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Boeing 787 Dreamliner.


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  • 2 weeks later...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20100827trib000543044/boeing-reporte-a-nouveau-la-livraison-du-premier-dreamliner.html

Le premier exemplaire du B787, le nouveau long-courrier de Boeing, devrait être livré au cours du premier trimestre 2011, a annoncé ce vendredi, le constructeur américain, sans plus de précision.

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
  • 4 weeks later...
  • 4 weeks later...

Boeing devrait encore ajourner le calendrier de livraison du 787 Dreamliner

http://www.lepoint.fr/economie/boeing-devrait-encore-ajourner-le-calendrier-de-livraison-du-787-dreamliner-21-12-2010-1277709_28.php

"La quantité (de problèmes rencontrés) est horrible. On ne devrait pas faire face à tant de difficultés à un stade aussi avancé du programme", a indiqué un ingénieur, cité par le Seattle Times

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en parlant certification:

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/reuters_00312921-le-boeing-787-aura-une-certification-au-2e-semestre-selon-easa.htm

La certification du 787 de Boeing interviendra au second semestre, a fait savoir mardi le dirigeant de l'Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) Patrick Goudou (...)

(...) Boeing a fait savoir que la première livraison, programmée pour le premier trimestre 2011, serait finalement repoussée, sans toutefois donner de nouvelle date de livraison

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Certifier un avion alors que son constructeur reconnaît qu'il n'est pas au point...

De toute façon, même si le constructeur le présente comme abouti, y'aura pas de certification, en principe.

Les exemples d'avions mal concus sur certains points névralgiques ou périphériques mais malgré tout susceptibles de causer la perte de l'avion (pas sur l'ensemble du concept) ayant causé des crashs sont légion bien qu'il aient été qualifiés par la suite.

C'est quel modèle US qui avait un gros souci avec l'ancrage des portes de soute ? Avec au moins deux ou trois cartons à l'arrivée alors que le problème avait déjà été évoqué à l'avance en interne de la boîte.

Me souviens plus (Mc Donnel Douglas XXX ?).

Et si l'avion passe malgré tout les tests, au premier, ou second crash présentant des causes similaires au premier, y'aura énorme souci pour le constructeur.

Le genre de perte de crédibilité qui te plombe un avionneur pour des années.

Surtout s'agissant d'un des deux plus gros fournisseurs mondiaux d'avions de ligne.

Risqué, très risqué.

Mais comme partout, la direction des entreprises construisant des avions de ligne (Airbus en tête voir la cata A400 M et l'A380) ayant été confiée à des commerciaux plutôt qu'à des techniciens aéro, le seul objectif est la rentabilité, souvent au détriment du temps d'études nécessaires au bon développement du projet, en mettant de côté les aléas possibles/probables du développement lorsqu'ils signent pour le développement.

Serrer les prix pour avoir le projet surtout sans tenir compte des galères possibles sur un avion totalement nouveau.

Bref, faire des prévisions de frais de développement sur un fantasme bisounours où tout ira bien, forcément.

Alors des fois, tout ça conduit à occulter les défauts possibles, parce que le développement atteint des sommes difficilement amortissables sur les ventes.

Du moins à cours terme, parce que ça plombe les cours en Bourse.

Et comme la Bourse fonctionne maintenant sur le court, voire le très court terme, bonjour les dividendes aux actionnaires.

Mauvais trip. Et c'est pareil un peu partout. Dans l'automobile notamment.

Ce qui explique les retours atelier de millions de bagnoles ces dernières années, pour cause de défaut de conception.

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  • 1 month later...

The 787 runs out of time and lies

.........

But in terms of the bigger picture for the Dreamliners there is something else going on in Boeing media manipulation. In recent weeks the mainstream US media has started running very detailed reports quoting Boeing executives as how they bungled the outsourcing of much of Dreamliner project to partners who not only took over much of the manufacturing, but also the designing of sections of the 787, and a proportionate share of the profits.

Some examples of this include a Reuters  feature, and another feature in the LA Times. Other similarly detailed and officially sourced articles have appeared in the New York Times and the Wall Street Journal, while The Seattle Times has been all over the 787 issues for the last year as the gap between the company commentary and the reality confronting many of its readers in their working lives widened.

This is not the result of widely scattered reporters suddenly going ‘ding’ and writing the same story. It is the result of Boeing seeking to place a rather different message in the media than the lies and evasions that were shamelessly promulgated by the company from 2005 about both the progress and performance characteristics of the 787 family.

Boeing’s mea cupas over outsourcing stop short of calling  this for what is was, the deliberate non-Americanisation of the most important and technologically ambitious airliner it has ever launched.  Boeing wraps itself in the US flag in its rhetoric when it needs to get attention on Capitol Hill, but somehow believed that its real role would become one of gluing together the foreign made, designed and owned parts of the plastic fantastic 787 like a giant kit plane in Seattle, and get away with it.

..........

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  • 2 weeks later...

Et une descente en flammes, Une !

Comment le Boeing 787 Dreamliner est devenu un cauchemar industriel

http://phdx.blog.lemonde.fr/2011/02/28/comment-le-boeing-787-dreamliner-est-devenu-un-cauchemar-industriel/

Sur le papier, il est merveilleux. Ses géniteurs lui avaient d’ailleurs donné un joli nom : Dreamliner, le courrier de rêve. C’était en 2003, à la fin de l’année, quand le conseil d’administration de Boeing a décidé de lancer le 7E7, rebaptisé deux ans plus tard le 787 Dreamliner. Aujourd’hui, ce serait plutôt le Dramaliner, l’avion cauchemar. Sept ans plus tard, un vieux de la vieille de Boeing, cité par le Seattle Times , lâche : « c’est l’enfer absolu… » ou « l’apocalypse industrielle » (1). Scott Fancher, le patron du programme, reconnaissait, en décembre dernier, que lui et son équipe avaient « beaucoup de boulot à faire », alors même que le premier 787 devrait voler depuis trois ans.

Le rêve sur le papier, l’enfer à l’usine

Dans l’industrie une règle très simple veut que, face à des problèmes complexes, on avance pas à pas. Mais, le conseil d’administration de Boeing devait être pressé et a voulu brûler les étapes. Les ingénieurs mettaient sur la table un appareil nouvelle génération aux performances extraordinaires. Un avion Lego construit en trois jours (cela reste l’ambition affichée), avec une consommation de carburant réduite de 20 %, des coûts de maintenance diminués de 30 % et encore des 10 % d’économie par siège et par mile parcouru. Et pour les passagers plus de place pour mettre un terme à la « guerre des coudes », des hublots beaucoup plus grands et plus d’humidité. Fini, la gorge sèche et la course au verre d’eau. Un rêve.

Alors pour tout changer, Boeing a vraiment tout changé. La liste des innovations est longue  : les matériaux utilisés, les technologies mises en œuvre, la manière de travailler avec les fournisseurs et l’assemblage final de pièces venues du monde entier. Tout cela est décrit avec minutie et fierté sur le site du constructeur. Comment réduire la consommation de carburant ? En abandonnant les vérins et les transmissions hydrauliques au profit de fibres optiques et de moteurs électriques ; en retirant l’aluminium pour les composites et en substituant la colle aux rivets. « Un élément composite de la carlingue permet de supprimer l’assemblage de 500 tôles d’aluminium et entre 40 000 et 50 000 rivets », explique Boeing. Résultat, un avion 0 % de matière grasse qui pèse 15 à 20 tonnes de moins que son rival européen l’A 330-200.

Jusqu’à présent Boeing, et Airbus, utilisaient bien des composites, mais avec parcimonie. Le 777, c’est 12 % de composites et 50 % d’aluminium. Le 787 en met partout. Avec 50 % de matériaux composites et 20 % d’aluminium, il inaugure une nouvelle ère de l’aviation civile. Les avions ont commencé par être en bois, puis en alu et finalement ils sont en plastique. Problème, les composites ne respectent pas les mêmes lois que l’aluminium et il a fallu apprendre à maîtriser ses faiblesses, ses points de rupture. L’aile et le point d’attache de l’aile à la carlingue ont notamment représenté de casse-têtes. Jamais un industriel n’avait construit une pièce aussi grande en carbone et jamais personne n’avait validé ses capacités de résistance à la torsion ou sa fatigue aux points d’ancrages. Bref, il fallait reconstruire de lourdes équations mathématiques pour les injecter dans les ordinateurs Cray, parmi les plus puissants du monde, pour définir le bon dessin de l’aile et la meilleure façon de l’accrocher au fuselage.

Il pleut dans l’avion

Multiplier les moteurs électriques dans l’avion est en soi une bonne idée, mais les ingénieurs ont dû faire face à un problème inattendu : une importante condensation, probablement liée a l’usage du carbone, est venue compliquer la gestion des arcs électriques. L’un des interlocuteurs confessés par le Seattle Times dit avec beaucoup de simplicité : « il pleut dans l’avion ». La dizaine d’inspecteurs de la FAA, l’administration fédérale de l’aviation civile américaine, chargée de délivrer les autorisations de vol, embarqués le 9 novembre dernier ont surtout participé à un atterrissage d’urgence. Ils peuvent témoigner que le cocktail humidité plus électricité pose de sérieux problèmes. L’appareil chargé de leur faire faire un petit tour a atterri la cabine plongée dans le noir après qu’un incendie se soit déclaré dans une armoire électrique. Leur sanction a été sans nuance : si Boeing ne règle pas rapidement un certain nombre de problèmes, le 787 n’aura pas la certification pour réaliser des vols intercontinentaux. Autant dire qu’il irait rejoindre les grands cimetières des avions de l’Arizona.

Pour ajouter à la complexité, Boeing a eu la bonne idée de faire une sorte d’Airbus mondial en partageant les développements et l’industrialisation avec des industriels de partout. Près du tiers du 787 vient d’Asie ou d’Europe. Une part jamais atteinte auparavant. La France a d’ailleurs bénéficié de cette porte ouverte puisque huit entreprises ont été embarquées à bord du Dramaliner (lire encadré).

Un Airbus intercontinental

Airbus avait expérimenté la difficulté de partager le développement de l’A-380 par-dessus le Rhin et c’était retrouvé avec des câbles venant d’Allemagne trop courts, trop longs ou sortant là ou on ne les attendait pas. Partager la mise au point d’un avion entièrement nouveau c’est bon pour l’image, ça aide à vendre des avions, mais ça déclenche une épidémie de migraines dans les bureaux d’études et à la direction financière. Remplacez le Rhin par le Pacifique ou par l’Atlantique et vous aurez une idée des difficultés rencontrées. Selon, les analystes américains contactés par le Seattle Times, le coût du 787 serait passé de 5 milliards de dollars à 12 voire 18 milliards de dollars.

Les vingt-cinq d’avions qui attendent actuellement sur le tarmac d’Everett dans l’usine Boeing en face de Seattle (Washington) doivent subir 105.000 opérations de base pour corriger les malfaçons ou les erreurs. Certaines prennent moins d’une journée, d’autres une semaine… Autant dire que la date de la première livraison paraît lointaine. En principe, All Nippon Airways devrait recevoir le premier 787 au troisième trimestre 2011. Il faudra avant cela que la FAA et son homologue européenne, l’Agence européenne pour la sécurité aérienne, signent les autorisations. Aux États-Unis les vols de certification ont repris en janvier et les travaux débuteront en Europe en avril. Boeing précisait dans son communiqué qu’il se laissait « une marge ». Depuis le temps on a appris à se montrer prudent du côté de Seattle.

Chez Airbus, on apprécie la situation. « Au départ, nous avions cinq ans de retard avec l’A-350, on en a plus que deux… » dit un haut dirigeant du constructeur européen.

PhDx

(1) « The perfect storm of manufacturing hell »

Lire le dossier sur le 787 Dreamliner sur le site de Boeing. Cliquez ici.

Les entreprises françaises embarquée

Messier-Dowty : trains d’atterrissage

Labinal : câblage électrique avec notamment l’utilisation de fibres optiques et un système de transmission de données à haut débit.

Latécoère : portes passagers, qualifiées de « structure majeure » par Boeing

Messier-Bugatti : systèmes de freinage électrique.

Zodiac : système de gestion des déchets et des eaux usées et les toboggans de sécurité.

Michelin : pneus.

Donaldson-Le Bozec : système de purification de l’air.

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Le gars de la FAA qui s'offre un atterrissage dans le noir ! Il a bien du flipper !  :rolleyes:

Mais apparemment ils tiennent la corde maintenant :

Boeing dans les temps pour le 787

11/03/2011

Boeing est dans les délais pour la livraison du premier exemplaire du 787 au troisième trimestre, a annoncé vendredi le responsable de ce programme. Scott Fancher s'adressait à la presse au site Boeing de San Antonio. Il a estimé qu'aucune annulation de commandes sur le 787 ne pouvait être attribuée aux retards de près de trois ans subis par le programme. "Les livraisons à nos premiers clients sont dans les délais pour le troisième trimestre", a-t-il dit.

Environ 840 exemplaires du "Dreamliner" ont été commandés. Peu après 18h30 (heure de Paris), le titre Boeing gagnait 0,38% à 71,56 dollars, à la Bourse de New York.

LeFigaro.fr

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Ils ont fait plusieurs annonces de ce genre, au dernier moment ils ont reportés suite a des problemes, les tests en étaient à 60% pour la certification au moment de l'incident quand j'avais regardé la derniere fois.

Meme si ca leur coutera cher, il n y a pas de raison qu'ils y arrivent pas, ca donne le temps au A350 de remonter

son retard. je vais regarder ou ils en sont, mais visiblement ils ont déjà décalé de six mois pour les livraison en 2013,

je le vois bien finir avec 1 an de retard.

il fera peut etre son premier vol quand le premier 787 sera livré. :oops:

Affaire a suivre.

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20110315trib000608132/boeing-promet-de-livrer-le-b-787-dans-les-temps-malgre-les-problemes-de-ses-fournisseurs-japonais.html

Boeing espère toujours pouvoir livrer le premier exemplaire du B787 au troisième trimestre 2011, en dépit du tremblement de terre au Japon qui pourrait affecter ses fournisseurs dans l'archipel.

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  • 2 weeks later...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20110314trib000607914/le-boeing-787-pourrait-patir-de-ses-fournisseurs-japonais.html

L'avionneur a peu de stocks. Les industriels nippons construisent 35% de la structure de l'avion.

Boeing s'inquiète. Si ses fournisseurs japonais du B787 Dreamliner devaient rencontrer des perturbations pendant plusieurs semaines, l'avionneur américain pourrait être confronté à de nouveaux problèmes de production, a indiqué ce lundi le responsable de la division aviation commerciale, Jim Albaugh, à la chaîne de télévision CNBC Business. "Nous avons un peu de stocks, mais pas trop", a-t-il dit.

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