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Les candidats pour 2007 et la défense nationale


Sidelfi

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Mon avis c'est que les français sont beaucoup plus forts que la presse ne les décrit et les prétendue "élites" sont complêtement à la masse, comme d'hab'.

Depuis 2002, je ne sais pas si les (pseudo?)élites sont à la masse, en tout cas pas à droite. Le Pen est pris au serieux et c'est peu dire.

je rappelle que selon des projections (pas les sondages de gauche qu'on nous sert mais des analyses plus peaufinées et corrélées avec les résultats précédents, les sondages, l'actualité, les plans de campagne etc donc + complexes), Le Pen et De Villiers ça vole très très haut...

Je ne peux prouver ce que j'avance, ce sont des échos mais j'avais lu que des rapports des RG créditaient Le Pen d'un score tout sauf négligeable. je ne sais pas si c'est cela dont j'ai entendu parler, mais Le Pen risque de frapper fort.

D'ailleurs plusieurs politologues avancent que cette élection va être très spéciale... Il y aura des surprises.

De Villiers, Le Pen, Bayrou risquent de venir perturber le jeu et Besancenot et d'autres venir chahuter la gauche. Il y a bcp de chances qu'il y ait un dindon, j'espère que ce sera le PS.

les raisons sont simples : la gauche (PS) est vraiment mauvaise, la droite (Sarko) est trop sûre d'elle et agressive(car elle sent qu'elle est meilleure sur le papier). Or, les français n'aiment ni les mauvais, ni les prétentieux.

Imaginons un 2nd tour : Le Pen-Bayrou [57]

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Je ne fais que relater le sentiment populaire.

Il est vrai qu'à la Boétie, il y a un peu trop de confiance car on a les meilleures plumes, meilleurs experts etc et on voit qu'en face il n'y a rien.

Alors Sarkozy se permet des envolées en faisant appel au bon sens, de taper sur son gouvernement etc et ça passe comme de l'arrogance (qu'il dénonce).

Le bon sens c'est moi pourrait-il dire.

Donc ça s'explique par ce premier point, sur le papier l'UMP a énormément de l'avance, alors il y a une certaine agressivité.

Deuxième point, tout le monde tape sur Sarko. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche, alors forcément...

Et on ne peut arguer du fond machiste des critiques [08] On pourrait peut-être dire que c'est du racisme anti-petite taille [28]

Heureusement, on a Fillon (que j'apprécie) qui est plus light, plus posé, plus consensuel, plus pudique.

C'est lui qu'il faudra mettre en avant et surtout pas des Morano ou autres grandes gueules/antipathiques.

Pour les 500 signatures, il les aura, c'est une façon de parler de lui. Il les aura pour la simple et bonne raison qu'aux législatives, si le FN n'est pas aux présidentielles, tous ses électeurs se vengeront. Ca serait un sacré bordel.

Si le PS fait un blocage pour que Le Pen ne se présente pas (ce qui ne serait pas trop dans leur intérêt), Le Pen appelera à voter à droite, ce qui ne sera certainement pas dans leur intérêt.

Si c'est l'UMP qui fait un blocage, le Pen appelera à voter pour je ne sais qui mais ça ne sera pas dans l'intérêt de l'UMP.

Ce n'est dans l'intérêt de personne que le FN ne se présente pas en fait. Le Fn a un électorat trop important pour jouer avec.

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car on a les meilleures plumes, meilleurs experts etc et on voit qu'en face il n'y a rien.

C'est vrai que certains ont vraiment la confiance, voir même de l'arrogance.

Au fait c'est de qui le "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres" que Sarkozy a balancé lors de son dernier meeting (je ne l'ai vu que sur iTélé, foutus médias gauchistes)? De la meilleure plume de l'UMP, qui est la meilleure plume de France?

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lol, ça m'avait choqué aussi cette expression. Je ne peux te donner d'explications.

Mais c'est un fait établi que les experts etc consultés pour le programme font tous office de référence dans leurs domaines respectifs. l'UMP fait des OPA sur chaque expert, consulte bcp etc

A tel point que Royal, qui en réalité se contre-fout de l'expertise des citoyens, a eu du mal à trouver des experts (elle aurait pillé le Conseil d'Etat) pour son programme.

Sinon Itélé est de gauche (c'est canal je te le rappelle), Méheut a même blâmé un journaliste qui avait fait des commentaires -partisans- anti-Sarko car il veut que Canal redevienne neutre (bon courage).

Et si on revenait aux programmes.

PS : on ne dit pas voire même, on dit voire ou même mais assembler les 2 est une redondance.

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Depuis 2002, je ne sais pas si les (pseudo?)élites sont à la masse, en tout cas pas à droite. Le Pen est pris au serieux et c'est peu dire.

Quand je disait qu'AMA les français sont "fort" c'est pas tellement parce que le vote FN est sous-estimé (j'aime pas le FN [01]) mais c'est surtout parce qu'on ne leur parle pas comme a des gens "forts".

On leur parle surtout "des plus déminis", de "ceux laissés sur le bord de la route", de "on a pu les moyens de...", "le déclin", "les chomeurs", les "exclus" ........ les looser quoi!! [50]

Et ils se tournent vers Le Pen par défaut (c'est pas faute d'avoir envoyé des avertissements précédemment)

Il n'y avait qu'à leur parler comme à des gens forts plutôt qu'à des loosers.

Les vrais loosers c'est les média (d'aileurs ils se cassent tous la gueule les uns après les autres...) et les politiques qui ont fait l'erreur de croire que l'opinion des média était l'opinion des français (voir le référendum).

Enfin bon, c'est pas non plus perdu pour Sarko, faut pas exagérer, mais je le sent de moins en moins celui-là...

Par contre MAM ....

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MAM je n'y crois pas un instant.

Il y a peut-être dans les restos autour de la rue Saint-Dominique où l'on parle d'elle le midi mais sinon, elle n'a rien.

Pour Sarko comme pour le PS, le premier défi sera d'étonner. Il faut du neuf et ne pas s'emprisonner dans une caricature.

Soucis que n'ont pas Le Pen, Bayrou et bien d'autres.

Sinon pour nos medias je suis bien d'accord, c'est une catastrophe.

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Je suis abonné à Canal + depuis plus de 19 ans ,tout simplement parce que c'est la chaîne du cinéma et du sport ,non pas parce que les créateurs C+ avaient des affinités avec Mitterand. Si le FN fait un bon score c'est parce que le PS* (2002) et UMP* perdent des voix. C'est peut-être cela la vraie rupture ? On serait pas dans la merde si le FN ou un parti d'extrème gauche prennait le pouvoir ,donc c'est aux "gros"* de convaincre les électeurs.

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Un portrait de notre MAM nationale par Le Monde.

Amusant.

Michèle Alliot-Marie, la cheftaine

LE MONDE | 15.11.06 | 15h33 • Mis à jour le 15.11.06 | 15h33

Evidemment, elle est un peu raide. Le ton est souvent pète-sec. Le sourire parfois un peu forcé. Elle peut être dure avec ses collaborateurs. Traverser la cour de l'Elysée comme pour un défilé militaire. Se tenir bien droite sous les moqueries des sarkozystes. Puis sortir d'un déjeuner avec Dominique de Villepin et baisser enfin la garde pour soupirer : "Pffft... Il me rendrait presque Juppé sympathique..."

Il faut avoir entendu Michèle Alliot-Marie parler des hommes de son propre camp politique pour comprendre la discipline qu'elle s'impose depuis tant d'années. "Ils sont souvent perdus dans leurs histoires de cours d'école, sourit-elle, ce sont des êtres immatures, dominés par leurs passions et leur égoïsme."

Les "êtres immatures", eux, l'ont longtemps traitée avec dérision. Michèle Alliot-Marie a été tour à tour "la grande duduche" à qui l'on accordait une seule qualité : avoir de jolies jambes. Elle qui est docteur en droit et en sciences politiques... Puis elle fut, aux yeux d'un Jacques Chirac alors patron du RPR et séducteur de ces dames, "ma petite Michèle...". En 1995, lorsqu'elle voulut jouer les "passerelles" entre Jacques Chirac et Edouard Balladur pour s'éviter d'avoir à choisir, ce mot énoncé sans malice lui valut une série de plaisanteries graveleuses. Quatre ans plus tard, lorsqu'elle emporte la présidence du RPR contre le candidat soutenu par l'Elysée, Chirac lui téléphone pour la féliciter. Et lui annoncer qu'il nommerait officier de la Légion d'honneur... son père.

Et la voilà aujourd'hui qui fait monter les enchères en menaçant de se présenter à l'élection présidentielle. Sans véritable équipe. Brandissant un étendard gaulliste dont les trois quarts des électeurs ont oublié le sens. A des dizaines de points derrière Nicolas Sarkozy dans les sondages. Mais avec un argument qui peut avoir son poids : "L'émergence de Ségolène Royal a montré une chose : il est très difficile pour un homme d'attaquer une femme."

Ce n'est pas la première fois qu'elle se heurte à l'univers violent du pouvoir. "Michèle, c'est d'abord le récit d'une longue humiliation", assure un de ses proches conseillers. S'est-elle endurcie, celle qui refuse aujourd'hui de jouer les utilités ? Qu'est-ce qui a bien pu la transformer ? "Le combat, dit-elle sans sourciller. Je n'attaque jamais la première. Mais j'ai fini par apprendre à me défendre."

Si l'on replonge dans son passé, la bataille n'a pas été si rude. Mais des éléments ont pu la marquer. Michèle Alliot-Marie est d'abord, comme beaucoup de femmes politiques de droite, la fille d'un élu, Bernard Marie, ancien arbitre de rugby, qui fut député et maire de Biarritz. Enfance choyée à Neuilly, études au lycée Saint-James puis à la faculté de droit. Michèle, née le 10 septembre 1946, est l'aînée. Sa soeur, Yannick, a sept ans de moins. "Les Marie sont un clan", assure sa mère, Renée. Une épouse, deux filles, le père a donc trois femmes à la maison. Renée a bien mis en garde les jeunes filles : "Vous vous marierez après avoir travaillé au moins un an afin de montrer à votre mari que vous pouvez exister sans lui." Mais c'est devant le père que chacun s'incline. C'est lui qui fait de la politique. Lui qui est le centre de gravité officiel de la famille, alors même que sa femme, chef d'entreprise, a repris la société d'isolants thermiques de ses beaux-parents. Lui que Michèle admire et adore. Lui qui va bientôt la pousser à lui succéder : "Je l'ai un peu forcée à devenir ma suppléante à Biarritz", reconnaît-il.

Car Michèle n'est d'abord qu'assez peu intéressée par la politique. Etudiante en 1968, elle a vu passer le mouvement de mai sans réagir. Et lorsque, cette même année, Jacques Chirac vient au Pays basque tâter le terrain auprès des élus gaullistes, elle rétorque au jeune ministre qui lui propose de faire de la politique parce qu'il la trouve jolie : "Ça ne m'intéresse pas du tout et je n'en ferai jamais !" Aujourd'hui encore, elle raconte avec délectation l'épisode de la charmante rebelle qui tient la dragée haute au jeune loup. La scène a sans doute été un peu magnifiée : à l'époque, Michèle Marie est encore une étudiante studieuse ; séduisante certes, mais dans le genre rangé.

Tout de même, les hommes politiques que côtoie le père rôdent volontiers autour de la fille. Et comme elle n'est ni sotte ni paresseuse, la voilà bientôt repérée par Edgar Faure qui lui propose d'entrer à son cabinet au ministère des affaires sociales, en 1972. Un an plus tôt, elle a aussi été remarquée par son professeur, Michel Alliot. M. Alliot est une sommité universitaire. "Un type brillantissime, fin politique, d'une grande valeur morale et intellectuelle", assure Jack Lang qui le fréquente à l'époque. Il a vingt ans de plus qu'elle. "Presque mon âge", remarque Bernard Marie, qui a bien vu la séduction qu'exerce le Pygmalion sur sa fille aînée. Malgré la différence de génération et les mises en garde de ses parents, la voici qui épouse en 1971 celui qui va indéniablement l'instruire, sinon la former.

Le couple ne fonctionne pourtant pas si bien. Affaire de caractère. Malentendu sur l'avenir. Trop de décalage. Michel Alliot voudrait être le seul à faire de la politique. Elle rechigne à s'occuper du foyer. Multiplie les activités à l'extérieur. Tout fait l'objet de tensions. En quelques années, ils s'éloignent, pour finalement divorcer, en 1984. Michèle s'empressera de gommer de sa biographie ce mari avec lequel elle n'a pas eu d'enfant. Mais elle garde son nom, accolé au sien. Histoire de ne pas retomber du statut de femme mariée à celui de fille de son père. Désormais, au moins, elle a sa propre identité. Et signe "MAM" comme une revendication de maternité.

Elle se lance aussi plus franchement en politique. Son père, Bernard Marie, fait partie des gaullistes rétifs à l'ambition chiraquienne. En 1974, quand Jacques Chirac a choisi Valéry Giscard d'Estaing en trahissant Jacques Chaban-Delmas, il est resté fidèle à Chaban. En 1981, il a soutenu Michel Debré au premier tour, plutôt que le nouveau patron du RPR. Michèle va changer de stratégie. Dans les années 1980, la droite est dominée par Jacques Chirac. Elle va donc en passer par là.

Il faut du cran pour émerger dans ce monde, les femmes sont rares au RPR. Et presque toujours précédées de la même réputation : celle que l'on fait aux "promotions canapés". Michèle Alliot-Marie n'y échappe pas. Elle retrouve dans ce club qui suscite les murmures Françoise de Panafieu, mais surtout la nouvelle égérie de l'époque, Michèle Barzach. Jacques Chirac, lui, veut bien aider les femmes à condition qu'elles lui soient entièrement dévouées. En 1986, lorsqu'il devient le premier ministre de François Mitterrand, la voilà qui décroche un secrétariat d'Etat à l'enseignement, sous la férule du ministre titulaire, René Monory. Michèle Barzach devient, elle, la ministre de la santé la plus en vue de l'époque.

MAM n'est jamais tout à fait assez sûre d'elle-même pour tenter des coups d'éclat. Jamais assez émancipée de ses mentors politiques pour choisir les chemins de traverse, comme le fera Mme Barzach avant de se voir écartée du bureau politique du RPR. Mais elle laboure son terrain. Accumule les diplômes. Et vient sagement, dans le sillage de son père, se faire élire, en 1986, députée des Pyrénées-Atlantiques.

Elle n'est plus tout à fait seule, maintenant. En 1987, lors d'universités d'été du RPR, elle a rencontré un député du parti, Patrick Ollier. Et ils mènent tous deux une liaison sentimentale semi-clandestine. Et puis, au moins, voilà un homme qui ne lui reproche pas de courir sa circonscription le week-end. Comment le pourrait-il, d'ailleurs ? La droite est en passe de revenir au pouvoir aux législatives de 1993 et c'est bien leur génération qui, cette fois, va être sollicitée.

Jamais le RPR n'a paru si puissant. Jacques Chirac est le candidat potentiel pour l'Elysée et Edouard Balladur règne à Matignon. MAM a décroché le ministère de la jeunesse et des sports. Elle n'y connaît rien ? Elle apprend vite, se dote des conseils politiques de Jean-François Probst, rencontré quelques années plus tôt au Pays basque. Et laisse un bureau au sein de son ministère... à son père. La ministre se montre d'une exigence sans faille. Elle peut bien mourir de peur avant une émission télévisée, elle ne faiblit pas lorsqu'il s'agit de couper les têtes de tous les directeurs d'administration nommés par la gauche, de changer deux fois de directeur de cabinet et autant de chef de cabinet.

Elle mène tambour battant les choix sur la construction du Stade de France en Seine-Saint-Denis... et tente d'éviter de choisir dans la guerre fratricide qui oppose bientôt Chirac à Balladur. "Elle pensait que Balladur allait gagner, mais ne voulait pas trahir Chirac trop visiblement, se souvient Jean-François Probst. Et puis, elle savait déjà que l'on peut tuer, mais qu'il ne faut jamais avoir un ennemi." Son équipe elle-même est divisée. Bernard Marie et Patrick Ollier font clairement campagne pour Balladur. Probst, son conseiller politique, est chiraquien. Il le paiera de son renvoi, exigé par Edouard Balladur sans qu'elle proteste outre mesure. Michaël Darmon, son biographe (Michèle Alliot-Marie, la grande muette. Ed. L'Archipel, 2006, 286 p., 18,95 €) raconte qu'en décembre 1994 Alain Juppé lui demande pourtant si elle serait prête, au nom de l'amitié qui la lie à Jacques Chirac, à lui demander de réfléchir à retirer sa candidature... Elle est prête. Chirac va s'en souvenir. La voilà tricarde à l'Elysée.

Elle n'en sort qu'en 1999 par une décision audacieuse. Un soir, à Saint-Jean-de-Luz, dont elle est devenue maire en 1995, elle dîne à l'Hôtel Chantaco avec ses proches autour d'un Pétrus 75 et prend une grande décision : se présenter à la présidence du RPR. Quelques jours auparavant, elle a évoqué son ambition devant Patrick Ollier. "Le monde s'est effondré autour de moi, raconte-t-il aujourd'hui en souriant. J'allais justement lui dire que je songeais moi aussi à me présenter. J'ai ravalé mon idée et lui ai juré de l'aider."

La campagne de Michèle Alliot-Marie à la tête du RPR est une campagne à la Ségolène avant Ségolène. Entièrement ciblée contre les éléphants du parti dont elle dit, mutine, "les éléphants ? Je leur caresse la trompe...". Une campagne de renouvellement pendant laquelle elle utilise sa féminité comme un élément de modernité. Un appel aux militants contre l'appareil. Une contestation du Château où elle fustige à mots à peine couverts l'influence dominante de Claude Chirac et du secrétaire général de l'Elysée de l'époque, Dominique de Villepin. Face à elle, aucun des autres candidats ne résiste. Jean-Paul Delevoye, poussé par l'Elysée, pâtit d'être le candidat officiel. François Fillon semble trop agressif, Patrick Devedjian trop parisien. Elle affiche une grande séduction et une discipline de fer. Pas d'alcool, ni de cigarette. Coucher tôt. Sport. "Elle avait une grande volonté de convaincre, même avec peu d'idées", explique M. Probst qui joue cette fois ses directeurs de campagne.

Devenue patronne du RPR, elle va affronter d'autres difficultés. Elle n'a ni équipe ni réseau. Lorsque Ludivine Olive, sa nièce, est entrée dans son équipe, personne n'a sourcillé. Ludivine est jeune et chacun sait qu'elle est la fille de Yannick, la soeur de Michèle, atteinte d'une sclérose en plaques. Pour Patrick Ollier, c'est autre chose. MAM a eu la maladresse de le nommer conseiller à la présidence alors qu'ils vivent ensemble. Dans les couloirs, c'est lui que l'on critique. "Depuis que notre relation est connue, il est victime d'attaques minables et de freins dans sa carrière", dit-elle encore aujourd'hui. "On m'appelait crétin des Alpes !", se souvient-il meurtri.

Mais elle aussi agace. A la tête du RPR, elle a en effet la main sur la formidable cagnotte du parti. C'est là qu'elle va montrer ses talents de négociatrice. Car Jacques Chirac et Alain Juppé, sous l'impulsion de Jérôme Monod, ancien patron de la Lyonnaise des eaux devenu conseiller à l'Elysée, veulent dissoudre le RPR dans un grand parti unique de la droite... au service de la réélection du président de la République. Jérôme Monod, qui a tenté de l'amadouer en l'invitant à déjeuner, la voit tourner les talons au bout d'un quart d'heure. Elle ose planter là le conseiller de l'Elysée ? "C'est moi qui détiens le chéquier, dit-elle, ça me donne le droit de traiter directement avec le président, non ?"

En fait, elle a déjà décidé de négocier une place pour la suite, si Chirac est réélu. Elle veut Matignon. Sinon la présidence de l'Assemblée. Et si cela ne marche pas encore, un grand ministère. Elle obtiendra la défense. En 2005, lorsque le renvoi de Jean-Pierre Raffarin a paru scellé par le non au référendum sur la Constitution, elle a encore tenté de convaincre Jacques Chirac de la nommer à Matignon. "Il m'a répondu "tiens-toi prête", raconte-t-elle. Puis, j'ai eu Chirac le samedi. Le dimanche, pourtant, après la visite de Villepin, il avait changé d'avis." Elle en garde une dent contre le premier ministre ; ce que les méandres de l'affaire Clearstream n'ont pas arrangé. Elle s'est cependant gardée lors de son audition, le 10 novembre, par les juges chargés de l'affaire, de l'accabler.

En attendant, la voilà encore aux armées. Elle y a emmené Ludivine, sa nièce, après la mort, il y a deux ans, de sa soeur Yannick. Ludivine traite de haut les officiers ? "Avoir quelqu'un de compétent et complice qui vous dit les choses, c'est précieux", balaie-t-elle. Patrick Ollier, élu dans les Hauts-de-Seine, "au coeur du Sarkoland", joue les messieurs Bons-Offices auprès des députés. Ravale ses ambitions - "chaque fois qu'il y a un remaniement, je souffre pendant deux jours", soupire-t-il - et la pousse à exister. Elle reste apparemment de marbre.

Enigmatique sur ce qu'elle cherche vraiment : être candidate ou négocier un poste pour plus tard ? Mais elle qui s'est toujours enorgueillie d'avoir un parcours politique asexué, et continue de se faire appeler madame LE ministre se réjouit : "Nos électeurs me disent "enfin une femme" !" Et regarde avec plaisir les hommes de l'UMP tordre le nez.

"Mais pourquoi s'habille-t-elle toujours en militaire ?"

LE MONDE | 15.11.06 | 15h33 • Mis à jour le 15.11.06 | 15h33

Deux directeurs d'institut de sondages sont venus, il y a quelques semaines, lui dire qu'une partie de l'électorat de droite lui était favorable. Ce n'était pas transcendant : 11 % des sondés se disant proches de l'UMP citaient spontanément le nom de Michèle Alliot-Marie comme présidentiable. Loin derrière Nicolas Sarkozy. Les sondeurs ont jugé cela "remarquable". MAM, elle, a gardé la tête froide, elle n'a jamais été du genre à s'emballer sur trois flatteries. Et puis, confie l'un de ses proches, elle reste partagée entre l'envie de se présenter et un doute qui l'oblige à s'interroger : "Est-ce bien raisonnable ?"

Michèle Alliot-Marie travaille tout de même depuis quelques années communication et stratégie avec Jean-Luc Mano, ancien directeur de l'information de France 2 devenu aujourd'hui consultant. Peu connue, mésestimée, elle avait du chemin à parcourir. Les enquêtes qualitatives ont longtemps montré une interrogation apparemment mineure qui l'étonnait elle-même, mais que ses conseillers résumaient ainsi : "Mais au fond pourquoi s'habille-t-elle toujours en militaire ?" Elle a tenté un temps d'y remédier en dévoilant un peu de sa vie privée et en sacrifiant aux rituels des émissions télévisées chez Michel Drucker. Puis elle a fini par accepter de bâtir sa notoriété sur cette raideur apparente qui correspond finalement si bien à la carapace qu'elle s'est construite.

Sur le fond, il n'est pas certain cependant qu'elle incarne vraiment un courant de pensée autonome. Les mêmes sondeurs qui l'encouragent ont ainsi noté que les "valeurs gaullistes" dont elle se réclame ne disent plus grand-chose de concret à l'électorat, même de droite. Elle pousse pourtant des thèmes - "la cohésion nationale contre les solutions communautaristes", dit-elle - qui peuvent parler à ceux que Nicolas Sarkozy inquiète. Et c'est sur ce mince créneau qu'elle cherche désormais à fédérer quelques dizaines d'experts et de députés au sein de son petit club, Le Chêne.

Nicolas Sarkozy a tout de même voulu en avoir le coeur net. Le compagnon de la ministre, Patrick Ollier, a été approché à plusieurs reprises par des émissaires du ministre de l'intérieur, désireux de savoir jusqu'à quel point elle était disposée à se lancer. De ces approches, ils ont surtout déduit qu'"elle allait canner".

M. Sarkozy connaît-il si bien les ressorts personnels de MAM ? Il n'ignore rien de son exaspération envers un Dominique de Villepin qui l'a trop souvent méprisée. Il la croit lucide sur la fin du chiraquisme. Mais eux-mêmes cohabitent depuis cinq ans au sein du même gouvernement, sans jamais avoir construit de relation personnelle. Elle peut l'avoir invité à déjeuner en tête à tête lorsqu'il a connu des difficultés conjugales, ils n'ont pas de réelle proximité. Et alors que dans son livre Libre il dresse le portrait de tous ceux qui, dans sa génération, pourraient être le challenger, il ne dit pas un mot de MAM.

Une question demeure pourtant : que faire d'elle et de ce que Jean-Pierre Raffarin appelle "sa part de marché dans l'UMP" ? Lui promettre Matignon ? "Ce ne serait pas vraiment une incarnation de la rupture, sourit Patrick Devedjian. Mais il manque à l'UMP des femmes de bon niveau pour contrer Ségolène Royal." Ce proche de Nicolas Sarkozy avance pourtant pour elle un autre atout : "Elle sort en bon état de douze ans de chiraquisme. S'il faut absolument des survivants dans la nouvelle équipe, alors pourquoi pas elle."

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Ouhouh ça chauffe à l'UMP.

Galouzeau à 16h, MAM tt à l'h, ça montre les dents [44] [24] [20] [04]

Sinon, l'extrait du programme législatif UMP :

Un potentiel de défense à la hauteur des menaces et de nos

ambitions.

Garantir la sécurité de nos compatriotes, assurer la protection de nos intérêts vitaux restent la priorité de notre politique étrangère et de défense. Notre existence en tant qu’Etat et en tant que Nation en dépend. Cette sécurité et cette protection s’étendent à nos amis et à nos alliés. Elles relèvent du domaine de la dissuasion nucléaire et justifient que notre pays continue à disposer d’une force de dissuasion nucléaire autonome.

Mais nos intérêts de sécurité évoluent aussi en raison de l'interdépendance croissante des pays européens et de la mondialisation.

Aujourd'hui, les nouvelles menaces sont la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme, les Etats qui ont perdu toute structure étatique ou gouvernementale, la mise en danger de nos approvisionnements stratégiques, les catastrophes écologiques, humanitaires ou encore les pandémies. Cela doit nous conduire à améliorer nos capacités d’anticipation et d’analyse des crises et des menaces (renseignement notamment), à augmenter nos moyens de projection de troupes à l’étranger, à mettre en place une vraie protection du territoire et des populations civiles en cas d’attaques terroristes ou de catastrophes technologiques ou naturelles. La protection de nos intérêts de sécurité, notamment en matière de contre-prolifération, peut rendre également nécessaire une action dans des zones plus éloignées de nous, qui justifierait le développement d’une force de frappe constituée de missiles de croisière.

Après la gestion catastrophique des années Jospin et le rattrapage majeur effectué depuis 2002, tout cela implique de maintenir l’effort de défense au moins à son niveau actuel. Ce n’est incompatible ni avec une meilleure maîtrise financière et temporelle des programmes d’équipements, ni avec une

révision plus régulière de nos analyses stratégiques (« livre blanc »), la dernièreremontant à 1994.

La construction d’une politique européenne de sécurité et de défense est un de nos grands objectifs pour les années à venir, et l'immense majorité des Européens y est favorable. Pourquoi ? Parce que notre sécurité est liée à celle de l'Europe et à l'Alliance atlantique. Les opposer est une approche stérile et dépassée. Les Européens, comme les Américains, ont besoin des deux.

Nous devons donc permettre à l’Europe de la défense de devenir un acteur autonome. Mais, pour cela, il faut sortir des non-dits : les moyens financiers et les capacités militaires ne peuvent continuer à reposer aussi largement sur la France et la Grande-Bretagne (actuellement, nos deux pays représentent plus de

40% à eux seuls des dépenses militaires au sein de l’Union européenne). Soit nous devons en tirer une compensation, soit chaque Etat de l’Union devra s’engager à favoriser la construction d'une base industrielle et technologique

européenne forte en matière de défense, à participer à la protection de la sécurité du territoire européen et de ses abords, à respecter un seuil minimal de dépenses.

Enfin, promouvoir nos valeurs humanistes sur la scène internationale et assumer notre responsabilité de membre permanent du conseil de sécurité, et pour cela continuer d’exercer notre capacité d’influence dans le règlement des conflits internationaux, notamment au Proche-Orient et en Afrique, sont des objectifs déterminants de notre politique étrangère.

Nous devons être fermes sur l’objectif de non-prolifération nucléaire qui est une nécessité absolue pour la sécurité du monde.

Notre identité démocratique tout comme notre histoire nous donnent la mission de promouvoir la liberté et le respect de l'individu dans le monde. Notre politique étrangère ne devra donc pas rechercher la stabilité pour la stabilité, car à celle-ci correspond trop souvent un statu quo cruel et injuste, fondé sur des situations malsaines. En revanche, la stabilisation en profondeur doit être notre objectif. Dans le cas d'Etats fragilisés par des conflits internes ou externes, elle ne peut être obtenue que par l'amélioration de la gouvernance et la démocratisation, le développement économique, et l'aide à la création de véritables Etats de droit et de sociétés civiles ouvertes.

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C'est quoi un SUMB?

Simca Unic Marmont Bocquet...

Un petit bousin bien glauque mue par un moteur 8 cylindre en V datant de l'époque des "versailles" et "Chamborts"! Alimentation atmosphérique air/ essence par carbu mono-corps tout aussi vieux. Système de freinage assisté type hydro-vac qui rend la pédale de frein aussi sensible que mon banquier. Cabine baché et caisse baché type "savoyarde", à l'ancienne. Les ridelles de caisses sont parfois rabattables, comme la suspension" parfois opérante". La consomation au 100 km est pentagruelique, comme l'huile. La direction non-assisté te permet d'ètre un Rambo en 3 semaines, le vrombissement du "fougueux" moteur te permet aussi en 3 semaines d'ètre sourd, total.

Coté fiabilité le lot 7 de dépannage chargé de pièces de rechanges doit te suivre partout et tout le temps...

Une merveille ![08][08][08]

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J'aime ta description si vivante et inspirée par les déplacements casse cul dans ces merveilles d'industrie des années 30... 1830 [30]

La bête en image

http://www.ianhardy.net/gallery/main.php/d/19616-2/R0E8206.jpg

http://www.rrservices.co.uk/Sumb%2002.jpg

http://www.rrservices.co.uk/Sumb%2001.jpg

c est ca c est le monstre le SUMB marmon il est là je l aime il a un moteur turbo de 0 a 70 en 90s l armée fancaise se set de ca pour proteger le CSG ca fait peur c est sur
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Simca Unic Marmont Bocquet...

Un petit bousin bien glauque mue par un moteur 8 cylindre en V datant de l'époque des "versailles" et "Chamborts"! Alimentation atmosphérique air/ essence par carbu mono-corps tout aussi vieux. Système de freinage assisté type hydro-vac qui rend la pédale de frein aussi sensible que mon banquier. Cabine baché et caisse baché type "savoyarde", à l'ancienne. Les ridelles de caisses sont parfois rabattables, comme la suspension" parfois opérante". La consomation au 100 km est pentagruelique, comme l'huile. La direction non-assisté te permet d'ètre un Rambo en 3 semaines, le vrombissement du "fougueux" moteur te permet aussi en 3 semaines d'ètre sourd, total.

Coté fiabilité le lot 7 de dépannage chargé de pièces de rechanges doit te suivre partout et tout le temps...

Une merveille ![08][08][08]

il consomme a peu pres 20 25l aux 100 (la P4 ait guere mieux)

la pedale de frein marche si elle veut

ton bras est la direction assistée

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Notre identité démocratique tout comme notre histoire nous donnent la mission de promouvoir la liberté et le respect de l'individu dans le monde. Notre politique étrangère ne devra donc pas rechercher la stabilité pour la stabilité, car à celle-ci correspond trop souvent un statu quo cruel et injuste, fondé sur des situations malsaines. En revanche, la stabilisation en profondeur doit être notre objectif. Dans le cas d'Etats fragilisés par des conflits internes ou externes, elle ne peut être obtenue que par l'amélioration de la gouvernance et la démocratisation, le développement économique, et l'aide à la création de véritables Etats de droit et de sociétés civiles ouvertes.

y a des faucons a l'ump?

Samson puisque tu es de la maison ump qui sont les rédacteurs de ce texte stp?

edit : je viens de tomber la dessus

voila tous les articles mentionnant le nom de Mr Lellouche sur le site de Image IPB

c'est notre 007 ou celui des US?

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