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Moteurs nucléaires thermiques


stormshadow

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J'ouvre ce topic pour faire un topo sur les moteurs nucléaires thermiques.

Je me posais les questions suivantes notamment

- Quels sont les performances max atteignables en terme d'ISP et de TWR (rapport poussée/poids) pour les moteur nucléaire thermique à coeur solide, liquide et gazeux ?

- Est-il possible de réaliser avec ce type de propulsion un lanceur SSTO entièrement réutilisable donc peu coûteux ?

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je ne pense pas qu'un ssto nucléaire soit une bonne idée en premier lieu. notamment a cause de la pollution que cela provoquerai au sol.

par ailleurs, vu le poids que nécessiterait la protection contre les radiations, un ssto serai difficile amha.

un lanceur en plusieurs étages serai plus sage. il y a eu des études d'une version amélioré de la saturne 5 avec le moteur nerva dans le 3eme étage (et deuxième aussi peut etre) dans les années 70 (on pensait encore a mars a l’époque, après la lune. et non au space shuttle) il surement plein de chose a voir de ce coté la deja. je vait voir si je trouve pas quelque chose sur ca.

sinon, coté russe, il y a plein de projet en ce moment, il font feu de tout bois.

http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t12880-vaisseau-spatial-a-moteur-nucleaire

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je ne pense pas qu'un ssto nucléaire soit une bonne idée en premier lieu. notamment a cause de la pollution que cela provoquerai au sol.

Quel pollution au sol , un moteur nucléaire thermique éjecte des gaz chauffés par  la fission nucléaire il n'y a donc aucun rejet normalement.

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le principe du moteur nucléaire ( je pense a celui du nerva) c'est pas de chauffer de l’hydrogène liquide a travers des barres d'uranium ? les gaz d'expulsion sont donc ainsi pollués par les radiations je croit. il me semble avoir le  souvenir que le site d'essai du nevada est particulièrement pollué.

bon, c'est pareil ,je replonge dans mes pdf Image IPB

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J'ouvre ce topic pour faire un topo sur les moteurs nucléaires thermiques.

Je me posais les questions suivantes notamment

- Quels sont les performances max atteignables en terme d'ISP et de TWR (rapport poussée/poids) pour les moteur nucléaire thermique à coeur solide, liquide et gazeux ?

L'ISP serrait autour de 900 (le double de la plupart des moteurs chimiques) mais il faudra aussi prévoir une ISP beaucoup plus faible vers la fin de l’accélération pour refroidir le moteur.

Concernant le poids du moteur, il est presque 10 fois plus lourd qu'un moteur chimique de puissance équivalente. Mais il faut aussi noter que le carburant n'est pas forcement le même (les essais concernent surtout l'hydrogène donc on a une surcharge pour la taille du réservoir, mais si on envisage d'autre gaz moins performant mais plus lourd, on pourrait avoir une très forte réduction du poids du réservoir) et on n'a pas forcement besoin d'autant de moteurs si on arrive à faire un SSTO. Et si on prévoit de le laisser en orbite (ce qui ne serrait pas plus bête si on ne veux pas avoir de problème de pollution) le poids du moteur n'est pas très important.

Quel pollution au sol , un moteur nucléaire thermique éjecte des gaz chauffés par  la fission nucléaire il n'y a donc aucun rejet normalement.

Ce n'est pas complètement exact, les gaz (principalement de l'hydrogène) circulent autour des "barreaux" d'uranium et en arrache quelques petits morceaux au passage.

Si on se contente d'un moteur nucléaire thermique "classique" de fusée, il y aura de "grosses" fuites radioactives. Évidemment on doit pouvoir réduire les fuites radioactives en utilisant un fluide (ou solide) caloporteur pour transmettre indirectement la chaleur de l'uranium au gaz qu'on veut éjecter. Mais ça alourdi considérablement le moteur et ça diminue sa température d'éjection donc son ISP et son rendement.

Si on n'a pas de statoréacteur à combustible nucléaire (comme l'avait envisagé un certain Leduc au commencement du nucléaire) pour des avions super ou hyper sonique, ce n'est pas pour rien.

- Est-il possible de réaliser avec ce type de propulsion un lanceur SSTO entièrement réutilisable donc peu coûteux ?

Bof, une mise en orbite dure assez peu de temps, rarement plus d'un quart d'heure (à puissance maximale). Si on doit perdre une à deux minutes pour le démarrer et l'éteindre (donc on aura un faible rendement et une faible poussée) cela risque d'être assez contraignant. Je ne suis pas sur du tout que ce moteur soit l'idéal pour des navettes vers l'orbite terrestre. Et évidemment il y aurait le problème de la pollution.

Par contre si on souhaite faire des vols (aller puis retour) vers mars (ou plus loin) en partant de l'orbite basse terrestre et qu'on n'est pas obligé d'avoir une très forte accélération (on ne doit plus se battre contre la gravité) on peut avoir une poussée beaucoup plus longue. Avec une poussée se comptant en heure et non en minutes ou secondes, on arrive à négliger les pertes lors du démarrage et de l'arrêt du moteur. Et pour un trajet de plusieurs mois, on n'aura pas beaucoup de plus pertes du à la durée de la poussée pour un moteur qui fonctionnera quelques heures que pour un moteur qui ne fonctionnerait que quelques minutes.

En plus dans le cadre d'un vol vers Mars, on peut aussi se poser sur Mars et en redécoller grâce à ce moteur vu qu'on se moque de la pollution sur Mars. La gravité Martienne étant plus faible que la gravité terrestre, on doit même pouvoir se contenter d'un moteur assez peu puissant et vu qu'il faudra revenir sur Terre et non aller juste en orbite basse, on est dans le domaine "optimal" d'utilisation du moteur.

Et en bonus, il est peut-être même possible d'utiliser ce moyen de propulsion comme une source d'énergie une fois sur Mars pour alimenter la base et peut-être même pour créer le carburant du retour.

Personnellement je verrais bien le nucléaire thermique pour motoriser la navette qui ferra des aller et retour entre l'orbite terrestre et la surface de Mars. Bon, il y a aussi d'autres moteurs presque aussi performants et même plus prometteur (le VASIMIR par exemple) et on pourrait utiliser certaines astuces pour compenser les défauts d'un moteur chimique (par exemple la production de carburant sur Mars) mais le moteur nucléaire thermique est le plus mature.

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L'ISP serrait autour de 900 (le double de la plupart des moteurs chimiques) mais il faudra aussi prévoir une ISP beaucoup plus faible vers la fin de l’accélération pour refroidir le moteur.

Concernant le poids du moteur, il est presque 10 fois plus lourd qu'un moteur chimique de puissance équivalente. Mais il faut aussi noter que le carburant n'est pas forcement le même (les essais concernent surtout l'hydrogène donc on a une surcharge pour la taille du réservoir, mais si on envisage d'autre gaz moins performant mais plus lourd, on pourrait avoir une très forte réduction du poids du réservoir) et on n'a pas forcement besoin d'autant de moteurs si on arrive à faire un SSTO. Et si on prévoit de le laisser en orbite (ce qui ne serrait pas plus bête si on ne veux pas avoir de problème de pollution) le poids du moteur n'est pas très important.

Effectivement le TWR semble être le point faible de ce type de moteur. M'enfin si on prend ton argument de 10 fois cela fait un TWR de 15 (certains moteurs chimique tel que le F1 de Saturn 5 ont un TWR de 150), donc d'après mes calculs largement suffisant pour un SSTO avec 10% de son poids constitué de la charge utile donc un SSTO NTR de 1000t pourrait satelliser 100t de charge utile avec un telle moteur. NERVA n'atteint qu'un TWR de 7 ce qui est un peu juste cependant certains NTR ont un TWR  de 30 tel que le Timberwind http://en.wikipedia.org/wiki/Project_Timberwind

Ce n'est pas complètement exact, les gaz (principalement de l'hydrogène) circulent autour des "barreaux" d'uranium et en arrache quelques petits morceaux au passage.

Si on se contente d'un moteur nucléaire thermique "classique" de fusée, il y aura de "grosses" fuites radioactives. Évidemment on doit pouvoir réduire les fuites radioactives en utilisant un fluide (ou solide) caloporteur pour transmettre indirectement la chaleur de l'uranium au gaz qu'on veut éjecter. Mais ça alourdi considérablement le moteur et ça diminue sa température d'éjection donc son ISP et son rendement.

Si on n'a pas de statoréacteur à combustible nucléaire (comme l'avait envisagé un certain Leduc au commencement du nucléaire) pour des avions super ou hyper sonique, ce n'est pas pour rien.

Ok donc un lancement depuis une barge comme ce qui a été envisagé pour ORION ferrait l'affaire. La radioactivité se diluerait dans l'eau vu que l'eau contient de grande quantité de matèriaux radioactifs. La radioactivité émise doit être tout de même très inférieur à une petite explosion nucléaire donc la pollution n'est pas un problème.

Personnellement je verrais bien le nucléaire thermique pour motoriser la navette qui ferra des aller et retour entre l'orbite terrestre et la surface de Mars. Bon, il y a aussi d'autres moteurs presque aussi performants et même plus prometteur (le VASIMIR par exemple) et on pourrait utiliser certaines astuces pour compenser les défauts d'un moteur chimique (par exemple la production de carburant sur Mars) mais le moteur nucléaire thermique est le plus mature.

Robert Zubrin envisage pour Mars Direct un NTR fonctionnant au CO2 avec la capacité de se recharger par lui même à chaque atterrissage grâce à l'atmosphère de Mars (composée à 95% de CO2). De même pour la lune dont le sol est composé majoritairement d'oxygène un NTR fonctionnant à l'oxygène serait parfait.

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Si on se place dans l’hypothèse qu’une nouvelle fusée réutilisable et nucléaire est construite, ce n’est pas pour faire un vol unique. C’est faire des vols à répétition.

Ce n’est pas un lancement qu’il faut envisager dans les calculs mais des dizaines par an.

Si les essais nucléaires dans l’atmosphère sont interdits actuellement, c’est à cause des problèmes de pollution. Donc, se contenter de dire « la pollution n’est pas un problème » est une erreur de calcul.

D’autant plus que si une fusée est utilisée régulièrement alors il faut se préparer à son échec. Cela peut être le circuit de carburant qui bloque. Cela peut être un oiseau sur la trajectoire…

C’est inévitable. Aucune activité humaine n’est à l’abri d’un accident fatal.

Et là on se retrouve avec une grosse pollution radioactive.

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En lançant depuis une zone isolée tel que le désert du Nevada ou l'océan on peut minimiser la pollution que ça soit par le moteur lui même ou un accident. Le problème c'est surtout les opérations au sol vu que le réacteurs est radioactifs même arrêtés. On peut attendre mais ça réduit la cadence des vols ce qui n'est pas bon pour un SSTO RLV.

Sinon des moteur nucléaires à cœur gazeux ont-il déjà été testé ? Et quels sont ses performances max en terme d'Isp et de TWR. Sur internet je trouve 1500s à 5000s d'Isp et un TWR de 1 à 10.

https://docs.google.com/file/d/12dvaC1TWGzK2p0BFR55iJ696zrbqx2libtilyvGrClxbM4on2UtzvdHmFlij/edit?pli=1 Une étude pour un SSTO nucléaire. Pour le problème des radiations autour du réacteur ils envisagent de déposer le réacteur dans un bunker après chaque vol.

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En lançant depuis une zone isolée tel que le désert du Nevada ou l'océan on peut minimiser la pollution que ça soit par le moteur lui même ou un accident. Le problème c'est surtout les opérations au sol vu que le réacteurs est radioactifs même arrêtés. On peut attendre mais ça réduit la cadence des vols ce qui n'est pas bon pour un SSTO RLV.

Sinon des moteur nucléaires à cœur gazeux ont-il déjà été testé ? Et quels sont ses performances max en terme d'Isp et de TWR. Sur internet je trouve 1500s à 5000s d'Isp et un TWR de 1 à 10.

https://docs.google.com/file/d/12dvaC1TWGzK2p0BFR55iJ696zrbqx2libtilyvGrClxbM4on2UtzvdHmFlij/edit?pli=1 Une étude pour un SSTO nucléaire. Pour le problème des radiations autour du réacteur ils envisagent de déposer le réacteur dans un bunker après chaque vol.

  Tu t'entêtes sur un truc qui sera jamais acceptable ... C'est fini depuis déja un bon moment l'époque ou le nucléaire pouvait dicter des raisons d'état ou autre en se passant de l'aval citoyen en termes d'opinion et qui a permis de faire péter assez d'essais nucléaires dans les zones d'essais du nevada pour essayer d'imiter un look lunaire et ses cratères, ou de sacrifier un Atoll ...

  Et la raison de l'exploration spatiale ne sera pas de meilleur gout quand aux éventualités pour le faire accepter

Même les Bush au pouvoir, avec un gouvernement imaginaire du fin fond du tea party en tant que secrétaire d'état ne s'y seraient pas brulés les doigts

Il faut te faire une raison : la propulsion spatiale nucléaire, ne sera acceptable, acceptée et aura droit a un chèque en blanc par les "politiques" qui décident, que lorsque le jour ou les agences spatiales seront capables d'assumer un chantier en orbite depuis une station, et pas a "basse altitude"

Au moindre accident c'est TOUT qui peut retomber et on pourra rien faire contre ça : comme c'est actuellement le cas pour l'ISS qui peut retomber dans l'atmosphère terrestre si un accident arrivait et contraindrait a l'abandon d'y retourner et d'assurer des poussées de remontée : si les conditions de sécurité ne permettent par exemple plus de s'approcher de l'ISS = chute dans l'atmosphère inévitable (j'entends a cause de débris issus d'un accident, qui sont autour de la station) ... Je dis cela pour te donner une idée de quel genre de cadre "safe" il faudra pour que ça se fasse ... Soit une station en orbite moyenne voir géostat qui garantie que si y a un accident : ça restera la haut bien sagement jusqu'a trouver une solution  ;)

  Et la on aura un cadre "safe" pour ça ...

Ou alors des tirs de lanceurs lourds pour assurer un RDV en orbite moyenne, mais éviter a tout prix de faire ça en orbite basse

Pour moi le + raisonnable, c'est d'avoir d'abord une politique de chantiers spatiaux avant, pour l'envisager après ... Et monter quelque chose de sérieux en orbite, Pour y installer des systèmes qui supporteraient potentiellement mal d'ailleurs un décollage depuis un lanceur au sol, et qui assemblés en orbite auraient du coup droit a des traitements + délicats : venus simplement en pièces détachées depuis le sol

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alpacks ton idée de chantier spatiaux est pas bon du tout car c'est le genre de truc qui fait exploser les coût des missions spatiales comme on le voit avec le SEI qui coûtait 450Md$.

L'ISS a coûté 100Md$.

La propulsion nuke est infiniment supérieur en tout point à la propulsion chimique et devrait être utilisé massivement. Ce qu'il faut c'est un SSTO RLV nuke avec une charge utile de plusieurs centaines de tonnes en orbite basse capable de faire plusieurs milliers de vol/an comme celui proposée dans mon lien de mon post précédent.

Quand à l'altitude, 700km suffisent largement normalement (toutes les sources citent cette altitude comme celle d'une utilisation en orbite d'un moteur nucléaire).

Sans le nucléaire on ne pourra pas aller plus loin que Mars, il n'y a aucune autre solution.

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alpacks ton idée de chantier spatiaux est pas bon du tout car c'est le genre de truc qui fait exploser les coût des missions spatiales comme on le voit avec le SEI qui coûtait 450Md$.

L'ISS a coûté 100Md$.

N'utilise pas le prix de l'ISS comme référence. C'est une station à peine plus performante et moderne que MIR pour un prix infiniment supérieur ... Le but de l'ISS était presque plus de justifier l'existence de la navette spatiale (américaine en grande partie au frais des autres pays) que d'avoir véritablement une station spatiale d'opérationnelle. Lors de la construction de l'ISS il y avait encore MIR qui occupait les russes.

La propulsion nuke est infiniment supérieur en tout point à la propulsion chimique et devrait être utilisé massivement. Ce qu'il faut c'est un SSTO RLV nuke avec une charge utile de plusieurs centaines de tonnes en orbite basse capable de faire plusieurs milliers de vol/an comme celui proposée dans mon lien de mon post précédent.

Le nuke n'est pas supérieur à une propulsion chimique, il est juste plus facile à utiliser.

On n'a qu'une ISP de 900, avec un turbo réacteur on dépasse les 5 à 10 000 et même un statoréacteur adapté aux vitesse hypersonique (et très haute altitude) a une ISP de plus de 2000.

Une fois dans l'espace, on a les moteurs électrique qui peuvent avoir une ISP bien supérieure. C'est vrai qu'on est souvent limité par la puissance électrique disponible, mais avec des laser de forte puissance permettant de transmettre l'énergie d'un satellite (ou d'installation terrestre) à une navette, on peut disposer de très forte puissance.

Pour un retour de Mars, le chimique est presque plus performant vu qu'on n'emporte que l'hydrogène (comme pour le nucléaire vu qu'on n'en trouve pas sur Mars) et qu'on pourrait produire sur place du méthane et du dioxygène (à partir du CO2 présent sur place et de l'hydrogène qu'on ramène) ce qui fait qu'on a besoin de n'emporter que 5% de la masse du carburant servant à la mission retour donc même avec une ISP de 400 on a des performances supérieure à celle d'un moteur thermique avec une ISP de 900 mais dont on aura du importer tout le carburant.

Sans le nucléaire on ne pourra pas aller plus loin que Mars, il n'y a aucune autre solution.

Bof, si tu parles du nucléaire thermique, je ne suis pas convaincu. Pour un nucléaire a explosion (ISP de 10 à 100 000 et très forte puissance) ou pour une centrale nucléaire fournissant de l'électricité (même loin du soleil contrairement aux panneaux solaires qui finissent par prendre vraiment beaucoup plus de place que des radiateurs) je serrais beaucoup plus d'accord.
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N'utilise pas le prix de l'ISS comme référence. C'est une station à peine plus performante et moderne que MIR pour un prix infiniment supérieur ... Le but de l'ISS était presque plus de justifier l'existence de la navette spatiale (américaine en grande partie au frais des autres pays) que d'avoir véritablement une station spatiale d'opérationnelle. Lors de la construction de l'ISS il y avait encore MIR qui occupait les russes.

C'est vrai surtout qu'avec des modules gonflables + HLV, on peut faire infiniment mieux que l'ISS pour moins cher. Mais un SSTO RLV nuke tel que proposée dans mon lien permettrait de réduire considérablement le prix du kg en orbite donc encore mieux pour les stations orbitales et toutes les applications en orbite.

Le nuke n'est pas supérieur à une propulsion chimique, il est juste plus facile à utiliser.

On n'a qu'une ISP de 900, avec un turbo réacteur on dépasse les 5 à 10 000 et même un statoréacteur adapté aux vitesse hypersonique (et très haute altitude) a une ISP de plus de 2000.

Une fois dans l'espace, on a les moteurs électrique qui peuvent avoir une ISP bien supérieure. C'est vrai qu'on est souvent limité par la puissance électrique disponible, mais avec des laser de forte puissance permettant de transmettre l'énergie d'un satellite (ou d'installation terrestre) à une navette, on peut disposer de très forte puissance.

Pour un retour de Mars, le chimique est presque plus performant vu qu'on n'emporte que l'hydrogène (comme pour le nucléaire vu qu'on n'en trouve pas sur Mars) et qu'on pourrait produire sur place du méthane et du dioxygène (à partir du CO2 présent sur place et de l'hydrogène qu'on ramène) ce qui fait qu'on a besoin de n'emporter que 5% de la masse du carburant servant à la mission retour donc même avec une ISP de 400 on a des performances supérieure à celle d'un moteur thermique avec une ISP de 900 mais dont on aura du importer tout le carburant.

En fait c'est plutôt le contraire, le NTR est supérieur au chimique mais plus dure à utiliser. D'après Robert Zubrin si tu utilise un NTR pour Mars Direct à la place du chimique, tu double la charge utile. Sans compter qu'un NTR fonctionnant au CO2 (ça vient aussi de Zubrin cette idée là) serait très efficace pour explorer Mars car capable de se recharger par lui même avec l'atmosphère martienne sans support extérieur (par rapport au moteurs chimiques qui se rechargent avec la réaction de Sabatier). Un NTR fonctionnant à l'oxygène serait parfait pour la lune.

Ensuite pour l'Isp les NTR à coeur gazeux peuvent pousser jusqu'à 5000s d'Isp mais je sais pas si ils ont été testé.

of, si tu parles du nucléaire thermique, je ne suis pas convaincu. Pour un nucléaire a explosion (ISP de 10 à 100 000 et très forte puissance) ou pour une centrale nucléaire fournissant de l'électricité (même loin du soleil contrairement aux panneaux solaires qui finissent par prendre vraiment beaucoup plus de place que des radiateurs) je serrais beaucoup plus d'accord.

Un NTR à cœur solide risque d'être juste en effet mais un NTR à cœur gazeux (1500-5000s d'Isp) pourra y arriver (de même que ORION et dérivés). Ce que je veux dire c'est que le chimique ne permet pas d'aller plus loin que Mars ou Vénus même en utilisant des stratégies très efficaces tel que Mars Direct.

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Un NTR à cœur solide risque d'être juste en effet mais un NTR à cœur gazeux (1500-5000s d'Isp) pourra y arriver (de même que ORION et dérivés). Ce que je veux dire c'est que le chimique ne permet pas d'aller plus loin que Mars ou Vénus même en utilisant des stratégies très efficaces tel que Mars Direct.

Je tiens à préciser que lors de ma réponse je compare une solution nucléaire thermique a une solution plus complexe utilisant certes du chimique (pour les mise en orbite nécessitant beaucoup de puissance) mais pour le reste du vol (dés qu'on quitte l'orbite basse terrestre) il vaut mieux utiliser des moteurs "électriques" avec un bien meilleur rendement. 

Maintenant concernant les moteurs nucléaires, ceux à cœur solide (les classique comme NERVA) ne me paraissent pas assez performant pour justifier leur coût en terme de pollution, donc ils sont à exclure (au moins en atmosphère terrestre) surtout que s'il sont vraiment économique on pourrait vouloir beaucoup s'en servir et donc vraiment polluer. Ceux à cœur gazeux sont vraiment trop polluant pour être utiliser dans l'atmosphère terrestre. Ceux à explosion type Orion sont vraiment dangereux et ne concernent que des moteurs de très forte puissance donc à utiliser sur des vaisseaux qu'on n'a pas vraiment les moyens de se payer et encore moins d'exploiter pour des vols réguliers.

Je dirais qu'à moins de vouloir vraiment organiser une exploitation du système solaire, on devrait pouvoir se passer d'utiliser le nucléaire pour la propulsion (pour produire de l'électricité, c'est un autre problème) Si on passe à une exploitation à grande échelle (avec au moins un aller et retour sur mars tous les deux ans) ou qu'on veut aller vraiment loin (comme l'exploitation d'une lune de Jupiter ou de Saturne) je suis d'accord qu'il faudra utiliser le nucléaire, mais on en est encore loin.

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Je dirais qu'à moins de vouloir vraiment organiser une exploitation du système solaire, on devrait pouvoir se passer d'utiliser le nucléaire pour la propulsion (pour produire de l'électricité, c'est un autre problème) Si on passe à une exploitation à grande échelle (avec au moins un aller et retour sur mars tous les deux ans) ou qu'on veut aller vraiment loin (comme l'exploitation d'une lune de Jupiter ou de Saturne) je suis d'accord qu'il faudra utiliser le nucléaire, mais on en est encore loin.

Yep mais d'ici la on aura sûrement maîtriser la fusion nucléaire et on pourra utiliser ça avec une propulsion électrique ^^ pour les voyages inter-planétaires.

Après reste à trouver des moyens de propulsions pour la mise en orbite.

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Reste à voir aussi à quelle échelle on peut gérer la fusion. Parce qu'à priori c'est plus difficilement miniaturisable que les solutions à base de fusion fission. Pour rappel, si on construit ITER, c'est pour avoir un outil de grande taille, les autres réacteurs expérimentaux de petite taille n'ayant pas permis d'obtenir un rendement positif.

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Reste à voir aussi à quelle échelle on peut gérer la fusion. Parce qu'à priori c'est plus difficilement miniaturisable que les solutions à base de fusion fission. Pour rappel, si on construit ITER, c'est pour avoir un outil de grande taille, les autres réacteurs expérimentaux de petite taille n'ayant pas permis d'obtenir un rendement positif.

Yep mais c'est aussi parce qu'on est qu'aux débuts. ITER et déjà conceptuellement dépassé. Si on devait faire un ITER 2 on aurait déjà d'autres solutions plus efficientes. l'Autre point c'est qu'avec la fission, les problèmes de sécurité de l’équipage entraine egalement un gros surpoids qu'on a pas a prendre en compte sur un réacteur a fusion. Et globalement un vaisseau inter-planétaire sera je pense assez gros.
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Reste à voir aussi à quelle échelle on peut gérer la fusion. Parce qu'à priori c'est plus difficilement miniaturisable que les solutions à base de fusion fission. Pour rappel, si on construit ITER, c'est pour avoir un outil de grande taille, les autres réacteurs expérimentaux de petite taille n'ayant pas permis d'obtenir un rendement positif.

Fusion inertiels, la plupart des systèmes de propulsion spatiales par fusion s'oriente sur la fusion inertiel qui ne souffre pas de problème de miniaturisation (beaucoup moins que la fusion magnétique en tout cas). Et rien n'empêche la construction de très grand vaisseaux.

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  • 2 years later...

Yep mais c'est aussi parce qu'on est qu'aux débuts. ITER et déjà conceptuellement dépassé. Si on devait faire un ITER 2 on aurait déjà d'autres solutions plus efficientes. l'Autre point c'est qu'avec la fission, les problèmes de sécurité de l’équipage entraine egalement un gros surpoids qu'on a pas a prendre en compte sur un réacteur a fusion. Et globalement un vaisseau inter-planétaire sera je pense assez gros.

   La NASA évalue la masse d'un vaisseau habité pour Jupiter d'environ 1500t ... L'équivalent d'un soum diesel anaérobie de masse moyenne en gros ...

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NASA’s Road Map Toward Possible Nuclear Rocket Flight Demo

http://aviationweek.com/technology/nasa-s-road-map-toward-possible-nuclear-rocket-flight-demo

 

 

 

Joli concept.

Mais le nucléaire thermique nécessite de constamment  refroidir le cœur par LH2 afin d’éviter la fusion du moteur.

S’il y a le moindre  problème dans la fiabilité de l’alimentation en LH2, le moteur fait boum avec des débris radioactifs qui risquent de tomber sur Terre.

Intellectuellement, j’aurais préféré une étude basée sur le nucléaire électrique.

C’est vrai que l’accélération avec le nucléaire électrique est pathétique. 

Il est possible que la NASA  veuille conserver la possibilité de réagir en cas d’urgence pour éviter n’importe quel risque.

 

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