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Turquie

Pour moi, la Turquie est le prochain enjeu majeur de l’islamisme. La Turquie est une puissance en partie européenne, qui souhaite s’intégrer très rapidement à la construction politique qui lie vingt cinq États du Vieux Continent.

La Turquie, le rêve inespéré de tout islamiste. À contaminer de toute urgence ! Les grandes manoeuvres ont d’ailleurs déjà commencé. On le sait, le parti au pouvoir à Ankara se définit comme « islamiste modéré ». Je ne vois pas très bien en quoi consiste un islamisme qui serait « modéré », mais enfin passons.

La Turquie, c’est le cheval de Troie du fondamentalisme pour tenir l’Europe sous sa coupe, pour faire peser sur notre continent une épée de Damoclès tellement efficace que les Européens préféreront une assimilation, lente et sournoise, à un combat qui ne semble plus à leur hauteur. Voilà pourquoi je m’oppose résolument, totalement, absolument à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et même à l’ouverture de négociations allant dans ce sens

extrait du dernier bouquin de BIGEARD

http://www.armees.com/Adieu-ma-France-le-livre-testament-du-general-Bigeard-a-relire-absolument,28390.html

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D'abord il faut savoir ce que c'est l'islamisme, on en parle, on parle mais c'est quoi l'islamisme ?

L'islamisme est un courant de pensées apparue au XXe siècle essentiellement pour pallier l'échec des politiques de modernisation économiques et sociales entreprises par les nationalismes arabes. Historiquement, cet échec s'explique par l'inertie de la société arabe ainsi que par l'opposition des puissances colonisatrices, qui n'avaient pas intérêt à permettre ce renouveau. Face à cet échec, certains penseurs musulmans ont préconisés un retour aux valeurs fondamentales de l'islam. L'islamisme n'est donc pas un courant religieux stricto sensu, mais plutôt une idéologie qui a pour but de sortir le monde arabe, puis musulman, du marasme dans lequel il se trouve. Ainsi, l'islamisme est un système politique qui veut régir les aspects politiques, économiques et sociaux de l'État. Parfois, l'islamisme est identifié à la volonté d'instauration de la charia, mais il ne s'agit là que de l'un de ses aspects.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Islamisme

Avis d'un musulman sur l'Islamisme :

Amadou Hampâté Bâ 

Après avoir fermement distingué l'islam de l'arabisme, il déclare :

« Il convient de faire une distinction entre ceux qui pratiquent l'islam et s'efforcent d'en intégrer les valeurs dans leur propre vie, pour se transformer eux-mêmes, et ceux qui l'utilisent, consciemment ou inconsciemment, au profit d'une politique ou au profit de leurs intérêts du moment, notamment ceux qui prêchent la guerre sainte à tout propos. En ce qui me concerne, je n'admets qu'une seule forme de guerre sainte : celle que nous devons mener contre nos propres passions (...) »[2]

Tout autre information serait la bienvenue  ;)

"Adieu ma France... Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée... Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ?

Le respect des valeur ... D'abord quelle valeur ? Le catholicisme ? Laïque ? République ? O0

L'hymne et du drapeau ? Mouais bof, en même temps il fallait si attendre quand la France a décidé de faire un Etat Européen alors faut pas pleurer

La fierté d’être français ? Ce genre de chose sa repart et sa revient, comme une chanson populaire !

France des trafic en tout genre ! J'espère que c'est de l'ironie ... Bigeard ne me faites pas croire que les trafic en tout genre est une invention de la deuxième moitié du vingtième siècle !

Du chômage ! A encore une découverte ?

L’islamisme ? Voilà comment déléguer la faute sur d'autre, cela marche une fois ou trois mais devient lassant.

De la polygamie ? Que vient foutre cette histoire de polygamie dans ce livre ? :rolleyes:

Laxisme ? On doit reconnaître que Bigeard adore le mots fort.

La permissivité ? Cela va avec laxisme, non ?

La famille décomposée ? Je demande qui il vise a travers cette critique ?

La seule chose avec lequelle je suis d'accord avec lui :

Immigration

Si un immigré a, bien entendu, des droits, il a aussi des devoirs et l’immigré qui ne veut pas s’intégrer à la culture de son pays d’accueil ne fait que scier la branche sur laquelle, pourtant, il veut s’asseoir. Je reviens sur ma consternation le soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002, lorsque j’ai vu une cohorte de jeunes des banlieues, issus de l’immigration maghrébine, brandir et agiter fièrement, place de la République, devant le couple Chirac, des drapeaux algérien et marocain.

Mais a qui la faute ? A nous, à eux ?

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  • 1 month later...
Invité barbaros pacha

=) =D 2013, 2013, 2013.... ;)

La Turquie n'attendra pas plus de cinq ans pour adhérer à l'Union européenne

 

Le gouvernement d'Ankara a annoncé qu'il n'attendrait pas plus de cinq ans pour adhérer à l'Union européenne. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan, a déclaré, lundi, que le gouvernement d'Ankara poursuivrait ses efforts pour adhérer à l'Union européenne, avant 2013, mais qu'il y renoncerait, à la fin de ce délai, si l'Europe rejetait, encore, sa demande d'adhésion. Il a ajouté que des négociations inutiles sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne risqueraient de décevoir les dirigeants et l'opinion publique de la Turquie. Rappelons que la Turquie a présenté sa demande d'adhésion à l'Union européenne, il y a 17 ans, mais que les pays membres de l'Union ne sont pas arrivés à se mettre d'accord sur cette affaire

La Turquie met la France en garde sur son adhésion à l’UE

La Turquie avertit la France que le maintien de l’opposition de Paris à son adhésion pleine et entière à l’Union européenne risque de faire dérailler le processus de réformes démocratiques.

Le conseil d’association entre l’Union européenne et la Turquie a pu avoir lieu mardi après que la France a renoncé à supprimer des documents préparatoires à la réunion la référence à l’adhésion afin d’éviter une crise avec Ankara.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan, avait menacé de boycotter la rencontre avec son homologue slovène Dimitrij Rupel, dont le pays préside actuellement l’UE, et le commissaire à l’Elargissement, Olli Rehn, si cet objectif n’y figurait pas en toutes lettres.

Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, s’est expliqué lundi devant quelques journalistes de ce changement d’attitude, la France s’étant jusqu’à présent opposée avec succès - et souvent de haute lutte - à la mention de l’objectif final de l’adhésion.

"Nous ne faisons pas de liturgie dans les documents", a-t-il déclaré en ne cachant pas que la proximité de la présidence française de l’UE, au second semestre de 2008, obligeait Paris à une attitude "impartiale, équitable et équilibrée".

LA TURQUIE FUSTIGE "UN ÉTAT MEMBRE"

Pour autant, a-t-il ajouté, la position de fond de la France n’a pas changé : Nicolas Sarkozy maintient que la Turquie n’a "pas sa place en Europe" et qu’il s’opposera à l’ouverture de chapitres de la négociation entamée en 2005 qui mènent à l’adhésion, comme l’Union économique et monétaire.

Paris est d’accord pour poursuivre les pourparlers sur des dossiers qui pourraient faire de la Turquie un partenaire privilégié de l’UE, mais pas un membre à part entière.

Cette attitude a le don d’irriter les responsables turcs et de nombreux pays européens alliés à la Turquie.

"Il y a des chapitres dont l’ouverture est bloquée", a dit Babacan lors d’une conférence de presse, en visant implicitement mais très clairement la France. "Ces chapitres ne sont pas ouverts en raison des inquiétudes d’un Etat membre".

La position française n’est pas sans conséquence sur les réformes économiques et politiques exigées par l’Union.

"Cela a un impact négatif sur l’enthousiasme de la population turque envers les réformes et l’adhésion", a expliqué Babacan. "Nous ne pouvons avancer pleinement dans les réformes que si nous avons l’objectif de l’adhésion pleine et entière."

"Si les données de la discussion changent, la Turquie risque d’emprunter une autre voie", a-t-il ajouté en mettant en garde "les présidences futures de l’Union européenne".

"Toute approche qui renierait l’approche passée de l’Union européenne ne ferait que remettre en cause (sa) crédibilité."

La position française risque d’être d’autant plus inconfortable pendant son semestre de présidence que ses partenaires européens appuient pour la plupart Ankara.

LES PROGRÈS TURCS SALUÉS

"La Turquie est l’un des principaux alliés et partenaires de l’Union européenne", a estimé Dimitrij Rupel en louant les progrès réalisés et le rôle de médiateur joué par ce pays entre la Syrie et Israël dans les négociations de paix. "J’espère que ce processus d’adhésion se terminera rapidement."

La Commission européenne est sur la même longueur d’ondes.

"Nous pensons qu’un jour tous les critères de l’adhésion pourront être remplis", a souligné Olli Rehn.

Le jugement porté par la présidence slovène de l’UE sur le processus est très positif, puisqu’il parle de "progrès considérables" réalisés depuis leur ouverture il y a deux ans.

Six chapitres sur les 35 que compte la négociation ont été ouverts, le pays est considéré comme une démocratie et l’UE est aux côtés du Premier ministre turc Tayyip Erdogan, qui s’inquiète de la possible dissolution de son parti au pouvoir, l’AKP, accusé par le procureur en chef de la Cour constitutionnelle de Turquie de menées anti-laïques.

"La décision de supprimer un parti politique (...) va à l’encontre des principes et des valeurs de l’Union européenne", a répété Olli Rehn lors de la même conférence de presse.

Des progrès doivent encore être réalisés, notamment dans la mise en oeuvre de la réforme de l’article 301 du code pénal qui limite la liberté d’expression, mais les avancées sont saluées.

De même, les Européens espèrent que la Turquie apportera son soutien à une solution négociée pour mettre fin à la partition de Chypre, qui, si elle est couronnée de succès, permettrait d’ouvrir huit nouveaux chapitres de la négociation.

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Invité barbaros pacha

Pour quelqu'un qui crie non a l'Europe dans tes premeir message du toptic, tu as l'aire plutôt heureux.

Pourquoi un tel changement?

Parce que en 2013, Ankara mettra fin au négociation.. :lol:

Comme les négociations n'avanceront pas pour une future adhésion (puisque je suis septique :P), alors le cauchemar se terminera en 2013...je fête cette événement... :lol:

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Comme par hasard c'est les français qui sont critiqués ...

Turquie : la présidence française de l’UE ne fera rien contre les négociations d’adhésion

Turquie : la France « n’a pas l’intention de briser la négociation »

Le secrétaire d’Etat aux affaires européenne Jean-Pierre Jouyet a annoncé que la France n’entraverait pas le processus d’adhésion de la Turquie durant sa présidence de l’Union durant le deuxième semestre 2008. M. Jouyet affirme que la France « n’a pas l’intention de briser le processus de négociation actuellement en cours ». En réponse aux inquiétudes du ministre des Affaires étrangères Turc Ali Babacan – qui espère que la présidence de la France ne sera pas synonyme d’un ralentissement du processus d’adhésion de son pays – M. Jouyet souligne que la présidence française se voudra « objective, impartiale et réfléchie ». Les négociations pour l’adhésion de la Turquie à l’UE ont débuté en 2005 et six des trente-cinq chapitres ont été ouverts et reçu l’approbation de Bruxelles. Pour sa part, le commissaire à l’élargissement de l’UE, Olli Rehn, a insisté sur le fait que « les négociations sont lentes mais continuent, même si elles pourraient être plus rapides. Les négociations dépendent de l’avancement des réformes légales et démocratiques mises en place dans le but de créer une société plus ouverte ». Cet « intérêt des 27 », distinct de celui du Président, consisterait selon Jouyet, à laisser ouvertes deux « voies pour la Turquie » : l’adhésion ou un partenariat privilégié, option toutefois totalement exclue par Ankara et Bruxelles. La difficulté pour Nicolas Sarkozy, est de ne pas décevoir l’électorat turco-sceptique, majoritaire en France, et qui a contribué à le faire élire, tout en ne désavouant pas la position pro-turque de ses ministres de gauche M.M Kouchner et Jouyet, qui plaident pour l’adhésion. Le président aurait donc accepté l’amendement de deux de ses fidèles, Frédéric Lefèvre proposant de rendre obligatoire un référendum pour les pays n’étant pas « géographiquement » en Europe, et Patrick Devedjian (secrétaire général de l’UMP) qui veut maintenir le référendum obligatoire pour toute adhésion de pays « non européens ». L’Assemblée commence cette semaine l’examen du projet de révision constitutionnelle.

Lundi 19 Mai 2008

Source : observatoire de l’Europe

Source :

http://debout-la-republique.fr/Turquie-la-presidence-francaise-de.html

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=) =D 2013, 2013, 2013.... ;)

La Turquie n'attendra pas plus de cinq ans pour adhérer à l'Union européenne

 

La Turquie met la France en garde sur son adhésion à l’UE

ou j'ai peur  :lol:

non mais franchement faut arreter les conneries, la turquie n'a pas sa place en europe. Déjà que je me sens plus français que européen, alors si la turquie rapplique en plus ca sera pire !

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De toute manière, l' U.E ne veut plus rien dire. C'est du grand n'importe quoi. Pour moi l'adhésion de la Turquie dans l'Europe ouvrirait les portes de l'adhésion des pays de l' Est. La Turquie n'est nullement un pays européen, ça tout le monde s'entend pour le dire, alors pourquoi ne pas y faire rentrer l'Ukraine et la Géorgie tant qu'on y est ? (c'est un exemple, et j'espère que ça n'arrivera pas pour ma part).

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Parce que en 2013, Ankara mettra fin au négociation.. :lol:

Comme les négociations n'avanceront pas pour une future adhésion (puisque je suis septique :P), alors le cauchemar se terminera en 2013...je fête cette événement... :lol:

Vivement 2013 en effet (c'est encore loin) d'autant qu'avec un peu de chance (si on est pas aussi con que les USA), on aura un autre président  =D mais pas les JO ...  =(

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De toute manière, l' U.E ne veut plus rien dire. C'est du grand n'importe quoi. Pour moi l'adhésion de l'Europe de la Turquie ouvrirait les portes de l'adhésion des pays de l' Est. La Turquie n'est nullement un pays européen, ça tout le monde s'entend pour le dire, alors pourquoi ne pas y faire rentrer l'Ukraine et la Géorgie tant qu'on y est ? (c'est un exemple, et j'espère que ça n'arrivera pas pour ma part).

Tout le monde ? Les Polonais je crois eux accepte l'entrée de la Turquie dans l'U.E ainsi d'autre comme dans se blog sur l'U.E(a noter que se blog ne se prive pas non plus a égratigner la France) :

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/06/la-turquie-excl.html

Bah depuis que les américain s'y sont mis plus personne ne s'en prive...On a l'habitude

Dans cette affaire là je crois pas qu'ils étaient seul :P

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''L'Europe de l'Atlantique de l'Oural''. Mieux, la ''Maison commune'' de Brest à Vladivostok, ou encore plus grand, de Vancouver à Vladivostok dans une communauté Euro Américaine  :lol:

Plus sérieusement, les futures adhésions seront un sujet de choix pour les prochaines élections européennes ou les partis se mettent déja en ordre de bataille :

http://www.quindiblog.eu/log/2008/05/quindi-pde-prop.html

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Ben tien, il y a une liste des pays qui ne veut pas de la Turquie en Europe ?

Probablement!

Il y'a la Grece qui est pour l'entrée de la Turquie il me semble.

Si il y a refus d'entrée de la Turquie il faudra s'attendre a se qu'ils ne jouent plus le rôle de contrôle aux frontières, et la fort probabilité de voir la même chose qui se passe entre le nord de l'Afrique et l'Italie ou l'Espagne mais puissance 10.

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Dans le contexte actuel on ne sait pas si l’AKP sera ou non au pouvoir en 2013. Alors je ne vois pas la pertinence de ce délai. Le gouvernement semble vouloir faire le forcing. A mon avis, cette précipitation ne peut être que nuisible. L’intégration de la Turquie est un processus long et complexe.

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Invité Tibere2

Turquie - Le voile reste interdit à l'université

- le 05/06/2008 - 18h25

La Cour constitutionnelle s'est prononcée jeudi contre l'autorisation du port du foulard islamique sur les campus, contredisant ainsi le parti islamiste au pouvoir.

Il s'agit d'un revers cinglant pour l'AKP, qui est également menacé d'interdiction.

En février dernier, un amendement à la loi fondamentale turque, adopté sous l'impulsion de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir, avait autorisé le port du foulard dans les établissements universitaires. L'opposition laïque avait alors demandé l'annulation de cet amendement à la Cour constitutionnelle -l'équivalent du Conseil constitutionnel français. Elle avait également organisé une grande manifestation à Ankara.

Les onze juges de la Cour constitutionnelle ont rendu leur décision ce jeudi : ils se prononcent contre le port du foulard et désavoue ainsi le parti au pouvoir.  Ils estiment en effet que l'amendement est contraire aux articles de la loi fondamentale mentionnant le caractère laïc de la République de Turquie et qui sont non-amendables. Un porte-parole de l'AKP parle pour sa part d'un  verdict "contraire à la constitution" et souligne que les juges ne peuvent que se prononcer sur la forme d'un amendement, et non sur le fond. Il laisse ainsi entendre qu'il s'agit d'une décision politique plutôt que juridique. "La Cour a outrepassé ses fonctions (...) le Parlement n'aura donc plus le pouvoir de procéder à des changements constitutionnels", lance l'AKP.

Dissolution de l'AKP ?

Ce jugement constitue le pire scénario pour l'AKP, qui dirige le pays depuis 2002. Il pourrait en effet préfigurer sa dissolution. Les mêmes juges de la Cour constitutionnelle doivent en effet se prononcer dans les mois à venir sur une procédure séparée qui réclame l'interdiction pure et simple de l'AKP pour activités contraires à la laïcité.  Or l'amendement sur le port sur les campus est l'un des principaux arguments du procureur de la Cour de cassation qui mène la bataille contre l'AKP.

Malgré l'amendement, la grande majorité des universités avaient néanmoins maintenu l'interdiction, jugeant que le parlement devait adopter en outre une réglementation détaillant le code vestimentaire autorisé et excluant les symboles les plus ostentatoires d'un islam radical, comme le tchador ou la burqa.

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Invité barbaros pacha

ou j'ai peur  :lol:

non mais franchement faut arreter les conneries, la turquie n'a pas sa place en europe. Déjà que je me sens plus français que européen, alors si la turquie rapplique en plus ca sera pire !

N'ai crainte... car le cauchemar vient de commencer... :lol:

Paris redoute des représailles de la part d'Ankara

Image IPB

Reléguée par Nicolas Sarkozy à l'"Asie mineure", la Turquie s'apprête à ne faire aucun cadeau à la France lors de sa présidence de l'Union européenne (UE), qui commence le 1er juillet. Partenaire important de l'Europe, notamment pour les questions énergétiques et de défense, la Turquie est en mesure d'entraver certaines des priorités affichées par Paris.

La relation bilatérale est crispée. Le récent vote par les députés français d'un amendement au projet de réforme de la Constitution française, qui maintient un référendum pour l'adhésion de la Turquie à l'UE, et pour elle seule, a accru le problème. Ankara a qualifié ce texte, le 3 juin, d'"approche discriminatoire, préjudiciable" à la coopération avec la France.

Source d'inquiétude pour l'Elysée : la présence du président turc Abdullah Gül ou du premier ministre Recep Tayyip Erdogan au sommet de l'Union pour la Méditerranée prévu, à Paris, le 13 juillet, est loin d'être acquise.

POSITION INTRANSIGEANTE

La Turquie a aussi une capacité de blocage sur le développement de l'Europe de la défense, dont Paris a fait une priorité. Membre de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), elle demande des garanties d'accès à tout projet de l'UE qui impliquerait des infrastructures ou une logistique de l'Alliance atlantique.

Pour tenter de lever l'hypothèque turque, et aussi pour calmer les craintes de pays comme le Royaume-Uni, la Suède, l'Italie, l'Espagne, qui redoutent un incident de parcours pendant la présidence française de l'UE, les responsables français se sont mis à assurer que leur approche serait "impartiale, objective, équilibrée".

M. Sarkozy a dépêché à Ankara, en début d'année, son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, et, plus récemment, le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Mais les déclarations successives de M. Sarkozy sur la Turquie et du premier ministre, François Fillon, à propos de l'occupation du nord de Chypre, ont attisé l'amertume. Les militaires turcs, en particulier, tiennent une position intransigeante depuis le vote, en 2006, d'une loi française qui pénalise la négation du génocide arménien.

En dépit des demandes du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, Ankara n'a pas levé les restrictions placées, début 2007, sur les droits de survol du territoire turc par les avions militaires français se rendant en Afghanistan ni sur les droits de mouillage des navires français dans les ports turcs.

M. Sarkozy a confié en mars une mission "sur la relation franco-turque" au député UMP Pierre Lellouche, partisan de l'intégration de la Turquie dans l'UE. L'affaire de l'amendement de la Constitution est "calamiteuse, atterrante", commente-t-il, après une visite, le 13 mai, à Ankara, où il a été reçu à haut niveau. Gaz de France reste évincé du projet de gazoduc européen Nabucco traversant la Turquie. D'autres projets sont en souffrance. En tout "5 milliards d'euros de contrats ont été perdus" par la France en Turquie depuis septembre 2007, estime M. Lellouche.

Cherchant le moyen de sortir de cette crise par le haut, les émissaires français ont répété à Ankara que seuls les chapitres de la négociation avec l'UE supposant une adhésion à terme de la Turquie seraient bloqués. Ils ont laissé entendre qu'un ou deux nouveaux chapitres pourraient être ouverts avant la fin de l'année. La méfiance persiste : "Aucune garantie ne nous a été donnée", dit une source diplomatique turque, à Ankara.

Le Monde

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Ah bon ...

En même temps c'est pour cela que j'ai dis "je crois" :P

Ben tien, il y a une liste des pays qui ne veut pas de la Turquie en Europe ?

Parmi ce qui pensait qu'elle avait ça place il y avait à  une époque G. Bush lors d'un discours il me semble et V. Poutine du temps ou il était président, il me semble avoir lu cela dans un article . Enfin cela fait il y  a quelques années. ça compte ?  :lol:

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