Bechar06 Posté(e) le 16 août 2021 Auteur Share Posté(e) le 16 août 2021 Le 22/02/2021 à 09:52, Bechar06 a dit : Lecture seulement via ce lien : https://www.air-cosmos.com/article/il-y-a-60-ans-le-cerma-faisait-voler-hector-le-premier-ratonaute-24263 Ou le premier passager biologiquement vivant de l'espace français : un RAT au nom de Hector, lancé au sommet d'une fusée Véronique AGI24 le 22 février 1961 ... En fait le Hector en question a rongé, avant le départ, les conducteurs auxquels il était relié. C'est sa doublure qui est parti dans la capsule. Départ de Hammaguir, base spatiale en Algérie du Sud Ouest. Montée à 109 km d'altitude. 5 minute de micro-apesanteur. Puis récupération sans problèmes ! SUCCES Lien actualisé ? https://www.air-cosmos.com/article/il-y-a-60-ans-le-cerma-faisait-voler-hector-le-premier-ratonaute-24273 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 30 octobre 2021 Auteur Share Posté(e) le 30 octobre 2021 (modifié) Je n'irai pas, personnellement, créer un FIL nouveau du genre "l' UK aurait pu devenir une puissance spatiale, Etapes", mais tout de même cela n'interdit pas de rappeler des étapes pour une perte d'indépendance, contrairement à la France Ce que fait A&C https://www.air-cosmos.com/article/il-y-a-50-ans-les-britanniques-la-conqute-de-lespace-partie-1-les-premiers-pas-dans-lespace-25496 https://www.air-cosmos.com/article/il-y-a-50-ans-les-britanniques-la-conqute-de-lespace-partie-2-des-tudes-balistiques-prospero-25497 Cependant, en lisant ces 2 articles, je repère des approximations... en tous cas des points superficiels de A&C Par ex. avec "Après cette expérimentation prometteuse, ceux-ci organisent le 17 avril 1958 avec Skylark SL-07 une nouvelle étude d’aéronomie qui atteint 146 km d’altitude. Les Britanniques effectuaient ainsi leurs premiers pas dans l’espace. S’ils accusaient un net retard par rapport aux Américains et Soviétiques, ils étaient en revanche la nation européenne la plus avancée dans l’exploration spatiale." ou erreur des 2 spécialistes auteurs de cet article ? A tout le moins un manque de mise en perspective au niveau européen Ou mon parti-pris ( pour Véronique par ex. ) ? Modifié le 30 octobre 2021 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 4 avril 2022 Auteur Share Posté(e) le 4 avril 2022 Nouvel épisode proposé par Air et Cosmos https://air-cosmos.com/article/il-y-a-50-ans-sret-banc-d-essais-pour-l-industrie-spatiale-francaise-28989 COPIE INTEGRALE : "Il y a 50 ans : Sret, banc d’essais pour l’industrie spatiale française Le 4 avril 1972, le satellite technologique français Sret 1 décollait de Plessetsk, en Russie, et devenait le premier satellite occidental placé sur orbite par un lanceur soviétique. A l’heure de la Détente, le général de Gaulle effectue une spectaculaire visite officielle en URSS du 20 juin au 1er juillet 1966. Soucieux de l’indépendance de la France, celui-ci estime qu’elle ne doit pas coopérer uniquement avec les pays du bloc occidental. Il souhaite dépasser le contexte du monde bipolaire et montrer qu’il est concevable d’échanger, voire de coopérer avec l’ennemi idéologique. L’espace apparaît alors comme un lieu d’application possible et, pour ce faire, un accord intergouvernemental est signé à Moscou le 30 juin pour « une coopération spatiale franco-soviétique à des fins pacifiques ». Un programme technologique original: Ainsi, dès 1967, des instruments scientifiques français sont embarqués dans des fusées-sondes et des ballons, puis dans des satellites soviétiques et même à bord de l’astromobile Lunokhod 1 (1970). Après l’abandon (pour des raisons budgétaires) fin 1968 du projet franco-soviétique Roseau - un satellite qui devait étudier l’exosphère - il est décidé en novembre 1970 d’engager un programme de petits satellites technologiques d’environ 30 kg au maximum en profitant d’une place additionnelle d’une charge utile principale dans un lanceur soviétique. Appelé Sret (Satellite de Recherches et d’Etudes Technologiques) ou MAS (Maliy Avtonomiy Sputnik) par les Soviétiques, ce programme vise à réaliser des essais technologiques d’étude de comportement de composants en milieu spatial. Les caractéristiques du Sret : D’une hauteur de 56 cm pour une masse totale de 15,4 kg, Sret a une forme d’octaèdre tronqué d’un diamètre de 55,9 cm. Le satellite est équipé de quatre panneaux solaires et de quatre panneaux expérimentaux, opposés deux à deux, pour étudier le comportement de deux sortes de cellules solaires : l’une utilisant un film de sulfure de cadmium (CdS) sur 30 cellules de 32 x 13 mm, l’autre au tellurure de cadmium (CdTe) sur 54 cellules de 20 x 15 mm ; une batterie allégée doit également être expérimentée. Le satellite devant traverser quatre fois par jour la ceinture radiative de van Allen, il devait ainsi permettre d’une part d’éprouver divers instruments et composants et, d’autre part, de vérifier le modèle théorique de flux et de spectre d’énergie des particules pressées dans les zones de van Allen (à l’aide de cellules au silicium). Réalisé sous la maîtrise d’œuvre du Cnes, Sret est conçu avec l’aide de plusieurs industriels nationaux : SAT (Société Anonyme de Télécommunications) pour l’expérience CdS, RTC (Radiotechnique Compelec) pour l’expérience CdTe, Saft (Société des accumulateurs fixes et traction) pour les batteries pyrotechniques, Crouzet pour le convertisseur, Aerospatiale pour l’émetteur, Avions Marcel Dassault pour le mécanisme permettant d’éjecter le satellite. Avant d’être envoyé en Union soviétique, Sret est au préalable testé au centre spatial de Toulouse (essais de vide thermique, de vibration et d’équilibrage). Toutefois, une fois en Urss, les Français ne peuvent suivre les opérations d’intégration du satellite et du lancement, comme le rapporte Jean-René Germain dans Aviation Magazine du 1er/14 mai 1972 : « L’équipe française n’a pas eu accès au champ de tir, et ignore tout du lanceur. Ainsi, lors des discussions avec les Soviétiques, les caractéristiques géométriques du satellite ont été définies. Ils ont donné des spécifications de dimension, de fixation, de contraintes, plus des indications sur les liaisons électriques avec le lanceur, qui sont restées minimales. Sret a été conçu de manière à être entièrement autonome », les responsables français ne prenant le contrôle de leur satellite qu’une fois celui-ci éjecté du lanceur. « Fidèles à leur politique du secret en matière spatiale, les Soviétiques n’ont communiqué ni le nom du cosmodrome (il est cependant probable que ce soit Plessetsk), ni l’heure du tir », souligne Jean-René Germain. Une orbite originale: Le 4 avril 1972, une fusée soviétique Molniya M décolle de Plessetsk et place le satellite de télécommunications Molniya 1-20 sur une orbite très elliptique (40 000 km d’apogée, 343 km de périgée) - aussi appelée « orbite de Molniya ». Cette dernière est particulièrement favorable aux territoires se trouvant à de hautes latitudes. Ainsi, pour les télécommunications, cette orbite permet aux Soviétiques de disposer d’un réseau couvrant son immense territoire qui est essentiellement concerné par de hautes latitudes et même polaires. Quant à SRET, après s’être à son tour éjecté, il rejoint une orbite proche de celle du satellite Molniya, soit à 480 km de périgée et 39 260 km d’apogée, avec une inclinaison de 65°. Après Sret 1, Sret 2 : Prévu pour une durée de vie d’un an, Sret fonctionne parfaitement durant 15 mois, jusqu’au 13 juillet 1973. Le succès autorise un Sret 2 qui est lancé le 5 juin 1975. La mission principale de ce dernier est alors de tester et de valider un système de refroidissement passif, le même que celui qui est appelé à voler sur le satellite météorologique européen Meteosat (lancé le 23 novembre 1977 par un Delta américain). L’expérience est délicate, elle nécessite de maintenir une température à -160°C. Deux études complémentaires sont assignées au Sret 2 : la dégradation des films plastiques dans l’environnement spatial et le vieillissement des revêtements thermiques. D’une masse totale de 30 kg, Sret 2 a lui aussi été placé sur une orbite très elliptique pour une période de révolution de 12 heures, en charge additionnelle avec le Molniya 1-30. Les données ont été transmises par télémesure, les panneaux solaires fournissant une puissance de 3 watts, quatre antennes pour rester en contact avec les stations au sol, qui se déploient une fois sur orbite. Les Sret ont été véritablement un « banc d’essais pour l’industrie spatiale française », comme le note Jean-René Germain. Quelques références - Un ouvrage : 50 ans de coopération spatiale France-Urss/Russie, collectif d’auteurs, Ed. Tessier & Ashpool, décembre 2015. - Un article : « Sret 1, un banc d’essais pour l’industrie », Jean-René Germain, Aviation magazine n°585, 1-14 mai 1972. - Un court documentaire sur la mission Sret 2, vidéothèque du Cnes. Philippe Varnoteaux est docteur en histoire, spécialiste des débuts de l’exploration spatiale en France et auteur de plusieurs ouvrages de référence" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 10 avril 2022 Auteur Share Posté(e) le 10 avril 2022 (modifié) A la fois Bombardier nucléaire avec Missile porté nucléaire ET Fusée pure ... ou plutôt premier étage atmosphérique volant d'un missile balistique ... Déjà rapporté dans Fanatique e l'Aviation Avril - 2022: http://www.opex360.com/2022/04/10/quand-la-france-songeait-a-developper-un-missile-aero-balistique-a-capacite-nucleaire/ Pas facile ! "le concept de « missile balistique à lancement aérien » [ALBM] n’est pas nouveau. Aux États-Unis, dans les années 1950, Lockheed développa le missile High Virgo [ou WS-199C], qui devait être mis en oeuvre par le bombardier supersonique Convair B-58 Hustler. Seulement, il ne donna pas pleinement satisfaction. Mais il ouvrit la voie au missile aérobalistique GAM-87 Skybolt, qui devait être lancé par les bombardiers B-52 Stratofortress de l’US Air Force et Avro Vulcan de la Royal Air Force. Mais là encore, ce projet fut annulé en 1962" "Cependant, à la même époque, la France s’interrogeait sur l’opportunité de doter ses Force aériennes stratégiques [FAS] de missiles aérobalistiques à capacité nucléaire. Alors que le Mirage IVA, porteur de la bombe nucléaire AN-11, s’apprêtait à entrer en service à l’issue d’un développement rapide, les états-majors ne tardèrent pas à évoquer déjà son remplacement, afin d’anticiper les progrès des défenses aériennes et de la guerre électronique. Progrès alors susceptibles de rendre les bombardiers trop vulnérables. D’où le lancement, en 1962, du programme « Minerve« , qui fait l’objet d’un dossier complet dans le dernier numéro du Fana de l’Aviation. L’idée centrale était qu’il fallait doter la force de frappe française d’un missile air-sol balistique, porté par un nouveau bombardier pouvant le lancer à une distance de sécurité. Trois constructeurs furent sollicités, dont Sud-Aviation, avec un dérivé du Concorde pouvant emporter le missile « Robot », lui-même issu des études relatives à l’ engin balistique sol-sol « Casseur » [abandonné en 1959, ndlr], Dassault Aviation, avec le Mirage IVB, nettement plus imposant que le Mirage IVA, et Bréguet." Breguet ... "Celui-ci plancha sur le bombardier biréacteur supersonique Br.1180… ainsi que sur une version dérivée de ce qui sera le Br.1150 Atlantic [qui sera cependant rapidement écartée]. Ces deux solutions avaient pour point commun le missile aérobalistique Matra 600." Descriptif - et schéma - du peu connu Breguet 1180 et de son missile ! Voir le lien "Finalement, ce projet n’alla pas plus loin que la planche à dessins… puisqu’il fut décidé de l’annuler en 1963" Modifié le 11 avril 2022 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 27 juin 2022 Share Posté(e) le 27 juin 2022 Un article est mis en ligne sur Air et Cosmos sur le premier tir de la fusée sonde a 4 étages Bérénice en 1962 qui a failli être le premier lanceur français : https://air-cosmos.com/article/il-y-a-60-ans-berenice-le-laboratoire-volant-de-l-onera-40525? Et un autre de 1999 sur ce précurseur : http://eurospace.free.fr/berenice.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 juillet 2022 Auteur Share Posté(e) le 20 juillet 2022 La France et ses apprentis cosmonautes: 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 7 août 2022 Auteur Share Posté(e) le 7 août 2022 LA FRANCE SPATIALE nouvelles révélations ou rappels : A l'occasion d'un point sur les projets français : VERAS V-MAX ( Guerre non-conventionnelle / Divers non-conventionnel / missile hypersonique ) http://www.opex360.com/2022/08/07/quand-la-france-avait-de-lavance-dans-la-mise-au-point-dun-planeur-hypersonique-avec-le-projet-veras/ qui cite : "Jean-Christophe Carbonel, dans son livre « French Secret Projects 3« " ce projet ne part pas d’une feuille blanche… En effet, dès les années 1960, la France avait l’ambition de mettre au point un planeur hypersonique, dans le cadre du programme « VERAS » [Véhicule expérimental de recherches aérothermodynamiques et structurales], lancé par la Direction des recherches et moyens d’essais [DRME] de la Délégation ministérielle pour l’armement [DMA, ancêtre de la DGA actuelle], avec le concours de l’ONERA.... En 1965, la DRME notifia à la société Nord-Aviation le soin de mener une étude pour réaliser ce planeur hypersonique... D’une masse d’environ une tonne, ce planeur hypersonique devait être propulsé par une fusée Diamant A [ou Émeraude]. Les résultats de l’étude de faisabilité de ce programme furent présentés au ministère des Armées en 1967. Et il fut décidé de le poursuivre. Dévoilé officiellement en 1968 et présenté au Salon de l’aéronautique du Bourget l’année suivant, le VERAS sera finalement annulé en 1971, soit quelques mois avant son premier vol, programmé au Centre d’essais des Landes. Le projet VERAS fut lancé peu après l’abandon du programme « Minerve », qui visait à mettre au point un missile aérobalistique à capacité nucléaire – le Matra 600 – destiné au bombardier biréacteur supersonique Br.1180 que devait développer Bréguet. Ce concept a depuis été repris par la Russie [avec l’engin aérobalistique hypersonique Kinjal] et la Chine [avec H-AS-X-13, emporté par le bombardier H-6N]. " Un pan de l'histoire spatiale française ... d'actualité ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 8 décembre 2022 Share Posté(e) le 8 décembre 2022 @Bechar06 Sait on si la construction du prototype était avancé ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 8 décembre 2022 Auteur Share Posté(e) le 8 décembre 2022 (modifié) Il y a 11 heures, collectionneur a dit : @Bechar06 Sait on si la construction du prototype était avancé ? Je n'ai pas encore acquis ce 3-ème tome "Jean-Christophe Carbonel, dans son livre « French Secret Projects 3« " Mais tu peux lire : SECRET PROJECTS Home Forums Secret (Unbuilt) Projects Secret Space Projects NORD VERAS Parmi les documents proposés : http://www.anciensonera.fr/sites/default/files/fichiers pdf/Bulletin_AAO_Hors-Serie-Espace.pdf ( pages 3 à 6 )nb ( anciens de l' ONERA ) Dont il ressort qu'il y eu renoncement aux vols d'essais entre 1968 et 1972... Mais VERAS ouvrit la voie à HERMES ANCIENS de l' ONERA AAO https://www.anciensonera.fr/ une mine ! Modifié le 8 décembre 2022 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 24 mars 2023 Auteur Share Posté(e) le 24 mars 2023 Une pièce supplémentaire méconnue dans l'acquisition du savoir-faire français en matière spatiale et de missiles Années 60s, 70s, 80s discrétion de rigueur autour des descendants du Dassault MD-620, puis Jéricho ... puis RSA-3 Sud Africain de 1989 ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 25 avril 2023 Share Posté(e) le 25 avril 2023 Le CNES va avoir des capacités accrues de surveillance de l'espace, certainement affilié au nouveau commandement de l'espace : https://air-cosmos.com/article/surveillance-de-l-espace-un-trio-pour-ameliorer-les-capacites-francaises-64845 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 11 décembre 2023 Auteur Share Posté(e) le 11 décembre 2023 Le 07/08/2022 à 16:01, Bechar06 a dit : A l'occasion d'un point sur les projets français : VERAS V-MAX ( Guerre non-conventionnelle / Divers non-conventionnel / missile hypersonique ) http://www.opex360.com/2022/08/07/quand-la-france-avait-de-lavance-dans-la-mise-au-point-dun-planeur-hypersonique-avec-le-projet-veras/ qui cite : "Jean-Christophe Carbonel, dans son livre « French Secret Projects 3« " ce projet ne part pas d’une feuille blanche… En effet, dès les années 1960, la France avait l’ambition de mettre au point un planeur hypersonique, dans le cadre du programme « VERAS » [Véhicule expérimental de recherches aérothermodynamiques et structurales], lancé par la Direction des recherches et moyens d’essais [DRME] de la Délégation ministérielle pour l’armement [DMA, ancêtre de la DGA actuelle], avec le concours de l’ONERA.... En 1965, la DRME notifia à la société Nord-Aviation le soin de mener une étude pour réaliser ce planeur hypersonique... D’une masse d’environ une tonne, ce planeur hypersonique devait être propulsé par une fusée Diamant A [ou Émeraude]. Les résultats de l’étude de faisabilité de ce programme furent présentés au ministère des Armées en 1967. Et il fut décidé de le poursuivre. Dévoilé officiellement en 1968 et présenté au Salon de l’aéronautique du Bourget l’année suivant, le VERAS sera finalement annulé en 1971, soit quelques mois avant son premier vol, programmé au Centre d’essais des Landes. Le projet VERAS fut lancé peu après l’abandon du programme « Minerve », qui visait à mettre au point un missile aérobalistique à capacité nucléaire – le Matra 600 – destiné au bombardier biréacteur supersonique Br.1180 que devait développer Bréguet. Ce concept a depuis été repris par la Russie [avec l’engin aérobalistique hypersonique Kinjal] et la Chine [avec H-AS-X-13, emporté par le bombardier H-6N]. " Un pan de l'histoire spatiale française ... d'actualité ! OPEX complète sur le lanceur envisagé pour ce VERAS des années 60s/70s https://www.opex360.com/2023/12/11/une-etroite-cooperation-avec-lus-navy-a-permis-le-premier-vol-du-planeur-hypersonique-francais-vmax/ "Dans les années 1960, avec le projet VERAS [Véhicule expérimental de recherches aérothermodynamiques et structurales], la France avait l’ambition de faire voler un planeur pouvant potentiellement atteindre une vitesse hypersonique [supérieur à Mach 5] grâce à une fusée Diamant A devant être lancée depuis le Centre d’essais des Landes [Biscarrosse]. Seulement, plus que les difficultés techniques, les contraintes budgétaires eurent raison de ce programme, finalement abandonné en 1971." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 13 mai Auteur Share Posté(e) le 13 mai (modifié) Quelques rappels de précédentes compilations intéressantes de la part de Pierre JARRIGE ... il y est question du CIEES de Colomb-Béchar CIEES : Centre Interarmées des Essais des Engins Spéciaux ... CONTEXTE : Cf. https://cafe-geo.net/les-centres-militaires-dessais-francais-au-sahara/ On revient au Sud Ouest Algérien, années 1948 à 1967. Par "Engins Spéciaux" on verra que la définition était large et que Colomb-Béchar ne fut pas le seul site concerné, car il y avait aussi B2-Namous ( armes chimiques ) et Hammaguir ( base de fusées ) Par ici : http://chezpeps.free.fr/0/Jarrige/No-html/CIEES-1-Centre-interarmees-d-essais-d-engins-speciaux.html#Peloton_ALAT_de_Colomb-Bechar et http://chezpeps.free.fr/0/Jarrige/e-book/73-e-book.html et http://chezpeps.free.fr/0/Jarrige/e-book/ebook-74.html ( activer l'agrandissement d'écran - flêche dans ler rectangle - et faire défiler les diapos ) Par ailleurs Colomb-Béchar était la voie privilégiée pour les transports terrestres vers Reggan, notamment par le 3-GST ( 3-ème Groupe Saharien de Transport basé principalement à CB ) ( https://www.3emegroupedetransport.com/ ) "Reggan est situé sur la piste impériale N°2, la route transsaharienne qui va d'Oran (Algérie) à Gao (Mali) en passant par Colomb-Bechar." Reggan qui fut le théâtre des débuts du nucléaire militaire français : "de 1960 à 1961 : 4 essais atmosphériques à Reggane, dans le sud algérien (à l'époque le Sahara français au sein de l'Algérie française)" ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Essais_nucléaires_français ) Modifié le 15 mai par Bechar06 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 19 mai Auteur Share Posté(e) le 19 mai Une conférence annoncée https://air-cosmos.com/article/quand-les-fusees-francaises-decollaient-du-sahara-70222 "Quand les fusées françaises décollaient du Sahara une conférence intitulée « Hammaguir ou les premiers pas de la France dans l’aventure spatiale ». La commission Astronautique de l’Aéroclub de France recevra le vendredi 23 mai à 18h30 l’historien Philippe Varnoteaux Il donnera une conférence sur Hammaguir, la base française implantée en 1947 au Sahara et utilisée pour les premiers lancements spatiaux nationaux jusqu’en 1967. L’Aéroclub de France se situe au 6, rue Galilée, dans le 16e arrondissement de Paris. Présentation de la conférence Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les armées françaises cherchent un site pour y expérimenter leurs premiers missiles. Pour cela est créé le 24 avril 1947 le Centre Interarmées d’Essais d’Engins Spéciaux (CIEES) à Colomb-Béchar (dans le désert algérien). A partir de 1950, une nouvelle base avec de nouveaux champs de tir est implantée plus au sud, à Hammaguir, pour tester les premiers missiles balistiques, mais aussi pour lancer les premières fusées-sondes (Véronique) afin d’explorer la haute atmosphère, puis de mener des études d’astronomie, d’effectuer des vols suborbitaux avec des animaux (rats, chats, singes), etc. Le contexte de la conquête spatiale aidant, les ingénieurs militaires élaborent le lanceur Diamant qui, soutenu par le Centre National d’Etudes Spatiales (créé en 1961), place sur orbite le 26 novembre 1965 le satellite Astérix, faisant ainsi de la France la troisième puissance spatiale après les Soviétiques (1957) et les Américains (1958). A la suite des accords d’Evian (1962), la France rend les champs de tir le 1er juillet 1967 à l’Algérie, les activités spatiales sont alors relocalisées en Guyane française. Présentation de l’intervenant Docteur en histoire et enseignant dans un lycée à Reims, Philippe Varnoteaux est spécialiste des débuts de l’histoire de la conquête spatiale. Il est co-fondateur et vice-président de l’association Histoires d’espace et co-directeur de la collection du même nom aux éditions Ginkgo. Il est également auteur ou co-auteur de nombreux articles et ouvrages, ainsi que d’une biographie de référence écrite à quatre mains, Alexandre Ananoff, l’astronaute méconnu, qui a obtenu en 2013 le prix Robert Aubinière de l’Institut Français d’Histoire de l’Espace. Pour récompenser ses actions visant à valoriser la culture spatiale à destination du grand public, Philippe Varnoteaux a reçu en 2023 le prix Alexandre Ananoff décerné par la Société Astronomique de France." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 21 mai Auteur Share Posté(e) le 21 mai Une trouvaille L'engin SE-1500 Qui "le 28 octobre 1948, le SE 1500 N°9 eut le privilège d’inaugurer le nouveau champ de tir de Colomb-Béchar /Hammaguir au Sahara, à partir duquel des années plus tard le troisième programme spatial au monde débuta avec le lanceur Diamant" https://www.cannes-aero-patrimoine.net/pdf/pub/caspea_PMEX___001_SE1500.pdf 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) mercredi à 21:35 Auteur Share Posté(e) mercredi à 21:35 Air & Cosmos continue sa série historique ( A&C existait déjà à l'époque, il a donc des références ) https://air-cosmos.com/article/asterix-ou-les-premiers-pas-de-la-france-sur-orbite-70714 Reprise complète ! Astérix ou les premiers pas de la France sur orbite Il y a 60 ans, le 26 novembre 1965, le lanceur Diamant plaçait sur orbite terrestre le satellite artificiel A1 ou Astérix. Focus sur cette charge utile qui a permis à la France de devenir la troisième puissance [ spatiale ] mondiale. En plaçant sur orbite le 4 octobre 1957 le premier satellite artificiel de la Terre (Spoutnik 1), l’Union soviétique ouvrait les portes de l’espace, devançant de peu son rival américain, entraînant d’autres nations comme la France. Cette dernière, qui dispose alors d’un contexte favorable depuis le retour au pouvoir du général de Gaulle (juin 1958), s’investit et se dote de moyens financiers, structurels, et en s’appuyant sur un tissu industriel compétent. En 1959, puis en 1961, plusieurs décisions importantes sont prises conduisant à la première satellisation. L’idée du satellite Le 7 janvier, sollicité par les scientifiques, le gouvernement de Gaulle met en place le Comité des recherches spatiales (CRS) pour fédérer les activités spatiales nationales en train de naitre, et pour participer aux négociations internationales portant sur le développement de la science spatiale. Au sein du CRS, la réflexion s’engage sur plusieurs thématiques dont la construction de satellites scientifiques. L’idée n’est pas nouvelle, elle a été soulevée quelque temps auparavant au Comité d’action scientifique de la Défense nationale (CASDN) qui chapeaute alors les campagnes de tir des fusées-sondes pour l’exploration de la haute atmosphère. Le 17 septembre, encouragé par le général de Gaulle, le gouvernement Debré crée la Société d’étude et de réalisation d’engins balistiques (SEREB) pour construire les premiers missiles balistiques stratégiques pour la force de dissuasion nucléaire. Quelques mois plus tard, les ingénieurs de la SEREB constatent que l’un de leurs futurs missiles d’études pourrait très bien satelliser ; en juin 1960, une pré-étude est réalisée et présentée à la fin de l’année (projet Diamant). Dans le même temps, un autre organisme engagé dans l’aventure spatiale, l’ONERA (Office national d’études et de recherches aéronautiques – aérospatiales à partir de 1963), établit également une pré-étude portant sur un petit satellite de quelques kilos pour l’étude de l’atmosphère (projet Satmos) pouvant être lancé par Bérénice, un de ses missiles d’étude de rentrée atmosphérique. La décision Tout se joue au cours de l’été 1961. A la suite d’une réunion faite à l’Elysée autour du général de Gaulle, le gouvernement prend deux décisions (confirmées à la fin de l’année) : la création d’une agence spatiale (confiée aux scientifiques) et la construction du lanceur de satellite Diamant par la SEREB, sous la responsabilité de la Direction Ministérielle à l’Armement (mise en place en 1961-62). Le projet de satellite de l’ONERA est définitivement abandonné au profit de celui de la SEREB qui, grâce à Diamant, pourra satelliser une charge utile comprise entre 40 et 80 kg. Quant au satellite même, la SEREB sollicite la société Matra. Matra Au cours des années 50, alors que les armées engagent de nombreuses études sur tout type de missile (sol-sol, sol-air, air-air, air-sol), Matra devient une société industrielle de premier plan dans le domaine des missiles guidés (R 511) et d’armements embarqués, assurant même la maîtrise d’œuvre de programmes pour le compte du Service technique de l’Aéronautique (STAé). Elle réalise des structures et développe diverses capacités dans notamment le pilotage des missiles et les équipements nécessaires. Ayant ainsi acquis des compétences dans le domaine des missiles, Matra est tout naturellement choisi en 1962 par la SEREB pour l’épauler dans la réalisation du lanceur Diamant. A la tête de la division Espace à Matra, Pierre Quétard se souvenait de l’engagement de l’entreprise Matra « pour le développement de trois importants sous-ensembles : la case à équipement (…) |regroupant] pilotage, guidage, télécommande et télémesure, servitudes, fusées de mise en rotation et de séparation (…) ; le système de basculement du composite deuxième étage vide plus le troisième étage pour l’orientation précise avant la mise en rotation et l’allumage du troisième étage non piloté. C’est de la qualité de cette orientation, précisait Pierre Quétard, que dépendait la précision de la mise en orbite ; [et enfin] le satellite A1 (A pour Armées), baptisé Astérix avait comme mission la transmission des différentes informations recueillies au cours du lancement (…) et surtout la trajectographie des premières orbites ». Le satellite Georges Estibal, dans l’équipe du projet de satellite en tant que spécialiste de la télémesure, témoignait il y a quelques années : « A1 était en fait un détecteur de performances, passif. Il n’était pas un satellite scientifique (…). Il y avait à bord deux grands types d’équipement : un répondeur radar fourni par l’Américain Motorola (permettant de vérifier que le satellite serait bien sur orbite et connaître sa position), et un système de télémesure fourni par la SAT (…). Il y avait également un système jouant l’interface entre tous les détecteurs (thermique et autres) et la télémesure. Ce qui était essentiel, c’était le système de télémesure pour obtenir un certain nombre de performances du lanceur ». D’une masse totale de 42 kg, le satellite a alors une hauteur de 54 cm pour un diamètre maximum de 55 cm. Sa mise au point nécessite plusieurs mois, comme s’en souvenait Francis Perrenot, ingénieur à Matra dans le domaine de l’intégration et des essais de satellite : « On a mis plusieurs semaines pour faire l’assemblage, les essais ont duré un peu plus longtemps. Il faut se rappeler qu’à l’époque, on était vraiment des pionniers, on ne connaissait pas ce genre de chose. On découvrait avec les concepteurs qui avaient décidé comment le satellite serait, et nous, à la fin, nous devions vérifier ce qu’ils avaient créé. C’était un mouvement d’ensemble : créateur, développeur, réalisateur, intégrateur (…) ». Par ailleurs, le satellite est bariolé avec des rubans alternant le noir et le blanc. Francis Perrenot précisait que cela « permettait de faire en sorte que l’effet du Soleil sur le satellite ne chauffe pas trop l’intérieur. Il y avait ainsi une sorte réverbération des rayons solaires qui sont très violents en orbite, de façon à ce que l’intérieur du satellite ne soit pas trop chaud. On était en terrain inconnu, on ne savait pas comment cela allait se passer. Nous avions quelques informations provenant des Américains qui nous donnaient des conseils (…) ». La mise sur orbite Prévu pour le 25 novembre, le lancement intervient le lendemain après quelques incidents, à 15h47 depuis la base spatiale d’Hammaguir du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES). Dix minutes plus tard, Diamant place avec succès Astérix sur orbite. Toutefois, l’émetteur radio demeure muet. Les antennes du satellite ne transmettent pas, laissant comprendre que celles-ci ont été abîmées lors du largage de la coiffe. Néanmoins, le répondeur radar du satellite n’étant pas endommagé, le radar Aquitaine (au sol, au CIEES) réussit à accrocher Astérix, confirmant la bonne mise à poste du satellite (527 km de périgée, 1 700 km d’apogée). Si la perte des antennes ne permet pas de récolter les mesures attendues pour en savoir plus sur le comportement du lanceur, les ingénieurs et techniciens français viennent néanmoins d’atteindre l’orbite, remplissant l’objectif principal de la mission. Quant au premier satellite scientifique, le FR 1, il est lancé dix jours plus tard par une fusée américaine. La France rejoignait la cour des grands. Une version longue de cet article 6 sera publiée en janvier 2026 dans le bulletin Espace & Temps de l’Institut Français d’Histoire de l’Espace (IFHE). Quelques références - Un ouvrage : « Naissance des activités spatiales », Pierre Quétard, in Naissance de l’industrie spatiale française, IFHE Publications, 2002, pp. 115-130. - Des témoignages en vidéo, à l’occasion des 50 ans d’A1-Astérix à la Cité de l’espace de Toulouse, mis en ligne le 6 janvier 2016 Fin copie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) hier à 06:38 Share Posté(e) hier à 06:38 Les tribunes d’Albert Ducrocq nous manquent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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