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Akutan Zero


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Ce n'est pas tout à fait le premier Zéro tombé aux mains des alliés car un autre fut capturé en Chine fin 1941. Mais il fallu des mois pour l'acheminer (on ne sait pas comment, d'ailleurs !) et ce n'est qu'en octobre 1942 que les Américains purent le tester en vol.

 

Zero_1-192ec.jpg

 

Zero_12-2-a3f2d.jpg

 

Zero_11.jpg

 

Notez le capot, sans doute endommagé, qui a été "refait" tant bien que mal avec des ouïes absentes des productions japonaises.

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Informations sur le zéro

Son nom de famille était Mitsubishi A6 M5 « type 0 ».

 

Comme le système Japonais était des plus difficiles à comprendre, le Technical Air Intelligence Unit (T.A.I.U), dirigé par le colonel Mac Coy fut chargé de l’étude des matériels aéronautique et se décida à donner (début 1942) des noms à chaque appareil Japonais, 75 en un mois, dont zeke pour le « zéro » Mais le surnom de « zéro » était déjà répandu et resta d’appellation courante.

 

Devant ce nouveau chasseur inconnu des américains et qui fit des ravages, les techniques de combat contre ce petit bolide agile, tardèrent

 

Le colonel Hayward du centre d’essais en vol de Wright Field en donne une réponse = « Le zéro» ? C’est un avion de tourisme léger équipé d’un moteur de 1300 chevaux ».

 

Il pesait à vide 1780 kg (le Spitfire IX de mêmes dimensions avait un moteur presque identique, pesait 2995 kg). Les deux avions avaient comme armement principal deux canons de 20 mm.

 

Le moteur en étoile de 14 cylindres Nakajima Sakaé (un dérivé de notre Gnome et Rhône K14)  passa de 1940 à 1943 de 1020 CV à 1315 CV. Il possédait un compresseur à deux étages, un carburateur inversé et une hélice tripale Mitsubishi-Hamilton de 3 m10 de diamètre. Il atteignait 6000metres d’altitude et 544 km/h (résultat des essais à Wright Field avec un appareil capturé en plus ou moins bon état.

 

Comme chasseur embarqué de l’aéronavale, il subissait  toutes les servitudes comme la crosse d’appontage, les caissons étanches dans les ailes pour la flottabilité.

 

Il avait 11 m d’envergure, 9,03 de longueur, une surface portante de 22 mètres carrés, soit une charge allaire de 100 kg/mètre carré. Alors que le « Tempest » britannique supportait 269 kg/mètre carré.

 

Il avait un réservoir d’essence interne de 780 litres et une possibilité d’emport par réservoir largable de 470 litres lui donnant une autonomie de 1500 kilomètres.

 

Les instruments généralement américain étaient construit sous licence,  La jauge à essence était peu sur et le circuit hydraulique fuyait de façon chronique.

 

Le zéro était un avion offensif et de ce fait, ne possédait pas de réservoir « self-sealing », ni blindage, pour le pilote. Il poussa encaisser jusqu’à 12 G mais sous l’impact des balles, il se déchirait comme du papier de soie.

 

Le véritable secret du « zéro » résidait dans son système  de construction. Au lieu d’être conçu en élément séparés, ailes, fuselage, empennages, bâti moteur, etc.assemblés ensuite, la  structure de l’appareil était « intégrale », c'est-à-dire en deux pièces. La première partie composée du bâti moteur, de la carlingue et le poste de pilotage ne formait qu’in bloc rigide avec les ailes à double longerons. A cet ensemble, se juxtaposait un autre bloc contenant la partie postérieure du fuselage et des empennages, les deux parties réunies par une couronne de 80 boulons.

 

Il parait que c’est un sens d’après les ingénieurs aéronautique,  néanmoins 7000 « zéro » furent construits en 3 ans dans la seule usine de Nagoya.

 

La technique de combat contre ce type d’appareil était de ne pas combattre sur le plan horizontal mais vertical  ou les avions américains, plus lourd piquait plus vite. L’avion US de la marine ou des Tigres Volants du général Claire Lee Chennault pouvait alors redresser et si le « zéro » suivait, il pliait ses ailes, fut l’une des tactiques employés. L’interception haute attitude était une autre tactique employé par les Tigres Volants car connaissant l’approches des bombardiers et chasseurs Japonais par le réseau des guetteurs qui tenant lieu de RADAR.

 

Extrait de Pierre Clostermann  (Feux du ciel, notes  sur le zéro)

Extrait du général Claire Lee Chennault ( Chennault and the Flying Tigers).

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