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l'un des derniers témoins de la grande guerre vient de mourir


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René Riffaud, qui vient de mourir à l'âge de 108 ans, était le dernier poilu à avoir assisté à une commémoration du 11 novembre à Paris sous l'Arc de Triomphe.

Il était l’un des quatre derniers poilus de la Première guerre mondiale. René Riffaud s’est éteint mardi à l'âge de 108 ans, a annoncé l'Office national des anciens combattants (ONAC). Michèle Alliot-Marie a immédiatement salué en lui «une personnalité», estimant qu'il pourrait être un exemple pour «les jeunes en manque de repères et de valeurs».

Le 11 novembre 2006, René Riffaud était le seul survivant de la Grande Guerre à se rendre sous l'Arc de Triomphe pour la dernière cérémonie nationale de commémoration de l'Armistice. Le vieux monsieur avait pris place dans une chaise roulante face à la flamme du souvenir ravivée par le président de la République. «Monsieur Chirac m'a demandé de venir. En bon petit soldat, j'ai obéi», confiait-il à l'époque. Le benjamin des poilus s'était alors brièvement entretenu avec le président qui l'avait salué «avec amitié, affection et respect».

Né le 19 décembre 1898 à Souk el Arba, en Tunisie, René Riffaud avait été incorporé en 1917 à l'âge de 18 ans dans un régiment d'artillerie et avait combattu dans l'est de la France où il fut gazé. Il s'exprimait peu sur la guerre qui fut pour lui un moment difficile.

«Cercle très fermé»

L'homme n'avait même pas demandé sa carte de combattant et jusqu’à début 2006, ne figurait pas sur la liste des derniers «poilus». «Il considérait avoir fait son devoir et n'avoir rien à demander», explique Laurence Berthaud, sa petite fille qui l'avait incité à reconsidérer sa position «pour sa descendance». «L'erreur» fut finalement réparée en avril 2006 avec la remise officielle de la carte par le ministre délégué aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera, qui avait alors dit son «émotion» de faire entrer René Riffaud «dans le cercle très fermé des sept derniers Poilus».

Veuf depuis 1979, René Riffaud avait eu un fils, décédé en 2004, trois petites-filles, sept arrière-petits-enfants et une arrière-arrière-petite-fille.

A la maison de retraite médicalisée de Tosny, dans l’Eure, où il résidait depuis 2002, l'ancien «poilu» ne lisait pas, ne regardait pas la télévision mais avait conservé une passion pour la radio qu'il écoutait en se collant le poste à l'oreille.

Michèle Alliot-Marie a salué aujourd'hui en René Riffaud, un des quatre derniers poilus, mort à 108 ans, "une personnalité", estimant qu'il pourrait être un exemple pour "les jeunes en manque de repères et de valeurs".

La Patrie reconnaissante.
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Pendant que l'on parle des poilus... Maurice Floquet, décédé le 10 Novembre dernier à l'âge de 111 ans, était l'arrière-grand-père d'une de mes nièces. Je n'ai hélas pas eu la chance de le rencontrer, mais sa famille disait qu'il ne parlait presque jamais de la guerre, ni ne participait aux manifestations publiques. Il était le dernier ancien de la campagne de 1914, mobilisé en Août comme fantassin au 26° RI de la 11° division, la "Division de Fer", qui fut engagée dans presque toutes les batailles majeures de la première guerre mondiale - une des unités à avoir fait et la Somme et Verdun, par exemple. Maurice Floquet a participé en 1914 à l'offensive initiale en Lorraine, puis à la course à la mer, à la première bataille d'Ypres et à la bataille de l'Yser. En 1915, le 26° fut en ligne durant presque toute la bataille de l'Artois. Maurice Floquet fut gravement blessé à la tête près de Valmy par une grenade le 25 Septembre 1915, le premier jour de l'offensive de Champagne. Après plusieurs interventions chirurgicales lourdes, il ne fut affecté à une usine d'armement où il termina la guerre. Durant la période où il combattit au sein du 26°, le régiment subit 1557 morts au combat, dont 114 le jour où il fut blessé. Ces informations sur le 26° sont tirées de l'histoire du régiment par l'un de ses chefs de corps parue dans les années 20 chez Berger-Levraut. D'après les ratios de pertes typiques de la première guerre mondiale, on peut estimer que les compagnies de combat du régiment on subit d'Août 14 à cette date du 25 Septembre 1915, soit à peine plus d'un an, environ 200% de pertes. Je vous laisse en tirer les conclusions sur ce que Maurice Floquet a vécu...

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Ce qui est célébré c'est le fait qu'il est tenu jusqu'a nos jours, ils ont été tout aussi valeureux que ceux mort sur le champs de bataille ou il y a 30 ans. Ils représentent le dernier lien entre nous et une époque qui n'est aujourd'hui que vivante qu'au travers des historiens et des archives.

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