à nos descendants, et il serait suicidaire de désarmer à une époque aussi incertaine et violente. Plutôt que de rogner sur nos libertés pour combattre les liberticides, il serait plus judicieux d’investir pour donner aux gardiens de notre paix les moyens de leurs missions. À ce titre, il faut un débat sur notre Défense, où il sera question d’autre chose que de « sparadraps budgétaires» comme les «sociétés de projet» ou les « recettes exceptionnelles ». C’est en terme de pourcentage du PIB qu’il faut se situer et je dis que l’objectif devrait être de 2 % à la fin de la LPM. Il faut également mettre nos alliés face à leurs responsabilités, la France ne peut pas seule assumer le poids de la protection des intérêts européens au-delà des mers. Je suis favorable aux discussions sur la contribution des Opex françaises au bien collectif européen et sur le niveau d’effort militaire de chaque État. Il ne me semble pas déraisonnable d’exclure ces dépenses du calcul des 3 % de déficit. De même, les contributions nationales engagées dans l’intérêt collectif, comme la protection des frontières face aux flux migratoires et aux trafics illicites pourraient parfaitement constituer des motifs  d’exclusion du seuil des 3 %. Il s’agit d’un débat européen dont nous ne pourrons plus faire l’économie.

■ Vous suivez de près les questions de cyberdéfense. Est-on, là encore, dans le bon «tempo» ?

Chaque milieu est rapidement occupé par l’être humain, bon ou mauvais : la terre puis la mer puis l’air puis l’espace et maintenant le cyberespace. Comme la problématique terroriste, les questions de cyberdéfense sortent du prisme habituel avec lequel nous appréhendons les questions de Défense. Il s’agit là de faire face à des menaces qui sont par définition internes et externes dans le même temps. Dans ces domaines, les termes de défense et de sécurité se confondent. En France, c’est le secrétariat général à la Défense et à la sécurité nationale (SGDSN) qui coordonne les actions publiques dans le domaine de la cyber sécurité. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est le fer de lance de notre action. Elle est engagée, au même titre que les services de renseignement en matière de terrorisme, dans une bataille perpétuelle contre les agressions électroniques visant nos infrastructures essentielles. Il s’agit d’un combat de longue haleine pour lequel les budgets nécessaires vont sûrement augmenter de manière exponentielle. Il faut, dès à présent, prendre en compte cette réalité. Et même si je juge aujourd’hui les moyens déployés suffisants, il faudra élever les digues proportionnellement à la menace pour maintenir leur efficacité.

Propos recueillis par Erwan Sterenn

 

pages 34-35

MARINE&OCÉANS N° 246 - JANVIER-FÉVRIER-MARS 2015

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C'est Michel Sapin qui s'y colle cette semaine.

 

Société de projets: Michel Sapin leur reconnaît publiquement des "inconvénients" http://t.co/3BInE0RMjj

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 5, 2015

@top_force RT @FCornutGentille http://t.co/WwRV8glb68 RT @PhChapleau http://t.co/oTgYNT50sd Société de projets #Défense

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 5, 2015
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Mais au fait,plus de soldats ça veut dire quoi ? Plus de matériels ?

Donc peut*être une refonte complète de la LPM ?

 

Armée : Coup de frein sur la réduction des effectifs.

 

 

 

Le gouvernement envisage de préserver plusieurs milliers de postes de militaires qui devaient disparaître.

Le gouvernement envisage de préserver plusieurs milliers de postes de militaires qui devaient disparaître, en plus des 7 500 suppressions de postes déjà annulées par François Hollande, afin de faire face aux besoins du plan Vigipirate, a indiqué mercredi à l'AFP une source gouvernementale.

15 000 postes maintenus
« Les réductions d'effectifs militaires (7 500 postes par an pendant trois ans) qui étaient prévues ne vont pas être effectuées, ni pour 2015, ni pour 2016 », a affirmé cette source.

« Le calcul n'est pas fait », mais le nombre total de postes finalement maintenu pourrait se rapprocher de « 14 000 ou 15 000 », a poursuivi cette personne en demandant de ne pas être citée dans ses fonctions officielles. La décision pourrait être prise au mois de juin, « en même temps que le travail sur la loi de programmation militaire », selon ce responsable.

Coup de frein
Interrogé, le ministère de la Défense n'a pas confirmé ces projections.« On n'en est pas là », a-t-on indiqué dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, laissant entendre qu'aucun arbitrage n'avait été rendu.

En première ligne pour la défense du territoire national depuis les attentats de Paris, l'armée avait déjà appris qu'elle devrait se serrer la ceinture un peu moins que prévu, en termes d'effectifs.

François Hollande a annoncé le 21 janvier que 7 500 emplois de moins que prévu seraient supprimés sur la période 2015-2019, donnant un peu de répit aux armées engagées dans une série de restructurations massives.

La décision de freiner encore davantage les coupes dans les effectifs est notamment liée à la prolongation des niveaux d'alerte du plan Vigipirate, qui mobilise 10 500 militaires sur le territoire national, en parallèle des nombreuses « opex » (opérations extérieures) de l'armée française.

Casse-tête budgétaire
« Déployer 7 000 hommes (supplémentaires) ça veut dire qu'en réalité vous avez besoin de 20 000 », a souligné la même source gouvernementale. Le flux tendu des effectifs pour Vigipirate concerne également les policiers et les gendarmes.

« Ils ont un problème de récupération, ils vivent beaucoup sur gendarmerie mobile ou CRS. Il n'y a pas de manifestations, de grands événements, donc ils peuvent le faire, mais si tout d'un coup vous avez un G20, un Mondial... », a-t-on souligné.

Ces postes préservés, s'ils se confirmaient, risquent toutefois d'accroître sérieusement le casse-tête budgétaire de la Défense.

 

http://www.ouest-france.fr/armee-coup-de-frein-sur-la-reduction-des-effectifs-3228203

Modifié par Oshkosh
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Inflexion de la LPM: Jean-Yves Le Drian veut ouvrir cinq travaux

 

 
 

La Loi de programmation militaire, on le sait, va être actualisée en juin, "pour adapter l’organisation des armées […] et leur permettre d’apporter une protection adaptée à l’évolution des menaces et aux besoins de protection des Français", comme l'a dit François Hollande ce matin.

Le Parlement débattra, doctement mais fermement certainement, puis votera sans aucun doute le lancement du chantier, certes annoncé dès 2013 mais accéléré par l’évolution de la situation intérieure/extérieure (Ops BarkhaneSangarisChammalet Sentinelle) et les besoins accrus de la Défense.

Il ne s’agit pas de détricoter la LPM mais de retricoter les armées, et en particulier l’armée de terre. Jean-Yves Le Drian, qui assure avoir "le nez dans le guidon sur les affaires de défense", le rappelle: "Les fondamentaux restent là".

Pour autant, il est bien décidé à initier "cinq inflexions".

949208546.3.jpg1- Les effectifs. 10 200 militaires sont actuellement déployés en opex et 7 000 en métropole dans le cadre de Sentinelle (avec ceux de "Vigipirate historique" et du soutien, on arrive à 10 000 hommes, pour surveiller 682 sites. Le niveau actuel devrait rester stable jusqu’au 1er juillet au moins). 

Eh oui, le contrat opérationnel est largement dépassé ; d’où l’urgence d’une inflexion dans ce domaine-là. "Il faut revoir la trajectoire des effectifs pour tenir compte du très haut niveau d’engagement des armées", martèle JYLD. 

Cette première inflexion ira au-delà le moratoire sur la réduction des réductions d'effectifs (7500 postes sauvegardés) annoncé par François Hollande lors de ses vœux (voir mon post ici). Mais JYLD se refuse à avancer un chiffre. 

Seule certitude : c’est l’armée de terre qui va en profiter. D’ailleurs, le modèle "Armée de terre" est en cours de redéfinition dans le cadre du chantier "au contact".

2- Adapter les priorités. Même si le ministre refuse de détailler les mesures, l’orientation est clairement au renforcement. Et il interviendra dans les domaines suivants: forces spéciales, drones, cyber et renseignement( moyen ISR en particulier).

3- Equiper. Le ministre entend "lever les hypothèques  sur certains équipements (Rafale par exemple). Il veut aussi s’assurer que les bons engagements seront tenus (sur les drones par exemple dont trois nouveaux exemplaires seront commandés "à l’été"). 

Parmi les urgences qui tiennent à cœur à JYLD: les hélicoptères. D’où "un plan spécifique pour des hélicoptères de manœuvres" (de quoi ravir Airbus D&S).

4- Des ressources financières. L’urgence est toujours de crédibiliser les ressources financières nécessaires à la LPM. Il s’agit d’être "au rendez-vous des 31,4 milliards" et pour cela, les sociétés de projet sont vitales (deux SdP, sans partenaires privés ou étrangers, sont envisagées, l’une pour les Fremm, l’autre pour les Atlas). Reste que les inflexions anticipées auront un coût, surtout (et JYLD le reconnaît) si le périmètre des effectifs s’élargit. Le futur débat au Parlement risque donc de porter, non pas sur l'opportunité du renforcement, mais sur les fameuses REX qui permettraient de boucler le budget de la Défense mais dont l'incertitude le plombe plus que tout.

5- Association. Suite à l’arrêt de la CEDH, le ministère veut combler "le vide juridique" en reconnaissant des associations au niveau national. 

Sera précisée aussi dans la LPM infléchie la question de l’éligibilité des militaires (aux élections municipales en particulier).

 

 

 

 

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"Balardgone", "Pentagone à la française", c'est fini: le #Mindef @JY_LeDrian inaugurera l'#Hexagone Balard en octobre pic.twitter.com/o4EGrx9TPq

— Pierre Bayle (@pierrebayle)

March 11, 2015

Sans être financée, la loi de programmation militaire va être révisée à la hausse http://t.co/Sgg97vMts2 via @Lopinion_fr

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 11, 2015
Modifié par Philippe Top-Force
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Renforcement des moyens de renseignement, des équipes spéciales et du pôle hélicos...Tout ça c'est bien mais sans + de crédit, des programmes vont trinquer et je ne vois pas bien lesquels vu qu'ils sont a peu près tous au niveau le plus bas.

Et puis ces carences sont connues depuis un certain temps.

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la fonction publique hospitalière perd 66.000 personnels sur 3 ans à partir de cette année.. 22.000 par / an.

Pourtant elle s'est trouvée débordée par la grippe cette année... et les files d'attente aux urgences sont toujours plus longues, les délais pour se faire opérer toujours plus grands comme pour prendre rendez-vous pour une consultation . On peut le constater par soi-même.

 

Donc je pense qu'on va piocher plus chez les uns pour moins tondre les autres.

 

et pourtant ce n'est pas suffisant pour les mandarins de Bruxelles qui n'en finissent pas de harceler la France.....

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"Défense, le crépuscule budgétaire" à lire sur mon site http://t.co/24u532MD5k pic.twitter.com/khbXeU1Tlu

— Fr Cornut-Gentille (@FCornutGentille)

March 12, 2015

Hollande allège encore le plan social de l'armée http://t.co/3022xczdt6 via @LesEchos

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 12, 2015
Modifié par Philippe Top-Force
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la fonction publique hospitalière perd 66.000 personnels sur 3 ans à partir de cette année.. 22.000 par / an.

Pourtant elle s'est trouvée débordée par la grippe cette année... et les files d'attente aux urgences sont toujours plus longues, les délais pour se faire opérer toujours plus grands comme pour prendre rendez-vous pour une consultation . On peut le constater par soi-même.

 

Donc je pense qu'on va piocher plus chez les uns pour moins tondre les autres.

 

et pourtant ce n'est pas suffisant pour les mandarins de Bruxelles qui n'en finissent pas de harceler la France.....

C'est pas tant un problème d'effectif pour les urgences qu'un problème de prise en charge des malades qui n'est pas faite là où elle devait être.

Modifié par gargouille
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Plus de postes sauvés dans les armées, entre 15 000 et 22 500 ? http://t.co/CKT1SfMwXP

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 12, 2015

Satellites espions CERES: la France se dote du nec plus ultra dans le renseignement http://t.co/vm4wOttXhe via @latribune

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 12, 2015

Pax Aquitania: Actualisation de la LPM: La Défense repart de l'avant http://t.co/NlHm5GguBE

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 12, 2015
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la fonction publique hospitalière perd 66.000 personnels sur 3 ans à partir de cette année.. 22.000 par / an.

Pourtant elle s'est trouvée débordée par la grippe cette année... et les files d'attente aux urgences sont toujours plus longues, les délais pour se faire opérer toujours plus grands comme pour prendre rendez-vous pour une consultation . On peut le constater par soi-même.

 

Donc je pense qu'on va piocher plus chez les uns pour moins tondre les autres.

 

et pourtant ce n'est pas suffisant pour les mandarins de Bruxelles qui n'en finissent pas de harceler la France.....

 

Bruxelles demande des réformes pas de licencier du personnel hospitalier.

Le gouvernement est libre de sa façon d'agir.

Et il décide de taper sur la santé plutôt que de faire des vrais réformes de fond sur des services publiques inutiles, genre les milliers de comités Théodule et les doublons/triplets des administrations.

Pour la diminution du nombre de régions par exemple, finalement, il y en aurait 14 et non 11, on ne sait toujours pas trop pour quel date mais pas avant 2018 et les économies que cela réalisera ne sont pas clairs et de toute façon s'étaleront au moins sur 5 ou 6 ans après si il y en a ...

 

Pour en revenir aux société de projets, moi je n'y comprend plus rien.

Un coup un ministre dit que c'est bien, puis un autre non, puis c'est l'inverse, puis nouvelles annonces, etc.

J'ai cru comprendre que c'était lancé mais il faut attendre une semaine au cas où ils diraient le contraire ...

 

Ce que je ne comprends pas bien est que cela permette de camoufler de la dette publique vis-à-vis de Bruxelles.

Il ne sont pas couillons quand même.

Tout le monde comprend bien que cela sert uniquement à camoufler un emprunt de 2 milliards pour combler l'absence des recettes exceptionnelles prévues en 2015, le tout avec un taux plus élevés que si on passait par es marchés où le taux souverain français est en train de s'effondrer.

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Ils ne savent plus comment se dépatouiller du démantelement de notre défense de ces 10 dernières années , sauf que maintenant ils ont le couteau sur la gorge faute de prospective et de projets a 20 ans. Comme je l'ai souvent dit ça chauffe dans tous les coins avec depuis peut une nouvelle menace crédible a l'est. Avec un pays comme la France sans croissance  en stagnation et en déclin économique depuis 2008 ça va pas être facile de refinancer un peut notre défense.

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Ils ne savent plus comment se dépatouiller du démantelement de notre défense de ces 10 dernières années , sauf que maintenant ils ont le couteau sur la gorge faute de prospective et de projets a 20 ans. Comme je l'ai souvent dit ça chauffe dans tous les coins avec depuis peut une nouvelle menace crédible a l'est. Avec un pays comme la France sans croissance  en stagnation et en déclin économique depuis 2008 ça va pas être facile de refinancer un peut notre défense.

Il n'y a pas que la défense qui part "en couille" ces 10 dernières années.  D'ailleurs pas seulement 10 mais il faut remonter bien plus loin avec une accelleration de puis 10 ans c'est vrai.

les services d'Etat dans leur ensemble payent ainsi que les services de santé.. (Armée, Intérieur, Justice, éducation, et surtout Equipement et autres (DDTM, DREAL, DDCCRF (à l'agonie), ARS (ex-DASS) devenue une agence régionale, Recherche.. TOUS les services d'Etat ont trinqué et ça continuera. Tout  ce qui est "contrôle" est laminé.

 

Après on peut se poser la question de l'opportunité  de certaines de nos institutions parisiennes notamment (BNF (2700 personnes y travaillent !), institut du Monde Arabe (dont l'ex président mangeait à l'Oeil !) , et autre.... de création récentes, on aurait pu voir moins grand en terme d'effectif/ cout de fonctionnement .

 

 

Les services des Conseils généraux, régionaux, les communauté d'agglo et de communes, les milliers de syndicats intercommunaux ont été laissés bien tranquilles à nos dépends. Les mairies n'ont guère fait d'effort et recrutent selon le bon plaisir du maire. Ca commence à changer avec l'Etat qui se décharge mais ca ne signifie pas qu'il y a des économies de faites puisque les impôts et taxes locales augmentent pour assumer ces nouvelles obligations. Allez voir combien gagne un chargé de mission au conseil régional- qui il est  - et comment il a été recruté ! et il n'y en a pas qu'un.

 

Il suffit aussi de regarder le parc automobiles de ces institutions. Combien gagne un Directeur,  combien sont rémunurées les présidents de CG et CR, et leurs myriades de Vices Présidents (Moi je croyait que de vice président, il ne pouvait y en avoir qu'un.. lol) - Dans ma communauté d'agglo .. il y a pas moins de 6 ou 7 vice Présidents !

Lorsque le conseil général de mon département se réunit,  à l'exterieur sur le parking , on se croirait au salon de l'Auto.... entre les chauffeurs en costard el les limousines noires ... et c'est partout pareil.

 

Bon tout ça pour dire qu'il y a du grain à moudre mais qu'on ne veut pas toucher aux petits barons et leur cour.... et qu'il est plus facile de tailler chez nous.

 

Bien  sur que Bruxelles ne demande pas de licencier mais au bout du compte leur reformes structurelles c'est fait pour économiser et que les entreprises (pas les particuliers bien sur)  payent moins donc inéluctablement c'est aussi le but de la manoeuvre.

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(...)

 

Pour en revenir aux société de projets, moi je n'y comprend plus rien.

Un coup un ministre dit que c'est bien, puis un autre non, puis c'est l'inverse, puis nouvelles annonces, etc.

J'ai cru comprendre que c'était lancé mais il faut attendre une semaine au cas où ils diraient le contraire ...

 

Ce que je ne comprends pas bien est que cela permette de camoufler de la dette publique vis-à-vis de Bruxelles.

Il ne sont pas couillons quand même.

Tout le monde comprend bien que cela sert uniquement à camoufler un emprunt de 2 milliards pour combler l'absence des recettes exceptionnelles prévues en 2015, le tout avec un taux plus élevés que si on passait par es marchés où le taux souverain français est en train de s'effondrer.

 

Les SPV permettent de livrer aux forces le matos prévu par la LPM même quand les REX ne sont pas au rendez-vous. Le but premier n'est pas de camoufler quoi que ce soit, c'est juste la seule solution de JYLD a trouvé pour livrer le matériel aux forces malgré les REX en moins.

 

Bercy n'est pas chaud car au final ça coûte plus cher et en effet Bruxelles a apparemment signifié que la dette vis-à-vis des SPV serait requalifiée dans la dette de la France (ce qui est justifié à mon avis).

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sauf que tous en Europe n'ont pas une armée qui s'en va en Opex ou qui est inconsistante.  A ce niveau là nos dirigeants devraient se montrer inflexibles pour sortir le budget des armées du reste des dépenses de l'Etat. 

D'ailleurs tout ce qui répond d'une mission régalienne devrait être sorti au niveau européen (Police - Armée - Justice) des budgets par rapport au seuil des 3% 

 

Qui d'ailleurs peut dire pourquoi 3% et pas 4 %  .... en plus ...ce qui signifie qu'on est dans l'absurde !

Modifié par Zarth Arn
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@Zarth: sortir le budget des armées du déficit pour quoi faire ? Réduire le déficit ne devrait pas être pour faire plaisir à Bruxelles. Ou plus exactement Bruxelles ne devrait pas à avoir à faire le gendarme, on ne peut pas vivre indéfiniment au dessus de nos moyens et ce simple constat de bon sens s'applique aux armées aussi.

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Le problème est que ces mêmes dirigeants issus d'élections qui devraient se montrer inflexibles quand il s'agit du budget des missions régaliennes de l'Etat (celles-là mêmes qui justifient son existence : Police, Justice, Armée) ont progressivement laissé le pouvoir réel aux technocrates, surtout les comptables, qui se le sont approprié sous prétexte de complexité des dossiers et de la continuité de leur gestion.

 

Que les gens de la "techno-structure" restent en place, et assurent une certaines continuité grâce à leurs compétences technico-administratives, n'est pas choquant, ce qui l'est infiniment c'est qu'ils en profitent pour mettre des bâtons dans les roues de certains Ministres, pour empêcher la mise en oeuvre de certains choix politiques, de certaines promesses électorales.

Bref, de fait ils font de la politique, ils pèsent au plus haut niveau dans les choix de la Nation, sans avoir aucune légitimité démocratique pour le faire.

A tel point qu'on avait justififié la nomination de Moscovici comme MinDef par le fait qu'il était très apprécié par les hauts fonctionnaires de Bercy : le monde à l'envers !  

 

Le Président de la République et le 1er Min se sont engagés à répétition au maintien des moyens budgétaires prévus par la L.P.M, que les recettes exceptionnelles prévues dans cette L.P.M soient au RV ou non.

Jean-Yves Le Drian bataille dur pour que cet engagement pris devant les Français soit tenu, et il est inadmissible que les cols blancs de Bercy intriguent comme ils le font (avec le soutien de leur porte-parole, euh pardon : MinFin) pour réduire les moyens financiers, les possibilités budgétaires de la Défense.

 

D'ailleurs, faut-il rappeler que Patricia Adams, Présidente de la Commission Défense s'en est indignée publiquement à plusieurs reprises en 2014 ? (cf les liens postés par philippe à ce sujet sur ce fil).

Elle souhaitait rappeler qu'en Démocratie ce sont les politiques issus du suffrage universel qui devraient commander, et non un petit groupe de personnes bénéficiant d'un statut à vie dans l'ombre de leurs bureaux. Ses tribunes pour dénoncer cette perversion n'ont rencontré que très peu d'échos ; pourquoi ?? Cf le tout début de mon post : les élus ont majoritairement renoncé à exercer le pouvoir qui leur incombe, et semblent se foutre qu'il aie été confisqué par une petite caste au sommet de la pyramide des agents publics...

 

Et pendant ce temps là, nos soldats font comme ils peuvent en OPEX, jouant à fond du "système D", au péril de leur peau, pour compenser partiellement les mesquineries de ces pâtachons qui reçoivent 4X leur paye. Et qui s'en foutent, car eux ne risquent pas de mourir d'un tir de Kalashnikov ayant traversé la vitre de leur hélico "Gazelle" ; cette vieille "Gazelle" non blindée/protégée qui a été le vecteur de leur mission malgré le risque important de celle-ci, car il n'y avait pas assez de Tigre en dotation pour la mener à bien...             

Modifié par Bruno
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@Zarth: sortir le budget des armées du déficit pour quoi faire ? Réduire le déficit ne devrait pas être pour faire plaisir à Bruxelles. Ou plus exactement Bruxelles ne devrait pas à avoir à faire le gendarme, on ne peut pas vivre indéfiniment au dessus de nos moyens et ce simple constat de bon sens s'applique aux armées aussi.

Bientôt un commissaire autrichien ou hollandais dire que notre budget de l'armée est trop important.... ce n'est pas du bon sens c'est du grand n'importe sauf  pour avoir une armée à l'image de leurs armée nationale.....

 

On ne vit pas au dessus de nos moyens .. il n'y a qu'à voir les files d'attente au resto du coeur  presque autant que les files de voitures à la frontière suisse en route vers HSBC Genève !

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Le grand flou des Sociétés de projet et du budget de la Défense | Mer et Marine http://t.co/CRxD4z7aZG

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 13, 2015

@top_force le flou autour des sociétés de projet démontre la pertinence et la valeur ajoutée du contrôle parlementaire. @MeretMarine

— Fr Cornut-Gentille (@FCornutGentille)

March 13, 2015

Budget militaire : pourquoi Bercy ne lâche rien http://t.co/uVyIhDUDJo #Defense via @LePoint

— Philippe Top-Action (@top_force)

March 13, 2015
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