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et par Sainte Barbe, vive la bombarde.


max

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je propose de parler ici de l'artillerie, cette arme la plus grande et la plus belle de toute la galaxie et de ses environs ( et encore j’en oublie )...

Peut-être un petit rappel de sa mission essentielle dont on peut dire qu’elle est de d’assurer au combat l’action des moyens « exceptionnellement puissants » exigeant des connaissances techniques sortant de l’ordinaire. L’artilleur serait donc intelligent ?!  =D

Le mot artillerie apparaît dans les textes français à partir de 1248, il vient du latin « ars, artis » comme art, artisan, artiste, artifice. Artiller, en particulier, signifiait autrefois armer, fortifier. Ainsi un château, un vaisseau « armé en guerre » était dit « artillé ». Je cite Colbert ( c’est pas souvent ) ; « je fais toutes diligences pour artiller les six vaisseaix de Hollande. ». J’ai lu qq part que dans un certain sens (  non pas celui des personnels et des matériels mais de « l’atelier » dans lequel les engins sont réalisés et conservés ) aussi le mot « artillerie » équivaut au mot « arsenal » qui vient du bas grec avec probablement la même racine.

Les premiers moyens exceptionnellement puissants semblent remonter à l’antiquité, avec des engins de type Béliers, catapultes, balistes, onagres…Déjà des règles divers apparaissent quant à « l’art » de tirer, de concevoir, de régler une porter ou d’améliorer une « frappe ». Je citerai qq noms de ces pionniers, le romain Vitruve ( 1° siècle av JC) qui créé une règle pour calculer le diamètre et la longueur d’un cable élastique par rapport à la masse du projectile à lancer pour une arme à torsion de cable, Végèce au IVeme siècle écrit une règle sur la longueur du bras d’une baliste pour « pousser » plus loins les traits, Ammien-Marcellin précise l’emploie de la baliste à choc. La consistance des cables élastiques est faite à base de nerfs, de crins de cheval et même de cheveux. Si quelqu’un à d’autres noms….

Ensuite arrive le moyen age, on continu ? =)

http://

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…. =).....

Au moyen age les machines basées sur l’élasticité des câbles de nerfs ont été abandonnés, trop difficiles à se procurer et surtout à conserver en bon état ( déjà la DTI donnait des signes de faiblesse……), de plus le réglage relevait à chaque fois du défit selon la météo du moment. Arrive l’aire du « trébuchet », prenant sa force dans un phénomène de bascule.

En gros le trébuchet est constitué d’une longue poutre basculant autour d’un axe horizontal, le bras court porte un très gros poids ( genre une caisse à sable ). L’autre bras, très long possède à son extrémité un logement ou l’on y met la pierre à lancer. Lorsque le tout est lâché, le gros poids entraîne la rotation de l’ensemble à une vitesse croissante. Au moment ou la poutre était arrêtée le projectile poursuivait sa course. Le trébuchet pouvait être complété par un dispositif de fronde qui en multipliait l’effet ( la fronde était alors attaché à l’extrémité du grand bras.).

Inutile de parler encore du degré de précision sur l’objectif, c'est encore trop tot ! =D

Pour les jets de traits lourds, les balistes sont encore présentes. L’arc de celles-ci mesure parfois 7 m…On les retrouve généralement sur les remparts, plus précisément sur les terrasses de tour, là ou il y a le plus de place pour les déployer. Leurs traits, armés de fer et empennées, pouvait avoir jusqu’à 4 m de longueur. On trouve dans les récits de cette époque des écrits parlant de leur emploie par les chrétiens pendant les croisades ( siège de Nicée, de Jérusalem et de Tyr ).

D’autres récits de cette époque parlent d’engins à deux bras, donc du type baliste, dénommés « mangonneaux » qui lançaient des traits et parfois des pierres pouvant atteindre 20 à 30 kg ( siège de Toulouse en juin 1218 ). Les Anglos-Saxons utilisent à Hasting en 1066 des « machines lançant des pierres » dans la bataille.

…..

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…well, i continu  =)

Ces engins venus de l’antiquité ont tous progressé dans deux directions ;

- la puissance, sans obtenir de grands résultats

- la miniaturisation, qui avance très sensiblement

L’arrivé du ressort en acier a permis de réaliser une baliste en acier portatif qui va bientôt peu à peu remplacer l’arc. Son petit arc en acier tendu à deux bras, ou même par un petit treuil, lui donne une puissance incomparable. On parle alors « d’arc-baliste »,  qui va ensuite devenir « arbalète ». Celle-ci lance des projectiles assez lourds , en fait des traits à pointe et empennage de métal, les « garreaux » ( ou garrots ). A noter qu’en raison de son efficacité surprenante son emploie est alors considéré comme peu loyal, presque immoral par ceux qui ne l’utilisait pas. Il est écrit que le chevalier Bayard n’hésitait pas à faire tuer les arquebusiers capturés. Les prémices de Human right ? =D

Le concile de Latran de 1139 interdit même l’usage de l’arbalète….contre les catholiques. Dès lors son usage contre les infidèles, essentiellement les musulmans à l’époque, est donc autorisé. Réciproquement un vieux manuscrit arabe ( 1295 ) sur l’emploie des poudres, le « traité de faire la guerre pour la cause de Dieu » précise que ladite poudre doit être réservé à l’action contre les infidèles, les chrétiens…..  Cervantes condamnait toutes les armes à feu sans distinction, car cette « diabolique invention permet à l’homme vil et lâche  de donner la mort au plus brave des gentilshommes ». Je me demande d’ailleurs si les premières armes chimiques de la WWI puis les armes nucléaires de la WWII n’ont pas fait l’objet du même soulèvement de réprobation.

Une arbalète particulière , dite « à jalet », lançait un jalet ( galet) qui va devenir plus tard une balle de métal. Elle est guidé par une buse ( un tube). C’est l’arc-buse ou arquebuse.

….

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…..

Tous ces engins demandent pour leur fabrication pas mal de connaissances, notamment le bois et le fer. Ceux qui les réalisent sont des « enginieurs ». L’artillerie, ayant réalisé ces engins, les stocke, les entretien ; au besoin elle les répare. Seul ces « enginieurs » sont capable de faire fonctionner les plus puissantes de ces machines, on leur laisse donc le soin de les mettre en œuvre. Ils participaient aussi au combat. Pourtant, malgré les dangers courus en commun, les guerriers ne considéraient pas ces artisans comme des leurs….

Les engins lourds n’étaient pas transportés sans être démontés. Le plus souvent on n’en transporte même que les pièces fondamentales, notamment les ferrures, et les engins sont construit sur place avec des arbres frais coupés dans le bois voisin de la ville assiégé. Bon, encore faut-il pour cela trouver les arbres nécessaires. Un récit de guerre du saint roi Louis IX, en Egypte, au cours de sa tragique croisade, explique qu’il n’en trouva pas et dut sacrifier un de ses vaisseaux pour en utiliser le bois. Tels sont à cette époque les artilleurs Français, Michel de Lombarès les qualifie alors dans son ouvrage sur l’histoire de l’artillerie Française comme des constructeurs, des gestionnaires et des combattants.

En opération ces ouvriers et leurs « maîtres » ont des compétences de hautes qualités pour le bois et le fer, ils réparent les matériels courants tels que les chariots malmenés par les chemins de l’époque, ils construisent ou réparent les ponts, ils coffrent en bois les travaux effectués dans la terre ( les tranchés), ils creusent les galeries de mines sous les murailles pour les faire effondrer, ils font des fascines et des gabions.

Tout cela est et restera longtemps de l’artillerie,  d’ailleurs j’entends déjà les gens du génie, du matériel et du train hurler au loin …… =D =D =D

Je vais donc descendre un peu plus profondément dans la « sémantique » artillerie.

Les artilleurs de cette époque, comme leurs aides, il faut les payer, comme il faut payer les transports et les matériaux, toutes dépenses bien différentes de celles auxquelles les armées sont alors habituées. A cet effet des responsables sont désignés, qui reçoivent des commissions pour « faire payer tous engins, artillerie et habillement qui y sont nécessaires, espies( espions), messagerie et généralement de faire toutes autres choses touchant le fait de la guerre…. », toutes les choses qui sortaient du cadre des armes traditionnelles. L’artillerie Française conservera jusqu'en 1940 ce rôle de gestion et d’entretien pour la plus grosse partie des matétiels de l’armée de terre.

….. i'll be back  =) ...

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mode pinaille on :

avec des engins de type Béliers

Ne devrait t'on pas classé cet engin dans le "Genie"? =D

mode pinaille off :

Tant qu'a faire, connait tu l'evolution de cet arme dans les autre culture, comme l'Asie par exemple...Ou la toute puissante artillerie ottomane...

En tout cas sa m'interesse! =)

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non, le bélier est un animal à poils laineux  =D

Effectivement, pas mal d'engin de sièges sont plutot à classer dans la partie "génie" militaire. Cela dit pour en revenir à l'époque du moyen age, tout ce qui est hors troupe de mélée ( infanterie, cavalerie...) procède de l'artillerie, en France. Je me restreint à parler pour l'instant de notre seul pays.

Pour l'Asie et l'empire Ottoman....vaste sujet camarade !  =), j'en suis à peine au moyen age pour la France.... il va falloir ètre un shouiyas patient ( thanks a lot   =)). Sache que pour l'Asie, la Chine en particulier, la machine à remonter le temps débute bien plus tot que chez nous. Les Chinois afirment pouvoir démontrer qu'ils connaissent la poudre plus de mille ans avant JC...

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Merci pour ce sujet,

C'est vrai qu'on a souvent négligé l'artillerie, surtout que  notre  pays  une certaine "tradition artillerie" qui ont fait leur preuve dans le second empire, la première guerre mondiale et même pendant la seconde guerre mondiale.

Mode raleur français on

Mais excusez moi Max, cette article ne sera pas mieux dans dans la section histoire?

Mode raleur français off

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Une arbalète particulière , dite « à jalet », lançait un jalet ( galet) qui va devenir plus tard une balle de métal. Elle est guidé par une buse ( un tube). C’est l’arc-buse ou arquebuse.

juste une précision, l'arquebuse n'est pas la première arme à feu mise en service

une arquebuse primitive, l'hacquebutte (aussi appelé "canon à main"), engin grossier constitué d'un tube en acier que l'on bourrait de poudre, l'a précédé sur les champs de bataille du moyen age

sa portée et sa précision etait nulle mais elle avait l'avantage de faire beaucoup de bruit et d'effrayer les chevaux

elle servait comme l'arbalète, le servant se protégeant souvent derrière un pavois....

un petit lien sur les bouches à feu diverses et variées ... :

http://fervalaka.free.fr/armes12.htm

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Pour l'Asie et l'empire Ottoman....vaste sujet camarade !  smiley, j'en suis à peine au moyen age pour la France.... il va falloir ètre un shouiyas patient ( thanks a lot  smiley). Sache que pour l'Asie, la Chine en particulier, la machine à remonter le temps débute bien plus tot que chez nous. Les Chinois afirment pouvoir démontrer qu'ils connaissent la poudre plus de mille ans avant JC...

Ce n'est pas grave j'attendrai, continu ton sujet comme tu le sens =D

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il semble que Rochambeau soit dans le vrai, à calquer de la technique sur les ages on est plus dans "l'histoire".....que dans le "divers" ! Merci aussi Akhileus pour cette précision sur l'Hacquebutte.

Nous glissons donc tout doucement vers l'époque ou l'arrivé de la poudre, du sel et du salpètre vont par qq alchimie "extraordinaire" révolutionner les armées en profondeur....

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je croyait que c'était l'infanterie =D

Plus sérieusement elle est tombé un peu dans l'oubli depuis les années 50-60 et le tank est le roi de nos guerre.

Ca depend de ce que tu entends par oubli.... Pendant la guerre d'Algérie on a employé l'artillerie et les US l'ont employé au Vietnam....  Dans les guerres plus recentes Golfe, Kippour, etc.....  l'artillerie était bien presente.... Et même semble-t-il en Afghanistan.....

Il est vrai que l'on parle plus souvent de l'aviation et des chars (ça doit être plus sexy  =D)

quoique pour ce derniers il faudrait voir l'utilisation réelle, j'ai parfois l'impression qu'ils servent d'avantage comme appui rapproche.....

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Il est vrai que la " bif' " est communément appelé la reine des batailles, mais après tout les artilleurs ne vont pas se plaindre si l'on parle d'eux ainsi  =D =D =D ( une pensée à mes amis chasseurs et fantassins...).

L’efficacité de l’arbalète conduit chaque ville à favoriser par différents moyens la formation d’une compagnie d’arbalétriers susceptible de renforcer correctement la défense en cas d’attaque. Ceux-ci ont une solde ( doublé en cas d’emploie hors ville, les veinards…) et des privilèges , comme en particulier la dispense du guet.  Philippe Auguste organise en un corps autonome ses arbalétriers, qui se sont distingué à la bataille de Bouvines ( 1214 ).

Le corps ne cesse de se développer jusqu’au jour ou une ordonnance du 6 décembre 1373 de Charles V en réduit brusquement l’effectif… Marc de Grimault, escuyer et capitaine général doit en élire par ordre les meilleurs du service actif, environ 800 personnes, et dès lors casser tous les autres… Car l’artillerie à feu vient d’apparaître, avec toute sa puissance, et ses dépenses ( déjà les budgets…).

Elle commence à éclipser l’ancienne artillerie et par nature changer l’art de la guerre. Cet effet très sensible aux « choses de la guerre » incite à comprendre que les peuples se disputent la gloire d’avoir inventé ce mélange noirâtre de salpêtre, de soufre et de charbon de bois, la poudre noire, qui deviendra, plus tard , la poudre à canon.

Ah salpètre, quand tu nous tiens...

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Le salpêtre se décline en plusieurs noms ;

- Le salis petrae ( sel de pierre ) en latin

- Le « givre de pierre » des chinois

- La neige indienne ou chinoise, des médecins égyptiiens

- Le baroud des arbes, qui ont ensuite désigné par ce mot la poudre noire puis le combat qui sent la poudre, le combat avec armes à feu

L’invention de la curieuse poudre n’a pu être que naturelle. La découverte des propriétés du salpêtre, le nitrate de potasse des chimistes, ne peut ètre faite en France ni dans aucun autre pays européen. Elle est inévitable dans certaines contrées chaudes. Là, dans des vallées depuis longtemps occupées dont le sol est saturé par les déchets organiques, la saison des pluies provoque, sous terre et avec la chaleur de fortes fermentations.

C’est le cas notamment de vallées comme celle du Nil, de l’Indus, du Gange ou du Yang-tsé-Kiang. Lorsque la saison sèche arrive, les eaux chargées de produits en dissolutions provenant de cette fermentation remontent par capillarité jusqu’à la surface du sol. A l’air sec, ces eaux s évaporent et abandonnent les sels dissous ( c’est pas cher ), parmis lesquels le salpêtre tient la première place. La surface du sol se couvre alors d’efflorescence salines qui forment une nappe blanche rappelant la neige ou le givre. Pour en recueillir les sels il suffit de laver cette terre de surface. En certains points la nappe de salpêtre est telle qu’elle peut être ramassée au balais.

Je compare volontier ce phénomène existant à celui observé dans les marais salant de Guérande, sauf que là le paludier ne travail pas avec un lasse….

Quelle est cette personne qui la première un jour a ramassé de cette poudre, puis qui l’a lancé dans un feu ( familial ? ) et ainsi obtenir cette étonnante incandescence ? Qui d’autre a alors mélangé cette poudre avec du charbon de bois pillé ? La question est toujours posée, et il existe toujours aussi milles réponses ! De fait quelqu’un a alors un autre jour procédé à  des essais avec d’autres combustibles naturels tels que la résine, l’huile de naphte ou le soufre associés au salpètre.

On obtient ainsi des compositions incendiaires susceptibles d’êtres lancées enflammées chez l’ennemi, notamment avec des arcs ou des engins plus puissants. Les essais de mélanges conduisent, en particulier, à celui de poudres de salpêtre, de charbon de bois et de soufre, à ce qui va devenir la merveilleuse poudre...

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Je me permet,  puisque noble poudre est alors parmis nous, de subdiviser ce qui suit ainsi en quatres petits chapitres bien distincts, histoire de rester clair dans mes propos =).

Dans l’ordre il s’agit des incendiaires, de la lance à feu, des fusées et  pour finir des bouches à feu.

Les incendiaires.

Selon les chinois cette fameuse poudre est connu depuis mille ans av JC chez eux,  et qu’ils l’utilisaient pour la guerre…C’est très probable, un tel mélange était parfait comme incendiaire.

Pour les européens, ils semble bien que certains ont connaissance au VII eme siècle de produits incendiaires à base de salpêtre. Callinique, l’architecte ingénieur d’Héliopolis,  a fait connaître à l’empereur Constantin Pogonate le secret de tels produits à base d’huile de naphte ( donc liquide sinon pâteux ), dont le secret est dans le salpêtre. Les grecs l’utilisent contre les arabes, tant pour bruler leurs bateaux à la bataile des Cysiques, dans l’Hellespont ( 668 ), que pour défendre Constantinople assègée par eux ( 673 ). C’est pourquoi Joinville a donné le nom de cette arme le nom de feu Grégeois.

Un certain Marcus Graecus au IX eme siècle établi un traité donnant des recettes comme celles-ci « prenez une livre de charbon de tilleul ou de saule, six livres de soufre, six livres de salpêtres, broyez subtilement tous les trois dans un vase de marbre… ». On reconnaît bien entendu les composant de la poudre noire, mais les propos de son traité d’alors n’avaient pour objet que de «  brûler les ennemis »…

Les idées de l’époque font considérer  de tels moyens comme déloyaux, du moins entre chrétiens, c’est pour cela peut-être que l’on ne trouve pas de traces de leur emplois. Cependant en 1193 Philippe Auguste fait incendier les vaisseaux anglais dans le port de Dieppe avec ce que l'on peut penser être des feux grégeois. Si quelqu'un a des info la dessus, you' re welcome =)...

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Je doute que ce soit un feu grégois. C'était une arme Byzantine et personne n'a jamais réussit avant la chute de Byzance a en percer le secret. Quant l'empire a été détruit la fabrication en a fait de même. Une seule personne a réussit a refaire un feu grégois mais c'était tellement dévastateur qu'un prince a racheter pour une fortune la formule a celui qui l'a retrouvé (Dupré) et l'a détruite. A l'heure actuelle c'est encore un grand mystère.

Tout cela pour dire que ce secret était tellement bien protégé et difficile a percer que au final a l'exception de Byzance personne n'a jamais eu de Feu Grégois (les Ottoman quant ils capturaient des Dromon Byzantin mais ils ne savaient pas comment le recharger et l'utilisaient donc une fois).

Note: Le Napalm a été utilisé de la même manière que le Feu Grégois au vietnam par les USA. C'est d'ailleurs le feu grégois moderne

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Merci de cette précision camarade H.Poirot, donc mystère et boule de gomme toujours aujourd'hui... =( =( =(

Je poursuis sur la lance à feu… =)

L’idée doit s’imposer d’utiliser plus directement cette poudre dans le combat. Tassée dans un tube ouvert dans un seul bout et bien ficelé pour qu’il résiste à la pression ( en chine un morceau de bambou terminé par un noeud ), la poudre noire , allumée, fuse en un jet de gaz brûlants d’assez courte durée mais d’autant plus inquiétant qu’il peut, si la poudre est irrégulièrement tassée, projeter de petits blocs de poudre enflammée. En fixant ce tube à une extrémité d’un long bâton on réalise un véritable lance-flamme qui terrorise l’ennemi sur lequel on dirige le jet de feu. Très tôt les chinois connaissent cette lance à feu ( huo çang ). Au moyen age en France, cette arme qui peut remplacer le « bâton à fer », est appelé « bâton à feu ». Lorsque ce bâton à feu s’étend à toutes les armes portatives à base de poudre, celle-ci est appelé plus précisément « lance à feu ».

Un  «  livre de canonnerie » très postérieur à cette époque ( 1516 ) cite encore cette engin avec la manière de le confectionner et de s’en servir :

« un tube de bois de 1m de long lié de cordelette et lis au bout d’un bâton de deux à trois mètres, chargé alternativement de poudre et de petits paquets de poudres riche en salpêtre et huile de pétrole, le tout couvert d’une toile garnie de poix à enlever au moment de l’allumer… », et là je vais écrire mot pour mots la traduction en vieux Français  =D, «  et le présentez à vostre ennemy en le secouant contre luy, et de ce que vous pouvez servir à un assault, à un estroit passage, qui tournera à un grand esbahissement à ceux contre qui on les tirera… » 

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En chine les fusées vont avoir une utilisation militaire tres précoce, sous la Dynastie Song les avançé scientifique sont considerable et la chine vie une mini revolution industrielle, certaines armes sont construitent en serie dans des manufactures géantes par des ouvrier spécialisés astreint au secret.

Furent développé à cette époque la première roquette antinavire, constitué d'un dispositif tres simple, un tube en carton remplit d'explosif d'environ 1,50m avec 4 petites fusées de sustentation fixé sur le coté, ce pseudo exocet vol à 1 metre du sol et frappe les navires pret de la ligne de flottaison.

il est principalement utilisé lors des combats sur les fleuves et les lacs du centre de la Chine, de grands navires avec des roues à aubes actionnés par des manoeuvre dans la cale se livrent des combats acharné avec ces armes revolutionnaires, qui seront oubliés suite aux invasion mongoles.

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Thanks a lot Zamorana  =)

J’arrive donc sur les fusées…

Avec une lance à feu,les Chinois ont tout naturellement constatés l’action des gaz qui fusent d’un récipient mi-clos dans lequel de la poudre brûle. Un tel engin est soumis à une force de réaction qui le pousse dans le sens opposé à la direction dans laquelle les gaz s’échappent. Il en résulte que, posé ou lâché à terre, cet objet s’agite en voltes rapides tout en jetant du feu. On voit très bien l’effet que peut produire un tel engin lancé dans les rangs de l’ennemis…

La force de réaction des gaz peut même être suffisante pour entraîner cet engin dans les airs. S’il est muni d’un bâton léger comme empennage, c’est une fusée ( pas encore Arianne ,hein =D ).

En 969, une recette Chinoise pour les fusées de feu d’artifice recommande, pour la confection du corps en papier de ces fusées, de mettre du sel marin dans la colle dont ce papier était enduis, de telle sorte que si ce papier prenait feu pendant la combustion de la poudre, il s’éteignait dès que cette poudre avait fini de brûler. Avec cette précaution, ces fusées de feu d’artifice ne peuvent pas provoquer des incendies. Pour allumer des feux chez l’ennemi il suffit de ne pas mettre de sel dans la colle….

Tout cela se perfectionne peu à peu. Un jour on constate que la réaction est plus forte, et aussi plus progressive, si l’on creuse, dans cette poudre tassée, un trou mince et profond, l’âme ( tuyau ), dans l’axe du roseau. La combustion se fait sur toute la surface du trou, surface qui ne cesse de s’agrandir, multipliant le souffle en conséquence.

Un tel engin peut aller de lui-même dans une ville assiégée, menaçant par le choc, et plus encore, par la flamme qui fusait encore s’il n’était pas éteint au moment de la chute. La grande difficulté est d’assuré à ces fusées une bonne direction, et c’est pourquoi elles ont eu longtemps de la difficulté à s’imposer comme engin de guerre.. Lorsque, très étudiées en France sous le second empire, elles parurent prêtes à prendre leur essor, les canons rayés leur ont coupé les ailes…

Lorsque au milieu du XX eme siècle elle pourront être dirigé, elles permettront , sous le nom de « missiles », d’envoyer des engins à des distances qui deviendront, à proprement parlé, astronomiques…. =D =D =D

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Une des armes les plus redoutables de l'arsenal chinois est la bombe "coup de tonnerre", il s'agit de la première bombe à fragmentation, construite en fonte et remplie de poudre, elle est envoyé par un trebuchet et explose en envoyant partout des fragments de fonte sur les ennemis tout en produisant un boucan formidable.

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M

erci de cette précision camarade H.Poirot, donc mystère et boule de gomme toujours aujourd'hui... sad sad sad

pas tout à fait des recherches d'historiens "reconstitutionnistes " ont permis de fabriquer à nouveau un système de lancement de feu grégeois

il aurait (au conditionnel la construction et les tests ayant été basés sur le peu de documents parvenus jsuqu'a nous puis sur des tests empiriques) ete constitué d'une pompe actionnée à la main par des esclaves, d'un reservoir ouvert chauffé par le dessous (le tout en bronze, alliage qui tiens assez bien les fortes températures) et d'une buse.

La bouche de cette buse aurait été enduite de poix à son extremité, poix allumée pour servir de briquet au liquide inflammable lors de son ejection. Le liquide, mélange de naphte (probablement du pétrole léger qui à tendance à sourdre en surface assez souvent dans certaines régions d'Asie Mineure sous controle Byzantin) et de résine d'arbre (pour le densifier un peu et le rendre collant comme le napalm de nos jours) + eventuellements d'autres constituants aurait été pompé par des esclaves (système de pompe à bras de levier) et ejecté donc à la force des bras mais également du fait de sa propre pression (car chauffé dans un le reservoir, chauffage d'ailleurs necessaire pour fondre la resine et homogénéiser le mélange)

voili un lien (en anglais) : http://www.greece.org/Romiosini/greek_fire.html

pour les fusées, accrochées à des flèches ou à des lances et tirées en masse, on avait une version  primitive de la mitrailleuse

petit lien très instructif sur les bricolages chinois (pauvre en illustrations malheureusement :

http://www.cepi.asso.fr/articles/36.htm

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