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Sea Launch


jean-françois

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L'explosion d'une fusée endommage gravement la plate-forme marine de lancement Sea Launch LE MONDE | 01.02.07 | 15h36 Dans la langue des industriels du secteur spatial, cela s'appelle une "anomalie". Sur les images disponibles, avant la coupure abrupte de la retransmission vidéo, c'est une boule de feu, qui a partiellement détruit la plate-forme de lancement du consortium Sea Launch, mercredi 31 janvier, dans l'océan Pacifique. La base spatiale marine a été le théâtre de l'explosion, au moment de la mise à feu, d'une fusée Zénith, qui devait placer en orbite géostationnaire un satellite néerlandais de télécommunications. Aucun blessé n'est à déplorer : avant chaque tir, les équipes de Sea Launch sont transférées par précaution dans un navire de commandement, qui se poste à plusieurs kilomètres de la plate-forme Odyssey. Mais les dégâts subis par celle-ci paraissent considérables. Sea Launch connaît là son premier revers d'ampleur. Certes, en 2000, un vol avait avorté à cause d'une valve défaillante sur la Zénith, entraînant la destruction d'un satellite de communications. Mais le consortium avait jusqu'ici assuré un service opérationnel satisfaisant, avec 22 lancements menés à bien depuis le premier tir, en 1999, et une capacité d'emport approchant les 5,5 tonnes. Six satellites devaient être lancés en 2007. Le scepticisme était pourtant de mise, en 1995, lors de l'annonce de ce projet extravagant : utiliser une ancienne plateforme pétrolière comme base de lancement spatial mobile, et faire la navette entre Long Beach, Californie, et le milieu de l'océan Pacifique, près de l'équateur, pour profiter au maximum de l'effet de fronde dû à la rotation de la Terre et lancer à moindre coût des satellites à 36 000 km d'altitude. Pourtant les acteurs en présence n'avaient rien de doux rêveurs. L'américain Boeing, l'armateur suédois Kvaerner et deux constructeurs de lanceurs spatiaux, l'ukrainien Yuzhnoye-Yuzhnash et le russe Energia, se sont entendus pour tailler des croupières à la fusée russe Proton, qui a pour partenaire Lockheed-Martin, mais surtout à l'européenne Ariane. ACCORDS DE COOPÉRATION L'accident de mercredi ne devrait pas peiner cette dernière, tant le marché des lancements est tendu. Mais il pourrait la contraindre à modifier son propre calendrier de lancement. Arianespace et Sea Launch sont en effet liés par des accords de coopération. Ceux-ci prévoient qu'en cas de défaillance d'un lanceur les opérateurs de satellites peuvent s'adresser à son homologue. "A deux occasions, Ariane n'était pas disponible et il a été fait appel à Sea Launch", indique ainsi Jean-Yves Le Gall, directeur général d'Arianespace. Selon lui, il est encore trop tôt pour savoir si la réciproque aura lieu. "La plate-forme flotte, mais nous n'avons encore aucune idée de l'état des installations", précise-t-il. Les spéculations sur les causes de l'accident abondent. Peu avant l'explosion, les images montrent un affaissement de la fusée, comme si elle s'était effondrée sur elle-même. S'est-elle décrochée du mécanisme qui doit la maintenir en position verticale jusqu'à ce que la poussée soit suffisante ? Est-elle passée à travers le plancher de la barge ? A-t-elle été victime d'une panne de turbopompe ? Sea Launch a annoncé la constitution d'une commission destinée à déterminer l'origine de sa désintégration. Les concepteurs d'Odyssey - un énorme catamaran de 133 mètres de long sur 67 de large, pour 50 000 tonnes de déplacement, ballasts pleins - avaient envisagé dès l'origine une explosion sur le pas de tir. Selon eux, seul l'arrière de la plate-forme risquait alors d'être détruit. Les ingénieurs estimaient qu'Odyssey pourrait survivre à une telle catastrophe. Le laconisme persistant du consortium ne permet pas de savoir s'ils ont péché par optimisme. J'ai vu les images aux infos ce soir, trés impressionnant. Je me demande dans quel état est la plateforme .........

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  • 4 weeks later...

MOSCOU, 21 février - RIA Novosti. Les lancements effectués à partir d’une plate-forme océanique dans le cadre du programme Sea Launch doivent se poursuivre en 2007, malgré l’accident de janvier dernier, a annoncé mercredi l’Agence spatiale russe (Roskosmos).

Le 30 janvier, le lanceur Zenit-3SL a explosé immédiatement après le décollage sans pouvoir orbitaliser de satellite. Aucun membre de l’équipe Sea Launch n’a été tué ou blessé, mais l’accident a endommagé la plate-forme de lancement Odyssey.

"J’ai mon avis sur la question. Les lancements dans le cadre du programme Sea Launch doivent reprendre, et la société Sea Launch est déterminée à les relancer", a déclaré le vice-directeur de Roskosmos, Viktor Remichevski.

La commission d’enquête n’a pas encore pu identifier la cause exacte de l’explosion. "Il a été établi pour l’instant que la défaillance provenait de la conduite de carburant du moteur, mais les origines de l’accident sont difficiles à déterminer. Il pourrait même s’agir d’un corps étranger qui se serait retrouvé dans le moteur soit au moment du transport, soit pendant le montage", a précisé M. Remichevski.

"Selon la société Sea Launch, la plate-forme de lancement Odyssey n’a été endommagée que légèrement", a-t-il indiqué. Sea Launch est l’unique compagnie au monde effectuant des lancements spatiaux à partir d’une plate-forme océanique flottante située dans le Pacifique. La proximité géographique de l’équateur permet d’orbitaliser les satellites plus lourds que ceux lancés à partir des centres spatiaux terrestres, tous éloignés de l’équateur.

Fondée en 1995, le consortium Sea Launch regroupe l’américain Boeing, l’anglo-norvégien Kvaerner, le bureau d’études ukrainien Yuzhnoye, l’ukrainien Yuzhmash et le russe RKK Energia.

pour ceux qui se sont réjouis trop vite!
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  • 5 years later...

[un bien vieux sujet ma foi...]

Ce matin 01-Feb-2013 le tir d'une fusee [ukrainienne ex-russe] Zenit3SL depuis la plateforme SeaLaunch, positionnée au sud de Hawaii, a echoué quelques secondes apres le decolage.

Une video disponible sur YouTube montre un decolage nocturne suivi d'un arret de la propulsion apres environ 20 secondes de vol.

Le satelite Intelsat 27, passager de ce vol, a ete evidement detruit.

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Toute façon Sea Launch était vouée a mourir seule d'étouffement financier, on sait par exemple que s'ils ont put continuer l'activité sur carnet de commande malgré la faillite effective, ce fut uniquement grace a la loi des protections US sur les entreprises en faillite qui leur a permis de reprendre quand même l'activité pour finir de lancer ce qui était déja payé sur le carnet de commande des lancements qu'elle devait donc a ses derniers clients ...

Et un énorme point d'interrogation sur la suite ... En fait SL espérait j'imagine surtout relancer le carnet de commande en montrant que même avec sa mise en faillite légale sur le droit US elle pouvait quand même faire l'effort d'essayer de lancer ce pourquoi les derniers clients ont payé :

Tenter de renverser l'image par un acte de "satisfaction clientèle" mais aggravant la situation financière de l'entreprise, mais pouvant potentiellement attirer investisseurs et éventuels nouveaux clients :

  - Investisseurs par l'abnégation de continuer l'activité "due" aux clients malgré l'aggravation des comptes de l'entreprise en tentant de prouver que le savoir faire est toujours la ...

  - Nouveaux clients, en tentant de prouver que même si financièrement ils auraient déja du fermer boutique même si des tirs payés n'ont pas put avoir lieu, qu'ils veulent que chaque clients soit satisfait quand même : pouvant potentiellement rassurer de futurs clients malgré l'énorme risque financier du fait qu'a tout moment l'entreprise peu cesser définitivement l'activité

On notera que la plate forme est intacte il me semble

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Toute façon Sea Launch était vouée a mourir seule d'étouffement financier, on sait par exemple que s'ils ont put continuer l'activité sur carnet de commande malgré la faillite effective, ce fut uniquement grace a la loi des protections US sur les entreprises en faillite qui leur a permis de reprendre quand même l'activité pour finir de lancer ce qui était déja payé sur le carnet de commande des lancements qu'elle devait donc a ses derniers clients ...

Et un énorme point d'interrogation sur la suite ... En fait SL espérait j'imagine surtout relancer le carnet de commande en montrant que même avec sa mise en faillite légale sur le droit US elle pouvait quand même faire l'effort d'essayer de lancer ce pourquoi les derniers clients ont payé :

Tenter de renverser l'image par un acte de "satisfaction clientèle" mais aggravant la situation financière de l'entreprise, mais pouvant potentiellement attirer investisseurs et éventuels nouveaux clients :

  - Investisseurs par l'abnégation de continuer l'activité "due" aux clients malgré l'aggravation des comptes de l'entreprise en tentant de prouver que le savoir faire est toujours la ...

  - Nouveaux clients, en tentant de prouver que même si financièrement ils auraient déja du fermer boutique même si des tirs payés n'ont pas put avoir lieu, qu'ils veulent que chaque clients soit satisfait quand même : pouvant potentiellement rassurer de futurs clients malgré l'énorme risque financier du fait qu'a tout moment l'entreprise peu cesser définitivement l'activité

On notera que la plate forme est intacte il me semble

On a déjà vue des entreprises sortir du chapitre 11. si SeaLaunch pouvait relancer son activité ils pouvaient espérer trouver une porte de sortie. Par contre la du coup c'est un peu compromis. Tant mieux pour Arianespace. Un concurrent de moins.
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  • 3 years later...

http://tass.ru/kosmos/3163072

http://tass.ru/en/science/866039

SeaLaunch a été vendu !

Wait & see ... très peu d'informations pour le moment, si ce n'est que l'acheteur n'est pas connu, et que les US pourraient être contraignant concernant la mise à disposition du matériel actuellement "à quai" aux USA (notamment, toutes les technologies made in USA considérées comme sensibles)

Modifié par MoX
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http://www.kommersant.ru/doc/2951664

Vladislav Filev, propriétaire de S7.

Au final, mouvement très étrange (?) on aurait plutôt attendu un acteur étatique, ou, un entrepreneur de Silicon Valley.
Que viens faire un russe sur cette affaire ? De toutes évidences, il sera difficile de tirer à nouveau des Zenit Ukraino-russes (ou Russo-ukrainiennes ?) et rééquiper le projet pour tirer un autre lanceur ... ça ne serait pas de la tarte !

Angara A3 eut été un candidat potentiel (du moins, masse totale lanceur comparable, Moteur KeroLox de même famille, mais poussée initiale à 75% et tri-corps, c'est autre chose !), cependant, cette version n'est pas développée !

  • Upvote (+1) 1
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  • 6 months later...

 

 Peut être lié au fait qu'ils  ne croient pas a un partenariat de longue durée avec l'europe pour lancer Soyuz et du coup ils aimeraient avoir une position de tir équatoriale aussi efficace que Kourou

 

 Chose que leur donnerais une plateforme de tir marine ...

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