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L'Egypte et son voisinage


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J'ouvre ce thread sur l'Egypte où la situation devient jour après jour de plus en plus anarchique.

Le Conseil suprême des forces armées n'a pas l'intention d'écouter la rue. Alors que les appels à la "désobéissance civile" et à la grève se sont multipliés à l'approche du premier anniversaire de la chute de l'ancien président, les militaires au pouvoir ont affirmé vendredi 10 février qu'il ne cèderait pas aux "menaces" et évoquent des "complots" contre l'Etat.

Le CSFA, qui a pris le pouvoir après la chute d'Hosni Moubarak le 11 février 2011, est très critiqué pour sa gestion de la transition. "Nous affrontons ces jours-ci une étape qui est la plus difficile (...) depuis notre glorieuse révolution, et nous sommes à un tournant qui est le plus dangereux sur notre chemin vers la liberté, la démocratie et la justice sociale", a reconnu le Conseil suprême des forces armées (CSFA) dans un communiqué lu à la télévision publique.

"Nous faisons face à des complots contre la nation dont le but est de saper les institutions de l'Etat égyptien et de faire tomber l'Etat lui-même pour que le chaos règne, que la destruction prévale et que les ennemis de la nation soient satisfaits", a-t-il poursuivi, sans préciser qui étaient ces ennemis. La junte militaire a par ailleurs répété qu'elle était déterminée à "remettre le pouvoir à un pouvoir civil élu".

L'élection présidentielle doit se tenir avant la fin juin. Mais de nombreux militants veulent que l'armée remette immédiatement le pouvoir aux civils. Dans ce sens, les manifestations, ponctuées de heurts entres la police et les manifestants se sont multipliées ces dernières semaines. Des milliers d'Egyptiens ont manifesté vendredi près du ministère de la Défense pour réclamer la fin du pouvoir de l'armée.

La colère contre l'armée est montée d'un cran après la mort de 74 personnes dans des violences après un match de football à Port-Saïd (nord). Le drame a provoqué des manifestations à travers le pays, qui ont rapidement dégénéré en affrontements violents avec la police. Quinze personnes sont mortes dans les heurts au Caire et à Suez (nord-est).

En prévision de l'anniversaire de samedi, l'armée a annoncé qu'elle se déploierait à travers le pays pour assurer la sécurité.

http://www.francetv.fr/info/a-la-veille-de-l-anniversaire-de-la-chute-de-moubarak-l-armee-toujours-plus-critiquee_60939.html

Vendredi, les responsables de l'aéroport du Caire ont empêché une citoyenne britannique de quitter le territoire en raison de son implication dans une enquête criminelle concernant les organisations étrangères.

L'enquête a provoqué la dispute la plus sérieuse depuis des années entre l'Égypte et les États-Unis. Les autorités américaines ont averti que l'opération contre les organisations non gouvernementales pourrait bloquer le versement de 1,5 milliard $ US en aide financière versée chaque année par les États-Unis.

La femme joint une liste de 10 citoyens étrangers, incluant six Américains, qui se sont vus imposer l'interdiction de voyager pendant l'enquête.

Des juges égyptiens ont requis un procès contre 43 personnes, les accusant d'avoir illégalement utilisé des fonds provenant de l'étranger pour fomenter un soulèvement dans le pays. Seize suspects sont américains, les autres étant égyptiens ou européens.

En ce moment même des centaines d'Egyptiens convergeaient vendredi vers le ministère de la Défense pour exiger le départ de l'armée du pouvoir.

A la fin de la grande prière hebdomadaire du vendredi dans la mosquée al-Fath, dans le centre du Caire, les manifestants ont scandé «A bas le pouvoir militaire» avant de se diriger vers le ministère. «Nous marchons sur le ministère de la Défense, nous voulons le départ des militaires», a affirmé devant la mosquée Asmaa Mahfouz, militante connue pour avoir enregistré l'an dernier une vidéo appelant à un soulèvement contre Hosni Moubarak.

Les militants ont prévu des manifestations à travers le Caire, qui devaient toute converger vers le ministère. Ils ont aussi appelé à une journée de «désobéissance civile» et de grèves.

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Trois touristes sud-coréennes et leur guide égyptien ont été enlevés vendredi dans la péninsule du Sinaï, selon une source sécuritaire égyptienne.

Ces personnes ont été enlevées par des bédouins égyptiens sur la route du monastère de Sainte-Catherine, dans le sud de la péninsule du Sinaï, a précisé la même source, citée par l'agence de presse Mena. Elles faisaient partie d'un groupe de touristes se rendant au monastère, ajoute-t-on de même source.

Début février, deux touristes américaines, ainsi que leur guide égyptien se rendant du monastère à la station balnéaire de Charm El Cheikh, ont été enlevés dans cette région. Des habitants de la péninsule du Sinaï avaient également pris en otage 25 experts chinois dans une usine de ciment appartenant à l'armée dans la ville d'El Arich (344 km du Caire).

Ces personnes réclamaient la libération de leurs proches détenus en lien avec les attentats terroristes de Taba et de Charm El Cheikh, perpétrés respectivement en 2004 et 2006, ainsi qu'avec les événements qu'a connus le pays après la révolution du 25 janvier 2011.

Depuis quelques semaines, l'Egypte fait face à une détérioration de la situation sécuritaire qui se traduit par une recrudescence remarquable des vols à l'arraché et des vols de voitures, ainsi que des attaques de banques et de fourgons blindés par des malfaiteurs bien organisés et armés.

http://www.atlasinfo.fr/Egypte-enlevement-de-trois-touristes-sud-coreennes_a25612.html

Le Conseil international des musées (ICOM) tire la sonnette d’alarme en Egypte. Le 6 février 2012 au Caire, l'ICOM a annoncé la publication d'une Liste Rouge d’urgence des biens culturels égyptiens en péril. L’objectif: protéger le patrimoine culturel du pays des vols d’objets non-inventoriés depuis les sites archéologiques et les musées égyptiens.

Cette initiative a vu le jour en 2011 pour faire face aux répercussions sur le patrimoine des troubles qui ont secoué le monde arabe. Le dernier évènement en date remonte au 18 décembre avec l'incendie de l'Institut d'Egypte qui abritait quelques 200.000 ouvrages, certains rarissimes.

En janvier 2011, les médias avaient donné l’alerte sur l’intrusion de pilleurs, en marge des manifestations politiques, au Musée égyptien de la place Tahrir, mais aussi sur de nombreux sites tels que Kafr Al-Cheikh, Saqqarah, Abou-Sir, Mit Rahina, Louqsor et Assouan.

Le bilan total des pillages des antiquités en Egypte est inconnu mais déjà bien assez lourd. Rien qu’au Musée du Caire, 37 objets manqueraient toujours après la récupération de 17 pièces, rapportait Al-Ahram en avril 2011.

http://www.slateafrique.com/82487/egypte-halte-aux-pillages-des-biens-culturels

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Egypte, les USA accusés de détourner la révolution en faveur d'Israël

AFP -Une ministre égyptienne, considérée comme étant celle qui a poussé pour les poursuites engagées contre des ONG opérant dans son pays, a accusé les États-Unis d'avoir essayé de détourner la révolution en Égypte, a rapporté lundi l'agence officielle Mena.

La ministre de la Coopération internationale, Fayza Aboul Naga, une des quelques ministres ayant exercé sous le président déchu Hosni Moubarak, a lancé ces accusations devant les juges d'instruction en octobre, a indiqué Mena.

Les poursuites engagées contre 44 personnes, dont 19 Américains et d'autres étrangers, accusées de financement illégal d'organisations non-gouvernementales, a tendu les relations entre Washington et Le Caire.

La ministre égyptienne a indiqué que «le soulèvement du 25-Janvier a été une surprise pour les États-Unis, et ils n'ont pas pu le maîtriser quand il est devenu une révolution du peuple».

«C'est alors que les États-Unis ont décidé d'utiliser tous leurs ressources et outils pour contenir la situation et la pousser vers une direction favorable aux intérêts américains et israéliens», a-t-elle poursuivi selon Mena.

Selon les conclusions d'une enquête judiciaire sur les ONG, les États-Unis ont détourné une aide promise pour l'infrastructure aux organisations non-gouvernementales, a indiqué Mena.

Fin décembre, 17 locaux d'ONG égyptiennes et internationales de défense des droits et de promotion de la démocratie avaient été perquisitionnés en Égypte.

Parmi les ONG visées par les poursuites égyptiennes figurent les organisations américaines National Democratic Institute (NDI), International Republican Institute (IRI) et Freedom House, ainsi que la fondation allemande Konrad Adenauer.

Des élus américains ont prévenu que ces poursuites pourraient mettre en péril l'aide d'environ 1,3 milliard de dollars que les États-Unis fournissent chaque année à l'Égypte, pièce maîtresse de leur politique dans la région

Selon l'un des magistrats chargés du dossier, Sameh Abou Zeid, ces associations sont accusées d'avoir agi «sans autorisation» pour mener des «activités purement politiques sans rapport avec un travail auprès de la société civile».

En cas de condamnation, les peines peuvent atteindre cinq ans de prison, a indiqué un autre juge, Achraf Achmawi.

http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/egypte-les-usa-accuses-de-detourner-la-revolution-en-faveur-d-israel/id-menu-957.html

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Le ministre égyptien de l’Electricité et de l'Energie, Dr Hassan Younis Mahmoud, a déclaré vendredi dernier que l’Egypte a pris toutes les mesures nécessaires pour l’adhésion de terres palestiniennes au réseau électrique arabe.

Cette décision de son gouvernement fait suite à l’approbation du conseil des ministres arabes de l'électricité pour une intégration du réseau électrique palestinienne, actuellement isolé et qui n'est lié à aucun autre système électrique. Dans un récent rapport du ministère de tutelle, rendu public à Balba, le chef de la société Electricity Holding a fourni les moyens de soutenir le réseau électrique de Gaza, le ministère a indiqué que l'Egypte va augmenter la puissance exportée vers l'électricité palestinienne de 17 à 22 mégawatts.

L'Egypte a promis de fournir du fuel pour faire fonctionner la centrale électrique de Gaza, l'ONG Oxfam mettant en garde contre un risque de "blackout total" dans ce territoire gouverné par les islamistes palestiniens du Hamas.

La seule centrale électrique de Gaza, qui fournit près d'un tiers de l'électricité à l'enclave palestinienne, a cessé mardi dernier de fonctionner, faute de carburant. Les interruptions de son activité sont fréquentes, provoquant quotidiennement de longues coupures de courant.

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a exhorté les autorités égyptiennes à "intervenir immédiatement pour répondre à tous les besoins de Gaza en électricité de manière permanente", mettant en garde contre une "véritable crise humanitaire".

De son côté, l'ONG britannique Oxfam a averti que la pénurie de fuel risquait d'entraîner "un effondrement total des services essentiels", en réclamant la fin du blocus israélien de la bande de Gaza.

"Cette crise du carburant prouve bien que les tunnels ne sont pas une solution durable au blocus", a plaidé la directrice régionale d'Oxfam, Catherine Essoyan, dans un communiqué. "Si nous voulons régler la crise de l'électricité une fois pour toutes, il faut une ouverture pleine et entière de tous les points de passage de Gaza conformément au droit international."

Des dizaines de membres du personnel médical palestinien ont organisé un sit-in au terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, pour réclamer une "intervention urgente" du pouvoir militaire en Egypte et du nouveau Parlement, pour ravitailler Gaza en électricité.

Israël impose un blocus à Gaza depuis 2006, renforcé à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007.

(AFP)

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LE CAIRE (Reuters) - Le procès pour financement illicite de 43 militants d'ONG opérant en Égypte, dont 16 Américains, s'ouvre dimanche sur fond de tensions grandissantes entre Le Caire et Washington qui a menacé de suspendre son aide militaire de 1,3 milliard de dollars annuels.

Selon un haut responsable américain, des discussions intenses sont en cours entre les Etats-Unis et l'Egypte pour tenter de résoudre rapidement la crise.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a rencontré à deux reprises le chef de la diplomatie égyptienne Mohamed Kamel Amr au cours de ces trois derniers jours, a-t-on appris de même source.

Les relations entre les deux pays se sont brutalement tendues après les perquisitions menées le 29 décembre dernier au siège de 17 ONG égyptiennes et étrangères de défense des droits de l'homme, dont plusieurs organisations américaines comme la National Democratic Institute et l'International Republican Institute.

Plusieurs responsables égyptiens ont établi un lien entre le financement par les Etats-Unis d'ONG égyptiennes et un complot américain visant à affaiblir l'Egypte. Les ONG affirment quant à elles que leurs militants n'ont commis aucun acte délictueux ou illégal.

Parmi la quarantaine de militants visés par la justice égyptienne figurent 16 Américains dont le fils du secrétaire d'Etat aux Transports, ainsi que des Egyptiens, des Serbes, des Norvégiens et des Libanais.

Qui a intérêt à provoquer ainsi les américains ?  :O

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L'Egypte fait machine arrière.

LE CAIRE (Reuters) - Des employés d'ONG de défense des droits de l'homme, dont plusieurs Américains, ont quitté l'Egypte jeudi, les autorités égyptiennes ayant levé l'interdiction de sortie du territoire qui les frappait depuis plusieurs semaines, a déclaré un responsable de l'aéroport du Caire.

A Washington, le département d'Etat a confirmé l'information.

Un avion de l'US Air Force était arrivé mercredi au Caire, après la décision de lever l'interdiction de quitter le pays imposée aux ressortissants américains mis en cause dans cette affaire.

Les ONG sont soupçonnées d'avoir mené des activités illégales et d'avoir reçu des financements étrangers.

Parmi les employés d'ONG mis en cause figurent Sam LaHood, fils de l'actuel ministre américain des Transports, ainsi que des Egyptiens, des Serbes, des Norvégiens et des Allemands.

Le ministre égyptien du Plan, Faiza Aboul Naga, a établi un lien entre le financement par les Etats-Unis d'ONG égyptiennes et un complot visant à affaiblir son pays. Les ONG affirment quant à elles que leurs bénévoles n'ont commis aucun acte délictueux.

Seize des 43 personnes inculpées sont de nationalité américaine. Sur les sept qui se trouvaient toujours en Egypte, plusieurs avaient trouvé refuge à l'ambassade des Etats-Unis au Caire.

Washington avait menacé de suspendre son aide militaire de 1,3 milliard de dollars annuels à l'Egypte si la situation ne se débloquait pas.

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  • 1 month later...

LE CAIRE (Reuters) - La décision des Frères musulmans de présenter la candidature de Khaïrat al Chater a totalement changé de la donne de l'élection présidentielle en Egypte et met en évidence les divisions entre islamistes, l'inquiétude des libéraux et la nervosité croissante de l'armée.

Hommes d'affaires avisé et stratège politique habile, y compris du fond des geôles d'Hosni Moubarak où il a plusieurs fois séjourné, Khaïrat al Chater n'est pas encore entré en campagne qu'il figure déjà au rang des favoris du scrutin dont le premier tour est programmé les 23 et 24 mai.

A 61 ans, ce père de dix enfants incarne l'impatience nouvelle d'une confrérie islamiste qui a attendu son heure pendant 84 ans et n'entend désormais pas laisser passer sa chance, au point d'être revenue sur sa promesse de ne pas briguer la présidence.

Les Frères musulmans ont justifié ce revirement par le fait que le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui a promis de rendre le pouvoir aux civils à l'issue de la présidentielle, a cherché, selon eux, à limiter les pouvoirs du Parlement depuis la nette victoire de leur parti Liberté et Justice (PLJ) aux législatives.

Le score du PLJ, qui a remporté plus de 40% des sièges à l'Assemblée du Peuple, loin devant tous les autres partis, semble placer Khaïrat al Chater dans un fauteuil en vue de la présidentielle.

Pour autant, sa candidature va renforcer les divisions entre islamistes, qui présenteront au moins trois candidats - les deux autres étant le dissident

réformateur des Frères musulmans Abdel Moneim Aboul Fotouh, exclu de la confrérie l'an dernier, et le salafiste Hazem Salah Abou Ismaïl, proche, bien

qu'indépendant, du parti Al Nour, deuxième des législatives avec environ 25% des voix.

Ces deux candidats bénéficient d'une bonne assise populaire et certains, y compris au sein du PLJ, s'inquiètent de l'impact de cette cacophonie sur l'image de la confrérie - 52 des 108 membres de son conseil consultatif se seraient d'ailleurs prononcés contre la candidature de Khaïrat Al Chater, selon un responsable

islamiste.

"La confrérie a le droit de présenter son propre candidat mais elle doit être consciente qu'elle perd beaucoup de sa crédibilité et qu'elle accroît les divisions

avec les autres mouvements nationaux", lui a fait écho sur Twitter Mohamed Habib, un ancien adjoint du guide suprême.

Signe, peut-être, qu'il est conscient de la délicatesse de la situation, Khaïrat al Chater a fait profil bas depuis l'officialisation de sa candidature samedi, se

contentant d'annoncer dans un communiqué sa démission de son poste de vice-président du PLJ. Selon son avocat, son casier judiciaire a été effacé pour lui

permettre de se présenter.

Homme de l'ombre jusqu'à la révolution, il est pourtant un personnage clé depuis la chute d'Hosni Moubarak, les émissaires, notamment occidentaux, se pressant

pour rencontrer celui qui passe pour être le grand argentier de la confrérie, comme lors de la négociation d'un prêt de 3,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international.

"L'Egypte ne reviendra pas au système du parti unique. La confrérie aidera les autres partis à se renforcer. Même si un parti est majoritaire, il ne doit pas

monopoliser le pouvoir", avait-il dit à Reuters en mars 2011, dix jours après sa libération.

Le monopole du pouvoir est pourtant le chemin sur lequel certains, en particulier les libéraux et les laïques, estiment que les Frères musulmans viennent de

s'engager.

"Ils montrent chaque jour qu'ils n'ont qu'un seul objectif: le pouvoir", accuse Ahmed Saïd, un dirigeant du parti des Egyptiens libres, un mouvement libéral

fondé après la révolution.

Le changement de stratégie de la confrérie traduit aussi la dégradation de ses relations avec l'armée, avec laquelle le reste de l'opposition l'a pourtant accusée

de connivence, voire d'alliance, au moment des élections législatives.

Le refus du CSFA de limoger le gouvernement transitoire, dirigé par un ancien Premier ministre d'Hosni Moubarak, après les élections législatives est

d'ailleurs un des arguments avancés par le secrétaire-général de la confrérie pour justifier la candidature de Khaïrat al Chater.

Il existe, selon Mahmoud Hussein, "une réelle menace sur la révolution et la transition démocratique vers un gouvernement civil élu".

En attendant la rédaction de la nouvelle constitution par un comité composé pour moitié de parlementaires, c'est à l'armée ou au nouveau président élu que

revient le droit de désigner le chef du gouvernement.

Les généraux ont assuré qu'ils ne présenteraient pas de candidat à la présidentielle, mais face aux divisions des islamistes, ils pourraient essayer d'en tirer

profit en soutenant un candidat comme l'ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ou le dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak, l'ex-général

Ahmed Chafik.

Si cela devait aboutir à l'élection d'un de ces deux hommes de l'ancien régime, souligne le politologue Hassan Nafaa, "les Frères musulmans porteraient la

responsabilité de ce résultat".

On est pas sorti de l'auberge ! =(

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ce n'est pas vraiment notre problème.

ça risque vite de le devenir si les frêres musulmans contrôlent à la fois le législatif et l'exécutif en Egypte... et le Canal de Suez. Mais c'est vrai que c'est pire pour les dirigeants israéliens qui doivent faire des putains de cauchemars toutes les nuits en ce moment.

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Les frères musulmans ont lu leur manuel du petit révolutionnaire: d'abord mener une stratégie de front large pour renverser le régime en place, modérer hypocritement son image pour ne pas effrayer les libéraux. Puis une fois le pouvoir tenu solidement entre les mains, revenir au programme révolutionnaire. Lénine et Mao ont bien suivi la même stratégie en leur temps. Par contre je ne pensais pas que les frangins musulmans revendiqueraient l'intégralité du pouvoir aussi rapidement et ouvertement, ils ont pris un risque. Pour la note le second parti à l'AN egyptienne Al Nour  proche des salafistes, est simplement une branche des frères musulmans qui a estimé que la politique de changement d'image (même si il s'agit probablement d'une pure manoeuvre de conquête du pouvoir) était allée trop loin.  :P

Là où ca devient intéressant (si on peut dire), c'est que les frères musulmans sont une organisation à visée supra-nationale (avec une branche en Syrie derrière le CNS, en Tunisie, des ramifications en europe, etc.) , sans parler de califat, il y'aura quand même un acteur puissant capable de coordonner les efforts de plusieurs pays, en somme une entité qui aura les moyens de se payer le luxe d'une tension avec Israel.

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C'est le bordel en egypte !

LE CAIRE (AP) — Un tribunal a suspendu mardi l'assemblée constituante désignée par les parlementaires égyptiens, un revers pour les partis islamistes qui dominent le Parlement.

Cette décision de justice fait suite aux plaintes de partis politiques, politiciens laïcs et experts en droit constitutionnel qui avaient dénoncé la décision du Parlement d'attribuer à des députés la moitié des 100 sièges de l'assemblée chargée de rédiger la nouvelle Constitution du pays. Au total, 60 sièges sont revenus à des députés ou personnalités islamistes.

Le tribunal a également renvoyé le dossier à une commission de hauts magistrats qui se pencheront sur la légalité de l'assemblée.

La semaine dernière, les Frères musulmans, parti islamiste et première force politique du pays, étaient revenus sur leur décision de ne pas présenter de candidat à la présidentielle des 23 et 24 mai, et désigné l'homme d'affaires Khairat el-Shater, le numéro deux de la confrérie.

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Oui, c'est une révolution inachevée !

Le peuple égyptien a choisi les religieux islamistes, dès lors nous devons respecter leur choix et leur nouvelle mode de vie ou pensée.

S'ils veulent détruire les monuments païens (pyramides et autres) comme en Afghanistan (Les Bouddhas de Bâmiyân) et imposer une république religieuse fondamentaliste où la religion islamique sera à 100 %, il faut les respecter !

Je déplore que les pays occidentaux s'immiscent partout à l'étranger.

Moi, je ne serai pas contraire à ce que la minorité musulmane disparaisse en Inde en réponse au choix des pays électeurs arabo-musulmans (détruire le Taj Mahal, les symboles, l'héritage, ... de la culture musulmane)  !

"Oeil pour oeil et dent pour dent" !

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Ils font ce qu'ils veulent entre eux, mais ca, ca fait partie du patrimoine de toute l'humanite, pas seulement du patrimoine egyptien.

Pas pour les intégristes et fondamentalistes religieux de chez eux !

Puis plus de tourisme dès lors moins d'argent dans leur caisse + boycott de leurs produits en Occident et en Asie.

Bonne nouvelle financière, n'empêche pour nous, les touristiques n'iront plus chez eux.

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Ils n'ont qu'à crever de faim!

Pas du tout ! Ils profiteront de la générosité financière des pétro-monarchies du Golfe notamment des Saoudiens dans le salafisme.

Si le peuple a choisi et il doit également assumer ses conséquences de choix. (voire l'attitude méprisable de Goebbels envers la population allemande lors de la fin du 3ème Reich : ils nous ont élu et tant pis pour eux pour leur fin tragique).

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Pas du tout ! Ils profiteront de la générosité financière des pétro-monarchies du Golfe notamment des Saoudiens dans le salafisme.

Tu crois vraiment que ces princes et rois se contenteront d'un train de vie a demi luxueux seulement pour faire vivre 80 millions d'Egyptiens?
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Tu crois vraiment que ces princes et rois se contenteront d'un train de vie a demi luxueux seulement pour faire vivre 80 millions d'Egyptiens?

Ils le font quotidiennement pour le reste du monde !

Le salafisme : c'est leur produit religieux d'exportation.

S'ils veulent suivre la voie de la désintégration façon afghane, c'est leur problème !

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Propager une ideologie est une chose, faire vivre un peuple est autre chose. Et les saoudiens ne font pas vivre les Afghans.

En ce qui concerne l'Afghanistan, les Saoudiens les éduquent fondamentalement religieux (lavage de cerveaux) dès lors ils les font vivre indirectement.

Pour revenir au peuple égyptien, ils ont choisi point barre suite à leur révolution !

Si des gens veulent y aller, vaut mieux les prévenir de l'attitude belliqueuse et dangereuse de leur population comme l'Iran ou l'Arabie Saoudite.

On peut très bien se passer d'eux au niveau touristique, produit agro-alimentaire, pêche, ... Le malheur des eux fait le bonheur des autres. Regardez la Turquie, ils sont heureux de la révolution arabe (tourisme augmente, pays stable, sûr et tranquille, ...).

Enfin, il y a d'autres pays africains qui attendent impatiemment.

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