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L'ordre de bataille de l'armée de terre


Scarabé

Messages recommandés

18 minutes ago, Fusilier said:

Tu vas te faire lyncher par les marsouins de la 9  :biggrin:

I know, mais les spécificités amphibies de l'AdT (519e GTM) et une bonne partie des moyens amphibies de la Marine (Toulon) sont sur la Méditérannée, donc dans le "jardin" de la 6e BLB ...

Si l'on créait une Brigade amphibie avec comme coeur le 1er REC, 1er REG, 2e REI et 21e RIMa, on pourrait très bien faire migrer un Régiment de la 9 vers le sud si nécessaire. Avec le 3e RAMa et par exemple le 3e RIMa "version PACA" on aurait une brigade amphibie avec 3 Régiments Légion et 3 régiments TDM, donc chaque chapelle et "boutons" serait content.

Clairon 

Modifié par Clairon
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il y a 53 minutes, Clairon a dit :

I know, mais les spécificités amphibies de l'AdT (519e GTM) et une bonne partie des moyens amphibies de la Marine (Toulon) sont sur la Méditérannée, donc dans le "jardin" de la 6e BLB ...

Si l'on créait une Brigade amphibie avec comme coeur le 1er REC, 1er REG, 2e REI et 21e RIMa, on pourrait très bien faire migrer un Régiment de la 9 vers le sud si nécessaire. Avec le 3e RAMa et par exemple le 3e RIMa "version PACA" on aurait une brigade amphibie avec 3 Régiments Légion et 3 régiments TDM, donc chaque chapelle et "boutons" serait content.

Clairon 

Sur se que j'observe, du côté de la 9ème BIMa il y a des échanges avec la brigade commando des britanniques suites aux accords de Lancaster, et côté 6ème BLB c'est plutôt avec l'USMC vu le nombre d'échanges et de participation à des exercices. 

Je pense que l'idée est de s'adapter aux 2 méthodes qui ont leurs propres approches pour s'intégrer dans leur dispositif sur des opérations importante. J'ai surtout vu des exercices avec les britanniques du côté 9ème BIMa, et des exercices avec l'USMC côté 6ème BLB en suivant les infos de la Marine Nationale et de l'armée de Terre. 

Pour le reste on garde nos capacités de boîtes à outils adapté qui permettra de fournir des GTIA à divers degré de puissance et en nombres à fournir . 

Du point de vue des divisions, on observe que la 27e BIM est dans la 1ere Division, ou est aussi rattachée la BFA ( oui je sais elle ne sert à rien mais bon...) , donc avec une orientation logique au vu de sa spécialité montagne/froid, de facto avec l'évolution des "tensions" du côté de la scandinavie , l'intérêt pour les ressources naturelles au pôle Nord de différentes puissances, plus les liens qu'on a créé des unités Alpine avec des unités canadienne (échange de bon procédés chez les uns et les autres en période froide), on prépare donc plusieurs cas de figure dans cette zone nord. 

La 11ème BP elle a toujours été orienté sur le sud, donc la Méditerranée, l'Afrique en mode brigade d'urgence. Il est donc logique qu'elle axe ses capacités dans cette zone, avec la capacité d'être aussi employable dans le contexte boîte à outil que sont les brigades dans ces 2 divisions. 

Donc c'est pour cela qu'il y a aussi 2 brigades dédié à l'amphibie, comme expliqué plus haut. Comme il y a une alternance entre les 2 avec la mission Jeanne d'Arc, on a toujours sous le coude des capacités d'entraînements vers le nord, mais en étant présent de manière plus importante en Méditerranée, mer rouge etc... Au vu des tensions dans cette partie du monde. 

Mais avec le retour des exercices OTAN en Scandinavie and Co, ben on préfère garder 2 brigades dédiées à l'amphibie. 

En se qui concerne la guerre de Chapelle, je pense qu'on est passé à autre chose vu l'arrivée du 126e RI à la 9ème BIMa

Donc pour moi il y a de la cohérence sur le concept de division, pas dans l'emploi mais la capacité à mieux gérer les unités ( brigades, GTIA ETC...) , faire le lien avec les pays du nord ( scandinaves, allemands, canadiens aussi etc...) , GB par rapport aux futurs enjeux qui seront sûrement de mise dans le futur via le pôle nord et ses ressources naturelles, fonte des glaces etc...  Et les possibles tensions en Mer Baltique ... 

Idem en direction des US and Co dans la zone sud, Méditerranée, Afrique, mer Rouge etc... Jusque dans le Pacifique. 

Donc je pense surtout qu'on se projette de manière pas si bête que ça avec se concept de Division ( pas entité de combat comme par le passé bien évidement) orienté sur les potentiels zones de tensions actuelles, et futures. 

Modifié par Gibbs le Cajun
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il y a 39 minutes, Clairon a dit :

1er REC, 1er REG, 2e REI et 21e RIMa, on pourrait très bien faire migrer un Régiment de la 9 vers le sud si nécessaire. Avec le 3e RAMa et par exemple le 3e RIMa "version PACA"

C'était un peu pour plaisanter. 

Six régiments pour une brigade amphibie; ça fait un peu beaucoup.  Surtout que la flottille, les hélicos, le 519, les forces avancées,  PLD, la logistique, sont hors brigade, Pour deux BPC un GTE-A c'est 1400 en incluant les sous groupements aéro et logistique; la plupart du temps le GTE est plus de l'ordre de la compagnie (voir section) renforcée.  Dans un exemple un peu dans l'autre extrême, les hollandais s'en sortent avec deux groupements d'assaut ("interarmes")  de 700 pax   + 90 pax  , sans artillerie ni cavalerie il est vrai 

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Il y a 11 heures, FoxZz° a dit :

Autre question, dans l'hypothèse d'une remontée en puissance des effectifs de l'AdT, et que l'on décide de former une brigade médiane de plus, comment à votre avis, on réorganiserait le modèle ?

 

La Force opérationnelle terrestre (FOT) de l’armée de Terre est passé en 3 ans de 66.000 à 77.000 hommes entre 2015 et 2018. Actuellement le but et d'avoir l'ensemble de ces soldats formée et aptes à partir en opex .

En 2022 une nouvelle montée des effectifs est prévu pour passer la FOT à 86.000 soldats si le budget continue d'augmenter .

Pour réaliser la montée en puissance de 66 000 à 77000 des compagnies ont été rajoutée dans les régiments d’infanterie et du génie. Ainsi que la création de nouveaux régiments. 

Lors de cette montée en puissance le problème de l'infrastructure est arrivée sur la table. Il a fallu construire en urgence des logements modulaires dans les régiments existant et dans les centres de formations . Maintenant que cette phase et plus ou moins achevée ( sauf au fort de Vincennes ou des travaux vont commencer pour loger une garnison de 1200 hommes) Dans le même temps de gros travaux infra ont commencer pour accueillir les nouveaux véhicule du programmes Scorpion et ils vont se poursuivre au delà de 2025.  

En 2022 si l'augmentation continue on devraient voir naître  un nouveau régiment d’infanterie alpine à la  27 BIM.

Un régiment d’infanterie et de soutien Aéromobile pour La Brigade Aéromobile 

une nouvelle organisation notamment dans les batteries AA des Régiments d'artilleries qui recevront des véhicules Serval avec Mistral 4 

Et bien sur une augmentation des effectifs dans les régiment en Outre mer  .    

   

 

 

 

Modifié par Scarabé
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Il y a 7 heures, Scarabé a dit :

On demandera à la Légion qui reçois 80000 candidats crédibles chaque année et dont seulement 1500 arrive au képi blanc à la fin de leur formation. 

 

Hum,... A la Légion,  ils ont du mal à recruter des francophones, qui sont indispensables à leur formation.  Ils ont ouvert un bureau à Tahiti, c'est pas pour recruter des chinois ou des japonais, de même la tournée des plages cette année. C'est, je le crains, un mauvais palliatif, probablement aux limites du système.  Sans compter que ce n'est jamais très sain, quand un pays ne peut pas compter sur ses citoyens. Le déclin de Rome et toussa...  

Je crains que le système professionnel soit pas loin du max des RH que le pays peut offrir;  compte ténu de la démographie  et de la concurrence sur le marché du travail et y compris des autres administrations (Police, Gendarmerie etc...)  Si l'on parle autant des femmes aux armées ce n'est pas pour rien. Bref, on est déjà limite avec le format actuel, même si l'on peut "élargir", à la marge, en augmentant l'âge limite (comme la Légion, mais du coup celle-ci... ) 

Je réfléchissais ces jours ci et je me disais que si un jour on doit se préparer pour une vraie guerre, d'une manière ou d'une autre on devra recourir à la conscription.  Pour avoir les spécialistes, les gens de haut niveau  et la masse nécessaire, ainsi que les réserves.  Quitte à organiser des unités B.   

 

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Pour résoudre le problème des RH, je pense qu'on va sans doute aussi faire évoluer le modèle de sélection des armées, c'est à dire, plutôt que d'éliminer les plus faibles et ne garder que les forts, prendre aussi les plus faibles mais augmenter la formation initiale pour les mettre au niveau.

Il faudra aussi travailler sur la fidélisation. Mais avec les nouveaux véhicules qui arrivent les perspectives d'Opex, etc, je suis plutôt optimiste.

Je ne suis pas convaincu non plus par l'augmentation des effectifs de la légion alors qu'on vient encore d'ouvrir un régiment légion et qu'ils ont en effet des problèmes de francophones.

Donc avec deux régiments et une augmentation des effectifs outre mer on arrive à 9000 pax de plus ? 

 

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il y a 48 minutes, FoxZz° a dit :

Pour résoudre le problème des RH, je pense qu'on va sans doute aussi faire évoluer le modèle de sélection des armées, c'est à dire, plutôt que d'éliminer les plus faibles et ne garder que les forts, prendre aussi les plus faibles mais augmenter la formation initiale pour les mettre au niveau.

Il faudra aussi travailler sur la fidélisation. Mais avec les nouveaux véhicules qui arrivent les perspectives d'Opex, etc, je suis plutôt optimiste.

Je ne suis pas convaincu non plus par l'augmentation des effectifs de la légion alors qu'on vient encore d'ouvrir un régiment légion et qu'ils ont en effet des problèmes de francophones.

Donc avec deux régiments et une augmentation des effectifs outre mer on arrive à 9000 pax de plus ? 

 

Pour l'instant la tension au niveau des effectifs c'est plutôt par l'allègement des la formation initiale pour pouvoir garder les plus faibles afin de satisfaire la quantité plutôt que le renforcement des faibles, qui peut cependant se faire sur une durée plus longue, mais postérieurement à la période probatoire. C'est con, mais on essaye de bloquer au mieux les personnels dans leurs engagements, donc la période des classes, qui devrait être assez dure, s'avère finalement assez légère.

L'incidence c'est qu'on a les jeunes arrivants en compagnies qui sont parfois pas suffisamment dans le moule et naturellement aussi, les nouvelles générations "connectés" sont aussi un peu "déconnectés" des contraintes militaires. Parfois cela s'améliore dans le temps, certains deviennent bon, mais beaucoup en ont marre, notamment en raison de sentinelle entre autres. Ce ne sont pas non plus les contrats "sentinelle" de 2-3 ans qui vont améliorer cette gestion de RH.

On doit mettre fin à Sentinelle, on doit mettre fin aux choses qui emmerdent le militaire, on doit mettre fin au mépris que peuvent avoir les anciens vis à vis des nouveaux, cet esprit du conscrit bon à tout faire, qu'on prend pour de la merde, qu'on prend pour des cons car n'ayant pas encore les compétences et le savoir (alors que les anciens étaient pareil au début!), tout cela ne doit plus exister dans une armée professionnelle. Les opex sont quant à elles essentielles à la vie du militaire, à son expérience, à ses finances, à l'intérêt de son métier, son esprit aventurier. C'est bien de vouloir une armée "jeune" (au delà de l'aspect physique, c'est surtout l'aspect familiale qui pousse à cela, on veut des célibataires qui n'ont pas de contraintes, qu'on loge et qui coûtent moins).

La fidélisation est importante pour une armée pro, si l'on veut faire du chiffre, alors revenons à la conscription, ou les jeunes engagés ne brillaient pas non plus d'un esprit guerrier, qui pensaient aussi à la fin en permanence. Les moyens ne font pas tout, mais c'est important d'avoir un environnement saint, propre et moderne dans toutes les casernes. Rasons l'ancien s'il le faut, mais il faut que ça vive.

 

Les problèmes de francophones dans la légion découle justement de l'augmentation de leur nombre, mais ceci est un problème qui peut se résoudre assez rapidement. La légion reste un bon moyen pour avoir des effectifs supplémentaires, c'est un corps qui est demandé avec un nombre de candidats importants, une sélection assez rigoureuse, pas étonnant que le seul régiments d'infanterie "nouveau" (même s'il a pris un drapeau existant du 13e DBLE, c'est bien un nouveau RI) a été pris par la légion, la seule pouvant recruter rapidement du monde pour l'armer.

 

Je rejoins fusilier, il y a une réalité en France et ailleurs avec les armées de métier, c'est qu'il y a une limite RH qu'on ne peut pas dépasser. Tout n'est pas qu'une question de volonté politique, car nous n'avons plus une armée de conscrits, donc de citoyens "obligés" sous les drapeaux. Avant le politique pouvait dire qu'on va avoir 100 000 hommes de plus, il pouvait étendre la durée de service. Aujourd'hui on a beau rêver imaginer un gouvernement annoncer vouloir 100 000 hommes en plus, sachons rester lucide, il n'y arrivera pas, voyez comme on a galérer pour les 10 000 de plus pour la FOT, la légion amenant 1/5 de tout cela. On ne peut pas aller bien plus loin et si le chômage diminue ce sera encore pire.

C'est donc important aujourd'hui que l'on pense à consolider, renforcer, optimiser, équiper correctement ce qu'on a, de créer une base saine pour pouvoir fidéliser ce qu'on a, accueillir les nouveaux dans un bon milieu, ce n'est que quand tout cela sera fait, qu'on pourra réfléchir de créer un nouveau régiment ici ou là, même si pour ma part je préfère qu'on grossit au maximum ce qu'on a. N'hésitons pas non plus pas à recruter des civils de la défense dans tout ce qui concerne les domaines administratifs, de maintenance, d'entretien dans nos installations en France. Nous n'allons pas connaitre une invasion comme en 40, les installations françaises sont sanctuarisés par rapport à nos besoins opérationnels en opex, gardons des spécialistes militaires pour ces dernières, mais ayons en France de nombreux civils, gage d'expérience sur le long terme, gage de présence permanente pour l'entretien des matériels contrairement aux militaires qui eux ne font que bouger, se faire muter, quitter l'institution, qu'on doit former et reformer avant de perdre tout cela du jour au lendemain et qu'on se retrouve comme des cons à devoir remplacer dans l'urgence, mais qui prendra au moins 1 an si tout va bien. L'argent ne suffit pas à acheter des volontaires mais permet d'acheter des civils, pas pour rien qu'aux USA, vous en avez un paquet dans toute l'armée. On considère beaucoup trop les civils comme inutiles, c'est vrai qu'ils ne feront pas la guerre, mais il n'y a rien de mieux qu'eux pour garder l'expérience, la permanence et la perspective d'avenir dans de nombreux domaines. Plutôt que d'avoir 30 mécanos militaires et 1 civil, ce serait bien d'avoir 20 mili et 10 civils, on sait qu'il y aura toujours 1/3 des personnels présents, des éléments qui connaissent tout et qui apprennent aux jeunes et moins jeunes qui eux partiront sur le terrain et en opex. On doit avoir ce pilier civil dans nos armées.

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La Guyane à en tout 4 compagnie de combat + 1 batterie sol air avec 2 pelotons mistral + 1 compagnie génie sur 2 régiments en moyen d'action principaux sans y ajouter les 2 CCL la compagnie de maintenance et la section commando du 9e rima ( question une section commando par régiment ou seulement celle du 9e rima ?) 

Après pour 

La réunion /mayotte

Antilles 

Polynésie 

Nouvelle Calédonie 

Vous avez plus dinfo? 

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Il y a 5 heures, Jésus a dit :

c'est plutôt par l'allègement des la formation initiale pour pouvoir garder les plus faibles afin de satisfaire la quantité plutôt que le renforcement des faibles,

Justement, c'est peut-être là-dessus qu'il faut s'interroger...  Si je prends l'exemple des RMC, ils prennent le temps  32 semaines (réelles au centre) lors du premier module (3 premières semaines) ils ne font pratiquement que du sport , natation et toussa.  Chose importante, si quelqu'un n'a pas le niveau à la fin d'un module (les 32 semaines sont divisées en modules)  il peut redoubler. En fait ils ont une pédagogie par la réussite plutôt que par l'échec (ce qui est parfois un mal français) Et puis, ce n'est pas anodin, tous  les centres de formation (ceux de l'Army c'est pareil) sont gérés par des  professionnels dédiés (affectés pour x années) avec les installations qui vont bien (gymnases, piscines etc) et tout le monde y passe par le même moule  (pas de cursus sous off) Je suis convaincu que ça joue sur la qualité de l'approche initiale, professionnelle.  

il y a 35 minutes, thib28 a dit :

La Guyane à en tout 4 compagnie de combat + 1 batterie sol air avec 2 pelotons mistral + 1 compagnie génie sur 2 régiments en moyen d'action principaux sans y ajouter les 2 CCL la compagnie de maintenance et la section commando du 9e rima ( question une section commando par régiment ou seulement celle du 9e rima ?) 

La Guyane c'est tout à fait particulier, outre Harpie il y a la protection du centre spatial. En plus c'est le département avec le plus de frontières terrestres. Ailleurs, franchement, on a plus besoin de marins et d'aviateurs que de renforts AdT.  

Modifié par Fusilier
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Il y a 12 heures, Fusilier a dit :

 

Je réfléchissais ces jours ci et je me disais que si un jour on doit se préparer pour une vraie guerre, d'une manière ou d'une autre on devra recourir à la conscription.  Pour avoir les spécialistes, les gens de haut niveau  et la masse nécessaire, ainsi que les réserves.  Quitte à organiser des unités B.   

 

C’est bien pour ça que le service militaire n’est que suspendu et non supprimé ( merci Seguin qui avait rappelé au président Chirac: au cas où...)

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Il y a 8 heures, Jésus a dit :

La fidélisation est importante pour une armée pro, si l'on veut faire du chiffre, alors revenons à la conscription, ou les jeunes engagés ne brillaient pas non plus d'un esprit guerrier, qui pensaient aussi à la fin en permanence

J'adhère à tout le reste de votre message, mais sur cette partie là ce n'est pas se que j'ai connu dans les unités pros de l'époque où on était que quelques régiments pros au sein d'une armée de conscription . Les gens faisaient le job jusqu'au bout, et question esprit guerrier il était là. Bien évidemment il y avait des "touristes" qui avaient passé l'épreuve des classes qui étaient pourtant très sélective , mais bien souvent les types de se genre ne s'adapté pas en unité, et finissait par déserter... Donc on était dans une autre dimension où on devait gérer dans un armée équipée pour de la masse de conscrits. 

J'ai put observer la différence entre unité de conscrits via mon service militaire et mon passage en régiment pros au début des année 90, donc j'ai bien vu la différence entre les 2 types de système, d'où mon interpellation sur se point. 

Enfin voilà, on a voulu faire une professionnalisation à moindre coûts en parlant de dividende de la paix pour réduire le budget , heureusement la masse de VAB, de FAMAS and Co récupéré avec les unités dissoutes à permis de faire durer... Mais voilà, à côté on avait des programmes qui étaient dans l'optique guerre Froide , mais sans prendre en compte aussi le facteur temps dans la durée pour monter une armée professionnelle bien en phase et qui aurait amené à se que vous expliquez en terme de qualité. 

Il faut se rappelé la campagne de recrutement des débuts de la professionnalisation ou pour recruter on avait des slogans de se type, avec se casque tu pourras être secrétaire... Cela a vu aussi les anciens régiments pros voir une évolution qui n'était pas de mise avant vu qu'il n'avait plus une marge qualitative ou on pouvait faire le tri comme par le passé , vu l'augmentation du nombre de personnes à recruter pour la professionnalisation d'autres unités. Le pb c'est que les opex n'ont pas diminuée, mais plutôt augmentée... Donc fallait du monde rapidement... 

Sans oublier les personnes en régiment pros qui ont du quitter l'armée via le concept de concours via le CAT2 ( raison budgétaire...) qui a vu partir un paquet de bon profils... La professionnalisation a permis aussi à des profils de ses régiments pros de servir alors qu'ils étaient en fin de  de carrière courte, caporaux et caporaux-chefs ( 7 ans, 9 ans ) dans les régiments qui se professionalisés, mais cela n'a pas suffit, vu qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour insuffler l'esprit pro au sein d'unités ou l'encadrement avait été habitué au système conscription, donc difficulté à géré des engagés volontaire. Et d'un autre côté cela manquera aussi aux anciens régiments pros qui eux n'auront plus la capacité à garder l'ancien roulement qui permettait d'équilibrer le ratio anciens, vétérans et jeunes. 

Enfin voilà, l'équilibre entre anciens et jeunes étaient bien équilibré en régiment pros à cette époque , permettant de faire perdurer le savoir au niveau groupe, section etc... En général on voyait 1 ou 2 jeunes arrivaient en groupe, avec des plus vieux ayant déjà 2 ou 3 ans de service , et des plus anciens. Il y avait une période de phase bleusaille selon le niveau du nouveau, mais ça ne durait pas longtemps. 

J'ai observé qu'on recrée des pelotons dès les classes ... Avec juste l'encadrement comme personnels anciens, ( sous-off, caporaux-chefs et quelques caporaux )... De facto on a perdu l'équilibre entre ancien et nouveau... Vu que ce peloton sortant des classes étaient majoritairement composé de jeunes une fois en escadron. Alors ça peut fonctionner, mais je pense que dans la durée c'est pas vraiment le plus adéquate pour avoir une bonne manière de faire perdurer l'expérience, tout dépendra du niveau des nouveaux à apprendre, et surtout du nombre. Et c'est la qu'on arrive pas à fidéliser aussi faute d'équilibre entre anciens, vétérans et jeunes. 

Enfin voilà, mon sentiment sur le sujet. 

Pour le reste j'aime beaucoup le reste de votre analyse. 

Pour les britanniques, leur système est intéressant, mais avec la réduction du budget, des effectifs réduit, de la montée de la réserve ( moins d'inconvénients sur des périodes plus espacées) on observe que le recrutement est plus aussi facile, idem pour la fidélisation. 

Moi j'aime bien le système USMC, mais après je pense qu'on doit plutôt éviter de transposer de À a Z tout système ( mais ça peut aider à réfléchir) , car chaque pays aura une culture propre.

Cela n'empêche pas justement de réfléchir à se que vous mettez en avant ( mauvaises habitudes issus de l'armée de conscriptionetc...) , déséquilibre entre anciens, vétérans et jeunes etc.. et pour lequel j'adhère. 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Si on veut augmenter l'attractivité du métier militaire, recruter et fidéliser plus facilement, il reste un levier à utiliser : améliorer les salaires en bas de l'échelle. Aujourd'hui, on joue sur la vocation car le salaire est très bas. Mieux payé, cela deviendrait mécaniquement plus attractif comparé aux postes offerts aux mêmes jeunes dans le privé... 

Ce n'est pas forcément très couteux si c'est concentré sur les échelons du bas (ex: 1000 euros par an sur quelques dizaines de milliers de personnels, cela ne fait que quelques dizaines de millions par an)

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il y a 5 minutes, Rivelo a dit :

Si on veut augmenter l'attractivité du métier militaire, recruter et fidéliser plus facilement, il reste un levier à utiliser : améliorer les salaires en bas de l'échelle. Aujourd'hui, on joue sur la vocation car le salaire est très bas. Mieux payé, cela deviendrait mécaniquement plus attractif comparé aux postes offerts aux mêmes jeunes dans le privé... 

Ce n'est pas forcément très couteux si c'est concentré sur les échelons du bas (ex: 1000 euros par an sur quelques dizaines de milliers de personnels, cela ne fait que quelques dizaines de millions par an)

C'st sans doute en partie vrai,  en tout cas comparé aux soldes des brits et des allemands.  Encore faut-il prendre l'ensembles de la rémunération en compte, primes (opex, mer etc)  les bonifications de campagne (annuités)  et là ça devient compliqué, qu'en est-il chez nos voisin? 

Mais, à mon avis, la question des hommes du rang ne peut se résumer à un pb de solde. L'Amiral de la FORFUSCO disait ceci fin 2017, je cite : "Nos jeunes fusiliers marins, et certains de leurs gradés, peinent aujourd’hui à poser une vision et un projet dynamique de réalisation professionnelle et personnelle"   je crois que ça va au-delà d'un problème de sous. C'est sans doute applicable aux autres armées et ça rejoint la question de la formation et de la place que les engagés jouent  dans l'image de l'armée, sorte de remplaçants des appelés.  C'est dans ce sens que la comparaison avec des "approches professionnelles" comme celle des brits ont un intérêt, même s'il ne s'agit pas de transcrire tel quel.  

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il y a 5 minutes, FoxZz° a dit :

Après les brits ont aussi des gros problèmes de RH et de rétention aussi en ce moment, donc pas sur que leur modèle fonctionne beaucoup mieux que le notre.

Pas forcement pour les mêmes raisons.  Puis en GB ils sont à 3,8 % de chômage, même si ça risque de remonter après le brexit.  

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17 hours ago, Fusilier said:

C'st sans doute en partie vrai,  en tout cas comparé aux soldes des brits et des allemands.  Encore faut-il prendre l'ensembles de la rémunération en compte, primes (opex, mer etc)  les bonifications de campagne (annuités)  et là ça devient compliqué, qu'en est-il chez nos voisin? 

Je ne cherchais pas à faire de comparaison avec nos voisins ou savoir quel était le niveau de rémunération "juste" des hommes du rang. Mon point était juste de dire que si on avait du mal à recruter, jouer sur la rémunération pouvait sans doute régler une partie du problème. On est en économie de marché et on parle de soldats professionnels qui sont des salariés rationnels comme les autres, pas d'appelés.

Dans le privé, la plupart des jobs au niveau du SMIC (souvent contraignants au niveau horaire) n'offrent pas beaucoup de perspective professionnelles. Et, bien qu'étant parfois très contraignants en termes d'horaire (ex : restauration), ils sont généralement pourvus. Il suffirait à mon avis d'un coup de pouce pas forcément très important pour que l'équation deviennent plus attractive pour les candidats recherchés. Par exemple, avoir au départ une rémunération, hébergement et repas compris, au niveau du SMIC (et pas en dessous du SMIC dans ce cas), hors prime Opex,  changerait sans doute la perception de certains qui regardent le montant en euros à la fin du mois sur le feuille de paie et se comparent aux copains.

Le problème a déjà été évoqué pour les gardiens de prison avec des plan d'action spécifiques pour améliorer les rémunérations en début de carrière et rendre le métier plus attractif financièrement. 

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il y a une heure, Rivelo a dit :

Par exemple, avoir au départ une rémunération, hébergement et repas compris, au niveau du SMIC

Sauf erreur de ma part, un engagé touche  environ 1200 nets (c'est le SMIC en net)  + nourri logé.  Si t'ajoutes les primes et toussa,  pour un jeune sans le bac et sans formation professionnelle c'est plutôt pas mal. Sans qualif,  c'est galère, stages et cie.    Pour un sous-off avec bac , voir BTS etc,  c'est effectivement un peu juste (un Maistrance est considéré comme QM jusqu'au ~ 12e mois) Mais eux sont recrutés pour 10 ans et le passage carrière est quand même plus ou moins automatique (sauf si c'est une mule) Alors qu'un MDR a un horizon limité.  Les armées ont organisé le recrutement afin de bénéficier d'une moyenne jeune, par le renouvellement et la précarité  (relative) tout en préservant les "professionnels"  officiers et sous-officiers ; faut pas s'étonner d'être confronté à des stratégies de la part des MDR qui conduisent au turnover. 

Note que les militaires bénéficient de 45 jours de permission,  ça fait 9 semaines de congés vs les 5 semaines du civil, c'est certes moins bien que les profs. Après est-ce qu'avec l'état du monde actuel ils peuvent les prendre en totalité, je ne sais pas. 

 

 

Modifié par Fusilier
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Le problème de fidélisation ne se règlera pas par la bourse.

Effectivement un jeune engagé, en moyenne, il a 1500-1600€ net par mois à l'année. Certes les primes ne sont pas étendues sur tous les mois, certes il y a toujours des cas particuliers qui ne feront jamais de sentinelle, de terrains, d'opex, mais tout de même on frôle très vite le salaire médian en France (environ 1700€) dans bien des cas. En étant nourris et logés, le coût de la vie se relativise aussi par rapport à un smicard du même âge dans le privé. Et si il décide d'être logé en extérieur, il touchera 100€ de plus, s'il va se marier, faire des enfants, il tournera assez vite à 1700-1800€ par mois hors prime. Je n'évoque même pas les paras qui avec leur prime spéciale ont déjà bien plus que les autres, même si pour lui ça contrebalance avec les autres primes (il doit choisir et non cumuler avec les ISC).

45 jours de permissions, c'est vrai, des moments de contraintes qui peuvent cependant largement et rapidement relativiser ce nombre, mais là par contre celui qui ne fait rien, ben il en profite à fond.

Non la question financière est très rarement une cause de départ pas plus que l'attrait de la pension à jouissance immédiate ne pousse du monde à rester, au contraire, ce ne sont pas forcément les meilleurs et ceux qu'on souhaite garder qui restent, le système fait qu'on ne peut pas s'en débarrasser. Quoi qu'on en pense, si on regarde à l'échelle de la nation, un bon militaire du rang, c'est un militaire qui fait 11 ans de service puis se barre, il ne part pas trop tôt, pas trop tard avant qu'il ne devienne un vieux caporal chef qui ne veut plus rien faire et qu'on finit par caser à l'armurerie, à un magasin ou pour faire fourrier, ça aussi c'est un problème

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Il y a 18 heures, Jésus a dit :

Le problème de fidélisation ne se règlera pas par la bourse.

Effectivement un jeune engagé, en moyenne, il a 1500-1600€ net par mois à l'année. Certes les primes ne sont pas étendues sur tous les mois, certes il y a toujours des cas particuliers qui ne feront jamais de sentinelle, de terrains, d'opex, mais tout de même on frôle très vite le salaire médian en France (environ 1700€) dans bien des cas. En étant nourris et logés, le coût de la vie se relativise aussi par rapport à un smicard du même âge dans le privé. Et si il décide d'être logé en extérieur, il touchera 100€ de plus, s'il va se marier, faire des enfants, il tournera assez vite à 1700-1800€ par mois hors prime. Je n'évoque même pas les paras qui avec leur prime spéciale ont déjà bien plus que les autres, même si pour lui ça contrebalance avec les autres primes (il doit choisir et non cumuler avec les ISC).

45 jours de permissions, c'est vrai, des moments de contraintes qui peuvent cependant largement et rapidement relativiser ce nombre, mais là par contre celui qui ne fait rien, ben il en profite à fond.

Non la question financière est très rarement une cause de départ pas plus que l'attrait de la pension à jouissance immédiate ne pousse du monde à rester, au contraire, ce ne sont pas forcément les meilleurs et ceux qu'on souhaite garder qui restent, le système fait qu'on ne peut pas s'en débarrasser. Quoi qu'on en pense, si on regarde à l'échelle de la nation, un bon militaire du rang, c'est un militaire qui fait 11 ans de service puis se barre, il ne part pas trop tôt, pas trop tard avant qu'il ne devienne un vieux caporal chef qui ne veut plus rien faire et qu'on finit par caser à l'armurerie, à un magasin ou pour faire fourrier, ça aussi c'est un problème

Je dois être d'un autre temps, mais les caporaux-chef avaient pas se profil jusqu'en 2005, de manière générale. 

Enfin je vais être plus précis  j'ai surtout vu a la fin de mon temps le passage au grade de caporal-chef de caporaux très jeune... Donc c'est peut-être ça la problématique actuellement avec des gens qui sont passé caporaux-chef trop tôt... Idem pour des caporaux. 

À une époque mon fils m' avait présenté des caporaux-chefs et j'avais constaté qu'ils étaient bien plus jeune en grade que de mon temps. Donc il y a eu un décalage qui a fini par jouer forcément. 

Je sais qu'on pousse à faire sous-off rang à peine arrivé en régiment... Et apparemment le cursus caporal-chef n'est plus de mise comme perspective. 

A une époque le caporal-chef avait une fonction et des responsabilités, remplacant souvent un sergent comme chef de groupe, chef de pièce etc... Aujourd'hui j'ai plutôt l'impression que c'est un chef d'équipe, plutôt super GV, spécialiste ( pilote, etc...), rôle qui avant était plutôt celui du caporal. Mais vu le turn over il n'y a plus la possibilité d'avoir l'équilibre au sein du groupe. 

Est-ce que l'équilibre est il toujours de mise dans le ratio vétérans, ancien et nouveaux dans le groupe de base ? 

J'en suis pas certain. 

Enfin voilà, j'ai eu un chef de groupe caporal-chef, sois comme remplaçant occasionnel, soit comme chef de groupe officiel, parfois CT1 ou CAT2, il avait un adjoint caporal-chef ( pas encore CT1 ou CAT2) , et j'ai jamais eu de pb. Mais quand j'ai eu des sergents, l'adjoint était un caporal-chef, et on était loin du pantouflard en fin de carrière... 

Moi même j'ai été caporal-chef, et j'ai tenu ma place jusqu'au bout, car c'était comme ça. Quand je suis parti, même si nul n'est irremplaçable, j'ai quand même senti que les gens voyaient encore du potentiel partir, tout en en ayant plus se jeune (comme expliqué plus haut dans mon message), mais il y vrai qu'ils avaient du mal avec des caporaux-chefs passaient trop rapidement en grade, trop jeune et pas assez d'expérience. 

Perso j'ai partagé mon expérience, mais j'ai aussi continué à apprendre avec des subordonnés, même les plus jeunes. Chose que j'ai continué à faire même dans le civil, puisque j'ai dû recommencer à la base, puis j'ai appris, jusqu'à je se que je cumule de l'expérience, sans pour autant arrêter le fait d'apprendre toujours avec des gens plus jeunes, en âge ou expérience. 

Alors je fais parti d'un vieux format en régiment pro, et ça fonctionnait sans pb, tant que l'équilibre était de mise en terme de vétérans, anciens et jeunes. La plus value était parfaite, et en général les jeunes sergents arrivaient avec un groupe bien huilé, pouvant compter sur l'expérience de chacun, idem pour le jeune soldat, et ça fonctionnait nickel, le Sergent ne subissant pas et tout le monde le respectait sans jouer aux anciens, il apportait des choses aussi ( il y avait de l'évolution aussi par se biais) et sa fusionné très bien. 

Je pense que le principe d'armée jeune avec un turn over trop important et la vrai problématique. Bien évidemment il faut aussi prendre en compte les aspirations d'une jeunesse différente, et qu'on ne peut pas gérer comme par le passé, je ne parle pas des anciens régiments d'appelés mais la manière comment ont géré en régiment pro avant la professionnalisation. 

Maintenant, il y a un phénomène qui existe aussi, les gens ayant vécu des opex de combat on du mal avec le retour à une vie de caserne, et quand on a joué le match du siècle pour lequel on s'est toujours entraîné, ça devient difficile de gérer le rythme de sentinelles, un entraînement pas forcément adapté etc... 

En GB si ça a du mal à recruter, c'est aussi parce qu'il y a moins d'action comme par le passé, l'Afghanistan et l'Irak ont quand même était le cœur de la projection chez les Brits pendant une longue période... De facto le phénomène de vie de caserne malgré un entraînement plus adapté ne fait pas tout. Je pense qu'on sous-estime beaucoup se phénomène. Moi j'observe surtout que le recrutement est à la baisse en GB aussi parce qu'il y a moins d'opérations de combat comme avec l'Afghanistan. Faut le prendre en compte aussi, et pas uniquement voir le côté chômage faible. Le concept de se préparer sans jouer le match de sa vie, il est loin d'être négligeable. 

La réserve en GB fonctionne car il n'y a pas les inconvénients de la vie de militaire comme en caserne, mais plus des périodes accès sur l'entraînement. 

Pour une jeunesse actuelle, je pense que c'est aussi cela qui pèse, se préparer sans faire le match de sa vie, et malgré un niveau élevé dans l'entraînement ça ne remplacera pas l'opex de combat, entre celui qui y a goûté et n'a aucun pb avec ça, et celui qui n'appréciera pas l'expérience. D'un côté celui qui a compris qu'il était fait pour ça aura du mal avec le train-train de la vie en métropole et faute d'intérêts par manque d'entraînement plus concret, plus de perspectives d'évolutions au cœur du métier finira par partir ( en sachant que même ça ne retiendra pas forcément un personnel) , et celui qui finira son contrat parce que l'expérience de l'opex de combat n'aura pas été pour lui. 

Je pense qu'on doit aussi prendre en compte la complexité des types de profil, alors on va me dire, on ne va inventer des opex de combat pour se faire... Bien évidemment mais cette problématique elle a toujours existée. La différence c'est le rythme qui a évoluer entre chaque projections. Les gens sont très occupé entre les projections, mais je pense que l'optique sentinelle cause vraiment un pb sur se point. 

Les marines US ont proposé des primes mais ça ne fait pas tout apparemment , mais ils ont compris qu'il faut aussi voir des perspectives de spécialisation évoluante. Enfin c'est l'idée que j'en ai compris. 

Enfin voilà, je pense qu'il faut regarder pas mal de pistes pour avoir un diagnostic précis des pb actuels. 

Si ça intéresse une réflexion vu sur Twitter, à voir j'ai pas d'avis tranché sur le sujet :

 

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il y a une heure, Gibbs le Cajun a dit :

Je dois être d'un autre temps, mais les caporaux-chef avaient pas se profil jusqu'en 2005, de manière générale. 

Enfin je vais être plus précis  j'ai surtout vu a la fin de mon temps le passage au grade de caporal-chef de caporaux très jeune... Donc c'est peut-être ça la problématique actuellement avec des gens qui sont passé caporaux-chef trop tôt... Idem pour des caporaux. 

À une époque mon fils m' avait présenté des caporaux-chefs et j'avais constaté qu'ils étaient bien plus jeune en grade que de mon temps. Donc il y a eu un décalage qui a fini par jouer forcément. 

Je sais qu'on pousse à faire sous-off rang à peine arrivé en régiment... Et apparemment le cursus caporal-chef n'est plus de mise comme perspective. 

A une époque le caporal-chef avait une fonction et des responsabilités, remplacant souvent un sergent comme chef de groupe, chef de pièce etc... Aujourd'hui j'ai plutôt l'impression que c'est un chef d'équipe, plutôt super GV, spécialiste ( pilote, etc...), rôle qui avant était plutôt celui du caporal. Mais vu le turn over il n'y a plus la possibilité d'avoir l'équilibre au sein du groupe. 

Est-ce que l'équilibre est il toujours de mise dans le ratio vétérans, ancien et nouveaux dans le groupe de base ? 

J'en suis pas certain. 

Enfin voilà, j'ai eu un chef de groupe caporal-chef, sois comme remplaçant occasionnel, soit comme chef de groupe officiel, parfois CT1 ou CAT2, il avait un adjoint caporal-chef ( pas encore CT1 ou CAT2) , et j'ai jamais eu de pb. Mais quand j'ai eu des sergents, l'adjoint était un caporal-chef, et on était loin du pantouflard en fin de carrière... 

Moi même j'ai été caporal-chef, et j'ai tenu ma place jusqu'au bout, car c'était comme ça. Quand je suis parti, même si nul n'est irremplaçable, j'ai quand même senti que les gens voyaient encore du potentiel partir, tout en en ayant plus se jeune (comme expliqué plus haut dans mon message), mais il y vrai qu'ils avaient du mal avec des caporaux-chefs passaient trop rapidement en grade, trop jeune et pas assez d'expérience. 

Perso j'ai partagé mon expérience, mais j'ai aussi continué à apprendre avec des subordonnés, même les plus jeunes. Chose que j'ai continué à faire même dans le civil, puisque j'ai dû recommencer à la base, puis j'ai appris, jusqu'à je se que je cumule de l'expérience, sans pour autant arrêter le fait d'apprendre toujours avec des gens plus jeunes, en âge ou expérience. 

Alors je fais parti d'un vieux format en régiment pro, et ça fonctionnait sans pb, tant que l'équilibre était de mise en terme de vétérans, anciens et jeunes. La plus value était parfaite, et en général les jeunes sergents arrivaient avec un groupe bien huilé, pouvant compter sur l'expérience de chacun, idem pour le jeune soldat, et ça fonctionnait nickel, le Sergent ne subissant pas et tout le monde le respectait sans jouer aux anciens, il apportait des choses aussi ( il y avait de l'évolution aussi par se biais) et sa fusionné très bien. 

Je pense que le principe d'armée jeune avec un turn over trop important et la vrai problématique. Bien évidemment il faut aussi prendre en compte les aspirations d'une jeunesse différente, et qu'on ne peut pas gérer comme par le passé, je ne parle pas des anciens régiments d'appelés mais la manière comment ont géré en régiment pro avant la professionnalisation. 

Maintenant, il y a un phénomène qui existe aussi, les gens ayant vécu des opex de combat on du mal avec le retour à une vie de caserne, et quand on a joué le match du siècle pour lequel on s'est toujours entraîné, ça devient difficile de gérer le rythme de sentinelles, un entraînement pas forcément adapté etc... 

En GB si ça a du mal à recruter, c'est aussi parce qu'il y a moins d'action comme par le passé, l'Afghanistan et l'Irak ont quand même était le cœur de la projection chez les Brits pendant une longue période... De facto le phénomène de vie de caserne malgré un entraînement plus adapté ne fait pas tout. Je pense qu'on sous-estime beaucoup se phénomène. Moi j'observe surtout que le recrutement est à la baisse en GB aussi parce qu'il y a moins d'opérations de combat comme avec l'Afghanistan. Faut le prendre en compte aussi, et pas uniquement voir le côté chômage faible. Le concept de se préparer sans jouer le match de sa vie, il est loin d'être négligeable. 

La réserve en GB fonctionne car il n'y a pas les inconvénients de la vie de militaire comme en caserne, mais plus des périodes accès sur l'entraînement. 

Pour une jeunesse actuelle, je pense que c'est aussi cela qui pèse, se préparer sans faire le match de sa vie, et malgré un niveau élevé dans l'entraînement ça ne remplacera pas l'opex de combat, entre celui qui y a goûté et n'a aucun pb avec ça, et celui qui n'appréciera pas l'expérience. D'un côté celui qui a compris qu'il était fait pour ça aura du mal avec le train-train de la vie en métropole et faute d'intérêts par manque d'entraînement plus concret, plus de perspectives d'évolutions au cœur du métier finira par partir ( en sachant que même ça ne retiendra pas forcément un personnel) , et celui qui finira son contrat parce que l'expérience de l'opex de combat n'aura pas été pour lui. 

Je pense qu'on doit aussi prendre en compte la complexité des types de profil, alors on va me dire, on ne va inventer des opex de combat pour se faire... Bien évidemment mais cette problématique elle a toujours existée. La différence c'est le rythme qui a évoluer entre chaque projections. Les gens sont très occupé entre les projections, mais je pense que l'optique sentinelle cause vraiment un pb sur se point. 

Les marines US ont proposé des primes mais ça ne fait pas tout apparemment , mais ils ont compris qu'il faut aussi voir des perspectives de spécialisation évoluante. Enfin c'est l'idée que j'en ai compris. 

Enfin voilà, je pense qu'il faut regarder pas mal de pistes pour avoir un diagnostic précis des pb actuels. 

Si ça intéresse une réflexion vu sur Twitter, à voir j'ai pas d'avis tranché sur le sujet :

 

Oui c'est cela, un caporal chef aujourd'hui n'est plus ce qu'il était par le passé, il devient effectivement bien plus un chef d'équipe qu'un chef de groupe et il remplace difficilement un sergent (eux aussi ne sont plus ce qu'ils étaient). D'ailleurs on sent bien une certaine différence entre l'ancien caporal-chef de première classe et un jeune promu. C'est le système qui fait que l'avancement est une logique de carrière, de fidélisation bien plus que ça ne se fait au mérite, on ne devient pas caporal-chef parce qu'on le mérite, mais parce qu'on signe un nouveau contrat.

Et dans ce milieu là, vous en avez chez les plus anciens (pas tous non plus) qui sont de vrais boulets pour l'institution et dont on ne sait plus quoi faire dans les unités, un jeune caporal-chef fera office de chef de "groupe" car jeune et capable de suivre ses GV, les anciens "inaptes" après 15-20 ans de service, bien qu'ils aient l'expérience à partager, sont écartés petit à petit, ils deviennent presque parfois contraignants en terme de gestion RH locale. C'est bien le caporal-chef qui tire jusqu'au bout, finissant bien souvent en CCL ou autres que je parle, pas forcément le "jeune" en contact avec les hommes. Pour les spécialistes (mécanos et autres) ils restent en permanence intéressant et l'ancienneté c'est vraiment du savoir utile, même si le renouvellement de certains matériels peut remettre des compteurs à zéro.

Je vous rejoins aussi sur la nécessité d'avoir une armée "active" pour occuper les militaires. Une armée qui ne fait pas la guerre est une armée qui ne sert à rien et cette inutilité se répercutera sur le moral des hommes. C'est con et parfois paradoxale à certains qui réclament sans cesse qu'on arrête d'intervenir pour économiser de l'argent (en espérant que ça permettra d'améliorer l'équipement, comme s'il n'y avait que ça qui compte), mais les opérations extérieures sont cruciales, elles vendent du rêve, donne ce fameux "but" à tout ce qu'on fait. L'armée ne produit rien, même si on cherche parfois à lui imposer des rendements productifs du côté MCO, l'armée ne sert pas à attendre une guerre, elle sert à faire la guerre, si une armée de conscrits peut se permettre d'attendre (les jeunes ne restant qu'un an environ sauf engagés) sans qu'il y ait un besoin d'opérations, une armée pro, une armée avec des types qui restent des années, elles doivent bouger, c'est essentiel, faut bien le saisir, qu'on trouve con d'être en Irak ou au Mali, peu importe, ces choses là ont une importance qui doit éclipser l'aspect financier qui est pour certains l'alpha et l'omega de la bonne gestion militaire.

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Il y a 1 heure, Gibbs le Cajun a dit :

Maintenant, il y a un phénomène qui existe aussi, les gens ayant vécu des opex de combat on du mal avec le retour à une vie de caserne, et quand on a joué le match du siècle pour lequel on s'est toujours entraîné, ça devient difficile de gérer le rythme de sentinelles, un entraînement pas forcément adapté etc... 

En GB si ça a du mal à recruter, c'est aussi parce qu'il y a moins d'action comme par le passé, l

Tu as raison, je suis convaincu que ça joue énormément. Peut-être pas pour tout le monde ou toutes les spécialités.  

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