sebb Posté(e) le 22 mars 2007 Auteur Share Posté(e) le 22 mars 2007 J'aurai a la place des francais , assez mal pris le replis de la BEF , mais aux vue du désastre qui ce méttait en place , et que peux soupsonnait dans son entièreté , je pense que il fallait évacuer un maximum de troupes pour poursuivre la lutte contre un hypotétique débarquement sur la perfide albion. Deplus si lord goth et la BEF sont peut-etre a blamé du coté francais , que dire du coté de mes ancètres (belges) qui malgré avoir tenus pour permetre dunkerke et après avoir évacué par camions un bon milliers de soldats francais a signé une capitulation sans meme avoir mis au courants ses alliés. Je peux comprendre...mais on peut aussi parler le comportement des belges qui n'a pas été des plus facile: la belgique a refusée jusqu'au dernier moment l'entrée des alliés sur son territoire (cela s'est avéré catastrophique sur un plan stratégique)...à l'aube de l'attaque allemande des troupes belges faisaient même face aux alliés! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
akilaé Posté(e) le 23 mars 2007 Share Posté(e) le 23 mars 2007 Je peux comprendre...mais on peut aussi parler le comportement des belges qui n'a pas été des plus facile: la belgique a refusée jusqu'au dernier moment l'entrée des alliés sur son territoire (cela s'est avéré catastrophique sur un plan stratégique)...à l'aube de l'attaque allemande des troupes belges faisaient même face aux alliés! Comment veux tu te prétendre neutre si tu ne le fais pas? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PhP Posté(e) le 23 mars 2007 Share Posté(e) le 23 mars 2007 Sincèrement l'attitude belge était idiote. Les Suisses ont été plus malins : il y avait un dossier sur eux dans la revue historique des armées il y a quelques années. en gros tous les services suisses (renseignements , Etat major) avaient dès le temps de paix identifié l'Allemagne comme la menace majeure et avaient des échanges réguliers avec la France. Un exemple : des fortins avaient été construits à la frontière germano suisse, ils étaient conçus pour accueillir une éventuelel artillerie française et les emplacements avaient été communiqués à l'armée française. Pendant ce temps les belges faisaient la chasse aux officiers français qui venaient le weekend en civil repérer les axes de la menoeuvre Dyle Breda ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Durandal2 Posté(e) le 23 mars 2007 Share Posté(e) le 23 mars 2007 Sincèrement l'attitude belge était idiote. Les Suisses ont été plus malins : il y avait un dossier sur eux dans la revue historique des armées il y a quelques années. en gros tous les services suisses (renseignements , Etat major) avaient dès le temps de paix identifié l'Allemagne comme la menace majeure et avaient des échanges réguliers avec la France. Un exemple : des fortins avaient été construits à la frontière germano suisse, ils étaient conçus pour accueillir une éventuelel artillerie française et les emplacements avaient été communiqués à l'armée française. Pendant ce temps les belges faisaient la chasse aux officiers français qui venaient le weekend en civil repérer les axes de la menoeuvre Dyle Breda ... La Suisse c'est pas la Belgique non plus tu ne l'attaque pas comme ca, la guerre en montagne c'est l'enfer pour l'aggresseur, tu fais juste le tour. Mais sinon je suis d'accord avec toi la réaction Belges a été bien naïve... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Durandal2 Posté(e) le 23 mars 2007 Share Posté(e) le 23 mars 2007 Comment veux tu te prétendre neutre si tu ne le fais pas? Certes certes mais il faut être naïf pour imaginer que l'Allemagne de 1940 va respecter la neutralité Belges. Je pense que les Belges ne sont pas idiot et qu’ils le savaient mais qu’ils ne voulaient pas d’une 2ème guerre mondial sanglante sur leurs terres et qu’ils espéraient donc qu’il y est le moins de dommages possible, le temps de laissé passer l’orage. Je pense d’ailleurs que ca a été une stratégie adoptés par d’autres.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 23 mars 2007 Share Posté(e) le 23 mars 2007 C'est le manque de moyens mécanisé français qui à décider le gvt Belge de quitter l'alliance en 1935 car nous n'avions pas les moyens de notre politique. Mais tout les contacts n'avaient pas étaient rompus entre Paris et Bruxelles, il y eu quelques contacts entre les EM mais pas suffisant comme on l'a vue en 40. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) le 24 mars 2007 Auteur Share Posté(e) le 24 mars 2007 Comment veux tu te prétendre neutre si tu ne le fais pas? Ok...si tu vas dans ce sens alors les français n'auraient pas du aider les belges le 10 mai 1940. Tu crois que les belges auraient compris que nous ne les aidions pas? je vais même aller + loin: l'attitude belge a entrainé le désastre de dunkerque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 24 mars 2007 Share Posté(e) le 24 mars 2007 C'est quand même à cause des Belges qu'on n'a pas prolongé la Ligne Maginot jusqu'à la Mer du Nord, ce qui aurait pu changer radicalement la donne du conflit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité bloody sandy Posté(e) le 5 avril 2007 Share Posté(e) le 5 avril 2007 Voila une chose qui me révolte .Juste un petit rappel: le roi aurait pu signer la rédition 3 jours plus tot et grace aux combats retardateurs des chasseurs ardennais(certaines unités à cours de munition ont chargées baillonnettes au canon.. et ont repoussées l'ennemi ) , les anglais ont pu rejoindre dunkerque .De plus nous avons eu la primeur de nouvelles armes(planneurs, charges creuses et bouclier civil humain..;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
H. Poirot Posté(e) le 5 avril 2007 Share Posté(e) le 5 avril 2007 je n'ai rien contre l'heroisme mais le fait que les belge est charger a la baionette les allemand n'a rien d'heroique c'été encore en vogue les charges a la baionette a l'époque. Sinon est tu sur qu'il ai repousé l'ennemi?? On avait du mal a contrer les blindé allemand avec les notre (qui été pourtant bien supérieur) et les belges avec des baionette on réussit. Elle sont formidable leurs baionette quand même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 avril 2007 Share Posté(e) le 6 avril 2007 Un peu hors suget, mais concernant la Belgique, le royaume avait transférait sa réserve de 230 tonnes d'or en France en 39/40, le gvt belge se doutait de quelques chose; A noter que stocké au Soudan français à Kayès (?), l'or fut transféré à l'Allemagne entre 41 et 1942. (Source : Le Fana de l'Aviation 430 de septembre 2005) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Davout Posté(e) le 6 avril 2007 Share Posté(e) le 6 avril 2007 Un peu hors suget, mais concernant la Belgique, le royaume avait transférait sa réserve de 230 tonnes d'or en France en 39/40, le gvt belge se doutait de quelques chose; A noter que stocké au Soudan français à Kayès (?), l'or fut transféré à l'Allemagne entre 41 et 1942. (Source : Le Fana de l'Aviation 430 de septembre 2005) Pour les tribulations de l'or belge, cet article (se lit de bas en haut) : http://diberville.blogspot.com/search/label/Le%20Bonheur%20d%27%C3%AAtre%20Suisse Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 avril 2007 Share Posté(e) le 7 avril 2007 C'est "dingue", les Suisses devaient avoir les meilleurs avocats de monde à l'époque :( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 23 avril 2007 Share Posté(e) le 23 avril 2007 J'ai trouvé cette article récement, ceci peut expliquer le comportement de notre allié anglais : LE DRAME DE MERS EL-KÉBIR. -------------------------------------------------------------------------------- Le 3 juillet 1940, vers 7 h 00 du matin une escadre anglaise se présente devant Mers El-Kébir et remet à l’amiral GENSOUL, commandant les forces navales françaises, un ultimatum lui enjoignant de se soumettre. Après une série de pourparlers et devant le refus français, l’escadre anglaise ouvre le feu à 16 h 56 sur les navires français coincés dans la rade. C’est un massacre, 1300 marins français sont tués. Mers El-Kebir n’est qu’un volet d’un plan anglais appelé Catapulte qui se déroule le même jour dans les ports britanniques à Alexandrie et plus tard à Dakar. Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il faut revenir sur l’ambiguïté de l’alliance franco-anglaise mais aussi sur les personnalités des protagonistes, le Président du Conseil français Paul Raynaud, le Premier Ministre britannique Churchill, et enfin sur la situation désespérée dans laquelle se trouvait l’Angleterre fin juin 1940. Raynaud et Churchill. Nous avons déjà évoqué l’insuffisance de la contribution anglaise à l’effort de guerre et la désinvolture avec laquelle ils se comportèrent pendant la campagne de France. Pour comprendre cet état de fait, il faut revenir sur les faiblesses de la diplomatie française entre 1920 et 1940 qui s’avéra incapable d’obtenir des Anglais la définition des buts de guerre et le niveau de participation de leurs forces au conflit. On l’a accusée avec quelques bonnes raisons d’avoir été à la remorque de la diplomatie britannique. On a fait souvent allusion à l’influence du lobby britannique (la City, la presse...) sur certains hommes politiques français dont le plus en vue était Pierre-Etienne Flandin, véritable représentant du clan pro-anglais. Entré en politique en 1919, Paul Raynaud décida très vite de jouer également la carte anglaise et pour contourner Flandin, très proche des milieux conservateurs pacifistes, il se rapprocha des conservateurs bellicistes dont les chefs de file étaient Churchill et Antony Eden. Le 23 mars 1940, quand il devient Président du Conseil, on ne peut pas dire qu’il ait réalisé la percée. Il a 62 ans, une intelligence brillante, mais de petite taille, arrogant, au jugement lapidaire, il ne suscite pas la sympathie et nombreux sont ceux qui l’ont accusé d’avoir voulu assumer, en ces temps tragiques, un rôle disproportionné à ses moyens. Investi avec une voix de majorité à la Chambre, en situation précaire, il a besoin de l’appui du gouvernement britannique et lui demande immédiatement une entrevue. Le 28 mars, il se trouve à Londres ; accompagné du général Gamelin et de l’amiral Darlan, essentiellement pour préparer l’expédition de Norvège. Le jour même, en marge de la conférence, à titre purement personnel, sans être sollicité, il propose au gouvernement britannique un accord interdisant aux deux parties de conclure une paix séparée (ce qui est la règle en matière diplomatique) mais aussi d’entamer des négociations en vue d’un armistice (ce qui est sans précédent dans les usages diplomatiques). Pour les Britanniques qui s’empressent d’accepter, c’est la divine surprise. Ils obtiennent sans contrepartie ce qu’ils espéraient depuis longtemps et pour lequel ils avaient fait des ouvertures restées sans suite en raison de leur refus de définir les buts de guerre et leur niveau de participation dans le conflit. Paul Raynaud commit donc, dans la semaine qui suivit son arrivée au pouvoir, une bévue historique, enfermant la France dans ce qu’on appelle en d’autres domaines un contrat léonin. Il ne sollicita ni l’avis de Gamelin ni celui de Darlan, cette décision ne fit l’objet d’aucune discussion ou déclaration en Conseil des Ministres. Mais, consignée dans un procès-verbal, elle attendra son heure pour être présentée comme ayant force de loi et c’est sur elle que se fonderont les Britanniques pour justifier Mers EL-Kébir. Voyons maintenant comment elle fut exploitée. Les 14 et 15 juin 1940. Dès le 11 juin, la situation des armées françaises est considérée comme désespérée et Churchill, qui vient d’assister à un brieffing au G.Q.G. de Briare, est parfaitement au courant. Le lendemain, au Conseil des Ministres qui se tient au château de Gangé, près de Tours, Weygand pose pour la première fois le problème d’une demande d’armistice. Paul Raynaud s’y oppose vivement, suivi par une majorité des ministres, en faisant valoir l’accord du 28 mars. Mais une discussion animée s’engage, cette majorité vacille et finalement, on décide de demander à Churchill de venir devant le Conseil des Ministres du lendemain pour lui exposer la gravité de la situation. Et ensuite, au vu de ses réactions, on avisera en ce qui concerne l’armistice. Le lendemain, Raynaud va accueillir Churchill à Tours et décide d’avoir un entretien particulier avec lui avant de l’amener devant le Conseil des Ministres qui l’attend. Raynaud lui expose la situation et lui demande formellement l’autorisation d’entamer les négociations d’armistice, et à son immense surprise, la réponse de Churchill, très ému, est la suivante : " Nous comprenons la situation où vous vous trouvez, nous ne ferons pas de récrimination dans une pareille hypothèse (en cas de demande d’armistice) ". La séance est momentanément levée, Churchill s’isole avec sa suite pour prendre son conseil et, une demi-heure après, revient et confirme son accord avec une seule condition : qu’un dernier appel soit envoyé par la France à Roosevelt pour demander l’intervention des Etats-Unis dans le conflit. A cet instant, Raynaud aurait donc dû conduire Churchill devant le Conseil des Ministres français qui l’attendait pour conformer son accord. Il n’en fit rien et Churchill, considérant l’entretien terminé, ne posa aucune question et reprit son avion pour Londres. Raynaud s’entretient ensuite avec Mandel, Herriot et Jeanneney qui s’opposent à toute idée d’armistice, puis rejoint le Conseil des Ministres qui attend toujours Churchill. Il annonce alors avoir déclaré à Churchill que le gouvernement français "avait pris la décision de ne pas conclure d’armistice et de continuer les hostilités." Stupeur et consternation du Conseil des Ministres où s’engage une discussion houleuse et confuse. Ce 14 juin, une seule décision est prise : le gouvernement sera transféré de Tours à Bordeaux. Le soir même, Raynaud décide d’envoyer de Gaulle à Londres pour, entre autre, amener Churchill à revenir sur ses déclarations "trop compréhensives" de l’après-midi. C’est d’ailleurs inutile, le travail a déjà été fait par le Cabinet britannique et le War Office. On voit donc l’imposture prendre le relais de la bévue et les responsabilités se préciser. Les 14 et 15 juin, les Britanniques vont tirer toutes les conséquences des évènements du 13. Le 14 juin à 10 h 30, le général Brooke, nouveau commandant en chef britannique en France, signe un protocole concernant l’emploi des unités britanniques au QG de Weygand. Ensuite tout va très vite. L’après midi, voulant assurer ses arrières, il a un échange croisé de conversations téléphoniques avec le War Office et, en fin de soirée, avec Churchill. Il en ressort qu’il est dégagé de ses obligations vis-à-vis du commandement français et qu’il agira en fonction de ses seuls intérêts. Suite à cela, 136.000 Anglais sont mis en route pour être évacués et la participation de la R.A.F. est réduite à 80 appareils. Le lendemain, Weygand est informé que le général Brooke n’est plus à ses ordres. Au même moment, Raynaud reçoit des messages de Churchill et des Premiers Ministres des Dominions britanniques engagés dans le conflit rendant hommage à la France, l’incitant à poursuivre la lutte mais ne faisant aucune allusion à leur défection. Quand Raynaud, mis au courant, s’en étonnera auprès de Churchill il lui sera répondu que "Weygand ayant déclaré au général Brooke que toute résistance des armées françaises ayant cessé (ce qui était manifestement faux ), le retrait des britanniques était bien naturel". Là, le cynisme prend le relais de la duplicité. Le 15 à 16 h 00 au conseil des ministres, Raynaud propose à Weygand de capituler, "solution qui n’engage que l’armée et qui laisse le gouvernement libre de ses mouvements ". On voit déjà qui va porter le chapeau. Weygand refuse avec indignation. On est dans une impasse et c’est alors que Chautemps, vice-président du conseil, propose un compromis : Se contenter de demander aux Allemands quelles seraient leurs conditions d’ armistice et en informer les Anglais .On pense que les conditions allemandes seront inacceptables et on s’en prévaudra pour les rejeter en prenant les Français à témoins, ,justifiant ainsi la décision du transfert du gouvernement en A.F.N. pour y poursuivre la guerre. Vers 21h 00, Raynaud convoque l’ambassadeur de Grande-Bretagne pour lui remettre un message destiné à informer Churchill de la proposition de Chautemps et lui demander son feu vert. En cas de refus il démissionnera. Comme la réponse négative de Roosevelt vient d’ arriver, elle est ajoutée dans le message à Churchill. La balle est maintenant dans le camp britannique. Le devenir de la Flotte française. Nous terminerons cette journée clé du 15 juin par le problème du devenir de la flotte française . On en parle à mots couverts depuis quelques jours et quand on s’ inquiète des conditions d’ armistice, on prête aux Allemands l’ intention d’ imposer la reddition de la flotte et de l’ utiliser à leur profit .Elle constitue par contre le seul atout français pour négocier un armistice honorable. Nous allons voir pourquoi. A la mi-juin 1940 la marine française est la seule armée qui soit intacte. Elle possède une flotte qui est parmi les plus puissantes et surtout les plus modernes du monde . De 1919 à 1939 deux hommes, les amiraux Durand-Viel et Darlan ont voulu une marine forte et moderne, ils ont eu le talent d’ en convaincre les gouvernements successifs qui y ont consacré les crédits nécessaires .Forte de 640000 tonnes, homogène, bien articulée, commandée par des amiraux de qualité, c’est un instrument de combat remarquable, le meilleur que la France ait possédé depuis la Révolution. Sa montée en puissance a même inquiété les Anglais qui ont tenté des manœuvres peu amicales par le biais des Américains et même des Allemands et des Italiens pour s’y opposer .C’est là une constante de la politique anglaise en Europe. Ce qui préoccupe désormais les Anglais et les Américains ce n’est pas le sort de la France , c’est la dévolution de sa flotte. Il est à noter que du 14 au 17 juin l’amiral Darlan va envoyer aux amiraux des grands commandements des messages où il est précisé que la flotte sera détruite plutôt que d’être livrée. Toutes les éventualités sont prévues, y compris celle où Darlan n’étant plus maître de ses mouvements, viendrait à donner des ordres contraires."Dans ce cas les commandants d’ unités seraient tenus de lui désobéir" .On ne saurait être plus clair. La journée du 16 juin est celle du destin et des chassés croisés. Churchill va répondre à Raynaud par deux messages successifs, dans lesquels il donne son feu vert à l’ouverture des pourparlers d’armistice à deux conditions : Que les Anglais soient consultés quand les conditions allemandes seront connues - ce qui est bien naturel - mais surtout qu’en attendant l’ ouverture des pourparlers, la flotte française soit dirigée vers les ports britanniques - ce qui équivaut pour la France à livrer sa flotte aux Anglais et demander l’armistice sans aucun atout . Raynaud est très déçu car il attendait un veto pur et simple de Churchill. On comprend à quel point la France se trouve piégée. Simultanément un élément spectaculaire est introduit dans le jeu .L’ ambassadeur de France à Londres Corbin et Jean Monet, en liaison avec le Foreign Office, ont élaboré un projet consistant à proclamer l’union organique de la France et du Royaume-Uni ce qui rendrait caduque toute négociation séparée. De Gaulle est chargé de présenter le projet à Churchill qui l’ accepte et le fait entériner par son cabinet. De Gaulle le transmet donc à Raynaud enthousiaste qui y voit une porte de sortie. Les deux messages envoyés à Raynaud sont retirés par l’ambassadeur de Grande-Bretagne et considérés comme caducs. Seul Raynaud en a eu connaissance et, ouvrant le Conseil des Ministres, il n’ a pas à en faire état .Il présente le projet d’ union franco-britannique et c’est un sentiment de rejet qui prévaut pour une majorité des ministres pour qui le problème essentiel est désormais la cessation des combats. A 22 h 00 à l’issue d’une nouvelle réunion, Paul Raynaud présente sa démission. Dans la foulée le maréchal Pétain forme le nouveau gouvernement dont la première décision, à 01h 00 du matin, est de faire demander à l’Allemagne par l’ intermédiaire de l’Espagne quelles sont ses conditions pour un Armistice. A cette date pour le nouveau gouvernement français aucune question officielle concernant la flotte n’a été posée, les deux télégrammes du 16 juin étant caducs. Du 17 au 24 juin . C’ est pendant cette période que l’armistice est demandé et négocié par le gouvernement Pétain. .Elle est marquée par un certain nombre d’ évènements et de manœuvres politiques. Coté français, allocution de Pétain au peuple français, le gouvernement donne l’ordre aux bâtiments de la flotte de l’Atlantique menacés par l’avance allemande de s’échapper ou de se saborder. Cet ordre sera exécuté à la lettre. Il prend à l’unanimité la "décision solennelle et irrévocable" de ne laisser en aucun cas la Flotte tomber aux mains de l’ ennemi. Cette décision est immédiatement notifiée aux gouvernements anglais et américain. Coté anglais, inquiet du sentiment d’ anglophobie qui se développe en France, on va tenter de justifier l’attitude britannique depuis le début du conflit tout en se livrant à un certain nombre de manœuvres inamicales. Churchill fait un discours devant la chambre des communes présentant "son historique des évènements " et maintenant sa thèse de l’obligation pour la France de respecter les accords du 28 mars. Aucune allusion à la flotte française ! Les Anglais par l’ intermédiaire de leurs consuls en A. F. N. tentent de débaucher les commandements militaires locaux ,sans succès, puis récusent le gouvernement Pétain le 23juin. De Gaulle s’envole pour l’ Angleterre le 17 juin et lance le lendemain 18 juin son appel historique. D’ autres appels vont suivre les jours suivants où il reprendra à son compte certains points contestables. Hitler confère avec Mussolini et fait prévaloir ses vues. Il veut un arrangement avec les Britanniques et ne veut pas accroître l’hostilité de la France, la reddition de sa flotte ne sera donc pas exigée. Les deux armistices qui sont signés et entrent en vigueur le 25 juin à 2 heures sont sévères mais pas déshonorants. La Flotte, en dehors d’une partie qui sera conservée en l’état pour la protection des approches de la Zone libre et de l’Empire, sera désarmée dans des ports français à définir. Les manœuvres de Churchill, du 25 juin au 3 juillet. On ne peut évoquer cette semaine sans faire référence au rôle personnel et déterminant qu’y a joué Churchill. Personnage haut en couleur, d’une envergure exceptionnelle, personne ne met en doute ses capacités, on craint plutôt ses excès et sa "mentalité de joueur de poker". Francophile ; on le verra souvent en France remontant le moral des militaires et des politiques, prenant des décisions et faisant des promesses qui, comme "sa compréhension" au cours de la réunion du 13 juin, ne seront pas prises en compte par son cabinet et le War Office. Dès le 12 juin il a compris que la partie était perdue sur le continent et que désormais seuls comptaient les intérêts de la Grande-Bretagne. Partisan de la guerre à outrance, il préconise que le gouvernement français se batte jusqu’au bout puis quitte la France pour continuer la guerre. A partir du 17 juin il comprend que ses espoirs sont vains et ce qu’il va reprocher le plus au gouvernement français n’est pas l’armistice mais de ne pas avoir livré la flotte française à l’Amirauté britannique. A ce moment, l’Angleterre est aux abois face à l’Allemagne avec quelques divisions mal équipées. Seules la R.A.F. et la Royal Navy peuvent retarder l’échéance que les pessimistes situent vers le 15 août et les optimistes à l’automne. Mais Hitler souhaite un arrangement qui lui laisse les mains libres à l’Est. Des contacts occultes (le Duc d’Albe et le Duc de Windsor ( ?)) le font savoir, un seul préalable, le retrait de Churchill de la scène politique. Churchill, menacé de l’extérieur, l’est aussi de l’intérieur avec une opinion publique vacillante et les milieux pacifistes, voire pro-allemands qui relèvent la tête. Churchill est convaincu que l’Angleterre doit se battre jusqu’au bout le dos au mur et qu’il est l’homme de la situation. Il lui faut donc un évènement d’une gravité extrême pour prouver sa détermination et regrouper l’opinion publique autour de lui. C’est alors qu’il va imaginer personnellement "l’opération Catapulte" qui consiste à capturer ou détruire la flotte française disséminée dans les ports britanniques, à Alexandrie, Mers El-Kébir et Dakar. Cette opération commence le 27 juin. Ce jour-là, l’amiral Godfroy, commandant l’escadre française basée à Alexandrie, reçoit l’ordre de rallier Beyrouth, il en informe l’amiral Cunningham qui lui répond très courtoisement qu’il lui-même reçu la veille l’ordre de ne pas laisser l’escadre française quitter Alexandrie. Le 25 juin, dans un discours Churchill affirme : "Il est clair que les navires français passeront tous armés sous contrôle allemand ou italien". Le lendemain, l’Angleterre décrète le blocus des côtes françaises et l’embargo des navires français dans les ports anglais et à Alexandrie. C’est à partir de ce moment que Churchill, réalisant que ses tentatives pour faire entrer l’Empire français en dissidence ont échoué, prend la décision de détruire les escadres françaises qui s’y trouvent. Il fait entériner cette décision par son cabinet en exigeant l’unanimité malgré la répugnance de certains ministres. Le 28 juin, les amiraux anglais sont informés de Catapulte et beaucoup sont consternés. L’un d’eux parlera même de "crime de guerre". Le 29 juin, le feu vert est donné par les Allemands et les Italiens pour que les navires français soient désarmés dans des ports français de la Zone libre et d’Afrique du Nord. Cette décision est communiquée aux Anglais. Mais devant l’offensive de paix qui se précise en Angleterre, Churchill décide de hâter l’exécution de Catapulte. Le 1er juillet, l’amiral Sommerville, commandant l’escadre de Gibraltar, reçoit l’ordre d’exécuter Catapulte à Mers El-Kébir. Il présente ses objections mais reçoit l’ordre formel d’exécution. Les différentes missions françaises qui se trouvent encore en Angleterre reçoivent l’ordre de quitter l’Ile. Les Américains, quant à eux, se déclarent satisfaits des garanties françaises. Le 2 juillet à Portsmouth, l’amiral anglais Jares fait une visite de courtoisie aux équipages français. Le général de Gaulle, dans son appel quotidien, déclare : "Duquesne, Tourville, Suffren, Courbet auraient-ils jamais consenti à mettre à la discrétion de l’ennemi la flotte française intacte ?". Le drame. Le 3 juillet peu avant l’aube, les Anglais s’emparent par la force de nos bâtiments se trouvant dans les ports de Portsmouth, Plymouth, Falmouth et Sheerness. L’opération est menée avec une violence et un manque d’égard le plus souvent inutiles. Bilan : un mort et trois blessés du côté anglais et un mort et un blessé côté français. A Alexandrie, dans le bassin fermé du port un cuirassé, quatre croiseurs, trois torpilleurs et un sous-marin français font face à l’escadre anglaise dont les canons sont braqués sur eux à bout portant. A 8 h 00, l’Amiral Godfroy reçoit un ultimatum lui enjoignant : soit d’accepter de mettre ses bâtiments armés de volontaires à la disposition des britanniques, soit d’accepter qu’ils soient désarmés sous la surveillance des Britanniques, c’est à dire sous la contrainte. En cas de refus, ils seront coulés dans un délai de 6 heures. L’amiral Godfroy entame les négociations mais en cours d’après-midi arrivent les nouvelles de Mers El-Kebir, semant l’indignation parmi les officiers français, et il faut bien le dire, la consternation parmi les officiers britanniques. Finalement, à Alexandrie, le problème sera réglé sans effusion de sang grâce au sang froid de l’Amiral Godfroy et à la compréhension de l’Amiral Cunningham. En fait, tous deux enfreindront la lettre des ordres qu’ils ont reçus mais ils n’ont pas le choix. Les Anglais peuvent tirer les premiers, à cette distance, ils sont en mesure de volatiliser les navires français qui ont peu de chance de pouvoir riposter aux canons... Mais les croiseurs français sont en position idéale pour lancer leurs torpilles et ils auront le temps de le faire et de volatiliser l’escadre britannique. C’est une belle illustration de dissuasion mutuelle. A Mers El-Kébir se trouve concentrée depuis peu la flotte de l’atlantique, c’est à dire les plus belles unités de la Marine française, renforcées par la flotte locale : quatre cuirassés, six contre-torpilleurs, un porte-avions, quatre sous-marins et des torpilleurs. Ces bâtiments ne sont plus sur pied de guerre, les machines sont à l’arrêt et la configuration du port est telle que les cuirassés ne sont pas en mesure d’utiliser leur armement principal, les tourelles de 380 dirigées vers la terre. Vers 7 h du matin apparaissent trois navires de ligne anglais, deux croiseurs, un porte-avions et plusieurs torpilleurs. Un ultimatum est présenté à l’Amiral Gensoul, commandant les forces navales françaises, exigeant : soit de rallier la Flotte britannique, soit d’appareiller sous contrôle britannique avec équipage réduit, soit de conduire la Flotte aux Antilles pour y être désarmée. Les Français ont 6 heures pour s’exécuter ou se saborder. Dans le cas contraire, les Britanniques ouvriront le feu. L’Amiral Gensoul fait prendre immédiatement les dispositions de combat et va essayer de gagner le temps nécessaire à ses bâtiments pour être en mesure de riposter, en proposant de les désarmer sur place. L’Amiral Sommerville hésite à passer aux actes. Il télégraphie à Londres pour essayer de provoquer de nouveaux ordres. Quand son message arrive à l’Amirauté, Churchill est présent, les amiraux anglais voudraient bien en rester là mais Churchill maintient ses ordres. En début d’après-midi, l’Amirauté française donne l’ordre aux escadres de Toulon et d’Alger de se porter au secours de Mers El-Kébir. L’Amiral Gensoul, toujours pour gagner du temps, demande une nouvelle entrevue aux Anglais et il leur montre la directive de Darlan enjoignant aux Amiraux de lui désobéir s’il revenait sur ses ordres de sabordage. En vain. A 17 h, la flotte anglaise, idéalement placée, protégée par le relief de toute riposte initiale, ouvre le feu. Immédiatement, la flotte française tente de sortir de la rade pour se déployer et riposter. Seul, le Strasbourg escorté par quatre torpilleurs, parviendra à s’échapper et, après un bref engagement, sera rejoint par la flotte d’Oran, l’ensemble de ces bâtiments ralliera Toulon. Pour le reste de la flotte à l’intérieur de la rade, c’est le massacre, écrasé sous les salves rapides anglaises, incapable de riposter ou de manœuvrer, l’ensemble des bâtiments est détruit ou coulé à l’exception miraculeuse du porte-avions Commandant-Teste. A 18h00, une heure plus tard, l’Amiral Gensoul demande un cesser le feu pour relever ses blessés et évacuer les bâtiments. Sur place, c’est une véritable boucherie, les 1300 morts seront enterrés le lendemain. Les blessés sont évacués vers les hôpitaux d’Oranie. Mais le 6 juillet, il y aura un nouveau raid, trois vagues d’avions lancées par le porte-avions Ark Royal viendront parachever le travail, faisant 4 morts et 150 blessés supplémentaires. Le porte-avions Commandant-Teste aura pu s’échapper à l’aube du 4 juillet. L’opération Catapulte se termine à Dakar. Le 7 juillet, en fin d’après-midi, une escadre anglaise accompagnée par le porte-avions Hermès se présente devant le Port et envoie le même ultimatum qu’à Alexandrie. L’objectif est le Richelieu handicapé par des problèmes de machines et dont l’armement n’est pas complètement installé, suite à sa fuite du chantier naval de l’Atlantique où il était en cours d’achèvement. Le 8 à l’aube, il sera successivement torpillé à l’arrière par un aviso puis achevé par un raid aérien. L’escadre anglaise ayant terminé son travail, se retire. Il faut maintenant conclure en tentant de dégager les responsabilités et les conséquences de ce véritable guet-apens. En ce qui concerne les responsabilités, elles sont flagrantes et irrécusables. Elles se limitent à deux hommes à l’éthique dévoyée : Paul Raynaud, dont la suffisance et la légèreté livrèrent une France ligotée à son alliée la Grande Bretagne, Churchill, dont le manque total de scrupules et d’humanisme illustra le vieux dicton suivant lequel la fin justifie les moyens. En ce qui concerne les conséquences elles sont incalculables. En France elles vont réveiller à juste titre une anglophobie latente, mais aussi regrouper autour de Pétain une opinion publique désemparée et faciliter dans les jours qui vont suivre la bascule que prépare Laval vers les pleins pouvoirs. Elles seront pain béni pour la propagande allemande et le camp de la collaboration. Elles vont porter un coup décisif à la dynamique à l’appel du 18 juin, de la résistance, du ralliement de l’Empire et des grands chefs militaires ,car de Gaulle va en quelque sorte justifier Catapulte en déclarant le 8 juillet : "...en vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement de Bordeaux avait consenti à livrer les navires à la discrétion de l’ennemi. Il n’y a pas le moindre doute qu’en principe et par nécessité l’ennemi les aurait employés soit contre l’Angleterre, soit contre notre propre Empire. Eh ! Bien, je le dis sans ambages, il vaut mieux qu’ils aient été détruits." Ni les faits, ni l’histoire ne lui donneront raison sur ce point. Général René MASCARO. © Farac-Info n° 350 Septembre 2000 le site: http://www.farac.org/php/article.php3?id_article=67 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 23 novembre 2007 Share Posté(e) le 23 novembre 2007 Les Alliés De par son poste, Marc Bloch est souvent en situation de communiquer avec les forces alliées, et il en tire un bilan sombre. Il souligne d'abord les difficultés au niveau des soldats et des populations. Bien que soldats de métiers, les soldats britanniques ont apparemment une conduite désastreuse, de soldats « pillards et paillards ». Ce qui renforce dans la population paysanne, qu'ils méprisent, une anglophobie latente liée à des réminiscences historiques. Ce sentiment est renforcé lorsqu'on s'aperçoit que les Britanniques fuient les premiers et jouent des coudes pour être évacués, faisant sauter des ponts pour couvrir leur retraite sans souci des troupes françaises restées en arrière. « Ils refusaient, assez naturellement, de se laisser englober, corps et biens, dans un désastre dont ils ne se jugeaient pas responsables ». Les Britanniques, de leur côté, jugent sans indulgence (« notre prestige avait vécu et on ne nous le cacha guère ») les insuffisances de l'armée française, qui mène une propagande anglophobe pour cacher ses propres échecs. À plusieurs occasions, comme la percée vers Arras, les Britanniques ne fournissent pas une aide promise, car voyant les failles du plan stratégique français. Ces échecs entrainent en pratique un renoncement à la collaboration entre les états-majors, un échec de l'alliance. Les armées ne sont alors plus coordonnées par aucune autorité commune après l'encerclement du GQG (grand quartier général). Sans liens efficaces, ni camaraderie, l'armée française reste sans renseignement sur les faiblesses de l'armée britannique. Au Royaume-Uni, par la suite, la population accueille bien les Français, mais les autorités ne se départissent pas d'une « raideur un peu soupçonneuse ». Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89trange_D%C3%A9faite Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 23 novembre 2007 Share Posté(e) le 23 novembre 2007 Pour Mers El Kebir, c'etait aussi un moyen pour Churchill arrivait au pouvoir dans une série de désastres que le Royaume Uni que les Anglais pouvaient remporter une "victoire". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 26 février 2008 Share Posté(e) le 26 février 2008 3. Le retrait des forces britanniques des Flandres Dès la percée de Sedan, le Gouvernement britannique se rendant compte de la gravité de la situation, a pensé avant tout à la défense de l’Angleterre. Les bonnes raisons ne lui ont pas manqué pour justifier le rappel des forces britanniques engagées dans les Flandres : - flottement dans le commandement interallié, provoqué par la mort du Général Billotte ; - difficultés de liaison et de ravitaillement entravant l’exécution de la contre attaque prescrite par le général Weygand ; - capitulation de l’armée belge ; etc… Quoiqu’il en soit, les ordres de repli sur Dunkerque et de réembarquement des forces anglaises engagées dans la bataille du nord, ont été donnés sans l’assentiment du général Weygand, commandant en chef interallié, ni du gouvernement français. Même observation en ce qui concerne le repli des forces britanniques de Bretagne. Winston Churchill explique la décision prise par le Gouvernement britannique en disant que la défaite de la France, quelque douloureuse qu’elle fut, n’entraînerait pas la perte de la guerre, comme l’eut fait la défaite de l’Angleterre. Cette thèse est parfaitement soutenable… surtout de la part d’un Anglais. Je ne me permettrai pas de la discuter. Il n’en demeure pas moins qu’à tort ou à raison, le Gouvernement britannique a pris, de son propre chef, une décision qui équivalait à une rupture d’engagement vis-à-vis de la France. On est alors en droit de s’étonner de l’amertume que manifeste W.Churchill, dans ses Mémoires, à l’égard du maréchal Pétain et du général Weygand, abandonnés de tous et acculés à la dure nécessité de demander un armistice aux Allemands. Le Président de la République, M. A. Lebrun, a remis les choses au point dans la déposition qu’il a faite au procès du Maréchal : « A partir du moment où l’un des deux pays signataires d’une convention comme celle du 28 Mars, retient une partie de ses forces pour sa défense propre, au lieu de les risquer au combat commun, comme l’a fait l’Empire britannique, il peut toujours, dans la forme, s’armer d’un papier pour nous rappeler les obligations qui y sont inscrites, il n’a plus l’autorité morale nécessaire pour dire « je ne puis vous délier de votre engagement ». (Procès du maréchal Pétain – J.O du 25 Juillet 1945, colonne 2) Source: http://www.generalhering.org/index.php/Analyses-strategiques/CONTRIBUTIONS-DU-GENERAL-HERING-APRES-LA-SECONDE-GUERRE-MONDIALE-1949.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E11 Posté(e) le 26 février 2008 Share Posté(e) le 26 février 2008 C'est "dingue", les Suisses devaient avoir les meilleurs avocats de monde à l'époque :( Le problème c'est qu'on raconte toujours la moitié de l'histoire: "Les méchants cupides suisses payèrent 250 millions aux gentils sauveurs alliés pour se laver les mains". L'accord de Washington prévoyait effectivement le payement de cette somme mais il prévoyait également que tous les fonds allemands bloqués en Suisse devait revenir pour moitié aux alliés et du montant de cette somme il n'est jamais question...l'argent n'a décidément pas d'odeur même pour les alliés aux blanches mains O0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 21 novembre 2008 Share Posté(e) le 21 novembre 2008 Une "analyse" à chaud de cette période ... La carence de la direction de la guerre Ecrite en décembre 1940, cette analyse du Général HERING prouve, si besoin est, que ce n'est pas la faiblesse de l'armée française qui fut à l'origine de la défaite de la guerre de 40, mais bien la pusillanimité des dirigeants britanniques, et le manque de volonté du Gouvernement français. La carence de la direction de la guerre L’invasion de la Pologne par les armées allemandes, au début de Septembre 1939, appelait impérieusement, de la part de la France et de l’Angleterre, une action de diversion. Comment pouvait-on concevoir cette action ? Une offensive en direction de MAYENCE, excluait toute possibilité de coopération des forces britanniques avec les forces françaises. Elle venait se buter, dès son débouché en territoire allemand, contre la ligne SIEGFRIED. Or, les forces françaises n’étaient pas outillées pour faire brèche dans une position aussi fortement organisée. Y fussent-elles parvenue, grâce à une accumulation d’Artillerie lourde sur un front étroit, que, la brèche faite, les unités d’exploitation, ralenties et dissociées dans la traversée d’une zone profonde de « sperren » se fussent trouvée finalement bloquées devant une deuxième position, aussi forte que la première. En mettant toutes les chances de leur côté, elles auraient peut-être réussi à créer une poche dans le dispositif ennemi, mais ce résultat eut été sans aucune portée stratégique. Quant à l’effet de diversion recherché, il n’aurait certainement pas été obtenu. Pour contraindre l’Allemagne à relâcher son étreinte en Pologne, il fallait aller fort et vite. La seule manière d’y parvenir était de déborder la ligne SIEGFRIED par le Nord. La manœuvre du Nord, outre qu’elle était réalisable avec les moyens dont nous disposions, en regard de ceux que pouvaient nous opposer présentement l’Allemagne, se prêtait au mieux à la coopération des forces terrestres, maritimes et aériennes de la France et de l’Angleterre. Elle visait un objectif stratégique de première importance, la RUHR. Au minimum, elle assurait aux Alliés, la possession du canal ALBERT, garantie sérieuse contre une offensive allemande visant PARIS ou LONDRES. Cette manœuvre impliquait, il est vrai, la violation de la Belgique, et même celle de la Hollande. Elle était, par suite, au premier chef, affaire de Direction de la Guerre. Le Haut Commandement français l’avait suggérée à son Gouvernement ; mais celui-ci s’était heurté à l’opposition formelle du Gouvernement belge, jaloux de sa neutralité, comme aussi à celle du Gouvernement britannique que le sans-gêne de HITLER n’avait pas guéri de ses scrupules. A la place de nos dirigeants, HITLER n’aurait pas hésité à forcer le consentement des britanniques, quitte à les menacer de se retirer de la lutte, en cas de refus de leur part. Quant à la neutralité de la Belgique, il n’en aurait eu cure. Le Gouvernement français s’inclina devant ce double veto, sans même protester. Force fut alors pour notre Haut Commandement de réduire ses prétentions à une « prise de contact » de la position SIEGFRIED en Lorraine. Semblable démonstration ne pouvait tromper personne ; elle ne faisait que souligner notre impuissance. Bien plus, en cas de réaction allemande, nos avant-gardes allaient se trouver en assez mauvaise posture. Aussi bien, dès les premières manifestations de cette réaction, le Haut Commandement estima-t-il prudent de les replier sur la position de couverture d’où elles étaient parties. Une nouvelle occasion de pénétrer en Belgique s’offrit aux Alliés, le 15 janvier 1940. Devant la menace que constituaient pour la Belgique les concentrations massives auxquelles procédaient les Allemands sur la frontière hollando belge, le roi Léopold II fit connaître aux Alliés qu’il levait désormais l’interdiction de son territoire. Il laissa même entendre qu’une intervention de leur part serait favorablement accueillie par la population, tant flamande que wallone. Le Haut Commandement français, avec l’autorisation de son Gouvernement, prescrivit aussitôt les mesures préparatoires d’exécution. Le 15 Janvier soir, au G.Q.G de VINCENNES, on attendait plus que le consentement de LONDRES pour déclancher l’opération. Ce consentement, d’abord retardé sous prétexte de complément d’information, fut en fin de compte remis sine die. Le Gouvernement français ne crut pas devoir insister. Et ainsi, pour la seconde fois, les Alliés ont laissé passer l’occasion de s’assurer la possession du canal ALBERT et de la MEUSE. - Pusillanimité des dirigeants britanniques, - Manque de volonté des dirigeants français - Le 10 mai, les Allemands font irruption en Hollande et en Belgique. Les Gouvernements hollandais et belge appellent les Alliés à leur secours. Sans hésiter, LONDRES et PARIS décident de marcher à fond. Ordre est donné aux Armées du Nord de se porter, dans un premier bond, sur la position de la DYLE, et de rechercher la liaison avec l’Armée hollandaise vers BREDA. La position de la DYLE est à peine ébauchée ; pour peu que la couverture belge sur le canal ALBERT vienne à céder, c’est à une bataille de rencontre que nous allons. A la décision inconsidérée du Conseil suprême de la coalition, le Haut Commandement répond par un « lâchez tout » dont le moins qu’on puisse dire est qu’il était très risqué ! Autant, en effet, l’entrée des Alliés en Belgique s’imposait au début de la guerre, et même encore le15 Janvier, autant elle était contre-indiquée, le 10 mai, au moins pour les gros. Les Allemands nous ayant devancé en Hollande et en Belgique avec des forces supérieures, la sagesse conseillait de les attendre de pied ferme sur nos positions. Tout au plus, nous autorisait-elle à mettre la main sur les passages de l’ESCAUT et à nous relier à l’aile droite de l’Armée belge sur la MEUSE, vers NAMUR, avec des avant-gardes. Foncer en Belgique, tous moyens réunis, c’était faire le jeu de l’adversaire. ================ Les Alliés, maîtres de la mer, disposaient d’une arme redoutable : le blocus. Mais il ne suffit pas de décréter le blocus des pays ennemis ; il faut procéder, hardiment et sans retard, aux opérations qui paraissent susceptibles de le rendre efficace. Or, les matières premières essentielles sur lesquelles devaient porter le blocus contre l’Allemagne étaient le fer et le pétrole. Pendant tout l’hiver 1939-40, le fer de Suède est passé en Allemagne par le port de NARWICK et le trafic par cabotage à la faveur des fjords de Norvège. Le Gouvernement britannique en était parfaitement informé. En douter serait faire injure à la vigilance de l’Amirauté et de l’Intelligence Service. Mais, toujours respectueux des droits des neutres, il se contenta d’abord d’adresser des observations au Gouvernement norvégien. Lorsqu’en désespoir de cause, il se décida à agir, les Allemands avaient déjà pris pied dans les principaux ports de Norvège, et notamment à BERGEN et à NARWICK. Dès lors, il ne s’agissait plus d’une simple opération de blocus, mais d’une expédition outre-mer dont le premier objectif était de déloger les Allemands des ports dont ils s’étaient emparés – expédition d’autant plus aléatoire, que l’aviation allemande, maîtresse des bases norvégiennes, allait rendre singulièrement difficiles les opérations de débarquement et de ravitaillement. L’expédition de Norvège n’en fut pas moins décidée par le Gouvernement britannique, en plein accord avec le Gouvernement français, ce dernier s’engageant à faire coopérer des forces de terre et de mer françaises avec les forces britanniques. Son résultat le plus clair fut de détourner un certain nombre de divisions du théâtre principal d’opérations, où nous étions déjà à court d’effectifs. Par ailleurs, rien n’a été tenté par les Alliés pour interdire l’entrée des pétroles russes en territoire allemand par la voie de la mer Noire. Le Gouvernement Turc, désireux d’éviter un conflit avec l Russie, s’opposait au contrôle la mer Noire par les flottes alliées. De leurs côtés, les Gouvernement français et britannique, conservant contre toute vraisemblance le secret espoir de rallier un jour la Russie à leur cause, hésitaient à prendre des mesures radicales qui eussent risqué de leur aliéner définitivement les sympathies de MOSCOU. Et cependant, durant tout l’hiver 1939-40, où la Russie, engagée dans une guerre désastreuse contre la Finlande, se trouvait dans l’impossibilité d’entreprendre d’autres opérations, une occasion inespérée s’est offerte au Alliés d’intervenir en Orient. Leurs Gouvernements ont été incapables de la saisir et de l’exploiter, laissant ainsi toutes facilités aux Allemands pour compléter leurs stocks d’essence en vue de leur offensive de printemps. Même absence de décision, ou, plus exactement, même aboulie des Gouvernements Alliés lorsque s’est posée la question du blocus de l’Italie. Depuis le début de la guerre, l’Italie, bien que non belligérante, ravitaillait l’Allemagne au vu et au su de tout le monde. La nécessité de resserrer le blocus de ce pays, s’avérait avec d’autant plus de force que nous n’avions pas de complications à attendre de ce Gouvernement. C’est donc consciemment que les Alliés ont laissé l’Italie libre de « donner à manger au crocodile ». La mansuétude, pour ne pas dire la faiblesse dont ils ont fait preuve en la circonstance a eu sa conséquence fatale et logique : le resserrement de l’axe. - carence de direction sur toute la ligne - Tout bien considéré, à aucun moment de la lutte, les Alliés n’ont su prendre l’initiative des opérations. Du commencement de la guerre jusqu’à l’Armistice, ils se sont laissés mener par leur adversaire. Le Gouvernement français n’ayant pas d’idée arrêtée, pouvait difficilement faire prévaloir ses avis au sein du Conseil Supérieur de la Coalition. Il s’est contenté de se tenir à la remorque du Gouvernement britannique. Celui-ci a donc pris la direction de la coalition, d’une main assez hésitante d’ailleurs, et il l’a conservée jusqu’aux jours sombres de Juin 1940, où, jugeant la situation de son partenaire désespérée, il l’a froidement laissé tomber. « …Tempora si fuerint nubila, solus eris » Ne nous en prenons qu’à nous-mêmes. Royat, le 15 Décembre 1940 Signé : P. Héring Source : http://www.generalhering.org/index.php/Les-enseignements/La-carence-de-la-direction-de-la-guerre.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 22 novembre 2008 Share Posté(e) le 22 novembre 2008 Je ne connaissait pas ce site mais on sur plusieurs textes les ''a priori'' des commandants d'alors sur leurs forces, leurs faiblesses et celle de leur adversaire par rapport à ce qu'on en sait aujourd'hui ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 10 septembre 2011 Share Posté(e) le 10 septembre 2011 http://home.nordnet.fr/~lestrem-adsl/histoire/paradis.htm apparemment ,sa serait venu suite à l'exécution de 2 prisonniers Allemands et d'autres fait ,comme un supposé emploi de balle dum dum ,tiré sur les brancardiers Allemand etc ...(m'enfin faut voir si les Brits n'avaient pas eu le problème avant ,pas facile de savoir qui a vraiment commencé pour partir dans l'optique "pas de quartier " ) . les Brits ont défendu avec férocité la position ,au vu de leur situation (donc les coups pas fair-play ,peut-être en sachant que ceux d'en face ne leur ferait pas de cadeau au vu des possibles exactions commise par les Allemands lors du début de la guerre et auquel ils ont put les constater de visu ). l'officier (il sera pendu après la guerre par les Brits ) qui a fait exécuté ses Brits n'été apparemment pas aimé par ses soldats (des SS) qui le trouvait trop brutal . It’s worth knowing that... The fighting in France in 1940 was very fierce indeed. When the BEF had to leave France they had to leave most of their equipment behind. Casualty rates for BEF soldiers in this campaign were about 16.6%. In the First World War they were about 17%. This gives some idea of how serious the fighting was. http://www.nationalarchives.gov.uk/education/worldwar2/theatres-of-war/western-europe/investigation/invasion/sources/docs/1/ on a le chiffre des pertes ,sa leur a quand même fait mal ... et je ne pense pas qu'ils aient perdu autant de monde en n'ayant pas participer au combat . certes ils ont du plié bagage ,mais au vu de la situation ,il n'y avait pas 10 000 solutions ,et la suite des évènements a prouvé qu'il n'y avait pas stratégiquement de possibilité de renversé la situation en 1940 . Historians have always found it difficult to decide whether Dunkirk was a triumph or a disaster. It was superbly organised by the Royal Navy. Nearly 300 000 British and over 100 000 French troops were evacuated. The RAF outfought the Luftwaffe over the beaches at Dunkirk. On the other hand it was a bitter defeat. British forces lost most of their equipment. They also effectively abandoned the French. British Prime Minister Winston Churchill said it was a ‘miracle of deliverance’ but he also pointed out that ‘wars are not won by evacuations’. http://www.nationalarchives.gov.uk/education/worldwar2/theatres-of-war/western-europe/investigation/invasion/sources/docs/2/ très intéressant . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 septembre 2011 Share Posté(e) le 10 septembre 2011 17 % de pertes en 2 mois de combats, en effet, c'est élevé.Mais ces chiffres écrit juste après la débâcle portent sur des ''disparus'' (prisonniers par les allemands ou tués non recensés), a t on depuis des statistiques plus précises ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 11 septembre 2011 Share Posté(e) le 11 septembre 2011 17 % de pertes en 2 mois de combats, en effet, c'est élevé. Mais ces chiffres écrit juste après la débâcle portent sur des ''disparus'' (prisonniers par les allemands ou tués non recensés), a t on depuis des statistiques plus précises ? se tableau est assez précis ,enfin très détaillé ,tué ,blessé et disparu , catégorie de soldat (officier ,autres rangs ) et tout les différent corps (infanterie ,artillerie ,etc ... ). manque peut être les pertes de la RAF et de la Royal Navy . http://www.nationalarchives.gov.uk/education/worldwar2/theatres-of-war/western-europe/investigation/invasion/sources/docs/1/enlarge.htm sa s'est sur wiki . Britain: 68,111 killed in action, wounded or captured. Some 64,000 vehicles destroyed or abandoned and 2,472 guns destroyed or abandoned. RAF losses throughout the entire campaign (10 May–22 June) amounted to 931 aircraft and 1,526 casualties http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_France le chiffre est revu à la hausse sur wiki ( 68.111) ,et apparemment sa ne concerne que l'armée de terre .alors que pour le chiffres du National Archiv il est de 66 006 . en tué pour la BEF ,sa fait 4006 tués ,16 815 blessés ,47 959 (disparus ,prisonnier ) sur National Archiv . enfin voilà ,je sais pas si on a une meilleur statistique =) . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 11 septembre 2011 Share Posté(e) le 11 septembre 2011 wow 66000 KIA ! j'aurais jamais pensé que c'était autant. Ptain, eux et nous on a morflés ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 11 septembre 2011 Share Posté(e) le 11 septembre 2011 wow 66000 KIA ! j'aurais jamais pensé que c'était autant. Ptain, eux et nous on a morflés ! non ,66 000 s'est pas que les KIA ;) en tué pour la BEF ,sa fait 4006 tués ,16 815 blessés ,47 959 (disparus ,prisonnier ) sur National Archiv . si on déduit les blessés (dans le tas certains ont reprit du service après convalescence ),entre 4006 tués et 47 959 (disparus et prisonniers ) ont arrivent à 51 965 personnels mis hors de combat ,donc rayé des effectifs pour toujours . au sujet des blessés ,faudrait connaître le taux de blessé rendu inapte au combat ou au service ,et on aurait un chiffre assez précis sur se qui a été mis hors de combat pour toujours . enfin sa reste quand même important comme perte (peu importe le détail entre KIA ,blessé et disparu/prisonnier ) ,s'est des effectifs perdu important par rapport à la taille de la BEF .sans compté la perte de matos . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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