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Colonisation de la Lune


Invité Arès

Messages recommandés

  • 3 weeks later...

Petite question, est ce que la ''crise'' actuel ralentira encore un peu plus les projets de la NASA et des autres agences spatiales concernant l'installation de bases sur la Lune ou au contraire peut servir de ''plan de relance'' de l'économie ?

Keynes disait qu'on pouvait investir dans n'importe quoi et même les trucs les plus inutiles pour relancer l'économie, cependant même chez ses suiveurs à peu près personne ne partage cet avis aujourd'hui ... et l'espace ça coute cher et ne rapporte pas grand chose, c'est facile d'en baisser les crédits sans que la population s'en offusque ... bref ça me parait mal barré.

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et ne pourrait on pas motiver cette colonisation par la présence d'hélium 3?

Je crois que ça c'est pas encore avant un bout de temps car on ne saurait pas quoi en faire à l'heure actuelle. Et il parait que ça ne sera pas évident à obtenir.

Certains disent qu'on ferait mieux de tenter de coloniser Mars (plus appropriée à ce genre d'exercice) et ne pas perdre de temps et d'argent sur notre satellite. Je sais pas si économiquement c'est justifié mais d'un point de vue "superbe de l'acte" ça me parait l'être, coloniser une planète potentiellement terraformable me parait plus intéressant que coloniser un satellite stérile; ça serait le début d'une colonisation qui prendrait 700-800 ans ... bref un truc long terme de chez long terme :)

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A mon avis la colonisation de Mars prendrait beaucoup moins de temps que 700 à 800 ans, ce temps ci c'est avec nos moyens actuels ou dans un futur proche mais qui sait ce que sera l'humanité dans 50 ans à peine voir 100 ans ? Vu les progrès fait en quelques dizaines d'années ça m'étonnerait pas que la Terre est complètement changer d'ici là et qu'on se retrouve déjà au bout de l'univers (optimiste  :lol:)

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En fait par là je pensais à une terraformation totale, à priori pour que la planète soit habitable sans combinaisons, ni même masques, c'est sur ce type de durée qu'il faut compter.

Donc à moins d'être dans un vaisseau à une vitesse proche de celle de la lumière ou d'être en orbite autour d'un trou noir, nous on ne risque pas de voir Mars au stade colonisé et terraformé  :'(

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Pour çan faudrait que Mars soit capable de retenir une atmosphère suffisamment dense, chose qui est relative à sa masse qui est inférieure à celle de la Terre.

Mars a très probablement connue une période où l'eau coulait à sa surface, ça a du durer assez longtemps vu l'aspect de sa surface. Elle a déjà supporté le cycle de l'eau une fois, pourquoi pas une autre ?

Après ça ne serait pas infini, mais qu'est ce qui l'est ?

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C'est pas une question d'eau c'est une question de pression et de densité de l'atmosphère. Je peux me tromper mais l'atm terrestre n'est respirable pour l'homme que parce qu'elle a une certaine densité. Si cette densité ne peut être atteinte sur Mars l'atmosphère ne sera pas respirable sans adjuvant à part au fond des canyons qui... seraient remplis d'eau.

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C'est pas une question d'eau c'est une question de pression et de densité de l'atmosphère. Je peux me tromper mais l'atm terrestre n'est respirable pour l'homme que parce qu'elle a une certaine densité. Si cette densité ne peut être atteinte sur Mars l'atmosphère ne sera pas respirable sans adjuvant à part au fond des canyons qui... seraient remplis d'eau.

Non, non, ce n'est pas ça.

La seule chose qui s'oppose à la respirabilité de son atmosphère c'est sa composition, qu'on peut changer.

Mais pour y être sans combinaison il faut augmenter la température en augmentant l'effet de serre (ça permettra aussi d'augmenter la pression, donc de permettre l'eau à l'état liquide, un cycle de l'eau, qui en densifiant l'atmosphère va rendre celle ci apte à filtrer les rayons de notre soleil et stopper les plus dangereux).

Après ça il faut donc s'attaquer à la composition de l'atmosphère pour la rendre respirable, plusieurs solution : bactéries ou des espèces d'usines de transformation du CO2 en oxygène, j'imagine que la planète grace au cycle de l'eau étant favorable à la vie, les plantes pourraient aussi jouer un role dans ce passage à une atmosphère respirable pour les humains.

Plutôt que de reformuler ce que j'ai lu à droite à gauche, je vais te répondre avec un bon vieux copié collé ;)

Comme dit précédemment, une atmosphère très ténue, environ 100 fois moins dense que celle de la Terre, entoure la planète Mars. Cette atmosphère est principalement constituée de dioxyde de carbone, d'un peu d'azote et d'argon, et de traces d'autres composés. Ces caractéristiques ont deux conséquences importantes. D'une part, l'atmosphère ne peut engendrer un effet de serre important et se refroidit donc rapidement la nuit, bien au-dessous de 0°C. Le dioxyde de carbone lui-même gèle aux latitudes élevées, engendrant des calottes polaires dont l'extension est variable selon la saison. Il en résulte des changements très importants de la pression atmosphérique globale, qui peut descendre au-dessous de 7 millibars. Ces variations de pression engendrent des tempêtes de sable qui balaient la surface martienne. D'autre part, l'atmosphère est trop fine pour arrêter les particules et le rayonnement énergétique venant du Soleil. Ceux-ci arrivent à la surface et empêchent l'édification de composés formés de molécules complexes.

Deux facteurs importants entrent en jeu pour rendre Mars habitable:

- La pression atmosphérique

- La température à la surface

On suppose qu'un réchauffement artificiel de Mars (qui ne serait pas obligatoirement important, quelques degrés seulement), aurait pour conséquence la libération dans l'atmosphère du CO2 contenu dans des réservoirs naturels du sol. Cela augmenterait l'effet de serre, donc la température martienne, et un effet boule de neige se mettrait en place. Une augmentation de la température martienne engendrerait la fonte des pôles et par la même la création d'océans qui pourraient permettre la vie, et une atmosphère rendant la planète habitable car la protégeant des radiations solaires... Des études très poussées, menées notamment par Robert Zubrin (un scientifique convaincu de la possible terraformation de Mars) ont conclu qu'une hausse de 4°C suffirait pour initier le processus.

Dans ce qui va suivre, nous allons examiner le potentiel des différents schémas proposés pour produire le réchauffement initial déclencheur du processus, comme des miroirs en orbite stationnaire, l'importation de gaz de type "chlorofluorocarbones" (appelés communément "CFC") aux hauts pouvoirs à effet de serre, ou encore la production artificielle sur Mars de ces halocarbones.

http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?t=204

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Juste quelques remarques concernant les possibilités de terraformation de l'atmosphère martienne :

- Augmenter l'effet de serre d'une atmosphère constituée à 95% de CO2, ça ne va pas être facile ... ajouter de la vapeur d'eau dont l'effet sur l'effet de serre est supérieur ? Elle va dissoudre le CO2 atmosphérique et précipiter en pluie acide ? Sinon, on peut aussi injecter du méthane ou des CFC ... c'est pas gagné.

- Relacher des grandes quantités de gaz dans l'atmosphère d'une planète dont le champ magnétique est mort ne sert à rien. La planète est épluchée par les vents solaires. Le gaz relaché sera balayé lui aussi. Quant à relancer le champ magnétique de mars ... c'est de la pure fiction (sans science).

Vous l'aurez compris, Mars sans scaphandre, j'y crois pas trop ... ou alors dans des grottes, avec des siphons découplant l'environnement du reste de l'atmosphère ...

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Huhu :)

Au delà de la question athmosphère, se balader à poil à la surface d'une planète sans champs magnétique ne doit pas être spécialement bon pour le teint...

Pourquoi crois-tu que les martiens soient verts ???  :lol:

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Dans le second tome de la trilogie de Mars de Kim S. Robinson, il existe des description très affutés sur les differentes stratégie pour rendre Mars habitable. Si on met de coté ceux qui veulent conserver Mars tel quel, il y a deux stratégies qui s'opposent: rechauffé le plus rapidement possible en injectant le plus de CO2 possible et l'autre qui consiste à dire que le réchauffement doit se faire progressivement, car une trop grande concentration de CO2 rendrait irrespirrable l'atmosphère  pour longtemps et le réchauffement trop rapide entrainerait la fonte très rapide des glaces emprissonées sous la poussière, avec son cortège de glissements de terrain catastrophiques et d'inondations gigantesques. Aussi, la stratégie qui semble se dégager est d'un réchauffement progressif, avec un enrichessement de l'atmosphère en CO2, mais aussi en vapeur d'eau, afin d'atteindre une pression atmospherique de 0,3 Atm (terrestre) en moyenne, avec des pics à 0,5 Atm dans de nombreuses régions basses, et 0,1 Atm sur tous les hauts plateaux et les volcans, conservant ainsi la grande partie de la surface martienne dans sa condition originel (c'est à dire préalable à la présence humaine, en même temps que les 0,5 Atm permettent une respiration possible (à condition que les organismes entre-temps ait produit une quantité relative et suffisante d'oxygène).

Hé Capitão,  ;)désolé de te décevoir mais avec la majeur partie de la population et de nos gouvernants qui semblent se complaire dans une mentalité de "velhos do Restelo", c'est pas demain la veille que tu verras notre pays dans de nouvelles aventures de découvertes  :P :'(

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erreur ATLANTIS le portugal  participe activement avec plus de 40 entreprises du secteur de la recherche aerospacial ex;                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           No sector Espacial, como em qualquer sector que envolva investimento público, não podem existir empregos em “part-time”, nem amadorismos…a gestão dos dinheiros públicos e a representação externa de Portugal, num sector que é fortemente concorrencial e onde a lógica empresarial é dominante, deve ser encarada e executada com rigor e conhecimento de causa, por pessoas com vivência empresarial.

No contexto da “reestruturação” do GRICES (Gabinete de Relações Internacionais da Ciência e Ensino Superior) esses princípios devem ser acautelados de forma a garantir a continuidade do conseguido até agora. Infelizmente, com o Sr. Ministro da Ciência de costas voltadas para os legítimos representantes das empresas, só por escrito público é que se lhe consegue fazer chegar o sentir da Industria.

É fundamental que quer a estrutura, quer o trabalho desenvolvidos no seio do extinto GRICES, cujos esforços empreendidos permitiram resultados muitíssimo importantes para o desenvolvimento do sector espacial nacional, sejam finalmente formalizados e reconhecidos pelo Estado Português. Ao longo dos últimos anos, pese embora a falta de recursos humanos, os interesses nacionais foram defendidos com transparência e profissionalismo junto dos Comités decisores da ESA, e foram criadas as condições para que empresas e institutos nacionais pudessem comunicar ao Governo as suas prioridades e estratégias, à semelhança do que é feito, com êxito, nos outros Estados Membros da Agência Espacial Europeia.

É em Portugal que se desenvolvem partes críticas do sistema GALILEO e é em Portugal que se estudam os futuros ‘pilotos automáticos’ para missões a Marte.

Uma vez que resultou, dever-se-ia implementar o mesmo sistema de gestão que aqueles países adoptaram, aproveitando os recursos e métodos que entre nós já deram provas de sucesso, de maneira a articular as orientações políticas de desenvolvimento espacial e as perspectivas dos agentes nacionais. São tarefas que implicam um conhecimento profundo do sector a nível europeu e a nível nacional, não apenas no plano académico mas fundamentalmente no plano empresarial e que exigem tempo, dedicação, transparência e imparcialidade, podendo apenas ser desempenhadas por profissionais integrados numa estrutura que dialogue transversalmente com as várias instituições do Estado. A sensibilidade do governo actual para esta temática ficou demonstrada na Conferência Ministerial da ESA, em Dezembro de 2005, em Berlim, onde Portugal duplicou o investimento nacional na Agência, subscrevendo 31.5M€ em programas opcionais até ao ano 2012, estimando-se assim que o volume de contratos no sector duplique, ou até mesmo triplique, nos próximos anos, acontecendo o mesmo com a contratação de pessoal na área. Esta duplicação do esforço financeiro representou um voto de confiança, por parte da Administração Pública Portuguesa, na capacidade de desenvolvimento dos agentes nacionais, tendo ido ao encontro das expectativas e competências das empresas e institutos que operam no sector Espacial.

Mas estes factores, juntamente com a natureza institucional do mercado espacial, obrigam a uma gestão cuidada e profissional dos investimentos públicos. É urgente que se torne clara a evolução pretendida no domínio da gestão institucional da participação de Portugal no sector espacial, sob pena de não conseguirmos o retorno científico e industrial desejado.

O Espaço é um dos sectores tecnológicos mais exigentes, onde o sucesso implica excelência, profissionalismo, persistência e método. Portugal aderiu à Agência Espacial Europeia (ESA) em Dezembro de 2000 e, passados apenas 7 anos, o sector emprega já cerca de 200 pessoas em dedicação exclusiva, sendo a maior parte mestres e doutores em ciências exactas, distribuídos por 40 empresas e instituições nacionais. E hoje, por exemplo, é em Portugal que se desenvolvem partes críticas do sistema GALILEO e é em Portugal que se estudam os futuros ‘pilotos automáticos’ para missões a Marte.

Numa época em que o Governo apela à inovação e em que o Espaço faz parte das prioridades da Presidência Portuguesa da União Europeia, seja com o Programa GALILEO seja com a realização da conferência GMEs, é importante não cometer erros relativamente à participação nacional nos programas espaciais europeus e à gestão pública dos investimentos feitos nesta área, que correm o risco de serem desperdiçados.

2007/08/07

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oui, mais ils vont d'abord cartographier la lune pour repérer d'éventuel site d'atterrissage et l'installation d'une base lunaire.

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lro

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  • 2 weeks later...

Je dois reconnaitre que tu as em parti raison Capitão, en effet, depuis l'entrée du Portugal dans l'ESA, on sent un certain fremissement, surtout au niveau de certaines entreprises et industries qui desirent participer à des programmes européens. Il faut aussi reconnaitre l'augmentation budgétaire au niveau du gouvernement, mais le doublement de budget allouer que tu cite dois être relativiser, vu que que l'on part d'un niveau très bas, en nombres absolues l'effort est encore faible, de la part d'un pays de "découvreurs de nouveaux mondes". Quand au publique en general... c'est navrant!

J'espere que les entreprises portugaises participe plus au niveau du hardware, puisqu'au niveau du software nous sommes pas mal.

Alors esperons que des entreprises portugaises puisse fabriquer des composants pour des futures engins lunaires et que des scientifiques portugais fassent partis des équipes qui à l'ESA préparent ces missions.

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  • 2 weeks later...

Des signatures d'uranium sur la Lune

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59807.htm

Les instruments ultramodernes du satellite d'observation lunaire japonais SELENE, surnommé Kaguya, opéré tant par la JAXA que par les américains du Planetary Science Institute de Tucson, Arizona, ont révélé la présence de ressources sur la Lune passées jusqu'alors inaperçues. Ainsi, le spectromètre à rayons gammas de l'engin spatial a décelé les signatures de nombreux éléments chimiques, parmi lesquels du thorium, du potassium, de l'oxygène, du magnésium, du silicium, du calcium, du titane et du fer, mais aussi et surtout de l'uranium, soit un bilan bien plus complet que ce qu'avaient permis de découvrir les premières études menées par Apollo dans les années 60 et 70 et Lunar Prospector en 1998.

Des trouvailles particulièrement intéressantes à l'heure où la NASA envisage d'établir une base permanente sur la Lune (qui pourrait ainsi éventuellement être alimentée par une source d'énergie nucléaire), et qui donneront peut être leur résonance particulière aux dispositions des Nations-Unies concernant le statut et l'utilisation des corps célestes et de leurs ressources.

Quelqu'un peut rappeler ce que prévoit l'ONU pour matières premières ?

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