Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 avril 2015 Share Posté(e) le 25 avril 2015 Bon ben j'ouvre ce file qui sera surtout en mode image .celle-ci seront plus parlante ! Pour le fun ,full metal jacket ! sur les gilets pare balle aussi : les sud coréens aussi : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 25 avril 2015 Share Posté(e) le 25 avril 2015 Une avec ombrelle 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 25 avril 2015 Une avec ombrelle Mince plus de j'aime . bon ben j'aime =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 27 avril 2015 Share Posté(e) le 27 avril 2015 Passionnant ce fil sur les graffitis sur les casques américain. Et de belles photographies. Je ne puis que comparer avec l'Algérie (1954-1962) ou je suis allé peu de temps. Les casques portés furent le casque plastique seul ou en complément avec le casque lourd sans filet comme en Indochine par exemple. Le coté lisse du casque et la hiérarchie n'aurait pas accepter des graffitis dans la plupart des unités. Reste le chapeau de brousse, le béret rouge ou bleu (parachutiste coloniaux ou métropolitain), vert (légionnaire parachutiste) ou noir (chars de combat), le "calot" ou la casquette "Bigeard" qui - en soit - ne portait pas d'inscription possible.. Il faut voir - et je souscris à ton fil "Gibbs le Cajun" - que les américains en général aime bien se distinguer à tout niveau, que ce soit dans le cadre le plus connu, le cadre universitaire ou les signes distinctifs sont présent. La cravate, le logo porté à la boutonnière, l'insigne, le tee-short, etc. L'entrainement même des Marines et de l'Armée en général, se fait suivant des critères d'être les meilleurs et de porter ces mêmes signes distinctifs d'unités pour se différencier. Le Vietnam - au vue de mes conversations personnels au sein de mon groupe américain - n’a pas été une partie de plaisir pour les forces engagées. Convaincu que l'on allait voir ce que l'on allait voir, de leur puissance de leur pays et de leur armée, de leur suprématie dans tous les domaines, ces pauvres vietcongs de paysans allaient vite se rendre compte de leurs nullités. Les choses ont vite pris un tour pas du tout prévu pour les américains qui ne savaient pas ou se situait le Vietnam (pour les "private"), ni du millénaire de combat avec la Chine et des méthodes très particulière de combats élaborées par desdits paysans et donc Vietcongs qui les ont appliqués. Un dicton disait, "L'autorité de l'Empereur (du temps des Français) s’arrêtent au mur de bambou du village"; Déjà en soit, cela voulait tout dire !. Aussi bien pour l'Autorité centrale que pour les "étrangers" venus faire la guerre (depuis les Chinois en passant par le Français puis les américains). Alors, la rage à suivi la dureté des combats, alors la haine est venue se substituer "à la pacification" au profit d'opérations "recherches et destructions " et d'autres qui ont fait un dégât terrible alimentant encore plus la férocité et les exactions à tous niveaux. Et ce sont encore là que les graffitis assez évocateurs ont fait de nouvelles apparitions sur les casques pour une façon d'exprimer les ressentis, du moral, de l'ennemi - presque - insaisissable qui causaient des pertes, etc. C'est ainsi que j'analyse ces signes - assez distinctifs - en fait. Janmary 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 27 avril 2015 Auteur Share Posté(e) le 27 avril 2015 (modifié) Passionnant ce fil sur les graffitis sur les casques américain. Et de belles photographies. Je ne puis que comparer avec l'Algérie (1954-1962) ou je suis allé peu de temps. Les casques portés furent le casque plastique seul ou en complément avec le casque lourd sans filet comme en Indochine par exemple. Le coté lisse du casque et la hiérarchie n'aurait pas accepter des graffitis dans la plupart des unités. Reste le chapeau de brousse, le béret rouge ou bleu (parachutiste coloniaux ou métropolitain), vert (légionnaire parachutiste) ou noir (chars de combat), le "calot" ou la casquette "Bigeard" qui - en soit - ne portait pas d'inscription possible.. Il faut voir - et je souscris à ton fil "Gibbs le Cajun" - que les américains en général aime bien se distinguer à tout niveau, que ce soit dans le cadre le plus connu, le cadre universitaire ou les signes distinctifs sont présent. La cravate, le logo porté à la boutonnière, l'insigne, le tee-short, etc. L'entrainement même des Marines et de l'Armée en général, se fait suivant des critères d'être les meilleurs et de porter ces mêmes signes distinctifs d'unités pour se différencier. Le Vietnam - au vue de mes conversations personnels au sein de mon groupe américain - n’a pas été une partie de plaisir pour les forces engagées. Convaincu que l'on allait voir ce que l'on allait voir, de leur puissance de leur pays et de leur armée, de leur suprématie dans tous les domaines, ces pauvres vietcongs de paysans allaient vite se rendre compte de leurs nullités. Les choses ont vite pris un tour pas du tout prévu pour les américains qui ne savaient pas ou se situait le Vietnam (pour les "private"), ni du millénaire de combat avec la Chine et des méthodes très particulière de combats élaborées par desdits paysans et donc Vietcongs qui les ont appliqués. Un dicton disait, "L'autorité de l'Empereur (du temps des Français) s’arrêtent au mur de bambou du village"; Déjà en soit, cela voulait tout dire !. Aussi bien pour l'Autorité centrale que pour les "étrangers" venus faire la guerre (depuis les Chinois en passant par le Français puis les américains). Alors, la rage à suivi la dureté des combats, alors la haine est venue se substituer "à la pacification" au profit d'opérations "recherches et destructions " et d'autres qui ont fait un dégât terrible alimentant encore plus la férocité et les exactions à tous niveaux. Et ce sont encore là que les graffitis assez évocateurs ont fait de nouvelles apparitions sur les casques pour une façon d'exprimer les ressentis, du moral, de l'ennemi - presque - insaisissable qui causaient des pertes, etc. C'est ainsi que j'analyse ces signes - assez distinctifs - en fait. Janmary Oui s'est tout à fait cela .On peu même dire que se fut une sorte d'individualisation de la guerre puisqu'au travers de ces graffitis chacun exprimé son ressentit personnel . Une chose qui doit aussi prendre en compte ce phénomène de graffiti s'est la médiatisation de cette guerre et d'une certaine manière une guerre qui entré dans la salle à manger des américains . Le commandement militaire a sous-estimé l'effet médiatique de cette guerre en pensant contrôlé celui-ci . En fait cela ne posé pas de problème tant que ces graffitis resté disons apolitique .mais le phénomène a pris une toute autre ampleur . Je me souviens d'un témoignage ou un Marine demandé à un de ces camarades pourquoi il avait ce symbole de paix sur son casque .l'autre lui raconta qu'il avait refusé la guerre du Vietnam , et qu'à cause de ses actions militante contre la guerre il passa devant un tribunal . Son père était une personne importante qui avait servi dans les marines ,et le juge aussi .On ne laissa donc pas trop de choix à ce type car s'était la prison ou les Marines . Celui-ci choisi les Marines et expliqua le pourquoi du symbole à l'autre marine .Son M16 le gardé en vie et ce symbole lui permettait d'évité la folie que la guerre lui imprègne la tête et de toujours croire en son combat contre cette guerre . Mais il y a tellement de sentiment exprimé dans ces graffitis que l'on pourrait écrire un livre sur ce sujet . Comme je l'explique sur le file "une photo ,un homme dans la grande Histoire" il y a un phénomène qui a beaucoup joué sur la désillusion s'est que s'est aussi une jeunesse qui a était nourri par l'héroïsme des films de guerre sorti après la seconde guerre mondiale ainsi que par le fait que la "menace communiste" était pas loin . Pour certains s'était aussi à leur tour d'avoir leur propre guerre . Bien entendu toute la jeunesse ne s'était pas forcément nourri à ce genre de film , et pour les appelés s'était quitté une vie de civil pour une guerre lointaine qui n'avait aucun intérêt pour eux . Sans compté qu'entre les appelés ,les engagés volontaire on pouvait retrouvé divers sentiment . Le gars qui s'engage pour avoir sa "propre guerre " , celui de servir son pays contre la "menace communiste" ,ou simplement parce qu'il ne savait pas quoi faire de sa vie et disons vivre l'aventure avec une guerre . Celui qui n'avait pas trop le choix car pas d'étude et pas de job ou celui qui pour s'éviter la prison s'engagé . On pouvait même trouvé chez les appelés et les engagés le besoin de rempilé car devenu "accroc" à la guerre ,ne trouvant pas leur place dans le "Monde" ( les USA ) . Ou à l'inverse espéré passé au travers et repartir dans le "Monde" . N'oublions que la conscription était inégalitaire , le pauvre n'ayant aucune possibilité d'échappé au service militaire alors que les plus aisé par le biais des études pouvait l'évité . On était dans une époque ou la société US changé ,entre les inégalités sociale qui était mise en avant de plus en plus et le modernisme qui était la . Mais un point commun auquel aucun de ces combattants n'a put échappé ,s'est la mise de côté de ces gars au retour ,ou d'une manière tacite ou explicite ont leur faisait comprendre qu'on ne voulait pas entendre parlé de leur "putain de guerre" . Condamné au silence et à l'isolement certains ne supporteront pas et tomberont dans la déchéance ,le suicide ou l'alcoolisme ,drogue violence ,la misère et devenir des sans abris . Bien évidemment tous n'ont pas fini mal ,mais la cicatrice intérieure resté ouverte . Il faudra une chanson pour voir autrement ces vétérans qui déjà commencé à ce mettre en avant car marre de l'isolement mais n'étais pas écouté ,car on avait honte de eux . Born in the USA ,de Bruce Springsteen ,le Boss ! Les américains se sont senti coupable d'avoir abandonné leurs vétérans et il y eu comme un examen de cas de conscience dans la société US . Le regard changea et on évita de condamné dorénavant le soldat qui n'était que "l'outil" du pays et pas eux les décideurs des guerres . A l'heure actuelle aux USA on respecte les vétérans (même si ce n'est jamais assez ) mais au moins le regard est différent . On peu imaginé ce qu'a du être la vie d'un ancien combattant du Vietnam en comparaison de celui d'un ancien combattant des guerres d'Irak et d'Afghanistan qui bien évidemment connait des problèmes de suicide ,violence ,drogue ,misère etc ... mais s'est plus atténué et le regard de la société US a changé . Edit : ce sentiment pour les appelés US a sûrement était le même pour les appelés du contingent ayant servi en Algérie ,idem pour les engagés ,celui de devoir se taire , car on ne voulait plus entendre parlé de la guerre d'Algérie . Enfin c =) e n'est qu'une humble analyse de ma part . Modifié le 27 avril 2015 par Gibbs le Cajun Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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