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GIGN triple ses effectifs


Invité Orca

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Pour répondre à de possibles prises d'otages de masse ainsi qu'aux enlèvements de Français à l'étranger, l'unité d'élite de la gendarmerie abritera désormais 380 hommes.

DANS la plus extrême confidentialité et au terme de plusieurs mois de réflexion, les hommes en noir du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) s'apprêtent à monter en puissance pour devenir une force de frappe exceptionnelle. Cette formation d'élite, basée dans son quartier général de Satory (Yvelines), va en effet tripler ses effectifs, pour monter à 380 militaires surentraînés dès le 1er septembre 2007 avec la perspective d'arriver à 420 d'ici à 2010...

Apparu au lendemain de la prise d'otages des JO de Munich par le groupe palestinien Septembre noir, le GIGN a prouvé, à raison d'environ 70 sorties par an, son expertise dans les neutralisations de forcenés, les interpellations dangereuses, le traitement de kidnappings, les prises d'otage ou les mutineries.

Mais, dès les attentats de 2001, les unités antiterroristes européennes, au premier rang desquelles figure le GIGN, ont compris qu'il fallait s'adapter à de nouvelles menaces et à des situations de crise d'une ampleur inédite. La prise d'otages du Théâtre de Moscou en octobre 2002, ainsi que la tragédie de l'école de Beslan en Ossétie du Nord en septembre 2004, qui avait coûté la vie à 331 otages, dont 186 enfants, ont fini de convaincre les stratèges français d'augmenter la voilure.

« Pour l'heure, gérer un problème de cette dimension serait délicat », convient un officier supérieur. Actuellement, le GIGN, tout comme leur homologue policier du Raid, ne peut tout au plus mobiliser qu'une cinquantaine d'hommes à un instant précis. L'objectif est de pouvoir engager, à n'importe quel moment, un supercommando de 200 hommes hautement spécialisés, roués aux mêmes techniques d'intervention et de protection. Pour ce faire, le GIGN va recevoir le renfort de la trentaine de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ainsi que des 150 hommes de l'Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN).

Scénarios catastrophe

En attendant de renaître cet automne, le GIGN dernière génération planche sur des scénarios catastrophe ayant pour cadre un complexe scolaire, une usine de type Seveso, un paquebot ou encore un gros avion de ligne.

Pour être plus réactif encore, le Groupe ne dépendra plus que du seul directeur général de la gendarmerie. Pour l'heure, il était encore inscrit dans une pesante chaîne hiérarchique. Lors de ses futures missions, le GIGN sera appelé sur la scène internationale pour agir jusqu'au coeur du terrorisme en assurant, par exemple, la sécurité de l'ambassade de France à Bagdad avec quatorze hommes. Ou en déployant des effectifs sur certains théâtres hostiles, comme l'Afghanistan.

Au nom d'un rapprochement imposé par l'autorité politique, les policiers du Raid et les supergendarmes seront de plus en plus souvent appelés à travailler ensemble. Ainsi ils coaniment déjà une cellule interministérielle de négociation en cas d'enlèvement de Français à l'étranger. « Cette matière, très sensible, est en pleine expansion avec une quinzaine d'otages à libérer par an », confie un gendarme. Le colonel Denis Favier commandera ce GIGN grand format. Ancien supergendarme, ce professionnel incontesté mena lui-même l'assaut de l'Airbus d'Air France à l'aéroport de Marseille-Marignane en décembre 1994.

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Ils vont former comment plus d'une centaine de personnes en si peu de temps ?!!!

Comme ils semblent récupèrer les Gendarmes qui assuraient la protection du Président (remplacés par des policiers) et les Gendarmes Parachutistes, les nouvelles recrues ne sont tout de même pas des "novices" ou des manches.... http://fr.wikipedia.org/wiki/Escadron_parachutiste_d'intervention_de_la_gendarmerie_nationale

http://www.gsign.info/GSIGN/index.php

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Comme ils semblent récupèrer les Gendarmes qui assuraient la protection du Président (remplacés par des policiers) et les Gendarmes Parachutistes, les nouvelles recrues ne sont tout de même pas des "novices" ou des manches.... http://fr.wikipedia.org/wiki/Escadron_parachutiste_d'intervention_de_la_gendarmerie_nationale

http://www.gsign.info/GSIGN/index.php

Hum, j'entend bien qu'il sont pas aller les chercher a la brigade du coin, mais ca me semble qd mm bien cours, le boulot du GIGN etant quand meme très particulier.

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Hum, j'entend bien qu'il sont pas aller les chercher a la brigade du coin, mais ca me semble qd mm bien cours, le boulot du GIGN etant quand meme très particulier.

A mon avis les gens de la protection Prés. et les paras sont des "bons". N'oublie pas qu'ils font partie du même Groupement Gendarmerie.... Il est possible que, au-delà de la simple réorganisation interne (en fait on transforme le Groupement en GIGN)  l'on assiste à une nouvelle distribution des rôles entre Gendarmerie et policiers.... Par exemple, mais c'est une hypothèse, les pétites prises d'otages etc...  c'est pour les flics  (GIPN ou RAID) ; les Gendarmes c'est pour la projection hors du territoire ou pour les gros coups.....

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ce qui serait logique puisqu'ils sont militaires de carrière, donc apten à opérer en dehors du territoire national.

Sinon le GSPR et l'EPIGN sont déja des professionnels délite, l'EPIGN opérant déja avec le GIGN lors d'opération d'envergure.

http://www.armees.com/Dans-l-enfer-de-l-EPIGN-academy.html

D'ailleurs ils ont déja dans le même groupement:

http://www.carrieres-publiques.com/PAR_TPL_IDENTIFIANT/44/TPL_CODE/TPL_FIC_METIER_FICHE/PAG_TITLE/Gendarme+dans+une+unit%E9+d'intervention+sp%E9cialis%E9e+(GIGN,+EPIGN,+GSPR)/277-fiche-metier.htm

En tout nous avons donc en France: gendarmerie avec le GIGN (380 hommes) et Police Nationale avec le RAID  (qui interviennent sur les 21 dep proche de Paris, combien d'hommes ?) le GIPN (160 hommes en 9 brigades de 16 hommes sauf Marseille et Lyon 24 hommes, dont 2 brigades à la Réunion et la Nouvelle Calédonie) et enfin une brigade anti-commando (40 hommes à Paris intra muros)

L'Armée de Terre, la Marine et l'Armée de l'Air ont leur propres commandos, une idée de leur effectifs respectifs, ainsi que leur spécialisations ? (Plongeurs, Para, Alpinistes...)

Image IPB

Source: http://raid.admin.free.fr/

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Le GIGN a déjà opéré hors des frontieres, c'etait aux comorres non ?

Sinon pour avoir discuté avec un pôte qui etait dans les commandos Hubert, ce dernier me disait qu'à l'epoque (cela emonte à un dizaine d'années) il y avait une lutte d'influence entre GIGN et commando hubert pour la lutte anti terrosriste ...

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GIGN a opéré à Djibouti (mais je crois qu'à l'époque c'était encore français), au Rwanda et surement ailleurs dans des trucs plus discrets.

Commandos Marine :

Jaubert => Assaut => 82

Trepel => Assaut => 82

De Penfentenyo => Reconnaissance => 103

Montfort => Appuis,Neutralisation à disctance => 82

Hubert => Action sous-marine => 90

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A mon avis les gens de la protection Prés. et les paras sont des "bons". N'oublie pas qu'ils font partie du même Groupement Gendarmerie.... Il est possible que, au-delà de la simple réorganisation interne (en fait on transforme le Groupement en GIGN)  l'on assiste à une nouvelle distribution des rôles entre Gendarmerie et policiers.... Par exemple, mais c'est une hypothèse, les pétites prises d'otages etc...  c'est pour les flics  (GIPN ou RAID) ; les Gendarmes c'est pour la projection hors du territoire ou pour les gros coups...

Ca risque de ce résumer a ca, les opération de police pour la police - GIPN Raid - et les opération militaire pour le GIGN + opération de "police" à l'étranger.

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L'appelation GIGN remplace en fait la précédente GSIGN (Groupement de Sécurité et D'Intervention ...). C'est pas le GIGN actuel qui va grossir de + de 200 effectifs.

Il devrait y avoir un GIGN-Intervention (GIGN originel), un GIGN-Protection (ex GSPR) et un GIGN-Appui (ex EPIGN), avec une meilleure coordination entre ces 3 unités.

Ce genre d'organisation existe déjà par ex. au sein de la police fédérale belge, avec la direction des unités spéciales qui regroupe autant des unités "d'assaut" type prise d'otage, que des unités spécialisées dans la protection rapprochée ou encore dans l'execution d'enquêtes ou de surveillances très spéciales.

Clairon

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Réorganisation du GSIGN : http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/decouverte/organisation/gendarmerie_mobile/reorganisation_du_gsign/reorganisation_du_gsign

Créé en 1983, le Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN) va évoluer dans son organisation au 1er septembre 2007. Place au Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).

La restructuration du GSIGN s'avère nécessaire afin de relever au mieux les défis posés par les menaces nouvelles. Les capacités actuelles seront regroupées au sein d'une structure unique, directement subordonnée au directeur général de la gendarmerie nationale et portant le nom de GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale).

Les compétences de cette unité reposent sur trois métiers distincts et complémentaires - l'intervention, la protection et l'observation/recherche. Elle pourra en outre disposer d'une force "d'appui-opérationnel".

Les militaires du GIGN (380 aujourd'hui, 420 en 2010) serviront tous, en début de parcours professionnel, dans le domaine « intervention » avant d'évoluer, le cas échéant, vers une autre spécialité. En situation extrême et pour des opérations de vive force, un volume significatif de personnes hautement qualifiées pourra être ainsi engagé.

Le GIGN disposera d'une force d'appui, mutualisant les moyens techniques et d'un état-major assurant principalement le contrôle des conditions d'engagement. Projetable et pouvant s'insérer dans un dispositif interarmées ou interministériel, cet état-major sera en mesure d'apporter une contribution efficace en matière de gestion de crise.

Cette réforme s'inscrit dans une logique d'efficacité et de performance en répondant aux enjeux de la sécurité nationale. Elle permettra de renforcer ses capacités de conception et ses capacités opérationnelles :

- en "intervention" où le GIGN sera la seule force, en France et au-delà, capable, sur les situations extrêmes, d'engager dans le dispositif d'intervention une force cohérente de 200 hommes (effectifs instantanés), hautement spécialisés ;

- en "protection", il sera possible d'accentuer le rôle, déjà dévolu à la gendarmerie, de protection des intérêts français à l'étranger ;

- en "observation/recherche" et "intervention" où une complémentarité s'établira nécessairement et permettra de traiter efficacement des dossiers sensibles relevant aussi bien de l'anti-terrorisme que de la lutte contre le grand banditisme.

C'est le colonel Denis FAVIER qui prendra la tête de cette unité. Cet officier a commandé le GIGN de 1992-1997 et est intervenu, avec ses hommes, sur le détournement de l'Airbus de Marignane en décembre 1994.

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