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Missions Joviennes


seb24

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Le 26/02/2017 à 21:06, zx a dit :

en français

Autour de Jupiter, la sonde Juno, de la Nasa, n'allumera pas son moteur

http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/juno-autour-jupiter-sonde-juno-nasa-nallumera-pas-son-moteur-65000/

 

    C'est avec ce genre d'articles qu'on aimerait bien avoir des vidéos d'animations pour les orbites concernées, avec tout les logiciels et jeux de construction spatiale dispo aujourd'hui y a de quoi faire en +

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  • 2 months later...

Elle a été mis longtemps de côté, mais on en train de se rendre compte qu'elle nous réserve plein de surprise.

je me disais pourquoi ils étaient si avare en info au début de son arrivé sur jupiter.

Les chercheurs qui ont la chance d'être sur ce projet, doivent être au septième ciel avec une telle planète.

 

Modifié par zx
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Le mystère de la foudre sur Jupiter résolu par Juno

https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/le-mystere-de-la-foudre-sur-jupiter-resolu-par-juno_2015177.html#xtor=AL-447

La sonde de la Nasa a réussi à expliquer un phénomène qui intriguait les chercheurs depuis 39 ans.

Juno, la sonde de l'Agence spatiale américaine (Nasa), porte décidément bien son nom. Dans la mythologie romaine, Junon (en français), épouse de Jupiter, a pour mission de découvrir ce que cache le maître des dieux derrière ses nuages. Le vaisseau de la Nasa a le même but : percer les mystères de la plus grande planète du Système solaire. Et jusqu'ici, c'est un succès, a tel point que sa mission, qui devait s'arrêter en 2018, a été prolongée jusqu'en 2021. 

Grâce aux données qu'elle a récoltées, Juno a permis d'expliquer un phénomène encore mal compris : les éclairs joviens. Ces derniers sont plus similaires à ceux de la Terre que ce que les scientifiques pensaient, mais aussi bien plus fréquents. C'est ce que démontrent deux études, l'une publiée par des chercheurs de la Nasa dans la revue scientifique Nature, l'autre par leurs homologues de l'Académie des sciences de République Tchèque, dans Nature Astronomy, annonce l'agence spatiale américaine dans un communiqué. 

Lancée le 5 août 2011 de Cap Canaveral en Floride, Juno s'est mise en orbite autour de Jupiter le 4 juillet 2016. Image d'artiste montrant montrant la sonde Juno survolant Jupiter.

REUTERS/Nasa

Théorisée depuis plusieurs siècles, la foudre qui émaille l'atmosphère de Jupiter a été observée en 1979, quand la sonde Voyager 1 a survolé la géante gazeuse pour la première fois, puis par Voyager 2, Galileo et Cassini quelques années plus tard. Le problème, c'est qu'elle ne ressemblait pas du tout à la foudre terrestre. 

Images enregistrées par Voyager 1, lors de son approche de Jupiter, en 1979. 

"Quelle que soit la planète sur laquelle vous vous trouvez, les éclairs agissent comme des émetteurs radio : ils produisent des ondes radio lorsqu'ils traversent le ciel, et ces dernières peuvent être enregistrées dans la fréquence des kilohertz, mégahertz, gigahertz, etc.", explique Shannon Brown, en charge de la mission Juno au Jet Propulsion Laboratory de la NASA. En tout cas sur Terre. Car sur Jupiter, les éclairs joviens n'avaient jusqu'ici été enregistrés que dans la fréquence des kilohertz, malgré des recherches dans la fréquence des mégahertz. "De nombreuses théories avaient été élaborées, mais aucune n'était satisfaisante", poursuit le scientifique. 

Sur Terre, mais aussi sur Jupiter, la foudre émet des ondes radio qui peuvent être enregistrées.

afp.com/Patrick Pleul

Juno a donc mené l'enquête. En survolant Jupiter plus près que jamais et grâce à des instruments plus précis que ceux des précédents vaisseaux, la sonde a levé le mystère : la foudre jovienne émet bien des signaux radio atmosphériques en mégahertz. Mieux, les chercheurs ont également découvert que les éclairs sont plus fréquents que prévus.  

"Lors de ses huit premiers survols de Jupiter, Juno a détecté 377 décharges de foudre, précise Shannon Brown. Elles ont été enregistrées en mégahertz ainsi qu'en gigahertz, comme les émissions de la foudre terrestre." De leur côté, les scientifiques tchèques ont enregistré plus de 1 600 signaux. Ils ont également détecté que la foudre pouvait frapper jusqu'à quatre fois par seconde lors de certains orages. 

Les chercheurs de la Nasa ont également relevé quelque chose de surprenant : la foudre de Jupiter ne tombe qu'autour des pôles, et pas autour de l'équateur. Soit l'exact opposé de ce qui se passe sur Terre. Selon eux, cette différence serait liée à la répartition de la chaleur sur les deux planètes. Sur Terre, le rayonnement solaire fournit le plus de chaleur à l'équateur, ce qui explique pourquoi la zone équatoriale est si chaude (et orageuse). 

Sur Jupiter, qui se trouve cinq fois plus loin du Soleil que la Terre, le rayonnement solaire fournit également plus de chaleur à l'équateur de la planète. Mais il a aussi un autre effet : il stabilise la haute atmosphère de la planète et empêche les courants chauds de s'élever, sauf aux pôles. Résultat, les gaz chauds de l'intérieur de la planète montent jusqu'à la haute atmosphère, ce qui stimule la création d'énormes tempêtes, et donc de la foudre. Reste encore une énigme que les chercheurs n'ont pas élucidée : la foudre serait bien plus fréquente dans l'hémisphère nord de la planète que dans l'hémisphère sud. D'autres études devront être menées pour répondre à cette question. 

Cette image combine une véritable photo prise par la sonde Juno et des illustrations d'artistes pour représenter les éclairs frappant Jupiter.

NASA/JPL-Caltech/SwRI/JunoCam

Combinées, ces deux travaux scientifiques représentent le rapport le plus détaillé et le plus complet de la foudre jovienne. Elles devraient aussi aider à mieux comprendre la composition, la circulation et les flux d'énergie sur Jupiter. Bref, à percer les mystères de la dynamique jovienne, cachée par des couches opaques de nuages. La mythologie romaine est décidément fort à propos. 

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Elle a de l'appétit, elle a croquée et digérée une planète 10 fois plus grosse que la terre, pas mal

Jupiter aurait avalé une planète géante il y a plus de 4,5 milliards d'années

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/formation-systeme-solaire-jupiter-aurait-avale-planete-geante-il-y-plus-45-milliards-annees-35400/#xtor=AL-80-1[ACTU]-35400[Jupiter-aurait-avale-une-planete-geante-il-y-a-plus-de-4-5-milliards-d-annees]

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La sonde Juno détecte un nouveau et gigantesque cyclone sur Jupiter

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/la-sonde-juno-detecte-un-nouveau-cyclone-sur-jupiter_139900#xtor=CS2-37-[La sonde Juno détecte un nouveau et gigantesque cyclone sur Jupiter]

La sonde Juno a effectué un survol du pôle Sud de Jupiter où elle a observé la formation d’un nouveau cyclone.

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Modifié par zx
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Je n'ai pas vu passer l'info, mais je rappelle que la sonde européenne Jupiter Icy Moons Explorer alias JUICE, devrait être lancée jeudi prochain, le 13 avril.

Citation

À Kourou, en Guyane, la sonde spatiale européenne Juice (Jupiter Icy Moons Explorer), bardée d'instruments scientifiques, attend son heure. Elle doit s'envoler le 13 avril vers la planète Jupiter et trois de ses quatre plus grosses lunes : Ganymède, Callisto et Europe.
Jamais l'Agence spatiale européenne (ESA) et ses partenaires - dont le Centre national d'études spatiales (Cnes) - ne s'étaient aventurés dans l'exploration de corps si lointains : à environ 630 millions de kilomètres de la Terre (autour de 1 630 fois la distance Terre-Lune !). Un objectif de choix car le système jovien reste mal connu. (…)
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/la-sonde-juice-en-mission-sur-jupiter-et-ses-lunes-10-04-2023-2515582_1924.php#11 

Révélation

Fascinante, Jupiter est (…) l'archétype des nombreuses géantes gazeuses découvertes, depuis trente ans, autour d'autres étoiles que le Soleil. (…) Mais le système jovien a aussi d'autres attraits ! Il présente une facette invisible très complexe faite de champs magnétiques qui émanent, en partie, de Jupiter elle-même et interagissent avec ses lunes. Rien de comparable n'existe dans notre voisinage, si ce n'est le Soleil lui-même ! (…) Il y a aussi son étonnante diversité : « Alors qu'on pensait qu'il y faisait si froid que tout y était inerte, Galileo nous a montré que les lunes de Jupiter étaient toutes différentes », explique Olivier Grasset, chercheur au Laboratoire de planétologie et géosciences à l'université de Nantes (CNRS). Certaines présentent une surface ancienne cratérisée comme Ganymède, voire très ancienne, (…) comme Callisto, ou encore jeune et lisse avec de probables geysers jaillissant au pôle Sud comme Europe. Mieux encore, chacune de ces trois lunes cacherait, sous ses glaces, un océan susceptible d'abriter la vie.

Exception. Comment est-ce possible ? Les forces de marée exercées par la massive Jupiter qui réchauffent ces lunes n'expliquent peut-être pas tout. « Pour la recherche de vie, l'océan d'Europe a le plus fort potentiel : on pense que, comme sur Terre, l'eau liquide s'y trouve directement en contact avec le manteau rocheux de la lune », note le scientifique. Or ce manteau peut fournir les minéraux nécessaires à une chimie complexe du type de celle ayant conduit à l'apparition de la vie sur Terre. Sur les deux autres lunes, la configuration est différente. « Sur Callisto, on n'est pas certains que la lune ait une structure interne bien différenciée. Quant à Ganymède, son océan serait pris en sandwich entre les glaces de surface et une couche de glace haute pression séparant l'eau liquide du manteau. » Ce qui le rend moins fertile. Mais Ganymède a une autre caractéristique rare, favorable au vivant : il est, avec la Terre, l'un des rares corps solides du Système solaire à avoir un champ magnétique le protégeant des particules cosmiques. « Ganymède est l'objet le plus riche. Avec sa taille proche de celle de Mars, sa composition complexe, son champ magnétique et son océan, c'est une planète en soi. Étudier son histoire géologique est essentiel pour comprendre la formation du système de Jupiter, et même celle du système solaire, dans laquelle la planète géante a joué un rôle important. » Ganymède pourrait, en outre, constituer un modèle type de certains mondes glacés détectés autour d'autres étoiles. C'est pourquoi, après s'être concentrée sur l'atmosphère et l'environnement magnétique de Jupiter, avoir survolé 2 fois Europe, 21 fois Callisto et 12 fois Ganymède, Juice terminera sa mission en orbite autour de cette dernière afin de l'étudier en détail§ (…)

Il ne faut pas s'emballer, si le lancement se passe bien, la sonde arrivera à proximité de Jupiter vers 2031. Mais l'étude de lunes comme Callisto, Europe et Ganymède s'avèrera surement très intéressante. Les trois possèdent sans doute un océan subglaciaire , tout comme Encelade autour de Saturne et Triton, autour de Neptune.
Quand les scientifiques entreprennent de découvrir si la vie existe ailleurs que sur terre, ils cherchent une planète semblable à la notre. Et même s'il est très probable qu'il en existe, on n'en connait pour le moment qu'une seule. Par contre, pour les corps célestes avec un océan subglaciaire, rien que dans le système solaire, il y en aurait entre trois et six. Un nombre suffisamment élevé pour qu'on puisse raisonnablement estimer que ce genre d'objets doit être assez répandu dans l'univers. (alors que notre terre pourrait très bien constituer une exception, puisqu'à l'heure actuelle elle est la seule recensée dans sa catégorie. Tout comme Titan d'ailleurs)

Si jamais JUICE découvrait des indices troublants, on pourrait extrapoler sur ce qui se passe autour des autres étoiles de notre galaxie. Voire même au delà, non pas de notre galaxie, mais au delà des étoiles. 

Citation

La vie serait possible autour des planètes sans soleil Trouver de l’eau sur des satellites de planètes errantes : une hypothèse que certains scientifiques français explorent pour approfondir notre connaissance de l’univers.  (…)
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/03/28/la-vie-serait-possible-autour-des-planetes-sans-soleil_6167321_1650684.html

Révélation

Il est des astres sombres, des orphelins cosmiques, planètes sans soleil, sans chaleur ni lumière. On les nomme en anglais free-floating planets (FFP) – ce que l’on pourrait traduire par « planètes flottant librement » – et en français « planètes errantes ». Ces vagabondes glaciales, perdues dans l’espace interstellaire et seulement éclairées de « cette obscure clarté qui tombe des étoiles » chère au Cid, pourraient être considérées comme le dernier endroit où chercher la vie. Mais l’astrophysique goûte les paradoxes, et une modélisation originale, publiée le 20 mars par l’International Journal of Astrobiology, montre que, sous certaines conditions, d’éventuels satellites de ces planètes errantes pourraient voir de l’eau couler à leur surface.

Le rôle des forces de marée
Chercheur au CNRS à l’Observatoire de la Côte d’Azur et cosignataire de cet article, Andrea Chiavassa rappelle qu’on n’a découvert pour l’heure que quelques dizaines de ces FFP : « Ce n’est que le sommet de l’iceberg. Selon une étude de 2011, il pourrait y en avoir dans la galaxie au moins autant qu’il y a d’étoiles. » Plusieurs mécanismes expliquent leur existence. Le plus commun serait l’éjection : dans un tout jeune système comprenant plusieurs planètes géantes autour d’une étoile, les orbites sont loin d’être stables et des perturbations gravitationnelles peuvent aboutir à l’expulsion pure et simple d’une planète. (…)

L'article part sur le cas d'une planète géante errante dont certains satellites disposeraient d'une atmosphère et qui abriteraient de l'eau liquide, mais je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas possible qu'il y ait aussi des satellites qui abriteraient un océan subglaciaire.
(et je me demande ce qui peut bien tourner autour des naines brunes)

De toute évidence, on peut s'attendre à ce que l'astronomie nous régale de quelques découvertes intéressantes dans les dix ans qui viennent.:happy: 

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Pour le lancement en direct Jupiter Icy Moons Explorer prévu à 13h15 ce 13 avril 2023 :

@Desty-N Édit, reporté au 14 avril. Transfert dans le fil idoine :

https://www.bfmtv.com/economie/le-lancement-de-la-sonde-europeenne-juice-vers-jupiter-reporte-a-cause-d-un-risque-de-foudre_AD-202304130426.html#

 

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Décollage nominal :happy:

 

 

On attend maintenant des informations de la sonde, premières communications dans 5 minutes, et déploiement des panneaux d’ici 1 heure.

15:02 un peu de stress, parce que toujours pas de télémétrie reçue par l’ESA en Allemagne, en provenance du satellite.

15:07 tout le monde respire, il y a enfin eu un 1er signal reçu

15:13 trajectoire nickel… mais la sonde est un peu trop rapide :blink:  (Ariane 5 aurait été trop efficace ? ). Les panneaux solaires devraient s’ouvrir d’ici 15 min

15:32 déploiement des panneaux en cours. Jusqu’ici, tout va bien.

15:34 confirmation du déploiement nominal de l’ensemble des panneaux, la sonde est proprement alimentée (elle fonctionnait sur batterie depuis le lancement). :smile:
 

 

Modifié par TarpTent
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Le voyage sera long. Espérons qu'il n'y aura pas de pannes :

https://destination-orbite.net/astronomie/actualite/la-sonde-juice-de-l-agence-spatiale-europeenne-lancee-avec-succes-vers-jupiter

Pour rappel :

Cette mission mettra principalement l'accent sur l'étude approfondie de Ganymède, mais elle aura également l'opportunité de survoler plusieurs fois les lunes Europa, Callisto et Ganymède entre juillet 2031 et novembre 2034 avant de s'installer en orbite autour de sa destination principale en décembre 2034.

https://un-regard-sur-la-terre.org/2023/04/ariane-5-va-260-et-la-mission-juice-la-route-est-longue-vers-jupiter.html

Il y avait beaucoup d’autres défis technologiques pendant la conception, la fabrication et les tests de la mission dirigée par l’ESA : la distance du soleil, avec une énergie 25 plus faible qu’autour de la Terre, nécessitant des panneaux solaires géants et très performants. Les températures extrêmes, de -230°C à proximité de Jupiter jusqu’à +250°C pendant le survol de Vénus (fly-by) ou encore la communication à très longue distance nécessitant d’une part une antenne de grande de taille (2,5 mètres de diamètre) et un calculateur de bord très puissant 

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