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Desertion,qu'en pensez vous?


ZeusIrae

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les soldats américains ont la possibilité de démissioner à tout moment ?

M'étonnerait [26]... d'ailleurs c'est non, cf le cas de ce soldat infirmier qui va passer en conseil de guerre en Allemagne... mais cela fait partie du contrat, je trouve cela normal... tu peux pas être nourris, logé, formé et payé... et te barrer dès qu'on te demande de faire vraiment ton boulot !

Mais quand ils ont réalisé leur part du contrat la démission ne doit pas poser de problèmes je pense...

Ceci dit je suis pour le droit à la désobéissance en cas d'ordres contraires aux lois internationales et au respect des êtres humains (comme cela est aujourd'hui admis par l'armée Française).

... et même le devoir... (de désobéissance) [20]

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Pour en revenir au sujet de ce fil, je n'ai pas de sympathie particulière pour les déserteurs... si ce sont des professionnels qui se sont (normalement) engagés en connaissance de cause. Ils doivent la loyauté à leurs chef et "employeur"...

S'ils ne sont pas d'accord avec ces guerres ils peuvent, comme tout citoyen le faire savoir par le bulletin de votes, ou en démissionnant de manière honorable.

ok tu es militaire toi???
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tres bon article sur les desertions : La blessure irakienne www.reforme.net A l’heure du bouclage de Réforme, les résultats des élections américaines de mi-mandat sont encore inconnus. Une certitude pourtant : l’omniprésence de la guerre en Irak dans la campagne et les critiques croissantes envers George Bush. Des déserteurs n’hésitent plus à prendre la parole, aidés par des associations et des Eglises, au Canada notamment. par Pierre DESORGUES C’est ce que l’on appelle une gaffe politique mais elle illustre bien l’état d’esprit qui règne aujourd’hui aux Etats-Unis, en pleine campagne parlementaire. L’Irak est au cœur des préoccupations de la classe politique américaine. Lors d’une interview accordée à une grande chaîne de télévision, ABC, George Bush a reconnu qu’il existait un parallèle dans l’opinion publique entre la guerre du Viêt-nam et le conflit en Irak. Le simple nom « Viêt-nam » était jusqu’alors tabou au sein de l’administration Bush. Après trois ans de conflit, l’état-major recense près de 2 900 tués et plus de 20 000 blessés. Le mois d’octobre 2006 a été le plus meurtrier au sein de l’armée depuis janvier 2005. Les pertes restent cependant encore faibles par rapport aux 60 000 tués et portés disparus de la guerre du Viêt-nam. Il n’empêche… l’opinion s’est retournée. Selon un sondage effectué pour NBC, 74 % des Américains considèrent aujourd’hui que l’administration Bush doit procéder à un retrait rapide des troupes d’Irak. Aujourd’hui, des soldats et des familles de militaires militent dans le camp de la paix. L’armée américaine n’a jamais enregistré autant de cas d’insubordination et de désertion dans ses rangs. Ryan Johnson en est un exemple. « J’y ai cru » Lui s’est engagé à l’âge de vingt ans, en novembre 2003, dans l’une des plus prestigieuses unités de l’armée US, le 11e régiment de cavalerie, héritier des guerres indiennes, aujourd’hui basé en Californie. Alors que son unité doit partir pour l’Irak en janvier 2005, le jeune tankiste déserte et quitte clandestinement la base de Fort Irvin. « Lors de mon engagement, j’étais clairement en faveur de la guerre en Irak et de ce que nous appelons “la guerre contre le terrorisme”. J’ai cru notre commandant en chef, le président Bush. Il y avait forcément un lien entre le 11 septembre et Saddam Hussein. C’est ce que l’on nous disait. Nous étions dans cet état d’esprit. Je viens d’une famille plutôt conservatrice. Je me sentais proche des idées des républicains », témoigne ce jeune déserteur interrogé par Réforme. Un choix politique et moral Les récits des combats en Irak circulent alors vite au sein de l’armée, d’un régiment ou d’une division à l’autre. « A leur retour, mes camarades racontaient leur expérience au combat. L’une des principales missions des soldats, à la recherche d’armes et de suspects, consiste là-bas à établir des barrages. Par peur d’un attentat-suicide, ils ont ordre de tirer sur les voitures si le conducteur ne ralentit pas. Les sommations sont hélas formulées dans un arabe approximatif et les Irakiens ne comprennent rien. Les soldats [souvent très jeunes, entre 19 et 22 ans, ndlr] sont nerveux et pensent d’abord à sauver leur peau. Des familles avec femmes et enfants, sans aucune arme dans les véhicules, sont ainsi tuées chaque jour à ces check point. Lors de mon engagement, j’ai prêté serment. J’ai juré de défendre la Constitution mais celle-ci stipule bien que le gouvernement doit respecter les traités internationaux que le pays a signés. Ce conflit est contraire au droit de la guerre le plus élémentaire. Je suis un soldat, pas un tueur d’enfants », ajoute le jeune homme. Ryan Johnson et sa compagne Jena seront en cavale pendant un mois, allant de motel en motel en Californie, puis à Colorado Springs pour enfin quitter le pays. Ils réussissent à rentrer au Canada et vivent désormais en Colombie-Britannique. Son cas n’est pas isolé, selon son avocat, installé à Toronto, Jeffrey House. Lui-même, ancien déserteur de la guerre du Viêt-nam, est devenu citoyen canadien. « On recense pour le moment une trentaine de soldats qui ont décidé de rendre leur désertion publique et d’affirmer un choix qui est, selon eux, avant tout politique et moral. Nous n’avons en fait aucune idée du nombre de déserteurs vivant au Canada. Il est facile de se faire passer pour un Canadien. Le chiffre est sans aucun doute en dessous des 50 000 déserteurs de la guerre du Viêt-nam mais au-dessus de ce que l’armée veut bien nous faire croire », explique Jeffrey House. La plupart de ses clients, qui cherchent à bénéficier du statut de réfugié politique, sont loin d’être des pacifistes ou des soldats ayant manqué leur vocation. On compte d’anciens marines. L’un d’eux vient de la 82e division de parachutistes, connue en France pour avoir sauté sur Sainte-Mère-Église le 6 juin 1944. L’avocat ne cache pas son étonnement devant les horreurs décrites par ces anciens de la guerre d’Irak. « Joshua Key, un de mes clients, appartenait à une unité du génie de combat. Les ordres, lors des raids nocturnes, étaient d’arrêter tous les hommes mesurant plus d’un mètre cinquante. Ils étaient ensuite envoyés à la prison d’Abou Ghraib, et il n’entendait ensuite plus parler d’eux. Un jour, alors qu’il remontait une route avec son unité, il a découvert des corps d’Irakiens ligotés et décapités. Un peu plus de 100 mètres plus haut, sur un terrain vague, des soldats jouaient au football avec les têtes des prisonniers exécutés », révèle l’avocat. Des informations stupéfiantes mais difficiles à vérifier… D’autres déserteurs dénoncent l’utilisation de phosphore blanc, un dérivé du napalm, lors des combats. Il est aujourd’hui quasiment impossible d’affirmer si ces pratiques contraires au droit de la guerre sont répandues au sein de l’armée américaine. Un député démocrate de la Chambre des représentants, Jack Murtha, ancien marine, alors en mission en Irak, avait déjà révélé de semblables agissements dans le village d’Haditha. Les déserteurs ont choisi de témoigner. Ils ne sont plus seuls. Les quakers sur le front et en… ligne Michelle Robidoroux milite au sein de l’organisation canadienne War Resisters‚ basée à Toronto. Elle est chargée de l’accueil et du logement des soldats qui s’installent au Canada. « Les anciens réseaux qui s’étaient constitués pendant la guerre du Viêt-nam font aujourd’hui à nouveau surface. Les quakers en font partie. Ils nous ont aidés lors de l’arrivée des premiers résistants à la guerre », explique la militante de la paix. Bien qu’ils s’en défendent, les quakers organisent une véritable filière entre les Etats-Unis et le Canada pour les soldats désireux de quitter l’armée. « Notre action est légale », insiste le quaker Chuck Fager. Le site Internet de son organisation, « The Quaker House », met à la disposition des GI des informations pratiques sur la vie au Canada. Une ligne téléphonique, avec un numéro international pour les soldats basés en Allemagne et en partance pour l’Irak, propose des conseils juridiques et pratiques aux soldats désireux de quitter au plus vite l’armée. La « GI Hotline », essayée par l’auteur de cet article, est ouverte 24 heures sur 24 pour répondre aux différents décalages horaires des bases américaines. L’avocat de Ricky Clousing, ce sergent déserteur d’abord réfugié au Canada qui s’est constitué prisonnier aux Etats-Unis et dont le cas a été très médiatisé, est financé par les quakers. Selon Chuck Fager, son organisation a reçu pour l’année en cours 12 000 appels contre 8 000 l’an dernier au niveau régional. Et les quakers ne sont pas les seuls à avoir mis en place ce dispositif. « Certaines églises catholiques nous aident également. Des organisations laïques comme l’association des objecteurs de conscience, créée en 1969, se charge également du fonctionnement de la Hotline », précise le pacifiste. Chuck Fager est un ancien militant des droits civiques. Un grand admirateur de Martin Luther King. Un ancien pourfendeur de la guerre au Viêt-nam. La Quaker House, qui encourage implicitement les soldats à déserter, se trouve à Fayetteville, en Caroline du Nord, juste en face de la plus grande base militaire du pays, Fort Bragg. Chuck aime la provocation. Les tensions sont fréquentes. « Il est vrai que nous étions en butte à des gestes d’hostilité de la part des militaires et de leurs familles au début du conflit. Aujourd’hui, cette ville conservatrice, où la droite chrétienne est fortement présente, s’interroge sur la légitimité et l’utilité de notre action en Irak. Nous ne donnons aucune consigne de vote, mais je crois que c’est la première fois depuis longtemps que le candidat républicain local à la Chambre des représentants peut perdre cette élection. » Les familles des militaires stationnés en Irak s’interrogent sur le dénouement de ce conflit. Nancy Lessin et Charlie Richardson dirigent l’association Military Families Speak Out, qui regroupe 3 500 familles de soldats et milite pour le retour immédiat des « boys » à la maison. « Nous avons toujours pensé que cette guerre était illégitime. De nombreuses familles favorables un moment au conflit nous rejoignent désormais. La guerre préventive est une atteinte au droit international. Nous faisons le même constat que l’état-major britannique. Notre présence est en partie responsable de la montée de la violence et du terrorisme. Le meilleur moyen de protéger l’Amérique est de quitter ce pays », explique Charlie Richardson. « Le commandant en chef » Leur fils Joe s’était engagé dans la 1re division d’infanterie des marines en 1999. Il participera à l’invasion du pays en mars 2003. Il est toujours dans l’armée mais aujourd’hui mis au repos. « J’essayais, pendant son séjour en Irak, de ne pas suivre les informations pour ne pas m’angoisser davantage. Nancy ne quittait pas la radio et la télévision. C’est très dur pour certaines familles. Des mères préfèrent rester le plus tard possible au travail et ne pas rentrer chez elles, de peur, à chaque sonnerie à leur porte, de voir deux soldats venus leur annoncer la mort de leur fils », explique Charlie. « Mon fils a beaucoup changé. On ne compte jamais, parmi les blessés, les soldats victimes de stress posttraumatique », explique Nancy. Elle n’en dira pas plus. « Il y a dans la Bible un passage que le peuple américain devrait mettre en pratique plus souvent : “Ne suivez jamais aveuglément vos rois.” Ce verset de la Bible illustre ce que doit être une démocratie », estime le quaker Chuck Fager. Les familles de Military Families Speak Out ne suivent plus aveuglément le « commandant en chef », le président Bush. Elles manifestent ce jeudi devant le Pentagone avec la ferme intention de demander des comptes au secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld.

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ok tu es militaire toi???

Je me suis présenté Vince, d'ailleurs tu as dû lire ma présentation puisque tu y as répondu [22]

Ceci dit : non je ne le suis pas... mais je ne vois pas trop ce que ça a à faire dans cette discussion que je le sois ou pas... [45]

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