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l'industriel aurait fait pression sur dsi pour virer un journaliste les industries Marcel Bloch c'est pas possible???? ai je bien compris ???? c'est une blague ha le lobbying à la vie dure chez nous mais c'est moins visible qu'en Afrique :lol: :lol:

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suis pas d'accord. Si ce qu'il se dit est vrai, alors ça dépasse largement la cuisine interne de DSI.  :O

Tant qu'on envoie pas la tête du journaliste dans une boite pour contenter les personnes lésé par l'article ça devrait aller .........

pour cette fois, redac DSI fait gaffe.  :lol:

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Le journaliste en question ne travaille effectivement plus pour DSI. Pour le reste, l'entretien n'engageait que la responsabilité de son auteur (le général de l'AdA) et personne d'autre. Enfin, croire que des industriels pourraient faire pression sur DSI de quelque manière que ce soit, c'est assez amusant... DSI ne vit pas de publicité (heureusement !) mais de son lectorat, ce qui le rend indépendant de toute pression extérieure (et ce depuis ses débuts).

Bonjour à tous,

Je viens de penser à un truc. C'est tout de même étrange de voir "Directeur de la Rédaction DSI" indiquer dans son intervention ci-dessus qu'il trouve assez amusant de croire que des industriels pourraient faire pression sur DSI alors même que je n'avais jusqu'alors évoqué qu'une "pression extérieure" sans plus de précision...Comment a-t-il pu savoir qu'il était effectivement question, dans les bruits que j'ai entendus, d'une pression industrielle et non d'autre origine (militaire, politique ou autre)? Sauf à penser qu'il est bien plus informé qu'il ne veut le laisser croire ;) Reste que si le gars Promé a été licencié après cette interview c'est pas mal inquiétant quant au degré de liberté dont bénéficie la presse. :O

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Disons que les revues spécialisées doivent avoir accé à des informations pour construire des articles avec des informations à même d'intéresser le lecteur. Pas d'info, pas de lecteur.

Les revues sont donc sous le bon vouloir d'industriels pour obtenir de quoi les alimenter. dans cet écosystème, ne gagnent en indépendance éditoriale que ceux qui ont une taille critique et une respectabilité. Qui peut s'en prévaloir? Jane's? Peut-être.

C'est comme dans le domaine automobile, Turbo peut se permettre beaucoup de chose car Turbo a cette taille critique et représente un vecteur qu'aucun industriel ne peut boycotter.

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Bonjour tout le monde,

Ah, le fameux "ce qui se dit" : on en a entendu tellement ces dernières années qu'on a même un petit florilège des rumeurs et autres "on dit". Certains valent vraiment le détour ;o)

Bon, comme mon directeur de redac', je suis plutôt bien placé pour connaître la cuisine interne et jamais, au grand jamais, je n'ai eu de "pressions", de "messages" ou quoi que ce soit de la part de Dassault (ou de qui que ce soit) concernant Jean-Louis. Les industriels qui vous téléphonent pour vous dire qu'ils n'ont pas aimé tel ou tel article ou qu'ils auraient préféré le voir écrit autrement, ça existe mais le concept derrière DSI, c'est précisément l'indépendance et c'est ce qui fait que nous sommes lus.

Mais le coup du coup de fil avec un type qui vous lache "virez-moi untel, sinon...", jamais vu. Et je ne vois d'ailleurs pas très bien ce que recouvrirais le "sinon...". Le reste, c'est donc effectivement de la cuisine interne  =) D'ailleurs, je me pose la question de savoir qui peut avoir intérêt à faire en sorte de remettre en cause notre indépendance. En ce bas monde, il y a une raison à tout  :rolleyes:

Bonne sermaine tout le monde ! 

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Reste que l'article de Promé sur le Rafale EAU avait tellement déplu à ce bon Charles E. qu'il a fait annuler la distribution du HS DSI sur l'arme aérienne lors des dernières universités de la Défense, tout de même. Effectivement ce qui compte c'est l'indépendance éditoriale des journalistes, mais c'est un peu naïf de croire que celle-ci est suffisante si la publication, elle, est soumise à des pressions de tous ordres, politiques et industrielles.

D'autre part, c'est bon de rappeler que dans un DSI la majorité du contenu rédactionnel n'est pas fourni par des journalistes (entendons là des détenteurs de carte de presse, pour faire simple), mais par des "bénévoles" venus d'organismes en tous genres pour vendre leurs points de vue. Je ne critique pas, loin s'en faut, car il manquait justement une tribune de ce genre concernant l'actualité de défense. C'est juste qu'après il faut un peu relativiser lorsqu'on parle d'indépendance éditoriale pour ce magazine.

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Et parmi les volontaires, il y a beaucoup de militaire qui ne sont pas que tendre. Je pense à l'article sur déclassement des élites militaires.

J'ai lu et beaucoup apprécié l'article sur "la fin de la cavalerie". Ça doit "promer chromer" à Saumur. ;)

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Et bien, on n'est pas là pour servir la soupe, à qui que ce soit d'ailleurs ;o)

De ce point de vue, je ne suis pas d'accord avec Arctor : plus de 50% des auteurs du DSI sont des chercheurs. Qu'ont-ils à vendre ? Leurs bouquins ? Vous savez, des bouquins, j'en ai vendu pas mal et ce n'est pas ça qui fait vivre quelqu'un, sauf à faire dans des romans tirés à des centaines de milliers d'exemplaires... Vendre leurs idées ? Oui, et alors ? Lorsque nous participons à un débat ou que nous écrivons sur un forum, n'est ce pas aussi ce que l'on fait ?

Maintenant, ces idées peuvent déplaire. Je ne suis d'ailleurs pas toujours d'accord avec "mes" auteurs. Mais soit on joue la carte du débat et on la joue jusqu'au bout - c'est notre position - soit on se contente de servir des ressucées de communiqués de presse. La seule différence, c'est que ces communiqués, on les trouve sur le web et que personne n'est prêt à payer pour cela. En tant qu'académique, je ne vois d'ailleurs pas très bien en quoi ces communiqués peuvent aider les décideurs, militaires ou politiques, à mieux comprendre le monde et à mieux agir.

En ce sens, nous sommes "customer oriented" et l'indépendance et la volonté de se focaliser sur les débats, c'est aussi un modèle économique. En plus il marche. Maintenant, c'est aussi vrai que ça peut faire des jaloux mais ça.... c'est une autre histoire ;o)

NB : juste un petit edit sur la question des pressions politiques et industrielles sur la publication. Dans mon travail de tous les jours - voir ce qu'on me propose, proposer la rédaction d'artcles ou le passage d'interviews - jamais je n'ai reçu de telles pressions, de qui que ce soit. Et jamais je ne me suis autocensuré. Mon intérêt premier, c'est ce que je peux apporter au lecteur et, dans cette tâche, j'ai toujours eu le soutien inconditionnel de mon chef.

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Bah en fait si, on est d'accord. Je voulais simplement dire qu'une toute petite minorité du contenu était fourni par des journalistes, et qu'il faut de ce fait bien distinguer (en termes d'exigences d'indépendance, par exemple) DSI d'autres publications type AvWeek ou Flight, pour ne parler que d'aéro. Effectivement les chercheurs et opérationnels vendent leurs idées ; c'est très bien comme ça, et leurs organismes de tutelle les paient d'ailleurs à cet effet.

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Attention, l'indépendance des journalistes peut (j'ai bien dit "peut" : pas de généralités) être très relative : j'ai eu des propositions d'articles (que j'ai refusées) où le journaliste agissait comme un rédacteur de publireportage, même si ça pouvait être plus subtil... En en discutant avec eux, ils finissaient par le dire clairement...

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Maintenant, ces idées peuvent déplaire. Je ne suis d'ailleurs pas toujours d'accord avec "mes" auteurs. Mais soit on joue la carte du débat et on la joue jusqu'au bout - c'est notre position - soit on se contente de servir des ressucées de communiqués de presse. La seule différence, c'est que ces communiqués, on les trouve sur le web et que personne n'est prêt à payer pour cela. En tant qu'académique, je ne vois d'ailleurs pas très bien en quoi ces communiqués peuvent aider les décideurs, militaires ou politiques, à mieux comprendre le monde et à mieux agir.

En ce sens, nous sommes "customer oriented" et l'indépendance et la volonté de se focaliser sur les débats, c'est aussi un modèle économique. En plus il marche. Maintenant, c'est aussi vrai que ça peut faire des jaloux mais ça.... c'est une autre histoire ;o)

NB : juste un petit edit sur la question des pressions politiques et industrielles sur la publication. Dans mon travail de tous les jours - voir ce qu'on me propose, proposer la rédaction d'artcles ou le passage d'interviews - jamais je n'ai reçu de telles pressions, de qui que ce soit. Et jamais je ne me suis autocensuré. Mon intérêt premier, c'est ce que je peux apporter au lecteur et, dans cette tâche, j'ai toujours eu le soutien inconditionnel de mon chef.

Bonjour Redac DSI

Etant pilote et passionnée je passe souvent sur ce site mais ce que je viens d'y lire me pousse à y faire ma première intervention. Entre passer des articles écrits pas des militaires, des universitaires ou des industriels qui viennent gratuitement faire sur DSI du lobbying pour leurs idées ou leurs employeurs et le travail de journaliste, il me semble qu'il y a une sacrée différence. Et si rédac DSI estime que le travail de ses journalistes consiste à servir des ressucées de communiqués de presse, alors je n'y comprends plus rien...et cela m'inquiète du coup sur l'indépendance et la fiabilité de ce que je peux lire dans DSI. Pour moi, mais je suis sans doute naïve, l'équipe de journalistes de DSI passait son temps à traquer l'info au plus près des sources...Ce n'est donc pas le cas?

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Reste que l'article de Promé sur le Rafale EAU avait tellement déplu à ce bon Charles E. qu'il a fait annuler la distribution du HS DSI sur l'arme aérienne lors des dernières universités de la Défense, tout de même. Effectivement ce qui compte c'est l'indépendance éditoriale des journalistes, mais c'est un peu naïf de croire que celle-ci est suffisante si la publication, elle, est soumise à des pressions de tous ordres, politiques et industrielles.

Pour aller dans le sens d'Arctor, je viens d'apprendre que l'éditeur de DSI a pour actionnaire principal une boîte dite d'intelligence spécialisée dans les questions de défense et qui a un certain avionneur comme gros client ;) Ceci pouvant peut être expliquer cela :O
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Et parmi les volontaires, il y a beaucoup de militaire qui ne sont pas que tendre. Je pense à l'article sur déclassement des élites militaires.

J'ai lu et beaucoup apprécié l'article sur "la fin de la cavalerie". Ça doit "promer chromer" à Saumur. ;)

on achève bien les chevaux :-\

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Nous avons effectivement la CEIS dans notre capital, mais ça n'a rien d'une exclusive... ça n'a non seulement rien de neuf mais c'est dans le domaine public.

Au passage, leur participation est minoritaire et... quand je dis que je ne reçois de pression de qui que ce soit... je parle également d'eux. Maintenant, Raffy, vous pouvez chercher à mettre en cause notre indépendance - c'est votre droit. Mais c'est aussi le nôtre de dire que ce genre de choses n'est pas neutre...

@akaroa : ce n'est pas ce que j'ai dis...

Au passage, ne me prenez pas pour une bille...  ;) 

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Nous avons effectivement la CEIS dans notre capital, mais ça n'a rien d'une exclusive... ça n'a non seulement rien de neuf mais c'est dans le domaine public.

Au passage, leur participation est minoritaire et... quand je dis que je ne reçois de pression de qui que ce soit... je parle également d'eux. Maintenant, Raffy, vous pouvez chercher à mettre en cause notre indépendance - c'est votre droit. Mais c'est aussi le nôtre de dire que ce genre de choses n'est pas neutre...

@akaroa : ce n'est pas ce que j'ai dis...

Au passage, ne me prenez pas pour une bille...  ;) 

Effectivement, avoir le CEIS comme actionnaire minoritaire mais majeur n'est pas à mes yeux tout à fait neutre. C'est bon de le savoir en lisant DSI =D
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La CEIS a fait bien plus pour le pays, sans pressions aucunes, que les groupes américains qui financent d'autres revues du top 10 mondial, et qui sont totalement sous pressions. Posez la question à Bill Sweetman. C'est tout aussi bon de le savoir et, face à ce qui ressemble à une entreprise de désinformation, c'est pas mal non plus de le dire ;o)

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