ph_dubois Posté(e) le 9 juillet 2006 Share Posté(e) le 9 juillet 2006 Je crois aussi que les reacteurs a fusion pourront fournir une puissance beaucoup plus grande que les reacteurs a fission. De plus, si les circonstances l'impose une fois la premiere centrale a fusion operationnelle les autres seront construite plus rapidement. Surtout si cela devient un objectif prioritaire pour tout le monde. Et comme le dis Stratege, les autres energies pourrons palier aux problemes. En attendants la fusion. Je crois aussi que plus le prix du petrole monteras et plus de petrole pourra etre exploiter ainsi que d'autres energies. Car pour l'instant le seule veritable probleme des autres energies et de l'utilisation d'une partie des reserves petroliere reste des considerations de rentabilite. Hors si le prix du petrole monte alors la rentabilite seras la. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 On t'a deja expliqué que le charbon pouvait prendre la releve pour plus de 100 ans.Tu es un peu lent à comprendre???????Le charbon, grace au procédé Fischer Tropsch ou d'autres procédes peut etre transformer en carburant (essence ou Diesel).Les allemands pendant la seconde guerre ou les sud africains ont produits leur essence uniquement à partir du charbon le charbon . Le procédé Fischer Tropsch est presque rentable actuellement par rapport au cours actuel du pétrole. Or on a des centaines d'années de reserve de charbon avec la consommation actuelle Le procéder fut utiliser par les Allemands durant la guerre 1939-1945 qu'ils ont d'ailleurs perdus face a l'armada américaine gavée de pétrole "bon marché". La Synthèse Fischer-Tropsch fut reprise par l'Afrique du sud durant l'apartheid du aux embargos ce qui n'a pas empêché la chute de ce régime raciste. Hormis la pollution, énorme, et la consommation d'eau gigantesque que cela implique qui acceptera une usine dégueulasse de CTL a coté de chez lui. Les 250 ans de réserve prouvées dont on entent couramment parler c'est au régime actuelle, c'est très faible et ne durera pas 100 ans si on se met au tout CTL. Par ailleurs le charbon deviens de plus en plus difficile à extraire au fil du temps . Il est ou en France ?. Les gisements les plus facile dans le monde sont déjà épuisé depuis longtemps. Il arrivera un moment où il faut plus d'énergie pour l'extraire et le transformer qu'on ne peut en obtenir en le brûlant,( si il la production d'1t consomme 1,1t ou est la rentabilité?....tu comprend ça ? ) . Le même problème frappe les sables bitumineux et schiste asphaltique. Mais ça un optimiste ne peut pas le comprendre semble-t-il... Puis que ces éternels béats devant la technologie, ne voit pas de problème là... les lois de la physique n'ont qu'à bien se tenir... Faut par chercher d'échappatoire y en a pas, la «civilisation» industrielle est condamné à brève échéance. Toute fuite en avant ne fera qu'aggraver sa ruine, les gaz a effets de serres (dont le CO2) ferons le reste pour dérégler le climat. Et je te parle même pas de l'agriculture-productiviste qui n'est pas viable sans pétrole et gaz pour les engrais , les traitements phyto-sanitaires et pour toute les machines agricoles. Continu a dormir sur tes 2 oreilles ...le réveil n'en sera que plus rude. Mais n'espère même pas une seconde, me convaincre que tout va bien sur la planète, tu est la preuve vivante que nous allons tous sombrer. Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Et le nucleaire par surrégenération voit ces memes reserves durer 10 fois plus longtemps.Sans compter le thorium, l'hybride fusion fission puis la fusion pure. De plus les economies d'enregies sont réellement possibles sur l'automobile ou l'habitat. Tu est completement paranoiaque.Tout les calculs montrent que le probleme sera aisement resolu , et tu persistes à propager une peur irrationelle! :rolleyes: 1)"Paranoïaque" tu dois en ignoré le sens , les lois de la thermodynamiques ne m'agresse en rien . 2)Tout les calculs prouvent que le problème est insoluble. 3)Tu a peur ? pas moi, je suis impatient de voire le baril a 150 us$ ou plus, pour lire les réactions affolées des gens comme toi , quand la société industriel aveugle et pétro-dépendante va se prendre les pieds dans le tapis. 4)Combien y en a t'il des surgénérateur en activité dans le monde ? 5)Des économies d'énergies sont possibles sur l'automobile ou l'habitat?.... fort bien et qui en fait avec des énergies bon marché ? Quand ce sera très cher et que l'on sera rationné, là on va bien devoir économiser, il sera trop tard. Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Je crois aussi que les reacteurs a fusion pourront fournir une puissance beaucoup plus grande que les reacteurs a fission. De plus, si les circonstances l'impose une fois la premiere centrale a fusion operationnelle les autres seront construite plus rapidement. Surtout si cela devient un objectif prioritaire pour tout le monde. Et comme le dis Stratege, les autres energies pourrons palier aux problemes. En attendants la fusion. Je crois aussi que plus le prix du petrole monteras et plus de petrole pourra etre exploiter ainsi que d'autres energies. Car pour l'instant le seule veritable probleme des autres energies et de l'utilisation d'une partie des reserves petroliere reste des considerations de rentabilite. Hors si le prix du petrole monte alors la rentabilite seras la. Cher ami Tous cela est bien gentil "je crois ci , je crois ça" moi je suis sur que tu te trompe avec stratege ( qui porte bien mal son pseudo), que le monde actuel est basé sur les énergies "bons marchés" sans elles c'est un double salto arrière de 200 ans , mais comme tu ne semble pas irrécupérable toi , je t'invite a te renseigner au bonnes sources . http://www.wolfatthedoor.org.uk/francais/ http://www.oleocene.org/phpBB2/index.php http://www.peakoil.net/ Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Bien sûr, il restera encore du pétrole pour quelques années, mais il sera cher. Très cher. Et les prix ne feront que monter... monter… monter… Non, lorsque le prix du pétrole s'installera à un niveau beaucoup plus élevé qu'actuellement (sachant que nous avons déjà assisté à un doublement de son prix en quelques années), il faut s'attendre au moins à une stabilisation sinon à une diminution des besoins. Cette stabilisation ou diminution des besoins, alors que le prix sera élevé, rendra beaucoup plus rentables les mesures d'économie d'énergie, par exemple le passage à des voitures hybrides, augmentera la compétitivité du rail par rapport à la route pour les transports lourds, rendra rentables l'exploitation des pétroles non conventionnels ainsi que la transformation CTL, provoquera une relance à grande échelle du nucléaire ... Bref, la situation sera stable pendant un certain temps (un petit nombre de décennies) dans un contexte de prix élevé du pétrole. Et cette stabilité jointe à la forte incitation à rechercher des sources alternatives d'énergie représentera la période d'opportunité pour préparer la phase suivante. Pour extraire , du charbon , des sables asphaltiques ou des schistes bitumineux, l’on a besoin d'énergie (pompes, machine, camion, fours, etc.....), et donc de … pétrole ! Il ne s'agit évidemment pas de produire de l'énergie avec un bilan négatif ! Les réserves accessibles avec un bilan d'énergie positif sont considérables. Je te renvoie à la littérature (et j'essaierai de joindre des liens ultérieurement à l'appui de ce que j'avance) A l'échelle mondiale , le nucléaire ne représente que 6% de la production d'énergie. Il va y avoir aussi un pic-nuke, l'uranium n'est pas inépuisable les réserves d'U235 facilement accessibles c'est 80 années de consommation actuelle. Si le nucléaire voulait remplacer intégralement le pétrole dans le monde, il faudrait multiplier par 8 le nombre de réacteurs (soit environ 3500) , et l'ensemble des réserves accessibles ne représenterait plus alors que 10 années de consommation. Oui bien sûr ... avec le type de réacteur actuel. Les réacteurs surrégénérateurs sont une option bien réelle puisque non seulement testés à petite échelle mais testés à l'échelle industrielle avec Superphénix. L'ordre de grandeur c'est la récupération de 100 (cent) fois plus d'énergie du même gisement d'uranium avec un surrégénérateur qu'avec un réacteur nucléaire classique. Nous parlons de réserves d'énergie pour plusieurs centaines d'années au rythme actuel de consommation. Oui la fusion nucléaire , est de la science fiction , et risque fort de le demeurée, toutes les énergies alternatives sont dépendantes du pétrole elles tomberont en panne avec lui avant que n'est sauté les verrous technologiques sur cette filière. Pétition de principe, rien de plus. Les progrès réalisés depuis une génération dans le domaine de la fusion nucléaire contrôlée par confinement magnétique sont impressionnants. De mémoire nous parlons de trois ordres de grandeur gagnés sur le critère de Lawson. La machine ITER sera très probablement la dernière machine de recherche. Ensuite (dans une génération ?), ce sera le premier réacteur de production. Ensuite, l'industrialisation à plein régime, donc sans doute dans la seconde moitié du siècle. Ces voitures consomment toujours du pétrole , cela ne règle donc rien . Si, cela diminue la consommation donc augmente le temps disponible pour réaliser le passage à l'énergie non fossile, surtout compte tenu d'un prix du pétrole plus élevé qui décourage la consommation (voir plus haut) Imaginons ce qu'un prix à la pompe doublé, triplé, voire plus, engendrera ! En moins d'une semaine les produits frais commencent déjà à déserter les rayons des magasins. Pendant une récente grève de routiers en Grande Bretagne, les opérations chirurgicales non urgentes ont dû être annulées... Plus de pétrole et c’est la chienlit garantie ! Un prix du pétrole doublé en euros signifie un prix à la pompe augmenté de moitié environ, du fait de la TIPP. Avec un pétrole à 120 € le baril et le litre d'essence à 2 €, certains produits seront plus chers, pas de doute. Ca ne signifie pas la "chienlit" on serait plus compétitif sur quoi..? Sur notre production, dont le prix augmentera nettement moins que celle des Etats-Unis, sans parler de la Chine. Ceci dans la période "intermédiaire" dont j'ai parlé plus haut, celle qui signalera et rendra possible la sortie progressive de l'époque du pétrole, puis des autres énergies fossiles. la société de consommation mondialiser basée sur l’énergie bon marché et sur la croissance est sans issus , elle doit accepter de payer l’énergie beaucoup plus cher et de l’économiser. Elle doit donc changer et évoluer , ça passent par la ruralisation de toute la société... l'invention d'un autre monde, d'un mode de vie d'où le pétrole est absent. Non, on peut produire des hydrocarbures à partir d'une énergie primaire de nature nucléaire, comme expliqué dans mon précédent post. Le tout est de disposer de cette énergie nucléaire. La société industrielle ne se conçoit pas sans une énergie primaire abondante. L'époque actuelle où cette énergie primaire est d'origine fossile ne peut être que temporaire, sur ce point tu as entièrement raison. A ma connaissance seules trois sources d'énergie primaire sont envisageables pour l'après - énergie fossile : 1) Le nucléaire surrégénérateur, avec des réserves de plusieurs centaines d'années de consommation d'énergie primaire au rythme actuel 2) Le nucléaire à fusion, avec des réserves qui dépendent des réactifs considérés mais qui se comptent en milliers voire millions d'années si on utilise les ressources du système solaire (la fusion contrôlée cela signifie aussi des transits interplanétaires aisés) 3) Le solaire spatial, c'est-à-dire des satellites géants placés là où le soleil brille toujours et où aucune gravité n'empêche de construire de grandes structures ultralégères, l'énergie étant retransmise à Terre par faisceau de micro-ondes. Il s'agit là d'une énergie tout simplement inépuisable (jusqu'à ce que le Soleil se transforme en géante rouge dans cinq milliards d'années :lol: ) L'avancement de la technologie commande de les pratiquer dans l'ordre, d'abord le surrégénérateur puis la fusion nucléaire. Le solaire spatial, peut-être un jour ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Faut par chercher d'échappatoire y en a pas, la «civilisation» industrielle est condamné à brève échéance. Toute fuite en avant ne fera qu'aggraver sa ruine, les gaz a effets de serres (dont le CO2) ferons le reste pour dérégler le climat. (...) Mais n'espère même pas une seconde, me convaincre que tout va bien sur la planète, tu est la preuve vivante que nous allons tous sombrer Ce genre de sortie n'augmente pas ta crédibilité. Le vocabulaire que tu utilises est celui d'un adventiste annonçant le Jugement dernier pour dans un an ou deux. Pas un vocabulaire objectif. 2)Tout les calculs prouvent que le problème est insoluble. Puisque tu dis que nucléaire classique, conversion CTL, pétroles non-conventionnels et réserves actuels de pétroles chacun ne représentent que peu de réserves d'énergie primaire ... pourquoi ne donnes-tu pas d'estimation de chacune de ces réserves ... et de leur somme ? Sans oublier bien sûr les réelles solutions à long terme, détaillées dans mon précédent post ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Attention phyvette, je vais lacher mes tigres. Non serieusement, je ne vais nullement essayer de te convaincre. C'est peine perdus. Voila ma vision du futur sans petrole, sans nucleaire, sans charbon, sans ... Mais juste une jolie petite planete bleue (Elle ne les pas reellement. Trop de nuage) dont une grosse partie de la surface est recouverte d'eolienne et de panneau solaire avec pleins de vehicules avec pile a combustible. (Ne viens pas me dire que cela c'est de la science fiction) :twisted: Inconvenients : Vehicule lent, pauvre fermier qui pour cultiver son sol doit slalomer entre les eoliennes, finie la bronzette (Plus de jolie fille en bikini :cry: ), finis les courses de voiture, peut etre meme fini l'avion. Et encore pleins d'autres Avantages : Plus moyen de faire la guerre (Quoique l'homme est tellement bete), le monde deviens plus clame et civilser (Quoique l'homme est tellement bete). Et encore pleins d'autres. Et zut. Tu a entierment raison. L'humanite est perdue mais pas a cause du manque d'energie mais a cause de la betisse de l'homme. Pourvu que les probleme d'energie le fasse se reveiller mais je doute fort. Enfin, l'avenir nous le dira. Bye bye. Je vais me consoler avec mes tigres :? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thor Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Vous affolez pas, le jour où y'aura plus d'huile noire pour les moteurs on retrouvera nos bons vieux chevaux et le crotins servira à faire pousser les tulipes, parole de Suedois :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Puisque tu dis que nucléaire classique, conversion CTL, pétroles non-conventionnels et réserves actuels de pétroles chacun ne représentent que peu de réserves d'énergie primaire ... pourquoi ne donnes-tu pas d'estimation de chacune de ces réserves ... et de leur somme ? Sans oublier bien sûr les réelles solutions à long terme, détaillées dans mon précédent post ;) .................................................................. Il ne faut pas oublié que le nucléaire représente seulement, 6% de l'énergie produite mondial. Même avec la sur-génération ça ne tient pas. Au dernières nouvelles les recherches sont suspendues lien ................................................................... Sur les réserves de pétrole. lien Il y a souvent confusion entre ressources (ce qui est dans le sol) et réserves (ce qui sera produit), entre pétrole et liquides, entre gaz produit et gaz vendu. La distinction entre pétrole conventionnel et pétrole non conventionnel est primordiale, mais encore là tres floue. .................................................................... On peut liquéfier du charbon, et sans doute à un coût de construction acceptable. Mais : les capacités de construction d'unités (liquéfaction, production nucléaire, séquestration, etc) sont complètement saturées. Construire une usine fait certes appel de la main-d'oeuvre faiblement qualifiée , mais il faut des années. Et ce n'est pas en mettant 1000 ingénieurs sur un plateau qu'on crée de toutes pièces un bureau d'études, l'expérience est essentielle dans ce métier. les matières premières sont chères - et rares ! Construire une usine pétrochimique réclame des milliers de tonnes d'acier inoxydable à hautes performances (ce n'est pas le même que pour les couteaux de cuisine) et là encore, les capacités de production sont limitées dans le monde entier. ......................................................................... les sables bitumineux sont en majorité au Canada et sont DEJA à une production supérieure à 1 million de baril/jour, mais la consommation actuel de pétrole ce situe a 85 millions de barils/jours. Le problème c'est plus le débit que les réserves lien ..................................................................... ITER Ce ne sera pas disponible à grande échelle avant 60 ans minimum. D'ici là le Pic-oil aura bouleversé la planète. .................................................................... Sur le solaire spatial j'ai pas d'avis. Mais bof !! quand même. ................................................................................. Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Merci phyvette. Ton diagramme m'a rappeler qu'il y avais aussi l'hydraulique. Donc energie renouvelable : Eolienne, Hydrolienne, Solaire, Hydraulique et Maree Motrice. Rappel pour ceux qui ne savent pas : Hydrolienne, c'est l'eolien sous-marin. Donc, tu crois pas que cela pourrais suffir si on n'avais pas le choix. C'est a dire en faisant des sacrifices et en s'adaptants. Aillez confiance. (Je ne sais plus de qui c'est cette phrase) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Tiens voila une belle synthese , je n'approuve pas tous , mais c'est objectif. Bonne lecture Quelles alternatives au pétrole ? Un affolement général gagne aujourd’hui la France car les prix du pétrole augmentent. En 1998, il y a seulement 6 ans, le baril[1] du brut était à 11 dollars…aujourd’hui il atteint les 75 dollars. Mais pourquoi une telle hausse ? Le peak oil est arrivé C'est une évidence, nos sociétés reposent sur les énergies fossiles[2] : engrais et pesticides issus de la chimie du pétrole utilisés en agriculture intensive, transport des marchandises et des personnes, chauffage, climatisation, industrie… Jusqu’à aujourd’hui, un équilibre existait entre la production de pétrole et sa consommation d’où une relative stabilité des prix. Mais en 5 ans, le parc automobile de la Chine[3] a doublé; l’Inde, l’Indonésie et le Brésil suivent la même pente car ces pays émergeants souhaitent vivre, et c'est légitime, au même niveau de consommation que les pays occidentaux. La demande est donc en augmentation croissante. 82,4 millions de barils[4] de pétrole sont consommés chaque jour dans le monde. D’autre part les ressources pétrolières deviennent un enjeu géopolitique majeur et presque tous les grands sites de production sont le lieu de conflits : Nigeria, Irak, Venezuela… Les réserves de pétrole, où qu'elles se trouvent, suscitent de plus en plus de convoitise. Enfin, les réserves pétrolières[5] sont sûrement beaucoup plus basses que celles annoncées, comme l’indique la très sérieuse ASPO (Association pour l’étude du Peak Oil. « Il semble que nous ayons franchi le cap (le peak oil) où la production ne fera que chuter. Il y a huit mois, la société Royal Dutch/Shell a ébranlé le monde du pétrole en reconnaissant que ses réserves étaient surestimées de 20 %. Au mois d'août, Mamdouh G. Salameh, un consultant réputé membre de l'Institute for Strategic Studies, à Londres, a affirmé dans Petroleum Review, périodique réputé de l'industrie, que les réserves mondiales étaient surestimées de 15 %. Dans les années 80, les principaux pays producteurs membres de l'OPEP ont augmenté leurs réserves d'un trait, sans que cela ne soit lié à aucune nouvelle découverte. La raison: les quotas de production sont en fonction des réserves prouvées. Plus vous en avez, plus vous pouvez produire. C'est le Koweït qui a parti le bal en 1985, augmentant ses réserves de 50 % sans raison apparente. Le Venezuela a suivi en 1988, en incluant dans ses réserves le pétrole lourd. D'autres pays, dont Dubaï et Abu-Dhabi, ont emboîté le pas, pour ne pas perdre leur part du gâteau. L'Arabie Saoudite a fermé la marche en 1990, augmentant d'un coup ses réserves de plus de 50 %. » (Le sombre avenir du pétrole). La flambée inexorable des prix du pétrole remet brutalement en cause notre modèle économique depuis longtemps dénoncé par les écologistes. Subitement, on prend conscience que les ressources de la terre sont épuisables et que l’on est trop nombreux sur terre pour vivre selon les standards occidentaux. Les esprits peu préparés et soucieux uniquement de leur porte monnaie hurlent de désespoir. Quelles alternatives aux énergies fossiles ? Les « biocarburants » ou plutôt les « agrocarburants » sont présentés comme une alternative au pétrole. A partir de blé, de betterave, de colza ou d’autres plantes on entend produire des carburants « bio ». Effectivement les plantes fixent le dioxyde de carbone lors du cycle de Calvin de la photosynthèse, et l’intègre à des molécules de sucre en C5 grâce au travail de l’enzyme Rubisco notamment. La plante rejette du dioxygène en déchet dans l’atmosphère. Lors de la combustion dans les moteurs des véhicules, ce carbone fixé par la plante et que l’on retrouve dans l’agrocarburant (filière huile ou filière éthanol) est relâché dans l’atmosphère. Le bilan carbone est donc à peu près nul. Tout parait donc idyllique si l’on ne prend pas en compte le fait que pour produire l’agrocarburant, il faut des engrais dont la fabrication, le transport et la distribution est coûteuse en énergie, il faut semer, cultiver, traiter les plantes à très grande échelle pour subvenir aux besoins actuels de nos sociétés. Pour satisfaire les besoins actuels de la France en pétrole, et en remplaçant ce dernier par les agrocarburants, il faudrait selon l’ADEME cultiver plus de 120%[6] de la surface de la France : les agrocarburants ne peuvent donc pas être présentés comme une alternative durable au pétrole. Si la production des biocarburants nécessite de grandes surfaces de culture, les algues microscopiques peuvent partiellement résoudre le problème. Il existe en effet des espèces d’algues microscopiques très riches en huiles (jusqu’à 50% de leur masse). Ces algues sont de véritables centrales biochimiques miniatures capables de fixer le CO2 et de le transformer d’abord en sucre puis en huile grâce au mécanisme de la photosynthèse et à un équipement enzymatique approprié. Les triglycérides obtenus peuvent être convertis facilement en des molécules utilisables dans les moteurs à combustion. Ces algues sont les meilleurs capteurs solaires qui existent au monde. Leur croissance est très rapide : il est possible d'effectuer une récolte complète en quelques jours, ce qui n’est pas le cas du colza ou du blé. Elles se prêtent facilement à la culture automatisée dans des bioréacteurs. Ceci permet donc une surface de culture beaucoup plus faible que pour la production des biocarburants classiques. Les algues peuvent être cultivées dans des zones arides, là ou le flux solaire est important (déserts…). Elles peuvent même se nourrir de nos déchets. Les algues microscopiquesont un processus photosynthétique similaire à celui des plantes supérieures. Cependant le rendement est nettement supérieur car ce sont des organismes unicellulaires; leur croissance en suspension dans un milieu aqueux leur permet un meilleur accès aux ressources : eau, CO2 ou minéraux. C’est pour ces raisons que les algues microscopiques sont capables, selon les scientifiques américains du National Renewable Energy Laboratory, (NREL) de synthétiser 30 fois plus d’huile à l’hectare que les plantes terrestres utilisées pour la fabrication de biocarburants. Les chercheurs américains ont sélectionné des espèces et des souches capables de vivre dans l’eau salée et particulièrement riches en huiles. Des recherches en biologie moléculaires ont lieu pour essayer d’obtenir des algues génétiquement modifiées capables de meilleures performances en production d’huile. D’autres espèces d’algues microscopiques possèdent des enzymes du type hydrogénasses qui leur permettent de fabriquer du dihydrogène. Mais si les carburants obtenus à partir d’huile végétale sont intéressants d’un point de vue biotechnologique, il coûte encore aujourd’hui deux fois plus cher d’obtenir du carburant à partir d’algue qu’à partir de pétrole. Ces nouveaux carburants ne deviendront concurrentiels sur le marché que lorsque que les prix du pétrole auront doublé. A moins que ne soient lourdement eco-taxés les carburants à base de pétrole du fait de leur impact sur le niveau de CO2 atmosphérique et corrélativement sur le climat. Il se pose par ailleurs le problème de l’approvisionnement en eau, de la gestion des immenses ferme de culture dans le cadre d’une production industrielle à grande échelle : problème de contaminations, de traitement des eaux, du sel…D’autre part, pour obtenir un rendement optimal, les algues ont besoin de C02 en grande quantité dans les fermes de production : teneur en CO2 de 13% dans le mélange gazeux injecté ! Ces fermes devraient donc être couplées à des centrales thermiques classiques (au charbon par exemple). Dans cette perspective, les algues permettraient de diminuer les rejets de CO2 mais ceux-ci seraient toujours très importants. Le CO2 provenant des centrales thermiques serait assimilé par les algues mais le carbone serait ensuite rejeté dans l’atmosphère par la combustion dans les voitures…Enfin, même la découverte d’un carburant 100% propre ne résoudra pas les problèmes d’engorgement urbain et de déstructuration des villes comme à Tokyo, San Francisco ou Paris. La solution du dihydrogène n’est guère plus reluisante : le principe du fonctionnement d’un moteur à dihydrogène (pile à combustible à dihydrogène) est le suivant : le dihydrogène se combine au dioxygène pour former de l’eau, cette réaction exothermique (l'enthalpie libre de la réaction varie entre -237 ou -229 kJ/mol en fonction du mode de production) libérant beaucoup d’énergie que l’on transforme in fine en énergie cinétique pour faire avancer le véhicule[7]. Le déchet produit est l’eau et encore une fois, le tableau présenté semble merveilleux. Sauf que des problèmes essentiels se posent : en premier lieu la synthèse du dihydrogène s’effectue à l’heure actuelle à partir d’énergies fossiles, gaz naturel en particulier. Une deuxième voie de synthèse du dihydrogène, l’électrolyse de l’eau, nécessite de l’énergie[8]. Le problème environnemental est donc déplacé en amont et on donne au consommateur l’illusion d’être propre. Se pose également le problème du stockage dans le véhicule de ce gaz très explosif et volumineux[9]. Une voie de recherche intéressante est de produire du dihydrogène à partir de l’énergie solaire : l’idée est séduisante mais il se pose encore le problème de l’investissement énergétique nécessaire à la production du gaz. Il faut fabriquer les cellules photovoltaïques, rechercher, transporter, transformer les matériaux, fabriquer et entretenir les usines…Tout ceci a un coût énergétique élevé à prendre en compte dans la balance. Les islandais fabriquent du dihydrogène à partir de l’énergie géothermique, l’Islande étant située à la fois sur une dorsale médio-océanique et un point chaud, lieu propice aux flux hydrothermaux facilement exploitables depuis la surface. Les fuites du dihydrogène[10] sont un autre problème inquiétant lors de sa production. Ces fuites sont inévitables, et on imagine facilement leur importance dans le cas d'une production à grande échelle ; le dihydrogène libéré peut alors, selon des chercheurs américains, venir se combiner à l’oxygène et perturber gravement la couche d’ozone. La voie du dihydrogène ne peut donc pas aujourd’hui être présentée comme une alternative durable au pétrole. En matière de transport, une autre alternative proposée est celle du « moteur à eau ». Il ne s’agit en fait que d’un moteur où la production du dihydrogène est réalisée au sein même du véhicule par électrolyse de l’eau (, donc en consommant de l’énergie…En ce qui concerne le moteur « PANTONE », il s’agit simplement d’un moteur où l’on mélange de l’eau avec le carburant. La libération de CO2 reste très importante. Enfin, le moteur à air comprimé[11] fonctionne avec une réserve d’air que l’on comprime grâce à de l’énergie électrique. Il se pose donc encore une fois le problème de la production de l’énergie électrique. Le moteur à air comprimé couplé à une production électrique propre (éolien ou nucléaire propre) est réellement une solution d’avenir. En l’état actuel, étant donné les sources d’énergie utilisées pour produire l’électricité, le moteur à air comprimé n’apporte pas d’avantage environnemental majeur : le CO2 est libéré dans les centrales thermiques classiques productrices d’électricité (charbon, pétrole, gaz naturel) au lieu d’être libéré par l’automobile; Il en est de même pour la voiture électrique classique ; Le consommateur peu informé à cependant l’illusion d’être propre. Enfin, Toyota vient de lancer la Prius (prix d’achat : 25000 euros) qui a la particularité de combiner moteur à essence et moteur électrique. La diminution de production de CO2 est réelle mais les émissions de CO2 sont encore trop importantes pour envisager son utilisation à grande échelle. Les solutions techniques existent donc en matière de transport pour se passer du pétrole mais il se pose le problème de la production d’électricité propre. De plus, un véhicule même 100% propre ne réglera pas les problèmes d’encombrement urbain et de déstructuration des villes. De la transition nucléaire à une société sobre et éco-responsable Que peut–on faire alors ? Compte tenu de la taille de la population humaine (plus de 6 400 000 000 êtres humains…), la seule solution sérieuse et responsable est d’une part de s’orienter vers la sobriété énergétique et d’autre part de développer la recherche pour obtenir une énergie nucléaire[12] civile propre????????? ainsi que des énergies renouvelables efficaces. On doit stimuler la recherche sur l’élimination des déchets radioactifs ultimes car le nucléaire maîtrisé est objectivement une énergie fantastique[13]. Certains écologistes, très investis dans leur combat pour défendre la terre et donc les hommes, rejettent à la fois le pétrole et le nucléaire mais à mon sens l’on ne peut malheureusement pas passer du jour au lendemain d’une situation de luxe énergétique à celle de la sobriété. Il y a le facteur temps à prendre en compte. L’éducation des citoyens est fondamentale mais je pense qu’il faut rester réaliste : le comportement des 6,4 milliards d’humains ne changera pas tout de suite. Le pétrole induit, à tous les niveaux de sa chaîne de production, de graves problèmes environnementaux : conflits (puits de pétrole incendiés au Koweit par exemple), marées noires, pollution de l’air, effet de serre additionnel couplé aux changements climatiques… Dans l’immédiat, le nucléaire est aujourd’hui la seule énergie permettant de sortir du pétrole en permettant une transition douce, un changement progressif du comportement des citoyens. Face aux menaces environnementales actuelles il faut hiérarchiser les réponses : la sortie du pétrole me semble vraiment une priorité. La sortie du nucléaire devra être envisagée ensuite, l’Uranium étant d’ailleurs une ressource limitée. La sortie du nucléaire ne doit pas signifier le retour du charbon ou du gaz naturel. Les énergies renouvelables (éolien offshore, géothermie, solaire thermique…) sont les énergies du futur qui peuvent être développées dans une société sobre et éco – responsable : nos sociétés ne sont pas encore prêtes. Enfin le développement agro-industriel des « biocarburants » pour remplacer le pétrole est une très sérieuse menace environnementale qu’il faut combattre dès aujourd’hui. Changer ses comportements Le nucléaire propre devrait être associé aux énergies renouvelables[14] et à un changement comportemental des citoyens. Il est souhaitable par exemple, que tous les nouveaux bâtiments construits intègrent les normes H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale) ; Ces bâtiments « éco intelligents » optimisent les économies d’énergie et d’eau ainsi que leurs impacts sur l’environnement extérieur (gestion des déchets). Il permettent également de créer un environnement intérieur sain et confortable : confort hygrothermique, confort acoustique, confort visuel, confort olfactif. Il s’agit d’une réponse opérationnelle à la nécessité d'intégrer les critères du développement durable dans l'activité du bâtiment. Un établissement scolaire HQE coûte 8% plus cher qu’un établissement classique mais cet effort à l’investissement initial est récompensé par environ 30% d’économies d’énergie et de fonctionnement et les bénéfices pour l’éducation des élèves et la préservation de l’environnement terrestre. Autre action immédiate possible : saufs cas particuliers, ne plus utiliser sa voiture en ville, utiliser les transports en commun propres, le vélo, les rollers, la marche. Les systèmes du car sharing (autopartage) et du covoiturage sont également à encourager[15]. Une fiscalité dissuasive favorisant la diminution de l’utilisation de la voiture en ville et le développement des transports en commun est urgente : taxe à l’achat du véhicule, écotaxe sur les carburants, péage à l’entrée des villes (comme à Londres), augmentation du coût des places de parking en ville, et parallèlement diminution importante des prix des transports en commun. Ces derniers devraient être gratuits pour les jeunes afin de les habituer à utiliser ce mode de déplacement. Les déplacement sportifs doux, non bruyants et non encombrants, permettent d’améliorer la santé des personnes et de réaliser de précieuses économies : posséder une voiture coûte tout compris selon l’INSEE 430 euros par mois en moyenne. Favoriser la marche et le vélo, c’est aussi réduire la facture santé française : obésité, maladies cardiovasculaires, cancer, stress. Rappelons que 40% des déplacements font mois de 2 km et que le taux d’occupation des voitures en France est de 1,1. Le gisement d’économies d’énergies réalisables en matière de transport est donc considérable. Selon un sondage de l’IPSOS[16] du 27 septembre 2004, 79% des français sont prêts à utiliser les transports en commun pour se rendre à leur travail et réduire ainsi leur impact sur le climat (seuls 17% sont hostiles à ce changement). Trente millions d’automobiles fonctionnant avec un moteur à explosion sont encore sur nos routes. Il est temps de passer des intentions à l’action. L’avenir de l’aventure humaine est entre nos mains. Olivier DANIELO - Rennes - OlivierDanielo@yahoo.fr -------------------------------------------------------------------------------- [1] Un baril de pétrole équivaut à 0,1364 tonnes soit 136,4kg ; une tonne correspond à 7,2 barils de pétrole ; Un baril correspond à 158, 987 Litres d’US Oil ou encore 42 gals. Masse volumique du pétrole : 860kg/m3 ; 1 tonne de pétrole occupe un volume de 1,16m3. [2] Consommation énergétique mondiale en Milliards de tonnes équivalent pétrole (GTep) : · Energies fossiles (charbon 2,1, gaz naturel 2,0 et pétrole 3,4) : 7,5 · Biomasse (bois etc…) : 1,2 · Hydraulique : 0,7 · Nucléaire : 0,6 · Renouvelables (éolien, solaire, géothermique etc…) : 0,03 · TOTAL : 10 (multiplier par 10 pour avoir les pourcentages). [3] « Selon le département américain de l'énergie, le nombre de véhicules augmente de 20 % par année en Chine, et le potentiel de croissance est quasi illimité avec une population qui dépasse 1,3 milliard. Le premier véhicule privé est apparu à Pékin en 1984, il y a tout juste 20 ans. Depuis, le nombre de voitures a littéralement explosé, notamment à partir de 2002 lorsque le prix des véhicules a baissé à la suite de l'adhésion de la Chine à l'Organisation Mondiale du Commerce. Dans le moment, il y a 216,7 millions de véhicules sur les routes américaines, contre 15,5 millions en Chine. La consommation de pétrole augmente à mesure que les Chinois troquent leur bicyclette pour une voiture, symbole de la société dite de « petite aisance » (xiaokang) que leur gouvernement s'est engagé à instaurer. Les besoins globaux en énergie des Chinois augmentent aussi pour alimenter une économie galopante. De nouvelles installations de production d'énergie sont requises pour satisfaire la demande, qui a augmentée de 15 % entre 2004... et 2005. Actuellement, le charbon comble 70 % des besoins énergétiques de la Chine, ce qui en fait un gros producteur de gaz à effet de serre. Les autorités chinoises ont annoncé leur intention d'augmenter considérablement l'offre d'énergie, en construisant des barrages hydroélectriques et des centrales nucléaires, et en exploitant l'énergie éolienne et solaire. Mais le secteur du transport, encore entièrement dépendant du pétrole, continuera d'augmenter la pression sur les réserves mondiales. La Chine a d'ailleurs entrepris de se doter d'une réserve stratégique de pétrole, à l'exemple des États-Unis, pour assurer la stabilité de ses approvisionnements ».[4] Chaque être humain (il y a 6,5 milliards d’êtres humains sur terre) consomme théoriquement en moyenne 2 litres brut de pétrole par jour . Mais les richesses ne sont pas réparties équitablement sur terre, certains ne consomment rien, d’autres énormément. Deux litres, ce n’est pas beaucoup, mais le facteur de multiplication démographique est énorme. On consomme chaque jour de quoi recouvrir l’intégralité de la Bretagne (27200km2) d’une couche d’un demi millimètre de pétrole. En un an, cette couche atteint l’épaisseur de 18cm, en 10 an de 1m80… Au secours, je me noie ! [5] Quantité totale estimée de pétrole sur Terre avant l'ère industrielle: 2000 milliards de barils ; Quantité déjà utilisée: 900 milliards de barils; Il reste 1100 milliards de barils : épuisement total dans 37 ans au rythme de consommation actuel sans tenir compte des nouveaux gisements ; mais avant de devenir nulle, la production va progressivement et inexorablement chuter rendant le coût du baril de plus en plus élevé. Réserves prouvées : Arabie saoudite : 260 milliards de barils, Irak : 112 milliards de barils. 60 % des réserves sont concentrées dans une seule région: le Moyen-Orient. «Un jour, il y aura beaucoup moins de pétrole que ce à quoi nous sommes habitués. Si la production descend à 50 millions de barils par jour, seuls les plus riches vont pouvoir se le payer. Ce jour-là, le prix doublera, triplera ou plus. Le monde industriel va se battre pour continuer d'avoir accès au pétrole dont il dépend pour quasiment tous les aspects de son existence: alimentation (engrais, pesticides), matières premières (plastiques, solvants) et bien sûr, transports. Très peu de gens se préparent à tout cela. Il est difficile de penser dans ces termes. Le pétrole est très difficile à remplacer. Mais il est facile d'en utiliser moins». Kjell Aleklett, Ingénieur de l'Université d'Upsalla en Suède, Directeur de l’ASPO. [6] 104% du territoire national avec l’huile de colza, 118% avec l’huile de tournesol, 120% avec l’éthanol issus de la betterave, 2700% avec l’éthanol issu du blé [7] Au salon de l'automobile de Paris (Octobre 2004), BMW a présenté le prototype H2R, doté d’un moteur thermique à hydrogène, Peugeot a présenté un quad, le Quark fonctionnant à l'hydrogène. C'était un pas de plus après le précédent salon de l'automobile de Paris (Octobre 2002), où de nombreux prototypes de véhicules fonctionnant à l'hydrogène ont été présentés : le Hy-wire de GM, le rouge véhicule pour pompiers H2O de PSA, et même un scooter et un vélo. [8] L'hydrogène est produit par en majeure partie à partir du reformage d'hydrocarbures. Les méthodes de production sont : - vaporeformage (gaz, naphta), - oxydation partielle (naphta, charbon, hydrocarbures lourds..), - électrolyse - co-production dans la fabrication d'éthylène. Les deux premières techniques correspondent à près de 95% de la production totale, seulement 4% de l'hydrogène est produit par électrolyse. [9] Les recherches sur les hydrures métalliques et les nanotubes permettront peut être d’obtenir de meilleures performances en matière de stockage de l’hydrogène. [10] Des chercheurs californiens du Caltech (Californian Institute of Technologie, équipe de Tracey TROMP) ont publié dans la revue Science une simulation de ce qui se passerait en cas de développement massif du moteur à hydrogène. « En raison d'un taux de fuites important lors de sa production, on assisterait à une multiplication de 8 à 10 des molécules d'hydrogène dans l'atmosphère, ce qui entraînerait une rétraction de 7 à 8% de la couche d'ozone aux deux pôles... . L’hydrogène est en effet un gaz très volatile dont la fabrication et le transport devrait générer, selon les chercheurs, un taux de fuite au moins égal à 10 %, soit plus de 60 millions de tonnes par an. Les particules échappées gagneraient ainsi rapidement les hautes couches de l’atmosphère pour se combiner avec les molécules d’oxygène et reformer de l’eau. Une humidification de la stratosphère qui pourrait notamment favoriser la formation de composés nocifs pour la couche d’ozone. Ces estimations demandent encore confirmation. Cependant, elles s’ajoutent aux récentes conclusions d’une équipe du MIT (Massachusetts Institut of Technology) qui, elles aussi, démentent les avantages environnementaux de la voiture à hydrogène. Car si ce gaz est écologique du point de vue de sa consommation, sa fabrication et sa distribution en revanche s’avèrent très coûteuses en énergies, fossiles en particulier ». [11] Le moteur à Air Comprimé de Guy NEGRE fonctionne selon un cycle thermodynamique différent des moteurs actuels 4 et 2 temps. « Il s’agit d’un moteur à 5 temps et à 3 chambres séparées : 2 chambres cylindriques d'aspiration et d'expansion et 1 chambre sphérique de compression reliée par un injecteur d'air électronique à deux réserves d'air comprimé de 300 litres à 300 bars. Avec ces 3 chambres on a donc les différentes étapes : Aspiration, compression, injection d'air comprimé additionnel, expansion, détente, échappement. Ainsi, par le jeu du piston, le 1er cylindre va aspirer l'air extérieur à travers un filtre et l'envoyer dans la chambre de compression où, au même moment un jet d'air comprimé est introduit dans cette chambre aussitôt relâché dans le cylindre d'expansion, l'air pousse le 2ème piston qui va actionner la roue du moteur, et c'est parti.... une autonomie de 10 heures en cycle urbain. Pour se réapprovisionner en air comprimé ? Soit dans une station service, comme un carburant normal (3 minutes de remplissage) soit compresser dans le véhicule lui-même (compresseur électrique à brancher sur le 220 volts). Le moteur de 35CV permet de rouler jusqu'à 110 km/h avec une autonomie de 200 km en cycle urbain (moyenne de 60 km/h) ». [12] Selon l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) et la World Nuclear Association (WNA) « les réserves d'uranium sont estimées à plus de 2 millions de tonnes pour un coût de production inférieur à 40$ par kg d'uranium, correspondant à 30 ans de fonctionnement des réacteurs actuels (puissance installée mondiale de 296 GW électrique). Si l'on considère un coût de production jusqu'à 80$ par kg (1kg libère 67MWh), le montant des réserves peut être doublé , soit plus de 60 ans de consommation du parc actuel. Un passage à la technologie des réacteurs à neutrons rapides qui peuvent valoriser l'ensemble des isotopes de l'uranium et non le seul uranium 235, permettrait de multiplier ces dernières réserves par un facteur 50. Il est par ailleurs difficile d'évaluer les ressources ultimes en Uranium, la prospection ne faisant pas aujourd'hui l'objet d'un effort important en raison des stocks disponibles. L'addition de toutes les ressources minières répertoriées aujourd'hui dépasse un total de 10 millions de tonnes soit environ 80 ans de consommation actuelle à des conditions d'accès toutefois très différentes. Source : Agence pour l'Energie Nucléaire de l'OCDE. [13] Le principal avantage des centrales nucléaires est la faible nécessité de combustible par rapport aux centrales classiques. En effet, pour produire un milliard de kilowatts/heure il faut 15 tonnes d'uranium, ce qui correspond à 220000 tonnes de fioul ou encore 385000 tonnes de charbon. Un gramme d'uranium fissile produit la même quantité d'énergie que 2,4 tonnes de charbon. Une tonne d’uranium fissible donne 67000 MWh alors qu’une tonne de pétrole donne seulement 11,6 MWh : le facteur est de 6090 et sans CO2 rejeté. Il faut cependant prendre en compte l’investissement lié à la construction des centrales puis à leur démantèlement en fin de vie. [14] « Il est raisonnable de considérer qu'un monde qui ne fait appel qu'aux énergies renouvelables a donc de sérieuses différences avec le nôtre. L'abondance matérielle, qui suppose pour commencer la production de masse d'acier, de béton, etc, n'est pas possible au niveau que nous connaissons - voire pas du tout pour un certain nombre de matériaux très difficiles à obtenir sans pétrole - dans un tel contexte. Par ailleurs les problèmes de stockage des modes intermittents, avec les consommations intermédiaires que cela représente, le fait que les renouvelables posent de redoutables problèmes de concurrence d'usage des sols, et les limitations nées des lois de la physique (personne ne changera l'énergie cinétique d'une masse d'air qui se déplace à une vitesse donnée, donc la quantité d'énergie éolienne récupérable) font que notre monde actuel - où l'énergie abondante est omniprésente - ne peut subsister avec juste des renouvelables, et il s'en faut probablement de beaucoup. Dès lors est-il sage de nous organiser en dépendant chaque jour un peu plus d'une ressource qui ne sera pas commodément remplaçable ? Ajoutons que la conversion éventuelle à des modalités renouvelables de tout ce qui pourrait l'être conduirait à une utilisation des sols que bien des "écologistes" réprouveraient probablement : il faudrait couvrir la quasi-totalité de la France de barrages, de forêts cultivées de manière intensive pour le bois de feu (donc avec une biodiversité pas toujours terrible...), d'éoliennes, et de cultures elles intensives pour les biocarburants. Peut-on considérer qu'un tel tableau correspond à un développement "propre" ? Il est vraisemblable que sauf mise en oeuvre d'un programme raisonnable de réacteurs nucléaires à neutrons rapides (mais il faut compter 60 ans pour le mener à bien : en aucun cas le nucléaire ne pourrait servir de roue de secours pour remplacer tout le reste à bref délai lorsque nous aurons des angoisses de pénurie ou de dégâts climatiques), l'abondance énergétique prendra fin avec les combustibles fossiles, les renouvelables seules étant totalement incapables de les remplacer au présent niveau, même si elles ont bien entendu leur place dans l'approvisionnement du futur. Même le recours au nucléaire ne permettra pas de conserver l'organisation actuelle de la société, l'électricité ne pouvant commodément remplacer le pétrole comme matière première. La première mesure si nous souhaitons être prudents, du point de vue énergétique, est bien de prendre le chemin d'une division de la consommation d'énergie par 2 ou 3, et non de l'augmenter "tant que ça passe", en pensant que les renouvelables permettront de prendre le relais quand nous le souhaiterons .... ». Source : Jean Marc JANCOVICI http://www.manicore.com/ Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Merci phyvette pour se bel article (Puree qu'il est long :lol: ) Cet article essaye surtout de prouver que le petrole va disparaitre. Tout le monde le sait deja. Mais il ne dis pas que les energies renouvellable ne pourrons pas servir d'alternative. Moyennant, certains changements de nos habitudes evidemment. La premiere personne qui crois qu'apres le petrole notre monde n'aura pas changer alors dommage pour lui. Pour ne pas dire autre chose de plus mechant. (J'aime rester gentil) En resume : Pas de quoi s'inquieter, il faudras juste qu'un jour nous changions nos habitudes. C'est sur qu'avec notre societe actuelle, nous ne le ferons pas de nous memes juste par prevoyance. Mais nous le ferons lorsque l'on aura le dos coller aux mur. Sa risque juste de faire un peu plus mal mais c'est tout. Je sais, j'ai dis que l'homme etait bete. Et je suis gentil. On est encore pire. Mais, il a surtout envie de survivre donc on s'adaptera pour survivre. Il faut juste esperer que le monde sera meuilleur apres cela. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Merci phyvette. Ton diagramme m'a rappeler qu'il y avais aussi l'hydraulique. Donc energie renouvelable : Eolienne, Hydrolienne, Solaire, Hydraulique et Maree Motrice. Aillez confiance. (Je ne sais plus de qui c'est cette phrase) Tu a oublié la plus importante des énergies renouvelable la biomasse. Comme tu peut le constater toutes les renouvelables representent 5% du bilan énergétique mondial, en 2000 certes, met'avis que le pourcentage n'a pas varié. Du reste dans le scenario 2020/2030 l'AIE prévois un pourcentage plus faible , par l'augmentation plus importante des fossiles , mais là ils ce trompent , en tout cas pour le pétrole. Donc, tu crois pas que cela pourrais suffir si on n'avais pas le choix. C'est a dire en faisant des sacrifices et en s'adaptants. Non!!!!, du moins a long terme , sur 1 décennie ou 2 peut être? http://www.cea.fr/fr/pedagogie/Energie_ms/energies_fossiles.htm Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 11 juillet 2006 Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Non!!!!, du moins a long terme , sur 1 décennie ou 2 peut être? POURQUOI ? Les energies renouvellables vont s'epuiser en 20 vingts ans??? :twisted: C'est bien beau tes articles et diagrammes. Mais il presente la situation actuelle avec parfois une extrapolation de ce que seras demain avec encore du petrole. Moi je dis que le jour ou il n'y aura plus de petrole (Peut importe quand), l'homme n'ayant pas le choix s'adapteras avec les energies renouvellables. Aillez confiance dans l'intelligence et la stupiditer de l'homme :twisted: Je vais vraiment finir par croire qu'Alexis t'a bien juger en disant : Le vocabulaire que tu utilises est celui d'un adventiste annonçant le Jugement dernier pour dans un an ou deux. Pas un vocabulaire objectif. Enfin, je vais jouer avec mes tigres moi. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 11 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 juillet 2006 Merci phyvette pour se bel article (Puree qu'il est long :lol: ) En resume : Pas de quoi s'inquieter, il faudras juste qu'un jour nous changions nos habitudes. C'est sur qu'avec notre societe actuelle, nous ne le ferons pas de nous memes juste par prevoyance. Mais nous le ferons lorsque l'on aura le dos coller aux mur. Sa risque juste de faire un peu plus mal mais c'est tout. ph_dubois on est presque d'accord , notre seul divergence, est sur le temps et la cravité. Je pense que nous allons vers un cataclysme sanglant , dans x années , les plus de 65 ans ne le verrons pas, AMHA. J'ai entendu ce jour a France inter que des malfrats avaient déshabillé le toit en zinc d'un Mondial moquette pour en revendre le métal. Je te laisse imaginer leurs réactions quand ils aurons faim. Sans pétrole et gaz pour les engrais et les machine+ la chaîne logistique en aval, l'agriculture intensive ruinée, ne pourra même pas nourrir 65 millions de français...... Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 12 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 12 juillet 2006 POURQUOI ? Les energies renouvellables vont s'epuiser en 20 vingts ans??? :twisted: Non elles sont par définition inépuisable , mais regarde qu'elles été les possibilités des société prés-industrielle qui ne disposaient que de cela....... ajoute un peu de charbon....et en 1800 il n'y avait qu'un milliard de terriens. Je vais vraiment finir par croire qu'Alexis t'a bien juger en disant : Crois bien que cela me navre. C'est quoi un adventiste? Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 12 juillet 2006 Share Posté(e) le 12 juillet 2006 Non elles sont par définition inépuisable , mais regarde qu'elles été les possibilités des société prés-industrielle qui ne disposaient que de cela....... ajoute un peu de charbon....et en 1800 il n'y avait qu'un milliard de terriens. Panneau solaire et eolienne dans les societes pre-industrielle ??? Bon ok, il y avais les moulins. Les connaissances ne sont plus les memes. L'ordinateur ne disparaitras pas sans petrole. (Heureusement sinon je serais au chomage). Et ceci n'est qu'un exemple. Crois bien que cela me navre. C'est quoi un adventiste? Je vais prendre cela comme de l'humour car je pense que tu le sais bien. Sans pétrole et gaz pour les engrais... Si je ne me trompe, en agriculture, on etudie beaucoup les bioengrais et de nouvelles methodes plus naturelles pour proteger les cultures ph_dubois on est presque d'accord , notre seul divergence, est sur le temps et la cravité. Je pense que nous allons vers un cataclysme sanglant , dans x années , les plus de 65 ans ne le verrons pas, AMHA. Effectivement on est pas d'accord sur la gravite. Quand au temps et bien la, je ne sais pas trop. Mais n'oublie pas que la bombe nucleaire a ete developper en peu de temps a cause des circonstances. Donc pourquoi pas pour les energies renouvellables? Et aussi pour la fusion nucleaire? Comme la rappeler Alexis Les progrès réalisés depuis une génération dans le domaine de la fusion nucléaire contrôlée par confinement magnétique sont impressionnants. De mémoire nous parlons de trois ordres de grandeur gagnés sur le critère de Lawson. La machine ITER sera très probablement la dernière machine de recherche. Ensuite (dans une génération ?), ce sera le premier réacteur de production. Ensuite, l'industrialisation à plein régime, donc sans doute dans la seconde moitié du siècle. Le projet Iter ne pars de zeros. Et comme le projet Manhattan, je crois que si le besoin s'en fait reellement sortir et en mettant les moyens il pourrais aboutir beaucoup plus rapidement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 14 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 14 juillet 2006 Le temps joue contre nous, toute les solutions alternatives arriverons trop tard ou ne verrons pas le jours. Nouveau record sur le NIMEX, Il s'agit du cours le plus élevé atteint par l'or noir depuis le début de la cotation a terme sur le New York Mercantile Exchange en 1983 Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thor Posté(e) le 14 juillet 2006 Share Posté(e) le 14 juillet 2006 Le jour où y'aura plus de pétrole s'en sera peut-être fini d'une partie des guerres, ensuite restera le probleme de l'eau mais là on peut pas s'en passer :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 14 juillet 2006 Share Posté(e) le 14 juillet 2006 phyvette a ecris il y a longtemps : Cher ami Tous cela est bien gentil "je crois ci , je crois ça" moi je suis sur que tu te trompe avec stratege ( qui porte bien mal son pseudo), que le monde actuel est basé sur les énergies "bons marchés" sans elles c'est un double salto arrière de 200 ans , mais comme tu ne semble pas irrécupérable toi , je t'invite a te renseigner au bonnes sources . Je pense de plus en plus que c'est toi l'irrécupérable ici. Desoler mais je dit ce que je pense.:twisted: :twisted: :twisted: Tu te focalise surtout sur le petrole, un peu sur le charbon et l'uranium. Tu nous sort de beaux schemas et de beaux articles. Qui parle surtout de cela. Ok les autres energies ne pese pas lourd pour l'instant. Ce que je dis moi et je me demande si tu l'a compris, c'est que je suis sur que le jour ou l'homme auras vraiment besoin des energies renouvellables, la technologie feras un grand bon en avant. Certains exemples que je t'ai donner prouve que cela c'est produis dans le passer. Regarde aussi tout les progres qui sont fait lors des guerres (et en particulier les 2 WW : Char, aviation et missile). Mais je suis d'accord qu'il serais mieux de le faire des maintenant avant d'etre le dos colle au mur. Mais cela c'est le propre de l'homme d'agir ainsi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 14 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 14 juillet 2006 Je pense de plus en plus que c'est toi l'irrécupérable ici Ok n'en parlons plus. le jour ou l'homme auras vraiment besoin des énergies renouvelables, la technologie feras un grand bon en avant Le theoreme du " Père Noël" vive la techno........ Regarde aussi tout les progrès qui sont fait lors des guerres Une "bonne guerre" voila la solution !!!!!! Mais , revenons au choses "sérieuses" comment se portent tes tigres. Bien le bonjour. Phyvette PS: j'allais oublier: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 15 juillet 2006 Share Posté(e) le 15 juillet 2006 Le theoreme du " Père Noël" vive la techno........ J'adore le Pere Noel Une "bonne guerre" voila la solution !!!!!! Je ne dirais quand meme pas cela. C'est juste que dans ce cas l'homme se retrouve le dos coller au mur et donc se remue les meninges. Dommage, que l'om ne puisse pas le faire en temps de paix. Mais , revenons au choses "sérieuses" comment se portent tes tigres. Bien le bonjour. Merci pour eux. Ils sont toujours aussi infernaux. :twisted: Si tu en veux un, cela me soulagerais bien. Tout seul ils sont super gentil et mignon tout plein :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aerobar Posté(e) le 20 juillet 2006 Share Posté(e) le 20 juillet 2006 Ce que je dis moi et je me demande si tu l'a compris, c'est que je suis sur que le jour ou l'homme auras vraiment besoin des energies renouvelables, la technologie feras un grand bon en avant. Certains exemples que je t'ai donner prouve que cela c'est produis dans le passer. Tu vas rire : on a déjà vraiment besoin des énergies renouvelables. A ton avis, pourquoi le pétrole devient-il de plus en plus cher ? Parce qu'on n'arrive pas à lui trouver d'énergie de substitution pour des besoins toujours croissants. Et quand Poutine nous coupera le gaz un de ces jours, tu crois qu'on va brutalement inventer des panneaux solaires qui marchent même à la lumière lunaire ? Regarde aussi tout les progres qui sont fait lors des guerres (et en particulier les 2 WW : Char, aviation et missile). Ca c'est du progrès ! Tu oublies le gaz moutarde, les camps d'extermination et les bombes au napalm. :rolleyes: Si je ne me trompe, en agriculture, on etudie beaucoup les bioengrais et de nouvelles methodes plus naturelles pour proteger les cultures Oui, on étudie. mais en pratique, c'est toujours l'agriculture intensive à donf avec des engrais azotés fournis par la pétrochimie. Les méthodes "plus naturelles", aux rendements plus faibles, ne seraient pas capables de nourrir la planète si on les généralisait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ph_dubois Posté(e) le 20 juillet 2006 Share Posté(e) le 20 juillet 2006 Tu vas rire : on a déjà vraiment besoin des énergies renouvelables. A ton avis, pourquoi le pétrole devient-il de plus en plus cher ? Parce qu'on n'arrive pas à lui trouver d'énergie de substitution pour des besoins toujours croissants. Et quand Poutine nous coupera le gaz un de ces jours, tu crois qu'on va brutalement inventer des panneaux solaires qui marchent même à la lumière lunaire ? Nos voitures roule encore grace au petrole non? Donc pas si urgent que cela Ton histoire de panneaux solaires est un peu ridicule. Il n'y pas que cela et puis je crois les gens serons moins soucieux de voir leur beau paysage gacher par des panneaux solaire et surtout des eoliennes. Ca c'est du progrès ! Tu oublies le gaz moutarde, les camps d'extermination et les bombes au napalm. Rolling Eyes J'ai jamais dis que l'on faisait de BON progres lors des guerres. Juste qu'un pays pouvais mobiliser enormement de ressources quand c'est vraiment necessaire et helas l'homme a tendance a croire que c'est necessaire uniquement lors des guerres Oui, on étudie. mais en pratique, c'est toujours l'agriculture intensive à donf avec des engrais azotés fournis par la pétrochimie. Les méthodes "plus naturelles", aux rendements plus faibles, ne seraient pas capables de nourrir la planète si on les généralisait. Comme pour le reste, il ne faut pas oublier que notre economie est baser sur la "rentabilité" donc le jour ou le petrole deviendras tellement chere et rare beaucoup plus de choses seront beaucoup plus rentable qu'a l'heure actuelle (Toujours par rapport au petrole). Ceci est aussi valable pour l'agriculture. Evidemment, je ne dis pas que tout va aller comme sur des roulettes. Je ne dis pas non plus qu'il ne faut pas trop se tracasser et attendre. C'est sur qu'agir le plus rapidement possible serais plus intelligent. Mais, il faut aussi arreter de dire qu'une fois le petrole epuiser l'humanite retourneras a l'age de pierre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phyvette Posté(e) le 20 juillet 2006 Auteur Share Posté(e) le 20 juillet 2006 Nos voitures roule encore grace au petrole non? Donc pas si urgent que cela ].........................................[il faut aussi arreter de dire qu'une fois le petrole epuiser l'humanite retourneras a l'age de pierre. Tout va très bien, Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien Pourtant il faut, Il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien, Un incident, Une bêtise, La mort de votre jument grise. Mais à part ça , Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien Allô ! Allô ! Martin! Quelle nouvelle ? Ma jument grise morte aujourd'hui? Expliquez-moi, cocher fidèle Comment cela s'est-il produit ? Cela n'est rien, Madame la Marquise Cela n'est rien, Tout va très bien. Pourtant il faut, Il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien. Elle a péri Dans l'incendie Qui détruisit vos écuries Mais à part ça , Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien Allô ! Allô ! Pascal! Quelle nouvelle ? Mes écuries ont donc brûlé ? Expliquez-moi, mon chef modèle Comment cela s'est-il passé ? Cela n'est rien, Madame la Marquise Cela n'est rien, Tout va très bien. Pourtant il faut, Il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien. Si l'écurie brûla, madame C'est que l'château était en flamme Mais à part ça , Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien Allô ! Allô ! Lucas! Quelle nouvelle ? Notre château est donc détruit ? Expliquez-moi, car je chancelle. Comment cela s'est-il produit ? Eh bien ! voilà madame la Marquise. Apprenant qu'il était ruiné, A pein' fut-il rev'nu de sa surprise Que m'sieu l'marquis s'est suicidé, Et c'est en ramassant la pell' Qu'il renversa tout's les chandell's Mettant le feu à tout l'château Qui s'consuma de bas en haut. Le vent soufflant sur l'incendie Le propagea sur l'écurie, Et c'est ainsi qu'en un moment On vit périr votre jument, Mais à part ça , Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien Paroles : Paul Misraki & Bach et Laverne Phyvette Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant