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[Russie] Kamov Ka-52


scalp79

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Non, l'idee etait plutot brillante (comme toutes les idees russes d'ailleurs) mais n'a pas aboutit (comme toutes... ok, j'arrete).

Le truc se plie et est balance par les tubes lance-torpilles (533 mm).

Arrive en surface, le gars monte son bazarre, va faire sa mission, se pose sur l'eau, et en apne, retourne au sous-marin.

Tellement pratique qu'ils n'en on fait qu'un engin de demonstration LOL!

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Allez, Kiri, tu t'y colles ce coup-ci!

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  • 5 months later...

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Selon l'agence russe RIA Novosti, les essais du premier hélicoptère Ka-50 "Requin Noir ("Blackshark") assemblé à l'usine Progress après un intervalle de cinq ans ont débuté dans la ville d'Arseniev, au Primorié (Extrême-Orient russe). Cette année Progress devrait fabriquer deux autres hélicoptères de ce type.

Le Ka-50 est le premier hélicoptère de combat monoplace a avoir été construit au monde. Son assemblage en série avait été lancé à l'usine aéronautique d'Arseniev en 1991. Il y a cinq ans, il avait été interrompu faute de commandes.

Pour cet appareil décision avait été prise de le doter de deux rotors de sustentation coaxiaux. Les essais en vol avaient permis d'établir que le coefficient de portance d'un hélicoptère doté de birotors coaxiaux était supérieur de 16-22% à celui d'un hélicoptère monorotor. A puissance égale des moteurs, pour un hélicoptère à rotors coaxiaux le plafond statique est de 500-1000 mètres pour une vitesse ascensionnelle verticale de 4 mètres par seconde. Ces avantages du système coaxial permettent de réaliser plusieurs manoeuvres pratiquement inaccessibles aux hélicoptères monorotors comme le virage à plat (sans inclinaison) avec grand angle de dérapage (jusqu'à +- 180 degrés) dans toute la plage de vitesse de vol, ce qui permet de mettre rapidement en position de tir l'armement de bord fixe. Le virage à plat offre aussi la possibilité de décoller et de se poser sur des aires réduites quelle que soit la direction du vent et lorsque celui est assez violent. L'hélicoptère coaxial en régime de vol stationnaire peut se mettre en mouvement avec une brusque accélération. En outre, il est capable d'exécuter à grande vitesse des manoeuvres curvilignes horizontales autour de la cible à altitude permanente, en maintenant un angle d'inclinaison longitudinale négatif de 30-35 degrés, la cible restant en permanence dans le champ de vision du système de visée.

L'armement principal du B-80 était constitué par des missiles antichars Vikhr

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conçus au Bureau d'études de l'usine d'appareils de précision de Toula. Ce missile était guidé par laser, ce qui garantissait une grande précision indépendamment de l'éloignement de la cible. Le Vikhr était doté d'une fusée d'impact ou de proximité, il pouvait donc être utilisé aussi bien contre les blindés que contre les cibles aériennes.

L'hélicoptère était équipé d'un canon de 30 millimètres 2A42 avec 500 cartouches.

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L'arsenal était complété par des pod-mitrailleuses et des pod-canons, des bombes et des missiles air-sol et air-air.

La cabine du pilote était entièrement protégée au moyen de plaques de blindage d'un poids supérieur à 300 kilogrammes. Les tests avaient confirmé que le pilote était totalement à l'abri des impacts de projectiles de 12,7 millimètres et des éclats de projectiles de 20 millimètres.

Le B-80 avait également ceci de particulier qu'il était doté d'un siège éjectable K-37-800. La sécurité du pilote était assurée aussi par un châssis à même d'amortir les grandes surcharges en cas d'atterrissage de détresse ainsi que par un réservoir excluant tout risque d'incendie en cas d'atterrissage mouvementé.

C'est en 1990 que l'usine aéronautique d'Arseniev a été officiellement autorisée à lancer la fabrication d'une série de 12 hélicoptères B-80 qui devaient bientôt être rebaptisés Ka-50. Le premier exemplaire réalisa son premier vol le 22 mai 1991.

Le Ka-50 a fait son apparition sur la scène mondiale peu après l'éclatement de l'Union soviétique. Au mois de mars 1992, le constructeur général Sergueï Mikheev avait fait une communication sur le nouvel hélicoptère devant un symposium international tenu en Grande-Bretagne. Au mois d'août de la même année un B-80 expérimental avait été montré en vol au Salon aérospatial de Joukovski, dans les environs de Moscou. Le mois suivant le deuxième Ka-50 de série était présenté au Salon aérospatial de Farnborough (Grande-Bretagne) et constituait le "clou" du programme. Les gouvernes de cet appareil étaient ornées d'une tête de loup-garou et de l'inscription Werewolf. A cette époque le cinquième exemplaire expérimental peint en noir avait été utilisé dans le tournage du film "Le Requin noir" et c'est pour cela que ce surnom a été donné au Ka-50. Par la suite le troisième exemplaire expérimental a lui aussi été repeint en noir. Sur ses gouvernes on voyait la silhouette d'un requin noir et l'inscription "Blackshark".

Le 28 août 1995, le Ka-50 est entré en dotation dans les Forces armées russes. Cependant, ces appareils n'ont pas remplacé les vétérans Mi-24. En raison de la réduction sensible des crédits militaires, il avait fallu renoncer à assembler les plusieurs centaines de Ka-50 prévus selon le programme échelonné jusqu'à 2000. Neuf appareils seulement ont été construits dont cinq ont été mis à la disposition de la société "Kamov" pour poursuivre les essais et concevoir de nouvelles versions.

Compte tenu de ces cinq prototypes, le nombre total de Ka-50 existant aujourd'hui est de 14 auxquels il faut ajouter deux hélicoptères pour les essais statiques. En 1996, dans le cadre d'une commande publique, l'entreprise Progress avait lancé l'assemblage d'une dizaine de Ka-50 qui actuellement sont en veilleuse à différents stades d'avancement.

Le Ka-50 a connu son baptême du feu au cours de l'opération antiterroriste lancée par l'Armée russe en Tchétchénie. En décembre 2000, deux "Requin noir" de série et un Ka-29 de reconnaissance étaient arrivés dans cette république du Caucase du Nord. Le 6 janvier 2001, un "Requin noir" avait pour la première fois utilisé son armement contre l'ennemi. Par la suite ce nouvel hélicoptère a confirmé toutes ses qualités en matière de motorisation et de manoeuvrabilité lors de missions effectuées en montagne.

En août 2004, au cours des exercices "Frontière-2004" réalisés en Kirghizie par la Force collective de déploiement rapide des Etats membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective, un Ka-50 a confirmé toutes ses qualités en assurant l'appui feu d'un débarquement aéroporté et en attaquant au missile et au canon des cibles terrestres.

P.S. : zut, je me suis trompé de catégorie ou de rubrique, il devait se trouver dans la rubrique "Hélicoptère militaire" ! [10]

Est-ce que l'admin. ou le modo. sait le déplacer ?!

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ralala il est exelent! ça serait bien que par le futur, l'armée russe se dote de Mi-28 mais aussi de hokum! parce que tant que l'armée russe ne l'aura pas commandé, cela m'etonnerai qu'il ait du sucée a l'export malgré ses performances

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Le Mi28 n'est qu'un appareil classique sans apport notable contrairement aux Kamov qui eux pulvérisent les standards. La vitesse ascentionnelle, la vitesse, la manoeuvrabilité, mais aussi la solidité et la capacité d'emport, le Ka50 est un véritable blindé volant capable de rester en vol malgré des dommages aux rotors (c'est arrivé en Tchétchénie) A chaque opposition Ka/Mi, le bébé de Mil s'est pris une pile et la seule raison de son adoption est qu'il est important pour la Russie de garder en bon état ses hélicoptéristes et leurs équipementiers. Je ne dis pas que le Mil Mi 28(N) est un mauvais hélicoptère, juste qu'il est surclassé en tout par le hokum. donc au final, on se retrouve avec un appareil pour l'Armée, le 28N, et un appareil pour les opérations spéciales, le 50/52 avec sûrement une mise à niveau avionique avec optiques NV et tout le tremblement de dernière génération. En Tchétchénie, le Kamov a vraiment enchanté les pilotes et les officiers par ses performances.

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  • 1 month later...

Les pâles qui se heurtent sont un phénomène produit uniquement sur un prototype en début de projet donc ce n'est plus d'actualité

Pour la Tchétchénie, il y avait deux Ka 50 et un 29 de désignation de cible.

Comme je l'ai déjà dit, le 28 rentre dans l'armée pour les forces conventionnelles, le 50 lui sera pour les opérations spéciales mais va lui aussi entrer en dotations. Moscou choisit de se doter des deux appareils, forts bons au demeurant (le 28 étant cela dit un cran en deçà questions performances), j'ai posté déjà des comptes rendus des opérations des hokum en Tchétchénie. un lien direct vers des infos là dessus

D'ailleurs petit passage intéressant, on donnait sur certains sites la vitesse ascentionnelle du Ka50 à 10m/s... Elle a été mesurée à 30 lors des tests en Tchétchénie... Pas mal pour un appareil de près de 10t...

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  • 2 months later...

Bonjour; je viens de regarder une vidéo postée par KIRIYAMA sur la maniabilité du KA-50, et je m'interroge : pourquoi ( sauf rares exceptions ) les occidentaux n'ont-ils pas développé de concepts d'hélicos sans rotor de queue ( on est plutôt fenestron entre autres ) ?

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De ce que j'ai lu, il semblerait que seul Kamov maitrise cette technologie, et ce apres 60 ans d'experimentation. Et les avantages sont nombreux, vitesse supérieur, maniabilité suérieur, consommation inferieur, vulnérabilité moindre. Le rotor de queue est fragile, de nombreux crash d'hélicos sont duent a des impacts dessus.

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Comme la dit, Arka_Voltchek, le système de rotors coaxiaux (non pas contrarotatif, c'est quand les rotors sont côte-à-côte sur des mâts rotor en "V" comme sur K-Max), fait devenir la mécanique très compliquée ! Dans le cas du Ka-50, La suppression du rotor de queue a plusieurs avantages. D'abord c'est une vulnérabilité en moins : en Afghanistan, 30% des pertes d'hélicoptères ont été causées par destruction du rotor de queue ou de la transmission de celui-ci. Ensuite, le Ka-50 est très puissant (10 à 12% de l'énergie des moteurs est habituellement consommée par le rotor de queue) Les désavantages du système sont la taille de la tête du rotor, plus vulnérable aux tirs, sa complexité et les risques en cas de manœuvres violentes de faire se croiser les surfaces balayées par les deux rotors. Pour ce qui est du fenestron, c'est une invention Française, reprise dans le monde [04], mais la tendance n'est plus très fenestrons, en regardant les nouveaux eurocopter.

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