Rochambeau Posté(e) le 12 septembre 2015 Auteur Share Posté(e) le 12 septembre 2015 Oui, je faisais mention de Winter, par contre je croyais qu'il était anglais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 septembre 2015 Share Posté(e) le 12 septembre 2015 Non, c'est juste Milady du même nom qui l'était (et évidemment feu son 2ème mari). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 12 septembre 2015 Auteur Share Posté(e) le 12 septembre 2015 (modifié) Non, c'est juste Milady du même nom qui l'était (et évidemment feu son 2ème mari). Juste pour faire mon geek (ou le nerd), en fait Milady était française.( une dénommée "De Breuil ou Du Breuil" si je ne me trompe) Modifié le 12 septembre 2015 par Rochambeau Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 12 septembre 2015 Share Posté(e) le 12 septembre 2015 De Broglie ?Je file vers la sortie => 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 13 septembre 2015 Auteur Share Posté(e) le 13 septembre 2015 De Broglie ?Je file vers la sortie => Joli et subtile le jeu mot, je suppose que vous faites mention à De Breuil Platz ? Ceci dit pour la petite histoire les Broglie n'arriverons en France que dans les bagages de Mazarins, du moins si je me réfère aux écrits de Gilles Perrault. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexWF Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 il y a 600 ans aujourd'hui se déroulait la bataille d'Azincourt (25/10/1415)Une bataille qui a décimé la chevalerie française avec 6000 morts.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Azincourt Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 il y a 600 ans aujourd'hui se déroulait la bataille d'Azincourt (25/10/1415)Une bataille qui a décimé la chevalerie française avec 6000 morts.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'AzincourtTu viens de t'auto-bannir du forum!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexWF Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 Tu viens de t'auto-bannir du forum!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!LOL, N'oublions pas les morts pour la France Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 Agincourt, Agincourt ... ha bah non je ne trouve pas. Personne ne sait où est Agincourt monsieur !Par contre Caucherelle, Beaugé, Patay ou Castillon ça on connaît par ici ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 (modifié) LOL, N'oublions pas les morts pour la FranceS'il y a bien une période où une bonne partie des morts ne mérite pas cette distinction et cet hommage, c'est bien celle-là. Et s'il y a bien une bataille de cette période où les morts les méritent encore moins, c'est celle-là. Une bande de contractors militaires capricieux ayant, au fil des siècles, accumulés tous les statuts et privilèges possibles, extorquant tout ce qu'il est possible d'extorquer au peu d'Etat qu'il y a et à la population qu'elle chapeaute façon tyran local, et qui combat essentiellement pour des objectifs individuels (valorisation et gloriole, ambition sociale, faire des prisonniers pour rançonner, et du pillage parce que ça rapporte et c'est fun), n'est même pas foutue de remplir sa seule mission, en grande partie pour les raisons qui fondent son image d'elle-même et sa nature (indiscipline/individualisme, recherche de gloriole et de rançons devant les impératifs militaires, auto-intoxication culturelle qui écrase toute pensée militaire).... Et je suis censé pleurer pour eux? La tâche de défendre leur pays, qui leur incombait, ils ont chié dessus tout en se persuadant que ça cadrait avec leurs impératifs. Ce n'étaient pas des soldats, et ils ne sont pas morts pour la France. Je remercierai plutôt les Anglais d'avoir débarrassé le pays d'une bonne partie de cette caste de parasites pires qu'inutiles, permettant de faire un peu de place pour d'autres mentalités (notamment éduquées par l'événement) et d'autres individus. Bon débarras. Modifié le 25 octobre 2015 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexWF Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 S'il y a bien une période où une bonne partie des morts ne mérite pas cette distinction et cet hommage, c'est bien celle-là. Et s'il y a bien une bataille de cette période où les morts les méritent encore moins, c'est celle-là. Une bande de contractors militaires capricieux ayant, au fil des siècles, accumulés tous les statuts et privilèges possibles, extorquant tout ce qu'il est possible d'extorquer au peu d'Etat qu'il y a et à la population qu'elle chapeaute façon tyran local, et qui combat essentiellement pour des objectifs individuels (valorisation et gloriole, ambition sociale, faire des prisonniers pour rançonner, et du pillage parce que ça rapporte et c'est fun), n'est même pas foutue de remplir sa seule mission, en grande partie pour les raisons qui fondent son image d'elle-même et sa nature (indiscipline/individualisme, recherche de gloriole et de rançons devant les impératifs militaires, auto-intoxication culturelle qui écrase toute pensée militaire).... Et je suis censé pleurer pour eux? La tâche de défendre leur pays, qui leur incombait, ils ont chié dessus tout en se persuadant que ça cadrait avec leurs impératifs. Ce n'étaient pas des soldats, et ils ne sont pas morts pour la France. Je remercierai plutôt les Anglais d'avoir débarrassé le pays d'une bonne partie de cette caste de parasites pires qu'inutiles, permettant de faire un peu de place pour d'autres mentalités (notamment éduquées par l'événement) et d'autres individus. Bon débarras. Une bande de parasite! Tu y va un peut fort quand même. De nombreux hommes de grandes valeurs sont morts à cette bataille. 500 noms de chevaliers morts à cette bataille AQUITAINE Nom Commune actuelle Dpt Charles d'Albret, connétable de France Labrit 40 Guillaume VII d'Apchon (© Mario Venturi / parvimilites.it) AUVERGNE Nom Commune actuelle Dpt Guillaume VII d'Apchon Apchon 15 Guichard Dauphin, seigneur de Jaligny Jaligny-sur-Besbre 03 Agne de La Tour d'Auvergne, seigneur d'Olliergues Olliergues 63 Antoine de Belly, seigneur de Saint-Hérent Saint-Hérent 63 Béraud Dauphin, seigneur de Saint-Ilpize Saint-Ilpize 43 Béraud Dauphin (fils) Saint-Ilpize 43 Jean de Bonnebault Saint-Pierre-le-Châtel 63 Philippe de Bourgogne, comte de Nevers (© Mario Venturi / parvimilites.it) BOURGOGNE Nom Commune actuelle Dpt Robert de Bonnay Bonnay 71 Guillaume de Chevenon, dit "l'Aîné" Chevenon 58 Guillaume de Folin, seigneur de Dampierre Dampierre-en-Bresse 71 Jean de Châlons, seigneur de Ligny Ligny-le-Châtel 89 Tristan de Montholon Monthelon 71 Pierre de Tourzel, dit Alègre d'Auvergne, seigneur de Précy Pressy-sous-Dondin 71 Philippe de Bourgogne, comte de Nevers Nevers 58 Dreu de Mello, seigneur de Saint-Bris Saint-Bris-le-Vineux 89 Jean de Bar, seigneur de la Puysaye Saint-Fargeau 89 Jean de Montaigu, archevêque de Sens Sens 89 Bureau de La Rivière, seigneur de Perchin Treigny 89 Guillaume de Chevenon, seigneur de Passy Varennes-lès-Narcy 58 Jean de Malestroit, seigneur de Combourg (© Mario Venturi / parvimilites.it) BRETAGNE Nom Commune actuelle Dpt Leonnet de Rhuys Arzal 56 Georges Chesnel, seigneur de La Balue Bazouges-la-Pérouse 35 Jean de Châteaugiron Châteaugiron 35 Jean de Malestroit, seigneur de Combourg Combourg 35 Henri de La Lande Guignen 35 Bertrand de Blois Guingamp 22 Guillaume Le Vayer, capitaine du château de Jugon Jugon-les-Lacs 22 Guillaume de La Forest Languidic 56 Jean Raguenel, vicomte de La Bellière La Vicomté-sur-Rance 22 Bertrand de Rohan, seigneur de Montauban Montauban-en-Bretagne 35 Jacques du Han Montreuil-le-Gast 35 Jean du Han Montreuil-le-Gast 35 Bertrand de Saint-Gilles, seigneur du Moulin-Tison Penguily 22 Geoffroy de Malestroit Sainte-Brigitte 56 Jean de Malestroit, seigneur des Salles Sainte-Brigitte 56 Jean de Coëtquen Saint-Hélen 22 Jean IV de Bueil (© Mario Venturi / parvimilites.it) CENTRE VAL DE LOIRE Nom Commune actuelle Dpt Hugues d'Amboise Amboise 37 Jean de Bonneval Bonneval 28 Jean IV de Bueil Bueil-en-Touraine 37 Jean de Craon, vicomte de Châteaudun Châteaudun 28 Yves de Vieuxpont de Courville Courville-sur-Eure 28 Pierre d'Angennes Crucey-Villages 28 Gallois de Fougières, prévôt des maréchaux Fougères-sur-Bièvres 41 Guillaume Le Baveux, seigneur de Garancières Garancières-en-Drouais 28 Jean, seigneur de L'Île-Bouchard L'Île-Bouchard 37 Guillaume V de Prunelé, seigneur d'Ouarville Ouarville 28 Jean du Monceau, seigneur de Tignonville Thignonville 45 Jean Le Vicomte, seigneur de Tremblay Tremblay-les-Villages 28 Raoul de Saint-Rémy Saint-Rémy-sur-Avre 28 Jean de Sainte-Maure, seigneur de Montgauger Vienne-en-Val 45 Gallois de Fougières, prévôt des maréchaux (© Projet Gallois de Fougières) CHAMPAGNE-ARDENNE Nom Commune actuelle Dpt Philippe de Poitiers, seigneur d'Arcy Arcy 10 Jacques de Châtillon, amiral de France Dampierre 10 Edouard, comte de Grandpré Grandpré 08 Jacques de L'Eschelle L'Echelle 08 Raoul de Flandre, seigneur de Lonny Lonny 08 Yvon de Morvilliers Morvilliers 10 Jacques de Châtillon, amiral de France (© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux) FRANCHE-COMTE Nom Commune actuelle Dpt Le seigneur d'Andelot Pesmes 70 ILE-DE-FRANCE Nom Commune actuelle Dpt Guillaume de Harville, dit "Testine", seigneur de Champ Houdry Cernay-la-Ville 78 Galahaut de Chailly Chailly-en-Bière 77 Robert de Châtillon Douy-la-Ramée 77 Charles de Villaines, seigneur de Fontenay Fontenay 95 Jean de Saint-Clair, dit "Bruneau", seigneur du Plessis Genainville 95 Colinet de Beauvais, seigneur de la Forêt-le-Roi La Forêt-le-Roi 91 Guy VI de La Roche-Guyon La Roche-Guyon 95 Philippe de La Roche-Guyon La Roche-Guyon 95 Charles de Montaigu, seigneur de Marcoussis Marcoussis 91 Simonet de Morainvilliers Morainvilliers 78 Jacques Le Brun, seigneur de Palaiseau Palaiseau 91 Jean de la Tournelle, seigneur de La Villette Paris 75 Ancel de L'Isle, seigneur de Puiseux Puiseux-Pontoise 95 Pierre de Saint-Clair Saint-Clair-sur-Epte 95 Charles de Châtillon Survilliers 95 Jaquin Rose, seigneur de Bois-Garnier Trilbardou 77 Renaut d'Azincourt, seigneur de Rutel Villenoy 77 Adam de Chamvilliers Villiers-sur-Orge 91 Renaut d'Azincourt, seigneur de Rutel (© Mario Venturi / parvimilites.it) LIMOUSIN Nom Commune actuelle Dpt Robert Dauphin, seigneur de Châlus Châlus 87 Gilbert de Luchapt, seigneur de Maurissard Chambon-sur-Voueize 23 Pierre de Noailles, dit "le Borgne" Noailles 19 Robert de Chabannes, seigneur de Charlus Saint-Exupéry-les-Roches 19 Godefroy de Saint-Marc Saint-Marc-à-Frongier 23 Guichard de Comborn, seigneur de Treignac Treignac 19 Edouard III, duc de Bar (© Mario Venturi / parvimilites.it) LORRAINE Nom Commune actuelle Dpt Edouard III, duc de Bar Bar-le-Duc 55 Jean, baron de Bauffrémont Beaufremont 88 Henri III, comte de Blamont Blâmont 54 Ferry de Lorraine, comte de Vaudémont Vaudémont 54 Jean du Bois, seigneur d'Annequin (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") NORD PAS-DE-CALAIS Nom Commune actuelle Dpt Jean de Renty, dit "Castelet" Aix-en-Ergny 62 Antoine d'Ambrines Ambrines 62 Eustache d'Ambrines Ambrines 62 Jean d'Ambrines Ambrines 62 Jean du Bois, seigneur d'Annequin Annequin 62 Colart de Montbertaut, mayeur d'Arras Arras 62 Pierre de Lannoy, dit "Lamont" Auberchicourt 59 Alain de Wandonne Audincthun 62 Philippe de Wissocq Audrehem 62 Alain d'Auxy Auxi-le-Château 62 David d'Auxy Auxi-le-Château 62 Guilbert d'Auxy Auxi-le-Château 62 Renaud d'Auxy Auxi-le-Château 62 Antoine de Beauffort Avesnes-le-Comte 62 Jean d'Azincourt Azincourt 62 Walleran d'Azincourt Azincourt 62 Adolphe de Beauffort, seigneur de Saclains Bavincourt 62 Charles de Beauffort, seigneur de Bavelincourt Bavincourt 62 Bertrand de Bournonville Beaurainville 62 Jean de Beauvoir Beauvoir-Wavans 62 Jean d'Esne, dit "le Baudrain" Beauvois-en-Cambrésis 59 Adrien de Bernieulles Bernieulles 62 Colart de Rasse, seigneur de La Hagerie Bersée 59 Enguerrand de Nédonchel, capitaine de Beuvry Beuvry 62 Alain de Longueval, seigneur de Bienvillers Bienvillers-au-Bois 62 Robert de Hames Bondues 59 Aleaume de Bournonville Bournonville 62 Pierre de Lannoy, dit "Lamont" (© Mario Venturi / parvimilites.it) Louis de Bousies Bousies 59 Jean de Longvilliers, bâtard d'Engontsend, seigneur de Bréxent Bréxent-Enocq 62 Louis Tyrel, seigneur de Brimeux Brimeux 62 Gilles de Chin, seigneur de Busigny Busigny 59 Jean de La Hamaïde, seigneur de Condé Condé-sur-l'Escaut 59 Guillaume de Bours, dit "Vitart" Conchil-le-Temple 62 Renaud de Créquy, seigneur de Contes Contes 62 Rasse Boutry, seigneur de Courcelles Courcelles-le-Comte 62 Le frère de Rasse Boutry Courcelles-le-Comte 62 Guillaume de La Folie Courset 62 Raoul de Créquy, dit "l'Etendard" Créquy 62 Robert de Wignacourt Croisette 62 Jean d'Esclaibe Eclaibe 59 Foulques de Renty, seigneur d'Embry Embry 62 Guillaume d'Erin Erin 62 Sausset d'Esne Esnes 59 Lancelot de Fromessent Etaples 62 Jean de Beaumont, comte de Fauquembergues Fauquembergues 62 Christophe de Fosseux Fosseux 62 Colart de Fosseux Fosseux 62 Philippe de Fosseux Fosseux 62 Pierre de Rosembos Fournes-en-Weppes 62 Le frère de Rosembos Fournes-en-Weppes 62 Thomas de Fresnes Fresnes-sur-Escaut 59 Thomas de Haucourt Haucourt-en-Cambrésis 59 Louis de Bousies (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") Guillaume d'Averhoult Helfaut 62 Jean de Herlin Herlin-le-Sec 62 Thibaut de Lameth, seigneur de Saint-Martin-en-Artois Hersin-Coupigny 62 François, seigneur de Hondschoote Hondschoote 59 Mathieu de Humières Humières 62 Colart de Mailly, seigneur d'Inchy Inchy-en-Artois 62 Jean II de Barbençon, seigneur de Jeumont Jeumont 59 Jean de Nédonchel, dit "Baugeois", seigneur de La Beuvrière Labeuvrière 62 Gamant de Nédonchel Labeuvrière 62 Jean de Lannoy, dit "le Ramager" Lannoy 59 Jean de Bailleul, seigneur du Doulieu Le Doulieu 59 Jean du Biez Lebiez 62 Henri de Récourt, dit de Lens Lens 62 Jean de Récourt, dit de Lens Lens 62 Philippe de Récourt, dit de Lens Lens 62 Floridas du Souich Le Souich 62 Baugeois de Gribauval Lisbourg 62 Gilbert de Gribauval Lisbourg 62 Le Ploutre de Gribauval Lisbourg 62 Jean du Blaisel Longfossé 62 Charles Blondel de Joigny Longvilliers 62 Jean Blondel de Joigny, seigneur de Longvilliers Longvilliers 62 Palamède de Marquay Marquay 62 François de Hondschoote (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") Jean de Marquetès Marquette-en-Ostrevant 59 Jacques d'Anvin d'Hardenthun, dit "Oranglois" Marquise 62 Jean d'Anvin d'Hardenthun Marquise 62 Charles Boutery, vicomte de Maisnières Masnières 59 Jean de Montcavrel Montcavrel 62 Rasse de Montcavrel Montcavrel 62 Robert de Montigny Montigny-en-Ostrevent 59 Hugues de Neufville Neuville-Vitasse 62 Gérard de Herbaumez, dit "le Chevalier Rouge" Nomain 59 Jean de Lannais Nomain 59 Jean de Noyelles-sous-Lens Noyelles-sous-Lens 62 Lancelot de Noyelles-sous-Lens Noyelles-sous-Lens 62 Pierre de Noyelles-sous-Lens Noyelles-sous-Lens 62 Bertrand d'Ongnies Oignies 62 Colart d'Ongnies, dit "Estourdi" Oignies 62 Dreux d'Ongnies Oignies 62 Bridoul de Puisieux Puisieux 62 Pierre de Haverskerque, seigneur de Rasse Râches 59 Antoine de Brouilly Rebeuvriette 62 Gérard de Récourt Récourt 62 Pierre d'Amiens, seigneur de Régnauville Régnauville 62 Enguerrand de Bournonville, dit "Gamot", seigneur de Château-Briçon Rety 62 Perceval de Richebourg Richebourg 62 Hugues d'Olhain, seigneur de Rollecourt-en-Artois Rollancourt 62 Jean de Norrent, seigneur de Roncq Roncq 59 Boissart d'Auxy-Rougefay Rougefay 62 Enguerrand de Bournonville, dit "Gamot", au centre (© Mario Venturi / parvimilites.it) Pierre Malet de Coupigny, seigneur de Hocron Sainghin-en-Weppes 59 Jean de Beauffort Saulchoy 62 Jean de Saulty Saulty 62 Louis Gossuin du Quesnoy, seigneur du Loir Sars-et-Rosières 59 Colart de Béthune, dit des Planques, seigneur de Berlette Savy-Berlette 62 Colinet de Sempy Sempy 62 Jacques de Berlaymont, seigneur de Solre Solre-le-Château 59 Briffaut de Berlaymont Solre-le-Château 59 Jean Morel, seigneur de Tangry Tangry 62 Jean de La Viefville, dit "Porus", seigneur de Thiennes Thiennes 59 Pierre de Tencques, dit "Sarrazin" Tincques 62 Jean de Tramecourt Tramecourt 62 N. de Tramecourt Tramecourt 62 Renaud de Tramecourt Tramecourt 62 Martel de Walhuon Valhuon 62 Arnould de Waudringhem Vaudringhem 62 Jean de Werchin, sénéchal du Hainaut Verchain-Maugré 59 Brunelet de Mazinghen Verlincthun 62 Lauvelet de Mazinghen Verlincthun 62 Louis de Vertaing Vertain 59 Pierre du Bosquel Villeneuve-d'Ascq 59 Robinet de Waencourt Wancourt 59 Gilles de Wargnies Wargnies-le-Grand 59 Agneulx de Canteleux, seigneur de Warlincourt Warlincourt-lès-Pas 62 Herlin de Warluzel Warluzel 62 Robert de Wavrin, sénéchal de Flandres Wavrin 59 Robert de Wavrin (fils) Wavrin 59 Hector de Magnicourt, seigneur de Werchin Werchin 59 Jean de Werchin, sénéchal du Hainaut (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") NORMANDIE (BASSE) Nom Commune actuelle Dpt Guillaume de Colombières, seigneur d'Agnierville Aignerville 14 Jean Ier, duc d'Alençon Alençon 61 Burel de Guérame Alençon 61 Guillaume Leforestier, seigneur d'Auberville-en-Auge Auberville 14 Philippe Bateste, seigneur de Quilly Bretteville-sur-Laize 14 Jean de Garencières, capitaine de la ville de Caen Caen 14 Guillaume de Colombières, seigneur de Caligny Caligny 61 Guillaume de La Haye, baron de Coulonces Coulonces 14 Guillaume d'Orbec, seigneur de Saint-Paul-de-Courtonne Courtonne-les-Deux-Eglises 14 Jean de Tilly, seigneur de Chambois Chambois 61 Georges de Courcy Courcy 14 Jean Martel, seigneur de Christot Cristot 14 Jean de Hotot, seigneur de Beaumont-le-Richard Englesqueville-la-Percée 14 Raoul de Ferrières Ferrières 50 Robert d'Angerville Grainville-sur-Odon 14 Robert Le Sauvage La Fresnaye-au-Sauvage 61 Pierre de Malherbe, seigneur de Landes Landes-sur-Ajon 14 Jean Le Veneur, seigneur du Hommet Le Hommet-d'Arthenay 50 Olivier de Moges, seigneur du Mesnil-au-Grain Le Mesnil-au-Grain 14 Jean Ier, duc d'Alençon, à gauche (© Mario Venturi / parvimilites.it) Guillaume Morin de Loudon L'Oudon 14 Guillaume Fortescu, seigneur de Saint-Ebremond-sur-Lozon Lozon 50 Guillaume, baron de Courcy Morteaux-Couliboeuf 14 Guillaume de Courcy (fils) Morteaux-Couliboeuf 14 Richard de Courcy Morteaux-Couliboeuf 14 Robert VII d'Ô Mortrée 61 Guillaume de Longueil, vicomte d'Auge Pont-l'Evêque 14 Guillaume Picot Russy 14 Jean de Courcy, seigneur d'Enfernet Saint-Christophe-de-Chaulieu 61 Enguerrand de La Rivière, seigneur de Gouvy Saint-Germain-du-Crioult 14 Jean de Saint-Manvieu Saint-Manvieu-Norrey 14 Louis d'Orbec, seigneur de La Cressonnière Saint-Martin-de-Bienfaite-la-Cressionnière 14 Jacques de La Heuze, dit "le Petit Baudrain", seigneur de Heuditot Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger 14 Pierre du Hecquet Saint-Sauveur-le-Vicomte 50 Vigor de Clinchamps, seigneur des Méserets Saint-Vigor-des-Mézerets 14 Robert de Ronnay Semallé 61 Jean d'Archeries Tinchebray 61 Jean Boutin, seigneur de Victot Victot-Pontfol 14 Guillaume Martel de Bacqueville, porte-oriflamme de France (© Mario Venturi / parvimilites.it) NORMANDIE (HAUTE) Nom Commune actuelle Dpt Le Petit Hellandes (ou Hollande) Angerville-l'Orcher 76 Guillaume Martel de Bacqueville, porte-oriflamme de France Bacqueville-en-Caux 76 Jean Martel de Bacqueville Bacqueville-en-Caux 76 Guillaume de Saint-Clair, seigneur de Thierceville Bazincourt-sur-Epte 27 Robert de Harcourt, seigneur de Beaumesnil Beaumesnil 27 Louis de Montmorency-Beaussault Beaussault 76 Charles d'Estouteville, seigneur de Blainville Blainville-Crevon 76 Charles de Boissay Boissay 76 Colart de Boissay Boissay 76 Robert de Gamaches, seigneur de Chauvincourt Chauvincourt-Provemont 27 Jean d'Asnières, seigneur de Courbespine Courbépine 27 Pierre d'Asnières Courbépine 27 Jean le Sénéchal d'Eu Eu 76 Jean de Frécamps, seigneur de La Rivière de Thibouville Fontaine-la-Soret 27 Guillaume de Trie, seigneur de Fontenay Fontenay 27 Philippe de Runes, seigneur de Hacqueville Hacqueville 27 Guillaume de Roncherolles, baron de Heuqueville Heuqueville 27 Le Bègue de Quenoulles Honguemare-Guenouville 27 Jean d'Ivry Ivry-la-Bataille 27 Louis de Bourbon-Préaux (© Mario Venturi / parvimilites.it) Jean de Dreux, seigneur de Houlbec Houlbec-Cocherel 27 Jean de Clère, baron de La Croix-Saint-Leufroy La Croix-Saint-Leufroy 27 Jean de Sacquenville, dit "Sacquet de Blaru", seigneur du Trait Le Trait 76 Raoul de Longueil Longueil 76 Robert de Longueil Longueil 76 Jacques de Longroy Longroy 76 Simon de Monchaux Monchaux-Soreng 76 Denis de Longueil, seigneur d'Offreville Offranville 76 Gauvain de Dreux, baron d'Esneval Pavilly 76 Robert de Pont-Audemer Pont-Audemer 27 Louis de Bourbon-Préaux Préaux 76 Pierre Gougeul, dit "Moradas", seigneur de Rouville Rouville 76 Pierre de Blosset, seigneur de Saint-Pierre Saint-Pierre-en-Port 76 Laurent de Sainte-Beuve Sainte-Beuve-en-Rivière 76 Galois d'Arsy, seigneur de Serquigny Serquigny 27 Guillaume de Melun, comte de Tancarville Tancarville 76 Colart d'Estouteville, seigneur de Torcy Torcy-le-Grand 76 Pierre de Villaines, prince d'Yvetot Yvetot 76 Colart d'Estouteville, seigneur de Torcy (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") PAYS DE LA LOIRE Nom Commune actuelle Dpt Bertrand du Bellay Allonnes 49 Hugues du Bellay Allonnes 49 Foulques Riboulle, seigneur d'Assé Assé-le-Riboul 72 Jean du Buat, seigneur de Bracé Beaulieu-sur-Oudon 53 Amaury de Craon, seigneur de Briollay Briollay 49 Renaud de Montejan, seigneur de Gillebourg Champ-sur-Layon 49 Charles de La Tour-Landry La Tourlandry 49 Pochon de La Tour-Landry La Tourlandry 49 Jean de Montenay Montenay 53 Le seigneur de Noyant Noyant 49 Guyon de Chateaubriand, seigneur des Roches-Baritaud Saint-Germain-de-Prinçay 85 Briand IV de la Jaille, seigneur de Saint-Michel Saint-Michel-de-la-Roë 53 Le fils aîné de Briand IV de la Jaille Saint-Michel-de-la-Roë 53 Le fils cadet de Briand IV de la Jaille Saint-Michel-de-la-Roë 53 Gervais Auvé, seigneur de Soulgé-le-Bruant Soulgé-sur-Ouette 53 Jean Pierres, seigneur du Plessis-Baudouin Valanjou 49 Guillaume de Bueil, seigneur de Valennes Valennes 72 Jean de Béthune, seigneur d'Autrêches (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") PICARDIE Nom Commune actuelle Dpt Arnaud de Corbie, seigneur d'Auneuil Auneuil 60 Hugues des Auteux Auteux 80 Jean de Mailly, seigneur d'Authieule Authieule 80 Jean de Béthune, seigneur d'Autrêches Autrèches 60 Fimin de Bacouel, seigneur de Vauselle Bacouel-sur-Selle 80 Charles de Becquigny Becquigny 02 Jean du Hamel, seigneur de Bellenglise Bellenglise 02 Colart de La Porte, seigneur de Bellincourt Bellincourt 02 Pierre de Belloy, dit "le Baudrain" Belloy-Saint-Leonard 80 Aubert de Raineval, seigneur de Béraucourt Bertaucourt-Epourdon 02 Drieux d'Argies Béthencourt-sur-Somme 80 Jean d'Argies Béthencourt-sur-Somme 80 Pierre de Beauvoir, seigneur de Blancfossé Blancfossé 60 Colart de Mailly, dit "Payen", seigneur de Boullencourt Bouillancourt-la-Bataille 80 Jean d'Aumont, dit "le Hutin" (© Mario Venturi / parvimilites.it) Jean de Humières, seigneur de Bouzincourt Bouzincourt 80 Jean de Chaule, seigneur de Brétigny Brétigny 60 Grenier de Brucamps Brucamps 80 Le seigneur de Cerny-en-Laonnois Cerny-en-Laonnois 02 Henri de Boissy, seigneur de Chaulnes Chaulnes 80 Louis de Chepoix Chepoix 60 Golbert de La Bove, seigneur de Cilly Cilly 02 Jean de Clary Clairy-Saulchoix 80 Jean de Coudun Coudun 60 Guillaume de Crèvecoeur Crèvecoeur-le-Grand 60 Archambaut de Croÿ Crouy-Saint-Pierre 80 Jean de Croÿ, grand bouteiller de France Crouy-Saint-Pierre 80 Hervé de Genevières, capitaine du Crotoy (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") Jean de Croÿ (fils) Crouy-Saint-Pierre 80 Oudart de Renty, seigneur de Curlu Curlu 80 Simon de Craon, seigneur de Domart Domart-en-Ponthieu 80 Jean, vicomte de Domart Domart-sur-la-Luce 80 Charles d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80 Jean d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80 Philippe d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80 Reginald d'Auxy Dompierre-sur-Authie 80 Baudouin d'Epagny Epagny 02 Guillaume d'Equennes Equennes-Eramecourt 80 Enguerrand de Fieffes Fieffes 80 Mathieu de Fieffes, dit "Aristel" Fieffes 80 Jean de Folleville Folleville 80 Le seigneur de Fouquerolles Fouquerolles 60 Jean de Fréchencourt Fréchencourt 80 Robert de Bar, comte de Marle (© Mario Venturi / parvimilites.it) Aleaume de Gapennes Gapennes 80 Guillaume de Caurroy Gerberoy 60 Jean de Caurroy Gerberoy 60 Maillet de Gournay Gournay-sur-Aronde 60 Pons de Gournay Gournay-sur-Aronde 60 Caruel de Hangart Hangard 80 Jean de Hangest Hangest-en-Santerre 80 Jacques de Heilly Heilly 80 Robert Fretel, dit "Brunel", seigneur d'Hubercourt Humbercourt 80 Thiébaut du Fay, seigneur d'Hiencourt Hyencourt-le-Grand 80 Baudoin de Belleval Huppy 80 Yvain de Beauval, seigneur d'Ignaucourt Ignaucourt 80 Jean d'Aumont, dit "le Hutin" La Neuville d'Aumont 60 Topinet de la Neufville La Neuville-Vault 60 Rogues Tyrel de Poix (© Mario Venturi / parvimilites.it) Hervé de Genevières, capitaine du château du Crotoy Le Crotoy 80 Philippe de Rambures, seigneur du Quesne Le Quesne 80 Griffon de Lully Loeuilly 80 Jean de Lully Loeuilly 80 Jean de Longueval Longueval 80 Lancelot de Mametz Mametz 80 Pierre de Mametz, dit "Maillet" Mametz 80 Raoul de Mametz Mametz 80 Robert de Bar, comte de Marle Marle 02 Jean de Raineval, seigneur de Méraucourt Méréaucourt 80 Jean de Créquy, dit "le Jeune", seigneur de Molliens Molliens-au-Bois 80 Floridas de Moreuil, seigneur du Colombier Moreuil 80 Jean de Moreuil-Soissons Moreuil 80 Charles de Soyécourt, seigneur de Moy-en-Beauvaisis Mouy 60 Charles de Soyécourt (fils) Mouy 60 Jean du Moulin, comte de Roucy (© Collection Gaignières / BNF) Artus de Moÿ Moÿ-de-l'Aisne 02 Tristan de Moÿ Moÿ-de-l'Aisne 02 Charles de Fontaine, seigneur de Neufville-au-Bois Neuville-au-Bois 80 Enguerrand de Fontaine, seigneur de Neufville-au-Bois Neuville-au-Bois 80 Charles Le Mercier, seigneur de Noviant Novion-le-Comte 02 Jean Le Mercier Novion-le-Comte 02 Michel de Mellincourt Oisemont 80 Guy Gourlé d'Omécourt Omécourt 60 Jean de Chartres Ons-en-Bray 60 Hector de Chartres Ons-en-Bray 60 Pierre de Chartres Ons-en-Bray 60 Jacques d'Applaincourt Péronne 80 Jean d'Applaincourt Péronne 80 Baudouin d'Ailly, vidame d'Amiens Picquigny 80 David de Rambures, grand maître des arbalétriers de France (© Mario Venturi / parvimilites.it) Colart de Fiennes, capitaine du château de Pierrefonds Pierrefonds 60 Jean Tyrel de Poix Poix-de-Picardie 80 Rogues Tyrel de Poix Poix-de-Picardie 80 Godefroy de Prouville Prouville 80 David de Rambures, grand maître des arbalétriers de France Rambures 80 Hugues de Rambures, dit "le Danois" Rambures 80 Jean de Rambures, dit "le Flameng" Rambures 80 Pierre de Remy Remy 60 Thomas des Essarts, seigneur de Lentilly Revelles 80 Jean du Moulin (ou Pierrepont), comte de Roucy Roucy 02 Lancelot de Rubempré Rubempré 80 Le Bon de Sains Sains-Morainvillers 60 Guy de Nesle, seigneur d'Offémont Saint-Crépin-aux-Bois 60 Raoul de Nesle, dit "Raoulquin", seigneur de Saint-Crépin Saint-Crépin-aux-Bois 60 Jean de Rouvroy Saint-Simon 02 Mathieu de Rouvroy, dit "le Borgne" Saint-Simon 02 Guillaume de Saveuse (© Mario Venturi / parvimilites.it) Baudouin de Cramailles, dit "Yvain", seigneur de Saponay Saponay 60 Claude de Sarcus Sarcus 60 Guillaume de Saveuse Saveuse 80 Jean des Quesnes Sérévillers 60 Antoine de Craon, gouverneur de Soissons Soissons 02 Hugues Quiéret, dit "Hutin" Tours-en-Vimeu 80 Jean de Lorris, seigneur de Beaurain Trumilly 60 Le seigneur de La Rachie Valdampierre 60 Guillaume de Villers Verderonne 60 Renault de Villers, seigneur de Verderonne Verderonne 60 André d'Aumoise Vers-sur-Selle 80 Jean de Famechon, seigneur de la Mairie de Vers Vers-sur-Selle 80 Guillaume de Boves, dit "Sauvage", seigneur de Hez Villers-Saint-Sépulcre 60 Mathieu de Cayeu, dit "Payen" Vismes 80 Jean de Cayeu, dit "le Bègue" Vismes 80 Jean Gourlé, seigneur de Wiameville Vismes 80 Jean de Lorris, seigneur de Beaurain (© Sylvain Deschamps "Le crépuscule d'Azincourt") POITOU-CHARENTES Nom Commune actuelle Dpt Guillaume de Brémond, seigneur d'Ars Ars 16 Robert de la Jaille Ranton 86 PROVENCE ALPES COTE D'AZUR Nom Commune actuelle Dpt Jean de Saint-Marcel Avançon 05 Jean Gras, co-seigneur de Valgaudémar La Chapelle-en-Valgaudémar 05 Eynard (ou Aymard) de Mévouillon Laragne-Montéglin 05 Jean de Montorcier, co-seigneur de Saint-Nicolas Saint-Jean-Saint-Nicolas 05 Amédée d'Albon (© Mario Venturi / parvimilites.it) RHÔNE-ALPES Nom Commune actuelle Dpt Raynaud (ou Raymond) d'Ambel Ambel 38 Amédée d'Albon Bagnols 69 Pons de Saluces, seigneur du Chastel-Neuf Cessens 73 Jean de Bellecombe Chapareillan 38 Jean de Châtelus, sénéchal de Lyon Châtelus 42 Georges de Clermont Chirens 38 Robert Mitte, seigneur des Fayes Duerne 69 Gabriel de La Tour Firminy 42 François d'Arces Meylan 38 Artaud Machy Montagnieu 38 Antoine de Montchenu Montchenu 26 Jean de Bocsozel Mottier 38 Pierre d'Auberjon Murinais 38 Lancelot de Coucy, seigneur de Châteauvieux Neuville-sur-Ain 01 Pierre du Terrail, seigneur de Grignon Pontcharra 38 Guillaume de Sainte-Colombe Sainte-Colombe-sur-Gand 42 Bertrand de Rosans Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze 26 Raynaud de Rosans Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze 26 Jean de Crussol Saint-Péray 26 Jean Lambert Septème 38 Odon (ou Eudes) de Briançon Varces-Allières-et-Risset 38 Roland de Bruges, seigneur de Gruuthuse (© Mario Venturi / parvimilites.it) BELGIQUE Nom Commune actuelle Prov Gobelet Vosken Anvers VAN Arnould d'Audregnies Audregnies (Quiévrain) WHT Roland de Bruges, seigneur de Gruuthuse Bruges VWV Thierry de Heetvelde Bruxelles BRU Alemand d'Escaussines Ecaussines WHT Henri de Woude, seigneur d'Evere Evere BRU Simon d'Enghien de Havré, seigneur de Fagnolle Fagnolle (Philippeville) WNA Pierre du Moulin Flobecq WHT Jean de Hennin, seigneur de Fontaine Fontaine-L'Evêque WHT Gilles de Waudripont Frasnes-lez-Anvaing WHT Louis de Ghistelles Gistel VWV Le seigneur de Grammont Grammont VOV Jean de Grez Grez-Doiceau (Wavre) WBR Jean de Halle Halle VBR Jacques d'Enghien de Havré, seigneur de Mès Havré (Mons) WHT Jean de Huldenberg Huldenberg VBR Jacques de La Heyne Kaprijke VOV Engelbert d'Enghien de Kestergat Kestergat (Pepingen) VBR Jacques de Lichterveld, seigneur de Coolscamp Koolskamp (Ardooie) VWV Christophe de Lens Lens WHT Christophe de Lens (© Mario Venturi / parvimilites.it) Gaspard de Chatillon-Leuze Leuze-en-Hainaut WHT Hugues de Chatillon-Leuze Leuze-en-Hainaut WHT Philippe de Gavre, seigneur de Liedekerque Liedekerke VBR Antoine de Bourgogne, duc de Brabant Louvain VBR Jean Pinnock Louvain VBR Aert de Redingen Louvain VBR Maillart d'Assonville Marche-en-Famenne WLX Aubert de Merbres Merbes-le-Château WHT Charles de Montigny-en-Hainaut Montigny-en-Hainaut WHT Michel du Chasteler Moulbaix (Ath) WHT Robert du Chasteler Moulbaix (Ath) WHT Heylard de Poucques Poeke (Aalter) VOV Henri de Potes Pottes (Celles) WHT Georges de Quiévrain Quiévrain WHT Henri de Quiévrain Quiévrain WHT Henri de Gavre, seigneur de Ressegem Ressegem (Herzele) VOV Robert de Poutraines Roesbrugge-Haringe (Poperinge) VWV Le seigneur de Saint-Trond Saint-Trond VLI Guichard d'Ausne Thuin WHT Michel de Hertaing Tournai WHT Antoine de Bourgogne, duc de Brabant (© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot) PAYS-BAS Nom Commune actuelle Prov Le seigneur de Schoneveld Breskens (L'Ecluse) ZE Jean de Glimes, seigneur de Berg-op-Zoom Berg-op-Zoom NB Raimond de Cupere, seigneur de Valckenheim Fauquemont-sur-Gueule LI Guillaume, comte de Hornes et d'Altena Horn LI ITALIE Nom Commune actuelle Prov Aubert de Bardonnèche Bardonnèche TO NON LOCALISES Nom Localisation estimée Pierre Alloyer ? Raymond (ou Raynaud) Dulhaut Dauphiné Jacques de Hem Nord, Pas-de-Calais, Somme ou Belgique Jacques de Heu Lorraine ? Le seigneur de l'Isle-Gomort ? Lionnel Torbis Belgique François Veyer Dauphiné Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 (modifié) S'il y a bien une période où une bonne partie des morts ne mérite pas cette distinction et cet hommage, c'est bien celle-là. Et s'il y a bien une bataille de cette période où les morts les méritent encore moins, c'est celle-là. Une bande de contractors militaires capricieux ayant, au fil des siècles, accumulés tous les statuts et privilèges possibles, extorquant tout ce qu'il est possible d'extorquer au peu d'Etat qu'il y a et à la population qu'elle chapeaute façon tyran local, et qui combat essentiellement pour des objectifs individuels (valorisation et gloriole, ambition sociale, faire des prisonniers pour rançonner, et du pillage parce que ça rapporte et c'est fun), n'est même pas foutue de remplir sa seule mission, en grande partie pour les raisons qui fondent son image d'elle-même et sa nature (indiscipline/individualisme, recherche de gloriole et de rançons devant les impératifs militaires, auto-intoxication culturelle qui écrase toute pensée militaire).... Et je suis censé pleurer pour eux? La tâche de défendre leur pays, qui leur incombait, ils ont chié dessus tout en se persuadant que ça cadrait avec leurs impératifs. Ce n'étaient pas des soldats, et ils ne sont pas morts pour la France. Je remercierai plutôt les Anglais d'avoir débarrassé le pays d'une bonne partie de cette caste de parasites pires qu'inutiles, permettant de faire un peu de place pour d'autres mentalités (notamment éduquées par l'événement) et d'autres individus. Bon débarras. Effectivement très intéressant .Mais une question les anglais , ils n'avaient pas aussi ce genre de problème ?En plus avec le fait que question noblesse on avait aussi des " français /anglais" sa devient vite compliqué cette période .Pour la piétaille , les gens étaient sûrement anglais ,idem côté français mais côté noblesse sa devient plus compliqué non ?Faut voir aussi que pour pas mal de monde il y a une lecture de l'histoire basé sur celle présentée à l'école qui lisse tout cela ,on reste dans les grandes lignes . Modifié le 25 octobre 2015 par Gibbs le Cajun Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 Effectivement très intéressant .Mais une question les anglais , ils n'avaient pas aussi ce genre de problème ?En plus avec le fait que question noblesse on avait aussi des " français /anglais" sa devient vite compliqué cette période .Pour la piétaille , les gens étaient sûrement anglais ,idem côté français mais côté noblesse sa devient plus compliqué non ?Faut voir aussi que pour pas mal de monde il y a une lecture de l'histoire basé sur celle présentée à l'école qui lisse tout cela ,on reste dans les grandes lignes .Les Anglais avaient le même système féodal, et donc les mêmes problèmes. La différence résidait dans la composition des armées de l'époque, donc la tactique et la discipline qu'on pouvait en obtenir, au service d'une autre approche de la guerre (réellement plus "nationale" contre le festival d'égoïsme et d'individualisme des féodaux). L'armée anglaise s'appuyait sur un Etat plus centralisé, qui pouvait plus financer des structures militaires propres (c'est pas gigantesque, hein? Mais c'est quelque chose), dépendant moins de l'host féodal (qui est au final une forme de conscription non universelle, fondée sur une caste monopolisant le métier de la guerre et justifiant un nombre hallucinant de privilèges et de rentes de situation par ce monopole imposé); ce financement est permis par ce développement de l'Etat, qui ne peut exister que par le système politique impliquant plus que le roi et les féodaux, soit en associant un parlement qui inclue une certaine couche de "bourgeoisie" (appelons les comme ça par commodité) regroupant propriétaires et marchands d'un certain niveau de fortune. Avec ce soutien, on a certes plus de compromis à faire et moins de liberté de mouvement, mais on peut asseoir la fiscalité plus importante et sur une base plus vaste (échelon du pays, contrairement à un roi de France sans fiscalité à l'échelle du royaume), et faire soutenir une politique nationale.A l'arrivée, les armées anglaises de la guerre de 100 ans ont pu sortir de cet écueil de l'host féodal en n'ayant qu'une toute petite proportion de chevaliers et hommes d'armes levés par ce biais, une proportion donnée d'hommes d'armes et de fantassins soldés, et surtout une majorité écrasante du "système d'arme" des longbowmen (système qui a pu être financé et préparé loin en amont, via cette capacité fiscale). Les archers étaient, dans les armées anglaises, dans une proportion minimum de 4 pour 1 homme d'arme sur toute la période, et parfois jusqu'à 6 pour 1. D'eux, qui sont des soldats engagés par le roi directement et dépendant de lui, on peut attendre qu'ils obéissent et ne jouent pas aux cons indisciplinés avec leurs propres objectifs qui prennent le pas sur tout. En face, les armées françaises sont aux deux tiers, voire aux trois quarts, faites de l'host féodal, avec un appoint de mercenaires (arbalétriers, fantassins), et éventuellement, de milices ou de groupements improvisés venant des suites des chevaliers (des professionnels, mais venant de partout, loyaux seulement à leurs boss, et rassemblés en "unités" juste pour une bataille). Et on voit par exemple à Azincourt la place que prennent les non chevaliers dans les plans de bataille ou dans l'exécution: on nie leur capacité, on n'en tient pas compte, on les bouscule, voire on les tue (cf Crécy). Faut oublier les notions de nationalité quand on parle de féodaux: leur univers est la féodalité et ses hiérarchies et clans, les familles et leurs liens, et un individualisme forcené. La notion de patriotisme est étrangère aux mentalités de ces gens, en tout cas comme élément qui pèse lourd (c'est plus développé dans les couches urbaines non nobles de la société, et une certaine frange supérieure de la paysannerie -propriétaire et un peu éduquée/informée). C'est dans la dernière phase de ce conflit que ça commence à apparaître un peu. La "piétaille" = "gens de pieds"; attention à l'expression, car une bonne partie des hommes d'armes/chevaliers sert à pied dans ces batailles, particulièrement Azincourt. La nationalité compte assez peu dans ce monde où ce que nous voyons comme des régions aujourd'hui fait plus de sens comme "nation" de référence pour ces gens. Ainsi les Anglais ont beaucoup employé de Gascons, Acquitains, Poitevins et Bretons pendant la Guerre de Cent Ans. La seule "piétaille" dont on puisse être sûr de la nationalité, côté anglais, ce sont les archers, qui ne pouvaient que venir d'Angleterre vu le système de formation/sélection/engagement particulier, et les nécessités d'avoir des unités ayant un minimum de bagage ensembles (les quelques mois de préparation avant une expédition). Il y a eu quelques groupes de piquiers et "billmen" (anglais ou non), mais il n'ont pas pesé lourd dans l'orbat anglais. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 Les Anglais avaient le même système féodal, et donc les mêmes problèmes. La différence résidait dans la composition des armées de l'époque, donc la tactique et la discipline qu'on pouvait en obtenir, au service d'une autre approche de la guerre (réellement plus "nationale" contre le festival d'égoïsme et d'individualisme des féodaux). L'armée anglaise s'appuyait sur un Etat plus centralisé, qui pouvait plus financer des structures militaires propres (c'est pas gigantesque, hein? Mais c'est quelque chose), dépendant moins de l'host féodal (qui est au final une forme de conscription non universelle, fondée sur une caste monopolisant le métier de la guerre et justifiant un nombre hallucinant de privilèges et de rentes de situation par ce monopole imposé); ce financement est permis par ce développement de l'Etat, qui ne peut exister que par le système politique impliquant plus que le roi et les féodaux, soit en associant un parlement qui inclue une certaine couche de "bourgeoisie" (appelons les comme ça par commodité) regroupant propriétaires et marchands d'un certain niveau de fortune. Avec ce soutien, on a certes plus de compromis à faire et moins de liberté de mouvement, mais on peut asseoir la fiscalité plus importante et sur une base plus vaste (échelon du pays, contrairement à un roi de France sans fiscalité à l'échelle du royaume), et faire soutenir une politique nationale.A l'arrivée, les armées anglaises de la guerre de 100 ans ont pu sortir de cet écueil de l'host féodal en n'ayant qu'une toute petite proportion de chevaliers et hommes d'armes levés par ce biais, une proportion donnée d'hommes d'armes et de fantassins soldés, et surtout une majorité écrasante du "système d'arme" des longbowmen (système qui a pu être financé et préparé loin en amont, via cette capacité fiscale). Les archers étaient, dans les armées anglaises, dans une proportion minimum de 4 pour 1 homme d'arme sur toute la période, et parfois jusqu'à 6 pour 1. D'eux, qui sont des soldats engagés par le roi directement et dépendant de lui, on peut attendre qu'ils obéissent et ne jouent pas aux cons indisciplinés avec leurs propres objectifs qui prennent le pas sur tout. En face, les armées françaises sont aux deux tiers, voire aux trois quarts, faites de l'host féodal, avec un appoint de mercenaires (arbalétriers, fantassins), et éventuellement, de milices ou de groupements improvisés venant des suites des chevaliers (des professionnels, mais venant de partout, loyaux seulement à leurs boss, et rassemblés en "unités" juste pour une bataille). Et on voit par exemple à Azincourt la place que prennent les non chevaliers dans les plans de bataille ou dans l'exécution: on nie leur capacité, on n'en tient pas compte, on les bouscule, voire on les tue (cf Crécy). Faut oublier les notions de nationalité quand on parle de féodaux: leur univers est la féodalité et ses hiérarchies et clans, les familles et leurs liens, et un individualisme forcené. La notion de patriotisme est étrangère aux mentalités de ces gens, en tout cas comme élément qui pèse lourd (c'est plus développé dans les couches urbaines non nobles de la société, et une certaine frange supérieure de la paysannerie -propriétaire et un peu éduquée/informée). C'est dans la dernière phase de ce conflit que ça commence à apparaître un peu. La "piétaille" = "gens de pieds"; attention à l'expression, car une bonne partie des hommes d'armes/chevaliers sert à pied dans ces batailles, particulièrement Azincourt. La nationalité compte assez peu dans ce monde où ce que nous voyons comme des régions aujourd'hui fait plus de sens comme "nation" de référence pour ces gens. Ainsi les Anglais ont beaucoup employé de Gascons, Acquitains, Poitevins et Bretons pendant la Guerre de Cent Ans. La seule "piétaille" dont on puisse être sûr de la nationalité, côté anglais, ce sont les archers, qui ne pouvaient que venir d'Angleterre vu le système de formation/sélection/engagement particulier, et les nécessités d'avoir des unités ayant un minimum de bagage ensembles (les quelques mois de préparation avant une expédition). Il y a eu quelques groupes de piquiers et "billmen" (anglais ou non), mais il n'ont pas pesé lourd dans l'orbat anglais. Merci beaucoup pour tout ces explications ,et pour la précision sur le mot Piétaille .Effectivement s'est très compliqué cette période , et du point de vue régional les différences culturelles devaient être importante ,rien qu'au niveau de la langue sa devait-être un sacré bordel , le latin servait-il de langue "commune" entre anglais et français qui servait pour eux ,enfin pour les gens capable de parlé le latin (gens plus lettré ) ?En fait des intérêts propre à des régions voyait plutôt des alliances entre anglais et français de certaines régions , d'autres français voyaient leurs intérêts avec d'autres régions de France en fait .Ces alliances au final n'était pas faite par affinité ,et on peu pensé que les anglais tout comme les français qui s'allié avec eux n'avait pas spécialement d'affinité entre eux . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2015 Share Posté(e) le 25 octobre 2015 Merci beaucoup pour tout ces explications ,et pour la précision sur le mot Piétaille .Effectivement s'est très compliqué cette période , et du point de vue régional les différences culturelles devaient être importante ,rien qu'au niveau de la langue sa devait-être un sacré bordel , le latin servait-il de langue "commune" entre anglais et français qui servait pour eux ,enfin pour les gens capable de parlé le latin (gens plus lettré ) ?En fait des intérêts propre à des régions voyait plutôt des alliances entre anglais et français de certaines régions , d'autres français voyaient leurs intérêts avec d'autres régions de France en fait .Ces alliances au final n'était pas faite par affinité ,et on peu pensé que les anglais tout comme les français qui s'allié avec eux n'avait pas spécialement d'affinité entre eux . Même l'aristocratie n'était pas si souvent lettrée. Il n'y avait pas vraiment de langue commune sinon.... Le français (entendre; la langue d'oïl venant initialement de ce que nous appelons aujourd'hui l'île de France, et qui s'appelait jadis "France"): la grande majorité des familles aristocratiques anglaises étaient d'origine française et/ou avaient une partie de leurs membres en France, tant les intérêts, propriétés, histoires et alliances étaient mêlés. Rappelons qu'au moment d'Azincourt, Henry V est une nouveauté sur la scène politique anglaise: le premier monarque anglais à parler anglais, et à l'imposer graduellement comme langue de la cour d'angleterre. Le latin est encore utilisé comme langue écrite pour les traités et actes d'Etat, la pratique de les rédiger en langue vulgaire n'étant pas encore généralisée (ça ne sera une réalité dominante qu'après l'Edit de Villers Cotterêt, sous François Ier). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 Rétrospectivement on peut même se demander si le redressement "national" qui a lieu dans les décennies suivante aurait été possible sans Azincourt, redressement qui s'accompagne d'une recentralisation progressive et encore limité du pays, la montée des classes citadines et bourgeoises, le renforcement de l'administration dans les provinces, la réforme de Louis XI ...Rien que le fait de mettre Charles VI hors course et de voir le Dauphin reprendre les commandes depuis Bourges est en soi un fait positif.Azincourt victoire française ? Ce n'est pas si incongru quant on y pense tant le rêve Plantagenêt est irréaliste au plan stratégique. Uchroniquement il aurait même été rigolo de voir l'Angleterre s'annexer à l'ensemble français ! Les anglais se retrouvant minoritaire en leur royaume !En tout cas ça finit mal pour les anglais, mais il faut dire que Henry V a le charme de ne pas survivre longtemps à sa victoire et de ne laisser qu'une descendance bien incapable d'avoir sa chance.Mais bon ça fait un très joli discours de pré bataille : 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 (modifié) Tancrède, il me smeble que tu as oublié un acteur majeur (et l'origine de...); la Bourgogne....Et tu sembls oublier le passage de l'esclavage au servage et tuttti quanti Modifié le 26 octobre 2015 par prof.566 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 26 octobre 2015 Auteur Share Posté(e) le 26 octobre 2015 (modifié) Et tu sembls oublier le passage de l'esclavage au servage et tuttti quantiQue voulez vous dire ? Ce passage de l'esclavage à la servitude n'avait pas déjà commencé avant la Guerre de Cent Ans ?Le servage lui par contre va connaitre une (très très lente) régression de la Guerre de Cent Ans jusqu'à 1776, cette catégorie de population ayant connu une diminution de ses effectifs notamment à cause des désordres qui touchent la France et de la Peste durant cette guerre. Ainsi certains purent améliorer leurs conditions en allant chez le plus offrant, notamment le roi et l'église, et ainsi obtenir plus facilement un affranchissement de leur statut. Modifié le 26 octobre 2015 par Rochambeau Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 (modifié) Les archer anglais (longbow) étaient sans aucun doute une surprise tactique révolutionnaire qui a eu un impact stratégique.C'était en fait une méthode de combat galloise où des paysans-soldat s'entrainaient régulièrement pour défendre leur village et la noblesse anglaise qui étaient alors une chevalerie féodale très proche de la chevalerie française (et pour cause: ils étaient pour ainsi dire de culture française) a eu un mal de chien à envahir le pays de galle. Ils y sont quand même arrivé mais ils ont bien retenu la leçon et les gallois ont été intégrés à la couronne en intégrant leur coutume, celle-ci en particulier qui a été développée à grande échelle.Cette tactique ne pouvait pas être copiée facilement car il semblerait qu'être un bon archer "longbow" réclame des entrainements réguliers depuis le plus jeune âge.Globalement, il a fallu une autre rupture stratégique (l'artillerie et le frères Bureau notamment: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bureau) pour réellement renverser la vapeur, en tout cas c'en était fini de la chevalerie lourde féodale telle qu'on la connaissait.Bien sûr, les pb de succession en Angleterre ont fait qu'il y a eu un certain désintérêt pour la guerre sur le continent mais on peut quand même parier que si ils avaient été victorieux alors: ils auraient gardé beaucoup plus d’intérêt...PS: je pensais que c'était après la guerre de 100 ans que la langue vulgaire (l'anglais) était devenu langue officielle en Angleterre en lieu et place du français et du latin (par dépit en qq sorte...) mais je me trompe peut-être. Modifié le 26 octobre 2015 par c seven Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 (modifié) Tancrède, il me smeble que tu as oublié un acteur majeur (et l'origine de...); la Bourgogne....Et tu sembls oublier le passage de l'esclavage au servage et tuttti quantiGné? Il n'y a alors plus d'esclavage en France depuis le XIème siècle (et de fait depuis bien avant), et le servage personnel (cad le servage comme statut de l'individu) a essentiellement disparu avant le XIVème siècle, notamment via l'action de Philippe IV le Bel (couronnée en 1315 par l'édit de Louis X selon lequel le sol de France "affranchit qui le touche"). Le "servage réel" (cad une restriction de droits attachant un homme à une terre, ou "mainmorte") est déjà grandement réduit au XIVème siècle (et concentré dans quelques endroits), et baisse rapidement pendant la Guerre de Cent Ans avec la dépopulation (et ne survit que dans un faible nombre d'endroits jusqu'à la Révolution). Quel rapport cela a avec ce que j'ai dit? Et que vient foutre la Bourgogne là-dedans? Je faisais pas un résumé du conflit. Modifié le 26 octobre 2015 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
EOA Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 (modifié) Globalement, il a fallu une autre rupture stratégique (l'artillerie et le frères Bureau notamment: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bureau) pour réellement renverser la vapeur, en tout cas c'en était fini de la chevalerie lourde féodale telle qu'on la connaissait.Oui et non. Les charges de la cavalerie française à Patay et à Formigny permettront d'anéantir de manière décisive l'armée anglaise professionnelle. Et les charges de cavalerie lourde resteront jusqu'au XVIIIème siècle un élément important de la tactique militaire, entrainant parfois des grandes victoires. Mais comme toute tactique, la charge de cavalerie lourde a des avantages et des défauts, et c'est sur que de faire charger des cavaliers lourds dans un défilé boueux en contrepente face à des archers et fantassins déterminés et bien protégés équivaut au massacre ... Tout comme engager des fantassins en terrain découvert face à des cavaliers lourds équivaut au massacre contraire.On peut aussi faire l'analogie avec les chars de combat aujourd'hui : engager un escadron de chars lourds sans soutien de l'infanterie et de l'artillerie en face d'une infanterie retranchée et énergique, bien armée en armes AC, équivaut à un massacre.Ce sont les conditions d'emploi qui déterminent l'efficacité de l'arme. A Azincourt, si le commandement avait été compétent et unifié, utilisant davantage les arbalétriers et les fantassins, en manoeuvrant par les flancs et en reservant la cavalerie lourde pour porter l'estocade finale, la bataille aurait pu connaitre un sort très différent. Modifié le 26 octobre 2015 par EOA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 (modifié) Oui et non. Les charges de la cavalerie française à Patay et à Formigny permettront d'anéantir de manière décisive l'armée anglaise professionnelle. Et les charges de cavalerie lourde resteront jusqu'au XVIIIème siècle un élément important de la tactique militaire, entrainant parfois des grandes victoires. Mais comme toute tactique, la charge de cavalerie lourde a des avantages et des défauts, et c'est sur que de faire charger des cavaliers lourds dans un défilé boueux en contrepente face à des archers et fantassins déterminés et bien protégés équivaut au massacre ...Ouais, dans un corridor étroit où se fourre une presse d'abrutis en armure, à cheval ou à pied, sans espacements sur les côtés ou derrière, se bousculant pour avancer et passer au premier rang, se pressant d'un bord boisé à un autre et sur un maximum de rangs en profondeur (enfin "rangs", façon de parler: l'ordre n'était pas vraiment au menu). Notons qu'à Patay, la charge de l'avant-garde, qui est aussi l'aile droite quand le dispositif se déploie (les autres "batailles" de l'armée -centre et arrière- n'ayant pas eu à être engagées), n'est pas tellement le fond de l'affaire: foncer sur un tas d'archers en train de mettre en place son dispositif de rangs de pieux en entonnoir géant n'est pas un grand exploit guerrier, mais plutôt un simple massacre, les dits archers n'ayant réellement qu'une seule capacité de combat et une très faible polyvalence (tirer leurs salves et aller achever ceux tombés -comme à Azincourt- recouvre l'étendue de leurs capacités). Le point positif de Patay, c'est le "complexe reconnaissance-frappe" qui est -enfin- utilisé: une bonne capacité de reconnaissance/renseignement permet de repérer l'armée anglaise avant qu'elle ne rende la politesse, donc de capturer l'initiative et de choisir son moment. Ensuite, la prise de décision rapide, intelligente et audacieuse d'attaquer (il y a une bonne distance à couvrir, donc un risque d'alerter l'ennemi et de le voir se préparer) permet de profiter de la mobilité de la cavalerie, enfin utilisée à bon escient. Vu que l'armée était en ordre de marche, je doute que les chevaliers aient porté tout leur équipement, et la "charge" de cette cavalerie lourde n'est pas une charge frontale en haies, ordonnée, soit la tactique principale de cette arme (pour l'effet de choc), mais sans doute plus une ruée en avant, correspondant à un ennemi pris le pantalon baissé, pas en position de combat, et plutôt dispersé au niveau tactique (en cours de travaux, en train de se ruer vers ses armes ou de fuir à la vue des cavaliers approchants). Il n'y a pas de résistance ordonnée et cohérente. Bref, du bon travail en amont du champ de bataille, qui permet de combattre quasiment sans pertes (côté français) et d'obtenir un résultat maximal: le corps de bataille d'archers anglais est détruit, et ce pour un bon moment vu la rareté et le coût de cet outil. Les longbowmen sont légions en Angleterre, vu le système imposé par les "archery laws" d'Edward Ier, mais une énorme sélection est nécessaire pour obtenir un corps de bataille satisfaisant aux exigences (et qu'il faut ensuite entraîner en unités, et à qui il faut faire gagner de l'expérience) d'une campagne en France: seuls les plus grands et plus forts peuvent utiliser les grands longbow (autour d'1,8m) qui peuvent délivrer la puissance de tir nécessaire à des effets significatifs sur le blindage adverse. Et comme en plus, dans cette sélection, le volontariat est nécessaire, cela fait encore un facteur qui réduit le vivier de recrutement effectif, et ce d'autant plus que l'afflux de volontaire est directement corollaire de la capacité de financement de la couronne (qui dépend de la scène politique) et des victoires récentes (signe de confiance et de butin). Une défaite, surtout un KO comme ça, tarit le dit recrutement. S'il faut au moins 5 ans pour former un bon archer, et sans doute une ou deux campagnes pour avoir une proportion utile de bons vétérans (qui solidifient la troupe, "portent" la majorité de l'effectif, maximisent l'efficacité de l'unité), le coup porté à Patay fut lourd, réellement lourd, puisqu'il s'agissait d'un contingent vétéran issu en grande partie du recommencement de la guerre sous Henry V (en 1415), qui était reparti initialement avec des bleus, vu que les derniers vétérans des dernières campagnes de la première partie de la guerre (années 1370: les années 1380, à la fin desquelles une trève survient, voient plutôt des petits affrontements du type féodal, en mode embuscade ou sièges) devaient être morts ou grabataires, ou en tout cas plus très frais pour les plus jeunes. Ce sont les conditions d'emploi qui déterminent l'efficacité de l'arme. A Azincourt, si le commandement avait été compétent et unifié, utilisant davantage les arbalétriers et les fantassins, en manoeuvrant par les flancs et en reservant la cavalerie lourde pour porter l'estocade finale, la bataille aurait pu connaitre un sort très différent.Pas d'accord: un commandement compétent n'aurait pas livré bataille à cet endroit: le frontal était condamné, puisque les Anglais avaient eu le temps d'installer leur dispositif tactique (le seul où leur système d'arme marche), et les flancs étaient condamnés comme espace de manoeuvre par la couverture boisée, assez dense et garnie par Henry V de tireurs embusqués et de fantassins. Pas en nombres énormes, mais assez pour empêcher une progression, surtout une coordonnée, nécessaire à à un assaut sur la position anglaise. Attendre aurait été de meilleure politique, et de meilleure stratégie, le temps jouant contre les Anglais, et d'autres forces françaises convergeant alors vers la zone d'opérations, en partie pour couper la retraite d'Henry V. A un moment ou un autre, de toute façon, il aurait du bouger, et n'avait pas beaucoup de ravitaillement sur lui. Seule la défaite française lui a réouvert sa route de retraite (qu'il s'est empressé d'emprunter, rembarquant dare dare malgré sa victoire), les autres troupes ne sachant plus quoi faire, notamment en raison de la perte de Boucicault et de l'affrontement réouvert par cette bataille entre Armagnacs et Bourguignons, les Armagnacs étant affaiblis, et pointés du doigt. Ironique quand on voit de quel poids ont pesé les chefs bourguignons présents dans les conneries faites ce jour là, emportant par leur rang la décision sur l'autorité plus mince de Boucicault, forcé de suivre le panache pourri de la bêtise. Modifié le 26 octobre 2015 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
EOA Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 Pas d'accord: un commandement compétent n'aurait pas livré bataille à cet endroitAh c'est sur qu'idéalement livrer bataille sur un tel terrain c'est une aberration! Surtout sachant que les anglais sont au plus mal et sont dans une situation désespérée : si ils bougent ils perdent leur retranchement et en espace découvert se retrouve à la merci de l'armée francaise et de sa cavalerie lourde, si ils ne bougent pas ils seront condamnés à la reddition par la faim. C'est encore plus énervant de voir un tel gachis dans cette situation. Mais bon l'honneur commandait de charger l'adversaire ! ...Tactiquement certes les bois empechent une progression sur les flancs, mais pas un encerclement par les flancs en vue de tomber sur l'arrière de l'armée anglaise qui serait dès lors prise au piège et attaquée sur deux fronts. Surtout que l'armée française possédait des détachements à l'arrière de la position anglaise, Cf Ysambard d'Azincourt qui mena un raid et s'empara du campement anglais et qu'elle avait une cavalerie (mobile par nature) en grand nombre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 Ah c'est sur qu'idéalement livrer bataille sur un tel terrain c'est une aberration! Surtout sachant que les anglais sont au plus mal et sont dans une situation désespérée : si ils bougent ils perdent leur retranchement et en espace découvert se retrouve à la merci de l'armée francaise et de sa cavalerie lourde, si ils ne bougent pas ils seront condamnés à la reddition par la faim. C'est encore plus énervant de voir un tel gachis dans cette situation. Mais bon l'honneur commandait de charger l'adversaire ! ...Tactiquement certes les bois empechent une progression sur les flancs, mais pas un encerclement par les flancs en vue de tomber sur l'arrière de l'armée anglaise qui serait dès lors prise au piège et attaquée sur deux fronts. Surtout que l'armée française possédait des détachements à l'arrière de la position anglaise, Cf Ysambard d'Azincourt qui mena un raid et s'empara du campement anglais et qu'elle avait une cavalerie (mobile par nature) en grand nombre.Mouaif: c'est évidemment très discutable, surtout étant donné le niveau d'information très partiel que nous avons même sur la configuration du champ de bataille à cette époque (notamment la densité et l'étendue de la couverture boisée à ce moment, différentes d'aujourd'hui). Une large manoeuvre de contournement du bois par un détachement (nécessairement significatif, pour bloquer une éventuelle retraite de la troupe anglaise) était peut-être possible, mais aurait aussi assez sûrement déclenché le départ immédiat des Anglais dès le premier mouvement, à moins que ce départ ait pu être camouflé, ce qui me semble difficile pour une troupe de chevaliers qui ont une logistique trop importante et une mentalité trop inadaptée pour ce genre de manoeuvre plus militaire que guerrière. Par ailleurs, même sans connaissance exacte de la taille des bois à contourner, je ne suis pas sûr que les deux éléments ainsi créés aient eu du coup possibilité de se coordonner, les distances pouvant vite devenir trop grandes pour les communications de l'époque.Et là survient un autre doute: on ne sait au final rien de très sûr à propos des effectifs des deux armées: les Anglais avaient quelque part entre 6000 et 9000h, et pour les Français, on est dans une fourchette difficile à évaluer. Il est possible qu'il y ait eu aussi peu que 12 000 combattants, et sans doute pas plus de 18 000, avec une grande masse de non combattants, le chevalier étant un système d'arme lourd en logistique, et l'aristocrate étant un animal lourd en vanité, donc tendant à s'entourer de beaucoup de bouches, certaines utiles, d'autres moins, et d'autres encore, pas du tout. Les suites des seigneurs de quelque importance, et surtout des plus grands, peuvent ainsi compter des centaines de personnels non combattants, ce qui a sans doute donné à certains chroniqueurs (outre les nécessités a posteriori de propagande des vainqueurs) l'impression d'un déséquilibre numérique gigantesque dont on sait aujourd'hui qu'il a été très exagéré: il n'y avait pas 6 Français pour un Anglais, et pas non plus 4 pour 1. La fourchette réaliste se situe quelque part entre 2 (ou un peu moins) et 3 pour 1, avec une estimation de l'effectif de chevaliers/hommes d'armes (donc l'effectif nobiliaire) tournant autour de 10 000h, donc 1200 à 1500 étaient montés pour la bataille, le reste chargeant à pied. Concernant la sortie d'Ysembard d'Azincourt, on sait peu de choses, et on peut douter qu'il ait fait partie du plan de bataille: peut-être y a t'il eu conseil avec lui le jour précédent, lui enjoignant d'attaquer l'arrière anglais si l'occasion se présentait, mais il ne faisait pas partie de l'armée, étant juste le seigneur de l'endroit: il n'est pas un "détachement" de l'host français, juste un gars retranché dans son château. Son attaque s'est faite avec un faible nombre d'hommes d'armes et leurs écuyers, épaulés par quelques centaines de paysans. On peut aussi bien soupçonner un pur fait de brigandage d'un petit seigneur qui a vu une bonne occasion de grapiller quelque chose. On peut même plus pencher vers cette dernière hypothèse étant donné qu'on ne sait pas à quel moment de la bataille cette attaque a eu lieu, mais qu'un des chroniqueurs la mentionne comme se déroulant au tout début de la bataille, et que ce chroniqueur était un chapelain présent dans le bagage de l'armée anglaise; ce pourrait être très vrai, le récit traditionnel qui place cette attaque à la fin ayant été ultérieurement favorisé, peut-être par Henry V lui-même, pour justifier la décision d'exécuter les prisonniers, acte qui a valu de l'opprobre au roi anglais (et un opprobre ayant des conséquences politiques: l'aristocratie des deux pays n'aime pas qu'on joue avec ses codes culturels, surtout quand cela implique une surmortalité qu'ils n'aiment pas, eux qui font la guerre pour les rançons et le pillage). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 26 octobre 2015 Share Posté(e) le 26 octobre 2015 Petite erreur de Tancrede : à Patay les chevaliers français attaque sur le flanc droit de l'armée anglaise et non pas de front, même si le dispositif défensif anglais n'est effectivement pas en place (et on estime que pas plus de 1500 chevaliers on pris part à la bataille côté français). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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