interventions militaires et manipulations US dans l'histoire .....

[Akhilleus]

c'est à dire ????

[H. Poirot]

Tu connais pas le termes république bananière?

Ce sont des république qui sont financé par cette compagnie qui appartient plus ou moins a la CIA et au gouvernement US.

[Akhilleus]

Tu connais pas le termes république bananière?

dans le cas présent, le terme parait approprié  =D

tu aurais des exemples concrets ??

[H. Poirot]

entre les années 50 et 80 l'essentiel des pays d'amérique centrale, des caraibes et certains d'amérique du sud ont été corrompu par cette compagnie (de fruit). Aprés c'est un secret donc exactement je n'en sait rien.

[Zamorana]

Non c'est tres connu, le president du Nicaragua, Arbenz, un ancien general (donc absolument pas un communiste ni même un socialiste, vu que le Nicaragua n'avait même pas de relations diplomatiques avec l'URSS), à eu l'affront de vouloir instaurer une taxz (minime) sur les bananes, ors, parmis les plus gros actionnaires de united fruits se trouvait John Foster et Allen Dulles (secretaire aux affaires etrangères et chef de la CIA) qui s'empresserent de le faire renverser par un coup d'etat monté de toute piece.

[H. Poirot]

Inutile la précision sur le fait qu'il ne soit pas communiste ni socialiste.

Haiti a été une république bananière longtemps il me semble.

[Zamorana]

Il y'a bien des cretins pour prétendre que Mossadegh était un communiste et que la CIA avait bien fait de le renverser, alors pourquoi pas Arbenz ?

[collectionneur]

Je suis tombé sur ce petit résumé concernant l'incident du Golfe du Tonkin :

http://users.skynet.be/grandes_batailles/pages/102.html

Si la bataille du 4 aout fut sans doute contre un ennemi fantome, il y eu un réelle acrochage le 2 aout 1964.

[Zamorana]

http://video.google.fr/videoplay?docid=-4946533841437029248&q=cia+guerres+secretes&total=5&start=0&num=30&so=0&type=search&plindex=0

[collectionneur]

J'avait vue une morceau de ce reportage avant de partir au boulot, il s'agit de la 3e d'une série. La bureaucratie est une maladie universelle.

[Fouineur]

On en parle au debut de ce topic, la petite histoire dans la grande ou comment l'Allemagne a trouver un pretexte pour envahir la Pologne:

http://www.damninteresting.com/?p=713

c'est un epu HS par rapport au topic, On devrais peut-etre le renommer "Les plus grandes Magouilles de l'Histoire"  ;/

[Archibald]

Pour les amateurs (dont je suis) des aventures de Boro (par Dan Frank et Jean Vautrin) cette manipulation est evoquée dans le tome 4 "mademoiselle chat".

[Saladin]

Conçue en 1962, par l’état-major interarmes des Etats-Unis, l’opération "Northwoods" prévoyait une série d’attentats tuant des civils et des militaires américains pour mobiliser l’opinion publique contre Fidel Castro. Un attentat contre un bâtiment de guerre et un détournement d’avion avaient notamment été planifiés. Parmi les conjurés se trouvaient d’actuels responsables de l’armée des États-Unis. La réalisation de ce plan dément fut empêchée in extremis par le président John F. Kennedy.

http://www.voltairenet.org/article7615.html

[Chronos]

Inutile la précision sur le fait qu'il ne soit pas communiste ni socialiste.

Haiti a été une république bananière longtemps il me semble.

Envahi en  1915 et "libérée" en 1934. L'influence économique des USA a d'ailleurs été un fardeau considérable pendant toute l'histoire d'Haïti depuis 1934 à quelques exception près ( présidence de papa Duvalier notamment qui avait su jouer sur les influences politiques de touts part). En règle générale, c'était un retrait d'aide financière dès qu'une exaction aux droits de l'homme (et au passage ce qui ne plaisait pas au gouvernement US) était rapportée aux oreilles du gouvernement US. 

J'ai réalisé une courte synthèse de l'histoire d'Haïti pour un travail de fin d'année, je post le passage de l'occupation du pays. ça vaut ce que ça vaut hein  =D.

1915-1934, l’occupation américaine

Les Etats-Unis d’Amérique n’avaient reconnus la république d’Haïti en tant qu’état indépendant qu’en 1862. À la fin du siècle, les américains commençaient à s’intéresser aux Antilles et plus particulièrement à celles sous contrôle espagnol. L’annexion de Cuba et de Puerto Rico renforce la position américaine dans la région.

Pendant ce temps, la situation intérieure d’Haïti se détériore chaque jour : les émeutes paysannes sont quasi permanentes, les présidents sont chassés de plus en plus vite. Le dernier président, Guillaume Sam, sera lynché le 27 juillet 1915 par la population après avoir ordonné le massacre de 173 prisonniers politiques. Le lendemain, les marines américains débarquent près de Port-au-Prince…

Les Antilles n’étaient à l’époque une zone ayant peu de valeur stratégique pour le gouvernement américain. L’ouverture du canal de Panama a changé tout cela, les détroits séparant les grandes Antilles deviennent alors très importantes pour l’administration américaine. La sécurité des investissements bancaires était également une raison d’occuper le pays militairement afin d’y ramener le calme.

L’occupation ne suscite au départ que peu de réactions et le désarmement de la population ne crée que peu de vagues. Ce n’est qu’à partir de 1916 que l’opposition ouverte se déclare à l’annonce du rétablissement de la corvée. Les émeutes de cacos reprennent de plus belle avec le début des grands travaux effectués grâce aux jeunes appelés à la corvée,  travaillant sous le fouet et des situations de quasi esclavage. En 1918, alors que les émeutes paysannes sévissent toujours à travers le pays, le gouvernement américain persuade le gouvernement haïtien de voter une nouvelle constitution (la dix-septième) abolissant l’un de traits majeurs de l’Acte d’indépendance : l’interdiction qu’un étranger puisse posséder des terres en Haïti. Cette nouvelle constitution permit aux sociétés américaines de faire l’acquisition de terres en Haïti. Les revenus de l’élite haïtienne, autrefois constituée de « dons » accordés par les dirigeants haïtiens se transforment en commissions et en pots-de-vin tirés d’une source étrangère. De nombreuses sociétés américaines s’installent dans l’île, occupant des terres considérées vacantes du point de vue juridique, mais qui étaient bel et bien occupées par les paysans qui se retrouvent forcés de se faire engager comme manœuvre dans des plantations ou de s’expatrier.

La situation pour les habitants des villes est en revanche beaucoup plus reluisante. Les finances sont rapidement assainies et le rattachement de la gourde, la monnaie haïtienne au taux fixe de cinq gourdes pour un dollar ainsi que l’aménagement de plus de 500 Km de route carrossable sont autant de facteurs positifs à l’économie du pays.

Les paysans, grandes victimes de cette occupation n’avaient que deux moyens d’échapper aux corvées et aux réquisitions : soit se retirer dans les zones inaccessibles de l’île, soit émigrer en masse. C’est ce qu’ont fait près de 500 000 paysans en quittant Haïti pour les plantations de Cuba ou de la République dominicaine entre 1915 et 1925.

L’élite, bien que bénéficiaire de l’occupation se tourne vers son passé africain et français afin de contrecarrer l’influence anglo-saxonne américaine au niveau idéologique. Tandis que les autorités haïtiennes développent l’enseignement en français qui par ailleurs a été reconnu en tant que langue nationale, certains écrivains se lancent dans le mouvement indigéniste favorisant la « culture nègre ».

À la fin de 1929, l’hostilité témoignée aux américains s’est étendue aux villes. Les émeutes estudiantines sévissent ce qui entraîne la proclamation de la loi martiale, de nouveaux renforts de marines débarquent sur l’île. C’est alors que se produit l’ « incident » : des paysans se rendant à une fête sont pris pour des manifestants et attaqués dans la banlieue de Port-au-Prince. La fusillade fait dix morts et dix-huit blessés. Une commission d’enquête est nommée par le gouvernement américain ; celle-ci conclu qu’une évacuation de l’île est devenue nécessaire. Commencé le 1ier octobre 1931, elle ne se terminera qu’en août 1394.