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L'armée devra se serrer le ceinturon


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La gendarmerie ne coute pas grand chose à l'état. arretez de faire une fixation la dessus. Réfléchissez, on supprime les gendarmes et on les remplace par des policiers, à votre avis combien ça couterais à l'état? donc je pense pas que le budget augmenterait, au contraire....

La Gendarmerie est incluse dans le budget de la Défense à hauteur de 7,5 milliards d'euros sur 44 milliards (sans les pensions des anciens combattants). Vis-à-vis des politiques cela gonfle artificiellement le budget de la Défense, ce qui leur permet de dire tous fièrement "qu'on est à 2% du PIB" alors qu'on est à 1,7% si on compte la Gendarmerie pour 5% car elle ne fait que 5% de ses missions pour la Défense, (ce ratio correspond à la norme comptable OTAN). Voilà le problème. La Grande Bretagne n'a pas ce problème. Le budget n'augmenterait pas si on passait la Gendarmerie à l'Intérieur, mais dans les comparaisons internationales on arrêterait de raconter n'importe quoi. On aurait la vérité budgétaire.  Et cela donnerait des arguments à l'Armée.

Un signe que ce n'est pas neutre: le CEMA actuel n'arrête pas de parler de 1,7% du PIB (il cite même le chiffre de 1,69%) mais les politiques en restent au 2% du PIB car ça les arrange. Cela permet de ne pas augmenter le budget de la Défense.

De plus les Gendarmes n'ont pas l'esprit militaire. Suffit de les fréquenter un peu pour s'en rendre compte... Allez hop direction la Police! ;)

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Le budget de la défense est de 2.5% du PIB soit 47.7 milliards d'euros pour 2007.

La défense au sens strict touche 1.7, 1.8 selon les source, les socialistes (sénat) disent 1.9 %.

1.7% est jugé comme autour des 2%.

Il est prévu de faire passer la défense à 2% du PIB. Soit un budget défense total d'environ 2.8 % du PIB.

Je ne vois pas ce que la croissance vient faire là-dedans, car elle conditionne l'augmentation du PIB et non pas la redistribution du budget entre différents ministères.

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Ca y est c'est officiel, environ 7000 suppression pour l'armée.

Le premier ministre réunit demain un séminaire gouvernemental. Il devrait annoncer 40 000 suppressions d'emplois.

CHAQUE ministre saura bientôt à quoi s’en tenir sur les crédits et les effectifs dont il disposera en 2008. François Fillon réunit demain un séminaire gouvernemental pour impliquer solennellement tous ses ministres sur les arbitrages rendus, en concertation bien sûr avec Nicolas Sarkozy.

Le président de la République et le premier ministre se sont en effet rencontrés au cours du week-end pour travailler sur le sujet. Rompant avec la tradition de l’envoi en catimini des lettres plafonds, les crédits de chacun des ministères seront communiqués publiquement, en principe dès demain.

L’occasion pour le gouvernement de rappeler, comme la semaine dernière, que « la France tiendra ses engagements » : ramener les comptes publics à l’équilibre et la dette sous les 60 % de PIB, au plus tard en 2012.

Dans son rapport en vue du débat d’orientation budgétaire, le rapporteur général du Budget au Sénat, Philippe Marini, a tenté de chiffrer les efforts que cela suppose de la part de l’État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Les gisements à trouver sont énormes.

Avec 2,5 % de croissance, il faudrait économiser 80 milliards d’euros d’ici à 2012, soit tout de même 16 milliards par an. Avec 3 % et un objectif 2010, il faudrait économiser 60 milliards, soit 20 milliards par an durant trois ans. C’est la raison d’être de la révision générale des politiques publiques lancée il y a un mois par l’Élysée et Matignon et qui doit permettre d’identifier les premiers gisements d’économie au printemps prochain.

Un départ sur deux remplacé

En attendant d’y voir plus clair, « le projet de loi de finances 2008 ne doit pas hypothéquer l’avenir », assure un parlementaire de la majorité qui s’inquiète du coût du paquet fiscal qui devrait amputer les recettes d’une dizaine de milliards d’euros l’an prochain. En ce qui concerne la norme d’évolution des dépenses de l’État, aucune surprise n’est à attendre.

Le ministre du Budget et des Comptes publics, Éric Woerth, a fixé le cap :  zéro volume au plus » et « sur un périmètre qui intégrera dorénavant les prélèvements sur recettes, notamment ceux au profit des collectivités locales », a-t-il dit. Cela suppose beaucoup d’efforts, compte tenu notamment de l’augmentation des taux d’intérêt qui vont renchérir la charge de la dette (1,5 milliard), des charges au titre des pensions, et des crédits supplémentaires annoncés pour les universités (un milliard). Reste à savoir quels ministères paieront le plus lourd tribut à ce premier budget de la législature.

L’autre grande inconnue concerne la répartition des suppressions d’emplois. Selon Gilles Carrez, le rapporteur général du Budget à l’Assemblée, le nombre de départs en retraite devrait être supérieur à 80 000 l’an prochain.

Faisant preuve d’une déroutante précision, Philippe Marini prévoit même dans son rapport au Sénat quelque 82 115 départs l’an prochain. En appliquant la règle du « un sur deux » énoncée par François Fillon, le gouvernement devrait donc annoncer un peu plus de 40 000 suppressions d’emplois l’an prochain.

Là encore, il n’y a pas de miracle. Selon Philippe Marini, 90 % des départs en retraite seront concentrés sur quatre ministères : Enseignement scolaire (57 % des départs), Défense (17 %), Intérieur (8 %) et Finances (7 %).

Dans ce contexte, difficile d’imaginer que le ministère de l’Éducation nationale pourrait n’avoir à supporter que 10 000 suppressions d’emplois l’an prochain.

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Je ne vois pas ce que la croissance vient faire là-dedans, car elle conditionne l'augmentation du PIB et non pas la redistribution du budget entre différents ministères.

La croissance fait entrer plus de recettes à travers les impôts pour le budget de l'Etat. Cela joue forcément... ;)
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La croissance fait entrer plus de recettes à travers les impôts pour le budget de l'Etat. Cela joue forcément... ;)

Effectivement il ne faut pas confondre % du PIB  et % du budget de l'Etat (ça doit tourner autour de 11 ou 12 % ; 3 ou 4eme budget)  Et comme dit Jo s'il y a croissance il y plus de recettes. Dans ce cas tu peux arbitrer en affectant plus au budget armée, ce qui peut se traduire par une augmentation de la part sur le budget de l'Etat, si les autres restent constants...

L'augmentation de la part PIB ne peut se traduire qui si l'augmentation du budget est supérieure en % à la croissance  du PIB....

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Dans ce cas tu peux arbitrer en affectant plus au budget armée, ce qui peut se traduire par une augmentation de la part sur le budget de l'Etat, si les autres restent constants...

Difficile dans la situation actuelle de dire aux autres ministères rien pour vous , tout pour la défense. C'est dans cette optique là que je m'exprimais.

Morin est resté visiblement assez flou sur cette mise à plat où il en a dit davantage ?

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Parmi les propositions, on trouve la disparition pure et simple des régions militaires, les gouverneurs généraux et autres amiraux étant dilués dans une structure s’appuyant sur les régions administratives civiles. A un préfet de région correspondrait un officier général (les hauts fonctionnaires de défense seraient maintenus). Une remise à plat de l’organisation qui devra s’accompagner d’une refonte des sites militaires, avec, au niveau des effectifs, une réduction globale d’environ 30 000 hommes sur cinq ans. Un chiffre, certes hypothétique, mais qui donne un ordre de grandeur. D’autres sources évoquent une coupe claire de 8 000 terriens, 4 000 aviateurs et 2 000 marins. Les moyens (des voilures tournantes aux ressources humaines) seraient tous interarmées et concentrés autour de grands bassins d’emplois.

Sources TTU.

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La Gendarmerie est incluse dans le budget de la Défense à hauteur de 7,5 milliards d'euros sur 44 milliards (sans les pensions des anciens combattants). Vis-à-vis des politiques cela gonfle artificiellement le budget de la Défense, ce qui leur permet de dire tous fièrement "qu'on est à 2% du PIB" alors qu'on est à 1,7% si on compte la Gendarmerie pour 5% car elle ne fait que 5% de ses missions pour la Défense, (ce ratio correspond à la norme comptable OTAN). Voilà le problème. La Grande Bretagne n'a pas ce problème. Le budget n'augmenterait pas si on passait la Gendarmerie à l'Intérieur, mais dans les comparaisons internationales on arrêterait de raconter n'importe quoi. On aurait la vérité budgétaire.  Et cela donnerait des arguments à l'Armée.

Un signe que ce n'est pas neutre: le CEMA actuel n'arrête pas de parler de 1,7% du PIB (il cite même le chiffre de 1,69%) mais les politiques en restent au 2% du PIB car ça les arrange. Cela permet de ne pas augmenter le budget de la Défense.

De plus les Gendarmes n'ont pas l'esprit militaire. Suffit de les fréquenter un peu pour s'en rendre compte... Allez hop direction la Police! ;)

Un premier indice

Voici la feuille de route de NS à MAM :Réformer les forces de l’ordre.

Projet phare en matière de sécurité intérieure, le rapprochement entre police et gendarmerie. Une dynamique qui doit «s’approfondir», mais «dans le respect de la spécificité de chacun». Le président de la République et le premier ministre souhaitent également «le redéploiement de moyens existants et le renforcement de la police scientifique et technique»

Un deuxième indice sur l'OPEX

La veille du 14 juillet, Nicolas Sarkozy avait déclaré qu'il avait en la matière une « règle simple » : « Chaque soldat français engagé en opération le sera de manière utile, au service d'une cause légitime, pour mettre en oeuvre une politique lisible. » Plusieurs raisons motivent le réexamen des Opex. Les armées tirent un peu la langue, d'abord. Plus que les effectifs, c'est le nombre d'opérations qui pose problème, par la multiplication des systèmes de commandement et de communications qu'elles supposent. Il y a aussi le coût, avec 600 millions d'euros par an, dont 250 pour la seule Côte d'Ivoire

Un troisième sur l'Afghanistan :

À l'Élysée comme à l'état-major des armées, on a le souci de ne plus « gaspiller du Casque bleu », dans des opérations où l'engagement militaire sert de substitut à l'action politique. Le 13 juillet, le chef de l'État a ajouté que la politique de projection militaire devait être assortie « d'objectifs clairs et jugée sur des résultats concrets ». Pour éviter les risques d'embourbement, les missions de formation des armées locales sont privilégiées sur les responsabilités de contrôle du terrain. C'est le cas en Afghanistan, où Paris va renforcer ses équipes d'instructeurs au sein d'unités afghanes opérationnelles (OMLT), faisant passer ces effectifs de 50 à 200 hommes. L'un d'entre eux a été tué la semaine dernière.

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Dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France, le ministre de la Défense, Hervé Morin, annonce qu'il compte de supprimer d'ici à la fin de l'année 500 postes de gendarmes sur les 2.000 employés comme plantons (gardes statiques) devant les bâtiments officiels de la capitale. Ces gardes statiques pourraient être remplacés par des caméras ou des vigiles.

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""De plus les Gendarmes n'ont pas l'esprit militaire. Suffit de les fréquenter un peu pour s'en rendre compte... Allez hop direction la Police! ;)""

C'est complétement stupide. Et l'argent il le trouve où? Les gendarmes sont disponibles 24h sur 24 h et ça coute rien à l'état, faudra prévoir un ralonge pour le ministère de l'intérieur en vu du nombre de policiers à recruter. De plus un gendarme est militaire que tu le veuille ou non, et ceux que je connais ont l'esprit militaire mais avec les gens faut etre plus souple que dans l'armée.

enfin voila

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  • 1 month later...

Hervé Morin à Kaboul le 7 septembre 2007 

pas mal le look costar + gilet pare-balle et casque lourd...

son sourir me fait penser à un autre gars célèbre mais j'arrive pas à dire qui..  :O

Morin pour une "mise à plat" des effectifs français en Afrique

quelle bonne idée. On garde le minimum, on en envoie 200 en permanence en libye (accords obligent... au passage, en permenence parmis ces 200 une équipe d'écoute, ça peut servir...)

Hervé Morin, annonce qu'il compte de supprimer d'ici à la fin de l'année 500 postes de gendarmes sur les 2.000 employés comme plantons (gardes statiques) devant les bâtiments officiels de la capitale

effectivement, pour faire le piquet... ça va aller. de même pour la garde républicaine, on garde 20 chevaux et 20 cavaliers pour faire joli + une centaine de gars pour la surveillance et ça suffira largement, surtout que les installations sont généralement aussi protégées par des policiers ou des gars de la DGSE, GIGN ou GIPN.

dites, quand vous parlez de ce cerrer les ceinturons... ça fait aussi parti du lot de vendre des terrains?

Je suis sur que l'armée à de belles demeures et des milliers d'hectares inutilisés qu'elle pourrait louer et vendre et donc, rentrer de l'argent (certes, très peu, mais vu le économies qu'ils pourraient réaliser à la lopngue, ça pourrait être pas mal). Je pense notamment à un petit lac près de strasbourg ou je passe régulièrement et ou il y a marqué : terrain de l'armée, interdiction de pénétrer, mais je n'ai jamais vu un seul uniforme dans le secteur... des campin cars qui s'y invitent parfois...

a moins que ce ne soit un lac qui abrite une station du projet goldeneye comme dans james bond... auquel cas, je comprendrais...  :lol:

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dites, quand vous parlez de ce cerrer les ceinturons... ça fait aussi parti du lot de vendre des terrains?

Je suis sur que l'armée à de belles demeures et des milliers d'hectares inutilisés qu'elle pourrait louer et vendre et donc, rentrer de l'argent (certes, très peu, mais vu le économies qu'ils pourraient réaliser à la lopngue, ça pourrait être pas mal). Je pense notamment à un petit lac près de strasbourg ou je passe régulièrement et ou il y a marqué : terrain de l'armée, interdiction de pénétrer, mais je n'ai jamais vu un seul uniforme dans le secteur... des campin cars qui s'y invitent parfois...

a moins que ce ne soit un lac qui abrite une station du projet goldeneye comme dans james bond... auquel cas, je comprendrais...  :lol:

Tiens de la lecture sur les montants et cessions immobilières du MinDef

http://www.defense.gouv.fr/defense/enjeux_defense/defense_au_parlement/questions_parlementaires/volume_et_montant_des_cessions_immobilieres_realisees_au_sein_du_ministere_de_la_defense

Ils en restent des bases ,des champs et des immeubles à vendre.

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Hervé Morin promet le maintien des crédits militaires, sans plus

11.09.07 | 16h41

Par Jean-Michel Bélot

TOULOUSE (Reuters) - Le ministre de la Défense, Hervé Morin, assure que les crédits d'équipements militaires seront maintenus mais avertit les industriels qu'ils ne peuvent espérer mieux tant que la croissance française est aussi faible et les déficits publics aussi vertigineux.

Le nouveau gouvernement a engagé une vaste revue des programmes militaires qui s'accompagne de la rédaction d'un nouveau "livre blanc" sur la défense, afin de préparer la future loi de programmation militaire. Elle doit fixer les nouvelles orientations stratégiques de la France et les priorités en matière d'équipements, ce qui suppose des arbitrages entre différents programmes d'armement.

Réunis à Toulouse pour la 5e "Université d'été de la Défense", industriels et parlementaires spécialisés dans les questions militaires avaient de leur coté plaidé pendant deux jours pour une augmentation des moyens, notamment ceux consacrés à l'espace militaire, domaine où l'écart se creuse avec les Etats-Unis et où de nouvelles puissances comme la Chine ou l'Inde investissent massivement.

"Je conteste l'idée que la défense va se serrer la ceinture. Il n'y a aucune réduction des crédits militaires, nous continuerons à consacrer 16 milliards d'euros par an à l'équipement de nos forces armées", a déclaré le ministre en concluant cette université, organisée conjointement par les commissions de la Défense de l'Assemblée nationale et du Sénat.

"Mais, avec une croissance de 1,5% à 2% par an comme c'est le cas depuis plusieurs années, qui peut croire un seul instant que nous pouvons consacrer six milliards d'euros de plus par an dans le cadre de la loi de programmation suivante ?", a-t-il ajouté.

"Je préfère une armée qui a rationalisé ses éléments de soutien, ses implantations mais qui en même temps est mieux payée, plus opérationnelle et mieux équipée", a-t-il souligné.

Alors que le ministère de la défense doit supprimer 6.000 postes au cours des prochaines années, Hervé Morin s'est interrogé sur l'utilité de maintenir autant de bases aériennes dans l'Hexagone.

Il s'est également interrogé sur la "justification de la course perpétuelle à la technologie maximum", en prenant l'exemple de l'avion de combat Rafale de Dassault Aviation, jugé trop coûteux.

"Pourquoi propose-t-on toujours aux politiques de choisir le programme qui est au sommet de la technologie ? On le voit bien avec le Rafale, un avion très sophistiqué et difficile à vendre (à l'exportation)", a-t-il déclaré, devant le président du groupe aéronautique, Charles Edelstenne, présent dans la salle.

"Je souhaite qu'on propose aux politiques la possibilité de choisir un équipement un peu moins sophistiqué, mais parfaitement opérationnel compte tenu de l'intensité de la plupart des crises", a-t-il ajouté, soulignant qu'il s'agissait d'en tirer les enseignements pour de futurs programmes.

En matière de spatial militaire, Hervé Morin a dessiné quelques priorités - le successeur du satellite d'observation militaire Hélios, les systèmes d'écoutes électromagnétiques - qui rejoignent celles des industriels.

François Auque, P-DG des activités spatiales du groupe européen EADS, a réaffirmé de son côté que des investissements importants étaient nécessaires, ne serait-ce que pour maintenir en l'état les capacités spatiales européennes.

Dans l'espace, "aucune décision n'a été prise pendant les trois dernières années. Tout a été laissé en plan. Donc maintenant il faut vraiment prendre des décisions et entre l'audace et le déclin il faut choisir. Et choisir, ça signifie des décisions budgétaires", a-t-il déclaré à Reuters.

"La priorité des priorités en matière d'espace militaire c'est de maintenir en état opérationnel l'outil existant. En la matière, les décisions qui sont les plus urgentes (...) c'est de décider de ce qui va succéder à Hélios en matière d'observation, au dispositif d'écoute électromagnétique que nous avons actuellement", a fait valoir François Auque.

Rejoignant en cela le constat affiché par plusieurs militaires, François Auque a souligné que l'Europe devait également s'intéresser aux systèmes dits "d'alerte avancée", qui permettraient de détecter d'éventuels tirs de missiles ennemis pour les neutraliser avant qu'ils atteignent leurs cibles.

Mouais, d'accord pour ré-organiser tout ça, mais le coup de négliger les progrès technologiques et ainsi perdre notre savoir-faire... bof, c'est ne pas voir plus loin que le bout de son nez...

Par contre avoir du matériel robuste, rustique et qui est fiable à coût raisonnable, ça fait longtemps qu'on en parle ici pour les théatres d'opération de petite et moyenne densité...

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Extrait paru sur la tribune.fr

Les militaires appelés à faire des efforts de productivité

A l'université de la défense, le ministre Hervé Morin appelle à des efforts de productivité. De son côté, Guy Tessier (UMP), président de la commission de la défense à l'Assemblée, dit s'attendre à des "sacrifices douloureux" en matière d'implantations militaires.

L'heure des choix douloureux semble sonner pour la défense. A Toulouse, ce mardi, à l'occasion de la cinquième université de la défense, le ministre Hervé Morin a appelé les acteurs du secteur à un "effort de productivité". "Il n'y a aucune réduction de crédits militaires, on continuera de consacrer 16 milliards d'euros par an à l'équipement, on ne demande pas à la défense de se serrer la ceinture, (...) mais l'idée que nous pourrions être exonérés de tout effort quand le pays tout entier doit tendre vers le retour à l'équilibre budgétaire me semble impossible", a-t-il notamment déclaré.

"Je défends l'idée de chercher à être plus performants comme l'ensemble de la sphère publique (...) On ne peut pas dire qu'on va passer à 21 ou 22 milliards d'euros (de dépenses d'équipement annuelles, contre 16 aujourd'hui, NDLR) dans la future loi de programmation militaire, on ne voit pas la France présider l'Union européenne au deuxième semestre 2008 et être le pays qui continue de creuser ses déficits budgétaires", a insisté le ministre.

Dans La Tribune de lundi, il avait précisé que "l'objectif, c'est le maintien de cet effort" de défense, soit un budget à hauteur de "1,7% du PIB en structure Otan ou 1,9% selon les normes françaises". Jojo67 va être content.

"Même en maintenant l'effort de défense au niveau actuel, nous n'arrivons pas à financer l'ensemble des programmes envisagés. Nous avons estimé qu'il faudrait consacrer 5 à 6 milliards d'euros supplémentaires par an (...) C'est tout simplement impossible, compte tenu de la situation budgétaire du pays", avait-il poursuivi dans La Tribune.

Alors qu'un Livre blanc sur la défense et la sécurité fixera d'ici à mars 2008 l'effort de défense pour les quinze prochaines années, le ministre a surtout appelé à "faire aussi bien en dépensant moins". "Nous avons encore 52 bases aériennes alors qu'en lançant le Rafale nous avions dit qu'avec cet avion multirôle, nous aurions besoin de moins d'avions, n'y a-t-il pas des conséquences à en tirer sur les implantations?", s'est-il interrogé publiquement.

Hervé Morin a assuré les participants à la réunion de Toulouse de la volonté du gouvernement de "renouveler nos capacités de renseignements notamment spatiales", en donnant un successeur au satellite d'observation de la Terre Helios II ou en développant les partenariats avec les alliés de la France dans "les capteurs optiques ou radars ou l'écoute des signaux életromagnétiques". Dans tous les domaines de la défense, il a insisté sur la nécessité de "mutualiser" l'emploi de certains équipements entre les différentes armées françaises comme au niveau européen.

De son côté, le président de la Commission de la défense de l'Assemblée nationale, Guy Teissier (UMP), a dit mardi s'attendre à des "sacrifices douloureux" lorsqu'il s'agira de fermer ou de redéployer des bases, des unités ou des emprises militaires. "Il y aura de manière inévitable des redéploiements, des fermetures de bases, nous le savons depuis longtemps, les édiles concernés le savent aussi", a déclaré le député des Bouches-du-Rhône. "Je pense que les choix seront faits avec modération et tact et seront échelonnés dans le temps mais on ne peut pas vouloir rationaliser les dépenses de la Défense sans consentir à des sacrifices qui seront douloureux".

Guy Tessier a relevé qu'un "programme "Armée de l'air 2010" prévoyait la fermeture de quatre bases importantes dont les noms circulent". Il a évoqué celle d'Orange qui accueille deux escadrons de chasse équipés de Mirage 2000 ainsi qu'un escadron de défense sol-air. "Mon collègue (Thierry) Mariani sait que la base d'Orange est très menacée", a-t-il confié, notant toutefois que sa circonscription accueillait "aussi un régiment du génie". "Il y a une multitude de magasins du génie à fermer dans l'armée de terre", a-t-il poursuivi.

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Hervé Morin le 11/09/2007: "Je conteste l'idée que la défense va se serrer la ceinture. Il n'y a aucune réduction des crédits militaires, nous continuerons à consacrer 16 milliards d'euros par an à l'équipement de nos forces armées", a déclaré le ministre en concluant cette université, organisée conjointement par les commissions de la Défense de l'Assemblée nationale et du Sénat.

Bon un premier point d'acquis! Le budget de la défense va rester au même niveau que son niveau actuel. Le pire est donc écarté.  =)

Pour le reste, une armée équipée avec 2/3 de matos sophistiqués et 1/3 de matos rustique et opérationnel c'est une bonne idée.

"l'objectif, c'est le maintien de cet effort" de défense, soit un budget à hauteur de "1,7% du PIB en structure Otan ou 1,9% selon les normes françaises". Jojo67 va être content.

JOJO67 content! =)
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