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Défense, politique étrangère et candidats, partis?


Sidelfi

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Quels sont les avis des candidats et partis sur la question? Je trouve qu'ils n'en parlent pas beaucoup, à part le coup de Sarkozy chez Bush et la réplique de MAM, et avant ça les paroles de Hollande sur le Budget de la Défense. Il ne devait pas y avoir une convention UMP sur le sujet? Notre défense est importante.... et ils ont l'air, enfin pour le moment, de "s'en ficher" ou de vouloir jouer avec (comme variable d'ajustement). Le seul progrès notable est sur celui des relations avec les USA qui est mis sur la table (même si je n'approuve pas du tout l'atlantisme de Sarkozy (c'est bien ça? ou bien il s'est mal compris avec Bush?))... Vous arrivez à trouver des bribes? EDIT: Pour la Convention de l'UMP sur la Défense: http://www.lefigaro.fr/france/20061026.FIG000000228_la_convention_ump_sur_la_defense_repoussee.html

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Concernanat le gauche, on en saura plus lors du dernier débat des candidats à la candidature (ségoléne, DSK et Fabius pour ceux qui ne suivent pas ou qui n'ont pas la TV...) qui parlera de l'international (donc de la défense). A suivre sur LCI ou la chaine parlementaire(c'est mieux, à moins de vouloir connaitre le CAC40) le 7 novembre.

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on l'a !

Image IPB

Elle a dit entre autres :

Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets

(j'adore)

sinon une tribune dans le figaro de notre Serrenissime MAM :

Le terrorisme se développe de façon inquiétante. Les risques de prolifération d'armes de destruction massive sont accrus, tandis que se multiplient les crises régionales mettant en cause la stabilité et la sécurité mondiale. La France, membre fondateur de l'Alliance, contributeur majeur de troupes de l'Otan, prendra toute sa part pour que le sommet de l'Alliance à Riga, fin novembre, puisse renforcer la solidité de l'Alliance dans un monde devenu incertain voire dangereux.

Les chefs d'État et de gouvernement saisiront l'occasion de cette rencontre pour tracer un bilan des opérations dans lesquelles l'Otan est engagée, en particulier l'Afghanistan et le Kosovo. La situation y est difficile et la crédibilité de l'organisation est engagée dans ces deux missions. Riga doit donc permettre de donner les impulsions nécessaires pour que nous réussissions ensemble l'une et l'autre.

La Force de réaction rapide de l'Otan (NRF) constitue le symbole de l'adaptation de l'Alliance aux nouvelles exigences de la sécurité et démontre sa capacité à se projeter rapidement pour prévenir une crise. Sa pleine opérationnalité devra être entérinée. En y contribuant largement, la France témoigne sa confiance dans l'utilité d'une alliance militaire entre l'Europe et l'Amérique du Nord pour préserver nos valeurs et nos intérêts communs.

Aujourd'hui, cependant, certains s'interrogent sur l'opportunité d'étendre les missions de l'Otan dans deux directions : l'une géographique, en développant le partenariat avec de nouveaux pays ; l'autre fonctionnelle, en opérant dans le domaine civil, notamment dans la reconstruction de pays sortis de crise.

Sur le plan géographique, il convient en effet de reconnaître la contribution apportée par des pays non membres de l'Alliance aux opérations militaires de celle-ci. Ainsi en est-il de l'Australie ou du Japon en Afghanistan, selon des modalités différentes d'ailleurs. Je pense souhaitable d'améliorer les modalités pratiques de leur association aux opérations, sans pour autant changer la nature profonde de l'Otan qui doit, à mes yeux, demeurer une alliance militaire euroatlantique.

Le développement d'un « partenariat global » risquerait en effet d'une part de diluer la solidarité naturelle entre Européens et Américains du Nord dans un ensemble flou, mais aussi et surtout d'adresser un mauvais message politique : celui d'une campagne à l'initiative des Occidentaux contre ceux qui ne partagent pas leurs conceptions. Quel prétexte offririons-nous ainsi aux tenants de la thèse du conflit des civilisations ! Cela serait parfaitement antinomique avec notre vision d'un monde multipolaire reposant sur le dialogue et le respect de l'autre.

Je suis par ailleurs favorable à une articulation, qui me paraît nécessaire, entre mission militaire et mission d'assistance et de reconstruction, dans le cadre d'une stratégie globale, comme en Afghanistan où il est clair qu'une approche exclusivement militaire ne saurait suffire. Dans certains cas, certains estiment que la force sur le terrain est la seule à même de l'assurer. Pour autant, les missions de reconstruction doivent impérativement relever d'organisations qui en ont la compétence - en particulier l'ONU et l'Union européenne. Transformer l'Otan en une organisation ayant pour mission de reconstruire l'économie en même temps que la démocratie ne correspond ni à sa légitimité ni à ses moyens. Faisons bien attention à ne pas diluer l'Alliance dans des missions floues où elle perdrait son âme et son efficacité. L'Otan se plaint déjà de ne pas avoir les moyens d'accomplir ses missions militaires. Il serait irresponsable de la pousser à s'engager dans des missions excédant ses moyens.

Je me félicite de ce que la coordination entre l'UE et l'Otan fonctionne de façon satisfaisante. La relation entre l'Europe de la Défense et l'Otan doit se bâtir sur la complémentarité. À titre d'exemple, l'Union européenne conduit l'opération Eufor en République démocratique du Congo afin d'aider à la stabilité du pays et permettre la tenue d'élections dans ce pays longtemps ravagé par la guerre, l'Allemagne assurant la commande de l'ensemble de la mission tandis que la France est à la tête des troupes depuis Kinshasa. Je partage en outre le souci de nos partenaires de ne pas dupliquer les moyens entre les deux organisations. En effet, les moyens militaires restent pour l'essentiel nationaux et aucun de nos pays - pas même les États-Unis - ne peut se permettre de dupliquer ses capacités. Il me semble que la réponse à cette préoccupation légitime n'est pas tant dans l'appel incantatoire à un renforcement de la coordination entre l'UE et l'Otan mais bien plutôt dans la flexibilité des procédures d'emploi des moyens militaires, afin que ceux-ci puissent être utilisés dans tous les cas de figure : à titre national, dans le cadre d'une coalition ad hoc, dans le cadre de l'UE, de l'Otan ou de l'ONU. Telle est bien la meilleure façon d'optimiser les ressources consacrées à la Défense.

Nous avons donc besoin autant de l'Alliance atlantique que de l'Europe de la Défense pour faire face ensemble à la multiplication des crises. L'essentiel est de disposer des moyens nécessaires, et j'appelle mes partenaires européens à renforcer, comme nous le faisons, leur effort en matière de Défense. L'accroissement des capacités européennes est nécessaire au renforcement du pilier européen de l'Alliance, condition elle-même indispensable à un partenariat équilibré entre les États-Unis et l'Europe et une répartition équitable des responsabilités en matière de sécurité. Un partenaire européen fort constitue la meilleure garantie de la pérennité du lien transatlantique. Il en va donc de l'intérêt des Européens comme des Américains.

Un grand défi nous attend dans les Balkans occidentaux, où l'Union européenne s'est engagée à accompagner le cheminement du Kosovo vers son statut final. Elle doit se préparer à une relève de l'Otan sur le modèle de ce qui a été entrepris en Bosnie. La France y prendra, bien sûr, toute sa part.

C'est en s'engageant ainsi que l'Union européenne apportera sa pleine contribution à la solidarité transatlantique qui est un des éléments constitutifs de notre sécurité. Riga doit marquer une nouvelle étape dans l'adaptation de l'Alliance. Ce résultat, nous l'obtiendrons en préservant la légitimité même de l'Otan, en tant qu'organisation militaire garante de la sécurité collective des alliés européens et nord-américains. Chercher à engager l'Alliance dans des missions non militaires, dans des partenariats à la carte, dans des aventures technologiques, dans un élargissement insuffisamment préparé, ne pourrait que dénaturer sa vocation et, au bout du compte, diminuer son efficacité.

Si certains avaient dit ça, on aurait crié au blasphème de la "doctrine" anti-américaine gaulliste non?

Car le message de cette tribune est bien de renforcer les liens UE-USA-OTAN et surtout ne pas se disperser en entamant un élargissement qui ne serait que dilution. Mais pour cela, l'UE devra accentuer ses efforts de défense sinon les USA se tourneront vers d'autres plus partenaires plus responsables et ambitieux.

Bref, je partage ce qu'elle avance même si elle enfonce un peu les portes ouvertes.

Mais son idée de créer une autre entité pour le maintien de l'ordre, la reconstruction économique et politique est on ne peut plus bienvenue. Il me semble que dans le programme du soldat du futur, il y a des équipements anti-émeutes etc c'est abbérant. De source sûre, on attend les siflets et les carnets de PV pour 2030 [08]. D'autant que des unités de gendarmerie formées pour ces missions, excelleraient à mon avis.

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C'est en s'engageant ainsi que l'Union européenne apportera sa pleine contribution à la solidarité transatlantique qui est un des éléments constitutifs de notre sécurité.

En quoi la solidarité transatlantique est-elle nécessaire pour garantir notre sécurité? Les alliances sont utiles en temps de guerre et se font au gré des intérêts, non? Ils ne font pas cela par simple gentillesse. Après il y a la propagande "c'est pour la liberté qu'on se bat", mais quand même...
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les politiques, c'est s'en fichent de la défense, demandez à mme Royale de s'assoir dans un Rafale, elle ira à Mourmelon (et encore, si elle sait qu'il y a un régiment là-bas...a moins quelle n'aille rendre visite à son frère, vous savez, Rainbow Warrior...) demandez à Sarkozy d'organiser un exercice, il enveyera tous les RC80 en combat urbain dans les banlieues demandez à besanceneau de rétablir le service militaire ou un service civil, tous nos jeunes le feront dans la poste... au passage, dans le lot de candidats à la présidentielle, les quels ont encore fait leur service militaire et où, Sarkozy il a l'âge pour avoir servi quelque part, Le Pen, je pense qu'il a été militaire, ? ça pourrait être pas mal de savoir ça, parce que j'envisage mal un président qui n'y connaisse rien en armée: chirac avait servi dnas un régiment de chasseur d'afrique, il s'y connaissait un minimum. pour nous votants, un petit rappel, on vote pour la personne qui peut appuyer au dernier moment sur le petit bouton rouge...alors il faudrait réfléchir à la personne qui serait capable de la faire, et sérieusement.

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Lepen a fait l'Algerie ce chien

Pour info, lors de la crise de zuez en 56, "ce chien" est le seul officier à avoir enterré les egyptiens selon les règles du coran, les autres les ont simplements balancés dans le canal.

Chichi etait colonel de réserve

Et je ne pense pas qu'avoir été dans l'armée soit nécessaire pour la diriger en temps que chef de l'état ( même si ça ne doit pas faire de mal ), mais simplement il faut que celui ci s'en interesse et soit bien conseillé, et SURTOUT qu'il ait l'armée en considération et non pas en horreur comme certains candidats.

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dans le point de ce jour, Le Pen se voit déjà à l'Elysée. Son premier voyage à l'étranger s'il est élu? "Dans les banlieues". [08] On peut ne pas aimer l'homme politique, mais personnellement le personnage me fait vraiment marrer. C'est vraiment la bonne vieille droite tradi à mort (à part qu'il est divorcé, ça passe mal chez les tra ça alors ils se reportent sur De Villiers) paternaliste avec l'humour bien de chez nous (il trinque à sa prostate). Son petit côté chiraquien bon vivant 3B (Bière, Bouffe, Baise), son côté lyriquo-maurrassien ce petit parfum pétainiste anti-sémite avéré, cette petite nostalgie des colonies, c'est qd même dingue. C'est la France éternelle ! Enfin, il reste le seul évenement politique depuis De Gaulle, tout le reste c'est du flan, c'est dire le niveau de notre classe politique. Sinon, proposition classique, il veut doubler le budget de la défense. Il fera une convention sur la Défense (des CAP, Conventions d'Action Présidentielle de mémoire, sur chaque sujet), il veut crédibiliser et faire du FN un vrai parti de gouvernement républicain (d'où Valmy, Marine etc). Le chargé du programme, Thibaut de La Tocnaye a de bons réseaux, je pense que le programme FN niveau défense sera bien élaboré et crédible, même si sa proposition de doubler le budget relève plus du slogan idéologique pour l'instant que d'une proposition concrète fondée de A à Z.

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"les propositions "concrete" de ségolene" Euh toutes l'armée doit se euh s'élancer dans l'élan citoyen pour aider la citoyenneté de l'ordre juste à prendre le pas sur euh les euh pour qu'elle arrive à reconstruire l'ordre citoyen - alors j'étais comment - il était beau mon sourire ? Il vafalloir attendre le 3éme débat en interne du PS pour savoir - sinon pour l'UMP ils doivent avoir mis une parti de leurs programmes/réfléxion sur le net - pour le PS c'est seulement quand le candidat sera désigné que l'on connaîtra la totalité du programme socialiste.

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Pour info, lors de la crise de zuez en 56, "ce chien" est le seul officier à avoir enterré les egyptiens selon les règles du coran, les autres les ont simplements balancés dans le canal.

Chichi etait colonel de réserve

Et je ne pense pas qu'avoir été dans l'armée soit nécessaire pour la diriger en temps que chef de l'état ( même si ça ne doit pas faire de mal ), mais simplement il faut que celui ci s'en interesse et soit bien conseillé, et SURTOUT qu'il ait l'armée en considération et non pas en horreur comme certains candidats.

rt58

Je confirme et pourtant, il portait sa croix.

Ca l'honore car je vois peu d'homme qui aurait eu ce geste chevalier.

Un chien aurait pisser...

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oui pour l'UMP, la convention a été reportée pour ne pas fâcher notre Jacquo national. On y verra peut-être des têtes jadis passées par ce forum [57] [12] L'autre vérité, c'est que les candidats, de gauche comme de droite, fanfaronnent, font les malins, voient des marges de manoeuvre un peu partout dans le budget militaire mais en réalité ils constatent aujourd'hui que les choses ne sont pas si simples. Le vrai constat c'est pour dégager des marges de manoeuvre et de nouvelles orientations, il faudra passer par des réformes complexes et d'ampleur notoire. A charge des candidats de les entreprendre ou d'estimer qu'elles ne rentrent pas dans leurs calendriers. A l'UMP, il y aura une profonde réforme car la professionnalisation a été inachevée et au PS ça sera le statut quo, on continue à peu près comme ça en plus light.

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Royal propose des jurys populaires pour l'attreibution des crédits à la place des Etats-Majors (paternalistes, autoritaires et réactionnaires). En plus, ça a fait ses preuves jadis en Fr ou à l'étranger... [13] le PS ne changera pas grand chose à part tailler un peu dans les budgets. Faut dire ce qui est, au PS tout le monde s'en branle de la Défense à part si c'est pour faire des économies. Après, on verra ce que donneront les 3 monologues simultanés de leur 3ème débat.

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Marie France Garrot aime le pouvoir occulte, c'est une éminence grise............MAM ferait une excellente Présidente.............................je serais curieux de savoir qui occupera le fauteuil de Ministre de la défense en cas de victoire de Sarko. Si simplement on mettait à ce poste un ancien militaire (Officier supérieur ou général).........................[30]

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Oui, Garrot est un personnage de l'ombre (souvent les meilleurs).

Sinon, la vision de sa Serrenissime Conscience Nicolas Bonaparte d'Hongrie de Nagy-Bosca, nom de code Nicolas Sarkozy, sur l'Afrique, ça décoiffe ! (j'ai fait sauter les questions politiciennes et intérieures)

Interview de Nicolas Sarkozy

Ministre d’Etat, de l’Intérieur, de l’Aménagement du Territoire

Jeune Afrique

5/11/06

Qu’est-ce qui vous différencie des socialistes – et de leur candidat, quel qu’il soit – dans les domaines que nous venons d’évoquer : politique africaine, politique d’immigration, Proche-Orient, relation avec les USA ?

Sur les questions internationales comme sur les problèmes intérieurs, je m’efforce de parler vrai et de bousculer les vielles certitudes et les postures habituelles. Sur la mondialisation, la gauche ne cesse de dire que c’est un mal alors que c’est un défi. Sur l’immigration, la gauche n’a de cesse de donner des leçons de morale alors qu’il faut des décisions. Sur l’Afrique, son regard est traversé de complexes et de sous-entendus alors qu’il faut de la franchise. Quant aux relations avec les Etats-Unis, la gauche fait de l’antiaméricanisme primaire et de l’anticapitalisme un de ses credo pour justifier « l’exemplarité » du modèle socialiste.

« Pourquoi Sarkozy fait peur » titrait Jeune Afrique il y a six mois, au lendemain de l’adoption par l’Assemblée nationale des nouvelles lois sur l’immigration. Et il est vrai que ce mot de peur semble être l’un de ceux qui vous caractérise. Votre politique, dites-vous, répond au sentiment de crainte qu’éprouveraient nombre de Français face à une immigration incontrôlée. Et les Africains, pour la plupart, redoutent votre action, votre programme et vos décisions. La peur serait-elle électoralement payante ?

Je conteste totalement ce jugement. Beaucoup d’Africains se réjouissent d’entendre enfin un nouveau discours global sur la politique africaine de la France. Lorsque je me suis rendu en mai dernier au Mali et au Bénin, l’accueil que j’y ai reçu a été excellent. Il y a peut-être eu trente porteurs de pancartes à Cotonou et trente-cinq à Bamako. Est-ce cela faire peur ?

Le discours de fond que vous avez prononcé devant le Parlement béninois, le 19 mai 2006, peut se résumer en une phrase : la France n’a plus besoin de l’Afrique. N’est-ce pas un peu court ? Et un peu cynique ?

Qu’ai-je donc déclaré de choquant ? J'ai d’abord dit, que le destin de l’Europe et celui de l’Afrique sont intimement liés. Le détroit de Gibraltar fait à peine douze kilomètres de large. C’est dire si le désastre de l’Afrique aujourd’hui sera celui de l’Europe demain. J’ai ajouté qu’il fallait cesser de répéter que la France était présente en Afrique pour piller ses ressources car, à tout bien peser, c’est vrai, nous n’avons pas économiquement besoin de l’Afrique – et je mets quiconque au défi de me démontrer le contraire. La France est en Afrique avec des ambitions plus amicales.

J’ai enfin conseillé à nos interlocuteurs d’en finir avec cette idée fausse selon laquelle le retard de développement du continent serait dû exclusivement aux pays riches et à la colonisation. Voilà ce que j’ai dit. Je vous regarde en face, vous qui connaissez bien l’Afrique. Qu’y a-t-il de scandaleux dans ces propos, si ce n’est que pour la première fois quelqu’un tient aux Africains un langage de vérité – et donc les respecte ?

Ce qui choque, c’est le zapping de la mémoire, le moratoire que vous faites de la dette politique, économique et historique de la France en Afrique. Pas un mot, par exemple, sur la période coloniale…

La colonisation a eu ses heures sombres et les traites négrières furent autant de crimes, c'est entendu. Il ne faut pas oublier le passé, car nous avons un devoir de mémoire et de reconnaissance. Dans cette démarche, il faut prendre garde à ne pas confondre le système colonial, dont nous connaissons tous l'injustice, et l'action des personnes qui cohabitaient sur place, qui travaillaient et qui bâtissaient ensemble, qui aimaient l'Afrique. Réduire cette page d'Histoire à la seule dénonciation des erreurs du système colonial serait donc incomplet.

Vous approuvez donc le désormais fameux amendement de février 2005 à la loi sur les rapatriés, demandant aux manuels scolaires français de reconnaître « le rôle positif de la présence française outre mer ».

C’est un autre problème. Je ne suis pas favorable à ce que le Parlement revisite notre histoire et vote des textes d’incantation qui choquent les uns ou les autres. Je répète simplement qu’on ne peut pas assimiler la colonisation à l’esclavage, c’est tout.

Vous prônez une rupture totale avec le système de la Françafrique, en oubliant de dire au passage que la France y a largement trouvé son compte pendant quarante ans…

La France, non. Certains Français, oui. Et c’est justement à ce système de relations personnalisées dans lequel on traite indistinctement avec les démocraties et avec les dictatures que je souhaite mettre un terme.

Aimez-vous l’Afrique ?

Je m’intéresse à l’Afrique et je la respecte. C’est pour cette raison que, par exemple, je prône l’exonération totale d’impôts sur le revenu pour tous les migrants africains résidant en France, lorsque leur argent est investi dans des micro-projets de développement sur place. Ce flux émanant de la diaspora permettra de décupler l’aide au développement, de pallier l’insuffisance du réseau bancaire et de contourner la corruption. Plus généralement, on ne fera pas bouger les choses par le seul tutoiement entre le chef de l’Etat français et ses homologues du continent, mais par la conscience collective d’un intérêt commun. C’est d’ailleurs ce qu’avait pressenti François Mitterrand lors du discours de La Baule de 1989 : le temps des réseaux occultes et des émissaires autoproclamés est révolu. Place aux relations différenciées selon le degré de démocratie de chacun.

Finies les relations « copain-complice », dites-vous. Pourtant, vous entretenez des rapports personnels avec quelques chefs d’Etat africains.

Je ne suis pas encore chef d’Etat, cher Monsieur. Pour le reste, le fait que je connaisse et que j’apprécie les président Ahmadou Toumani Touré, Yayi Boni, Omar Bongo Ondimba, Denis Sassou Nguesso et quelques autres ne signifie pas que les relations entre la France et leurs pays respectifs doivent se résumer à cela.

Rassurez-les : ils pourront donc continuer à vous joindre directement quand vous serez à l’Elysée – à condition bien sûr que vous soyez élu – et vous maintiendrez en place la fameuse « cellule africaine » ?

S’il n’y a que cela comme problème, je suis tout à fait prêt à les rassurer comme vous dites. Mais je crois que le Africains n’ont nul besoin d’être réconfortés : ils savent que je suis un véritable ami.

Pourtant, beaucoup en doutent. A commencer par tous ceux qui, sur le continent, souhaitent venir étudier en France et à qui l’on refuse obstinément les visas nécessaires.

Vous me comprenez mal, ou je me fais mal comprendre. L’Afrique compte huit cent millions d’habitants dont la moitié a moins de dix-sept ans. L’avenir de ces jeunes est donc une obsession pour tous ceux qui, comme moi, s’intéressent au développement. Parmi ces jeunes, il y a les étudiants et je pense qu’ils doivent être plus nombreux à venir se former en France. Mais à une condition : une fois leur formation achevée, on doit leur demander de mettre leurs compétences acquises en France – donc leur première expérience professionnelle – au service de leur pays d’origine. Afin de ne pas se retrouver par exemple dans la situation caricaturale du Bénin, dont les médecins sont plus nombreux à exercer en France que chez eux

Vœu pieux : 70 % des étudiants africains en France ne rentreront pas dans leur pays d’origine, où les conditions d’emploi et d’exercice de leur métier sont trop souvent désastreuses. Qu’y pouvez-vous ?

Je ne suis pas d’accord avec ce constat. Je pense comme Abdoulaye Wade que les élites doivent en quelque sorte rembourser à leur pays l’investissement que ce dernier a consenti en les envoyant se former à l’étranger.

Wade justement, mais aussi Alpha Oumar Konaré, Abdou Diouf et beaucoup de leaders de la société civile en Afrique ont qualifié vote politique d’immigration choisie de « pillage des cerveaux ». Qu’en pensez-vous ?

Il y a eu malentendu. Je l’ai d’ailleurs rapidement dissipé avec Abdoulaye Wade et Abdou Diouf. C'est l'inverse que j'ai fait : j'ai fait voter dans la loi sur l'immigration et l'intégration la création d'une carte "compétences et talent", dont le bénéfice sera réservé aux ressortissants des pays avec lesquels nous aurons conclu un accord bilatéral de gestion concertée des migrations. Cet accord précisera notamment les conditions dictées par les pays d'origine, sous lesquelles un étudiant pourra prolonger son séjour en France, après une première expérience professionnelle. Pour le reste, je ne vois pas pourquoi l’immigration serait un sujet tabou.

Quand vous fixez publiquement un chiffre annuel d’expulsion du territoire des immigrés en situation irrégulière - 20 000 en 2005, 25 000 en 2006 – avec des objectifs quantitatifs assignés à chaque préfet, ne comprenez-vous pas que cela puisse faire peur ?

Non. Je comprends simplement que, pour la première fois, quelqu’un a le courage de dire aux Africains : tout le monde n’aura pas sa place en France. Si on ne leur a pas déjà dit, j’en suis désolé. Je ne peux tout de même pas porter le poids de la lâcheté des autres. Bien sûr, la solution démagogique aurait été de promettre des visas à tout le monde. Mais dans démagogie, il y a mépris. Ce n’est pas mon genre.

Lors d’un discours prononcé à Nîmes en mai 2006, vous avez dit : « Fils d’immigré hongrois, je sais ce que cela signifie de prendre en partage une Histoire qui n’est pas celle de ses ancêtres ». Ce qui fut valable pour vous s’applique-t-il aussi aux Français d’origine africaine ?

Evidemment. Je ne fais aucune discrimination entre l’immigration européenne et l’immigration africaine. J’applique les mêmes règles aux immigrés roumains, ukrainiens ou bulgares qu’aux Sénégalais ou aux Maliens. Où est la différence ? La couleur de la peau ?

Un passé commun, une langue commune, la colonisation, les tirailleurs morts pour la France : cela crée des liens spécifiques, non ?

Faudrait-il parce qu’on a eu en commun un chapitre d’Histoire, que l’on distribue des visas à vie ? Faudrait-il que l’on vide l’Afrique de sa main-d’œuvre et de ses élites pour accueillir tout le monde en France ? Vous me dites que je fais peur, mais c’est la réalité qui fait peur : Ceuta et Melilla, les migrants qui se noient au large des Canaries et de Lampedusa, ceux qui meurent en traversant le Sahara. Quelle autre politique envisagez-vous ? … Soyons sérieux : ce qui devrait en réalité vous inquiéter, c’est que l’extrême-droite la plus forte d’Europe se trouve précisément en France. C’est que la situation dans les banlieues nous oblige à agir et non plus à subir. C’est que plus nous laissons entrer d’immigrés en France, plus le racisme et la xénophobie progressent. C’est que des squats ont brûlé et que nous n’avons ni emploi, ni logement à offrir à tous ceux qui voudraient venir s’installer chez nous.

Dans votre discours de Cotonou, vous dites à l’intention des régimes africains qui critiquent la politique française, la même chose que ce que vous dites aux immigrés installés en France. En substance, c’est : « Aimez-nous, ou quittez-nous ». Le président ivoirien Laurent Gbagbo doit-il se sentir visé ?

La Côte d’Ivoire offre l’exemple parfait d’un échec massif. C’était la Suisse de l’Afrique et c’est devenu un pays au bord du naufrage. La seule solution, c’est d’y tenir enfin des élections démocratiques, ouvertes et transparentes.

Et s’il s’avère impossible d’organiser un scrutin crédible ?

Dans ce cas, la France n’a pas pour vocation de soutenir un régime qui refuse de se soumettre à des élections. Tout comme elle n’a pas pour vocation de servir de punching-ball et de dérivatif aux frustrations des uns et des autres. La présence de notre armée n’est justifiée que par la tenue à un terme rapproché des élections. Certes, il faut éviter la guerre civile et une répétition de la tragédie rwandaise, mais il n’est pas question de maintenir quatre mille hommes sur le terrain au coût de 250 millions d’euros par an, sans aucune perspective de retrait.

La France a aussi des intérêts économiques à préserver en Côte d’Ivoire…

La Côte d'Ivoire n'est pas un enjeu significatif pour l'économie française : elle représente moins de 0, 2 % des exportations françaises.

Quel type de relation convient-il d’entretenir avec le président Gbagbo ?

Cela dépend de lui et de son attitude à l'égard du processus de transition. S’il refuse des élections crédibles, je ne vois pas très bien quel genre de rapport nous pourrions avoir avec lui.

L’opposant Alassane Ouattara est de vos amis. Cela n’oriente-t-il pas votre lecture de la crise ivoirienne ?

Je connais Alassane Ouattara depuis l’époque où il était le directeur a djoint du FMI et je pense qu’il fait partie de ces hommes qui font honneur à l’élite africaine. Cela dit, vous savez, je connais beaucoup de gens sur le continent africain, ce n'est pas pour cela que je m'ingère dans la vie politique de leur pays.

Passons au Maghreb, si vous le voulez. Comment faire pour que la France ait enfin une relation équilibrée, à la fois et au même moment, avec le Maroc et avec l’Algérie – ce qu’elle n’est jamais parvenue à obtenir ?

Les frontières entre ces deux pays sont fermées, ce qui indique toute la difficulté de la tâche. Cela dit, c’est tout à fait possible à condition de le vouloir. La France doit être l’amie du Maroc, où le roi Mohammed VI a accompli un travail assez remarquable – je pense aux droits des femmes, au droit de la famille, à la mise en place de l’instance Equité et réconciliation, à la transition démocratique. La France doit aussi être l’amie de l’Algérie, avec laquelle nos intérêts sont à ce point liés que je ne comprends pas pourquoi nous devrions continuer à nous opposer.

Faut-il enfin conclure ce traité d’amitié franco-algérien bloqué depuis trois ans ?

J’ai toujours pensé que l’amitié n’avait pas besoin d’être gravée dans le marbre d’un traité. L’amitié, cela se vit, cela se prouve chaque jour et cela ne se décrète pas. Et puis, les problèmes entre la France et l’Algérie ne se résument pas à cela. En ce moment, je suis en train de travailler à la suppression de l’autorisation préalable de visa à laquelle sont soumis les Algériens qui veulent se rendre en France. Je ne veux pas qu’ils soient les seuls au Maghreb à supporter cette procédure supplémentaire qui peut être considérée comme vexatoire. C’est cela, l’amitié. La question du traité, c'est aussi la question de la mémoire et de la repentance. Les questions de mémoire sont toujours un sujet sensible. La mémoire de chaque peuple est inévitablement spécifique. Le rapprochement, la réconciliation que nous recherchons, appellent un effort réciproque pour dépasser les souvenirs construits au fil des ans, pour prendre en compte ce que les historiens nous enseignent et aboutir peu à peu, dans le respect de l'histoire telle qu'elle a été, à des mémoires moins contrastées.

Il ne faut pas oublier le passé, car nous avons un devoir de mémoire et de reconnaissance. Dans cette démarche, il faut prendre garde à ne pas confondre le système politique, dont nous savons bien l'injustice qu'il faisait aux Algériens, et l'action des personnes qui cohabitaient en Algérie,

Quant aux souffrances subies par tous, Algériens et Européens, nul ne peut les ignorer. Tous en ont été les victimes. Tous appellent notre compassion.

Comment se déroule la coopération antiterroriste entre la France et les pays du Maghreb ?

Globalement, ça se passe assez bien.

Pas d’inquiétudes particulières, quant aux activités des groupes salafistes marocains et du GSPC algérien ?

Les autorités marocaines ont pris la mesure de la menace et leur travail dans ce cadre est excellent. Quant aux Algériens, ils savent comme nous que l’affiliation du GSPC à Al-Qaïda pose un vrai problème. Nous nous concertons. J’ai d’ailleurs eu une nouvelle fois mon collègue Yazid Zerhouni au téléphone la semaine dernière à ce sujet.

Vous êtes, et vous le répétez volontiers, un ami d’Israël. Au point que les dirigeants actuels de l’Etat hébreu se cachent à peine de souhaiter votre accession à l’Elysée : enfin quelqu’un susceptible de mettre un terme au dogme gaulliste de la politique arabe de la France. Ont-ils raison de croire en vous ?

Ecoutez, je ne suis pas le seul à être un ami d’Israël, puisque lors de la dernière visite à Paris de l’ex-Premier ministre Ariel Sharon, Jacques Chirac a déclaré que la France toute entière était l’amie d’Israël. Mais je ne suis pas que l’ami d’Israël. Je suis aussi l’ami du Liban et de bien d’autres pays arabes. Vous me parlez de politique arabe de la France au singulier, je parlerai moi de politiques arabes de la France au pluriel. Tout couler dans un moule unique n’est pas opératoire. C’est le président Bouteflika lui-même qui le dit : quel rapport y a-t-il entre l’Algérie et les monarchies du Golfe ?

Comment qualifieriez-vous le Hezbollah ? Une organisation de résistance ? Un parti politique avec une branche armée ? Un mouvement terroriste ?

Je faisais référence au fait que l'on ait tiré des missiles sur une ville peuplée de civils et sans aucune cible militaire. Je souhaite que le Hezbollah se comporte comme un parti politique et qu'il serve l'intérêt supérieur de l'état libanais pour assurer son indépendance ; ce qui implique qu'il jette les armes.

Et quand on bombarde le Liban, au prix de 1 200 victimes elles aussi civiles, cela s’appelle comment ?

Le fait que la riposte israélienne ait été excessive et inadaptée est incontestable, et je l'ai dit, tout comme il n’est pas contestable que, dans cette affaire, l’agresseur initial a été le Hezbollah et l’agressé, Israël. Le peuple libanais a été martyrisé, c’est une évidence. A qui doit-il en premier lieu demander des comptes pour avoir tant souffert ? Ma réponse est claire : au Hezbollah.

On vous a souvent reproché, surtout depuis votre visite à George Bush en septembre, vote tropisme américain et votre sensibilité atlantiste. Qu’en pensez-vous ?

Que cette accusation frise le ridicule. J’ai été le premier responsable politique en France à s’opposer avec fermeté à l’entrée de la Turquie au sein de l’Union européenne alors même qu’il s’agissait là d’une demande pressante du président Bush. Ce simple rappel pulvérise le procès en vassalisation qui m’est fait, procès bien mal instruit comme vous pouvez le constater.

Tout de même. Quand vous plaidez à Washington pour l’efficacité de la modestie et contre une France arrogante, vous faites diablement plaisir aux néo-conservateurs de l’administration Bush !

Toute personne qui voyage un peu sait que l’arrogance est trop souvent un défaut français.

Il y a quelques jours, un membre du gouvernement français – l’une de vos collègues – de passage aux Etats-Unis, a au cours d’une allocution consacrée aux relations franco-américaines, prononcé onze fois le mot « indépendance ». Difficile de ne pas y voir une réponse à vos propres propos.

L’indépendance n’a pas besoin d’être répétée pour être vécue. Sauf si l’on en doute, ce qui n’est pas mon cas.

Trois ans et demi après l’intervention américaine en Irak, l’équilibre et la sécurité au Moyen-Orient vous paraissent-ils mieux ou moins bien assurés ?

Moins bien assurés, c’est une évidence. Le quasi démantèlement de l’Irak laisse les mains libres à son voisin iranien, lequel est désormais en mesure de déployer son action néfaste dans la région.

Pour le coup, l’arrogance a été américaine…

Personne ou presque, y compris aux Etats-Unis, ne conteste le fait que les Américains aient commis des erreurs en Irak.

Quel commentaire vous inspire cette phrase citée par le pape Benoît XVI lors d’une homélie prononcée à Ratisbonne il y a deux mois : « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de neuf et tu ne trouveras rien que de mauvais et d’inhumain » ?

Je ne partage absolument pas cette opinion mais, comme Voltaire le disait, je me battrai pour qu’elle puisse continuer de s’exprimer. Je dis aux musulmans de France une chose très simple : vous n’avez pas moins de droits que les autres, mais vous n’en avez pas plus pour autant.

A noter au passage, Juppé dans le Parisien de ce dimanche, a dit au sujet des pseudo-gaullistes qui se croient tout permis au pseudo-nom de De Gaulle (se présenter au-delà des parits, faut dire il faut vraiment être chiraquien pour revendiquer une hauteur que seul De Gaulle s'était permis, ce sont vraiment des névrosés) : "ce qui était vrai pour le Général de Gaulle, ne l'est peut-être pas pour ses épigones".

J'adore, in your face MAM & Galouzeau.

Sinon, il a dit "Je crois que la France aura besoin demain de dirigeants capables de rester droit dans leurs bottes pour défendre les intérêts de notre pays."

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  • 2 months later...

Ségolène Royal a "beaucoup de lacunes à combler", selon Michèle Alliot-Marie

PARIS (AP) - La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a estimé jeudi soir que Ségolène Royal a "beaucoup de lacunes à combler" en matière de Défense.

Interrogée jeudi sur RMC sur le nombre de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, Ségolène Royal avait répondu "un" et d'ajouter: "ces sujets de défense ne doivent pas être traités de façon gadgétisée ou de façon partielle".

"Pour son information, je lui rappelle que la France dispose de 10 sous-marins, quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français (SNLE) et six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA)", commente Michèle Alliot-Marie sur le site Internet de son association "Le chêne".

"Comme lors de son erreur sur l'Iran et le Traité de Non Prolifération, Madame Royal refuse de reconnaître s'être trompée et s'enfonce dans l'erreur en faisant répondre qu'elle s'exprimait sur le nombre de sous-marins opérationnels", ajoute la ministre de la Défense.

"Malgré ses déclarations de bonnes intentions vis-à-vis de la Défense, la candidate socialiste ne semble guère intéressée par ce sujet essentiel. Elle a, à tout le moins, beaucoup de lacunes à combler", conclut Michèle Alliot-Marie.

Source: AP

ON PEUT L'ECOUTER

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"Comme lors de son erreur sur l'Iran et le Traité de Non Prolifération, Madame Royal refuse de reconnaître s'être trompée et s'enfonce dans l'erreur en faisant répondre qu'elle s'exprimait sur le nombre de sous-marins opérationnels"

Royal a dit que la France a SNLE, quelqu'un l'a repris en affirmant que la France a 7 SNLE: elle se corrige immédiatement en "confirmant" que la France a 7 SNLE. Comment pouvait-elle donc parler de SNLE opérationnels à ce moment-là?
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Ce que certains semblent ici ignoré, c'est que la politique de défense n'a jamais (et ne sera jamais) une priorité pour les Socialistes. Donc il n'est pas surprenant que Ségolène Royal ne soit pas la plus au fait de ce type de question. Idéologiquement ces questions sont plus l'apanache des militants de l'UMP. Madame Royal n'est toutefois pas aussi bête que vous semblez bien le croire, combien d'entre vous ont fait leur scolarité à l'INSP (Science-Po Paris) et à l'ENA ??? Bah elle oui ... Lacatapulte

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