Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août (modifié) Il ne s'agit pas exclusivement de la façon dont les drones de combat vont se comporter mais aussi de la façon dont il va falloir modifier toute l'organisation: les questions liées à la doctrine, l'organisation, la formation, le matériel, le leadership, le personnel, les installations et la politique sont des exemples. En particulier pour la formation se pose la question du nombre de pilotes dont on aura besoin et de la nécessité ou pas d'avoir un avion léger et peu coûteux pour assurer leur formation. Cette approche permettrait de ne pas trop dépendre d'avion de sixième génération, qui sont déjà annoncés avec une heure de vol hors de prix, pour l'entraînement des pilotes. Modifié le 8 août par Picdelamirand-oil 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 août Auteur Share Posté(e) le 8 août (modifié) Un exemple tiré du NGAD d'une "conséquence: Citation Les avions avec équipage doivent être pilotés "assez régulièrement", car les équipages ont besoin de s'entraîner, a expliqué M. Wilsbach, mais un avion autonome comme le CCA ne nécessite pas de sorties d'entraînement, à l'exception de l'équipage de lancement. "Il n'est probablement pas nécessaire de faire voler cet avion tous les jours", a déclaré M. Wilsbach. "En fait, nous pensons que ces avions seront disponibles, mais qu'ils ne voleront pas très souvent. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin de maintenance. Il n'y a pas besoin de maintenance à long terme, ce qui permet d'obtenir beaucoup plus de cellules pour une somme d'argent donnée. Sans les sorties d'entraînement et la maintenance qui les accompagne, a ajouté M. Wilsbach, l'armée de l'air peut également prolonger la durée de vie des CCA. http://www.air-defense.net/forum/topic/22675-ngad-premier-vol-du-futur-avion-de-supériorité-aérienne-pour-lusaf/?do=findComment&comment=1735623 Solution proposée : Des avions de combat autonomes et collaboratifs: Le ministère de la défense envisage l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) et des technologies autonomes pour relever le défi des coûts et de la capacité de combat. Les avions autonomes n'ont pas les contraintes techniques et financières liées à la présence de pilotes. L'armée de l'air souhaite produire de grandes quantités d'avions autonomes moins coûteux. Programme Collaborative Combat Aircraft (CCA): En 2024, le ministère de la défense a massivement augmenté le financement pour le programme CCA. Objectif : Mettre en service des milliers d'avions CCA abordables, autonomes et sans équipage. Les CCA devraient opérer aux côtés des avions de combat pilotés de cinquième et sixième générations. Missions des CCA : Guerre électronique, renseignement, surveillance et reconnaissance, combat aérien, etc. http://www.air-defense.net/forum/topic/22675-ngad-premier-vol-du-futur-avion-de-supériorité-aérienne-pour-lusaf/?do=findComment&comment=1739684 Modifié le 8 août par Picdelamirand-oil 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 9 août Share Posté(e) le 9 août Je vois de gros soucis à ne plus voler. Si les drones ne volent plus, il n'y aura plus de nécessité de conserver toute la chaîne logistique pour la maintenance des appareils. En temps de paix, c'est un ensemble de mécanos, de sous-traitants en pièces détachées (et j'en passe) qui n'auront plus une charge de travail suffisante au maintien de leur poste. Du coup, leurs postes seront supprimés. En temps de guerre, la remontée en puissance devrait être très délicate, voire impossible: trop de gens à former en trop peu de temps. Si encore les drones fabriqués n'étaient que des drones kamikazes, cela passerait. Mais ce n'est pas le cas. Dans le coût d'une heure de vol d'un avion de combat (17.000€ pour le Rafale à l'heure de vol), le coût du pilote est négligeable (de l'ordre de 500 €). C'est le reste de la chaîne qui coûte. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 11 août Auteur Share Posté(e) le 11 août Le 09/08/2024 à 09:08, Salverius a dit : Je vois de gros soucis à ne plus voler. Si les drones ne volent plus, il n'y aura plus de nécessité de conserver toute la chaîne logistique pour la maintenance des appareils. En temps de paix, c'est un ensemble de mécanos, de sous-traitants en pièces détachées (et j'en passe) qui n'auront plus une charge de travail suffisante au maintien de leur poste. Du coup, leurs postes seront supprimés. En temps de guerre, la remontée en puissance devrait être très délicate, voire impossible: trop de gens à former en trop peu de temps. Si encore les drones fabriqués n'étaient que des drones kamikazes, cela passerait. Mais ce n'est pas le cas. Dans le coût d'une heure de vol d'un avion de combat (17.000€ pour le Rafale à l'heure de vol), le coût du pilote est négligeable (de l'ordre de 500 €). C'est le reste de la chaîne qui coûte. Pour remédier aux défis logistiques et de main-d'œuvre posés par le programme CCA en temps de paix et de guerre, plusieurs stratégies pourraient être envisagées : 1. Maintien d'une Réserve de Personnel et de Compétences Création de réserves actives : Maintenir une force de réservistes ou de sous-traitants spécialisés, qui pourraient être rapidement mobilisés en cas de besoin. Cela pourrait inclure des mécaniciens, des logisticiens, et d'autres professionnels de l'aéronautique. Programmes de formation continue : Offrir des formations régulières et des simulations pour garder les compétences de ces réservistes à jour. Ces programmes pourraient être moins intensifs que ceux des pilotes, mais suffisants pour maintenir un niveau de préparation adéquat. 2. Externalisation et Flexibilité Logistique Contrats de maintenance flexibles : Engager des contrats avec des entreprises spécialisées, capables d'augmenter ou de diminuer leur activité en fonction des besoins de l'armée. Ces contrats pourraient inclure des clauses de montée en puissance rapide en cas de conflit. Utilisation de la chaîne d'approvisionnement commerciale : Intégrer des éléments de la chaîne logistique commerciale dans la maintenance des drones. Cela permettrait de s'appuyer sur des infrastructures existantes, avec la capacité de les activer ou les désactiver en fonction des besoins militaires. 3. Technologies de Maintenance Prévisionnelle Maintenance prédictive : Investir dans des technologies de maintenance prédictive pour anticiper les besoins en réparation et en pièces détachées. Cela permettrait de minimiser la maintenance en temps de paix tout en maintenant une capacité de réaction rapide en cas de guerre. Automatisation des processus : Utiliser des systèmes automatisés et l'intelligence artificielle pour optimiser la gestion des stocks de pièces détachées et des opérations de maintenance, réduisant ainsi la dépendance à une main-d'œuvre importante. 4. Approche Modulaire et Scalable Design modulaire des drones : Concevoir les drones CCA de manière modulaire, facilitant ainsi leur maintenance rapide et leur mise à jour technologique. Les modules pourraient être facilement remplacés ou améliorés, réduisant le besoin d'une chaîne logistique complexe. Scalabilité de la production : Mettre en place des lignes de production qui peuvent être rapidement intensifiées en cas de conflit. Cela pourrait inclure des partenariats avec des fabricants commerciaux capables de convertir rapidement leurs chaînes de production. 5. Partenariats Public-Privé Collaboration avec l'industrie civile : Encourager des partenariats avec des entreprises civiles spécialisées dans la maintenance et la logistique, permettant de tirer parti de leur expertise et de leur capacité à se redéployer rapidement en temps de crise. Investissements dans l'innovation : Soutenir la recherche et le développement dans les technologies de maintenance et de production, en collaboration avec le secteur privé, pour anticiper les futurs besoins en main-d'œuvre et en logistique. 6. Programmes de Simulation et d'Exercices Exercices de montée en puissance : Réaliser régulièrement des exercices simulant une montée en puissance rapide en temps de guerre. Ces exercices aideraient à identifier les goulots d'étranglement potentiels et à tester la résilience des stratégies de réserve et de logistique. Scénarios de crise : Développer des scénarios de crise qui intègrent les défis logistiques et de main-d'œuvre, afin de préparer l'armée et ses partenaires industriels à réagir efficacement. 7. Soutien Politique et Financier Politiques de soutien à la main-d'œuvre : Mettre en place des politiques pour soutenir la reconversion ou la formation continue des travailleurs affectés par la réduction de la maintenance en temps de paix, tout en assurant leur disponibilité en cas de besoin. Financement de la R&D : Accroître les investissements dans la recherche et le développement de technologies qui peuvent réduire les coûts tout en maintenant ou améliorant les capacités de maintenance et de production. Ces stratégies visent à équilibrer les économies réalisées en temps de paix avec la nécessité de maintenir une capacité de réponse rapide et efficace en temps de guerre, en tirant parti des innovations technologiques, de la flexibilité logistique, et de la coopération entre le secteur public et privé. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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