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[LPM] Loi Programmation Militaire


xav

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C'est à craindre. Il a fallut attendre l'embuscade d'Uzbin pour forcer les politiques à accorder une rallonge d'urgence pour avoir le minimum d'équipements pour l'afghanistan.

Espérons que l'on ne devra pas attendre un désastre militaire, une opération ratée, bref des pertes inacceptables pour revoir nos priorités et affecter enfin prioritairement le budget de l'état aux tâches régaliennes.   

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Les politiques utilisent leur rôle de bon gestionnaires :lol:, c'est à dire de mettre la barre au plus juste des choses seulement parfois ça ne passe pas. Uzbin en est un exemple mais qu'une petite piqûre à mon avis, même si 10 de nos hommes sont tombés. Non moi je parle d'une déconvenue majeure où matériels et hommes en prennent plein la gueule. Une déconvenue qui reste dans les annales  parce que je suis convaincu qu'Uzbin est déjà oublié dans pas mal d'esprits politicien.

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Les politiques utilisent leur rôle de bon gestionnaires :lol:, c'est à dire de mettre la barre au plus juste des choses seulement parfois ça ne passe pas. Uzbin en est un exemple mais qu'une petite piqûre à mon avis, même si 10 de nos hommes sont tombés. Non moi je parle d'une déconvenue majeure où matériels et hommes en prennent plein la gueule. Une déconvenue qui reste dans les annales  parce que je suis convaincu qu'Uzbin est déjà oublié dans pas mal d'esprits politicien.

Heu... des déconvenues qui restent dans les annales, on a déjà donné non?  :-X
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Heu... des déconvenues qui restent dans les annales, on a déjà donné non?  :-X

A croire que cela n'a pas marqué tant que ça les esprits... C'est comme les vaccins, tous les 10 ans il faut peut-être un rappel.

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Ce fil c'est le fil de la déprime. Cà devrait pas être lu sans avis médical. :'(

Ce n'est pas le fil qui est déprimant, c'est l'époque. On filtre le moucheron budgétaire militaire en avalant le chameau de la santé et de la protection sociale.

Petit rappel historique: Jésus Christ dans un de ses discours contre les Pharisiens hypocrites leur reprochait de chipoter sur le détail et de laisser passer l'essentiel à l'aide d'une image: « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, (...) Guides aveugles ! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez le chameau !

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Petit rappel historique: Jésus Christ dans un de ses discours contre les Pharisiens hypocrites leur reprochait de chipoter sur le détail et de laisser passer l'essentiel à l'aide d'une image: « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, (...) Guides aveugles ! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez le chameau !

:O C'est exatement a se que j'ai pensé en me penchant un peu sur le LB....
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Le futur « livre blanc » de la Défense nationale augure-t-il déjà quelques pages sombres à tourner pour la base aérienne 133 de Nancy-Ochey ? Selon certaines sources proches du dossier, les 60 Mirage 2000D de la base seraient, en tout cas, dans la ligne de mire.

(...) Le livre blanc pourrait donc clouer définitivement au sol un des trois escadrons de chasse volant, mais aussi le quatrième escadron de transformation du Mirage 2000D. La modernisation complète de ce chasseur bombardier (de nuit comme de jour), lancé dans les années 80, n’étant visiblement plus vraiment à l’ordre du jour.

Suite: http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/04/21/des-mirage-2000d-a-terre

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Le futur « livre blanc » de la Défense nationale augure-t-il déjà quelques pages sombres à tourner pour la base aérienne 133 de Nancy-Ochey ? Selon certaines sources proches du dossier, les 60 Mirage 2000D de la base seraient, en tout cas, dans la ligne de mire.

(...) Le livre blanc pourrait donc clouer définitivement au sol un des trois escadrons de chasse volant, mais aussi le quatrième escadron de transformation du Mirage 2000D. La modernisation complète de ce chasseur bombardier (de nuit comme de jour), lancé dans les années 80, n’étant visiblement plus vraiment à l’ordre du jour.

Suite: http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/04/21/des-mirage-2000d-a-terre

Parfois je me demande si il ne serait pas plus facile de faire une liste de ce qui ne sera pas cloué au sol.  certainement plus rapide

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La dissolution d'un des trois escadrons de 2000 D est dans les cartons depuis qq années car le retrofit ne portera de toute façon que sur 50 machines soit de quoi équiper deux escadrons à pleine dotation plus le spare ... Donc la modernisation sera nécessairement synonyme de réduction des avions en ligne.

Donc "Vosges matin" ferait mieux de s'occuper des chiens errants et des lotos de maisons de retraites comme il sied à un honnête journal local ...

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http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202700845132-les-fragiles-recettes-de-la-loi-de-programmation-militaire-560318.php

Pour être financés dans un contexte d'austérité, nos futurs budgets de défense reposeront une fois de plus sur des recettes encore virtuelles. En tête : la vente de bijoux de famille et l'exportation toujours attendue du Rafale.

Comme le gouvernement Fillon en 2008, l'équipe Ayrault va faire reposer la prochaine loi de programmation militaire sur des hypothèses financières qui rendront son exécution plus qu'aléatoire. Et comme en 2008, ces « ficelles », qui doivent permettre de boucler des fins de mois qui s'annoncent douloureuses, auront la même origine : recettes exceptionnelles - autrement dit vente de bijoux de famille - et exportations espérées du Rafale.

En l'état actuel des réflexions de l'état-major et de la Direction générale de l'armement, la loi de programmation 2014-2019 prévoit d'intégrer plus de 4,5 milliards d'euros de recettes exceptionnelles. Le chiffre a connu une certaine inflation puisqu'il y a quelques semaines le besoin portait sur 3,5 milliards « seulement ». C'est un signe supplémentaire, s'il en fallait, que cet apport d'argent est absolument nécessaire pour tenir la promesse de François Hollande que l'armée puisse dépenser en 2014 et au-delà autant que cette année.

Reste à savoir où trouver cette somme, plutôt rondelette ? Deux pistes tiennent la route. La première repose sur la vente de fréquences dans la bande des 700 mégahertz. Ces fréquences intéressent a priori les opérateurs de téléphonie mobile pour la 4G. Les opérateurs de la télévision numérique terrestre sont aussi à l'affût.

La seconde piste, la plus juteuse a priori, porte sur la cession de participations publiques dans des entreprises de défense. Une partie est déjà fléchée, puisque le désengagement partiel dans EADS - l'Etat doit passer de 15 % à 12 % dans le capital du groupe aéronautique - rapporterait environ 1 milliard au cours actuel.

D'autres cessions d'actions publiques sont imaginables sur le papier : Thales passe sa participation dans DCNS à plus de 50 %, contre 35 % actuellement ; poursuite du désengagement de Safran ; ou encore ouverture du capital de Nexter, ce qui, dans ce dernier cas, nécessitera une loi de privatisation de l'ex-Giat Industries. La privatisation, en guise de stratégie industrielle, n'est pas forcément la piste la plus attendue de la part d'un gouvernement de gauche, mais, après tout, quand nécessité fait loi…

L'autre béquille de la prochaine loi de programmation passe par au moins un contrat de vente du Rafale à l'international. Actuellement, l'armée débourse 1,2 milliard pour prendre livraison de 11 exemplaires de l'avion de combat par an. C'est la cadence minimale consentie à Dassault et à ses fournisseurs en deçà de laquelle l'avionneur affirme urbi et orbi qu'il ne peut pas descendre, sauf à mettre le programme en danger.

Dès lors, l'équation est simple à comprendre : en cas d'exportation du Rafale, ce sont autant d'exemplaires qui peuvent être prélevés de la chaîne d'assemblage de Mérignac du moment que la cadence de production ne descend pas en dessous de 11. Et donc autant d'économisé pour le budget de la défense.

Quand elle a été bâtie, la loi de programmation militaire 2009-2013 avait intégré plusieurs pistes possibles. Deux étaient assez crédibles - au Brésil et aux Emirats arabes unis -, une autre plus fumeuse, en Libye. Malgré l'activisme forcené de Nicolas Sarkozy, qui en avait fait une affaire personnelle, aucune ne s'est concrétisée. L'armée française a donc dû payer ses 11 Rafale chaque année.

Aujourd'hui, les choses se présentent mieux, puisque Dassault est en négociation exclusive en Inde. Le marché prévoit que les 18 premiers des 126 avions que New Delhi souhaite acquérir soient fabriqués à Mérignac, les autres en Inde via un très ambitieux et complexe transfert de technologie. Sachant qu'il faut trois ans entre la signature d'un contrat et la première livraison, et que les négociations avancent plutôt bien (pour l'instant), les premiers Rafale « indiens » pourraient entrer en service à partir de 2017. C'est l'hypothèse retenue par la DGA et l'état-major : cette année-là et la suivante, l'armée de l'air ne toucherait que 8 Rafale (2 fois 4), au lieu de 22 (2 fois 11). Soit plus de 1,5 milliard de moins à débourser ! Pas négligeable.

Que ce soit pour les recettes exceptionnelles ou pour l'exportation du Rafale, le gouvernement prend donc un risque, mais mesuré, car la probabilité de toucher l'argent dans le premier cas, d'en économiser dans le second, est loin d'être nulle. Le problème, c'est de savoir quand. Entre la date prévue et le moment où le chèque arrive vraiment, il y aura forcément un décalage. Le gouvernement précédent en a fait les frais, ce qui a obligé les argentiers du ministère de la défense à jongler avec les crédits. Idem pour le Rafale : l'exemple brésilien a démontré que tant que le contrat n'est pas signé…

Ironie de l'histoire, quand ils étaient dans l'opposition, les spécialistes PS de la chose militaire, comme Bernard Cazeneuve, raillaient le gouvernement d'alors pour avoir intégré une dose de hasard dans sa loi de programmation. Une fois au pouvoir, la critique a disparu. Et pour cause, puisque l'argent attendu des cessions de fréquences hertziennes engagées sous l'ère Sarkozy a fini par tomber dans les caisses au moment même où s'est engagé un tour de vis budgétaire sans précédent. L'argent n'est ni de droite ni de gauche.

Morale de l'histoire : en matière de loi de programmation militaire, les majorités changent, les ficelles, elles, restent. Et il y a de très fortes chances pour que la LPM de l'ère Ayrault ne soit pas plus respectée que celle de son prédécesseur.

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Défense : le livre blanc sera rendu public lundi prochain

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130423trib000761362/defense-le-livre-blanc-sera-rendu-public-lundi-prochain.html

Budget 2015 inchangé

Le budget 2015 sera lui aussi inchangé, a assuré mardi Jean-Yves Le Drian. Le niveau actuel du budget annuel de la défense est légèrement supérieur à 30 milliards d'euros, soit environ 1,5 % du PIB. Jean-Yves Le Drian a rappelé mardi le contexte de crise et le fait que l'objectif d'économies prévu par la loi de programmation actuelle devrait être manqué de plus de quatre milliards d'euros fin 2013, selon les estimations de la Cour des comptes. "Je suis obligé de gérer avec cela, avec le souci d'avoir un outil de défense cohérent et efficace, que le Livre blanc affichera et que la loi de programmation militaire confortera", a dit le ministre de la Défense.

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Source La Tribune:

Le match Bercy-Défense, c'est le « Clásico » du budget. Et en 2013, encore plus. Entre contraintes budgétaires, nouveau Livre blanc et loi de programmation militaire, c'est le match que le ministre de la Défense ne doit pas perdre pour ne pas endosser la responsabilité du décrochage de la France des pays disposant encore d'une autonomie d'intervention sur des théâtres extérieurs. En tant que supporter des « Merlus » (FC Lorient), Jean-Yves Le Drian le sait bien. Le match a été âpre et pas toujours fair-play.

Pour convaincre François Hollande, les deux camps ont recruté haut de gamme : la direction du Budget a convaincu le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de la justesse de ses coupes tandis que les arguments en faveur d'une filière industrielle performante de l'Hôtel de Brienne ont séduit l'autre Bercy, à savoir le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, voire celui de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici, influencé par l'Agence des participations de l'État. L'APE voit d'un mauvais œil la remise en cause de l'outil industriel qui serait destructeur de valeur pour l'État actionnaire. Pour l'heure, le match de l'année n'est pas fini : François Hollande n'a pas encore tranché sur l'ambition qu'il souhaite donner à la France à travers son armée et son industrie de défense. Le conseil de défense du 10 avril, qui devait être décisif, ne l'a finalement pas été.

Des ressources (très) exceptionnelles

Une chose est sûre, Bercy ne renonce jamais. Surtout quand il s'agit de trouver des dépenses faciles à couper pour gagner un combat budgétaire difficile. Même si c'est au détriment du ministère de la Défense et, au-delà, d'une vision à long terme de la place de la France dans le monde. Il y a peu de temps, Bercy - ou plus exactement son administration - avait bel et bien repris la main lors du conseil de défense du 10 avril avec la complicité du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Pourtant, le 28 mars, lors de son intervention télévisée, le président François Hollande avait tranché. Entre de nécessaires économies et les menaces pesant sur la France, le chef de l'État avait choisi de maintenir le budget de la Défense tout au long de la prochaine loi de programmation militaire (2014-2019) au niveau de celui de 2013. Soit 31,4 milliards d'euros par an.

Mais Bercy, toujours avec la complicité de Matignon, a su trouver le 10 avril les arguments pour faire hésiter le président. Le ministre en charge du Budget, Bernard Cazeneuve, n'est pas revenu sur la promesse présidentielle des 31,4 milliards d'euros en 2014, mais a inclus 1,9 milliard d'euros de ressources exceptionnelles (REX). Soit un budget de 29,5 milliards d'euros, auquel l'Hôtel de Brienne peut ajouter 1,9 milliard d'euros de REX... très hypothétiques. Une nuance de taille pour la défense qui, pour le coup, ne se fait aucune illusion sur l'existence de ces ressources extrabudgétaires. Surtout quand on sait que les REX du budget de 2013 étaient déjà inscrites au budget... de 2009. Trouver 1,9 milliard pour le budget 2014 est pratiquement une mission impossible, sauf à vendre des participations de l'État actionnaire. C'est ce que recommandent les sénateurs, et l'APE.

Et après on s'étonnera que les Français ne croient plus aux promesses des hommes politiques, même devenus Président, puisque Bercy n'y croit pas non plus... :P

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"Le Livre blanc sur la défense et la sécurité de notre pays va être rendu public lundi puisqu'il va être remis au président de la République par la commission présidée par Jean-Marie Guéhenno" qui a été chargée de sa rédaction, a déclaré le ministre de la Défense lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

Je croyais que Jean-Marie Guéhenno avait été débarqué,  ;)

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Ce document, qui établira des objectifs et une stratégie mais ne donnera aucun élément chiffré sur l'enveloppe budgétaire affectée à l'effort de défense ni sur le format futur des armées, sera suivi à l'automne de la loi de programmation militaire 2014-2019. Ce dernier texte, budget pluriannuel de la défense, fait craindre aux militaires et aux industriels des coupes dans un contexte d'économies tous azimuts. Certains programmes pourraient ainsi être supprimés et d'autres étalés dans le temps.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/04/23/livre-blanc-on-tourne-la-page-lundi-et-on-passe-aux-choses-s.html

Il y a aura donc lundi après-midi une présentation officielle du document qui, je le rappelle, n'a aucune dimension "capacitaire"; ça c'est la LPM qui s'en charge. Le petit jeu des rumeurs pourra donc se poursuivre jusqu'à l'automne.

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