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2012, Le jour où la France a fait faillite


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Je suis tombé ce matin devant un roman de politique fiction "Le jour où la France a fait faillite" ou comme son nom l'indique, la France en 2012 est en cessation de payement suite à la dégradation de sa note sur les marchés internationaux et doit faire face à un désastre social immament. Voici d'abord le livre : http://www.amazon.fr/jour-o%C3%B9-France-fait-faillite/dp/2246711215 Le site des auteurs avec stats et forum : http://www.lejourou.info/ Et une page d'un blog disant que la réalité serait encore plus catastrophique que le bouquin : http://www.stephane.info/show.php?code=faillite_france&lg=fr Vos avis ? Je rappelle qu'en 1789, le trésor royal était à sec, on à vue le résultat...

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La faillite d'un pays lui fait perdre pour le moins toute capacité d'action significative sur la "marche du monde". Et si, les banques "étrangéres" ou non financent notre déficit, lisez les divers posts et liens mit sur le site des auteurs. Et les institutions financiéres n'ont pas le droit de préter un "client" à risques, ainsi l'Italie par exemple, qui à vue sa cote baisser il y a quelques jours, vas avoir du mal à boucler son budget. Je parlait de révolutions à titre perso, avec un Le Pen à 16 % et une extréme gauche tambourinante, les populistes de tout poil peuvent profiter de la situation. Je rappelle que pour calmer les émeutes de banlieux l'année derniére, l'Etat à verser des centaines de millions à divers associations. La, celui ci à dut mal simplement payer les fonctionnaires...

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Et les institutions financiéres n'ont pas le droit de préter un "client" à risques, ainsi l'Italie par exemple, qui à vue sa cote baisser il y a quelques jours, vas avoir du mal à boucler son budget.

la FRANCE est une puissance nucléaire , a ce titre ces institutions ne joueront pas un cahos hypothétique , en effet le méssie n'est pas toujours bien inspiré .
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Lisez le site du livre avant de vous emportez.

Je rappelle qu'a la fin des années 90, aprés la crise mexicaine, argentine, russe et celle de l'asie du sud est (dans le désordre), le FMI, banque mondiale et consort était à sec.

Un Etat ne ferme pas ses portes et il n’existe pas de tribunal qui puisse saisir ses biens et les vendre. Il n’existe pas non plus de tribunal pour l’obliger à payer ses dettes. En ce sens un Etat ne fait pas faillite.

C’est donc un peu par abus de langage que nous avons intitulé notre livre « le jour ou la France a fait faillite » d’autant plus que c’est l’Etat (et l’Etat ce n’est évidemment pas toute la France) qui est concerné. Il aurait fallu prendre comme titre « le jour où l’Etat a fait banqueroute ». mais notre éditeur a trouvé que c’était moins vendeur !

Car si un Etat ne fait pas faillite, il peut faire banqueroute ce qui revient à peu près au même ! Faire banqueroute c’est être contraint de reconnaître que l’on ne peut payer les échéances de sa dette ce qui fait évidemment fuir pour longtemps les prêteurs et ceci a deux conséquences :

La première c’est l’obligation immédiate de ramener ses dépenses au niveau de ses recettes. Les dépenses sont certes amputées – pendant un certain moment voir infra – du montant des échéances de la dette et des intérêts de celles-ci mais l’économie n’est pas suffisante pour que cela dispense de les réduire : cela signifie soit que les fonctionnaires ne touchent plus qu’une partie de leur salaire, soit qu’une partie des fonctionnaires doivent être licenciés.

La seconde c’est qu’il faut bien discuter avec les créanciers car ils ont des moyens pour se faire entendre qu’ils s’agissent des nombreux français qui souvent sans le savoir prêtent à l’Etat ou qu’il s’agissent d’étrangers. Ces discussions fort longues, fort agitées se concluent généralement par un accord : les créanciers acceptent une réduction de la dette sous des formes multiples (allongement des échéances, baisse des intérêts etc…) et l’Etat s’engage à leur rembourser cette dette allégée. Mais pour ce faire il faut désormais que ses recettes soient supérieures à ses dépenses afin qu’il dégage l’épargne nécessaire pour rembourser cette dette. Bref son budget devra être excédentaire.

Une fois qu’il aura fait l’effort nécessaire pour que son budget soit excédentaire, qu’il aura commencé à rembourser scrupuleusement sa dette ancienne, la confiance reviendra et il pourra emprunter à nouveau, refinancer sa dette ancienne à de meilleures conditions et recommencer à investir.

Mais pendant plusieurs années il aura beaucoup souffert et les fonctionnaires avec lui. Pour ajouter à ce sombre tableau, la banqueroute de l’Etat ferait aussi beaucoup souffrir les autres français.

Et voici le scénario économique envisagé dans le livre, à noter l'énorme part de l'administration dans le PIB :

http://www.lejourou.info/?page_id=5

Et une commission de l'Union Européenne à sortit un rapport indiquant que sans réformes, c'est tout l'Euroland qui part dans le mur d'ici une trentaine d'année.

On a fait il y a quelques temps de la "politique fiction" avec le livre "la chute de l'Empire Américain" a cause de son déficit commercial énorme; mais en France, c'est pareil :

selon les données INSEE, la dette s’élèverait au 2ème trimestre 2006 à 2 722 milliards d’euro soit, ramenée à une population de 62 millions d’habitants, une dette de 44 000 euro par habitant, soit 1,6 année de revenu annuel (PIB par habitant de 27 221 €uros bruts en 2005) c’est-à-dire qu’il faut travailler 1,6 année sans recevoir de revenus (ou 4 années de smic annuel net)

Lire le rapport Parebeau sur la dette publique, c'est pas joli joli :

http://www.minefi.gouv.fr/notes_bleues/nbb/nbb301/pebereau.pdf#search=%22rapport%20pebereau%22

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En admettant meme que la situation soit aussi catastrophique je doute qu'une revolution soit possible.Pour qu'il y est une revolution il faut des gens pour prendre le pouvoir et les idées avec.Il n'y a plus d'idée et il n'y a personne pour prendre le pouvoir. J'imagine tres bien un gros bordel mais l'article 16 et quelque chars suffiront à ecraser tout mouvement pseudo-revolutionnaire.

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La faillite a fait grand bien à l'Argentine. Depuis, ce pays qui fut avant guerre l'un des pays les plus riches du monde avec un PIB par habitant supérieur à celui de la France, a stoppé sa déchéance et est en plein boom sur des bases saines. La France a elle besoin du meme remede pour comprendre ?

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En admettant meme que la situation soit aussi catastrophique je doute qu'une revolution soit possible.Pour qu'il y est une revolution il faut des gens pour prendre le pouvoir et les idées avec.Il n'y a plus d'idée et il n'y a personne pour prendre le pouvoir.

J'imagine tres bien un gros bordel mais l'article 16 et quelque chars suffiront à ecraser tout mouvement pseudo-revolutionnaire.

Tout ce qu'on aura ce sera des hordes d'ex fonctionnaires affamés qui defilerons en cassant tout sur leur passage en essayant de racketter ce qui fonctionne encore.

En gros comme avant mais en plus rudimentaire [08]

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La situation n'est pas desespéré, mais vut la "panique" que font les syndicat juste pour le non renouvellement de quelques milliers de postes de fonctionnaires (sur plus de 5 millions), une cure d'austérité pour notre république n'est pas prés d'arrivé avant que la situation soit vraiment critique. On devrait demander conseil aux Canadiens ? leur budget a un excédent de 6 milliards de $CAN cette année et ils prévoient que leur dette tombe à 25 % du PIB d'ici 3 ans.

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On devrait demander conseil aux Canadiens ? leur budget a un excédent de 6 milliards de $CAN cette année et ils prévoient que leur dette tombe à 25 % du PIB d'ici 3 ans.

Fillon, notre futur PM, a rencontré Chrétien récemment et a bcp bcp étudié sa méthode. Une très bonne source d'inspiration (plutôt que Bachelet au Chili, on croit rêver).

Mais comme vous l'avez précisé...

Tout ce qu'on aura ce sera des hordes d'ex fonctionnaires affamés qui defilerons en cassant tout sur leur passage en essayant de racketter ce qui fonctionne encore.

En gros comme avant mais en plus rudimentaire

La situation n'est pas desespéré, mais vut la "panique" que font les syndicat juste pour le non renouvellement de quelques milliers de postes de fonctionnaires (sur plus de 5 millions), une cure d'austérité pour notre république n'est pas prés d'arrivé avant que la situation soit vraiment critique.

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  • 1 month later...

Effectivement on peu se demander comment payer une dette de : 1.000.000.000.000 € , la question reste posée , faudrait il se demander comment elle est arrivé a exister , je me dis que l'argument des banlieues me semble un bon debut , je crois avec pertinence que la lachetté de la gauche caviar face aux problémes qu'ils soient sociaux ou pas n'a pu que faire empirer les choses ,d'autant que la plupart des personnes qui viennent de l'exterieur, ne viennent pas pour travailler mais pour profiter d'une systeme grasement nourri par nos impots et d'autres petit trucs. En face on a des politiques qui forcement au lieu de s'occuper des problemes se remplissent les poches et bien entendu comme ils sont réelus par les français , il n'y pas de miracle 1+1 = 2 et alors ne cherchont pas les causes de mais plutôt de solutions , qui ne peuvent en aucun être des solutions façon racquet des assos mais plutôt façon je suis responsable de... La responsabilité est une notion bien absente du debat , jusqu'au jour ou elles s'impossent a vous.... Puisque je suis argentin de naissance , je puis vous affirmer que l'argentine va mieux mais que c'est pas en 2 ans qu'elle aura le niveau d'un pays developpé.

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  • 5 weeks later...

Dans Le Point de cette semaine, avec ses titres qui brillent par leur finesse présentent un "dossier" accablant. L'idée c'est que la France est à vendre. Les fonds de pension anglo-saxons sont acheteurs.

De l'immobilier au CAC40. Les chiffres sont connus mais mis à bout ils sont inquiétants.

La France paie son retard en IE, son actionnariat minable et dépourvu de toute stratégie...

Je revois Chirac se vanter de nos investissements étrangers. An'effet, on se fait piller.

Les idées de fonds de pension en les conjuguant dans la mesure du possible à une perspective long-terme (un peu comme l'Oyak), d'attrait des gros capitaux, de stratégies juridico-financières (assez fines pour ne pas être taxé de protectionnisme)pour nous protéger s'imposent peu à peu.

A noter aussi un reportage intéressant sur les jeunes français qui font leur aliya en s'engageant dans Tsahal et leur perception -très critique- de la politique française au sujet du MO. J'ignore si leur sentiment n'est que celui d'une minorité très politisée et religieuse mais en tout cas le sentiment est inquiétant tant ils se sentent éloignés des options prises par la Fr.

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Tu oublie que la bourse est à vendre, nous vivons dans une société pro-socialiste ou le gain d'argent est fortement pénalisée par l'image d'épinal sur les capitalistes voleurs. La politique a souvent été de platrer avec de l'argent, à chaque maux, on injecte des millions comme une forme de corruption et cela marche, plus tu hurle, plus tu as d'argent. Pour la recherche, j'ai été attéré de voir se prof d'université crittiqué l'injection de capitaux privée, pour lui la recherche fondamental ne peut étre planifié et doit rester le plus loin des préoccupation terreste.

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"Prise de controle par des étrangers", ceci n'est obligatoirement négatif, voir le nombres d'entreprises étrangéres détenues par des sociétés françaises (voir EDF ou Lafarge) ;) Quand quelqu'un achéte une société, il désire faire fructifier cette achat. Pas tout casser pour le plaisir.

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Tu paye la retraite des petits vieux US ou anglais. L'argent ne seras dépensée dans l'économie française.

Et alors ? Ils ne prennent pas de l'argent à l'économie francaise, au contraire, ilspeuvent permettre de soutenir l'activité d'une société francaise.
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Le capitalisme est décrit comme une machine à broyé les gens, en france on croie que l'entreprise est aux service des employés. Ce qui est faux puisque le but de l'entreprise est d'abord de gagner des sous pas pour faire du baby-sitting salarial. L'état le démontre cette logique absurde de se croire aux dessus des lois du marchés, elle devient le chevalier blanc de toutes les entreprises françaises. Personne ne vas investire si tu est décrié comme arrogant capitalistes faiseur de pollution et d'inégalité social.

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