Benoitleg Posté(e) le 20 février 2021 Auteur Share Posté(e) le 20 février 2021 Une archéologie de la guerre au second âge du Fer (fin du IVe siècle av. J.-C. - début du Ier s. av. J.-C.) G. Abtaille, J. Kaurin, S. Marion in Archéologie de la violence et de la guerre dans les sociétés pré et protohistoriques : 136e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Perpignan, 2011 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01517096/document#:~:text=Les guerres de l'âge,partir des découvertes d'armement.&text=Apparaît alors le rôle central,sociétés entre le ive s. Périodisation de l’Histoire et violence humaine : quand les premières guerres apparaissent-elles ? M. Jean Guilaine, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2014 https://www.aibl.fr/seances-et-manifestations/coupoles-312/coupole-2014/article/periodisation-de-l-histoire-et 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 11 octobre 2021 Share Posté(e) le 11 octobre 2021 Un article sur la bataille d'Orange entre les romains et une alliance des Cimbres, Teutons, Ambrons et Tigurins, ayant eu lieu en 105 av. JC. Révélation La bataille qui a opposé les armées romaines du consul Mallius Maximus et du proconsul Servilius Caepio aux forces armées conjointes des Cimbres, Teutons, Ambrons et Tigurins rassemblées à Orange les 8 et 9 octobre 105 a.C., est connue par différentes sources antiques : Plutarque, (Marius, 11-27), Orose (Histoires, V, 16,1-7), Florus (Œuvres, I, 38), Tite-Live (Pér. 67) et Dion Cassius (Histoire romaine, XXVII, 90-91). Les vestiges sont dans le sol, représentés par des artefacts découverts depuis quarante ans : amphores Dressel 1a ; Campanienne A ; militaria ; monnaies ; instrumentum ; etc. ; il fait l’objet d’un Programme Collectif de Recherche présidé par le Dr Alain DEYBER (Groupe de Recherche sur la Bataille d’Orange ; Avignon), dirigé par le Professeur d’archéologie Thierry LUGINBÛHL de l’Université de Lausanne (CH), et soutenu par l’association ARKAEOS présidée par Sandra GRECK (Marseille). Ce programme associe par ailleurs de nombreux partenaires publics et privés. Source : https://theatrum-belli.com/une-bataille-dextermination-de-lantiquite-la-bataille-dorange-105-a-c/ L'auteur de l'article est Alain DEYBER, ce n'est pas un inconnu dans le domaine histoire militaire des peuples celtes et ses livres sont très intéressant comme sa biographie de Vercingétorix (que je recommande, et il en fait régulièrement des ré-édition). Il a cependant un défaut, c'est de faire des affirmations sur des preuves archéologique sujet à interprétation, et il aime bien se reposer sur l'archéologie expérimentale. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 13 octobre 2021 Auteur Share Posté(e) le 13 octobre 2021 (modifié) Le 11/10/2021 à 09:54, Rochambeau a dit : Un article sur la bataille d'Orange entre les romains et une alliance des Cimbres, Teutons, Ambrons et Tigurins, ayant eu lieu en 105 av. JC. Masquer le contenu La bataille qui a opposé les armées romaines du consul Mallius Maximus et du proconsul Servilius Caepio aux forces armées conjointes des Cimbres, Teutons, Ambrons et Tigurins rassemblées à Orange les 8 et 9 octobre 105 a.C., est connue par différentes sources antiques : Plutarque, (Marius, 11-27), Orose (Histoires, V, 16,1-7), Florus (Œuvres, I, 38), Tite-Live (Pér. 67) et Dion Cassius (Histoire romaine, XXVII, 90-91). Les vestiges sont dans le sol, représentés par des artefacts découverts depuis quarante ans : amphores Dressel 1a ; Campanienne A ; militaria ; monnaies ; instrumentum ; etc. ; il fait l’objet d’un Programme Collectif de Recherche présidé par le Dr Alain DEYBER (Groupe de Recherche sur la Bataille d’Orange ; Avignon), dirigé par le Professeur d’archéologie Thierry LUGINBÛHL de l’Université de Lausanne (CH), et soutenu par l’association ARKAEOS présidée par Sandra GRECK (Marseille). Ce programme associe par ailleurs de nombreux partenaires publics et privés. Source : https://theatrum-belli.com/une-bataille-dextermination-de-lantiquite-la-bataille-dorange-105-a-c/ L'auteur de l'article est Alain DEYBER, ce n'est pas un inconnu dans le domaine histoire militaire des peuples celtes et ses livres sont très intéressant comme sa biographie de Vercingétorix (que je recommande, et il en fait régulièrement des ré-édition). Il a cependant un défaut, c'est de faire des affirmations sur des preuves archéologique sujet à interprétation, et il aime bien se reposer sur l'archéologie expérimentale. Présentation du projet (2016) : UN SUJET CULTUREL ET PATRIMONIAL APPLIQUÉ AU DIALOGUE TERRITORIAL ET À LA CONDUITE DE PROJETS https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01254731/document Bibliographie associée de Deyber : 60. Arausio (105 a.C.) Une batalla de exterminio en la Antiguëdad. In: Desperta Ferro, n° especial VIII, Madrid, diciembre 2015 - entre 2016. 61. Une bataille d’extermination de l’Antiquité : Germano-celtiques contre Romains à Orange – 8 et 9 octobre 105 avant J.-C. In : Bulletin de l’Académie de Vaucluse, 214e année, janvier 2017, n° 454, p. 2, 1 carte. 62. (contribution sous la direction de T. Luginbühl avec S. Barrier, D. Boisse, Y. Bourqui et P. Brand : Activités du Groupe de Recherche sur la Bataille d'Orange – Rapport 2014 et proposition de programme 2016 (Programme Collectif de Recherche 3978), 90 p., photos, fig. Université de Lausanne, 2014. 63. (contribution sous la direction de T. Luginbühl avec P. Brand et S. Barrier): Groupe de recherche sur la bataille d’Orange, Rapport d’activité 2015 et projets 2016. 65 p., photos, fig. Université de Lausanne, 2015. 64. (avec Th. Luginbühl, P. Brand, avec la contribution de M. El Amouri, S. Barrier, Y. Bourqui, L. Buffat, N. Carron, L. Mouillac, C. Vareon et Y. Zaaraoui) : Groupe de Recherche sur la Bataille d'Orange – Rapport d’activité triennal 2014-2016 (Programme Collectif de Recherche n° 3978), 169 p., photos, fig. Université de Lausanne, 2016. 65. Vercingétorix chef de guerre. Chamalières, Lemme edit, 2017 (1ère édition), 2018 (2e et 3e édition). 66. (avec L. Buffat, L. Mouillac et la contribution de M. Engerbeaud, M. Guintrand, L. Long, J. Rosales et Y. Zaaraoui, Territoires celtiques et romains autour d’Arausio entre la période de La Tène moyenne et la fin du haut-Empire romain (218 a.C – 284 p.C.). Rapport d’opération 2017. Vol. 1 - opérations terrestres ; vol. 2 – opérations subaquatiques. 67. (avec T. Luginbühl), Cimbri and Teutones against Rome: first research results concerning the battle of Arausio (105 bc), in: Fernández-Götz, M. and Roymans, N. (eds.) (2018): Conflict Archaeology: Materialities of Collective Violence from Prehistory to Late Antiquity. EAA Monograph Series "Themes in Contemporary Archaeology" Volume 5. Routledge, New York, Chap. 14, p. 155-166. 68. avec Y Zaaraoui et Loïc Buffat — Le Lampourdier. Un camp romain républicain témoin de la bataille d’Orange (6 octobre 105 av. n. è.). In : REDDÉ, Michel (dir.) — L’armée romaine en Gaule à l’époque républicaine. Nouveaux témoignages archéologiques. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2018 (Bibracte ; 28), p. 19-44. https://www.archeophile.com/rw-bibliographie-deyber.htm Article pour le camp romain du Lampourdier (mais il faut s'inscrire sur Academia - en gros une adresse e-mail-, mais après raz de marée pénible de "pouriels" pas méchants pendant des mois) : https://www.academia.edu/42631734/Le_Lampourdier_Un_camp_romain_républicain_témoin_de_la_bataille_dOrange_6_octobre_105_av_n_è_extrait_ Modifié le 13 octobre 2021 par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 5 avril 2022 Auteur Share Posté(e) le 5 avril 2022 (modifié) "Site 117 " Il y a 12 000 ans, le premier cimetière de guerre "Le site archéologique de Djebel Sahaba est une nécropole préhistorique datée du Paléolithique supérieur ou de l'Épipaléolithique, située dans l'État du Nord, au Soudan, à la frontière avec l'Égypte. Il est désormais submergé par le Lac Nasser. L'examen des squelettes fossiles a montré que les décès résultaient d'une action violente. Il pourrait s'agir d'une des toutes premières traces de l'existence de conflits guerriers durant la Préhistoire." https://fr.wikipedia.org/wiki/Djebel_Sahaba New insights on interpersonal violence in the Late Pleistocene based on the Nile valley cemetery of Jebel Sahaba, 27 mai 2021, Scientific Reports Isabelle Crevecoeur, Marie-Hélène Dias-Meirinho, Antoine Zazzo, Daniel Antoine & François Bon https://www.nature.com/articles/s41598-021-89386-y Modifié le 5 avril 2022 par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 12 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Ambiance sur le champ de bataille en Gaule : le Carnyx de Tintignac. Le lieu de découverte : La réplique : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 12 octobre 2022 Auteur Share Posté(e) le 12 octobre 2022 Massacre à l'Age du Bronze Tollense : la plus grande bataille européenne de l'Age du Bronze ? Au 13e siècle avant notre ère, la plus grande bataille de l’Age du Bronze aurait eu lieu au nord-est de l’Allemagne. Les nombreux ossements mis au jour sur les berges de la rivière Tollense témoignent de ce choc. Bernadette Arnaud le 31.03.2016 https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/tollense-la-plus-grande-bataille-europeenne-de-l-age-du-bronze_104180 Embuscade à l’Âge du bronze Dans une petite vallée du Nord de l’Allemagne, on a mis au jour les restes d’un groupe d'une centaine de personnes massacrées à l’âge du bronze. François Savatier 22 mai 2012 "Selon les indices constatés par l'équipe de Thomas Terberger, archéologue à l'Université de Greifswald, un groupe de 100 à 200 personnes s’était engagé dans une petite vallée marécageuse traversée par un cours d’eau, quand une troupe plus nombreuse de guerriers qui se tenaient sans doute en embuscade – l'endroit est bien choisi – l’a attaqué. Les hommes jeunes (la majorité des victimes) ont défendu le groupe, mais n'ont pas eu le dessus." https://www.pourlascience.fr/sd/archeologie/embuscade-a-l-age-du-bronze-11329.php Le kit du guerrier de l’âge du bronze découvert dans les restes d’une épique bataille préhistorique , 17 Oct 2019 "Image d’entête : cette collection d’objets a été trouvée par des plongeurs dans la rivière Tollense et elle est probablement le contenu d’une pochette personnelle d’un guerrier mort il y a 3 300 ans sur le champ de bataille. (Volker Minkus)" https://www.gurumed.org/2019/10/17/le-kit-du-guerrier-de-lge-du-bronze-dcouvert-dans-les-restes-dune-pique-bataille-prhistorique/ 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 décembre 2023 Share Posté(e) le 11 décembre 2023 Les plus anciennes traces de fortifications sont en Sibérie : https://www.maxisciences.com/sciences/archeologie/des-archeologues-viennent-de-decouvrir-les-plus-anciennes-fortifications-au-monde_art49732.html Si vous imaginiez que l’habitat des chasseurs-cueilleurs ne consistait qu’en de simples campements en plein air, cette récente découverte archéologique vous fera réviser votre jugement. Des archéologues viennent effectivement d’exhumer à grande échelle, dans une région reculée de Sibérie, plusieurs fortifications préhistoriques. Elles seraient les plus anciennes au monde. C’est la Cambridge University Press qui a partagé les résultats de recherche menés à bien par une équipe internationale d’archéologues, co-dirigée par Henny Piezonka de l’Université libre de Berlin. Ils ont détecté un système de défense complexe à Amnya, dans une région reculée de Sibérie. Ces fortifications dateraient d’environ 8000 ans et seraient de ce fait les plus anciennes du monde. Une découverte qui vient réactualiser nos connaissances autour des chasseurs-cueilleurs. Pendant longtemps l’apparition des forteresses a été associée au début de l’agriculture, occasionnant le besoin de protéger le bétail et la nourriture. "La datation radiocarbone d’échantillons nous a permis de confirmer l’âge du site, c’est-à-dire l’Âge de pierre. Amnya est sans aucun doute la plus ancienne forteresse au monde. Ces chasseurs-cueilleurs de Sibérie occidentale évoluaient dans une société beaucoup plus complexe que ce qu’on pensait", ont déclaré les experts. Chassant rênes, élans, et le poisson abondant du fleuve, leur campement fortifié servait vraisemblablement à stocker les surplus. Fosses, palissades ou encore murs défensifs suggèrent que ces peuples possédaient des connaissances et aptitudes en architecture beaucoup plus avancées que ce qui a été dit pendant longtemps. Cette découverte, à l’instar de celle du site fortifié de Göbekli Tepe en Anatolie, montre que les sociétés ne sont pas passées de simples à complexes au fil du temps, mais ont au contraire connu des évolutions non linéaires.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 22 novembre 2024 Auteur Share Posté(e) le 22 novembre 2024 The Archaeology of War. Studies on Weapons of Barbarian Europe in the Roman and Migration Period, Bartosz Kontny. Des tombes aux colonies, et des sites sacrificiels de bataille aux sites sacrificiels sous-marins, les armes datant de la période des migrations romaines et des migrations ont longtemps été trouvées dans toute la région qui forme la Pologne moderne. Ce volume vise pour la première fois à rassembler des recherches sur ces découvertes, rassemblées tout au long de la carrière de l'auteur, dans une approche synthétique qui voit des découvertes d'épées et d'autres armes analysées dans un contexte large et comparatif. Le travail commence par un accent sur les gisements votifs des lacs, ici utilisés comme optiques pour aborder les questions sur la stratégie militaire et les rituels de guerre plus généralement, avant de passer à l'exploration des armes et des guerriers des cultures de Przeworsk et Wielbark, ainsi que d'éclairer la vie des Balts. Enfin, une analyse approfondie est faite des boucliers de la période protohistorique, explorant la genèse et la variabilité des formes prises par cette arme protectrice. Grâce à cette approche, ce volume richement illustré jette une nouvelle lumière non seulement sur la typologie et la chronologie des armes des périodes romaines et des périodes de migration, mais aussi sur le symbolisme et la fonctionnalité que ces armes détenaient. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 28 novembre 2024 Auteur Share Posté(e) le 28 novembre 2024 Premiers affrontements entre groupes humains ? Intergroup cannibalism in the European Early Pleistocene: The range expansion and imbalance of power hypotheses Le cannibalisme intergroupe au Pléistocène inférieur européen : hypothèses d’expansion de l’aire de répartition et de déséquilibre des pouvoirs. Journal of Human Evolution, Vol. 63, Issue 5, Novembre 2012, p. 682-695 Palmira Saladié, Rosa Huguet, Antonio Rodríguez-Hidalgo, Isabel Cáceres, Montserrat Esteban-Nadal, Juan Luis Arsuaga, José María Bermúdez de Castro, Eudald Carbonell. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0047248412001406 Résumé (traduit) " Dans cet article, nous comparons le cannibalisme chez les chimpanzés, les humains modernes et dans les cas archéologiques avec le cannibalisme déduit des preuves de l’assemblage du Pléistocène inférieur du niveau TD6 (850 000 à 780 000 ans) de Gran Dolina (Sierra de Atapuerca, Espagne). Le cannibalisme documenté au niveau TD6 implique principalement la consommation de nourrissons et d’autres individus immatures. Les modifications induites par l’homme sur les restes d’Homo antecessor et de cerf suggèrent que les processus de dépeçage étaient similaires pour les deux taxons, et que les restes ont été jetés sur le sol de la même manière. Cette découverte implique qu’un groupe d’hominidés qui utilisaient la grotte de Gran Dolina chassait et consommait périodiquement des individus d’un autre groupe. Cependant, la distribution par âge des hominidés cannibalisés dans l’assemblage TD6 n’est pas cohérente avec celle d’autres cas d’exo-cannibalisme par des groupes humains/hominidés. Au lieu de cela, il est similaire aux profils d’âge observés dans le cannibalisme associé à l’agression intergroupe chez les chimpanzés. Pour cette raison, nous utilisons une analogie avec les chimpanzés pour proposer que les hominidés TD6 ont monté des attaques à faible risque contre les membres d’autres groupes pour défendre l’accès aux ressources à l’intérieur de leurs propres territoires et pour essayer d’étendre leurs territoires aux dépens des groupes voisins. " Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 décembre Share Posté(e) le 21 décembre https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/l-age-du-bronze-quand-la-guerre-surgit-1112000 (20 décembre 2025) L’âge du bronze : quand la guerre surgit avec Anne Lehoërff, autrice du nouveau Que Sais-je sur l'âge du bronze (2025) et de Par les armes. Le jour où l'homme inventa la guerre (2018) elle a également signé une tribune dans Le Monde contre le détectorisme, rappelant que l'archéologie sauvage est illégale et préjudiciable à la vraie archéologie scientifique : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/11/12/les-chasses-au-tresor-constituent-un-risque-de-destructions-archeologiques-irremediables_6389712_1650684.html Le monde en 2000 av. J.-C. avec à l’intérieur des lignes rouges, les régions du monde entrées dans l'âge du bronze. En bleu et orange, les états et sociétés hiérarchisés ; en vert, les agriculteurs sédentaires et semi nomades isolés ; en violet, les éleveurs nomades ; en jaune, les chasseurs cueilleurs. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Âge_du_bronze 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 24 décembre Auteur Share Posté(e) le 24 décembre Le 21/12/2025 à 21:25, Wallaby a dit : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/l-age-du-bronze-quand-la-guerre-surgit-1112000 (20 décembre 2025) L’âge du bronze : quand la guerre surgit avec Anne Lehoërff, autrice du nouveau Que Sais-je sur l'âge du bronze (2025) et de Par les armes. Le jour où l'homme inventa la guerre (2018) elle a également signé une tribune dans Le Monde contre le détectorisme, rappelant que l'archéologie sauvage est illégale et préjudiciable à la vraie archéologie scientifique : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/11/12/les-chasses-au-tresor-constituent-un-risque-de-destructions-archeologiques-irremediables_6389712_1650684.html Le monde en 2000 av. J.-C. avec à l’intérieur des lignes rouges, les régions du monde entrées dans l'âge du bronze. En bleu et orange, les états et sociétés hiérarchisés ; en vert, les agriculteurs sédentaires et semi nomades isolés ; en violet, les éleveurs nomades ; en jaune, les chasseurs cueilleurs. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Âge_du_bronze Il n’y a pas « d’archéologie sauvage », mais du pillage d’antiquités, les opérations de creusement volontaire à but de découverte étant nécessairement autorisées par arrêté. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 décembre Share Posté(e) le 24 décembre Il existe également un détectorisme légal, soumis à autorisation dans certains pays comme la Wallonie : https://archeo-godinne.museum/decouvertes-en-matiere-de-detectorisme/ Créée à la demande explicite de l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP), la loi « Détectorisme » autorisant aux amateurs l’usage d’un détecteur à métaux dans le cadre de la recherche d’objets archéologiques est entrée en vigueur en 2019. Cette loi illustre la volonté d’établir une collaboration entre amateurs et professionnels afin d’aboutir à une meilleure connaissance du patrimoine archéologique enfoui et par la même une meilleure protection de celui-ci. La demande d’autorisation accordée conduit à l’étude et la diffusion des découvertes présentant un intérêt pour les archéologues professionnels. Pincipalement d'époque Antiquité, les objets détectés sur les plateaux dinantais par Laurent Poncelet, confiés en exposition permanente au MAHM, ont cette qualité. https://www.prehistoire.org/offres/doc_inline_src/515/SPF%2B22%2BDE9marches%2Bparticipatives%2B11%2BBosquet%2BBAT%2BBD.pdf La légalisation du détectorisme en Wallonie : bilan 2019-2023 Cet article présente la législation wallonne en matière de détectorisme : ce qui l’a motivée, à savoir la nécessité d’instaurer une collaboration bienveillante et constructive entre amateurs et professionnels, mais aussi la manière dont elle est gérée et mise en œuvre par l’agence wallonne du Patrimoine (AWAP), ainsi que les premiers enseignements qu’on peut tirer de son application. Après une courte introduction sont détaillées et explicitées la réglementation pour obtenir et faire renouveler l’autorisation de détecter, ainsi que les obligations et interdictions à respecter par le détectoriste agréé. Les évolutions législatives entre le premier décret (2019) et l’actuel (2024) sont également expliquées. Sont ensuite exposés les outils et les modes de gestion administratifs et scientifiques mis en place par l’agence pour gérer au mieux les procédures et la masse d’information générée (inscription et participation aux séances d’information, demande et renouvellement des autorisations, déclaration d’activité et de découverte, analyse et publication des objets et des sites découverts). Il s’agit aussi de fidéliser les personnes détentrices de l’autorisation et de convaincre les indécis de respecter la légalisation. Le système d’information géographique (SIG) et son élaboration sont ensuite détaillés, ainsi que le mode de sélection et de publication des objets et des sites découverts lors d’activités de détectorisme. Un bilan chiffré est fourni pour les années 2019 à 2023, qui permet un premier aperçu des acquis, globalement positifs, en matière de connaissance du patrimoine archéologique, du degré d’adhésion à la législation et du respect des règles qu’elle impose aux citoyens qui s’engagent à s’y conformer. Une caractérisation sociologique des détectoristes est également proposée à travers l’analyse des chiffres liés au sexe, à l’âge et à la profession des 1 025 personnes qui, entre 2019 et 2023, ont demandé l’autorisation à l’administration. Enfin, une analyse spatiale des habitudes de prospection est proposée, basée sur le lien entre le domicile des détectoristes et les lieux de découverte des objets qu’ils déclarent, et qui met notamment en évidence l’ancrage souvent très local de ces prospecteurs. Des comparaisons sont faites avec les régions et les pays européens ayant légalisé le détectorisme avant la Wallonie. Il était évident, dès le départ, que les moyens de contrôle sur le terrain n’étant pas appelés à augmenter par rapport à la situation précédente, cette législation, pour contraignante et cadrée qu’elle puisse être, se baserait sur la patiente élaboration d’un rapport de confiance entre les amateurs et les professionnels. Il semblait également évident que les pilleurs resteraient des pilleurs quelle que soit la législation mise en place et qu’il valait mieux consacrer les moyens limités de l’ad- ministration à essayer de convaincre les moins réticents qu’une saine collaboration entre eux et les professionnels était possible et souhaitable, et qu’ils pourraient en retirer satisfaction. Ce faisant, l’idée était aussi de marginaliser progressivement les pilleurs au sein de la communauté des détectoristes, très dynamique sur les réseaux sociaux et, quand cela était possible, de les poursuivre par la voie légale (Ansieau et al., 2019 ; Draily et al., 2021). Le cas particulier du détectorisme est abordé dans l’article R34-7 de l’arrêté d’application du Gouvernement wallon qui complète le décret. L’obtention de l’autorisation de détecter est soumise à diverses obligations dont celle d’assister à une séance d’information délivrée par l’AWAP et payer 40 euros de frais de dossier. L’autorisation est annuelle et, afin de la faire renouveler, le détectoriste doit remettre un rapport d’activité et s’acquitter à nouveau des frais de dossier de 40 euros. Au moment du renouvellement, l’agent de l’administration vérifie que des déclarations d’activité et de découverte ont bien été effectuées et, si tel n’est pas le cas, quelle en est la raison dans le rapport d’activité. L’inspecteur général de l’AWAP peut décider ensuite de renouveler l’autorisation ou d’en refuser le renouvellement, ou encore de la renouveler sous conditions, en rappelant l’obligation de déclaration d’activité et de découverte. Un courrier qui motive les décisions est alors envoyé au demandeur qui, en accord avec la législation, bénéficie toujours d’une possibilité de recours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) jeudi à 22:14 Auteur Share Posté(e) jeudi à 22:14 Le 24/12/2025 à 20:19, Wallaby a dit : Il existe également un détectorisme légal, soumis à autorisation dans certains pays comme la Wallonie : https://archeo-godinne.museum/decouvertes-en-matiere-de-detectorisme/ Créée à la demande explicite de l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP), la loi « Détectorisme » autorisant aux amateurs l’usage d’un détecteur à métaux dans le cadre de la recherche d’objets archéologiques est entrée en vigueur en 2019. Cette loi illustre la volonté d’établir une collaboration entre amateurs et professionnels afin d’aboutir à une meilleure connaissance du patrimoine archéologique enfoui et par la même une meilleure protection de celui-ci. La demande d’autorisation accordée conduit à l’étude et la diffusion des découvertes présentant un intérêt pour les archéologues professionnels. Pincipalement d'époque Antiquité, les objets détectés sur les plateaux dinantais par Laurent Poncelet, confiés en exposition permanente au MAHM, ont cette qualité. https://www.prehistoire.org/offres/doc_inline_src/515/SPF%2B22%2BDE9marches%2Bparticipatives%2B11%2BBosquet%2BBAT%2BBD.pdf La légalisation du détectorisme en Wallonie : bilan 2019-2023 Cet article présente la législation wallonne en matière de détectorisme : ce qui l’a motivée, à savoir la nécessité d’instaurer une collaboration bienveillante et constructive entre amateurs et professionnels, mais aussi la manière dont elle est gérée et mise en œuvre par l’agence wallonne du Patrimoine (AWAP), ainsi que les premiers enseignements qu’on peut tirer de son application. Après une courte introduction sont détaillées et explicitées la réglementation pour obtenir et faire renouveler l’autorisation de détecter, ainsi que les obligations et interdictions à respecter par le détectoriste agréé. Les évolutions législatives entre le premier décret (2019) et l’actuel (2024) sont également expliquées. Sont ensuite exposés les outils et les modes de gestion administratifs et scientifiques mis en place par l’agence pour gérer au mieux les procédures et la masse d’information générée (inscription et participation aux séances d’information, demande et renouvellement des autorisations, déclaration d’activité et de découverte, analyse et publication des objets et des sites découverts). Il s’agit aussi de fidéliser les personnes détentrices de l’autorisation et de convaincre les indécis de respecter la légalisation. Le système d’information géographique (SIG) et son élaboration sont ensuite détaillés, ainsi que le mode de sélection et de publication des objets et des sites découverts lors d’activités de détectorisme. Un bilan chiffré est fourni pour les années 2019 à 2023, qui permet un premier aperçu des acquis, globalement positifs, en matière de connaissance du patrimoine archéologique, du degré d’adhésion à la législation et du respect des règles qu’elle impose aux citoyens qui s’engagent à s’y conformer. Une caractérisation sociologique des détectoristes est également proposée à travers l’analyse des chiffres liés au sexe, à l’âge et à la profession des 1 025 personnes qui, entre 2019 et 2023, ont demandé l’autorisation à l’administration. Enfin, une analyse spatiale des habitudes de prospection est proposée, basée sur le lien entre le domicile des détectoristes et les lieux de découverte des objets qu’ils déclarent, et qui met notamment en évidence l’ancrage souvent très local de ces prospecteurs. Des comparaisons sont faites avec les régions et les pays européens ayant légalisé le détectorisme avant la Wallonie. Il était évident, dès le départ, que les moyens de contrôle sur le terrain n’étant pas appelés à augmenter par rapport à la situation précédente, cette législation, pour contraignante et cadrée qu’elle puisse être, se baserait sur la patiente élaboration d’un rapport de confiance entre les amateurs et les professionnels. Il semblait également évident que les pilleurs resteraient des pilleurs quelle que soit la législation mise en place et qu’il valait mieux consacrer les moyens limités de l’ad- ministration à essayer de convaincre les moins réticents qu’une saine collaboration entre eux et les professionnels était possible et souhaitable, et qu’ils pourraient en retirer satisfaction. Ce faisant, l’idée était aussi de marginaliser progressivement les pilleurs au sein de la communauté des détectoristes, très dynamique sur les réseaux sociaux et, quand cela était possible, de les poursuivre par la voie légale (Ansieau et al., 2019 ; Draily et al., 2021). Le cas particulier du détectorisme est abordé dans l’article R34-7 de l’arrêté d’application du Gouvernement wallon qui complète le décret. L’obtention de l’autorisation de détecter est soumise à diverses obligations dont celle d’assister à une séance d’information délivrée par l’AWAP et payer 40 euros de frais de dossier. L’autorisation est annuelle et, afin de la faire renouveler, le détectoriste doit remettre un rapport d’activité et s’acquitter à nouveau des frais de dossier de 40 euros. Au moment du renouvellement, l’agent de l’administration vérifie que des déclarations d’activité et de découverte ont bien été effectuées et, si tel n’est pas le cas, quelle en est la raison dans le rapport d’activité. L’inspecteur général de l’AWAP peut décider ensuite de renouveler l’autorisation ou d’en refuser le renouvellement, ou encore de la renouveler sous conditions, en rappelant l’obligation de déclaration d’activité et de découverte. Un courrier qui motive les décisions est alors envoyé au demandeur qui, en accord avec la législation, bénéficie toujours d’une possibilité de recours. L'utilisation d'un détecteur de métal est aussi encadré en France : Article L542-1 "Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche." Le problème est son détournement pour en faire une activité clandestine et commerciale provoquant la destruction de sites archéologiques 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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