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La fidélisation et le recrutement de nos armées, des pistes ?


Clairon

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Il y a 20 heures, Fusilier a dit :

Ca n'exonère rien,  c'est un fait que l'on a poussé les prolos à devenir propriétaires Peut-être pas autant que dans certains pays, mais suffisant pour transformer des villes équilibrées en ghettos (la "banlieue rouge" de Paris par exemple)  par le départ en pavillonnaire des ouvriers qualifiés, contremaîtres, employés, etc..  Le mouvement hygiéniste du 19e siècle a aussi milité contre les mœurs dissolues et la promiscuité qui régnait parmi les ouvriers (un scandale tous ces gens qui vivaient à la colle et non mariés)  la maisonnette avec son jardin potager était dans cette lignée. Mais personne n'est obligé de tomber dedans. 

Je suis un urbain indécrottable, cher Gibbs :biggrin: j'aime les villes avec leurs populations mélangées et déracinées,  en général ça fait des très jolies filles :wub: en tout cas à Toulouse c'est le cas. 
 

Mais, tout ceci nous éloigne du sujet. Bien que j'entends ton hypothèse d'enracinement régimentaire. Je crains  que dans une France où 80 % de la population est urbaine, dont une part notable dans les grandes agglos (même si  dans les 80 % il y a des petites villes et bourgs) elle ne soit un voeu pieux. 

Du point de vue prolo parti des banlieues, c'est plutôt le déséquilibre de population via le regroupement familial qui a vu la fin de population diverses, issus de partout, et où les pb n'étaient pas présent en terme de communautarisme, et où le mélange n'existe plus entre divers communautés . Aujourd'hui ça va finir comme les quartiers en GB

Ça fait longtemps qu'il y a des gens issus de l'immigration en dehors des villes, encore un cliché :wink:. Toi tu n'as pas vu mes filles qui sont bien métissée :coolc: , et on est pas les seuls dans le village. Pourtant les gens ne renient pas leurs origines mais ils sont aussi enraciné à leur région. Et je parle des gens métissés. Je pense que c'est plus trop le cas le métissage dans des quartiers communautaire, on a vu les dégâts à Creil et autres villes en Picardie... Mais la c'est surtout au niveau Islam et influence des frères musulmans (  je suis en plein dedans avec mon fils...) qui vient semer la merde. Et quand on le vit c'est autre chose, surtout quand tu as été très tolérant et accueillant , et qu'on a trahi cette confiance ( et je suis pas seul dans se cas là)... Donc non merci, de se point de vue là on est vacciné... Pourtant ma femme était une ancienne musulmane ( mais elle en avait beaucoup souffert), donc voir notre fils se faire avoir et carrément nous renier ( imagine quand sa mère est devenu catholique par choix personne, lui qui était athée est devenu musulman ...) , je peux te dire qu'il y a de quoi être plutôt méfiant... Et on est pas les seuls à la campagne à aussi avoir des pb de se type, des mariages mixtes ou tout à changé pour le conjoint non musulman... Et comme par hasard toujours via une personne venant des banlieues de villes... 

Donc cela explique aussi la méfiance dans les campagnes, beaucoup de mauvaises surprise via l'islam. Sauf avec des musulmans laïc, qui ont surtout quitté les villes... À juste raison d'ailleurs vu le pb de communautarisme qu'ils ne veulent pas subir. 

Et ça on l'a bien connu, se qui se raconte ici est la vérité, vu que Creil je connais très bien :

Et puis tu es malhonnête sur se point , quand je vais en Espagne, les filles par chez nous sont très jolie, idem chez moi en Picardie. 

Et du mélange il y en a eu par le passé, l'immigration aussi été de mise au niveau travail de la terre, les mines, autres métiers. Et de facto par chez nous des noms polonais, italiens, espagnols, etc... existaient déjà depuis longtemps avec des mariages mixtes. 

Aujourd'hui on a d'autres types de personnes issus d'immigration différente, et il n'y a pas de pb majeur. Ma femme, métisse de Djibouti comme tu le sais et devenu française, mais si demain on lui propose de vivre dans une banlieue de ville, tu verras sa réaction... Ça fait 25 ans qu'elle est France, elle a toujours vécu à la campagne sauf quelques temps quand on vivait à Renne, et elle toujours vivante... Elle est très bien intégrée, les gens l'aiment beaucoup, et elle connaît plus de monde que moi qui suit originaire du village ( avant on été 2 villages, mais on a fusionné). 

Tout est une question d'équilibre, et la preuve que des gens sont intégré à la campagne sans pb, et qu'il peut y avoir de l'enracinement. Les gens sont très laïc contrairement à se que l'on pense, chaque chose à sa place, adaptation pour celui qui arrive. 

Mon père espagnol ( lui il est toujours restait espagnol) n'a jamais eu de pb, même si comme toujours à la campagne la nouveauté apporte de la méfiance, mais c'est valable pour quiconque, français d'autres endroits qui s'installe, mais c'est vite réglé au bout d'un moment. Donc non il n'y a pas de lynchage mode Mississippi Burning à la campagne... Ma femme métissée est toujours en vie, tout comme mon père qui vit dans le village  depuis les années 60. Et il était pas le seul déjà à l'époque comme étranger. 

Voilà, je voulais montrer que nous ne sommes pas des monstres à la campagne. 

Mais voilà, désolé pour le HS. 

Sinon tout à fait d'accord, moins de population dans les campagnes est devenu un pb. Faut inversé tout ça mais en a t'on la volonté et encore la possibilité ? 

Pour le recrutement ça posera un pb. 

 

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je suis d'avis qu'il faudrait structurer le sujet, si non ça va partir dans tous les sens... 

Puisque l''hypothèse de regroupements a été émise; je propose d'instruire la question :  quels terrains disponibles, taille souhaitable (une brigade c'est eut-être un peu gros, à voir)  lister les avantage et inconvénients, en gros vérifier que c'est possible matériellement. le coût on verra plus tard :biggrin:  

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1. Changer la pyramide des grades -EVAT éxécutant (servant d'arme ,pilote etc.)-EVAT encadrant (chef d'équipe)-Sous off niveau 1(BSAT)- Sous off niveau 2 (BSTAT)-off semi direct. Terminé et répartir la masse salariale de façon à ce qu'il y ai un vrai écart entre chaque. Assurer en parallèle une prime d'ancienneté mais que jamais une catégorie ne puisse atteindre le niveau de rémunération de la catégorie supérieure. Bref inciter financièrement à rester et progresser.

2. Mettre des vrais examens entre chaque catégorie et tout le monde sous contrat de 5 ans avec possibilité d'accéder à l'examen de la catégorie supérieure une seule fois au bout de 5 ans dans l'inférieure. Permet de créer des cadres de façon plus élitiste.

3. Commission de renouvellement de contrat régimentaire au vue des notes à l'examen de niveau supérieur et réétudié à chaque contrat. Permet de virer les crapauds et autres vieux qui ne s'adaptent plus.

4. Supprimer les CFIM, classes dans les régiments, retour des CBI.

Bref un système élitiste et juste

 

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Il y a 17 heures, colonio a dit :

 

2. Mettre des vrais examens entre chaque catégorie et tout le monde sous contrat de 5 ans avec possibilité d'accéder à l'examen de la catégorie supérieure une seule fois au bout de 5 ans dans l'inférieure. Permet de créer des cadres de façon plus élitiste.

 

pas possible car pour certaines catégories/spécialisation il faut beaucoup plus que cinq ans pour avoir un retour sur investissement. De même la possibilité de se planter (concours EMIA, BSTAT, CTE,...) est une bonne chose 

Modifié par Fanch
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Par rapport à la formation, il est bon de rappeler quelques chiffres. Aujourd'hui nous avons une armée d'officiers et sous-officies.  Données IFRAP 2017

1 officier général ou personnel militaire de rang assimilé dont la majorité sert au sein des organismes rattachés à l'EMA4 pour environ 570 militaires, 76 officiers (supérieurs et subalternes) et 32 officiers supérieurs,

1 officier pour 6 militaires (sous-officier et militaire du rang),

un volume de sous-officiers (90.444) supérieur à celui des militaires du rang (83.716).

Marine              4.492 officiers, 23.3128 officiers mariniers, 6.870 quartiers maîtres et matelots et 862 volontaires

Armée de l'Air   6.299 officiers, 24.416 sous-officiers, 10.381 militaires techniciens de l'air et 64 volontaires

On peut retrouver des ratios comparables dans les armes techniques de l'AdT (transmissions, guerre électronique, maintenance des matériels terrestres, artillerie-drones, etc)  ou dans le service de Santé des Armées (3.248 officiers et 4.325 sous-officiers)  Evidemment, des ratios moins élevés dans les autres armes. 

Par conséquent, la question de la formation des hommes de rang est peut-être moins un pb de volume,  que de moyens / temps consacré.  

On peut remarquer que les armées n'hésitent pas à consacrer des moyens: centres dédiés,  parcours d'aguerrissement et du temps  à la formation des "professionnels"  (les officiers et les sous-offs)  

Je ne suis pas certain de quelle est la bonne réponse; même si mon hypothèse est que l'on devrait traiter les MDR comme des professionnels en y consacrant des moyens équivalents.  

1ere hypothèse subordonnée, la fidélisation n'est pas sans rapport avec le statut tel qu'il est vécu par les hommes de rang.  

2e hypothèse subordonnée, faut consacrer des "professionnels" à la formation  (c'est-à-dire des cadres ayant suivi une adaptation) Etre cadre formateur à l'Ecole des Fus (que ce soit formations initiales ou autres, est un honneur ; il est vrai que tout le monde, officiers, OM , QMF, spécialistes ou Commando, passe par le même moule, ça rehausse sans doute le prestige.   

 

 

 

 

 

Modifié par Fusilier
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Le 14/09/2019 à 11:06, Fusilier a dit :

Tiens, et quelle est la raison qui pourrait justifier ce retour. ? 

Les CFIM n'apportent rien. On perd juste du temps à trimbaler les cadres loin de leur garnison. Le soutien est en partie assuré par les régiments (véhicules). La formation reste majoritairement à la charge des cadres des régiments. Alors pourquoi ne pas faire l'instruction dans les régiments. Les belges qui avaient un système similaire font marche arrière.Si les CFIM fonctionnaient ce fil n'existerait pas.

 

Le 15/09/2019 à 03:53, Fanch a dit :

pas possible car pour certaines catégories/spécialisation il faut beaucoup plus que cinq ans pour avoir un retour sur investissement. De même la possibilité de se planter (concours EMIA, BSTAT, CTE,...) est une bonne chose 

Il n'y a pas de fidélisation donc pas de retour sur investissement, dans ce cadre la fidélisation et la longueur du contrat n'ont donc aucun lien . Pour fidéliser les compétences l'armée aujourd'hui paie les militaires en échange de lien au contrat, aujourd'hui les examens se font déjà tous les 5 ans quand tu regardes. Pour les examens je ne suis pas d'accord, ce système permet à certains de perdre 2, 3 ans pour passer et repasser un examen, pendant ce temps ils sont peu utiles. Les examens ( et pas les concours qui sont une variable RH) sanctionnent un niveau à atteindre, ils sont adaptés à la future fonction,  donc celui qui ne l'a pas n'a pas le niveau et doit rester dans la catégorie inférieure.   

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il y a 20 minutes, colonio a dit :

Les CFIM n'apportent rien. On perd juste du temps à trimbaler les cadres loin de leur garnison. Le soutien est en partie assuré par les régiments (véhicules). La formation reste majoritairement à la charge des cadres des régiments. Alors pourquoi ne pas faire l'instruction dans les régiments. Les belges qui avaient un système similaire font marche arrière.Si les CFIM fonctionnaient ce fil n'existerait pas.

En effet, les CFIM sont une demi mesure, du coup l'approche "formation centralisée" perd de sa pertinence. Mais, pour autant le retour en régiment, au statu quo ante,  va simplement signifier le retour aux problèmes qui avaient justifié la création ds CFIM. Non?   Il me semble que cela ne va rien résoudre du point de vue de la fidélisation,  voir au contraire ça risque de renforcer le côté "appelé" des MDR  

A mon sens,  il faudrait au contraire pousser la logique CFM jusqu'au bout, les rendre indépendants des régiments, voir différencier les centres en fonction des armes. 

Par exemple, on fait suivre un stage commando de 15 jours à tous les sous-officiers, quelque soit leur arme finale. Il serait plus logique d'investir ce type d'aguerrissement, dans la formation de l'infanterie 

 

 

Modifié par Fusilier
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Ce sujet intéresserait beaucoup de personnes à Vincennes et dans les CIRFA.
J'ajoute ma pierre à l'édifice (Je précise que ma connaissance du sujet est assez... légère, mais ça peut peut-être intéresser certains)

Pour commencer, je dirais que pour fidéliser les militaires (Je pense tout d'abord au MDR, ceux qui posent en effet le plus de difficultés à conserver) il faudrait tout d'abord une vraie volonté politique de le faire...
Le lien armée-nation est de plus en plus ténu, et mis à part quelques indécrottables fana de la chose mili, l'impression générale en France est que la majorité des citoyens se désintéressent totalement de ces sujets.

Du coup, l’image du militaire en pâtit, et l’Armée n’attire plus (autant) qu’elle pouvait le faire à une époque. Et je pense que c’est d’autant plus vrai pour l’AdT que les autres. On observe même plutôt une montée d’un sentiment antimilitariste et anti-policier dans certaines « élites ». Est-ce la faute à la période de paix sur le continent Européen la plus longue jamais connue ? Je pense que c’est lié, mais sans pouvoir le prouver ni donner ici autre chose que mes impressions personnelles.

Tant que ce lien Armée-Nation ne sera pas à nouveau fort, les Armées auront du mal à recruter, et les candidats resteront moins motivés à rester. D’autant que la solde ne fait absolument pas rêver, et ce n’est PAS un gage de fidélité.

Ensuite, il y a de nombreuses pistes lancées tout au long de la discussion, et elles ont toutes le mérite de donner à réfléchir et d’être variées. Le temps de toutes les lire, j’avais déjà oublié les premières proposées, et même le titre initial du fil :blush:
Les arguments en faveur de la centralisation et de l’opposition campagne/ville m’ont particulièrement interpelé. D’un point de vue stratégique, le regroupement et la centralisation des éléments, avec une logique de projection et de mise en commun des équipements/installations, c’est de la macro gestion, c’est une vision globale, et c’est effectivement un des objectifs nobles que poursuis (ou devrait activement poursuivre) l’AdT. Cela dit, dans chaque ville où plus d’un Régiment sont présents, on observe des accrochages en bars civils, des « chasses gardées » dans des territoires arbitrairement choisis et imposés (« Pas touche à l’école d’infirmière les gars, c’est pour notre régiment seulement »….) et bien d’autres soucis de tous les jours similaires, qui ternissent pas mal l’image du Militaire Français auprès de la population civile.
Imaginez la scène : votre fils militaire se fait tabasser en sortie de boite, par d’autres miloufs, pour avoir dragué une étudiante infirmière, pas de bol, c’est le terrain de chasse du régiment d’inf installé de l’autre côté de la ville, mais qui a décidé que les étudiantes infirmières, c’était pour lui uniquement.
On peut appeler ça comme on veut : Franche camaraderie, compétition saine entre Régiments, erreur de jeunesse ; il n’empêche que ça fait tâche…

Donc je ne pense pas qu’une centralisation rapprochée soit la solution, même si d’un point de vue stratégique et d’EM, ce serait l’idéal (et non, ne pas les mettre près des écoles d’infirmières ne suffit pas, si ce ne sont pas elles, ce sera l’uni, l’école d’ingé ou de commerce, le club de sportive du coin, ou tout simplement la boite avec plus ou moins de succès du coin, voir le régiment de l’AdlA, avec sa féminisation importante…)

Ensuite, pour le débat ville/campagne, de ce que j’ai connu, les deux ont leurs avantages et inconvénients, surtout en terme de place pour les manœuvres/tirs/gestion et entretien des parcs d’équipements, mais je pense que ce qui intéresse avant tout le mili, c’est l’accès simple et assez rapide à… LA GARE.
Et là, tous ne sont pas égaux. C’est pour moi un point qui devrait être intégré en priorité dans la réflexion sur la gestion du territoire de toutes façons (la France a de vraies lacunes sur le sujet) et qui permettrait aussi de soulager pas mal de militaires qui se retrouvent loin de leur famille. Ce serait un énorme projet, mais les répercussions, en particulier en termes de fidélisation des MDR, seraient toutes aussi importantes.

Et, pour parler de choses qui fâchent, il serait temps de sortir de l’opération Sentinelle, ou tout du moins en réduire l’intensité. Elle fatigue énormément les militaires, qui ont souvent l’impression de perdre leur temps à faire du figuratif plus que de s’entrainer à leur boulot, ainsi leurs cadres qui se retrouvent bloqués dans un cycle de permanence infini, peu intéressant, et au final peu productifs (et je suis gentil en disant « peu »)

Après, je ne partirais pas sur les différences de traitement entre MDR, Sous-off et Off (et en particulier OSC…) Sinon il me faudra des pages entières juste pour poser à plat tous les soucis auxquels je pense. Aussi cathartique que soit l’exercice, je ne crois pas que ça fera avancer le fil en soi (D’ailleurs, il y a une limite au nombre de caractères dans un post ? Parce que j’ai (encore) rédigé un sacré pavé :blush:)

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  • 2 weeks later...

Pour le lien armée-nation, je pense que se qui pose pb vient du net, des programmes TV...  

Si on regarde la production de films de guerre, historique, aventure ou l'on met en avant des militaires, ex militaires est de l'ordre du quasiment zéro... La seule référence vient du cinéma US qui comme on le sait à une vision très biaisé et malhonnête quand il met un peu des pays alliés en avant... La dernière fois qu'on a vu ça alors que la participation française était limité fut le jour le plus long qui a bien mis en avant les 177 français de Kieffer alors qu'ils ne représentaient que peu de monde sur toute les forces alliés du D-day. Bon tant mieux pour nous, mais quid à l'époque dans le cinéma français (déjà pas très motivé pour se type de cinémas).

D'ailleurs je me demande si à l'époque pour le film le jour le plus long ça n'a pas dérangé d'autres pays comme le Canada qui ne fut pas mis en avant alors qu'ils avaient du monde le jour J. 

Reste ensuite des films ou lorsque l'on voit celui de Mel Gibson sur la révolution américaine, le rôle des français étaient mis en avant qu'au travers au travers d'un seul officier français... On avait l'impression qu'il était là par hazard... Alors qu'on sait très bien que sans la France et ses soldats, marins, argent ils seraient resté une colonie les US... Les espagnols aussi ont aidé à leur niveau ( petit rappel pour rester honnête  ). 

Et ne parlons pas de son film nous étions soldat sur le Vietnam qu'il a fait...Si juste moment honnête est la scène qui voit deux généraux US qui raillent l'armée française... Ou la réflexion du colonel sur les raisons de la défaite des français... 

Bon c'est des exemples, mais quand on sait que la majorité des films de guerre sont US ou étrangers... La seule référence pour les jeunes n'est pas française, et si elle est française elle est montré de manière négative... Voir les films qui sont surtout politique... Soit on a eu du les charlots à l'armée, la 7e Cie... Le grand écart entre les 2 visions... Soit on ridiculise, soit on accuse l'armée de tout les maux de la terre... Bon ça date mais aujourd'hui c'est très rare du film français traitant et mettant en avant les armées... Pourtant historiquement on aurait de quoi faire et sur un paquet d'époques... De facto on en arrive à une vision qui vend du rêve via les US, même les films optique échec de la mission comme la chute du Faucon noir arrivent à mettre en avant les valeurs du combattant dans une situation mal barrée... En Somalie on a eu droit à des combats ou l'armée française a super bien gérée... De quoi faire un bon film... 

Donc on se retrouve avec une perte de référence totale pour des jeunes français qui vont kiffer des productions US, mais qui si ils n'ont pas de recul seront décalé sur la manière d'appréhender l'armée. Pour moi le choc culturel vient aussi de là... Quand on voit le cinéma français... Qui nous fait de la crise de la quarantaine option bobo... Ou de la comédie... Ou du politique qui si il y'a du militaire dedans sera négatif...

On est pas aidé... De plus quand on observe la difficulté à mettre en avant le drapeau et chanter la Marseillaise à l'école vu comment des catégories de profs réagissent... Là aussi on perd des points permettant de créer du lien armée-nation... 

Alors on me dira "oui mais c'est pas dans la culture française" le drapeau and Co, c'est un truc US... Ben non c'est un mensonge ! On est envahie par la sous culture US ou là ça ne dérange pas, que ce soit la bouffe ou autres trucs, mais des que ça devient plus patriotique, non c'est pas bien...

Et puis bon là culture patriotique en France à existé dans son histoire, et je pense qu'il y a un juste milieu pour mettre les valeurs patriotique en avant  de manière adaptée , et que l'on sorte ue du laxisme qui pèse de plus en plus  via l'idée qu'il faut apporter de l'esprit critique aux jeunes... Là on est plus dans cette capacité mais dans l'idéologique ou c'est plus de l'esprit critique via du recul qu'on apporte mais une orientation idéologique très marqué...

D'ailleurs si on voit de l'excès chez les US, on oubli que se pays reste dans un mode communautaire, de facto ils ont besoin de fédérer en permanence via le drapeau et l'hymne, et d'autres signes patriotique ou il faut imprégné les esprits sous peine de voir la machine se gripper. Depuis quelques temps on observe une certaine scission avec une partie de jeunes qui sont plutôt en mode extrême gauche mondialiste via les universités aux USA... Le file ouvert par Tancrède sur les justices warrior and Co montrent que cela pèse... Et quid sur le long terme... 

Dans une France fracturée, et qui voit un modèle communautaire à l'américaine se mettre en place... Ben va falloir du patriotisme pour fédérer tout ça .. Car ne soyons pas dupe au vu de cette France périphérique qui n'existait pas avant à un tel degré, et qui au finale ressemble fortement à l'Amérique d'aujourd'hui en terme de grandes villes VS la France profonde ( nous les gueux). 

Certains veulent d'une armée européenne, mais au vu des valeurs option soft et peace and love, option puissance économique qu'offre l'union européenne... On aura jamais d'armée européenne vu les vieux enracinements de chaque pays ( et leurs intérêts...)dans un premier temps, et si on veut une armée, ça ira à l'inverse des visions européennes ou le patriotisme n'est pas de mise car trop perçu comme guerrier... Sauf qu'à cette échelle on aura pas le choix quand on observe la mise en avant du patriotisme et du côté militaire qui est très présent ( à divers degrés) chez les grandes puissances comme les US, Russes, chinois, puissances émergeante comme l'Inde, le Brésil etc... Qui sont à l'échelle de continent ou sous continent... Et qui réarme de plus en plus... Beaucoup pense que la vision de l'Europe non militarisée est suffisant car on ne pense que comme puissance économique et que ça suffit pour être une puissance... Sauf que la réalité nous montre que c'est faux au vu de l'histoire du monde et des tailles des puissances économique était lié à une puissance militaire ... Quand on veut peser faut aussi avoir les arguments pour dire qu'il ne faut pas nous emmerder, qu'on peut agir pour défendre nos intérêts.... Tout cela montre qu'une armée européenne ne pourra jamais existée... Vu la sainte horreur que représente le patriotisme dans une Union européenne qui parle de valeurs universelles mais qui ne parvient même pas à créée un sentiment d'appartenance européen...

Désolé mais pour avoir un sentiment d'appartenance et disons avoir le frisson et la larme à l'œil quand le drapeau européen monte sur le mat des couleurs, va falloir changer le logiciel ou seul l'économique et l'auberge espagnole pour étudiants qui ont les moyens est de mise... Et puis bon l'hymne à la Joie... C'est pas très bandant... 

On dit que l'Europe est une puissance économique, mais l'économique n'a jamais motivé les gens pour être prêt à mourir pour cette "idée"... Qui plus est si l'idée se fait en mode puissance pacifique... Alors que tout autour des puissances ont très bien comprises que pour durer, ben faut garder du patriotisme et surtout une armée qui pèse... L' Union européenne est encore dans son rêve de bisounours, l'Europe c'est la paix tout ça, la version 2.0 que la 2eme guerre mondiale serait la der des der en Europe... alors que le risque est devenue mondiale dès la 1ere Guerre Mondiale... C'est bien l'Europe est pacifiée en interne mais le répéter parceque qu'on n'arrive pas à fédérer... L'Europe oubli un truc, la 2e comme la 1ere Guerre mondiale ne s'est pas passé qu'en Europe... Donc la vision bisounours montre qu'au final on n'aura jamais d'armée européenne, car aucune volonté de développer le patriotisme européen... Il est bien plus pratique de donner une image négative du patriotisme ( les heures sombres tout ça...) pour la politique interne... Et ça ne prend plus... Au lieu de s'accaparer du  patriotisme et l'orienter sur le sentiment d'appartenance à l'Europe, se qui ferait avancé les choses... Non au contraire... et on ne comprend pas que de plus en plus de monde conteste la vision européenne et se renferme sur soi faute d'avoir eu du concret tout en subissant... Ben voilà, une puissance à l'échelle d'un continent s'est du patriotisme, une armée...Et pas que l'économique seul... Car elle est incapable de peser face au nouveau monde qui se met en place... 

Enfin voilà, je balance en vrac mais bon c'est aussi des problématiques qu'on ne doit pas négligé... 

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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@Gibbs le Cajun   Ta réflexion est pertinente, mais ça dépasse, peut-être le strict cadre de la fidélisation; dans le cas d'espèce, de la fidélisation, on a faire avec une population motivée, déjà intégrée aux armées.  Ta question porterait davantage sur la motivation à l'engagement., le patriotisme. 

Ceci dit, les films français existent,   317e section,  Crabe Tambour,  Capitaine Conan, Fort Saganne ,Dien Bien Phu,   les Centurions, Taxi pour Toubrouk,  les Sentiers de la Gloire ,  Croix de Bois,  plus méconnus peut-être, le Bataillon du Ciel  (SAS Français) , Charlie Bravo sur l'Indo et j'en oublie surement.  Sur l'Armée de l'Air  Normandie Niemen, les Chevaliers du Ciel,  par exemple  sur la Marine on en trouve aussi.  Il est vrai que certains  (beaucoup?) de ces films s'inscrivent dans les contextes complexes , voir polémiques, des guerres coloniales / décolonisation (cf  RAS etc)  ou encore sur le rôle  des peuples colonisés (cf Indigènes)  voir avec des problématiques métaphysiques très personnelles comme dans le cas des films de Pierre Schoendoerffer.

Mais, il est évident que le cinéma français n'a pas la puissance idéologique (et économique)  du cinéma US ni cette capacité a saisir des thématiques du moment et  y compris en posant des problématiques morales liées à la guerre. Les espagnols ont réussi a sortir deux ou trois films excellents sur l'Afghanistan ou l'Iraq... 

Ceci dit,  il y a quand même  quelques films français sur les troupes françaises en Afghanistan Forces Spéciales,  Ni le ciel ni la terre,  Piégé.

Mais tu as raison,  il y aurait matière,  Serval  pourrait être un excellent cadre a un film d'action, pour l'Afghanistan la bataille d'Alassay par exemple..  Mais faut des scénaristes,  des bon metteurs en scène , de la bonne photo,  de la bonne musique,  si non on se retrouve avec "la Légion saute sur Kolwezi" :rolleyes:

Modifié par Fusilier
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Le 12/09/2019 à 22:23, Jésus a dit :

Relever l'âge du recrutement ne va pas élargir drastiquement le vivier, déjà rare d'avoir un militaire du rang de 28 ans, alors je n'imagine pas 35, a cet âge là, bien difficile de se faire prendre de haut par un sergent ou un caporal de 19-20 ans, d'autant plus que la beaucoup auront une vie familiale et professionnelle assez stable. Le cas de la légion est un cas à part qui ne reflète pas la société française.

Le cap du recrutement s'effectue à la sortie du système scolaire, c'est là qu'on doit prendre les recrues. L'idéal serait même de largement faire un travail avant, de tisser des liens (apprentissages et autres) pendant les études, quitte à faire des lycées militaires spéciaux offrant des branches utiles pour les personnels spécialisés (mécanique etc.), garantissant un emploi et pourquoi pas un emploi en CDI de ces personnels. Ces métiers techniques ne sont pas et ne doivent pas être une deuxième vie pour des combattants, ils doivent au contraire être bien à part dès le départ, ils devraient même être chouchoutés, eux ils ne doivent pas partir, ce sont les premiers à fidéliser, il est plus facile de former un soldat qu'un mécanicien et le départ d'un mécanicien est bien plus emmerdant qu'un combattant. Non, on doit recruter dès le départ ces personnels, on doit aussi mettre en avant des civils de la défense pour ces places, des personnels sans contraintes militaires qui mettront à profit leurs compétences sur le long terme.

Les militaires ont déjà des facilités à se diriger vers la police ou la gendarmerie (emplois réservés etc...) mais la réalité c'est que le militaire qui en a marre il ne se redirigera pas dans un milieu qui est pesant, lourd et ou les suicides dénotent un certain malaise. Alors vu de l'extérieur, on peut se dire qu'un militaire subissant des opex, peut subir des jets de pavés, dans la réalité un militaire qui en a déjà bien marre de patrouiller à sentinelle sans rien recevoir sur la gueule, ne cherchera certainement pas à poursuivre cela.

La généralisation du wifi se fait, mais hormis les zones "mortes" , militaire ou non, quel jeune n'a pas internet dans son abonnement mobile? Intéressant oui, mais ça ne va pas révolutionner grand chose, ils ne sont pas coupés du monde et d'internet sans wifi.

Dans le point 5, vous ne faîtes que créer des problèmes, des "trous" permanents et partout qu'il faut combler, des cassures de cohérences, de rythmes qui sont néfastes même si ça part d'une bonne intention pour le personnel, il y a besoin toujours d'avoir une perspective d'avenir.

 

 

 

Il est évoqué le remise en question des garnisons en villes, on prend l'exemple de grosses bases britanniques (mais les américains en ont aussi), je pense personnellement que notre modèle, que ce modèle là n'est plus adapté aux besoins opérationnels. Pourquoi avons nous historiquement des unités militaires dans les villes ou dans certains endroits? Car par le passé nous avions une stratégie logique de défense du territoire et on devait avoir un maillage d'unités, on devait pouvoir faire face dans les villes frontalières à une invasion, il fallait avoir des hommes pour éviter à l'ennemi d'avancer sans obstacles, d'avoir des garnisons capables de défendre une ville le temps qu'une armée se forme et arrive à faire front.

Hors, dans la réalité d'aujourd'hui, nous n'avons plus besoin de cela, nous avons besoin d'un vivier de forces projetables et de toute façon nous ne sommes plus à l'ère du cheval, les déplacements se font très rapidement, le réseau routier est vaste et les moyens de renseignements permettent de ne plus soupçonner ce qui se place de l'autre côté de la frontière. Je pense effectivement que nous avons besoin de grands centres militaire dans la France ou l'on optimise tout et ou tout peut se renforcer. Pour moi on devra avoir des bases militaires englobant toute une brigade, disposant d'un camp d'entraînement, d'un centre de formation pour tout, (dont les permis par exemple), d'une zone de tir, d'un parc de véhicules pour l'entraînement et d'une large majorité sous cocon (qu'on peut faire tourner). D'avoir une brigade amphibie au plus près de Toulon pour embarquer en un claquement de doigt, d'avoir la brigade para articulée autour d'une piste d'aviation, d'avoir en un lieu l'ensemble des moyens de l'Alat. Le reste des brigades peuvent commencer par se dispatcher sur les différents camps que l'on a déjà, Bitche, Mailly, Courtine, Valdahon, Canjuers, on a déjà des sites, des zones sur lesquels on a la place pour avoir ce qu'il faut. Je pense aussi qu'il serait intéressant d'avoir une brigade légion étrangère, là aussi l'ex Ceito ou la 13e DBLE s'est installé offre ce qu'il faut. On doit arrêter de circuler de droite à gauche, se concentrer sur ces centres, se concentre sur l'interopérabilité de toutes les unités (artillerie, génie, infanterie....) qui les composent, leur donner à chacun un contrat opérationnel, qu'ils soient à même d'une projection globale ou d'offrir des GTIA déjà constitués et qui se connaissent. Un centre de commandement local qui gèrent tout cela avec un centre administratif, de soutien (comme une BDD) intégrés.

Les entraînements optimisés dans ces camps, les tirs, dans ces camps, il faut avoir et faire le maximum la dedans, créer une masse humaine et matériel qu'on ne grattera pas pour y puiser une compagnie ici ou là comme on le fait actuellement. Il suffit d'avoir un modèle type, puis d'investir par ambition, en acceptant d'avoir investit pour rien dans les régiments actuels. Il y a toujours des possibilités de tirer profit des garnisons en villes qui peuvent se vendre aux communes. Dans les coins un peu plus vides on peut toujours chercher des solutions nouvelles, pour mettre en oeuvre un service militaire ou pour établir des unités de gendarmerie mobile, un camp de rééducation pour jeunes ou j'en sais rien.

Cela consentirait à un investissement certain de plusieurs milliards sur quelques années, mais je le juge très appropriés à nos besoins et au monde moderne. On disposerait d'infrastructures neuves, adaptées. Les militaires auraient une vie moins mouvementées, ils n'iront pas de droite à gauche pour plusieurs semaines afin de profiter d'un terrain de manoeuvre et d'entrainement, tout se faisant sur place et ça peut se faire sur quelques jours, donc on peut faire plus souvent. En fonction des zones d'implantations, penser à créer un super-marché local, qui pourrait même être en lien avec le privé.

Gibs parle du RMT, il est vrai que le régiment a réussit a bien prendre possession d'une ancienne base aérienne et son espace lui offre de bonnes capacités d'entrainements et de développements. Pas loin de ce régiment on a le 152e RI, bien intégré à la ville de Colmar, il a la structure d'un vieux régiment d'infanterie, c'est à dire un régiments d'hommes avec des fusils. Aujourd'hui pourtant l'infanterie ce n'est plus seulement ça, le 152e RI dispose de VBCI, mais il n'a pas la place pour les stocker, pour les entretenir, pour les faire bouger, tout leurs engins sont regroupés au...RMT. Cet exemple montre parfaitement que certains régiments de villes sont clairement "hors temps" inadaptés. Cette situation du 152e RI fait que constamment ils s'emmerdent à faire des trajets, monter des demandes de véhicules et j'en passe de complexités pour des navettes avec le RMT. Le RMT représente à mes yeux un modèle à plus petite échelle de ce que j'imagine avec mes camps de taille brigade, même si la zone du RMT reste trop petite pour tout avoir (infra + terrain de manoeuvre), il préfigure malgré tout aussi l'idée de la brigade para articulé autour d'une piste fonctionnelle ou les avions viendraient chercher les paras et non l'inverse, ou les avions viendraient se poser pour les largages d'entraînements, le SEA assurant sur place un service ravitaillement (en plus des engins terrestres)

Moi je pense que avoir des régiment dans les ville c'est mieux et puis faire quelque kilométré pour aller au champs de tir c'est pas si mal. 

La plupart des terriens s’emmerde  il ne font pas assez d’activer ou alors des truc à la con 

Et le soir les militaires aiment bien aller faire un tour en ville boire un coup aller au cinéma etc... 

Moi je pense à ces pauvres légionnaire qui se retrouve au Saint-Christol ou sur le Larzac à la 13 même ceux de Mayotte se font chier en 2 jours ils ont fait le tour de l’île.

Franchement en temps que légionnaire il vaut mieux être à Nîmes au 2 REI au moins le soir en quartier libre tu trouve un peu d'animation. 

Les Marins avec Toulon et Brest ne sont pas si mal lotis. Mais les gus en campagne loin de tout sans transport et sans voiture berc. 

En 2015 il y a eu le recrutement massif pour sentinelle la plupart des guss sont gavés de cette inactivité. En 2020 avec la fin de beaucoup de contrat ça va saigner. Et je vous parle même pas de la réserve . 

Pour moi il faut revoir tout depuis le début y compris les critère de sélection. Sinon on va se retrouver avec une caste d'officiers (c'est déjà le cas) quelque bon sous off qui vont partir dans le civile. Et de plus en plus de cassos  qui vont pourrir la vie au bon.       

 

 

 

Modifié par Scarabé
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"Et de plus en plus de cassos  qui vont pourrir la vie au bon."

Tu parles surement de l'inadéquation besoin/ressources, j'imagine. En effet, pour faire venir, il faut que ce soit appétissant. Donc pour le moins la présence d'une ambition politique et stratégique servie par un ensemble de moyens dont l'aspect financier n'en est pas des moindres.

Et là ... la crémière, son arrière train, son beurre pas forcément salé...

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Le 05/10/2019 à 22:05, max a dit :

"Et de plus en plus de cassos  qui vont pourrir la vie au bon."

Tu parles surement de l'inadéquation besoin/ressources, j'imagine. En effet, pour faire venir, il faut que ce soit appétissant. Donc pour le moins la présence d'une ambition politique et stratégique servie par un ensemble de moyens dont l'aspect financier n'en est pas des moindres.

Et là ... la crémière, son arrière train, son beurre pas forcément salé...

Faut quand même partir du fait que, globalement,  pour les officiers et sous-officiers il n'y a pas vraiment de pb (sauf quelques métier pointus en compétition avec le civil) et officiers et sous-officiers  constituent le gros des effectifs de nos armées.  Le pb semble se poser au niveau des hommes de rang et, à mon avis, la manière dont les armées  les considèrent est déterminant.  On peut considérer qu'il y a d'une part "l'aristocratie"  de ceux qui sont passés par les écoles d'officiers et sous-officiers et les autres, la "piétaille" ... 

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  • 2 months later...
  • 2 months later...

@Tancrède

J'observe depuis pas mal de temps la mise en avant du côté guerrier et la rusticité, cohésion dans la communication, mais aussi depuis peu la mise en avant des valeurs de l'armée, ses traditions , l'enracinement dans son histoire, l'esprit de corps, l'ascenseur social, la Légion étant aussi mise en avant dans comme un modèle d'intégration, d'assimilation pour les étrangers. 

J'ai l'impression que la communication  de l'armée de Terre a analysé la société française en cette période trouble ou un paquet des thèmes que je mets en avant plus haut dans mon message sont des thèmes qui sont très abordé dans la société civile , mais abordé sous forme de pertes de repères. 

C'est intéressant je trouve comme adaptation dans la communication. 

 

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Toute la question est de savoir dans quelle mesure cela traduit une réalité dans l'armée, si un accent plus fort est mis sur de telles choses, si l'entraînement, la formation initiale.... En sont impactés. Ou si ce sont juste des mots pour le marketing. J'ai toujours cette grande peur que plus on parle fort et on affirme quelque chose, plus cela veut dire que la réalité est à l'opposé. C'est un réflexe instinctif, attention, je n'affirme rien. 

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Peut-être également que les campagnes et attitudes "bisounours" durant les formations initiales (on a vu des encadrants se faire très fortement recadrer pour avoir infligé une punition de type pompes à des primos-engagés qui refusaient de se séparer de leur téléphone ou qui perdaient leur Famas à la première marche ...) ont faire comprendre à certains états-majors qu'ils étaient sur la mauvaise voie ...

Clairon

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Il y a 21 heures, Tancrède a dit :

Toute la question est de savoir dans quelle mesure cela traduit une réalité dans l'armée, si un accent plus fort est mis sur de telles choses, si l'entraînement, la formation initiale.... En sont impactés. Ou si ce sont juste des mots pour le marketing. J'ai toujours cette grande peur que plus on parle fort et on affirme quelque chose, plus cela veut dire que la réalité est à l'opposé. C'est un réflexe instinctif, attention, je n'affirme rien. 

Je comprend se réflexe. 

Mais reste à savoir si c'est pas une prise de conscience réelle face à la problématique de la fidelisation qui voit beaucoup de bon profils partir après un contrat, là où avant le bon profil malgré un contexte bien plus limitant allait au maximum de contrats selon son statut même si il ne faisait pas carrière. Surtout quand on voit aussi des profils préféré partir alors qu'ils avaient largement la possibilité d'évoluer et de passait dans une catégorie au dessus et faire carrière. 

On commence peut-être à faire évoluer et améliorer la fidelisation, mais aussi en reprenant en compte le niveau en évitant un recrutement qui verra trop de "touriste" être recruter, et ayant un effet négatif pour les bons éléments qui verront des "crapauds" restait et être des boulets à gérer au détriment des bons profil qui ne verront pas de différence entre leur motivation et celles des crapauds.... 

Pour retenir au niveau de la fidelisation des bons profils  faut aussi agir en amont et épurer en limitant l'arrivé de crapauds. 

Enfin je vois ça comme ça. 

Donc à suivre. 

Il y a 19 heures, Clairon a dit :

Peut-être également que les campagnes et attitudes "bisounours" durant les formations initiales (on a vu des encadrants se faire très fortement recadrer pour avoir infligé une punition de type pompes à des primos-engagés qui refusaient de se séparer de leur téléphone ou qui perdaient leur Famas à la première marche ...) ont faire comprendre à certains états-majors qu'ils étaient sur la mauvaise voie ...

Clairon

Le pb avait déjà eu sa source au début de la professionalisation, et du point de vue communication c'était quand même bien pire... Du genre "avec se casque tu pourra être secrétaire"... Fallait recruter un maximum au détriment de la qualité, car l'échéance exigée était là, imposée . 

Le fiston a fait ces classes en 2012, et ils n'ont pas eu se genre de soucis vu le rythme est l'ambiance, il était bien affûté à la fin de la formation initiale. Pourtant la formation initiale via un encadrement de son Régiment était faite au CFIM de la 9ème BIMa

Après tout n'est pas forcément problématique partout. Reste à savoir aussi pourquoi on en est arrivait là, faute de capacité à fidéliser pour divers raisons parfois résultant d'une mauvaise gestion au niveau Régiment, des conneries avec conséquence qui ont mis à mal la crédibilité de l'encadrement et mis en porte à faux les chefs, résultat on est passait à l'inversion avec un commandement qui ne faisait plus  confiance et passait dans l'extrême inverse, avec des résultats ubuesque comme l'exemple que tu as mis en avant. 

Certes il y a une évolution avec les jeunes, mais on a aussi parfois une problématique de perte de crédibilité via un encadrement qui peut aussi faire conneries et qui va peser sur les remplaçants de cet encadrement qui seront surveiller par la haute hiérarchie qui n'aiment pas quand ça remontent plus haut et que leur autorité supérieur leur rappel que c'était la fête, donc que leur autorité était pas là. 

Je connais des exemples de se genre, et ça n'a pas aidé les gens qui faisaient de la formation durant une période suite un a pb de se genre , il faudra le temps qui passe et le changement du commandement pour atténuer le résultat du comportement négatif pas pro du tout d'un encadrement... 

Tout comme j'ai pu observer un commandement qui ne veut pas d'emmerde pour sa carrière quand bien même l'encadrement faisait parfaitement le boulot mais à qui il va imposer une vision de l'instruction qu'on verrait comme surréaliste. 

Je veux bien qu'on peut avoir des pb avec des jeunes mais n'oublions pas que les conneries d'un encadrement pour divers motifs et pèsera sur les prochains qui encadre , la réaction de chefs carriériste qui anticipe les risques sans raison sont aussi une problématique qui existe bien. 

 

 

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La rusticité et l'aguerrissement on comprend que c'est lié au constat ou à l'anticipation d'une plus grande rudesse des combat.   De même les traditions,  l'esprit de corps participent à la préparation au combat. Mais, en quoi ce sont des facteurs de fidélisation?  J'avoue que je ne vois pas bien.  

L'ascenseur social, je veux bien. Mais cela renvoie à quelle réalité?  Ceux qui passent officier, combien sont sous-off directs (donc avec BAC Saint Maix  etc) et combien sortis des MDR?  

Puis on parle de qui, des MDR, des sous-off, des officiers ? 

Autant je comprends que le style de commandement et la professionnalisme des cadres joue un rôle dans l'intégration au monde militaire et sans doute ensuite dans la fidélisation.  Autant je crains que l'on soit tenté de doter les valeurs militaires d'un pouvoir "magique" , capable de transcender les réalités sociologiques et les désordres comportementaux (réels ou supposés) de nôtre jeunesse. Dans la mesure ou les questions se posent de manière différente selon l'échelon hiérarchique, le type de contrat, le niveau d'études, la transposabilité du métier (militaire) exercé, le pb de la famille etc,  penser que des mesures génériques de ce genre, traditions etc, peuvent influencer la fidélisation, me semble un peu illusoire. 

On voit au travers des réponses au post de Gibbs que le fond de l'affaire c'est les MDR.... 

La Légion est dans une toute autre problématique, à mon sens pas transposable. Son intégration est fondée sur la dynamique de l'immigration, le gars qui est prêt à aller au fond de la mine pour gagner sa croûte...

 

Modifié par Fusilier
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Il y a 14 heures, Fusilier a dit :

La rusticité et l'aguerrissement on comprend que c'est lié au constat ou à l'anticipation d'une plus grande rudesse des combat.   De même les traditions,  l'esprit de corps participent à la préparation au combat. Mais, en quoi ce sont des facteurs de fidélisation?  J'avoue que je ne vois pas bien.  

L'ascenseur social, je veux bien. Mais cela renvoie à quelle réalité?  Ceux qui passent officier, combien sont sous-off directs (donc avec BAC Saint Maix  etc) et combien sortis des MDR?  

Puis on parle de qui, des MDR, des sous-off, des officiers ? 

Autant je comprends que le style de commandement et la professionnalisme des cadres joue un rôle dans l'intégration au monde militaire et sans doute ensuite dans la fidélisation.  Autant je crains que l'on soit tenté de doter les valeurs militaires d'un pouvoir "magique" , capable de transcender les réalités sociologiques et les désordres comportementaux (réels ou supposés) de nôtre jeunesse. Dans la mesure ou les questions se posent de manière différente selon l'échelon hiérarchique, le type de contrat, le niveau d'études, la transposabilité du métier (militaire) exercé, le pb de la famille etc,  penser que des mesures génériques de ce genre, traditions etc, peuvent influencer la fidélisation, me semble un peu illusoire. 

On voit au travers des réponses au post de Gibbs que le fond de l'affaire c'est les MDR.... 

La Légion est dans une toute autre problématique, à mon sens pas transposable. Son intégration est fondée sur la dynamique de l'immigration, le gars qui est prêt à aller au fond de la mine pour gagner sa croûte...

 

 

Je pensais avoir était plus clair avec ma réponse à Tancrède qui a réagi positivement à ma 2ème explication. 

Si on veut fidéliser , pour créer un environnement il faut être plus sélectif car la présence de crapauds qui vont être des boulets fini aussi par peser sur les profils motivés qui ne resteront pas après le 1er contrat car au final ils verront des crapauds être géré sans distinction comme les bons éléments, et quand on se tape une quelconque corvée par exemple parce que l'un est toujours malade, esquive,  sont d'mans l'optique "syndicaliste" et qui peuvent jouer la victimisation, idem dans le passage au grade supérieur et qui voit des gens motivés souvent devoir remplacé sur le terrain le crapaud qui est passait caporal ( on peut être bon sur le papier et les examens même physique) , mais toujours mauvais en pratique via un mauvais état d'esprit et incapable de gérer sur le concret ... Résultat le bon qui ne cartonne pas à l'écrit à son PEG par exemple, ben il va quand même voir un crapaud passait caporal avant lui via des automatismes parfois déroutant dans la promotion qui se basera sur le résultat à l'examen mais pas sur le concret dans le travail... 

Ça crée un environnement négatif donc qui ne donne pas envie de continuer au bon profil et il se barre... 

Ma réponse à Tancrède :

Le 17/02/2020 à 17:59, Gibbs le Cajun a dit :

Je comprend se réflexe. 

Mais reste à savoir si c'est pas une prise de conscience réelle face à la problématique de la fidelisation qui voit beaucoup de bon profils partir après un contrat, là où avant le bon profil malgré un contexte bien plus limitant allait au maximum de contrats selon son statut même si il ne faisait pas carrière. Surtout quand on voit aussi des profils préféré partir alors qu'ils avaient largement la possibilité d'évoluer et de passait dans une catégorie au dessus et faire carrière. 

On commence peut-être à faire évoluer et améliorer la fidelisation, mais aussi en reprenant en compte le niveau en évitant un recrutement qui verra trop de "touriste" être recruter, et ayant un effet négatif pour les bons éléments qui verront des "crapauds" restait et être des boulets à gérer au détriment des bons profil qui ne verront pas de différence entre leur motivation et celles des crapauds.... 

Pour retenir au niveau de la fidelisation des bons profils  faut aussi agir en amont et épurer en limitant l'arrivé de crapauds. 

Enfin je vois ça comme ça. 

Donc à suivre. 

 

Citation

Le pb avait déjà eu sa source au début de la professionalisation, et du point de vue communication c'était quand même bien pire... Du genre "avec se casque tu pourra être secrétaire"... Fallait recruter un maximum au détriment de la qualité, car l'échéance exigée était là, imposée . 

Le fiston a fait ces classes en 2012, et ils n'ont pas eu se genre de soucis vu le rythme est l'ambiance, il était bien affûté à la fin de la formation initiale. Pourtant la formation initiale via un encadrement de son Régiment était faite au CFIM de la 9ème BIMa

Après tout n'est pas forcément problématique partout. Reste à savoir aussi pourquoi on en est arrivait là, faute de capacité à fidéliser pour divers raisons parfois résultant d'une mauvaise gestion au niveau Régiment, des conneries avec conséquence qui ont mis à mal la crédibilité de l'encadrement et mis en porte à faux les chefs, résultat on est passait à l'inversion avec un commandement qui ne faisait plus  confiance et passait dans l'extrême inverse, avec des résultats ubuesque comme l'exemple que tu as mis en avant. 

Certes il y a une évolution avec les jeunes, mais on a aussi parfois une problématique de perte de crédibilité via un encadrement qui peut aussi faire conneries et qui va peser sur les remplaçants de cet encadrement qui seront surveiller par la haute hiérarchie qui n'aiment pas quand ça remontent plus haut et que leur autorité supérieur leur rappel que c'était la fête, donc que leur autorité était pas là. 

Je connais des exemples de se genre, et ça n'a pas aidé les gens qui faisaient de la formation durant une période suite un a pb de se genre , il faudra le temps qui passe et le changement du commandement pour atténuer le résultat du comportement négatif pas pro du tout d'un encadrement... 

Tout comme j'ai pu observer un commandement qui ne veut pas d'emmerde pour sa carrière quand bien même l'encadrement faisait parfaitement le boulot mais à qui il va imposer une vision de l'instruction qu'on verrait comme surréaliste. 

Je veux bien qu'on peut avoir des pb avec des jeunes mais n'oublions pas que les conneries d'un encadrement pour divers motifs et pèsera sur les prochains qui encadre , la réaction de chefs carriériste qui anticipe les risques sans raison sont aussi une problématique qui existe bien. 

 

La partie en réponse à Clairon met en avant que pour faire de la sélection, il faut éviter les cadres qui via des conneries avec les engagés en formation et qui va remonter très haut dans la hiérarchie , nuisent aussi à la formation en créant un phénomène qui va voir une non sélection se faire, car les chefs direct de cet encadrement vont pour éviter les risques car dans la crainte d'un autre pb, et pour ne pas prendre de risques auront une réaction qui va gêner les autres encadrements qui ne pourront plus rien faire car trop surveillé par la hiérarchie, qui elle pourra aussi agir par réflexe carrièriste... Donc pas de risque on va ultra bridée l'encadrement suivant ... On va voir aussi voir les engagés motivés en formation voir cette problématique, donc première faille de doute à cause de crapauds à qui il n'arrivera rien malgré leur connerie... Et qui vont rester et être des boulets pendant tout un contrat... 

Donc pour créer un début d'environnement malsain et qui poussera à voir les bons profils à se  barrer, ça joue aussi l'image qu'ils auront eu en voyant la problématique qui aura découler d'un encadrement qui aura merdé, et d'une hiérarchie qui par carrièrisme va réagir en mettant la pression sur un encadrement qui forme de manière carré être au final discrédité par une hiérarchie qui pour éviter les pb ira même jusqu'à désavouer l'encadrement qui aura géré une faute grave comme celui de l'exemple de Clairon. Je pense que pour les jeunes engagé motivé voir un chef désavoué par sa hiérarchie à cause d'un crapaud, ça n'est pas un vecteur positif pour la suite vu qu'un blaireau en formation  est plus protégé qu'un cadre qui aura fait que son job d'instructeur...

Franchement rien de bien réjouissant pour la suite du contrat si on voit une hiérarchie qui protège un crapaud, et qui va laissé le jeune engagé motivé avec des doutes, qui seront conforté au final en voyant les crapauds être des boulets, et qui seront là cause permanente de remise en cause de l'encadrement. 

J'ai un jeune que j'ai formé, super motivé, qui sera un capo-chef de qualité, il a fini sergent et aurait put continué, mais dans le régiment ou il avait été muté il a vu les effets de la non sélection à la base via les crapauds toujours présent, ça avait un effet négatif car il était désavoué en permanence par ses chefs quand il voulait punir un crapaud, très syndicaliste... Donc être désavoué par sa hiérarchie qui ne voulait pas d'emmerde et préféré faire du commandement mode assistante sociale... Pour un gars motivé qui faisait juste son job de sergent... Ben voilà environnements qui a fini par faire partir aussi un très bon sous-officier qui avait derrière lui des années comme militaire du rang et qui avait une vision et éthique militaire qui ont toujours été sa motivation 1ère.... Je peux vous dire que beaucoup de camarades sont parti plus tôt car dégouté, à force d'être désavoué, et cela a eu de l'effet sur les MDR motivé qu'il avait sous ses ordres et qui ont fini aussi par partir ... 

Là fidélisation c'est un environnement qui passe par la formation et un meilleur choix dans le recrutement, si on laisse les crapauds entrer, c'est l'ambiance pourrie assuré, et la faut se coltiner les types... Tout en voyant les chefs qui tiennent la route être désavoué par la hiérarchie... Et devoir géré les effets de nuisance d'un crapaud car le type esquive... Et qu'on s'en remet aux engagés motivé pour géré ... Ben sa pèse sur l'encadrement carré et les engagés motivés ... 

Alors je ne fais pas de généralité mais la problématique existe... 

Donc on pas besoin de crapauds, ni d'un encadrement qui fait des conneries, ni d'une hiérarchie qui pour éviter un pb va verrouillé ceux qui sont carré, quitte à les désavoué... 

Ben oui quel message on envoi à un jeune engagé crapaud comme ça ? Et quel image on renvoi à un jeune engagé motivé qui voit ses formateurs être désavoué par la hiérarchie alors qu'il ne faisait que son job d'instructeur ? 

Pour le crapaud qui sort de la formation  ben ça va être victimisation quand il aura pas envie ou qu'il esquivera en sachant qu'il verra le cadre désavoué par sa hiérarchie , et pour le jeune engagé motivé ben une image négative de l'ensemble via celle du crapaud qui profite, de la hiérarchie qui ne veut pas d'embrouille et pas une motivation quand il voit un de ses cadres être désavoué par une hiérarchie à cause d'un crapaud ... Donc le jeune engagé motivé aura pas envie de continuer, ni de se projeter dans une perspective de carrière en devenant sous-off.... Si c'est pour être désavoué par la hiérarchie... 

Enfin voilà l'environnement de la fidélisation, il est aussi renforcé par une bonne formation sélective qui évitera les crapauds qui eux vont participer à la mauvaise ambiance qui fera partir les gens motivés, militaire du rang et même sous-off issu du rang ou pas.... 

Donc si, la fidélisation commence dès la formation, et après. 

Je sais pas si je suis plus clair dans mes propos. 

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Edit, j'ai un pb à cause de la longueur de mon message. Donc si on a mis en avant des points dans la communication pour le recrutement, c'est déjà un pré filtre à crapauds qui participent eux aussi à l'ambiance comme expliqué dans mon message précédent qui n'amène pas à fidéliser les bons profils. 

Donc cette mise en avant de la tradition, de la rusticité, de l'état d'esprit, du service du pays, ça va attiré les bons profils en recherche de repère mais aussi servir de repoussoir aux profils qui eux n'ont aucun intérêt pour ces valeurs et qui ne viendront que comme touriste. 

Après il y aura toujours des cas qui esquivent et passeront se filtre, mais ils ne resteront pas longtemps en partant d'eux même, en désertant vu qu'ils seront peu pour créer une ambiance délétère , donc qu'il n'y aura pas d'effet contaminant qui nuira à l'ambiance pendant et après la formation. 

Après on a le profil qui viendra, qui respectera le "jeu" mais qui ne fera qu'un contrat, c'était pas pour lui tout simplement. On aura aussi le cas du type qui ni connaît rien et finira par découvrir qu'il est fait pour ça. 

Mais le pire c'est le crapaud syndicaliste optique wesh wesh ( qu'il s'appelle Rachid ou Gérard, Kevin) dans certain cas qui lui va être un facteur de nuisance permanent et dès la formation. 

Donc voilà mon avis sur la question. 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Cher @Gibbs le Cajun   La question n'est pas que tu sois clair ou pas (j'ai l'habitude de te lire et généralement je comprends ce que t'écris)  Mon questionnement est plutôt que ton message suppose des postulats qui ne me semblent pas être des évidences ou pour le moins ils devraient avoir le statut d'hypothèses à démontrer.  

Mon premier questionnement était sur le rapport entre traditions, esprit de corps et toussa et fidélisation;  Il se peut qu'il y ait une relation, mais je ne la vois pas en tout cas elle ne me parait pas d'évidence. Quand on lit les questions qui se posent aux armées sur la problématique de la fidélisation, il me semble que les "artefacts idéologiques" construits par l'histoire des armées, son peu susceptibles d'effet , voir contradictoires (ou contre productifs)  avec les mouvements sociologiques profonds de la société.  Les gars  (femmes et hommes) s'en vont par ce que la famille, par ce qu'ils trouvent des emplois mieux payés et plus tranquilles (mécanos aéro, par exemple)  et mille autre petites raisons, parfois pour aller ailleurs dans les armées; ces terriens qui vont dans les Fus Air par exemple.

Il y a plusieurs postulats qui me semblent mériter discussion.

"les gars s'engagent pour faire carrière" , d'où l'escalier / ascenseur  social et toussa. et le b de ceux qui ne restent pas. Ben, c'est loin d'être une évidence.  Les rapports mêmes des armées, soulignent le nombre de gars (particulièrement dans les rangs des MDR) qui conçoivent leur engagement comme une étape de leur parcours professionnel et de vie. En gros, un fait un contrat et on passe à autre chose ( que ce soit des contrats de 2 ans ou de 4 )  et ils soulignent la difficulté a faire signer des contrats longs. 

Je donnerai un exemple lu dans le Forum au militaire (bonne source pour lire les motivations et questionnements des jeunes)  Dans cet exemple, le gars va ou veut passer une licence. Bien,  tu t'attendrais à ce qu'il choisisse un parcours d'officier sous contrat ou à minima de Maistrance (il veut être Commando Marine :rolleyes:)  Mais, là où ça se complique ce qu'il ne se voit s'engager au long terme (Maistrance 10 ans) s'il n'a pas l'assurance d'être Commando. Du coup il s'interroge  si contrat matelot  fus (4 ans) ou FS AdT (visiblement son "fantasme" c'est les FS) Outre que le meilleur moyen d'aller aux Commandos c'est Maistrance (et probablement officier)  se retrouver matelot avec un Bac + 3 à mon avis ça ne peut être que source frustration. Mais surtout ça nous parle du rapport au temps et au métier.  

Et finalement de la part des MDR c'est loin d'être incohérent. Après tout ils sont gères comme comme une variable d'ajustement. 

Un deuxième postulat voudrait que les "bons" ne restent  pas à cause de "mauvais" présents dans les rangs. Le pb c'est que les Armées n'ont pas la maîtrise des ressources qui se présentent à ses portes. Par ailleurs, les besoins des Armées ne peuvent pas se définir, seulement, en termes de "bon comportement militaire" .  L'évolution technologique fait que l'on besoin de gars avec un minimum de bagage , surtout avec l'évolution Scorpion (bon exemple la Légion en recherche "désespérée" de locuteurs francophones)  La sélection peu-être ,  mais sauf à ajuster la demande  (les postes ouverts) à l'offre (postulants) vois pas bien comment on peut remplir les rôles. Là c'est tout une autre question : la capacité des armées occidentales a recruter au niveau des besoins tant qualitatifs que quantitatifs, dans un contexte proche du plein emploi , du moins pour les profils dont l'armée a le plus besoin. 

Est-ce que l'on pourrait compenser les difficultés de recrutement (nature de la ressource) par une meilleure formation initiale ?  Ceci concerne surtout les MDR, pour les sous-off et officier on y met les moyens  (et ça ne garantit pas la fidélisation)  A mon sens, le système actuel, que quoi que l'on dise continue à être basé sur les régiments, ne peut  pas répondre à ce questionnement. 

Le style de commandement, outre les pb de carriérisme que tu soulignes,  c'est la la manière construire de cadres officiers et sous-officiers qui peut être interrogée. Ce n'est pas tant les capacités techniques milis que le sentiment d'appartenir à une "aristocratie" fut-elle républicaine.  

En résumé, je ne suis pas certain qu'il y une seule manière simple d'aborder cette problématique et en tout cas la réduire à des visions unidimensionnelles.  

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Il y a 1 heure, Fusilier a dit :

En résumé, je ne suis pas certain qu'il y une seule manière simple d'aborder cette problématique et en tout cas la réduire à des visions unidimensionnelles. 

Pour la conclusion, c'est se que je pense, il y a plusieurs problèmes, et se que j'ai mis dans mes précédents messages abordé nombre de problèmes, que ce soit pour les recrutement , l'encadrement, la hiérarchie superieure. 

Pour la technologie, j'observe qu'on évolue sur la simplification d'emploi pour l'utilisateur, mais cela n'impose pas une maîtrise totale via un niveau d'étude important. On observe que c'est déjà le cas dans le civil. 

Beaucoup savent utiliser le net mais tous ne fréquente pas les forums spécialisés, beaucoup ont de l'intérêt pour l'armée dans un premier temps en testant un premier contrat, s'étant juste renseigné directement avec le recrutement de l'armée. Et puis pour les profils que je connais, la majorité ne visait pas une carrière dans un premier temps, mais était motivé pour les métiers du combattant de base qui reste toujours d'actualité même si il est teinté de technologie, qui est surtout en mode utilisateur donc du simple, et pas les métiers technique. 

Pour la vision de la maîtrise de la technologie des jeunes par rapport à  Scorpion, tout est relatif vu que la technologie a surtout beaucoup évoluée pour une simplification de son utilisation par le plus grand nombre. Pour le plus technique via la maintenance c'est pas tout le monde qui va être concerné. 

Et pour la maîtrise de la technologie, du net, tant qu'il n'y a pas de soucis ils restent des utilisateurs , même moi qui me suit mis très tard à internet j'ai appris à solutionné des petits pb basique technique d'entretien sur l'ordinateur ( sans être devenu un bon dans le domaine), donc appris sur le tas alors que des gens plus jeunes que je pensais dans le coup étaient incapable de répondre à mes questions sur comment gérer ou régler les pb basiques. 

Bien évidement il y en a qui maîtrise mais ils sont loin d'être aussi nombreux. 

Donc je me suis démerdez tout seul au final. Il faut dissocier la vision sur le technologique, il y aura l'utilisateur mais avec de plus en plus de facilité pour utiliser la technologie, mais du point de vue gestion et soutien, maintenance du technique ça ne concernera pas autant de monde. 

Même dans le civil dans les métiers même les plus basiques où la technologie est aussi présente, la formation d'emploi de cette technologie ne dure pas longtemps, ne nous transformant pas en personne qui maîtrise tout le système. 

Maintenant pour le bon profil, c'est pas forcément celui qui ira le plus loin, mais aussi celui qui aura les qualités comme bon soldats de base qui évoluera jusqu'au grade de caporal et Caporal-Chef. Donc pas forcément de carrière longue mais de quoi garder l'équilibre dans un groupe de combat au niveau ratio jeunes, anciens et véterans, et qui permet d'avoir un partage et une évolution pour le nouveau qui aura une référence évolutive. Car pour moi l'idée d'être un bon profil ne se limite pas au profil qui passeront dans la categorie sous-off ou officier. 

J'observe surtout que le bon fonctionnement via des caporaux qui iront jusqu'au maximum de se que leur grade peut offrir en contrat, idem pour le Caporal-Chef à était trop reduit via une baisse dans les responsabilités, et ou le sous-officier et l'officier pouvait se reposer pour seconder. Bien évidemment on avait quelques anciens MDR qui pouvait être des capo/chef  casses pieds car jouant sur l'ancienneté en mode aigris, mais en général ils étaient peu nombreux, le mdr voyait aussi se grade de Caporal-Chef comme un point à atteindre. 

Pour la formation on est passait effectivement au format regroupement au niveau brigade via les CFIM , mais en fond le niveau régiment est encore présent. La question est que les instructeurs détaché des régiments tournent à chaque section en formation, là ou ils devraient être permanent au moins pour 2 ans. 

En Régiment pro avant la professionalisation la cellule formation était composé de permanent pour une longue durée. 

Le pb est plutôt lié à l'effectif de cadres, apparemment sortir un cadre du Régiment devient problématique. On a vu les cadres qui devaient former leur propre peloton qui avait été mis en sommeil, le temps qu'arrive un nouveau contingent de recrues. donc ceux-ci étaient envoyé au CFIM, former les jeunes qui restaient dans se peloton pour la durée du contrat. Pas d'équilibre entre soldats jeunes, anciens, et véterans, donc pas de pérennité du peloton ou il ne restait plus grand monde pour garderla colonne vertébrale via le ratio jeune, anciens et véterans, encadrement. 

Donc on est pas loin du bon format avec le CFIM, mais tant que les instructeurs ne seront pas détaché pendant au moins 2 ans, la problématique sera de mise. Je pense que se qui était en place pour les séjours outre-mer dans les Troupes de Marine au niveau mutation pour les mdr, sous-officiers et officiers pour 1 ou 2 ans voir 3 ans pourrait être une base pour permettre cette permanence de l'encadrement. Vu le contexte une prise en compte spécifique avec aussi des petits avantages pourrait être de mise afin d'être aussi motivante, tout en permettant de gérer l'absence en Régiment en remplaçant, en sachant que le cursus carrière restait de mise même pour la personne détachée. 

Enfin voilà mon sentiment sur le sujet. 

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  • 3 weeks later...

J'observe que les vidéos de la chaîne Armée de Terre ont pas mal de vues, et des pouces en l'air aussi. 

Bon c'est pas mal même si c'est pas forcément du recrutement potentiel à l'issu, mais il y a une bonne vision de l'armée en générale dans l'opinion publique. 

 

 

 

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