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Retour au Japon d'avant ?


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et cette haine existe toujours entre les jeunes Coréens et jeunes Japonais?

Parfois cela ressort, mais généralement il n'y aucun problème. Et puis la culture japonaise a envahi aussi cette partie de l'Asie notamment a travers les drama et manga. D'ailleurs de plus en plus d'auteur coréen perce au Japon avec leur Manhwa.

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et cette haine existe toujours entre les jeunes Coréens et jeunes Japonais?

Le Japon est un peu le modele des pays asiatiques, surtout la corée et la chine.Son influence economique et surtout culturelle est très importante dans la région.D'ou des rapports assez ambiguës avec l'ancien boureau.

De maniere general, le "patriotisme" est à la mode partout en Asie.L'hostilité au Japon n'est donc pas près de disparaitre.C'est un peu comme les anti-americains qui boivent du coca....

En parlant de manga/manhwa, c'est un assez bon indicateur pour mesurer la temperature.L'evolution des deux dernieres decennies se lie très bien.

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En parlant de manga/manhwa, c'est un assez bon indicateur pour mesurer la temperature.L'evolution des deux dernieres decennies se lie très bien.

Pour cela rien de mieux que le wikipédia:

Manhwa(prononcer Man houa):

Le manhwa aujourd'hui

Depuis la fin des années 1980, les mangas sont autorisés sur le marché coréen et remportent un grand succès. Face à un déclin qualitatif des manhwas, le manga s'est peu à peu imposé. Mais, très vite le marché et les auteurs ont su réagir. Des revues comme IQ Jump ou Young Champ ont été créés sur le modèle des revues japonaises et les auteurs ont laissé libre cours à leurs désirs créatifs. Ainsi Yang Young-soon (양영순) a traité des fantasmes sexuels masculins dans Nudl Nude (1995) qui sera adapté en film d'animation. La violence quotidienne est abordée par Lee Yoo-jeong (이유정). Les femmes se sont davantage interessées au rendu du quotidien, aux sentiments et à la conscience humaine. Cette recherche dans tous les genres de styles personnels et innovateurs a favorisés l'éclosion de nombreuses maisons d'éditions, revues et collectifs indépendants relayés par les manhwabangs. À partir de la crise des années 97-98, ceux-ci ont encore renforcés leur emprise sur le marché et la part des mangas est en diminution.

La société coréenne très dynamique suit les modes avec une extrême rapidité, aussi, le manhwa produit de nombreux genres, parfois influencés par les mangas, et s'adapte à des modes de lecture nouveaux. Les jeunes auteurs recherchent des innovations radicales tant dans le sytle des dessins que dans les supports choisis. Le taux de pénétration de l'internet haut débit qui est l'un des plus important du monde favorise la diffision des manhwas par internet. Les sites des manhwabangs proposent d'acheter des pages de manhwas par internet. Un nouveau marché est en plein développement : les manhwas de quatre case, sonorisés, que l'on télécharge et lit sur son écran de téléphone mobile. Toutes les sociétés de téléphone mobile proposent des manhwas à leurs abonnés, faisant travailler des dizaines de studios.

L'État cherche aujourd'hui à diffuser et faire connaître les manhwas, encore méconnus et trop souvent assimilés aux mangas, au reste de monde. Ceux-ci commencent à être publiés en Europe, aux États-Unis et au Japon.

Source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manhwa

Manga

L'après-guerre

Sous l'occupation américaine, les mangaka d'après-guerre subissent l'énorme influence des comic strip qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Tezuka Osamu. C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il est en usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. L'animation étant le véritable objectif de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses œuvres : Tetsuwan Atom, plus connue en France sous le nom d'Astro, le petit robot. Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur, puisqu'il va maintenant jusqu'à s'associer avec les jouets et jeux vidéo, ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga. Mais revenons au manga sur papier dans lequel Tezuka ne se contenta pas de bouleverser le mode d'expression puisque sa curiosité et son imagination fertile le poussèrent à en explorer les différents genres – alors principalement infantiles –, ainsi qu'à en inventer de nouveaux, participant de cette façon à l'émergence de manga pour adultes dans les années soixante avec lesquels il put aborder des sujets plus « sérieux » et des scénarios plus complexes, sans toutefois perdre de son humour ni trahir son profond humanisme, son antimilitarisme et sa crainte vis-à-vis de la domination de la société par la science.

Ainsi, les manga « grandissant » en même temps que ses lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente aujourd'hui plus d'un tiers par ses tirages et plus d'un quart par ses revenus de l'ensemble de l'édition japonaise. C'est pourquoi le manga est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales ainsi que toutes les générations grâce à son prix bon marché et à la diversification de ses sujets. En effet, le manga, en tant que miroir mais aussi modèle social, traite de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école ou au lycée, celle du salarié, le sport, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique japonaise ou chinoise, l'économie et la finance, l'histoire du Japon, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tōkyō, et en 1990, l'année qui a suivi sa mort, le Musée d'art moderne de Tōkyō lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.

Source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

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J'aime bien Black Lagoon, mais il faut faire la part entre les dessinateurs de mangas et les politiciens.

Connais pas, c'est bien ?

Sinon, je suppose que c'est comme pour tout ce qui est artistique, il y a des artistes engagés qui s'expriment dans leur manga et anime. Et d'autres qui ne le font pas.

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Je pensais surtout aux themes et aux attitudes qui transparaissent, pas tellement à leur evolution economique.

Une évolution économique implique aussi une évolution des attitudes, non? Sinon les pour les thèmes elle n'ont pas vraiment changer je trouve, déjà avec Tetsuwan Atomu (Astro le petit robot) on parle de l'intolèrance, ou encore les des thème philosophique avec Gunnm, ou encore le légendaire Akira(même pas besoin de le présenter ce manga) et Dragon Head.

On retrouve les mêmes thèmes avec cette critique sur le monde qui est urbanisée, les relations entre les individus, etc...

Ah quoique... autrefois avec la menace de destruction totale à l'arme nucléaire il avait beaucoup de manga qui avait ceci en thème(notamment Akira), mais cela a disparu dans les manga actuels

Je suis un fan de Naruto, Bleach et autres Full metal Alchemist (mes trois préférés).

Je vois pas trop d'indicateurs pour mesurer la température.

City Hunter, Dragon Ball, Dragon Quest... ahh toute une enfance

Forcément se sont des manga commerciaux se n'est pas avec eux que vous aurez un indice sur la socièté...

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En même je ne peu parler du Japon sans parler de XXX, car la culture XXX est tellement imprégné dans le pays, que quand vous débarquez là bas vous etes déconnecté de la realité (Rochambeau est traumatisé a vie par les cafée de soubrette)

Bon revenons avec nos mouton

Le géant Japonais TORAY investit dans l'agglomération lyonnaise

Selon le magazine en ligne Lyon-business.org, le groupe japonais Toray choisi la région lyonnaise pour investir.

Le 1er février 2008, le Président du Grand Lyon a reçu Monsieur Inoue (Président de Toray Europe) qui lui a confirmé la décision de son groupe d'implanter une nouvelle unité industrielle à Saint Maurice de Beynost (Ain).

(...)

Le Président du Grand Lyon se félicite également du rôle joué par les collectivités territoriales de l'Ain mais également par l'Aderly dans l'accompagnement de Toray pour l'élaboration du dossier de candidature du site de St Maurice de Beynost en concurrence avec un site situé en République Tchèque.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-geant-japonais-toray-investit-dans-l-agglomeration-lyonnaise-2984.asp?1=1

Site de Toray:

http://www.torayplastics.eu/historique.php

Gyoza toxiques: Pékin appelle Tokyo à garder son calme

La Chine a appelé le Japon à garder son calme dans l'affaire des intoxications alimentaires provoquées par des raviolis chinois, estimant qu'il s'agissait d'un cas isolé.

"En premier lieu, il faudrait adopter une attitude raisonnable. On ne devrait pas tirer de conclusions hâtives avant la fin de l'enquête", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Liu Jianchao.

"Nous pensons qu'il s'agit d'un cas isolé et par conséquent cela ne devrait pas avoir d'impact sur les relations bilatérales", a également jugé M. Liu.

Le ministre japonais de la Santé a accusé mardi la Chine d'avoir délibérément infecté les raviolis avec de l'insecticide.

Dix personnes ont été hospitalisées au Japon après avoir mangé des gyozas, raviolis importés de Chine. Révélée la semaine dernière, l'affaire inquiète la population et quelque 950 personnes craignant d'être malades ont depuis contacté les services sanitaires, selon le ministère de la Santé.

Selon l'importateur japonais des gyozas incriminés, de l'insecticide a été retrouvé dans des raviolis surgelés fabriqués par la société chinoise Tianyang Food Processing, basée dans la province de Hebei (qui entoure Pékin).

Pékin a envoyé une équipe d'inspecteurs au Japon et des inspecteurs nippons sont présents en Chine depuis lundi.

"Comme vous le pouvez voir, la Chine a pris une série de mesures et coopère avec le Japon", a déclaré mardi Liu Jianchao.

Le Japon est très soucieux des questions de sécurité alimentaire et importe quelque 60% de son approvisionnement. La Chine est son premier partenaire commercial et son deuxième fournisseur en biens alimentaires.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-gyoza-toxiques-pekin-appelle-tokyo-a-garder-son-calme-2981.asp?1=1

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Tokyo l'emporte à Iwakuni

La tactique de "la carotte et du bâton" maniée par le gouvernement japonais à l'égard des municipalités rebelles aux bases américaines, a une nouvelle fois réussi à Iwakuni (ouest) qui a élu un jeune maire "parachuté" par Tokyo avec en poche de généreuses subventions.

Yoshihiko Fukuda, 37 ans, a battu d'à peine 1.800 voix l'ancien maire, Katsusuke Ihara, 57 ans, qui avait démissionné fin décembre pour protester contre le projet d'extension de la base américaine d'Iwakuni, située à une quarantaine de kilomètres d'Hiroshima.

"C'était une élection très serrée et à partir de maintenant, j'aimerais également entendre les opinions des électeurs qui ont voté pour l'ancien maire", a reconnu M. Fukuda.

Les journaux de droite, comme le Yomiuri Shimbun et le quotidien économique Nikkei, se sont félicité de la victoire du candidat favorable à l'extension de la base, tandis que le Mainichi (centre-gauche) a accusé le gouvernement d'avoir divisé la municipalité.

Lors d'un référendum organisé par M. Ihara en mars 2006, 87% de la population locale s'était prononcé contre l'élargissement de la base, source de nuisances pour la plupart des résidents, et l'agglomération l'avait triomphalement réélu le mois suivant.

Mais devant son refus obstiné d'approuver l'extension de la base, le gouvernement central avait suspendu des subventions d'un montant de 3,5 milliards de yens (près de 22 millions d'euros), plongeant la municipalité dans une crise financière.

Selon un accord passé entre Tokyo et Washington, la base d'Iwakuni, qui accueille déjà une cinquantaine d'appareils et quelque 6.000 Marines et leurs familles, devrait accepter le redéploiement de 59 avions de chasse et de 4.000 soldats américains supplémentaires.

Lors d'une interview la semaine dernière, M. Ihara avait estimé que l'attitude du gouvernement japonais "n'était pas démocratique".

"Nous sommes des Japonais et il devrait prêter davantage attention aux citoyens qu'au gouvernement américain", avait ajouté l'ancien maire, en dénonçant ce qu'il appelle "la politique de la carotte et du bâton" du gouvernement.

Le nouveau maire Yoshihiko Fukuda avait habilement choisi de ne pas placer la base au centre de sa campagne électorale, sachant qu'il serait difficile d'obtenir le soutien des électeurs sur cette question.

Fort de ses relations haut placées à Tokyo -- il dînait régulièrement avec le Premier ministre Yasuo Fukuda avant de démissionner du Parlement le 22 janvier -- il a promis de rouvrir grand le robinet des subventions sur la ville et de ressusciter l'économie locale, plombée par un déficit de 100 milliards de yens (600 millions d'euros).

Dans un communiqué publié après les résultats, le ministre japonais de la Défense, Shigeru Ishiba, s'est félicité de la victoire de M. Fukuda.

"Je pense que le redéploiement des forces américaines doit être réalisé par tous les moyens avec pour principes le maintien de la dissuasion et la réduction des fardeaux pour les localités dans le pays", a-t-il dit.

Iwakuni est considérée comme un site stratégique en raison de sa situation à 800 km de la capitale nord-coréenne, Pyongyang. Elle doit devenir l'une des plus grandes bases américaines d'Asie du nord-est.

L'armée américaine stationne plus de 40.000 soldats au Japon, en vertu du traité de sécurité américano-japonais, dont plus de la moitié dans l'archipel d'Okinawa (sud), où leur présence est plutôt mal acceptée par la population.

Malgré cette opposition, un scénario identique à celui d'Iwakuni s'était déroulé en novembre 2006 lors d'une élection législative partielle à Okinawa.

Les électeurs avaient préféré élire un candidat soutenu par le pouvoir qui s'engageait à revitaliser l'économie locale à coups de subventions, plutôt qu'une candidate qui avait fait campagne contre les bases américaines.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-tokyo-l-emporte-a-iwakuni-3036.asp?1=1

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Ahah, les bases américaines et les collectivités locales, débat fleuve qui dure depuis des années au Japon.

Pour information, Iwakuni est à une trentaine de km au sud d'Hiroshima, au bord de la mer intérieur de Seto ( Seto Naikai).

Alors critiquer les bases américaines ne font plus autant recettes qu'avant.Bah, je parie que c'est que passager, ça finira par revenir.

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Alors critiquer les bases américaines ne font plus autant recettes qu'avant.Bah, je parie que c'est que passager, ça finira par revenir.

Il suffira de refermer encore le robinet.

Iwakuni (岩国市; -shi) est une ville de la préfecture de Yamaguchi au Japon.

En 2003, la population s'élevait à 104.647 habitants et sa densité était de 473,17 personnes par km². Sa superficie est de 221,16 km². Iwakuni est aujourd'hui un lieu touristique: la ville est attirante pour les touristes du Japon et d'outre-mer. Ceux qui visitent Hiroshima et Miyajima continuent souvent leur voyage pour voir Iwakuni, l'attraction principale étant le pont Kintai.

Source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Iwakuni

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Bases américaines au Japon : encore une affaire de mœurs

Alors que la question des bases militaires américaines vient de secouer la ville d'Iwakuni, un militaire américain appartenant au corps des Marines a été arrêté à Okinawa (sud) pour le viol présumé d'une adolescente de 14 ans, a annoncé la police.

Tyrone Luther Hadnott, 38 ans, affecté à la base américaine de Camp Courtney, a toutefois rejeté l'accusation de viol déposée par la jeune Japonaise, affirmant qu'il n'avait fait que l'embrasser de force, a précisé un porte-parole de la police.

Le soldat a rencontré l'adolescente, accompagnée de deux amies, dimanche vers 20h30 (11h30 GMT) et a proposé de la raccompagner chez elle en moto, mais il s'est en fait rendu chez lui, où il a tenté de l'embrasser, d'après les enquêteurs.

Voyant l'adolescente en pleurs, il lui a dit qu'il allait la raccompagner dans sa voiture et c'est là qu'il l'aurait violée, selon les témoignages de la victime qui a été interrogée par une policière avant d'être conduite à l'hôpital.

Ses deux amies ont également témoigné avoir tenté à plusieurs reprises de l'appeler sur son téléphone portable jusqu'à ce qu'elle réponde "aidez-moi" avant de raccrocher. Elles ont alors immédiatement prévenu la police.

Le soldat a été arrêté par la police alors qu'il se trouvait dans sa voiture, en face de chez lui.

"C'est un crime grave qui bafoue les droits de la femme et ne devrait jamais être pardonné. Je suis furieux", a déclaré le gouverneur d'Okinawa, Hirokazu Nakaima, aux journalistes.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Masahiko Komura, a averti que le Japon allait traiter cette affaire "en se basant strictement sur la loi et les preuves".

"Du point de vue du sentiment de l'opinion publique, ce n'est vraiment pas bon pour l'alliance américano-japonaise", a-t-il souligné.

Le directeur général du Bureau des affaires nord-américaines au ministère, Shinichi Nishimiya, a transmis par téléphone une protestation auprès de l'ambassade des Etats-Unis, et a réclamé un renforcement de la discipline parmi le personnel militaire américain.

Le chargé de presse à l'ambassade des Etats-Unis, a refusé de confirmer l'arrestation. "Evidemment, nous prenons cela très au sérieux", a simplement commenté David Marks.

Plus de 40.000 soldats de l'armée américaine sont stationnés au Japon, en vertu du Traité de sécurité américano-japonais, dont plus de la moitié dans l'archipel d'Okinawa, à l'extrême sud du Japon, où leur présence est plutôt mal acceptée par la population.

Des milliers de personnes avaient manifesté dans les rues d'Okinawa en 1995 après que 3 soldats eurent été reconnus coupables du viol d'une fillette de 12 ans.

Plus récemment, en juin 2007, un tribunal d'Okinawa a condamné un marin américain à la prison à la vie pour le meurtre d'une Japonaise.

Cette affaire survient au lendemain d'une élection municipale controversée sur le site d'une autre base américaine, à Iwakuni (ouest), près d'Hiroshima.

L'ancien maire, qui s'opposait à l'extension de la base en mettant en avant les nuisances et les désordres créés par la présence des soldats américains, a échoué de peu contre un candidat parachuté par Tokyo et favorable à l'arrivée de nouveaux soldats en échange de généreuses subventions.

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-bases-americaines-au-japon-encore-une-affaire-de-m-urs-3040.asp?1=1&IdBloc=1&Commentaires=1#Commentaires

Viol àOkinawa : Après la manifestation, les USA envoient de "hauts" responsables

De hauts responsables américains devraient se rendre dans l'archipel d'Okinawa, à l'extrême sud du Japon, dans le cadre d'une affaire de viol présumé d'une adolescente de 14 ans par un marine américain, a annoncé le département d'Etat.

"Le viol est un crime horrible et nous prenons ces accusations très au sérieux", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack. "Nous travaillons très étroitement avec les autorités japonaises sur ce dossier", a-t-il dit à la presse.

"Des responsables américains de haut niveau pourraient faire le voyage à Okinawa, non pas des Etats-Unis mais depuis le Japon" où ils sont stationnés, a-t-il dit.

"Il s'agirait d'une démarche prise à notre propre initiative", a ajouté M. McCormack, interrogé sur une éventuelle convocation de responsables américains dans cette affaire par les autorités japonaises.

Il n'a pas précisé si l'ambassadeur des Etats-Unis au Japon Thomas Schieffer serait du voyage.

Le Premier ministre Yasuo Fukuda a déclaré mardi que ce viol ne pourrait "jamais être pardonné". Un militaire américain Tyrone Luther Hadnott, 38 ans, appartenant au corps des Marines, avait été arrêté la veille à Okinawa pour le viol présumé d'une adolescente de 14 ans.

Rappelant que d'autres cas similaires s'étaient produits dans le passé, le Premier ministre a souligné: "Mais c'est arrivé encore une fois. Je prends cela très au sérieux".

Plus de 40.000 soldats de l'armée américaine sont stationnés au Japon, en vertu du Traité de sécurité américano-japonais, dont plus de la moitié dans l'archipel d'Okinawa.

Leur présence est plutôt mal acceptée par la population locale qui avait notamment massivement manifesté en 1995 après que 3 soldats eurent été reconnus coupables du viol d'une fillette de 12 ans.

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-viol-aokinawa-apres-la-manifestation-les-usa-envoient-de-hauts-responsables-3052.asp?1=1

Bizarre cette affaire? En plus d'être flou, je me demande si c'est pas encore une histoire de Enjo kōsai qui a mal fini...

Enjo kosai

Enjo kōsai (en japonais 援助交際, えんじょ こうさい?) {{{diac}}} , parfois abrégé en enkō, est un mot japonais signifiant « (faire) connaissance pour aider » ou « sortie pour support ». C'est une pratique japonaise où de jeunes lycéennes sont payées par des hommes plus âgés pour les accompagner (« escort girl ») et parfois pour leur rendre des services d'ordre sexuel.

La plupart des observateurs, notamment étrangers, regardent cela comme une forme de prostitution infantile, bien qu'elle n'inclue souvent même pas le fait de s'embrasser ou le fait de se tenir la main. La poursuite en activité sexuelle (rémunéré) serait très rare.

Source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enjo_k%C5%8Dsai

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Possible, mais les soldats us ont une sacrée réputation de délinquants de droit commun au Japon, entre les carambolages, les bagarres et les affaires de viol et homicide... A croire qu'il faudrait les enfermer dans leur base pour éviter les emmerdes avec les autochtones. Cela dit ce n'est pas uniquement au Japon, en Corée du Sud également les américains commencent vraiment à être pris en grippe par les locaux à cause de leur comportement et de leurs agissements. il n'y pas si longtemps ils avaient écrasé deux jeunes étudiantes et quand une délégation pacifique de parent avait demandé à rencontré des gradés ils se sont vus braqués par des M16 et reconduits comme des mal propres à l'entrée de la base.

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Un vieux monsieur japonais fut obligé de remboursé par la justice une jeune adolescente (15 ans), en échange de faveur sexuel (enfin de la baise), il avait payé en fausse monaie. Tout les deux sont japonais.

La culture japonaise est permissif sur les enfants, regader sur google "lolicon" etc... Des jeunes filles de 10-17 ans sont payé pour poser en petite tenue etc....

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La culture japonaise est permissif sur les enfants, regader sur google "lolicon" etc... Des jeunes filles de 10-17 ans sont payé pour poser en petite tenue etc....

Cela me fait rire mais que dire des nombreux réseaux pédophile qu'on découvre et ferme en occident... :P

La culture japonaise n'est pas plus permissif que d'autre dans le monde.

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Japon: croissance économique de 2,1% en 2007

La croissance économique du Japon a atteint 2,1% en 2007 par rapport à l'année précédente, grâce essentiellement à la bonne tenue du commerce extérieur, a annoncé  le bureau du Premier ministre.

Pour l'ensemble de 2007, la demande intérieure a contribué à la croissance à hauteur de 0,9 point, et les exportations nettes --c'est à dire les exportations diminuées des importations-- à hauteur de 1,2 point.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a notamment été beaucoup plus robuste que prévu au dernier trimestre, grâce à une demande intérieure plus vigoureuse qu'escomptée.

Pour la période d'octobre à décembre, l'économie nippone a ainsi progressé de 0,9% par rapport au trimestre précédent, et de 1,9% en rythme annuel.

Les économistes ne tablaient en moyenne, pour le quatrième trimestre, que sur une croissance de 0,4% par rapport au trimestre précédent, et de 1,5% en rythme annuel, selon un sondage du quotidien Nikkei auprès de 23 d'entre eux.

Il s'agit du deuxième trimestre consécutif de croissance. Le PIB nippon avait augmenté de 0,3% au troisième trimestre 2007, après s'être contracté de 0,4% au deuxième trimestre, selon des chiffres révisés également publiés.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-japon-croissance-economique-de--en---3070.asp?1=1

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Japon : vers plus d'immigrés?

Menacé de dépopulation par sa faible natalité, le Japon se prépare, sans le dire ouvertement, à ouvrir davantage ses portes à une immigration triée sur le volet.

Relativement homogène sur le plan ethnique et culturel, avec à peine deux millions d'étrangers sur son sol (1,6% de la population), la société japonaise rechigne à toute arrivée massive d'étrangers, vue comme une menace pour son identité.

Mais la natalité catastrophique du pays (1,32 enfant par femme) a relancé le débat sur l'immigration. Peuplé de 127 millions d'habitants, le Japon ne compterait en effet, au rythme actuel, que 100 millions de d'habitants en 2050 et 64 millions d'ici 2100, selon les projections.

Le gouvernement prépare deux réformes des conditions d'accueil des étrangers. Mais leur ambivalence en dit long sur la complexité du sujet dans l'archipel.

Les autorités prévoient d'abord d'instaurer des tests de langue japonaise pour les candidats à l'immigration.

Un tel examen pourrait dissuader certains postulants, mais le ministère de la Justice assure que son objectif est "d'améliorer la vie des étrangers" au Japon et non pas "de limiter l'immigration".

Par ailleurs, le gouvernement compte placer sous son autorité l'enregistrement des résidents étrangers, aujourd'hui assuré par les municipalités. Une centralisation des données qui laisse présager un contrôle plus pointilleux.

Hidenori Sakanaka, ancien chef du bureau de l'immigration à Tokyo, souligne pourtant que cette réforme, demandée par certaines mairies, permettra aux étrangers d'être mieux couverts par les services publics - éducation ou santé.

Pour M. Sakanaka, "ces projets n'ont pas pour but de contrôler davantage les étrangers" et sont au contraire symptomatiques de l'"esprit ouvert" des autorités "à la venue de plus d'étrangers".

Cette apparente contradiction traduit l'opposition entre les tendances conservatrices et néo-libérales de la droite japonaise au pouvoir.

Les conservateurs relaient une pensée bien ancrée dans la population comme quoi la spécificité de la société japonaise - ses codes culturels et son écriture si complexe, entre autres - rendrait l'archipel incompatible avec l'immigration.

Incarnée plusieurs années par l'ancien Premier ministre Junichiro Koizumi, la tendance néo-libérale est soutenue par les milieux d'affaires, et notamment l'organisation du grand patronat japonais, le Nippon Keidanren.

Dans des "recommandations sur l'acceptation de travailleurs non-japonais" publiées en mars 2007, le Keidanren souligne que le Japon va vite manquer "de personnels qualifiés dans la santé, l'agriculture, l'industrie, la construction et la fabrication des machines". Il juge donc "essentiel que le Japon accueille davantage de travailleurs étrangers".

Il donne en exemple un accord de partenariat économique signé en 2006 entre le Japon et les Philippines qui, outre des clauses commerciales, a prévu la venue dans l'archipel de travailleurs de santé philippins - infirmières et aides-soignants pour les personnes âgées.

Un accord du même type a depuis été signé avec l'Indonésie, prévoyant la venue d'un millier de personnels de santé.

Dans les deux cas, le Japon a toutefois imposé des conditions draconiennes: les Indonésiennes et Philippines voulant rester définitivement devront passer le même examen que les infirmières locales - ce qui exige qu'elles maîtrisent parfaitement la langue japonaise.

Une demande qui n'est pas le fruit du hasard: en sélectionnant des immigrés japonisant et de professions bien précises, le pouvoir espère à la fois contenter les partisans de l'ouverture et rassurer ceux qui craignent une déstabilisation de "l'harmonie" nippone.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-japon-vers-plus-d-immigres--3084.asp?1=1

Sans travailleurs pauvres pas de prospérité japonaise ?

Alternant les petits boulots, logés dans des dortoirs et appelés pour n'importe quelle tâche au pied levé, les travailleurs pauvres du Japon sont des victimes de la précarité qui alimentent, de plus en plus, la prospérité économique du pays.

Le taux de chômage au Japon a baissé en 2007 à son plus bas niveau depuis dix ans, 3,9%. Une moyenne à faire pâlir d'envie les pays européens à chômage élevé (Allemagne, France), mais plus basse, également, que les Etats-Unis ou le Royaume-Uni.

Depuis son "miracle économique" des années 60 et 70 qui lui a permis de devenir la deuxième économie mondiale, le Japon a toujours connu un très faible taux de chômage. Mais le ralentissement de la croissance des années 90 s'est accompagnée d'une augmentation de la précarité de l'emploi.

La proportion de salariés à temps plein et à contrat stable, sur lesquels la société japonaise a longtemps érigé son modèle, a ainsi chuté de 83,6% de la population active en 1985 à 67% en 2006. Dans le même temps, les employés à temps partiel sont passés de 12,5% à 22% et les travailleurs temporaires de 3,9% à 8,1%.

Conséquence, les agences de placement de cette main d'oeuvre précaire ont pullulé, surfant sur la déréglementation du marché du travail et la politique de réduction des coûts des grandes entreprises.

"On m'a demandé de grimper sur une montagne de déchets industriels, pleine de mauvaises odeurs et de poussière, et de les trier à la main", raconte Shuichiro Sekine, un syndicaliste qui a mené l'enquête sur ces nouvelles agences de placement en s'engageant comme journalier.

Il explique n'avoir reçu "aucune instruction sur les mesures de sécurité", ses employeurs lui affirmant qu'il était de sa "propre responsabilité de (se) protéger".

L'entreprise en question, M.crew, a transformé des immeubles de bureaux en dortoirs, où elle héberge ses travailleurs pauvres dans l'attente d'un petit boulot. Avant d'être appelés à tout moment pour un emploi d'une journée, souvent dans la construction, les "locataires" de ces dortoirs attendent sur place, allongés sur des couchettes de fortune.

Le président de M.crew, Osamu Maebashi, un ancien sans abri, a longtemps été présenté comme un entrepreneur d'un nouveau genre, aidant chômeurs et SDF.

Mais sa société, qui a décliné toute demande d'interview, est aujourd'hui devenue un symbole de ces entreprises qui, en exploitant des salariés précaires ont peu à peu favorisé l'apparition des travailleurs pauvres - appelés "working poors" au Japon.

D'après le gouvernement, 18,9% des Japonais vivaient avec moins de 2 millions de yens par an en 2006, presque trois fois moins que le revenu individuel moyen (5,64 millions yens). Les statistiques internationales fixent le seuil de pauvreté à la moitié du revenu moyen.

Parmi ces pauvres, deux millions de "freeters", une catégorie regroupant des jeunes de 15 à 34 ans, qui passent de jobs en jobs: caissiers de supérettes ou de cafés internet ouverts toute la nuit, livreurs de journaux ou de meubles. Mal payés, ils peinent à se loger, tout bail étant assorti de conditions de ressources draconiennes.

Masataka Togashi, 29 ans, a ainsi sombré dans la pauvreté après des années d'insécurité professionnelle. Un jour, une dame lui a proposé un emploi alléchant, qui s'est révélée une arnaque destinée à lui faire souscrire un prêt.

"Tout me dégoûtait dans la vie, je pensais n'avoir plus droit qu'à ce type de proposition, après être resté précaire si longtemps", raconte-t-il.

Sans soutien familial, M. Togashi a quitté son île de Hokkaïdo (nord) et rejoint Tokyo, où il a atterri dans un foyer pour sans-abri. Il a depuis trouvé un emploi dans une organisation humanitaire d'aide aux "freeters".

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-sans-travailleurs-pauvres-pas-de-prosperite-japonaise--3089.asp?1=1

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Et si l'armée japonaise n'etait pas aussi forte que ce que l'on croit ?

La collision entre un destroyer ultra-sophistiqué et un bateau de pêche au sud de Tokyo pose la question de la capacité du Japon à assurer sa sécurité et à répondre à une attaque terroriste, à quelques mois d'un sommet du G8 sur l'île de Hokkaido (nord).

L'Atago, dernier-né des cinq destroyers japonais équipés du système de radars anti-aériens américain Aegis, a coupé en deux un bateau de pêche, dont l'équipage, un père et son fils, sont toujours portés disparus.

L'accident, survenu aux premières heures de la matinée mardi, s'est déroulé à une centaine de km au sud de Tokyo, alors que la mer était calme et la visibilité bonne.

Le commandant en chef des Forces d'autodéfense navales -- nom officiel de la Marine au Japon -- l'amiral Eiji Yoshikawa, a reconnu que le destroyer n'avait localisé le bateau de pêche Seitoku Maru que très peu de temps avant la collision -- à peine deux minutes selon le ministère de la Défense.

L'enquête confiée aux garde-côtes devra déterminer si le radar a correctement fonctionné et les responsabilités éventuelles des membres d'équipage en service sur le pont au moment de l'accident.

Mais sans attendre ses résultats, des voix se sont élevées au Japon pour dénoncer les dysfonctionnements à répétition au sein de l'armée japonaise, un ministre n'hésitant pas à poser la question de son efficacité en cas d'attaque terroriste.

"Si le bateau de pêche avait eu l'intention de faire un attentat suicide, qu'est-ce que les Forces d'autodéfense auraient bien pu faire?", a demandé publiquement Yoshimi Watanabe, ministre d'Etat chargé de la réforme de la politique financière et de l'administration.

Une question embarrassante pour le Premier ministre Yasuo Fukuda, et son ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, à quelques mois d'un sommet du G8, début juillet à Hokkaido, avec la présence des chefs d'Etat et de gouvernement des huit pays les plus industrialisés du monde.

Aux termes de la Constitution héritée de la défaite, le Japon est un Etat officiellement pacifique et ne possède pas d'armée, mais uniquement des Forces d'autodéfense chargées d'assurer sa protection.

Selon un expert militaire, même les navires les plus sophistiqués comme l'Atago sont dotés d'un radar rudimentaire.

"Un destroyer a un radar perfectionné pour la défense aérienne, mais son matériel de navigation est à peu près du même niveau que celui d'un bateau de pêche", a commenté Tadasu Kumagai.

"Une petite embarcation est difficile à repérer sur un radar de navigation, ce qui pose un problème en cas d'attaque suicide", a-t-il reconnu.

Un autre analyste militaire, Hisao Iwashima, met lui l'accent sur le manque de vigilance de l'équipage du destroyer.

"S'ils ne peuvent pas réagir à un cas comme celui-là, c'est un problème, même avec le meilleur équipement possible", a-t-il estimé.

La communication au sein de la Marine et du ministère de la Défense a également connu des ratés, ce qui a suscité un rappel à l'ordre du Premier ministre à son ministre de la Défense.

Le Haut commandement des Forces d'autodéfense navales n'a été prévenu de l'accident que 40 minutes plus tard et le ministre une heure et demi après.

Le quotidien Yomiuri Shimbun (droite), généralement bien intentionné à l'égard du gouvernement, a publié  un éditorial sévère contre la Marine.

"La sécurité du Japon ne peut pas être garantie si un destroyer de la classe Aegis, qui a coûté 140 milliards de yens (880 millions d'euros), ne peut pas éviter une collision avec un bateau de pêche", écrit-il, avant d'appeler les Forces d'autodéfense navales à "prendre des mesures pour éviter la répétition de scandales si elles veulent regagner la confiance du public".

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-et-si-l-armee-japonaise-n-etait-pas-aussi-forte-que-ce-que-l-on-croit--3201.asp?1=1

La destruction du satellite-espion américain, "pas de problème" pour Tokyo

Le Japon, allié de Washington en Asie, a indiqué n'avoir aucune inquiétude après la destruction par les Etats-Unis d'un de leurs satellites-espions avec un missile, une opération qui a suscité des critiques et préoccupations de Pékin et Moscou.

"Il semble qu'il n'y ait pratiquement pas de problème" notamment de risques de pluie de débris sur Terre, a indiqué à la presse le porte-parole en chef du gouvernement Nobutaka Machimura.

Le Japon a réagi avec beaucoup plus de modération qu'en janvier 2007 lorsque Pékin avait détruit un vieux satellite météo avec un missile, devenant le troisième pays après les Etats-Unis et la Russie à éliminer un engin spatial. Tokyo et Washington avaient alors accusé les Chinois de vouloir montrer leur capacité à intervenir militairement dans l'espace.

Le département américain de la Défense a annoncé avoir abattu l'un de ses satellites-espions à la dérive, officiellement pour l'empêcher de s'écraser sur Terre avec des réservoirs remplis de 450 kilos d'une substance hautement toxique, l'hydrazine.

Moscou avait par avance dénoncé l'opération comme un test militaire déguisé, affirmant que les Etats-Unis cherchaient à déplacer "la course aux armements vers l'espace".

La Chine a rapidement réagi en réclamant aux Etats-Unis des informations sur l'opération, leur demandant de "respecter sérieusement leurs obligations internationales" et s'inquiétant de "possibles dommages pour la sécurité de l'espace".

Malgré une constitution pacifiste, le Japon, qui entretient des relations difficiles avec son voisin chinois et dépend fortement des informations des satellites espions, a un programme de recherche spatial et militaire très avancé et les experts pensent qu'il serait capable de détruire un satellite dans l'espace.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-la-destruction-du-satellite-espion-americain-pas-de-probleme-pour-tokyo-3211.asp?1=1

Japon: la marine sur la défensive après la destruction d'un bateau de pêche

Le ministère de la Défense et la marine japonaise étaient sous le feu des critiques, après l'éperonnage d'un chalutier par un destroyer, alors que l'espoir de retrouver vivants les deux pêcheurs disparus dans la collision s'amenuisait.

Le ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, est allé jeudi présenter ses excuses à la communauté de pêcheurs du village côtier de Katsuura (est de Tokyo), d'où étaient originaires les deux disparus, un père et son fils.

Son ministère a reconnu que l'équipage du destroyer avait aperçu le chalutier une douzaine de minutes avant de le percuter et de le couper en deux. Les premières informations données après l'accident faisaient état d'un laps de temps d'à peine deux minutes.

Mais la parole du ministère restait douteuse aux yeux des pêcheurs, d'autant que le navire de guerre incriminé, l'Atago, est le dernier-né de cinq destroyers japonais équipés de radars anti-aériens américain , un système de détection ultra-moderne.

Le capitaine d'un autre chalutier croisant dans les parages au moment de l'accident a affirmé avoir repéré le destroyer 37 minutes avant l'impact.

"Il est impossible que l'Atago n'ait vu le chalutier que 12 minutes avant, car il est équipé d'un radar bien plus puissant que les nôtres", a expliqué ce pêcheur, Noriaki Horikawa.

Selon lui, l'équipage de l'Atago "aurait dû pouvoir repérer le chalutier 20 ou 30 minutes avant, voire plus tôt, s'il avait surveillé son radar".

Le Parti Démocrate du Japon (opposition), a exigé la démission de M. Ishiba, une demande aussitôt rejetée par le porte-parole et numéro deux du gouvernement, Nobutaka Machimura, pour qui la priorité est de retrouver les victimes et "pas encore à discuter des responsabilités".

L'affaire pourrait pourtant aggraver l'impopularité du ministère de la Défense, une création récente au Japon qui dispose d'une Constitution pacifiste depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

Le ministère a fait l'objet de critiques ces derniers mois après l'arrestation de l'un de ses anciens hauts responsables, soupçonné d'avoir accepté des cadeaux somptueux d'une entreprise d'armement en échange de contrats militaires.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-japon-la-marine-sur-la-defensive-apres-la-destruction-d-un-bateau-de-peche-3214.asp?1=1

L'oléoduc Sibérie-Pacifique

Le vice-président du monopole russe des oléoducs Transneft, Mikhaïl Barkov, a défendu dans un entretien le projet d'oléoduc Sibérie Orientale-Pacifique, qui doit fournir à l'Asie une nouvelle source d'approvisionnement en hydrocarbures dans les décennies à venir.

Q: Quels sont les difficultés rencontrées sur le parcours?

R: C'est le projet du XXIè siècle. Aucun autre pays n'a un projet mené sur une telle distance, dans de telles conditions. Le segment le plus difficile, dans le sud de la Iakoutie (Sibérie) est celui qui a été ajouté pour détourner le tracé à 400 kms au nord du lac Baïkal. Il est fait de roches, de montagnes et de permafrost. Les gens travaillent par des températures de -60 degrés Celsius.

C'est un tracé très difficile. Pour traverser la Lena, un des fleuves les plus larges du monde, aux rives rocheuses et au courant puissant, nous utilisons des tubes épais de 29 mm, ce qui rend la soudure très complexe. Le permafrost ce n'est pas comme de la simple glace qui se brise facilement, c'est comme du métal.

Q: Quels seront les pays destinataires du pétrole transporté par cet oléoduc? On parle avant tout de la Chine et du Japon.

R: Une partie du pétrole ira vers le marché Asie-Pacifique, pas obligatoirement le Japon. Cela dépendra des compagnies pétrolières. En ce qui concerne la Chine, la question est en cours de discussion.

Cet oléoduc est une contribution à la sécurité énergétique mondiale. Nous ne savons pas quels problèmes ou conflits pourront surgir au XXIème siècle. Il n'aura pas d'incidence sur les livraisons de pétrole russe en Occident.

Q: Où en est l'avancement des travaux. Qu'en est-il du report d'un an à 2009 de l'achèvement de la première phase ?

R: Le projet sera réalisé, c'est évident. Personne en principe parmi les compagnie pétrolières ne souffrira (de ce retard). L'oléoduc part de Taichet (Sibérie orientale) et sa première phase s'achève à Skovorodino (région de l'Amour, Extrême-Orient russe), où un embranchement vers la Chine est envisagé. Sa deuxième phase s'achève dans la baie de Kozmino, près de Nakhodka. Il est trop tôt pour parler des délais de cette seconde phase.

La première a une longueur de 2.700 km et la capacité prévue est de 30 millions de tonnes par an. La longueur totale est de 4.900 kilomètres, dont 1.694 sont déjà soudés et posés. En tout, 6.100 personnes travaillent directement à la construction, dont 2.000 Chinois.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-l-oleoduc-siberie-pacifique--3204.asp?1=1

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  • 2 weeks later...

Soldats américains au Japon: l'armée allège son couvre-feu

L'armée américaine a allégé le couvre-feu imposé à son personnel civil et militaire dans le sud du Japon, instauré depuis deux semaines après plusieurs incidents impliquant des soldats à Okinawa (sud), un assouplissement jugé "prématuré" par le gouverneur de l'île.

Le couvre-feu pour les troupes installées à Okinawa et Iwakuni (ouest) ne concernera désormais que les militaires et seulement la nuit de 22H00 à 05H00, a annoncé le commandement américain dans la nuit de lundi à mardi.

Cette levée partielle intervient trois jours après la libération surprise par la justice japonaise d'un sergent des Marines de 38 ans accusé du viol d'une adolescente de 14 ans à Okinawa, premier d'une série d'incidents ayant conduit le commandement à imposer un couvre-feu à ses troupes le 20 février.

"Pendant les deux semaines écoulées, les chefs des services de l'armée ont passé en revue les procédures et les ordres présidant à la discipline et à la conduite" des militaires et cette "+période de réflexion+ est terminée", a expliqué le commandement dans un communiqué.

Le couvre-feu qui était appliqué en permanence aux soldats, personnels civils de l'armée et leur famille installés à Okinawa (45.000 personnes au total) et sur la base d'Iwakuni, près d'Hiroshima, ne s'appliquera désormais qu'aux seuls militaires, et la nuit uniquement.

Pendant le couvre-feu, les soldats devront rester "dans les bases de l'armée américaine ou dans leur maison hors base".

En outre, les militaires n'auront "pas le droit de boire de l'alcool en dehors des bases, sauf à leur domicile" pour ceux qui habitent à l'extérieur des bases.

Le gouverneur d'Okinawa, Hirokazu Nakaima, a jugé mardi cet allègement "un peu prématuré".

"La priorité est de vraiment instaurer des mesures de prévention" pour éviter de nouveaux incidents et "je veux que l'armée apporte des résultats" en ce sens, a-t-il ajouté.

La justice japonaise a libéré vendredi un sergent accusé du viol d'une adolescente, après que la famille de la jeune fille a retiré ses accusations.

Les associations de victimes de crimes impliquant des militaires américains à Okinawa estiment que des pressions ont été exercées sur la jeune fille et sa famille pour qu'elles abandonnent les poursuites.

Le Marine a toutefois été placé en détention par l'armée américaine qui a annoncé mener sa propre enquête.

Six autres soldats ou employés de l'armée ont été arrêtés depuis la mi-février à Okinawa, l'un pour le viol présumé d'une Philippine, la plupart des autres pour des incidents liés à la consommation d'alcool ou de drogue.

La multiplication de ces incidents, et notamment les viols présumés, ont provoqué la colère de la population d'Okinawa. Une manifestation de protestation est prévue sur place le 23 mars.

L'île d'Okinawa, un petit territoire des confins méridionaux de l'archipel japonais, accueille la moitié des 40.000 soldats américains installés au Japon et les trois quarts de leurs bases.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-soldats-americains-au-japon-l-armee-allege-son-couvre-feu-3368.asp?1=1

Budget militaire chinois: le Japon demande des précision

Le Japon a appelé la Chine à répondre aux inquiétudes de la communauté internationale à propos de la hausse vertigineuse de son budget militaire, en soulignant qu'aucun pays ne menaçait de l'envahir.

"Il est impossible pour les pays voisins et les autres Etats dans le monde de comprendre ces 20 années de croissance à deux chiffres" des dépenses militaires de la Chine, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Nobutaka Machimura.

La Chine a annoncé une hausse de 17,6% du budget de son armée pour 2008.

"Quand j'étais ministre des Affaires étrangères, je leur ai dit une fois: +Pourquoi augmentez-vous votre budget militaire à un rythme aussi rapide? Quel pays va vous envahir? Aucun", a poursuivi M. Machimura devant les journalistes.

"Nous travaillons à ce que la Chine, qui va organiser les Jeux olympiques (en août) et l'Exposition universelle (en 2010), prenne conscience qu'elle doit augmenter la transparence" dans ce domaine, a-t-il ajouté.

"Une Chine pacifique, stable et prospère est ce que le monde désire. Donc j'espère que la Chine fera des efforts dans cette direction", a-t-il conclu.

Le Japon, qui a renoncé à la guerre depuis la défaite de 1945 et ne possède que des forces d'autodéfense, tente d'améliorer ses relations avec la Chine tout en manifestant régulièrement son inquiétude face à l'augmentation des dépenses militaires de son puissant voisin.

Aux termes d'un traité de sécurité signé avec les Etats-Unis, le Japon a autorisé le stationnement sur son territoire de quelque 40.000 soldats américains chargés d'assurer sa protection.

Le Japon et la Chine se disputent des îles inhabitées en mer de Chine orientale dont le sous-sol renfermerait d'importants gisements de gaz. Les relations entre les deux voisins restent marquées par l'impérialisme japonais des années 30 et 40 et son cortège de massacres et d'humiliations infligés aux Chinois.

Mais les intérêts économiques des deux pays leur ont permis de tourner la page sur le passé et de construire des liens politiques et commerciaux plus étroits.

Le président chinois Hu Jintao est attendu à Tokyo dans les prochaines semaines, pour la deuxième visite officielle d'un chef de l'Etat chinois depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1972.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-budget-militaire-chinois-le-japon-demande-des-precision-3376.asp?1=1

Accident naval au Japon: le ministre de la Défense évoque une démission

Le ministre japonais de la Défense a pour la première fois laissé entendre qu'il pourrait démissionner à la suite du scandale entourant la collision d'un destroyer avec un bateau de pêche.

L'opposition réclame son départ après une série de révélations sur la façon déplorable dont le ministère a géré cette affaire dans les heures qui ont suivi l'accident.

Deux pêcheurs, un père et son fils, sont toujours portés disparus après que leur bateau eut été coupé en deux par l'Atago, le plus grand et le plus sophistiqué des destroyers de la marine japonaise, le 19 février à une centaine de kilomètres au sud de Tokyo.

Shigeru Ishiba a été nommé à la tête du ministère de la Défense par le Premier ministre Yasuo Fukuda après son élection fin septembre 2007.

"Je suis toujours prêt à cette éventualité", a répondu M. Ishiba aux journalistes qui l'interrogeaient sur son éventuelle démission.

Toutefois, il a semblé ensuite faire machine arrière lorsqu'il a répondu aux questions du Parlement, affirmant qu'il n'avait pas l'intention de démissionner dans l'immédiat.

"Je ne partirai pas sans avoir mûrement réfléchi", a-t-il dit, alors qu'il était sous la pression des députés de l'opposition.

"La meilleure façon d'assumer la responsabilité, à mon avis, est de répondre aux attentes des personnes qui ont le plus souffert. Si je prends ça à la légère et que j'annonce que je pars, cela signifie que je n'ai pas répondu à leurs attentes", a répondu le ministre.

Jour après jour, la presse publie de nouvelles révélations sur la façon dont le ministère a tenté de dissimuler la faute de l'équipage du destroyer, notamment sur le délai qui s'est écoulé entre l'apparition du chalutier sur les écrans de radar et la collision, soit 12 minutes et non pas deux comme les militaires l'avaient affirmé au début de l'affaire.

M. Ishiba a aussi été forcé de reconnaître publiquement qu'il avait commis une erreur de jugement en participant à l'interrogatoire de l'officier de quart transporté d'urgence en hélicoptère dans les locaux du ministère quelques heures après la collision, sans en informer les gardes-côtes qui ont été chargés de l'enquête.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-accident-naval-au-japon-le-ministre-de-la-defense-evoque-une-demission-3336.asp?1=1

Au Japon :Obama vote pour Obama

Le candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine Barack Obama a remercié par écrit ses nombreux supporters d'une bourgade de l'ouest du Japon portant son nom, qui s'apprêtent à vibrer pour leur favori lors des primaires du Texas et de l'Ohio.

Le petit port de pêche d'Obama - "petite plage" en japonais - s'est découvert une passion pour le sénateur de l'Illinois depuis la découverte de leur homonymie, malgré les 11.000 km séparant cette bourgade de Washington où le candidat espère s'installer comme premier président noir de l'histoire américaine.

Le maire de la ville a reçu un courrier signé "Barack Obama", où le candidat a remercié la ville pour "son soutien et son encouragement" et les "touchants cadeaux" qu'elle lui a fait parvenir l'an passé - notamment une paire de baguettes laquées, la spécialité locale.

M. Obama a écrit sa lettre en anglais mais a assorti sa signature d'un "votre ami" en japonais.

"Nous partageons plus qu'un nom, nous partageons la même planète et des responsabilités en commun", a souligné le candidat.

"J'attends avec impatience un avenir marqué par l'amitié entre nos deux grandes nations et par un engagement partagé pour un monde meilleur et plus libre", a-t-il conclu.

Le maire d'Obama, Toshio Murakami, a montré la lettre avec fierté à la presse japonaise, annonçant qu'il répondrait au sénateur sitôt connus les résultats des primaires du Texas et de l'Ohio, cruciales pour la désignation du candidat démocrate.

Il ne sera pas le seul à trembler pour "Barack", une centaine d'habitants ayant prévu de se rassembler avec des tee-shirts et des bandanas proclamant "J'aime Obama". Des "Hamburger Obama" seront servis aux convives.

M. Murakami a plusieurs fois affirmé que M. Obama ferait un très bon président des Etats-Unis. Il n'a toutefois pas caché qu'un succès de son champion ferait aussi bondir la notoriété de sa ville, permettant d'attirer les touristes, voire, pourquoi pas, d'accueillir un sommet international.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-au-japon-obama-vote-pour-obama-suite--3367.asp?1=1

Extrême droite japonaise : suicide devant le Parlement pour protester contre la Chine

Un homme s'est suicidé d'une balle dans la tête devant le Parlement japonais, apparemment pour protester contre le réchauffement des relations sino-japonaises.

L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, qui appartenait vraisemblablement à un mouvement d'extrême droite, s'est fait déposer par un taxi devant le Parlement à Tokyo et s'est tiré une balle dans la tête, a expliqué la police. Il est mort peu après.

Selon les médias, il était porteur d'une lettre adressée au Premier ministre japonais Yasuo Fukuda dans laquelle il contestait sa diplomatie envers la Chine, mais dénonçait également les enlèvements de Japonais par la Corée du Nord et le boycott par M. Fukuda du sanctuaire shintoïste Yasukuni, cher aux yeux des nationalistes.

M. Fukuda (Parti Libéral Démocrate, droite), qui a remplacé en septembre le nationaliste Shinzo Abe, cherche à améliorer les relations du Japon avec la Chine.

Il s'est rendu en Chine en décembre, où il a été chaleureusement accueilli, et le président chinois Hu Jintao est attendu au Japon au printemps.

M. Fukuda a en outre annoncé qu'il ne se rendrait pas au sanctuaire Yasukuni, où sont vénérées les âmes des soldats japonais morts au combat, y compris des criminels de guerre des années 30 et 40.

Les visites régulières du Premier ministre nationaliste Junichiro Koizumi (2001-2006) dans ce sanctuaire avaient provoqué la colère des Chinois et gelé les relations entre les deux pays.

M. Fukuda a par ailleurs adopté un discours plus accommodant à l'égard de la Corée du Nord, malgré le problème en suspens des Japonais enlevés par Pyongyang dans les années 70 et 80 pour apprendre le Japonais aux espions du régime communiste.

M. Fukuda a mis en avant le dialogue nécessaire, soulignant que d'éventuelles sanctions contre Pyongyang ne devaient intervenir qu'après.

Ses prédécesseurs MM. Koizumi et Abe martelaient qu'aucune discussion n'était possible avec le régime communiste tant que les kidnappés, dont le Japon est sans nouvelle, n'étaient pas libérés.

Le suicide ou la mutilation sont des pratiques souvent utilisées par des militants d'extrême-droite japonais pour faire entendre leurs revendications.

Début février, l'un d'entre eux s'était tailladé le ventre avec un couteau de cuisine devant le ministère des Affaires étrangères, après y avoir lancé une bombe incendiaire. Il a survécu à ses blessures.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-extreme-droite-japonaise-suicide-devant-le-parlement-pour-protester-contre-la-chine-3390.asp?1=1

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