die kraft Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 Georges Boudarel (1926-2003) fut un universitaire français, membre du parti communiste français, maître de conférences à l'Université de Paris VII-Jussieu. Il fut l'objet en 1991 d'une plainte pour crimes contre l'humanité déposée par d'anciens prisonniers français d'un camp vietminh où il avait été commissaire politique au début des années 50. De juin 1952 à février 1954, Georges Boudarel était le commissaire politique du Viêt-minh, et à ce titre était chargé de la rééducation idéologique des militaires français prisonniers dans des camps de brousse( "Rééducation" que l'on peut apparenter plus à la torture psychologique qu'à une quelconque remise à plat éducative). Le 7 février 1953, Georges Boudarel avait été envoyé par le Vietminh au camp 113, situé au Nord Tonkin dans la région de Ha-Giang, où il était chargé de l'instruction politique de prisonniers français. Avec cruauté selon les témoins, il appliqua sur ses compatriotes la méthode d'avilissement par la faim, la déchéance physique, l'endoctrinement politique et la délation entre détenus. Durant l'année de son intervention au camp 113, sur 320 prisonniers français, 278 périrent. Pendant les huit années que dure la Guerre d'Indochine, les forces de l'Union française déplorèrent 76 000 morts au combat parmi lesquels 2 000 officiers. Elles perdirent également 37 000 prisonniers dont 16 000 Vietnamiens. Sur ces 37 000 prisonniers, 10 750 seulement furent libérés (parmi eux, figurait Jean-Jacques Beucler). Après la défaite de Diên Biên Phu, sur les 4 436 hommes blessés durant la bataille, 858 avaient été évacués par la Croix-Rouge. Les 3 578 autres soldats, jugés aptes à la captivité, selon les critères viêt-minh, avaient été transportés vers des camps de concentration. Les 400 prisonniers valides avaient dû rejoindre à pied leur camp situé à près de 600 kilomètres. Le « Convoi 42 » perdit 83 hommes au cours de la longue marche (250 hommes reposent dans les fondrières de l'effroyable « Camp 42 »). Moins de 70 recouvrent la liberté en septembre 1954. Tous les prisonniers souffrirent des marches forcées, des privations de nourriture, et de l'absence de soins, ce qui avait favorisé l'apparition de maladies : paludisme, dysenterie, tuberculose, dénutrition, affection neuropsychiatriques… qui ont souvent entraîné leur mort. Ces hommes ne bénéficièrent pas de l'application de la Convention de Genève, puisqu'aux yeux des soldats viêt-minh, ils n'étaient pas des prisonniers de guerre, mais les « instruments aveugles » du colonialisme et du capitalisme. Boudarel se déclara finalement déçu par l'évolution du régime communiste à la suite des excès de la réforme agraire et des purges de 1955-1956 dans le Nord, et se réfugia à Prague. Condamné à mort pour insoumission et désertion, il regagne néanmoins la France après avoir bénéficié de la loi d'amnistie du 18 juin 1966. Il se fait alors historien du Vietnam et prend position contre le régime de Hanoï. Il dirige aussi la publication d'un ouvrage critique sur le régime vietnamien et devient maître de conférences à Jussieu. Quelques années plus tard, se préoccupant de sa retraite, il demanda la validation de ses « loyaux services » du 19 décembre 1950 au 30 septembre 1967, en indiquant pour la période 1951-1954 : « Voyage d'études en Extrême-Orient » et pour celle de 1955 à 1958 : « professeur de français à l'école de pédagogie de Hanoi ». Les premiers ennuis de Boudarel Le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Boudarel participe, il est apostrophé par Jean-Jacques Beucler (président du Comité d'entente des anciens d'Indochine, ancien secrétaire d'État à la défense puis aux anciens combattants de 1977 à 1978, ancien officier et prisonnier du camp N° 1 au Tonkin) qui, au nom d'anciens prisonniers, exprime « son plus profond mépris » à l'historien. « Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ». La polémique se poursuivit avec un témoignage écrit de Claude Baylé (prisonnier au camp 113), relatant les conditions de détention de soldats épuisés et affamés, pris dans le filet des séances d'autocritique dont l'objet était la dénonciation de ses propres camarades et l'approbation de tout ce que voulait l'administration du camp. Boudarel trouve néanmoins des défenseurs, surtout dans les rangs de la gauche, parmi les anciens thuriféraires du régime nord-vietnamien, comme Jean Lacouture. Pour eux, les geôliers souffraient aussi de restrictions (aliments, médicaments) presque aussi sévèrement que leurs prisonniers du fait d'un blocus imposé par le corps expéditionnaire français. Toujours selon eux, la France était la première "responsable" de ces morts car, en ne déclarant pas la guerre, elle se privait de l'application des conventions de Genève et de l'intervention de la Croix-Rouge internationale. Enfin, argument ultime, les accusateurs de Boudarel sont accusés de "frayer" avec l'extrême droite. Ainsi, Pierre Vidal-Naquet, dans une interview au Monde le 23 mars 1991 refuse de "cautionner, la chasse à l'homme qui est en train de se dérouler" alors que la justice, pour sa part, déboute Boudarel de l'instance en référé qu'il avait engagé pour obtenir le retrait de certains passages de la préface de "Prisonnier au camp 113", signée par Jean-Jacques Beucler, dont le sous-titre ("Le camp de Boudarel"). La procédure de plainte pour crimes contre l'humanité ... La même année 1991, Wladislas Sobanski, sergent des Troupes Coloniales, dépose avec l'ANAPI (Association Nationale des Anciens Prisonniers et Internés d'Indochine) représentée par son président, le Général Yves de Sesmaisons, une plainte pour « crime contre l'humanité » à l'encontre de Georges Boudarel, avec constitution de partie civile entre les mains du Doyen des Juges d'Instruction de Paris. Ils dénoncent ses agissements qui, en tant que commissaire politique adjoint au commandant du camp 113 en 1953, l'auraient rendu responsable de la persécution et de la mort de nombreux prisonniers français. Au vu de cette plainte, le Procureur de la République de Paris prend des réquisitions de refus d'informer fondées sur l'article 30 de la loi n° 66-409 du 18 juin 1966, portant amnistie. Le juge d'instruction émet une ordonnance estimant que les actes énoncés par les parties civiles, à les supposer établis, sont constitutifs de crimes contre l'humanité, selon l'article C-6 du statut du tribunal Militaire International de Nuremberg, annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945, et à ce titre imprescriptibles. Il décide donc, contrairement aux décisions du Parquet, d'informer sur la plainte aux fins d'établir si les comportements reprochés à Georges Boudarel par les parties civiles pouvaient être qualifiés de crimes contre l'humanité qui ne peuvent concerner que ceux commis par les nazis et leurs complices. http://www.denistouret.net/textes/Daoudal.html Statuant sur l'appel interjeté le 13 septembre 1991 par le Ministère public, un arrêt de la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Paris qualifie, à l'appui de cette plainte, les faits susceptibles d'être reprochés à Georges Boudarel de crimes contre l'humanité, mais admet que la loi d'Amnistie du 18 juin 1966 leur est applicable et que, par l'effet de cette amnistie, l'action publique est éteinte de sorte qu'il n'y a pas lieu d'informer. Elle confirme ainsi la bonne foi des plaignants. Il en résulte que ces faits ont été tenus pour amnistiés, sans que la Cour de Cassation ne se pose la question de savoir s'ils pouvaient, eu égard à leur nature, être englobés dans une amnistie. C'est ainsi que Georges Boudarel a échappé aux poursuites engagées contre lui sur plainte avec constitution de partie civile de ses victimes, du chef de crimes contre l'humanité. Georges Boudarel est mort des suites d'une longue maladie le vendredi 26 décembre 2003 à l'âge de 77 ans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 Sur certains sites mili, des anciens se souviennent trés bien de lui et auraient préféré qu'il finisse devant un peleton d'exécution. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dario Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 Une bien belle ordure qui aurait dû être condamnée... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
die kraft Posté(e) le 11 avril 2007 Auteur Share Posté(e) le 11 avril 2007 il est certain que dans le genre gestapiste on fait difficilement pire .... hé oui mais en France le communisme c'est bien vu c'est une idéologie qu il ne faut pas blâmer ,c'est pas comme le fascisme !!!!!! qui lui est autre chose de pire etc etc , d'ailleurs j 'aimerais bien que l'on m'explique que le communisme ce n'est pas du fascisme parce que moi je m'y perd dans tout ça !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 Lisez la page de discution sur l'article du wiki, un américano-asiatique écrit qu'il s'agit d'un repenti et l'affaire est la pour détourné la population des vrais problémes, que la guerre d'Indochine n'ayant pas de statut juridique clair, il n'y a rien à lui reproché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
max Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 thanks a lot Die kraft pour ce sujet.[13] C'est dur à lire cet article, Dieu que l'histoire est parsemé de trucs moches.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 Il y'a des gens qui se sont battu pour un ideal, la LVF et la division Charlemagne c'était des gens qui se battaient par conviction, des convictions de merdes à mes yeux, mais ils sont moins méprisables que des gens se battant pour de l'argent. Apres que tu adhere ou pas à leurs convictions conditionne le fait que tu es d'accord ou pas avec le choix qu'ils ont fait de parfois se battre contre leurs concitoyens au nom de leurs idées. Les harkis sont ils des traitres ? C'est une question de point de vu, pour un nationaliste algerien oui, pour un français non. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dario Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 Les traîtres qui se battent contre leur pays, c'est fréquent, voire banal dans l'histoire des conflits. Mais les types qui torturent leurs compatriotes par idéologie, qui les font crever de faim, qui leur font subir un lavage de cerveau, et qui font au final que la mortalité du camp de prisonnier dans lequels ils officient équivaut à celui de Buchenwald, c'est tout de même plus rare. Le principal ici est moins l'alignement idéologique que les actions ignobles entreprises au quotidien par ce type, et accentuées par le cynisme de la demande financière à l'heure de sa retraite ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ZeusIrae Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 "Avec cruauté selon les témoins, il appliqua sur ses compatriotes la méthode d'avilissement par la faim, la déchéance physique, l'endoctrinement politique et la délation entre détenus." Quel ordure,l'ideologie c'est une chose mais en plus la torture.Et Il a pu s'en sortir.Je suis etonné que l'affaire ne soit par remonter devant la cour de cassation.L'amnistie ne joue pas pour les crimes contre l'humanité si mes souvenirs sont bon(certainement qu'un autre etudiant me corrigera en cas d'erreur). Mais comme il est communiste on pardonne.Je suis desolé de le dire mais je suis certain que ce serait passé autrement si ce monsieur avait été à Dachau ou un autre KZ. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 11 avril 2007 Share Posté(e) le 11 avril 2007 La guerre d'Indochine n'a rien à voir avec la seconde guerre mondiale en terme de portée, nous n'étions pas dans un conflit "juste" c'était un affrontement coloniale, pas la defense du pays, ce qu'a fait ce type est indéfendable parsqu'il à profité de sa situation pour abuser d'une autorité sur des gens violant ainsi les lois de la guerre. Mais le fait qu'il ai choisi l'autre camp pour des raisons idéologique peut se défendre, mais vu ce qu'on l'accuse d'avoir fait, j'ai du mal à voir quoi que ce soit d'idéaliste. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
samson Posté(e) le 12 avril 2007 Share Posté(e) le 12 avril 2007 Mais comme il est communiste on pardonne.Je suis desolé de le dire mais je suis certain que ce serait passé autrement si ce monsieur avait été à Dachau ou un autre KZ. Ca ne fait pas mystère.. Comme la Loi Gayssot où à l'époque la droite a eu l'horreur de parler de la négation des crimes communistes. On ne compte d'ailleurs pas les places Lénine et autres charmes locaux des mairies communistes. Il y avait eu un reportage TV sur DBP passée sur la 3 il y a peu (un an peut-être) où l'épisode de cette raclure était relatée. Les trains de munition que les cocos faisaient sauter tout ça. Qu'on ne partage pas les motivations d'une guerre soit, qu'on tue et torture des compatriotes pour cela... J'ai trouvé cet article halucinant de l'Huma (ils osent le mettre en ligne donc c'est ni plus ni moins de la revendication : UN ACHARNEMENT SUSPECT L’UNIVERSITAIRE Georges Boudarel, soixante-quatre ans, ancien commissaire politique et chef-adjoint d’un camp de prisonniers en Indochine entre 1950 et 1954, a été menacé vendredi de poursuites pour crimes contre l’humanité par Jean-Jacques Beucler, ex-secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants en 1977. M. Beucler, lui-même prisonnier pendant la guerre d’Indochine, avait mis en cause Georges Boudarel, lors d’un colloque au Sénat, le 13 février dernier. Il l’avait accusé d’avoir causé indirectement la mort de prisonniers français dans le camp 113. Dix-huit anciens prisonniers ont annoncé, vendredi, leur intention de poursuivre Boudarel pour crimes contre l’humanité. André Méric, secrétaire d’Etat, chargé des Anciens Combattants, interrogé par « le Journal du dimanche », a déclaré qu’il ne pensait pas que cette procédure de crimes contre l’humanité puisse aboutir. Il a ajouté : « Il n’est pas tolérable qu’un Français, même communiste, ait accepté d’être commissaire politique dans un camp de prisonniers où il n’y avait que des Français. » Pour sa part, Georges Boudarel a déclaré, vendredi sur France-Inter, qu’il ne se sentait pas « responsable de ce qui s’est produit ». Il a ajouté qu’à cette époque « il était le prisonnier idéologique du système auquel il avait adhéré », précisant que « aujourd’hui, je regrette à 100% mon engagement communiste ». Plusieurs hommes politiques de droite ont réclamé la démission de Boudarel de son poste de maître de conférence à l’université de Jussieu. Philippe de Villiers (UDF) a demandé au ministre de l’Education nationale d’ouvrir « une procédure disciplinaire pour manquement à l’honneur de l’université ». Robert Pandraud, ancien ministre de la Sécurité, a ajouté que « les Français se réjouissent que ce traître ait pu enfin être démasqué et souhaitent que le ministre de l’Education nationale en tire immédiatement toutes les conséquences qui s’imposent ». Le numéro 2 du Front national, Bruno Mégret, a aussi demandé à Lionel Jospin de « diligenter une enquête sur les agissements passés de Boudarel et de faire cesser son enseignement ». Tandis qu’à droite, l’affaire Boudarel n’est qu’un prétexte pour tenter de réécrire la sale guerre d’Indochine [05] [05], un certain nombre d’intellectuels se sont étonnés de « l’acharnement » dont est victime Boudarel. Pierre Vidal-Naquet, Gilles Perrault, François Nadeau et Laurent Schwartz ont signé un manifeste exprimant leur « sympathie », et leur « solidarité à un homme victime de calomnies ». Ils estiment que « M. Boudarel a prouvé depuis qu’il s’était amendé et dénoncent les attaques de ceux pour qui les victoires de la décolonisation ont été des défaites personnelles ». Article paru dans l'édition du 18 mars 1991. Heu, prisonnier du système, ce n'était pas précisément la défense à Nuremberg, "j'ai obéi aux ordres" et de Papon? Oui mais eux c'est l'extrême droite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 12 avril 2007 Share Posté(e) le 12 avril 2007 Est-ce que la cour européenne des droits de l'homme a le pouvoir de casser cette amnistie? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 12 avril 2007 Share Posté(e) le 12 avril 2007 La difference c'est que les nazis ont perdu, alors que les nord vietnamiens ont gagné, c'est probablement ça, les vainqueurs écrivent l'histoire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ZeusIrae Posté(e) le 12 avril 2007 Share Posté(e) le 12 avril 2007 N'empeche on est en france et il est français.Il aurait du repondre de ses actes devant la justice. Je ne suis pas d'accord la difference avec la seconde guerre mondiale dans ce cas est nul.Il a travaillé pour l'enemie dans un camp de concentration,pire il a pris l'initiative.Personne ne l'a forcé à faire ça. "il était le prisonnier idéologique du système auquel il avait adhéré " Cela dit tout sur le personnage.Incapable de prendre ses propres responsabilités,on aurait quand meme pu esperer qu'il ait eu la decence de se taire. Enfin,il est mort donc cela n'a plu d'importance.Mais les messieurs qui excusaient ses actions,les "comprenaient" et l'ont defendu n'ont pas ce privilege. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shadow Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 il est certain que dans le genre gestapiste on fait difficilement pire .... hé oui mais en France le communisme c'est bien vu c'est une idéologie qu il ne faut pas blâmer ,c'est pas comme le fascisme !!!!!! qui lui est autre chose de pire etc etc , d'ailleurs j 'aimerais bien que l'on m'explique que le communisme ce n'est pas du fascisme parce que moi je m'y perd dans tout ça !!! commence par lire Marx et tu pourras te faire une opinion ! l'URSS est la version léniniste de marx ; la Chine, la version maoïste ensuite, tu compares avec mein Kampf ! le fascisme est la version totalitaire du capitalisme ! suffit de savoir que ce sont les gds groupes industriels allemands qui ont favorisé l'accession d'Hitler au pouvoir ! maintenant, tous ces pays, y compris l'Espagne de franco, le Portugal de Salazar, le Chili de Pinochet ... qu'ils soient mis en place par l'ouest ou l'est, sont des régimes totalitaires l'idéologie n'est pas la même, c tout ! le résultat par contre ..... c ce que les hommes en font ! les intérêtes des hommes de pouvoir passeront tj avant les idées ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shadow Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 ce qui me fait marrer dans tout ça, c que vous êtes nombreux à vomir votre haine sans un soupçon de relativisme !! qd on voit le nombre de criminels de guerre nazis qui sont "passés à travers les mailles du filet" avec la complicité des services secrets occidentaux et de l'église romaine, tous les criminels de guerre japonais qui n'ont pas été jugés parce qu'il y avait la guerre de Corée et que l'ennemi avait changé d'identité, les miliciens français qui ont été laissés libres de tous mouvements, les para français qui ont massacrés et torturés les algériens, Papon et Barbie qui sont morts de vieillesse ..... et vous faites tout un patacaisse pour un seul homme, même s'il a torturé ses propres concitoyens !!!! je comprends votre réaction mais alors, réagissez de la même manière pour tous !!! ce sujet vous permet de vomir votre haine du communisme qui est une idéologie qui n'a jamais été remise en cause parce qu'elle ne met pas en avant la domination d'un peuple sur les autres peuples ou encore l'extermination de peuples dits "inférieurs" !!! comme pour bcp d'idées (islam, catholicisme), ce sont les hommes qui les rendent extrémistes vous voulez juger, jugez les hommes et pas les idées, sauf si celles-ci, comme le national socialisme, sont contre la liberté et l'émancipation des peuples Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Davout Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 Pour shadow : Tu t'avances en présentant le fascisme comme une version totalitaire du capitalisme surtout lorsqu'ensuite tu cites des exemples... Franco, Salazar et même Mussolini n'étaient pas à proprement parler capitalistes puisqu'ils ont favorisé un corporatisme rétrograde (avec un appui marqué de l'Eglise pour les deux premiers surtout que l'Espagne et le Portugal étaient peu industrialisés). Mussolini était socialiste à ses débuts. Quant à Hitler s'il a reçu le soutien des grands groupes industriels allemands, il a obtenu également celui d'une grande partie du prolétariat allemand pour être élu (national-socialisme oblige). Pour les criminels qui sont passés aux travers des mailles du filet, c'est hélas souvent le cas... Certains ne sont pas inquiétés par pragmatisme et souci de réconciliation, d'autres échappent à la justice... Les réactions des autres peuvent se comprendre à mon avis. Le communisme n'a justement que peu été remis en cause comme tu l'écris toi-même alors que ce système a démontré ses défauts... Si la domination d'un peuple sur un autre n'étais pas dans la doctrine communiste, la domination d'une idéologie sur des individus au point de nier leur individualité ne me semble pas meilleure. Le communisme n'a pas à proprement parler été vaincu en URSS, il s'est détruit de lui-même et des régimes s'en réclamant existent encore d'où la difficulté à mon sens de le critiquer vu qu'il a encore des partisans. Ce que je trouve étrange en France, c'est que depuis la Vème République on se retrouve la plupart du temps avec des gouvernements de droite mais que les idées de gauche sont plus valorisées et respectées (d'où la force de l'extrême gauche en France), c'est paradoxal et empêche de dialoguer sur l'histoire du communisme en France au risque d'être taxé de fasciste. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Durandal2 Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 La difference c'est que les nazis ont perdu, alors que les nord vietnamiens ont gagné, c'est probablement ça, les vainqueurs écrivent l'histoire. Gagné? Gagné quoi? Avoir leurs pays en ruine, un retour de 50 ans dans le passé et plus de 2 millions de morts, des populations déchirés et un communiste de merde répressif a l'extrême. Qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme conneries. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shadow Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 Pour shadow : Quant à Hitler s'il a reçu le soutien des grands groupes industriels allemands, il a obtenu également celui d'une grande partie du prolétariat allemand pour être élu (national-socialisme oblige). pas d'accord avec toi car il a été élu avec une majorité relative d'environ 35% des voix !!!!! (33,1 exactement après vérification) il n'empêche que toutes les sociétés totalitaires non communistes ont été systématiquement soutenues par les régimes dits démocratiques (quand elles n'ont pas été favorises par ces dernières) et les entreprises (nationales et internationales) ont toutes fait des profits grace aux suppressions des syndicats et partis politiques opposants si ça, ce n'est pas l'aboutissement du capitalisme, c que je n'ai pas compris quelque chose !!!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Davout Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 pas d'accord avec toi car il a été élu avec une majorité relative d'environ 35% des voix !!!!! (33,1 exactement après vérification) il n'empêche que toutes les sociétés totalitaires non communistes ont été systématiquement soutenues par les régimes dits démocratiques (quand elles n'ont pas été favorises par ces dernières) et les entreprises (nationales et internationales) ont toutes fait des profits grace aux suppressions des syndicats et partis politiques opposants si ça, ce n'est pas l'aboutissement du capitalisme, c que je n'ai pas compris quelque chose !!!!! Là tu fais allusion au soutien des Etats-Unis à des dictatures durant la guerre froide... C'est évidemment discutable mais à court terme, la stratégie américaine s'est révélée payante, l'URSS s'est écroulée et ces dictatures aussi... Combattre une dictature par une autre semble avoir été de mise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 Tout comme la Chine "communiste" actuelle à une super croissance avec une economie liberale et des conditions de travail digne du XIXe siecle... Parce que il y avait peut etre des droits syndicaux dans les pays communistes? Je croise tous les jours des jeunes avec sur leurs sac des effigies de Mao. Je ferai pareil avec Adolf je me ferai lyncher (à juste titre d'ailleurs). En France, deux poids, deux mesures alors que l'horreur a été la meme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 Cette fascination envers les partis d'extrêmes gauches vient de leurs idéaux de pacifisme (impossible!!! l'Homme est trop belliqueux), de chômage à taux 0 et surtout a un manque d'information. Et puis, Shadow vous dites que les communistes ne prêchent pas une domination sur un peuple "inférieur",parce qu'ils sont trop occupés a diviser la société en prêchant la soi-disant "lutte des classes". Et de toute manière pour moi tous les extrêmistes (= extrême) sont dangereux, quelque soit leur idéologie(droite et gauche). Ce genre d'individu (Georges Boudarel) méritait autant la prison que les Himmler et autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 18 avril 2007 Share Posté(e) le 18 avril 2007 La Chine n'a pas une économie libérale, ça c'est une croyance eronnée, vu que l'état possède 51% de la propriété et control l'économie d'une main de fer. Quelle était la croissance l'URSS dans les années 20 ou 30, 20% ? 30% pour faire d'un pays moyenageux en moins de 20 ans la 2eme industrie mondiale. On devrait enseigner Staline en école d'economie au lieu de Friedman... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
samson Posté(e) le 19 avril 2007 Share Posté(e) le 19 avril 2007 Je croise tous les jours des jeunes avec sur leurs sac des effigies de Mao. ah, ce sont ceux qui collent des stickers "les jeunes avec Ségolène"? [28] Va leur parler pour les retarder ou appelle la Police comme ton devoir de citoyen te l'impose. Sinon, la droite fasciste bras armée du capitalisme, on aura décidemment lu de tout ici. La rubrique Nécrologie a finalement de l'intérêt. Je conseille les ouvrages de référence du grand René Rémond sur l'Histoire des droites en France. Je propose la phrase suivante "On devrait enseigner Staline en école d'economie au lieu de Friedman..." en guise d'introduction à un nouveau topic "la crème d'air-defense.net" histoire de mettre tout de suite la barre bien haute. On devrait passer dans les collèges Twist Again a Moscou au moins une fois par mois, le livre noir du communisme en lecture obligatoire pour le bac de français, visites des goulag en T-shirt/tong et lectures des écrits de Sartre sur le pacte germano-soviétique et lors du Vietnam histoire que la lecture de cet auteur de merde serve à quelque chose. Je vise un poste au Ministère de l'Instruction Salvatrice, Patriotique et Nationale sous la Vème Mandature Céleste de Nicolas Bonaparte. Avec un tel programme, j'ai mes chances. A ce sujet, vous aussi, dans vos lycées, les écos avaient pour lecture "économique" Alternatives Economiques? J'ai tjs été haluciné de voir les ES lire Alternatives Economiques sur ordre du Commissaire Politique qui leur servait de prof. Le goulag était proche quand j'ai demandé au CDI de changer leurs abonnements tendancieux. L'Huma ou Libé n'étaient pas encore obligatoires mais c'est parce que ça devait être encore en projet à mon époque... Heureusement que j'ai fait S. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 19 avril 2007 Share Posté(e) le 19 avril 2007 Hum, pour Shadow, la croyance que les "grands groupes" ont soutenu Hitler plus que les autres partis est infondé, le financement du parti national socialiste étaient dans la grande majorité assumé par des artisans et des PME; C'est seulement quand les Nazis ont prit le pouvoir que les grandes entreprises ont étaient généreuses aprés la mise hors jeux des partis démocratiques. Voir le site de l'historien François Delpla pour plus d'infos : www.delpla.org Allez dans "articles" et lisez : Hitler prend le pouvoir sans l'argent du patronat Et on dérive encore du suget... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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