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Histoire militaire de la France


Rochambeau

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  • 1 month later...

LOL, N'oublions pas les morts pour la France

S'il y a bien une période où une bonne partie des morts ne mérite pas cette distinction et cet hommage, c'est bien celle-là. Et s'il y a bien une bataille de cette période où les morts les méritent encore moins, c'est celle-là. Une bande de contractors militaires capricieux ayant, au fil des siècles, accumulés tous les statuts et privilèges possibles, extorquant tout ce qu'il est possible d'extorquer au peu d'Etat qu'il y a et à la population qu'elle chapeaute façon tyran local, et qui combat essentiellement pour des objectifs individuels (valorisation et gloriole, ambition sociale, faire des prisonniers pour rançonner, et du pillage parce que ça rapporte et c'est fun), n'est même pas foutue de remplir sa seule mission, en grande partie pour les raisons qui fondent son image d'elle-même et sa nature (indiscipline/individualisme, recherche de gloriole et de rançons devant les impératifs militaires, auto-intoxication culturelle qui écrase toute pensée militaire).... Et je suis censé pleurer pour eux? La tâche de défendre leur pays, qui leur incombait, ils ont chié dessus tout en se persuadant que ça cadrait avec leurs impératifs. Ce n'étaient pas des soldats, et ils ne sont pas morts pour la France. 
Je remercierai plutôt les Anglais d'avoir débarrassé le pays d'une bonne partie de cette caste de parasites pires qu'inutiles, permettant de faire un peu de place pour d'autres mentalités (notamment éduquées par l'événement) et d'autres individus. Bon débarras. 

 

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S'il y a bien une période où une bonne partie des morts ne mérite pas cette distinction et cet hommage, c'est bien celle-là. Et s'il y a bien une bataille de cette période où les morts les méritent encore moins, c'est celle-là. Une bande de contractors militaires capricieux ayant, au fil des siècles, accumulés tous les statuts et privilèges possibles, extorquant tout ce qu'il est possible d'extorquer au peu d'Etat qu'il y a et à la population qu'elle chapeaute façon tyran local, et qui combat essentiellement pour des objectifs individuels (valorisation et gloriole, ambition sociale, faire des prisonniers pour rançonner, et du pillage parce que ça rapporte et c'est fun), n'est même pas foutue de remplir sa seule mission, en grande partie pour les raisons qui fondent son image d'elle-même et sa nature (indiscipline/individualisme, recherche de gloriole et de rançons devant les impératifs militaires, auto-intoxication culturelle qui écrase toute pensée militaire).... Et je suis censé pleurer pour eux? La tâche de défendre leur pays, qui leur incombait, ils ont chié dessus tout en se persuadant que ça cadrait avec leurs impératifs. Ce n'étaient pas des soldats, et ils ne sont pas morts pour la France. Je remercierai plutôt les Anglais d'avoir débarrassé le pays d'une bonne partie de cette caste de parasites pires qu'inutiles, permettant de faire un peu de place pour d'autres mentalités (notamment éduquées par l'événement) et d'autres individus. Bon débarras. 

 

Une bande de parasite! Tu y va un peut fort quand même. De nombreux hommes de grandes valeurs sont morts à cette bataille.

500 noms de chevaliers morts à cette bataille


 

AQUITAINE
Nom Commune actuelle Dpt
Charles d'Albret, connétable de France Labrit 40
APCHON

 

Guillaume VII d'Apchon (© Mario Venturi / parvimilites.it)

AUVERGNE
Nom Commune actuelle Dpt
Guillaume VII d'Apchon Apchon 15
Guichard Dauphin, seigneur de Jaligny Jaligny-sur-Besbre 03
Agne de La Tour d'Auvergne, seigneur d'Olliergues Olliergues 63
Antoine de Belly, seigneur de Saint-Hérent Saint-Hérent 63
Béraud Dauphin, seigneur de Saint-Ilpize Saint-Ilpize 43
Béraud Dauphin (fils) Saint-Ilpize 43
Jean de Bonnebault Saint-Pierre-le-Châtel 63
Philippe Bourgogne

 

Philippe de Bourgogne, comte de Nevers (© Mario Venturi / parvimilites.it)

BOURGOGNE
Nom Commune actuelle Dpt
Robert de Bonnay Bonnay 71
Guillaume de Chevenon, dit "l'Aîné" Chevenon 58
Guillaume de Folin, seigneur de Dampierre Dampierre-en-Bresse 71
Jean de Châlons, seigneur de Ligny Ligny-le-Châtel 89
Tristan de Montholon Monthelon 71
Pierre de Tourzel, dit Alègre d'Auvergne, seigneur de Précy Pressy-sous-Dondin 71
Philippe de Bourgogne, comte de Nevers Nevers 58
Dreu de Mello, seigneur de Saint-Bris Saint-Bris-le-Vineux 89
Jean de Bar, seigneur de la Puysaye Saint-Fargeau 89
Jean de Montaigu, archevêque de Sens Sens 89
Bureau de La Rivière, seigneur de Perchin Treigny 89
Guillaume de Chevenon, seigneur de Passy Varennes-lès-Narcy 58
Malestroit Combourg

 

Jean de Malestroit, seigneur de Combourg (© Mario Venturi / parvimilites.it)

BRETAGNE
Nom Commune actuelle Dpt
Leonnet de Rhuys Arzal 56
Georges Chesnel, seigneur de La Balue Bazouges-la-Pérouse 35
Jean de Châteaugiron Châteaugiron 35
Jean de Malestroit, seigneur de Combourg Combourg 35
Henri de La Lande Guignen 35
Bertrand de Blois Guingamp 22
Guillaume Le Vayer, capitaine du château de Jugon Jugon-les-Lacs 22
Guillaume de La Forest Languidic 56
Jean Raguenel, vicomte de La Bellière La Vicomté-sur-Rance 22
Bertrand de Rohan, seigneur de Montauban Montauban-en-Bretagne 35
Jacques du Han Montreuil-le-Gast 35
Jean du Han Montreuil-le-Gast 35
Bertrand de Saint-Gilles, seigneur du Moulin-Tison Penguily 22
Geoffroy de Malestroit Sainte-Brigitte 56
Jean de Malestroit, seigneur des Salles Sainte-Brigitte 56
Jean de Coëtquen Saint-Hélen 22
Jean Bueil Bis

 

Jean IV de Bueil (© Mario Venturi / parvimilites.it)

CENTRE VAL DE LOIRE
Nom Commune actuelle Dpt
Hugues d'Amboise Amboise 37
Jean de Bonneval Bonneval 28
Jean IV de Bueil Bueil-en-Touraine 37
Jean de Craon, vicomte de Châteaudun Châteaudun 28
Yves de Vieuxpont de Courville Courville-sur-Eure 28
Pierre d'Angennes Crucey-Villages 28
Gallois de Fougières, prévôt des maréchaux Fougères-sur-Bièvres 41
Guillaume Le Baveux, seigneur de Garancières Garancières-en-Drouais 28
Jean, seigneur de L'Île-Bouchard L'Île-Bouchard 37
Guillaume V de Prunelé, seigneur d'Ouarville Ouarville 28
Jean du Monceau, seigneur de Tignonville Thignonville 45
Jean Le Vicomte, seigneur de Tremblay Tremblay-les-Villages 28
Raoul de Saint-Rémy Saint-Rémy-sur-Avre 28
Jean de Sainte-Maure, seigneur de Montgauger Vienne-en-Val 45
Gallois Fougieres Dos

 

Gallois de Fougières, prévôt des maréchaux (© Projet Gallois de Fougières)

CHAMPAGNE-ARDENNE
Nom Commune actuelle Dpt
Philippe de Poitiers, seigneur d'Arcy Arcy 10
Jacques de Châtillon, amiral de France Dampierre 10
Edouard, comte de Grandpré Grandpré 08
Jacques de L'Eschelle L'Echelle 08
Raoul de Flandre, seigneur de Lonny Lonny 08
Yvon de Morvilliers Morvilliers 10
Chatillon Dampierre AZ

 

Jacques de Châtillon, amiral de France (© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux)

FRANCHE-COMTE
Nom Commune actuelle Dpt
Le seigneur d'Andelot Pesmes 70
ILE-DE-FRANCE
Nom Commune actuelle Dpt
Guillaume de Harville, dit "Testine", seigneur de Champ Houdry Cernay-la-Ville 78
Galahaut de Chailly Chailly-en-Bière 77
Robert de Châtillon Douy-la-Ramée 77
Charles de Villaines, seigneur de Fontenay Fontenay 95
Jean de Saint-Clair, dit "Bruneau", seigneur du Plessis Genainville 95
Colinet de Beauvais, seigneur de la Forêt-le-Roi La Forêt-le-Roi 91
Guy VI de La Roche-Guyon La Roche-Guyon 95
Philippe de La Roche-Guyon La Roche-Guyon 95
Charles de Montaigu, seigneur de Marcoussis Marcoussis 91
Simonet de Morainvilliers Morainvilliers 78
Jacques Le Brun, seigneur de Palaiseau Palaiseau 91
Jean de la Tournelle, seigneur de La Villette Paris 75
Ancel de L'Isle, seigneur de Puiseux Puiseux-Pontoise 95
Pierre de Saint-Clair Saint-Clair-sur-Epte 95
Charles de Châtillon Survilliers 95
Jaquin Rose, seigneur de Bois-Garnier Trilbardou 77
Renaut d'Azincourt, seigneur de Rutel Villenoy 77
Adam de Chamvilliers Villiers-sur-Orge 91
Renaud Azincourt

 

Renaut d'Azincourt, seigneur de Rutel (© Mario Venturi / parvimilites.it)

LIMOUSIN
Nom Commune actuelle Dpt
Robert Dauphin, seigneur de Châlus Châlus 87
Gilbert de Luchapt, seigneur de Maurissard Chambon-sur-Voueize 23
Pierre de Noailles, dit "le Borgne" Noailles 19
Robert de Chabannes, seigneur de Charlus Saint-Exupéry-les-Roches 19
Godefroy de Saint-Marc Saint-Marc-à-Frongier 23
Guichard de Comborn, seigneur de Treignac Treignac 19
Edouard III Bar

 

Edouard III, duc de Bar (© Mario Venturi / parvimilites.it)

LORRAINE
Nom Commune actuelle Dpt
Edouard III, duc de Bar Bar-le-Duc 55
Jean, baron de Bauffrémont Beaufremont 88
Henri III, comte de Blamont Blâmont 54
Ferry de Lorraine, comte de Vaudémont Vaudémont 54
Jean du Bois

 

Jean du Bois, seigneur d'Annequin (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

NORD PAS-DE-CALAIS
Nom Commune actuelle Dpt
Jean de Renty, dit "Castelet" Aix-en-Ergny 62
Antoine d'Ambrines Ambrines 62
Eustache d'Ambrines Ambrines 62
Jean d'Ambrines Ambrines 62
Jean du Bois, seigneur d'Annequin Annequin 62
Colart de Montbertaut, mayeur d'Arras Arras 62
Pierre de Lannoy, dit "Lamont" Auberchicourt 59
Alain de Wandonne Audincthun 62
Philippe de Wissocq Audrehem 62
Alain d'Auxy Auxi-le-Château 62
David d'Auxy Auxi-le-Château 62
Guilbert d'Auxy Auxi-le-Château 62
Renaud d'Auxy Auxi-le-Château 62
Antoine de Beauffort Avesnes-le-Comte 62
Jean d'Azincourt Azincourt 62
Walleran d'Azincourt Azincourt 62
Adolphe de Beauffort, seigneur de Saclains Bavincourt 62
Charles de Beauffort, seigneur de Bavelincourt Bavincourt 62
Bertrand de Bournonville Beaurainville 62
Jean de Beauvoir Beauvoir-Wavans 62
Jean d'Esne, dit "le Baudrain" Beauvois-en-Cambrésis 59
Adrien de Bernieulles Bernieulles 62
Colart de Rasse, seigneur de La Hagerie Bersée 59
Enguerrand de Nédonchel, capitaine de Beuvry Beuvry 62
Alain de Longueval, seigneur de Bienvillers Bienvillers-au-Bois 62
Robert de Hames Bondues 59
Aleaume de Bournonville Bournonville 62
Lamont de Lannoy

 

Pierre de Lannoy, dit "Lamont" (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Louis de Bousies Bousies 59
Jean de Longvilliers, bâtard d'Engontsend, seigneur de Bréxent Bréxent-Enocq 62
Louis Tyrel, seigneur de Brimeux Brimeux 62
Gilles de Chin, seigneur de Busigny Busigny 59
Jean de La Hamaïde, seigneur de Condé Condé-sur-l'Escaut 59
Guillaume de Bours, dit "Vitart" Conchil-le-Temple 62
Renaud de Créquy, seigneur de Contes Contes 62
Rasse Boutry, seigneur de Courcelles Courcelles-le-Comte 62
Le frère de Rasse Boutry Courcelles-le-Comte 62
Guillaume de La Folie Courset 62
Raoul de Créquy, dit "l'Etendard" Créquy 62
Robert de Wignacourt Croisette 62
Jean d'Esclaibe Eclaibe 59
Foulques de Renty, seigneur d'Embry Embry 62
Guillaume d'Erin Erin 62
Sausset d'Esne Esnes 59
Lancelot de Fromessent Etaples 62
Jean de Beaumont, comte de Fauquembergues Fauquembergues 62
Christophe de Fosseux Fosseux 62
Colart de Fosseux Fosseux 62
Philippe de Fosseux Fosseux 62
Pierre de Rosembos Fournes-en-Weppes 62
Le frère de Rosembos Fournes-en-Weppes 62
Thomas de Fresnes Fresnes-sur-Escaut 59
Thomas de Haucourt Haucourt-en-Cambrésis 59
Louis Bousies

 

Louis de Bousies (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

Guillaume d'Averhoult Helfaut 62
Jean de Herlin Herlin-le-Sec 62
Thibaut de Lameth, seigneur de Saint-Martin-en-Artois Hersin-Coupigny 62
François, seigneur de Hondschoote Hondschoote 59
Mathieu de Humières Humières 62
Colart de Mailly, seigneur d'Inchy Inchy-en-Artois 62
Jean II de Barbençon, seigneur de Jeumont Jeumont 59
Jean de Nédonchel, dit "Baugeois", seigneur de La Beuvrière Labeuvrière 62
Gamant de Nédonchel Labeuvrière 62
Jean de Lannoy, dit "le Ramager" Lannoy 59
Jean de Bailleul, seigneur du Doulieu Le Doulieu 59
Jean du Biez Lebiez 62
Henri de Récourt, dit de Lens Lens 62
Jean de Récourt, dit de Lens Lens 62
Philippe de Récourt, dit de Lens Lens 62
Floridas du Souich Le Souich 62
Baugeois de Gribauval Lisbourg 62
Gilbert de Gribauval Lisbourg 62
Le Ploutre de Gribauval Lisbourg 62
Jean du Blaisel Longfossé 62
Charles Blondel de Joigny Longvilliers 62
Jean Blondel de Joigny, seigneur de Longvilliers Longvilliers 62
Palamède de Marquay Marquay 62
FRANCOIS HONDSCHOOTE

 

François de Hondschoote (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

Jean de Marquetès Marquette-en-Ostrevant 59
Jacques d'Anvin d'Hardenthun, dit "Oranglois" Marquise 62
Jean d'Anvin d'Hardenthun Marquise 62
Charles Boutery, vicomte de Maisnières Masnières 59
Jean de Montcavrel Montcavrel 62
Rasse de Montcavrel Montcavrel 62
Robert de Montigny Montigny-en-Ostrevent 59
Hugues de Neufville Neuville-Vitasse 62
Gérard de Herbaumez, dit "le Chevalier Rouge" Nomain 59
Jean de Lannais Nomain 59
Jean de Noyelles-sous-Lens Noyelles-sous-Lens 62
Lancelot de Noyelles-sous-Lens Noyelles-sous-Lens 62
Pierre de Noyelles-sous-Lens Noyelles-sous-Lens 62
Bertrand d'Ongnies Oignies 62
Colart d'Ongnies, dit "Estourdi" Oignies 62
Dreux d'Ongnies Oignies 62
Bridoul de Puisieux Puisieux 62
Pierre de Haverskerque, seigneur de Rasse Râches 59
Antoine de Brouilly Rebeuvriette 62
Gérard de Récourt Récourt 62
Pierre d'Amiens, seigneur de Régnauville Régnauville 62
Enguerrand de Bournonville, dit "Gamot", seigneur de Château-Briçon Rety 62
Perceval de Richebourg Richebourg 62
Hugues d'Olhain, seigneur de Rollecourt-en-Artois Rollancourt 62
Jean de Norrent, seigneur de Roncq Roncq 59
Boissart d'Auxy-Rougefay Rougefay 62
BOURNONVILLE

 

Enguerrand de Bournonville, dit "Gamot", au centre (© Mario Venturi / parvimilites.it)
 
Pierre Malet de Coupigny, seigneur de Hocron Sainghin-en-Weppes 59
Jean de Beauffort Saulchoy 62
Jean de Saulty Saulty 62
Louis Gossuin du Quesnoy, seigneur du Loir Sars-et-Rosières 59
Colart de Béthune, dit des Planques, seigneur de Berlette Savy-Berlette 62
Colinet de Sempy Sempy 62
Jacques de Berlaymont, seigneur de Solre Solre-le-Château 59
Briffaut de Berlaymont Solre-le-Château 59
Jean Morel, seigneur de Tangry Tangry 62
Jean de La Viefville, dit "Porus", seigneur de Thiennes Thiennes 59
Pierre de Tencques, dit "Sarrazin" Tincques 62
Jean de Tramecourt Tramecourt 62
N. de Tramecourt Tramecourt 62
Renaud de Tramecourt Tramecourt 62
Martel de Walhuon Valhuon 62
Arnould de Waudringhem Vaudringhem 62
Jean de Werchin, sénéchal du Hainaut Verchain-Maugré 59
Brunelet de Mazinghen Verlincthun 62
Lauvelet de Mazinghen Verlincthun 62
Louis de Vertaing Vertain 59
Pierre du Bosquel Villeneuve-d'Ascq 59
Robinet de Waencourt Wancourt 59
Gilles de Wargnies Wargnies-le-Grand 59
Agneulx de Canteleux, seigneur de Warlincourt Warlincourt-lès-Pas 62
Herlin de Warluzel Warluzel 62
Robert de Wavrin, sénéchal de Flandres Wavrin 59
Robert de Wavrin (fils) Wavrin 59
Hector de Magnicourt, seigneur de Werchin Werchin 59
Jean de Werchin

 

Jean de Werchin, sénéchal du Hainaut (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

NORMANDIE (BASSE)
Nom Commune actuelle Dpt
Guillaume de Colombières, seigneur d'Agnierville Aignerville 14
Jean Ier, duc d'Alençon Alençon 61
Burel de Guérame Alençon 61
Guillaume Leforestier, seigneur d'Auberville-en-Auge Auberville 14
Philippe Bateste, seigneur de Quilly Bretteville-sur-Laize 14
Jean de Garencières, capitaine de la ville de Caen Caen 14
Guillaume de Colombières, seigneur de Caligny Caligny 61
Guillaume de La Haye, baron de Coulonces Coulonces 14
Guillaume d'Orbec, seigneur de Saint-Paul-de-Courtonne Courtonne-les-Deux-Eglises 14
Jean de Tilly, seigneur de Chambois Chambois 61
Georges de Courcy Courcy 14
Jean Martel, seigneur de Christot Cristot 14
Jean de Hotot, seigneur de Beaumont-le-Richard Englesqueville-la-Percée 14
Raoul de Ferrières Ferrières 50
Robert d'Angerville Grainville-sur-Odon 14
Robert Le Sauvage La Fresnaye-au-Sauvage 61
Pierre de Malherbe, seigneur de Landes Landes-sur-Ajon 14
Jean Le Veneur, seigneur du Hommet Le Hommet-d'Arthenay 50
Olivier de Moges, seigneur du Mesnil-au-Grain Le Mesnil-au-Grain 14
Jean Alencon Duc

 

Jean Ier, duc d'Alençon, à gauche (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Guillaume Morin de Loudon L'Oudon 14
Guillaume Fortescu, seigneur de Saint-Ebremond-sur-Lozon Lozon 50
Guillaume, baron de Courcy Morteaux-Couliboeuf 14
Guillaume de Courcy (fils) Morteaux-Couliboeuf 14
Richard de Courcy Morteaux-Couliboeuf 14
Robert VII d'Ô Mortrée 61
Guillaume de Longueil, vicomte d'Auge Pont-l'Evêque 14
Guillaume Picot Russy 14
Jean de Courcy, seigneur d'Enfernet Saint-Christophe-de-Chaulieu 61
Enguerrand de La Rivière, seigneur de Gouvy Saint-Germain-du-Crioult 14
Jean de Saint-Manvieu Saint-Manvieu-Norrey 14
Louis d'Orbec, seigneur de La Cressonnière Saint-Martin-de-Bienfaite-la-Cressionnière 14
Jacques de La Heuze, dit "le Petit Baudrain", seigneur de Heuditot Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger 14
Pierre du Hecquet Saint-Sauveur-le-Vicomte 50
Vigor de Clinchamps, seigneur des Méserets Saint-Vigor-des-Mézerets 14
Robert de Ronnay Semallé 61
Jean d'Archeries Tinchebray 61
Jean Boutin, seigneur de Victot Victot-Pontfol 14
Bacqueville Martel

 

Guillaume Martel de Bacqueville, porte-oriflamme de France (© Mario Venturi / parvimilites.it)

NORMANDIE (HAUTE)
Nom Commune actuelle Dpt
Le Petit Hellandes (ou Hollande) Angerville-l'Orcher 76
Guillaume Martel de Bacqueville, porte-oriflamme de France Bacqueville-en-Caux 76
Jean Martel de Bacqueville Bacqueville-en-Caux 76
Guillaume de Saint-Clair, seigneur de Thierceville Bazincourt-sur-Epte 27
Robert de Harcourt, seigneur de Beaumesnil Beaumesnil 27
Louis de Montmorency-Beaussault Beaussault 76
Charles d'Estouteville, seigneur de Blainville Blainville-Crevon 76
Charles de Boissay Boissay 76
Colart de Boissay Boissay 76
Robert de Gamaches, seigneur de Chauvincourt Chauvincourt-Provemont 27
Jean d'Asnières, seigneur de Courbespine Courbépine 27
Pierre d'Asnières Courbépine 27
Jean le Sénéchal d'Eu Eu 76
Jean de Frécamps, seigneur de La Rivière de Thibouville Fontaine-la-Soret 27
Guillaume de Trie, seigneur de Fontenay Fontenay 27
Philippe de Runes, seigneur de Hacqueville Hacqueville 27
Guillaume de Roncherolles, baron de Heuqueville Heuqueville 27
Le Bègue de Quenoulles Honguemare-Guenouville 27
Jean d'Ivry Ivry-la-Bataille 27
Louis Bourbon Preaux

 

Louis de Bourbon-Préaux (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Jean de Dreux, seigneur de Houlbec Houlbec-Cocherel 27
Jean de Clère, baron de La Croix-Saint-Leufroy La Croix-Saint-Leufroy 27
Jean de Sacquenville, dit "Sacquet de Blaru", seigneur du Trait Le Trait 76
Raoul de Longueil Longueil 76
Robert de Longueil Longueil 76
Jacques de Longroy Longroy 76
Simon de Monchaux Monchaux-Soreng 76
Denis de Longueil, seigneur d'Offreville Offranville 76
Gauvain de Dreux, baron d'Esneval Pavilly 76
Robert de Pont-Audemer Pont-Audemer 27
Louis de Bourbon-Préaux Préaux 76
Pierre Gougeul, dit "Moradas", seigneur de Rouville Rouville 76
Pierre de Blosset, seigneur de Saint-Pierre Saint-Pierre-en-Port 76
Laurent de Sainte-Beuve Sainte-Beuve-en-Rivière 76
Galois d'Arsy, seigneur de Serquigny Serquigny 27
Guillaume de Melun, comte de Tancarville Tancarville 76
Colart d'Estouteville, seigneur de Torcy Torcy-le-Grand 76
Pierre de Villaines, prince d'Yvetot Yvetot 76
Colart Estouteville

 

Colart d'Estouteville, seigneur de Torcy (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

PAYS DE LA LOIRE
Nom Commune actuelle Dpt
Bertrand du Bellay Allonnes 49
Hugues du Bellay Allonnes 49
Foulques Riboulle, seigneur d'Assé Assé-le-Riboul 72
Jean du Buat, seigneur de Bracé Beaulieu-sur-Oudon 53
Amaury de Craon, seigneur de Briollay Briollay 49
Renaud de Montejan, seigneur de Gillebourg Champ-sur-Layon 49
Charles de La Tour-Landry La Tourlandry 49
Pochon de La Tour-Landry La Tourlandry 49
Jean de Montenay Montenay 53
Le seigneur de Noyant Noyant 49
Guyon de Chateaubriand, seigneur des Roches-Baritaud Saint-Germain-de-Prinçay 85
Briand IV de la Jaille, seigneur de Saint-Michel Saint-Michel-de-la-Roë 53
Le fils aîné de Briand IV de la Jaille Saint-Michel-de-la-Roë 53
Le fils cadet de Briand IV de la Jaille Saint-Michel-de-la-Roë 53
Gervais Auvé, seigneur de Soulgé-le-Bruant Soulgé-sur-Ouette 53
Jean Pierres, seigneur du Plessis-Baudouin Valanjou 49
Guillaume de Bueil, seigneur de Valennes Valennes 72
Jean de Bethune

 

Jean de Béthune, seigneur d'Autrêches (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

PICARDIE
Nom Commune actuelle Dpt
Arnaud de Corbie, seigneur d'Auneuil Auneuil 60
Hugues des Auteux Auteux 80
Jean de Mailly, seigneur d'Authieule Authieule 80
Jean de Béthune, seigneur d'Autrêches Autrèches 60
Fimin de Bacouel, seigneur de Vauselle Bacouel-sur-Selle 80
Charles de Becquigny Becquigny 02
Jean du Hamel, seigneur de Bellenglise Bellenglise 02
Colart de La Porte, seigneur de Bellincourt Bellincourt 02
Pierre de Belloy, dit "le Baudrain" Belloy-Saint-Leonard 80
Aubert de Raineval, seigneur de Béraucourt Bertaucourt-Epourdon 02
Drieux d'Argies Béthencourt-sur-Somme 80
Jean d'Argies Béthencourt-sur-Somme 80
Pierre de Beauvoir, seigneur de Blancfossé Blancfossé 60
Colart de Mailly, dit "Payen", seigneur de Boullencourt Bouillancourt-la-Bataille 80
Jean Aumont

 

Jean d'Aumont, dit "le Hutin" (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Jean de Humières, seigneur de Bouzincourt Bouzincourt 80
Jean de Chaule, seigneur de Brétigny Brétigny 60
Grenier de Brucamps Brucamps 80
Le seigneur de Cerny-en-Laonnois Cerny-en-Laonnois 02
Henri de Boissy, seigneur de Chaulnes Chaulnes 80
Louis de Chepoix Chepoix 60
Golbert de La Bove, seigneur de Cilly Cilly 02
Jean de Clary Clairy-Saulchoix 80
Jean de Coudun Coudun 60
Guillaume de Crèvecoeur Crèvecoeur-le-Grand 60
Archambaut de Croÿ Crouy-Saint-Pierre 80
Jean de Croÿ, grand bouteiller de France Crouy-Saint-Pierre 80
GENNEVIERES CROTOY

 

Hervé de Genevières, capitaine du Crotoy (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

Jean de Croÿ (fils) Crouy-Saint-Pierre 80
Oudart de Renty, seigneur de Curlu Curlu 80
Simon de Craon, seigneur de Domart Domart-en-Ponthieu 80
Jean, vicomte de Domart Domart-sur-la-Luce 80
Charles d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80
Jean d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80
Philippe d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80
Reginald d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80
Baudouin d'Epagny Epagny 02
Guillaume d'Equennes Equennes-Eramecourt 80
Enguerrand de Fieffes Fieffes 80
Mathieu de Fieffes, dit "Aristel" Fieffes 80
Jean de Folleville Folleville 80
Le seigneur de Fouquerolles Fouquerolles 60
Jean de Fréchencourt Fréchencourt 80
Robert Marle

 

Robert de Bar, comte de Marle (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Aleaume de Gapennes Gapennes 80
Guillaume de Caurroy Gerberoy 60
Jean de Caurroy Gerberoy 60
Maillet de Gournay Gournay-sur-Aronde 60
Pons de Gournay Gournay-sur-Aronde 60
Caruel de Hangart Hangard 80
Jean de Hangest Hangest-en-Santerre 80
Jacques de Heilly Heilly 80
Robert Fretel, dit "Brunel", seigneur d'Hubercourt Humbercourt 80
Thiébaut du Fay, seigneur d'Hiencourt Hyencourt-le-Grand 80
Baudoin de Belleval Huppy 80
Yvain de Beauval, seigneur d'Ignaucourt Ignaucourt 80
Jean d'Aumont, dit "le Hutin" La Neuville d'Aumont 60
Topinet de la Neufville La Neuville-Vault 60
Rogues de Poix

 

Rogues Tyrel de Poix (© Mario Venturi / parvimilites.it)
 
Hervé de Genevières, capitaine du château du Crotoy Le Crotoy 80
Philippe de Rambures, seigneur du Quesne Le Quesne 80
Griffon de Lully Loeuilly 80
Jean de Lully Loeuilly 80
Jean de Longueval Longueval 80
Lancelot de Mametz Mametz 80
Pierre de Mametz, dit "Maillet" Mametz 80
Raoul de Mametz Mametz 80
Robert de Bar, comte de Marle Marle 02
Jean de Raineval, seigneur de Méraucourt Méréaucourt 80
Jean de Créquy, dit "le Jeune", seigneur de Molliens Molliens-au-Bois 80
Floridas de Moreuil, seigneur du Colombier Moreuil 80
Jean de Moreuil-Soissons Moreuil 80
Charles de Soyécourt, seigneur de Moy-en-Beauvaisis Mouy 60
Charles de Soyécourt (fils) Mouy 60
 
Jean de Roucy

 

Jean du Moulin, comte de Roucy (© Collection Gaignières / BNF)

Artus de Moÿ Moÿ-de-l'Aisne 02
Tristan de Moÿ Moÿ-de-l'Aisne 02
Charles de Fontaine, seigneur de Neufville-au-Bois Neuville-au-Bois 80
Enguerrand de Fontaine, seigneur de Neufville-au-Bois Neuville-au-Bois 80
Charles Le Mercier, seigneur de Noviant Novion-le-Comte 02
Jean Le Mercier Novion-le-Comte 02
Michel de Mellincourt Oisemont 80
Guy Gourlé d'Omécourt Omécourt 60
Jean de Chartres Ons-en-Bray 60
Hector de Chartres Ons-en-Bray 60
Pierre de Chartres Ons-en-Bray 60
Jacques d'Applaincourt Péronne 80
Jean d'Applaincourt Péronne 80
Baudouin d'Ailly, vidame d'Amiens Picquigny 80
David Rambures

 

David de Rambures, grand maître des arbalétriers de France (© Mario Venturi / parvimilites.it)
 
Colart de Fiennes, capitaine du château de Pierrefonds Pierrefonds 60
Jean Tyrel de Poix Poix-de-Picardie 80
Rogues Tyrel de Poix Poix-de-Picardie 80
Godefroy de Prouville Prouville 80
David de Rambures, grand maître des arbalétriers de France Rambures 80
Hugues de Rambures, dit "le Danois" Rambures 80
Jean de Rambures, dit "le Flameng" Rambures 80
Pierre de Remy Remy 60
Thomas des Essarts, seigneur de Lentilly Revelles 80
Jean du Moulin (ou Pierrepont), comte de Roucy Roucy 02
Lancelot de Rubempré Rubempré 80
Le Bon de Sains Sains-Morainvillers 60
Guy de Nesle, seigneur d'Offémont Saint-Crépin-aux-Bois 60
Raoul de Nesle, dit "Raoulquin", seigneur de Saint-Crépin Saint-Crépin-aux-Bois 60
Jean de Rouvroy Saint-Simon 02
Mathieu de Rouvroy, dit "le Borgne" Saint-Simon 02
Guillaume de Saveuse

 

Guillaume de Saveuse (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Baudouin de Cramailles, dit "Yvain", seigneur de Saponay Saponay 60
Claude de Sarcus Sarcus 60
Guillaume de Saveuse Saveuse 80
Jean des Quesnes Sérévillers 60
Antoine de Craon, gouverneur de Soissons Soissons 02
Hugues Quiéret, dit "Hutin" Tours-en-Vimeu 80
Jean de Lorris, seigneur de Beaurain Trumilly 60
Le seigneur de La Rachie Valdampierre 60
Guillaume de Villers Verderonne 60
Renault de Villers, seigneur de Verderonne Verderonne 60
André d'Aumoise Vers-sur-Selle 80
Jean de Famechon, seigneur de la Mairie de Vers Vers-sur-Selle 80
Guillaume de Boves, dit "Sauvage", seigneur de Hez Villers-Saint-Sépulcre 60
Mathieu de Cayeu, dit "Payen" Vismes 80
Jean de Cayeu, dit "le Bègue" Vismes 80
Jean Gourlé, seigneur de Wiameville Vismes 80
Jean de Lorris

 

Jean de Lorris, seigneur de Beaurain (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt")

POITOU-CHARENTES
Nom Commune actuelle Dpt
Guillaume de Brémond, seigneur  d'Ars Ars 16
Robert de la Jaille Ranton 86
PROVENCE ALPES COTE D'AZUR
Nom Commune actuelle Dpt
Jean de Saint-Marcel Avançon 05
Jean Gras, co-seigneur de Valgaudémar La Chapelle-en-Valgaudémar 05
Eynard (ou Aymard) de Mévouillon Laragne-Montéglin 05
Jean de Montorcier, co-seigneur de Saint-Nicolas Saint-Jean-Saint-Nicolas 05
Amedee Albon

 

Amédée d'Albon (© Mario Venturi / parvimilites.it)

RHÔNE-ALPES
Nom Commune actuelle Dpt
Raynaud (ou Raymond) d'Ambel Ambel 38
Amédée d'Albon Bagnols 69
Pons de Saluces, seigneur du Chastel-Neuf Cessens 73
Jean de Bellecombe Chapareillan 38
Jean de Châtelus, sénéchal de Lyon Châtelus 42
Georges de Clermont Chirens 38
Robert Mitte, seigneur des Fayes Duerne 69
Gabriel de La Tour Firminy 42
François d'Arces Meylan 38
Artaud Machy Montagnieu 38
Antoine de Montchenu Montchenu 26
Jean de Bocsozel Mottier 38
Pierre d'Auberjon Murinais 38
Lancelot de Coucy, seigneur de Châteauvieux Neuville-sur-Ain 01
Pierre du Terrail, seigneur de Grignon Pontcharra 38
Guillaume de Sainte-Colombe Sainte-Colombe-sur-Gand 42
Bertrand de Rosans Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze 26
Raynaud de Rosans Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze 26
Jean de Crussol Saint-Péray 26
Jean Lambert Septème 38
Odon (ou Eudes) de Briançon Varces-Allières-et-Risset 38
Roland Bruges Gruuthuse

 

Roland de Bruges, seigneur de Gruuthuse (© Mario Venturi / parvimilites.it)

BELGIQUE
Nom Commune actuelle Prov
Gobelet Vosken Anvers VAN
Arnould d'Audregnies Audregnies (Quiévrain) WHT
Roland de Bruges, seigneur de Gruuthuse Bruges VWV
Thierry de Heetvelde Bruxelles BRU
Alemand d'Escaussines Ecaussines WHT
Henri de Woude, seigneur d'Evere Evere BRU
Simon d'Enghien de Havré, seigneur de Fagnolle Fagnolle (Philippeville) WNA
Pierre du Moulin Flobecq WHT
Jean de Hennin, seigneur de Fontaine Fontaine-L'Evêque WHT
Gilles de Waudripont Frasnes-lez-Anvaing WHT
Louis de Ghistelles Gistel VWV
Le seigneur de Grammont Grammont VOV
Jean de Grez Grez-Doiceau (Wavre) WBR
Jean de Halle Halle VBR
Jacques d'Enghien de Havré, seigneur de Mès Havré (Mons) WHT
Jean de Huldenberg Huldenberg VBR
Jacques de La Heyne Kaprijke VOV
Engelbert d'Enghien de Kestergat Kestergat (Pepingen) VBR
Jacques de Lichterveld, seigneur de Coolscamp Koolskamp (Ardooie) VWV
Christophe de Lens Lens WHT
CHRISTOPHE DE LENS

 

Christophe de Lens (© Mario Venturi / parvimilites.it)

Gaspard de Chatillon-Leuze Leuze-en-Hainaut WHT
Hugues de Chatillon-Leuze Leuze-en-Hainaut WHT
Philippe de Gavre, seigneur de Liedekerque Liedekerke VBR
Antoine de Bourgogne, duc de Brabant Louvain VBR
Jean Pinnock Louvain VBR
Aert de Redingen Louvain VBR
Maillart d'Assonville Marche-en-Famenne WLX
Aubert de Merbres Merbes-le-Château WHT
Charles de Montigny-en-Hainaut Montigny-en-Hainaut WHT
Michel du Chasteler Moulbaix (Ath) WHT
Robert du Chasteler Moulbaix (Ath) WHT
Heylard de Poucques Poeke (Aalter) VOV
Henri de Potes Pottes (Celles) WHT
Georges de Quiévrain Quiévrain WHT
Henri de Quiévrain Quiévrain WHT
Henri de Gavre, seigneur de Ressegem Ressegem (Herzele) VOV
Robert de Poutraines Roesbrugge-Haringe (Poperinge) VWV
Le seigneur de Saint-Trond Saint-Trond VLI
Guichard d'Ausne Thuin WHT
Michel de Hertaing Tournai WHT
Antoine Brabant Bourgogne

 

Antoine de Bourgogne, duc de Brabant (© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot)

PAYS-BAS
Nom Commune actuelle Prov
Le seigneur de Schoneveld Breskens (L'Ecluse) ZE
Jean de Glimes, seigneur de Berg-op-Zoom Berg-op-Zoom NB
Raimond de Cupere, seigneur de Valckenheim Fauquemont-sur-Gueule LI
Guillaume, comte de Hornes et d'Altena Horn LI
ITALIE
Nom Commune actuelle Prov
Aubert de Bardonnèche Bardonnèche TO
NON LOCALISES
Nom Localisation estimée
Pierre Alloyer ?
Raymond (ou Raynaud) Dulhaut Dauphiné
Jacques de Hem Nord, Pas-de-Calais, Somme ou Belgique
Jacques de Heu Lorraine ?
Le seigneur de l'Isle-Gomort ?
Lionnel Torbis Belgique
François Veyer Dauphiné
 

 

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S'il y a bien une période où une bonne partie des morts ne mérite pas cette distinction et cet hommage, c'est bien celle-là. Et s'il y a bien une bataille de cette période où les morts les méritent encore moins, c'est celle-là. Une bande de contractors militaires capricieux ayant, au fil des siècles, accumulés tous les statuts et privilèges possibles, extorquant tout ce qu'il est possible d'extorquer au peu d'Etat qu'il y a et à la population qu'elle chapeaute façon tyran local, et qui combat essentiellement pour des objectifs individuels (valorisation et gloriole, ambition sociale, faire des prisonniers pour rançonner, et du pillage parce que ça rapporte et c'est fun), n'est même pas foutue de remplir sa seule mission, en grande partie pour les raisons qui fondent son image d'elle-même et sa nature (indiscipline/individualisme, recherche de gloriole et de rançons devant les impératifs militaires, auto-intoxication culturelle qui écrase toute pensée militaire).... Et je suis censé pleurer pour eux? La tâche de défendre leur pays, qui leur incombait, ils ont chié dessus tout en se persuadant que ça cadrait avec leurs impératifs. Ce n'étaient pas des soldats, et ils ne sont pas morts pour la France. Je remercierai plutôt les Anglais d'avoir débarrassé le pays d'une bonne partie de cette caste de parasites pires qu'inutiles, permettant de faire un peu de place pour d'autres mentalités (notamment éduquées par l'événement) et d'autres individus. Bon débarras. 

 

Effectivement  très intéressant .

Mais une question les anglais , ils n'avaient pas aussi ce genre de problème ?

En plus avec le fait que question noblesse on avait aussi des " français /anglais" sa devient vite compliqué cette période .

Pour la piétaille , les gens étaient sûrement anglais ,idem côté  français mais côté noblesse sa devient plus compliqué non ?

Faut voir aussi que pour pas mal de monde il y a  une lecture de l'histoire basé sur celle présentée  à l'école qui  lisse tout cela  ,on reste dans les grandes lignes .

Modifié par Gibbs le Cajun
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Effectivement  très intéressant .

Mais une question les anglais , ils n'avaient pas aussi ce genre de problème ?

En plus avec le fait que question noblesse on avait aussi des " français /anglais" sa devient vite compliqué cette période .

Pour la piétaille , les gens étaient sûrement anglais ,idem côté  français mais côté noblesse sa devient plus compliqué non ?

Faut voir aussi que pour pas mal de monde il y a  une lecture de l'histoire basé sur celle présentée  à l'école qui  lisse tout cela  ,on reste dans les grandes lignes .

Les Anglais avaient le même système féodal, et donc les mêmes problèmes. La différence résidait dans la composition des armées de l'époque, donc la tactique et la discipline qu'on pouvait en obtenir, au service d'une autre approche de la guerre (réellement plus "nationale" contre le festival d'égoïsme et d'individualisme des féodaux). L'armée anglaise s'appuyait sur un Etat plus centralisé, qui pouvait plus financer des structures militaires propres (c'est pas gigantesque, hein? Mais c'est quelque chose), dépendant moins de l'host féodal (qui est au final une forme de conscription non universelle, fondée sur une caste monopolisant le métier de la guerre et justifiant un nombre hallucinant de privilèges et de rentes de situation par ce monopole imposé); ce financement est permis par ce développement de l'Etat, qui ne peut exister que par le système politique impliquant plus que le roi et les féodaux, soit en associant un parlement qui inclue une certaine couche de "bourgeoisie" (appelons les comme ça par commodité) regroupant propriétaires et marchands d'un certain niveau de fortune. Avec ce soutien, on a certes plus de compromis à faire et moins de liberté de mouvement, mais on peut asseoir la fiscalité plus importante et sur une base plus vaste (échelon du pays, contrairement à un roi de France sans fiscalité à l'échelle du royaume), et faire soutenir une politique nationale.

A l'arrivée, les armées anglaises de la guerre de 100 ans ont pu sortir de cet écueil de l'host féodal en n'ayant qu'une toute petite proportion de chevaliers et hommes d'armes levés par ce biais, une proportion donnée d'hommes d'armes et de fantassins soldés, et surtout une majorité écrasante du "système d'arme" des longbowmen (système qui a pu être financé et préparé loin en amont, via cette capacité fiscale). Les archers étaient, dans les armées anglaises, dans une proportion minimum de 4 pour 1 homme d'arme sur toute la période, et parfois jusqu'à 6 pour 1. D'eux, qui sont des soldats engagés par le roi directement et dépendant de lui, on peut attendre qu'ils obéissent et ne jouent pas aux cons indisciplinés avec leurs propres objectifs qui prennent le pas sur tout. En face, les armées françaises sont aux deux tiers, voire aux trois quarts, faites de l'host féodal, avec un appoint de mercenaires (arbalétriers, fantassins), et éventuellement, de milices ou de groupements improvisés venant des suites des chevaliers (des professionnels, mais venant de partout, loyaux seulement à leurs boss, et rassemblés en "unités" juste pour une bataille). Et on voit par exemple à Azincourt la place que prennent les non chevaliers dans les plans de bataille ou dans l'exécution: on nie leur capacité, on n'en tient pas compte, on les bouscule, voire on les tue (cf Crécy). 

Faut oublier les notions de nationalité quand on parle de féodaux: leur univers est la féodalité et ses hiérarchies et clans, les familles et leurs liens, et un individualisme forcené. La notion de patriotisme est étrangère aux mentalités de ces gens, en tout cas comme élément qui pèse lourd (c'est plus développé dans les couches urbaines non nobles de la société, et une certaine frange supérieure de la paysannerie -propriétaire et un peu éduquée/informée). C'est dans la dernière phase de ce conflit que ça commence à apparaître un peu. 

La "piétaille" = "gens de pieds"; attention à l'expression, car une bonne partie des hommes d'armes/chevaliers sert à pied dans ces batailles, particulièrement Azincourt. La nationalité compte assez peu dans ce monde où ce que nous voyons comme des régions aujourd'hui fait plus de sens comme "nation" de référence pour ces gens. Ainsi les Anglais ont beaucoup employé de Gascons, Acquitains, Poitevins et Bretons pendant la Guerre de Cent Ans. La seule "piétaille" dont on puisse être sûr de la nationalité, côté anglais, ce sont les archers, qui ne pouvaient que venir d'Angleterre vu le système de formation/sélection/engagement particulier, et les nécessités d'avoir des unités ayant un minimum de bagage ensembles (les quelques mois de préparation avant une expédition). Il y a eu quelques groupes de piquiers et "billmen" (anglais ou non), mais il n'ont pas pesé lourd dans l'orbat anglais. 

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Les Anglais avaient le même système féodal, et donc les mêmes problèmes. La différence résidait dans la composition des armées de l'époque, donc la tactique et la discipline qu'on pouvait en obtenir, au service d'une autre approche de la guerre (réellement plus "nationale" contre le festival d'égoïsme et d'individualisme des féodaux). L'armée anglaise s'appuyait sur un Etat plus centralisé, qui pouvait plus financer des structures militaires propres (c'est pas gigantesque, hein? Mais c'est quelque chose), dépendant moins de l'host féodal (qui est au final une forme de conscription non universelle, fondée sur une caste monopolisant le métier de la guerre et justifiant un nombre hallucinant de privilèges et de rentes de situation par ce monopole imposé); ce financement est permis par ce développement de l'Etat, qui ne peut exister que par le système politique impliquant plus que le roi et les féodaux, soit en associant un parlement qui inclue une certaine couche de "bourgeoisie" (appelons les comme ça par commodité) regroupant propriétaires et marchands d'un certain niveau de fortune. Avec ce soutien, on a certes plus de compromis à faire et moins de liberté de mouvement, mais on peut asseoir la fiscalité plus importante et sur une base plus vaste (échelon du pays, contrairement à un roi de France sans fiscalité à l'échelle du royaume), et faire soutenir une politique nationale.

A l'arrivée, les armées anglaises de la guerre de 100 ans ont pu sortir de cet écueil de l'host féodal en n'ayant qu'une toute petite proportion de chevaliers et hommes d'armes levés par ce biais, une proportion donnée d'hommes d'armes et de fantassins soldés, et surtout une majorité écrasante du "système d'arme" des longbowmen (système qui a pu être financé et préparé loin en amont, via cette capacité fiscale). Les archers étaient, dans les armées anglaises, dans une proportion minimum de 4 pour 1 homme d'arme sur toute la période, et parfois jusqu'à 6 pour 1. D'eux, qui sont des soldats engagés par le roi directement et dépendant de lui, on peut attendre qu'ils obéissent et ne jouent pas aux cons indisciplinés avec leurs propres objectifs qui prennent le pas sur tout. En face, les armées françaises sont aux deux tiers, voire aux trois quarts, faites de l'host féodal, avec un appoint de mercenaires (arbalétriers, fantassins), et éventuellement, de milices ou de groupements improvisés venant des suites des chevaliers (des professionnels, mais venant de partout, loyaux seulement à leurs boss, et rassemblés en "unités" juste pour une bataille). Et on voit par exemple à Azincourt la place que prennent les non chevaliers dans les plans de bataille ou dans l'exécution: on nie leur capacité, on n'en tient pas compte, on les bouscule, voire on les tue (cf Crécy). 

Faut oublier les notions de nationalité quand on parle de féodaux: leur univers est la féodalité et ses hiérarchies et clans, les familles et leurs liens, et un individualisme forcené. La notion de patriotisme est étrangère aux mentalités de ces gens, en tout cas comme élément qui pèse lourd (c'est plus développé dans les couches urbaines non nobles de la société, et une certaine frange supérieure de la paysannerie -propriétaire et un peu éduquée/informée). C'est dans la dernière phase de ce conflit que ça commence à apparaître un peu. 

La "piétaille" = "gens de pieds"; attention à l'expression, car une bonne partie des hommes d'armes/chevaliers sert à pied dans ces batailles, particulièrement Azincourt. La nationalité compte assez peu dans ce monde où ce que nous voyons comme des régions aujourd'hui fait plus de sens comme "nation" de référence pour ces gens. Ainsi les Anglais ont beaucoup employé de Gascons, Acquitains, Poitevins et Bretons pendant la Guerre de Cent Ans. La seule "piétaille" dont on puisse être sûr de la nationalité, côté anglais, ce sont les archers, qui ne pouvaient que venir d'Angleterre vu le système de formation/sélection/engagement particulier, et les nécessités d'avoir des unités ayant un minimum de bagage ensembles (les quelques mois de préparation avant une expédition). Il y a eu quelques groupes de piquiers et "billmen" (anglais ou non), mais il n'ont pas pesé lourd dans l'orbat anglais. 

Merci beaucoup pour tout ces explications ,et pour la précision sur le mot Piétaille .

Effectivement s'est très compliqué cette période , et du point de vue régional les différences culturelles devaient être importante  ,rien qu'au niveau de la langue sa devait-être un sacré bordel , le latin servait-il de langue "commune" entre anglais et français qui servait pour eux ,enfin pour les gens capable de parlé le latin (gens plus lettré ) ?

En fait des intérêts propre à des régions voyait plutôt des alliances entre anglais et français de certaines régions , d'autres français voyaient leurs intérêts avec d'autres régions de France en fait .

Ces alliances au final n'était pas faite par affinité ,et on peu pensé que les anglais tout comme les français qui s'allié avec eux n'avait pas spécialement d'affinité entre eux .

 

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Merci beaucoup pour tout ces explications ,et pour la précision sur le mot Piétaille .

Effectivement s'est très compliqué cette période , et du point de vue régional les différences culturelles devaient être importante  ,rien qu'au niveau de la langue sa devait-être un sacré bordel , le latin servait-il de langue "commune" entre anglais et français qui servait pour eux ,enfin pour les gens capable de parlé le latin (gens plus lettré ) ?

En fait des intérêts propre à des régions voyait plutôt des alliances entre anglais et français de certaines régions , d'autres français voyaient leurs intérêts avec d'autres régions de France en fait .

Ces alliances au final n'était pas faite par affinité ,et on peu pensé que les anglais tout comme les français qui s'allié avec eux n'avait pas spécialement d'affinité entre eux .

 

Même l'aristocratie n'était pas si souvent lettrée. Il n'y avait pas vraiment de langue commune sinon.... Le français (entendre; la langue d'oïl venant initialement de ce que nous appelons aujourd'hui l'île de France, et qui s'appelait jadis "France"): la grande majorité des familles aristocratiques anglaises étaient d'origine française et/ou avaient une partie de leurs membres en France, tant les intérêts, propriétés, histoires et alliances étaient mêlés. Rappelons qu'au moment d'Azincourt, Henry V est une nouveauté sur la scène politique anglaise: le premier monarque anglais à parler anglais, et à l'imposer graduellement comme langue de la cour d'angleterre.

Le latin est encore utilisé comme langue écrite pour les traités et actes d'Etat, la pratique de les rédiger en langue vulgaire n'étant pas encore généralisée (ça ne sera une réalité dominante qu'après l'Edit de Villers Cotterêt, sous François Ier). 

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Rétrospectivement on peut même se demander si le redressement "national" qui a lieu dans les décennies suivante aurait été possible sans Azincourt, redressement qui s'accompagne d'une recentralisation progressive et encore limité du pays, la montée des classes citadines et bourgeoises, le renforcement de l'administration dans les provinces, la réforme de Louis XI ...
Rien que le fait de mettre Charles VI hors course et de voir le Dauphin reprendre les commandes depuis Bourges est en soi un fait positif.

Azincourt victoire française ? :normalc:
Ce n'est pas si incongru quant on y pense tant le rêve Plantagenêt est irréaliste au plan stratégique. Uchroniquement il aurait même été rigolo de voir l'Angleterre s'annexer à l'ensemble français ! Les anglais se retrouvant minoritaire en leur royaume !
En tout cas ça finit mal pour les anglais, mais il faut dire que Henry V a le charme de ne pas survivre longtemps à sa victoire et de ne laisser qu'une descendance bien incapable d'avoir sa chance.
Mais bon ça fait un très joli discours de pré bataille :

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Et tu sembls oublier le passage de l'esclavage au servage et tuttti quanti

Que voulez vous dire ? Ce passage de l'esclavage à la servitude n'avait pas déjà commencé avant la Guerre de Cent Ans ?

Le servage lui par contre va connaitre une (très très lente) régression de la Guerre de Cent Ans jusqu'à 1776, cette catégorie de population ayant connu une diminution de ses effectifs notamment à cause des désordres qui touchent la France et de la Peste durant cette guerre. Ainsi certains purent améliorer leurs conditions en allant chez le plus offrant, notamment le roi et l'église, et ainsi obtenir plus facilement un affranchissement de leur statut.

Modifié par Rochambeau
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Les archer anglais (longbow) étaient sans aucun doute une surprise tactique révolutionnaire qui a eu un impact stratégique.

C'était en fait une méthode de combat galloise où des paysans-soldat s'entrainaient régulièrement pour défendre leur village et la noblesse anglaise qui étaient alors une chevalerie féodale très proche de la chevalerie française (et pour cause: ils étaient pour ainsi dire de culture française) a eu un mal de chien à envahir le pays de galle. Ils y sont quand même arrivé mais ils ont bien retenu la leçon et les gallois ont été intégrés à la couronne en intégrant leur coutume, celle-ci en particulier qui a été développée à grande échelle.

Cette tactique ne pouvait pas être copiée facilement car il semblerait qu'être un bon archer "longbow" réclame des entrainements réguliers depuis le plus jeune âge.

Globalement, il a fallu une autre rupture stratégique (l'artillerie et le frères Bureau notamment: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bureau) pour réellement renverser la vapeur, en tout cas c'en était fini de la chevalerie lourde féodale telle qu'on la connaissait.

Bien sûr, les pb de succession en Angleterre ont fait qu'il y a eu un certain désintérêt pour la guerre sur le continent mais on peut quand même parier que si ils avaient été victorieux alors: ils auraient gardé beaucoup plus d’intérêt...

PS: je pensais que c'était après la guerre de 100 ans que la langue vulgaire (l'anglais) était devenu langue officielle en Angleterre en lieu et place du français et du latin (par dépit en qq sorte...) mais je me trompe peut-être.

 

Modifié par c seven
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Tancrède, il me smeble que tu as oublié un acteur majeur (et l'origine de...); la Bourgogne....Et tu sembls oublier le passage de l'esclavage au servage et tuttti quanti

Gné? Il n'y a alors plus d'esclavage en France depuis le XIème siècle (et de fait depuis bien avant), et le servage personnel (cad le servage comme statut de l'individu) a essentiellement disparu avant le XIVème siècle, notamment via l'action de Philippe IV le Bel (couronnée en 1315 par l'édit de Louis X selon lequel le sol de France "affranchit qui le touche"). Le "servage réel" (cad une restriction de droits attachant un homme à une terre, ou "mainmorte") est déjà grandement réduit au XIVème siècle (et concentré dans quelques endroits), et baisse rapidement pendant la Guerre de Cent Ans avec la dépopulation (et ne survit que dans un faible nombre d'endroits jusqu'à la Révolution). Quel rapport cela a avec ce que j'ai dit? Et que vient foutre la Bourgogne là-dedans? Je faisais pas un résumé du conflit. 

 

Modifié par Tancrède
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Globalement, il a fallu une autre rupture stratégique (l'artillerie et le frères Bureau notamment: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bureau) pour réellement renverser la vapeur, en tout cas c'en était fini de la chevalerie lourde féodale telle qu'on la connaissait.

Oui et non. Les charges de la cavalerie française à Patay et à Formigny permettront d'anéantir de manière décisive l'armée anglaise professionnelle. Et les charges de cavalerie lourde resteront jusqu'au XVIIIème siècle un élément important de la tactique militaire, entrainant parfois des grandes victoires. Mais comme toute tactique, la charge de cavalerie lourde a des avantages et des défauts, et c'est sur que de faire charger des cavaliers lourds dans un défilé boueux en contrepente face à des archers et fantassins déterminés et bien protégés équivaut au massacre ... Tout comme engager des fantassins en terrain découvert face à des cavaliers lourds équivaut au massacre contraire.

On peut aussi faire l'analogie avec les chars de combat aujourd'hui : engager un escadron de chars lourds sans soutien de l'infanterie et de l'artillerie en face d'une infanterie retranchée et énergique, bien armée en armes AC, équivaut à un massacre.

Ce sont les conditions d'emploi qui déterminent l'efficacité de l'arme. A Azincourt, si le commandement avait été compétent et unifié, utilisant davantage les arbalétriers et les fantassins, en manoeuvrant par les flancs et en reservant la cavalerie lourde pour porter l'estocade finale, la bataille aurait pu connaitre un sort très différent.

Modifié par EOA
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Oui et non. Les charges de la cavalerie française à Patay et à Formigny permettront d'anéantir de manière décisive l'armée anglaise professionnelle. Et les charges de cavalerie lourde resteront jusqu'au XVIIIème siècle un élément important de la tactique militaire, entrainant parfois des grandes victoires. Mais comme toute tactique, la charge de cavalerie lourde a des avantages et des défauts, et c'est sur que de faire charger des cavaliers lourds dans un défilé boueux en contrepente face à des archers et fantassins déterminés et bien protégés équivaut au massacre ...

Ouais, dans un corridor étroit où se fourre une presse d'abrutis en armure, à cheval ou à pied, sans espacements sur les côtés ou derrière, se bousculant pour avancer et passer au premier rang, se pressant d'un bord boisé à un autre et sur un maximum de rangs en profondeur (enfin "rangs", façon de parler: l'ordre n'était pas vraiment au menu). 

Notons qu'à Patay, la charge de l'avant-garde, qui est aussi l'aile droite quand le dispositif se déploie (les autres "batailles" de l'armée -centre et arrière- n'ayant pas eu à être engagées), n'est pas tellement le fond de l'affaire: foncer sur un tas d'archers en train de mettre en place son dispositif de rangs de pieux en entonnoir géant n'est pas un grand exploit guerrier, mais plutôt un simple massacre, les dits archers n'ayant réellement qu'une seule capacité de combat et une très faible polyvalence (tirer leurs salves et aller achever ceux tombés -comme à Azincourt- recouvre l'étendue de leurs capacités). Le point positif de Patay, c'est le "complexe reconnaissance-frappe" qui est -enfin- utilisé: une bonne capacité de reconnaissance/renseignement permet de repérer l'armée anglaise avant qu'elle ne rende la politesse, donc de capturer l'initiative et de choisir son moment. Ensuite, la prise de décision rapide, intelligente et audacieuse d'attaquer (il y a une bonne distance à couvrir, donc un risque d'alerter l'ennemi et de le voir se préparer) permet de profiter de la mobilité de la cavalerie, enfin utilisée à bon escient. Vu que l'armée était en ordre de marche, je doute que les chevaliers aient porté tout leur équipement, et la "charge" de cette cavalerie lourde n'est pas une charge frontale en haies, ordonnée, soit la tactique principale de cette arme (pour l'effet de choc), mais sans doute plus une ruée en avant, correspondant à un ennemi pris le pantalon baissé, pas en position de combat, et plutôt dispersé au niveau tactique (en cours de travaux, en train de se ruer vers ses armes ou de fuir à la vue des cavaliers approchants). Il n'y a pas de résistance ordonnée et cohérente. 

Bref, du bon travail en amont du champ de bataille, qui permet de combattre quasiment sans pertes (côté français) et d'obtenir un résultat maximal: le corps de bataille d'archers anglais est détruit, et ce pour un bon moment vu la rareté et le coût de cet outil. Les longbowmen sont légions en Angleterre, vu le système imposé par les "archery laws" d'Edward Ier, mais une énorme sélection est nécessaire pour obtenir un corps de bataille satisfaisant aux exigences (et qu'il faut ensuite entraîner en unités, et à qui il faut faire gagner de l'expérience) d'une campagne en France: seuls les plus grands et plus forts peuvent utiliser les grands longbow (autour d'1,8m) qui peuvent délivrer la puissance de tir nécessaire à des effets significatifs sur le blindage adverse. Et comme en plus, dans cette sélection, le volontariat est nécessaire, cela fait encore un facteur qui réduit le vivier de recrutement effectif, et ce d'autant plus que l'afflux de volontaire est directement corollaire de la capacité de financement de la couronne (qui dépend de la scène politique) et des victoires récentes (signe de confiance et de butin). Une défaite, surtout un KO comme ça, tarit le dit recrutement. S'il faut au moins 5 ans pour former un bon archer, et sans doute une ou deux campagnes pour avoir une proportion utile de bons vétérans (qui solidifient la troupe, "portent" la majorité de l'effectif, maximisent l'efficacité de l'unité), le coup porté à Patay fut lourd, réellement lourd, puisqu'il s'agissait d'un contingent vétéran issu en grande partie du recommencement de la guerre sous Henry V (en 1415), qui était reparti initialement avec des bleus, vu que les derniers vétérans des dernières campagnes de la première partie de la guerre (années 1370: les années 1380, à la fin desquelles une trève survient, voient plutôt des petits affrontements du type féodal, en mode embuscade ou sièges) devaient être morts ou grabataires, ou en tout cas plus très frais pour les plus jeunes. 

 

Ce sont les conditions d'emploi qui déterminent l'efficacité de l'arme. A Azincourt, si le commandement avait été compétent et unifié, utilisant davantage les arbalétriers et les fantassins, en manoeuvrant par les flancs et en reservant la cavalerie lourde pour porter l'estocade finale, la bataille aurait pu connaitre un sort très différent.

Pas d'accord: un commandement compétent n'aurait pas livré bataille à cet endroit: le frontal était condamné, puisque les Anglais avaient eu le temps d'installer leur dispositif tactique (le seul où leur système d'arme marche), et les flancs étaient condamnés comme espace de manoeuvre par la couverture boisée, assez dense et garnie par Henry V de tireurs embusqués et de fantassins. Pas en nombres énormes, mais assez pour empêcher une progression, surtout une coordonnée, nécessaire à à un assaut sur la position anglaise. Attendre aurait été de meilleure politique, et de meilleure stratégie, le temps jouant contre les Anglais, et d'autres forces françaises convergeant alors vers la zone d'opérations, en partie pour couper la retraite d'Henry V. A un moment ou un autre, de toute façon, il aurait du bouger, et n'avait pas beaucoup de ravitaillement sur lui. Seule la défaite française lui a réouvert sa route de retraite (qu'il s'est empressé d'emprunter, rembarquant dare dare malgré sa victoire), les autres troupes ne sachant plus quoi faire, notamment en raison de la perte de Boucicault et de l'affrontement réouvert par cette bataille entre Armagnacs et Bourguignons, les Armagnacs étant affaiblis, et pointés du doigt. Ironique quand on voit de quel poids ont pesé les chefs bourguignons présents dans les conneries faites ce jour là, emportant par leur rang la décision sur l'autorité plus mince de Boucicault, forcé de suivre le panache pourri de la bêtise. 

Modifié par Tancrède
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Pas d'accord: un commandement compétent n'aurait pas livré bataille à cet endroit

Ah c'est sur qu'idéalement livrer bataille sur un tel terrain c'est une aberration! Surtout sachant que les anglais sont au plus mal et sont dans une situation désespérée : si ils bougent ils perdent leur retranchement et en espace découvert se retrouve à la merci de l'armée francaise et de sa cavalerie lourde, si ils ne bougent pas ils seront condamnés à la reddition par la faim. C'est encore plus énervant de voir un tel gachis dans cette situation. Mais bon l'honneur commandait de charger l'adversaire ! ...

Tactiquement certes les bois empechent une progression sur les flancs, mais pas un encerclement par les flancs en vue de tomber sur l'arrière de l'armée anglaise qui serait dès lors prise au piège et attaquée sur deux fronts. Surtout que l'armée française possédait des détachements à l'arrière de la position anglaise, Cf Ysambard d'Azincourt qui mena un raid et s'empara du campement anglais et qu'elle avait une cavalerie (mobile par nature) en grand nombre.

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Ah c'est sur qu'idéalement livrer bataille sur un tel terrain c'est une aberration! Surtout sachant que les anglais sont au plus mal et sont dans une situation désespérée : si ils bougent ils perdent leur retranchement et en espace découvert se retrouve à la merci de l'armée francaise et de sa cavalerie lourde, si ils ne bougent pas ils seront condamnés à la reddition par la faim. C'est encore plus énervant de voir un tel gachis dans cette situation. Mais bon l'honneur commandait de charger l'adversaire ! ...

Tactiquement certes les bois empechent une progression sur les flancs, mais pas un encerclement par les flancs en vue de tomber sur l'arrière de l'armée anglaise qui serait dès lors prise au piège et attaquée sur deux fronts. Surtout que l'armée française possédait des détachements à l'arrière de la position anglaise, Cf Ysambard d'Azincourt qui mena un raid et s'empara du campement anglais et qu'elle avait une cavalerie (mobile par nature) en grand nombre.

Mouaif: c'est évidemment très discutable, surtout étant donné le niveau d'information très partiel que nous avons même sur la configuration du champ de bataille à cette époque (notamment la densité et l'étendue de la couverture boisée à ce moment, différentes d'aujourd'hui). Une large manoeuvre de contournement du bois par un détachement (nécessairement significatif, pour bloquer une éventuelle retraite de la troupe anglaise) était peut-être possible, mais aurait aussi assez sûrement déclenché le départ immédiat des Anglais dès le premier mouvement, à moins que ce départ ait pu être camouflé, ce qui me semble difficile pour une troupe de chevaliers qui ont une logistique trop importante et une mentalité trop inadaptée pour ce genre de manoeuvre plus militaire que guerrière. Par ailleurs, même sans connaissance exacte de la taille des bois à contourner, je ne suis pas sûr que les deux éléments ainsi créés aient eu du coup possibilité de se coordonner, les distances pouvant vite devenir trop grandes pour les communications de l'époque.

Et là survient un autre doute: on ne sait au final rien de très sûr à propos des effectifs des deux armées: les Anglais avaient quelque part entre 6000 et 9000h, et pour les Français, on est dans une fourchette difficile à évaluer. Il est possible qu'il y ait eu aussi peu que 12 000 combattants, et sans doute pas plus de 18 000, avec une grande masse de non combattants, le chevalier étant un système d'arme lourd en logistique, et l'aristocrate étant un animal lourd en vanité, donc tendant à s'entourer de beaucoup de bouches, certaines utiles, d'autres moins, et d'autres encore, pas du tout. Les suites des seigneurs de quelque importance, et surtout des plus grands, peuvent ainsi compter des centaines de personnels non combattants, ce qui a sans doute donné à certains chroniqueurs (outre les nécessités a posteriori de propagande des vainqueurs) l'impression d'un déséquilibre numérique gigantesque dont on sait aujourd'hui qu'il a été très exagéré: il n'y avait pas 6 Français pour un Anglais, et pas non plus 4 pour 1. La fourchette réaliste se situe quelque part entre 2 (ou un peu moins) et 3 pour 1, avec une estimation de l'effectif de chevaliers/hommes d'armes (donc l'effectif nobiliaire) tournant autour de 10 000h, donc 1200 à 1500 étaient montés pour la bataille, le reste chargeant à pied. 

 

Concernant la sortie d'Ysembard d'Azincourt, on sait peu de choses, et on peut douter qu'il ait fait partie du plan de bataille: peut-être y a t'il eu conseil avec lui le jour précédent, lui enjoignant d'attaquer l'arrière anglais si l'occasion se présentait, mais il ne faisait pas partie de l'armée, étant juste le seigneur de l'endroit: il n'est pas un "détachement" de l'host français, juste un gars retranché dans son château. Son attaque s'est faite avec un faible nombre d'hommes d'armes et leurs écuyers, épaulés par quelques centaines de paysans. On peut aussi bien soupçonner un pur fait de brigandage d'un petit seigneur qui a vu une bonne occasion de grapiller quelque chose. On peut même plus pencher vers cette dernière hypothèse étant donné qu'on ne sait pas à quel moment de la bataille cette attaque a eu lieu, mais qu'un des chroniqueurs la mentionne comme se déroulant au tout début de la bataille, et que ce chroniqueur était un chapelain présent dans le bagage de l'armée anglaise; ce pourrait être très vrai, le récit traditionnel qui place cette attaque à la fin ayant été ultérieurement favorisé, peut-être par Henry V lui-même, pour justifier la décision d'exécuter les prisonniers, acte qui a valu de l'opprobre au roi anglais (et un opprobre ayant des conséquences politiques: l'aristocratie des deux pays n'aime pas qu'on joue avec ses codes culturels, surtout quand cela implique une surmortalité qu'ils n'aiment pas, eux qui font la guerre pour les rançons et le pillage). 

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Petite erreur de Tancrede : à Patay les chevaliers français attaque sur le flanc droit de l'armée anglaise et non pas de front, même si le dispositif défensif anglais n'est effectivement pas en place (et on estime que pas plus de 1500 chevaliers on pris part à la bataille côté français).

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