Titus K Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Safran fait état d’une forte demande et de progrès dans la réduction du déficit d’approvisionnement https://verticalmag.com/news/safran-reports-strong-demand-and-progress-on-closing-supply-gap/ Malgré les défis géopolitiques et les difficultés de la chaîne d’approvisionnement, Safran affirme continuer à enregistrer une forte croissance, tant dans ses segments civils que militaires. La demande pour les moteurs de l’entreprise reste soutenue : Safran reçoit en moyenne 1 200 commandes de nouveaux moteurs et effectue 1 500 réparations par an. Bien que la demande soit en hausse, le constructeur de moteurs continue de faire face à des vents contraires sur le plan logistique, a expliqué Cédric Goubet, PDG de Safran Helicopter Engines, lors d’un point presse précédant le salon European Rotors 2025. « Notre principal défi, à court comme à long terme, reste la montée en cadence de notre production et de nos capacités », a déclaré Goubet. « Nous augmentons constamment le nombre de livraisons de moteurs, mais derrière cela se cache une véritable bataille pour les capacités. Il nous reste encore du chemin à parcourir pour combler notre déficit et retrouver le niveau nécessaire pour répondre à la demande mondiale. » Cependant, il a souligné que Safran comble progressivement cet écart. L’entreprise livre actuellement en moyenne 800 nouveaux moteurs par an, contre environ : 500 en 2022, 620 en 2023, plus de 700 en 2024. Safran répare également environ 1 300 moteurs par an. Alors que la société espérait atteindre l’équilibre entre production et demande d’ici fin 2026 ou début 2027, les difficultés de la chaîne d’approvisionnement ont repoussé cet objectif à la fin de 2027. Safran a intensifié sa production et augmenté ses effectifs au cours des deux dernières années — des efforts qui commencent à porter leurs fruits. « La situation de notre chaîne d’approvisionnement s’améliore régulièrement grâce à l’ensemble des actions déployées dans tout le groupe Safran », a indiqué Goubet. « Nous constatons, pièce par pièce, une diminution du nombre de retards liés à des problèmes de capacité. Nous progressons et continuons à monter en cadence. » Sur le plan du développement, Safran travaille activement avec Robinson Helicopter Company et Airbus sur de nouvelles variantes de ses moteurs Arriel et Arrius pour les nouveaux R88 et H140, respectivement. Le motoriste espère livrer à Robinson le premier Arriel 2W en configuration R88 l’année prochaine. Le nouveau moteur Arrius 2E destiné au H140, qui devrait fournir 10 % de puissance supplémentaire par rapport à son prédécesseur Arrius 2B2+ tout en offrant une meilleure efficacité énergétique, est en phase de développement avancée. Fait notable : la fabrication additive (impression 3D) est utilisée pour produire des composants clés du moteur, notamment l’unité hydromécanique (HMU) et le collecteur de vidange. Grâce à ces procédés, Safran repousse les limites du design tout en optimisant le poids. L’entreprise utilise déjà ces technologies sur ses moteurs Arrano et prévoit d’accroître le nombre de pièces produites par impression 3D. « C’est une approche très progressive, car nous avons dû gravir une grande courbe d’apprentissage », a expliqué Goubet. « Nous avons beaucoup appris… Les injecteurs de carburant de nos moteurs Arrano sont imprimés en 3D et déjà certifiés. Nous franchissons maintenant une nouvelle étape avec la HMU et le collecteur de vidange. D’ici la fin de la décennie, notre feuille de route prévoit que 10 à 12 % des pièces des moteurs soient imprimées en 3D, avec des conceptions natives pour la 3D, impossibles à produire autrement. » Goubet a ajouté que Safran se concentrait sur la préparation du futur, notamment sur les marchés disruptifs. Il a mis en avant le groupe motopropulseur hybride-électrique de Safran, qui associe un moteur Arrano à deux moteurs électriques de 300 kW développés par Safran Electrical & Power. « Le marché de l’hybride électrique est aujourd’hui en plein essor, notamment pour les appareils VTOL et STOL », a expliqué Goubet. « C’est aussi un marché très prometteur pour les applications militaires et de défense. » Safran poursuit également son travail sur le développement du hélicoptère à grande vitesse Airbus Racer, doté d’une architecture hybride-électrique. Les constructeurs vont prochainement tester le mode “eco-mode”, qui permet aux moteurs électriques d’assurer la propulsion en vol de croisière, mettant ainsi un des moteurs à turbine au ralenti ou à l’arrêt complet, afin d’économiser du carburant et de réduire les émissions, a précisé Goubet. --> Coquille ? Tous ces développements actuels et futurs exigent une navigation prudente dans un environnement instable et complexe, a souligné Goubet, notamment en raison des tarifs douaniers américains et des tensions géopolitiques, comme les négociations entre les États-Unis et la Chine, qui influent sur l’approvisionnement en minerais rares nécessaires aux moteurs Safran. Goubet a indiqué qu’en moyenne, 40 % des pièces et matériaux d’un aéronef étaient déjà soumis à une taxe quelconque, généralement de 1 à 3 %. Désormais, la moyenne est passée à 15 % de droits de douane américains, avec l’acier taxé à 25 %. En plus de ces tarifs, les coûts administratifs liés aux nouvelles réglementations pèsent lourdement sur la production. « Nous faisons tout notre possible pour réduire ces coûts et cette complexité supplémentaires, mais parfois, il n’y a pas d’autre solution, et c’est un fardeau que nous devons partager avec nos clients », a admis Goubet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 56 minutes, Titus K a dit : --> Coquille ? Je n'ai pas compris Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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