herciv Posté(e) le 31 décembre 2017 Share Posté(e) le 31 décembre 2017 Je ne suis pas une spécialiste ne la matière mais il me semble que c'est un sujet majeure. En tous cas la DGA le pense la preuve : http://www.opex360.com/2017/12/29/innovation-francaise-permet-de-produire-vehicules-blindes-a-plus-solides-legers/ 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian McNewbie Posté(e) le 15 janvier 2018 Share Posté(e) le 15 janvier 2018 (modifié) Mousses métalliques et protection ballistique :http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0263822315000434 Une plaque de protection individuelle rigide est traditionnellement constituée d'une épaisseur céramique très dure qui émousse / fragilise / brise le projectile incident, une épaisseur d'acier, de kevlar ou autre qui absorbe l'énergie du projectile émoussé par déformation plastique et une dernière épaisseur, aluminium ou kevlar, destinée à protéger le porteur de la déformation plastique (indentation) de la seconde épaisseur. Les performances des mousses métalliques à bulles fermées permettent d'alléger les plaques quand on les emploie en seconde épaisseur, tout en assurant une indentation de la face arrière moins importante qu'avec une épaisseur de métal plein (la norme US impose une indentation inférieure à 44mm, et dans l'expérience présentée ici et mettant en oeuvre du 7.62 OTAN et 7.62 OTAN AP l'indentation maximale mesurée est de 8 mm soit 5 fois moins). Les mousses métalliques à bulles fermées sont usuellement obtenues en créant des bulles de gaz dans le métal en fusion lors de la mise en forme du brut, soit par injection directe de gaz, soit en s'arrangeant avec des additifs qui créent des dégagements gazeux ou en faisant précipiter des gaz préalablement dilués dans le métal en fusion. L'innovation ici est de noyer des billes métalliques creuses de quelques centaines de microns d'épaisseur et de quelques millimètres de diamètre dans le métal en fusion (matrice) et de s'arranger pour maîtriser leur répartition uniforme. Les billes et la matrice sont constitués de métaux différents, justifiant l'appellation de composite, et la mise en oeuvre de cette technique s'avère bien plus simple que les solutions à base de gaz qui requièrent la maîtrise de la remontée des gaz dans la matrice liquide. Note : pour l'anecdote, les mousses métalliques composites sont également utilisées dans la structure des destroyers de classe Zumwalt. Modifié le 15 janvier 2018 par Brian McNewbie 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 15 janvier 2018 Share Posté(e) le 15 janvier 2018 Intéressant, merci. Ceci dit le soudage par friction n'est pas une nouveauté. Ca s'utilise beaucoup pour le plastique (je connait assez bien), en métal ça se fait pas mal pour souder un axe sur une pièce parce que c'est assez facile. Et c'est vrais: les caractéristiques mécanique de la soudure sont excellentes. Souder par friction des éléments de chassis, je connait pas et manifestement cette boite a un savoir faire très spécifique il semblerait. Qu'un petite boite lyonnaise que personne ne connait soit leader mondial dans un créneaux très précis ne m'étonne qu'à moitié ceci dit, c'est assez courant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian McNewbie Posté(e) le 15 janvier 2018 Share Posté(e) le 15 janvier 2018 (modifié) il y a une heure, c seven a dit : Intéressant, merci. Ceci dit le soudage par friction n'est pas une nouveauté. Ca s'utilise beaucoup pour le plastique (je connait assez bien), en métal ça se fait pas mal pour souder un axe sur une pièce parce que c'est assez facile. Et c'est vrais: les caractéristiques mécanique de la soudure sont excellentes. Souder par friction des éléments de chassis, je connait pas et manifestement cette boite a un savoir faire très spécifique il semblerait. Qu'un petite boite lyonnaise que personne ne connait soit leader mondial dans un créneaux très précis ne m'étonne qu'à moitié ceci dit, c'est assez courant La friction-malaxage est différente de la friction, qu'on sait utiliser pour les métaux depuis bien 40 ans je pense. Et les enjeux sont un poil différents entre une élévation de température de l'ordre de quelques dizaines de degrés pour les polymères, et des centaines de degrés pour les métaux, je ne t'apprends rien :) Ici d'après ce que j'ai compris l'intérêt est de pouvoir le faire vite et bien sur de grandes pièces, quand la friction pure par exemple requiert de faire vibrer ou tourner l'une des deux pièces à souder. Et contrairement au soudage à l'arc, pas besoin de gaz pour protéger la soudure puisqu'on atteint pas la fusion locale, et moins d'enjeux de sécurité aussi. Modifié le 15 janvier 2018 par Brian McNewbie 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 16 janvier 2018 Share Posté(e) le 16 janvier 2018 C'est très impressionnant, merci pour l'info. Je note bien toutefois que ça ne marche pas encore pour l'acier et c'est uniquement les non-ferreux d'après wiki, mais c'est déjà pas mal. Maintenant pour ce qui est de la boite lyonnaise citée dans l'article, soit ce sont des fabricants de machine auquel cas ils ont un savoir-faire tout à fait significatif, soit c'est une boite qui a un bon agent de presse et qui sait bien lire les manuels d'utilisation de machine auquel cas ça n'a pas grand intéret et on a juste des journalistes (et probablement la BPI) qui se sont encore fait berner. Pour ma part j'avais conçu rapidos une machine de soudage par friction pour le plastique (acétate de cellulose). Ici: http://oaxa.fr/fr/project/mc1/ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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