zx Posté(e) le 1 mars 2015 Share Posté(e) le 1 mars 2015 La construction d'un satellite révélée en time-lapse Le développement et la construction d’un satellite est une tâche longue et complexe. Découvrez en vidéo les différentes étapes d’assemblage de l'orbiteur GPM de la Nasa jusqu’à son lancement par l’agence spatiale japonaise http://www.futura-sciences.com/videos/d/construction-satellite-revelee-time-lapse-1701/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 1 mars 2015 Share Posté(e) le 1 mars 2015 Bon, c'est long car il s'agit d'un spécimen unique :) Un satcom standard se fabrique en quelques mois ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 19 mars 2015 Auteur Share Posté(e) le 19 mars 2015 (modifié) Satellites : la bataille des orbites divise le secteur http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0204238627553-satellites-la-bataille-des-orbites-divise-le-secteur-1103596.php L’arrivée des poids-lourds d’Internet sur le marché des satellites oblige les opérateurs traditionnels à se remettre en cause du point commercial mais aussi industriel et technologique. Si l’arrivée de SpaceX a bouleversé le marché du lancement de satellites, c’est sur celui des opérateurs que s’amorce aujourd’hui la véritable révolution. C’est ce qui ressort du salon « Satellite 2015 », cette semaine à Washington. « L’an dernier, il n’y en avait que pour les lanceurs, mais cette année, ce sont les opérateurs de satellites qui sont sous les feux des projecteurs », souligne un habitué. Côté lanceurs, la situation paraît désormais assez claire : compte tenu des problèmes de la fusée russe Proton, Arianespace et SpaceX devraient se partager l’essentiel du marché des lancements commerciaux au moins jusqu’en 2020, date de l’arrivée de nouveaux lanceurs. Côté satellites, en revanche, c’est la tempête du siècle qui s’annonce, avec l’arrivée des poids-lourds de la Silicon Valley et de nouvelles technologies. Nul ne sait encore ce qui en ressortira. En apparence, tout semble opposer les grands opérateurs de réseaux satellitaires à leurs nouveaux challengers. A commencer par le style. Tandis que les PDG d’Eutelsat, Intelsat, Telesat et SES - les « big four » - s’efforcent doctement de démontrer que le projet de Google de placer 4.000 satellites en orbite pour connecter à Internet la totalité de la population mondiale, ne remettrait pas en cause leur modèle économique, le PDG de Oneweb, Greg Wyler, triomphait à l’applaudimètre, en expliquant que sa future constellation de 648 satellites permettrait de lutter contre Ebola, l’analphabétisme, et le sous-développement. GEO contre LEO La divergence est aussi technologique. Si les « big four » restent globalement fidèles aux « GEO » - les satellites en orbite géostationnaire – les nouveaux venus de la Silicon Valley ne jurent que par les « LEO », en orbite basse (Low Earth Orbit). Les premiers sont installés à 36.000 km d’altitude d’où ils arrosent de vastes régions du globe, ce qui convient bien à la diffusion de programmes TV, l’activité principale des grands opérateurs traditionnels. Les seconds se contentent d’évoluer entre 160 et 2.000 km d’altitude et couvrent des zones nettement moins étendues. S’il faut donc en lancer un plus grand nombre, leur signal est plus rapide pour atteindre la Terre et ils sont moins coûteux à produire et à mettre en orbite, ce qui en fait le choix de prédilection des fournisseurs d’accès à Internet et donc de Google et autre Oneweb. Lancée par des anciens de Schlumberger, l’un de ces projets de constellation « new space » s’est même baptisé Leosat. Entre spécialistes, la polémique va bon train sur les mérites comparés des deux orbites. « Le GEO est globalement plus performant, mais pour certaines applications comme l’Internet des objets ou Internet pour tous, pour lesquelles le coût de la connexion est prépondérant, le LEO peut s’imposer, explique un partisan du géostationnaire. Toutefois, il faut compter au moins quatre ans pour lancer une constellation d’une centaine de satellites. Or la durée de vie d’un satellite en orbite basse n’est que de cinq ans, ce qui est plutôt inquiétant pour le modèles économique. Par ailleurs, avec plusieurs milliers de satellites en orbite, le risque de défaillance va croissant. » Baisser les coûts impérativement Les fabricants de satellites, comme Thales Alenia Space, se frottent les mains. D’après la dernière étude de marché du cabinet américain Teal Group, dévoilée au salon, plus de 4.600 satellites devraient être lancés entre 2015 et 2034, dont 2.587 satellites commerciaux, pour une valeur totale de 240 milliards de dollars. Les trois quarts seront des LEO. C’est 29% de plus que ce que prévoyait la précédente étude de marché 2014-2033, et c’est surtout plus du double des 810 satellites lancés entre 2003 et 2012, selon Euroconsult. Les « big four » et leurs nouveaux amis de la Silicon Valley s’accordent au moins sur un point : la nécessité de faire baisser drastiquement les prix des satellites, pour que ces belles prévisions puissent se réaliser. « Pour pouvoir saisir l’opportunité que constitue Internet dans les pays émergents, nous devons encore diviser par deux voir trois le coût du gigabit, à quelques euros », explique Yohann Leroy, le directeur technique d’Eutelsat. Le PDG de Oneweb, Greg Wyler, lui, ne veut pas payer plus de 400.000 dollars par satellite, soit dix à vingt fois moins que les prix habituellement pratiqués. Tous les grands noms du secteur, dont Thales Alenia Space, sont néanmoins sur les rangs et même prêts à s’associer au sein d’une co-entreprise avec Oneweb. 1 million de dollars pièce le satellite « L’idée de base de ces constellations est le satellite à 1 million de dollars, explique Jean-Loïc Galle, le PDG de Thales Alenia Space (TAS). Ce n’est pas impossible, mais cela nous oblige à revoir la conception et le mode de fabrication des satellites. Ce sera comme passer de la haute-couture actuelle au prêt-à-porter. Cela passera aussi probablement par des accords entre les Gafa (les grands acteurs du Web, Ndlr) et les industriels ». Depuis deux ans, TAS s’est engagé dans un plan de transformation complet, qui s’est notamment traduit par l’introduction des techniques de production de l’automobile dans ses ateliers, un début de robotisation, et même des imprimantes 3D pour la fabrication de certaines pièces. Comme ses concurrents Boeing et Airbus Defense & Space, TAS s’est aussi lancé à fond sur la propulsion électrique, qui permet au satellite de se placer à la bonne orbite sans utiliser de carburant et donc d’être plus léger et moins coûteux à lancer. « La propulsion électrique permet un gain d’environ 30% sur le coût du lancement, qui représente lui-même 30% du coût total. C’est suffisant pour en faire la meilleure solution pour tous les opérateurs, même si ce mode de propulsion est plus lent et nécessite plusieurs mois pour placer le satellite à la bonne orbite. » Propulsion électrique, HTS, paramétrage logiciel... objectif : produire moins cher Le premier satellite tout électrique d’Eutelsat, construit par Boeing et lancé le 2 mars dernier par SpaceX, mettra ainsi huit mois pour rejoindre sa position. Le prochain, conçu cette fois par Airbus et qui sera lancé par Arianespace début 2017, ne devrait mettre que quatre mois pour rejoindre l’orbite géostationnaire. Autant de précieux mois durant lesquels l’opérateur ne perçoit aucun revenu. D’autres technologies devraient contribuer à réduire les coûts, comme la nouvelle norme HTS (High-throughout Satellite ou Satellite Haut Débit), qui permet de mieux cibler les utilisateurs. Elle permettrait de diviser par dix le coût de la bande passante. Ou encore les satellites paramétrables par logiciel, qui permettront aux clients de modifier les caractéristiques et les performances de l’appareil en fonction de leur besoin. De quoi ouvrir la voie à une plus grande standardisation des satellites pour la partie hardware et donc là encore, à des réductions de coûts. Le premier modèle du genre, développé pour Eutelsat par Airbus D&S, avec le soutien de l’Agence spatiale européenne, est attendu pour 2018. Modifié le 19 mars 2015 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 23 mars 2015 Auteur Share Posté(e) le 23 mars 2015 L'ESA finance la qualification d'un moteur plasmique américain http://www.air-cosmos.com/2015/03/23/30950-l-esa-finance-la-qualification-d-un-moteur-plasmique-americain Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 23 mars 2015 Share Posté(e) le 23 mars 2015 Ah les Anglais... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 23 mars 2015 Share Posté(e) le 23 mars 2015 Sauf que Airbus et Thales Alenia Space sont aussi dans le coup... Eux veulent juste une propulsion pas cher, peu importe d'où elle vient. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 24 mars 2015 Share Posté(e) le 24 mars 2015 Et le moment ou les US commencent à abuser d'ITAR on se retrouve le bec dans l'eau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 24 mars 2015 Share Posté(e) le 24 mars 2015 Et le moment ou les US commencent à abuser d'ITAR on se retrouve le bec dans l'eau. Pas vraiment puisque SNECMA a un modèle dans la même catégorie et même technos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 26 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 26 avril 2015 Satellites électriques : la France et l’Europe qui gagnent ! http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/satellites-electriques-la-france-155522 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artyparis Posté(e) le 27 avril 2015 Share Posté(e) le 27 avril 2015 Thales dispose de solutions techniques ne faisant pas appel à du matos us soumis à ITAR. Sur le papier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 novembre 2015 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2015 Spatial : l'impression 3D sert désormais à fabriquer les satellitesThales Alenia Space s’essaie à la fabrication de pièces imprimées en 3D. Deux satellites de télécommunications embarqueront les plus grandes pièces jamais réalisées en Europe en fabrication additive. Florence Montredon, en charge de cette technologie, nous explique cette innovation.http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/satellite-spatial-impression-3d-sert-desormais-fabriquer-satellites-60403/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 2 février 2016 Share Posté(e) le 2 février 2016 "Ou bien les fabricants de satellites Airbus et Thales s'allient ou ils risquent de passer à la trappe", prévient Laurent Collet-Billon, délégué général à l’armement http://www.usinenouvelle.com/article/ou-bien-les-fabricants-de-satellites-airbus-et-thales-s-allient-ou-ils-risquent-de-passer-a-la-trappe-previent-laurent-collet-billon-delegue-general-a-l-armement.N376868 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 30 mars 2016 Auteur Share Posté(e) le 30 mars 2016 (modifié) Le PDG d'un des tout premiers opérateurs mondiaux de satellites, Karim Michel Sabbagh, sait exactement ce qu’il veut pour faire grandir sa compagnie. Il souhaite un troisième lanceur sur le marché, dont Ariane 6, pour mettre en orbite tous ses programmes de satellites. Tout comme il incite Airbus, partenaire du projet OneWeb, à clarifier son modèle de gouvernance. Enfin, Karim Michel Sabbagh lance SES à toute vitesse sur le marché de l’avion connecté. "Il faut à SES trois lanceurs sur le marché" (Karim Michel Sabbagh, PDG de SES) http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/il-faut-a-ses-trois-lanceurs-sur-le-marche-karim-michel-sabbagh-pdg-de-ses-559195.html Modifié le 30 mars 2016 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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