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Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale


Manu

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Je dois avouer qu'il y a peut-être une dimension dans la construction de "l'esprit de corps" dans l'armée de terre qui m'échappe.....

Mon expérience personnelle est celle d'une école (Ecole des Fus) par laquelle passent tous les fusiliers et à laquelle on revient périodiquement (du stage commando aux diffèrents brévets...) C'est là que se forme "l'esprit de corps" de la spécialité, par delà les affectations : compagnies, navires, commandos, voir en temps de guerre régiments etc... C'est là que l'on garde le drapeau(x) les traditions....

La symbolique est d'ailleurs assez proche de celle de l'armée de terre avec la rémise de la fourragère par les anciens (ça peut aller de l'Amiral au maitre principal...) C'est d'ailleurs un des trucs que je garde précieusement, la fourragère...

Bref, peut-être que je ne comprends rien aux "terriens".... :O

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C'est pas tellement ça, mais l'AdT est beaucoup plus nombreuse et variée que les Fusco (un peu normal aussi): plus d'armes, plus de spécialités.... Les Fusilliers marins sont un corps unique, une spécialité (même s'il y a des unités spécifiques) issue d'une école. Dans l'armée, faut pas confondre un légionnaire, un marsouin, un chasseur et un biffin. Et quand on ajoute les spécialités, qu'iraient donc faire ensemble un cavalier de légion et un bigor, un chasseur alpin et un crado du génie, un para marsouin et un tankiste sur son machin de 54 tonnes. Non mais, les chiens vont pas avec les chats.  :lol:

C'est aussi une histoire de nombre: tu ne crées pas un esprit de corps dans de trop gros machins. Le bataillon, le régiment (de nos jours, la différence ne tient qu'à une compagnie et une ou deux sections  ;)), c'est le bon truc. Et je le répète, c'est pas la Cie d'instruction qui coûte beaucoup.

C'est pas gigantesque, le régiment (ou le bataillon, encore une fois, la différence n'est que de nom), mais tout est là.

Tant qu'à faire dans le sabrage et la simplification, je serais plutôt pour supprimer des échelons désormais peu utiles: à quoi servent les commandants, les lieutenants-colonels et les distinctions de généraux qui ne sont des distinction qu'en théorie? Simplifions la hiérarchie et qu'à grade égal, l'ancienneté et/ou le rôle fasse la différence. Ca n'a l'air de rien, et ça n'est pas grand-chose au sein des unités réelles, mais pour tous les postes administratifs, c'est devenu une sorte de grille d'avancement de fonctionnaire. Supprimons ces distinctions intermédiaires: ça aidera à bien voir le sureffectif (de l'administration centrale surtout). Pour sabrer, ça fait plus simple.  :-\

@Fenrir

le sujet des contractors existe déjà (et j'ai bien meublé les 3 premières pages) dans la partie "armée de terre":

http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=7630.0

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J'entends bien Tancrede, n'empêche que je trouve que ce n'est pas anodin que se soit la même école qui forme les hommes de rang, sous-off, officiers....

Et à mon époque on passait aussi, avant d'aller en ecole de spé, par le Centre de Formation Marine (cf. Hourtin) c'était un truc "énorme"... Quand ont en parle entre anciens, on voit bien que ce passage au CFM a (avait) forgé nôtre "identité" de marins, au-délà des spécialités....

Il me semble que la Légion fonctionne un peu sur le même principe, puisque tous les légionaires pasent par le 4eme et je crois revienent après pour les formations, cabo etc....

Mais, j'ai d'autres idées "iconoclastes" .... =D

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Pourtant, les traditions, ce sont justement les eules icônes qui servent...  :lol:

Sérieusement, pour conclure sur ce point précis, c'est pas la compagnie de base et instruction qui coûte des masses au sein d'un régiment: qu'on rassemble les brigades sur un même site et qu'on en centralise les fonctions matérielles au maximum, et le gros des économies à faire sera déjà réalisé (moins de bases à entretenir, donc moins de personnel pour le faire, centralisation des achats, de la dépense et de la gestion, rationalisation du soutien...). Qu'une quinzaine de gusses par régiment entraîne une centaine de bleus (au grand max) aux métiers de base (surtout si, dans ces "grandes bases" de brigades, les terrains, infrastructures et matériels d'entraînement sont unifiés et centralisés au sein d'une compagnie de brigade), ça ne coûte plus grand chose, et, de facto au final, il s'agira d'une école à l'échelon de la brigade (ou de plusieurs si on en rassemble plus sur un site), et dont les classes seront les régiments, chaque compagnie ayant juste une méthode "pédagogique" différente  ;) (avec excursions, lieux de mémoire, voyages éducatifs, bizuthages... l'école quoi) et un logement dans un coin particulier de la base (pour vivre en compagnies et en régiment). Ca, ce n'est même pas du coût; juste de l'organisation.

Près de 15 000 personnes rejoignent l'armée chaque année, dont les 2/3 vont droit à l'AdT: les foutre dans 2 ou 3 écoles de 3000 gusses par promo, ça fait beaucoup.

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Bientôt des centres de recrutement interarmées ?

Les armées expérimentent un centre de recrutement unique :

Quand un jeune veut devenir militaire, il ne sait pas forcément s’il veut être artilleur, pilote de chasse, marin ou motocycliste de la gendarmerie.

Les directeurs des ressources humaines des trois armées (Terre, Marine, Air) et de la Gendarmerie ont signé une charte visant à mutualiser leur moyens de recrutement et d’information.

Trois centres interarmées d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) sont en phase d’expérimentation à Besançon, Nice et Toulon. Ils regroupent, en un même lieu, l’ensemble des métiers proposés par les forces armées.

Ce travail en commun offre une meilleure coordination des actions de recrutement, une rationalisation des moyens d’accueil et d’orientation, mais également, une meilleure visibilité pour les candidats qui peuvent désormais accéder à l’information sur un même site.

Inaugurés le 1er septembre 2007, ces points d’entrée uniques feront l’objet d’un premier bilan dès la fin de l’année 2008.

source : http://www.defense.gouv.fr/defense/breves/les_armees_experimentent_un_centre_de_recrutement_unique

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"En voila que c'est une bonne idée" =D Le pire de tout : lors de mon engagement en 1970 je crois bien qu'il n'y avait qu'un seul lieu pour les trois armées......La Gendarmerie était à part (caserne gend.) ainsi que la Légion bien sur... Est l'illustration militaire du mouvement circulaire perpetuel ? :lol:
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Des précisions ...

Secret Défense, Libération.fr, 19/01/2008

"Suppressions de postes: " On sera peut-être à 28.000 ou à 35.000...

In fine, on sera peut-être à 28.000 ou à 35.000" suppressions de postes au ministère de la Défense et dans les armées, a déclaré le ministre Hervé Morin, interrogé vendredi soir par l'AFP. "On y verra clair courant juin, il n'y a pas d'objectifs quantitatifs fixés et précisés pour l'heure" a-t-il ajouté.

Ces réductions d'effectifs devraient s'étaler sur plusieurs années, en principe six, c'est-à dire la durée de la prochaine loi de programmation militaire. Les effectifs de la Défense s'élèvent à quelque 426.000 militaires et civils, y compris les 105.000 gendarmes.

Le ministre n'a pas tort de dire que les chiffres ne sont pas encore fixés, même si les ordres de grandeur le sont. Depuis plusieurs semaines, une bataille d'experts a lieu au sommet de la Défense, à coup de scénarios provenant des états-majors, du cabinet, du contrôle général des armées, etc... On en est dans des subtilités telles que les défenseurs du S-2 (scénario n°2) de la RGPP (revue générale des politiques publiques) s'opposent aux partisans du S-2.1 de l'état-major des armées...  A y perdre son latin ! Au final, on devrait s'orienter vers une suppression d'au moins 6000 postes par an, ce qui correspond à ce qui déjà mis en oeuvre par le budget 2008.

Reste que repousser ces annonces au moins de juin n'est peut-être pas une bonne idée, tant l'incertitude sur l'avenir finit par miner le moral. En 1995, après l'élection de Jacques Chirac, l'annonce de la professionnalisation des armées avait été faite dès le mois de février 1996. Il s'agissait pourtant d'une réforme bien plus considérable que celles qui s'annoncent."

J.-M. Merchet

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Des précisions ...

Secret Défense, Libération.fr, 19/01/2008

"Suppressions de postes: " On sera peut-être à 28.000 ou à 35.000...

In fine, on sera peut-être à 28.000 ou à 35.000" suppressions de postes au ministère de la Défense et dans les armées, a déclaré le ministre Hervé Morin, interrogé vendredi soir par l'AFP. "On y verra clair courant juin, il n'y a pas d'objectifs quantitatifs fixés et précisés pour l'heure" a-t-il ajouté.

Ces réductions d'effectifs devraient s'étaler sur plusieurs années, en principe six, c'est-à dire la durée de la prochaine loi de programmation militaire. Les effectifs de la Défense s'élèvent à quelque 426.000 militaires et civils, y compris les 105.000 gendarmes.

Le ministre n'a pas tort de dire que les chiffres ne sont pas encore fixés, même si les ordres de grandeur le sont. Depuis plusieurs semaines, une bataille d'experts a lieu au sommet de la Défense, à coup de scénarios provenant des états-majors, du cabinet, du contrôle général des armées, etc... On en est dans des subtilités telles que les défenseurs du S-2 (scénario n°2) de la RGPP (revue générale des politiques publiques) s'opposent aux partisans du S-2.1 de l'état-major des armées...  A y perdre son latin ! Au final, on devrait s'orienter vers une suppression d'au moins 6000 postes par an, ce qui correspond à ce qui déjà mis en oeuvre par le budget 2008.

Reste que repousser ces annonces au moins de juin n'est peut-être pas une bonne idée, tant l'incertitude sur l'avenir finit par miner le moral. En 1995, après l'élection de Jacques Chirac, l'annonce de la professionnalisation des armées avait été faite dès le mois de février 1996. Il s'agissait pourtant d'une réforme bien plus considérable que celles qui s'annoncent."

J.-M. Merchet

Voila morin and co avec Mr Blabla ont réussit à m'enerver. J'apprend aujourd'hui qu'en plus de ne pas tenir ses promesses, les 30000 supressions de postes vont permettre d'augmenter le traitement des militaires avec une augmentation d'indice attendue (pour les Lt) de 90. Dans le même temps, les civils TSEF et IEF vont devoir faire des efforts (pour la même charge, moins de personnel) pour atteindre l'efficience mais pour 2008 n'avoir qu'une augmenation de 0.8 à 1.2% des primes qu'ils recoivent trimstriellement. Que la DGA va être détachés du Mindef, que l'on va augmenter l'externalisation

J'entend deja certains venir avec leurs fantasmes sur la fonction publique, mais je doute qu'ils supportent que leurs heures supplémentaires ne soient pas payés ainsi les 20h supp que j'effectue chaque sem' ne me seront jamais payés et je ne pourrai pas les prendres. cqfd, je commencerai mnt à 8h pour finir à 17h et s'il y a du boulot à faire ce sera tant pis. Faire des efforts OK mais prendre les gens pour des cons non merci

En effet on recherche des économies possible par l’externalisation ce qui est légitime.

A ce propos je rappelle que les économies de personnels lies à l’externalisation sont indépendantes des économies de sureffectifs purs des armées.

Or qu’est ce qui est prévu ?

Projet de loi de finance 2006 et 2007:

article additionnel à l’article 43 sur la neutralisation de la TVA.

http://www.senat.fr/rap/np07_08/np07_08.html

http://www.senat.fr/rap/l06-078-38/l06-078-3812.html

Vers la fin du document.

Quand on externalise, l’armée paye la TVA ce qui rend les choses 19,6% plus cher d’où la nécessité de la neutralisation. Sans cela et malheureusement on y arrive, les coûts pour l’armée seront supérieurs à terme (donc moins d’équipement).

Pas étonnant que l’externalisation de l’entretien de la flotte ait conduit a des problème de maintenance de la flotte et des surcoûts (et pour des raisons similaires) malgré la neutralisation réelle de la TVA.

Rationaliser pour faire des economies et externaliser les besoin externe au coeur de métier reviendra en fait à augmenter les recettes arrivant à Bercy et les coûts pour l’armée seront supérieurs à terme (donc moins d’équipement à isobudget). clap clap

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Cette fois-ci, le patron de l'armée de terre a écrit à l'encre lourde au chef d'état-major des armées (Cema), pour tirer le signal d'alarme. Dans une lettre dont Le Figaro a obtenu copie, datée du 17 décembre dernier, le général Bruno Cuche n'hésite pas à parler de la «paupérisation globale» qui guette les forces ter­restres devant la «dégradation importante sur le plan des équipements». Et d'une «cohérence» de son armée menacée. L'inquié­tude du général repose sur la «non-réalisation» des budgets promis les années précédentes. «Sur deux ans, nous avons perdu un milliard d'euros, explique une source militaire. Si cela continue, nos capacités opérationnelles vont être sérieusement entamées.»

Le bât blesse cruellement au niveau des petits programmes, dits de «cohérence opération­nelle». En clair, des programmes qui n'ont pas l'ampleur des grandes commandes comme l'hélicoptère NH90 ou le blindé VBCI mais sont souvent indispensables à la bonne marche de l'ensemble des systèmes d'armes. «Comme ils ont une faible visibilité poli­tique et des enjeux industriels limités, ils sont vite écrasés, explique un colonel. Or ils peuvent être vitaux pour nos soldats.»

Dans sa lettre au Cema, le général Cuche demande ainsi la mise en place «urgente» des tourelles de mitrailleuses «téléopérées» sur les VAB (transports de troupes blindés). Elles permettront au tireur d'opérer depuis l'intérieur du blindé au lieu de risquer sa vie à l'extérieur. «Le durcissement des conflits qui s'amorce rendra ces réalisations d'équipements de plus en plus fondamentales pour préserver la vie des hommes engagés», avertit le général Cuche. Autres exemples : les kits de protection des véhicules blindés légers (VBL), les armements «non létaux» pour le contrôle de foule en opérations extérieures (fusils à balles de caoutchouc…) ou les jumelles de vision nocturne.

Manque de munitions

La bonne tenue des troupes françaises déployées en opérations extérieures cache mal une certaine disette des forces restées à l'arrière . «La disponibilité de certains matériels pour l'entraînement est catastrophique et le manque de munitions confine parfois au ridicule, confie un officier, c'est pourtant essentiel pour le moral des troupes.»

Le maître mot de la réforme à venir est la «rationalisation». «Nous sommes, bien sûr, prêts à faire beaucoup dans ce domaine, à rechercher les regroupements y compris avec les unités d'autres armées pour économiser sur les fonctions de soutien, commente un général, mais il faut se méfier des fausses bonnes idées.»

Parmi celles-ci, l'externalisation de l'entretien de certains matériels que les militaires doivent pouvoir entretenir eux-mêmes en Afghanistan. Ou, pour économiser sur le nombre d'états-majors, la suppression des «régions terre», qui irait à rebours de la décentralisation. Si elle est prête à abandonner un certain nombre de garnisons, l'armée de terre veut préserver son réseau de centres de recrutement et ses filières de formation spécialisées.

Plus largement, l'armée de terre redoute de faire les frais des conclusions du livre blanc et de la RGPP (revue générale des poli­tiques publiques). Comme l'a souvent répété le patron sortant de l'armée de terre, le général Bernard Thorette, «les programmes de l'armée de terre sont malheureusement plus facilement sécables : on peut couper en deux une commande de blindés, plus difficilement un porte-avions». Et, comme les autres armées, les terriens s'inquiètent d'une ré­forme dont les économies ne se feront sentir qu'à long terme. «  À court terme, elle induira des coûts supplémentaires, lance un colonel. Qui paiera ?»

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Un nouveau forum vient d'ouvrir sur le site de la commission du Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale :

http://www.defense.gouv.fr/defense/breves/livre_blanc_nouveau_forum_en_ligne

En 10min de lecture j’ai lu autant d’horreur que de bon argument.

Je trouve que l’on appui pas assez sur le fait que sans l’arme nucléaire la France ne serait « rien » en terme de représentativité et de crédibilité.

Conseil de sécurité de l’ONU les 5 puissances nucléaires majeur et signataire du TNP (avec peut-être l’inde qui aimerait faire parti du club des 5 de l’ONU et qui à l’arme nucléaire bien entendu).

Les pays du monde qui font la pluie et le beau temps ont l’arme nucléaire, les autres puissances à l’échelle mondiale sont beaucoup plus négligeable (Allemagne, Italie, japon, etc…)

La France sans l’arme nucléaire à l’échelle du monde serait noyé dans la masse et serait un pays de plus qui parlerait sans que cette dernière soit entendue.

Après pour ce qui est de l’Europe et la dissuasion bof bof.

Perso je veut bien que l’on protége l’Europe avec nos armes à travers des traités, des accords, etc… On pourrait même envisager que les autre pays européen nous versent une taxe, une aide, ou autre, en échange de notre protection, voire même être payé directement par l’UE pour se service.

Le partage, pas d’accord. Déjà on n’a pas le droit purement et simplement (TNP).

En plus encore une fois nous serions les bon cons qui donne et ne sont pas du tout sur de recevoir en échange (enfin à force on connaît…).

Qui dit que une fois que la dissuasion européenne en place, si on attaque nos intérêts (genre DOM TOM) on nous autorise à riposter sachant que se n’est pas l’Europe.

Pour nous cette solution représente une perte de souveraineté pur et simple !!!

Voila je posterait sur ce nouveau forum mais il est tard et j’ai un peu la tête embrumé donc je ferait ça au clair demain.

De votre coté postez aussi vos idées pour avoir plus de poids c’est toujours ça de gagner face à tout les ignorants qui postent sur ce sujet assez pointu.

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Les dernières évolutions en préfigurent sans doute d'autres, qui résulteront des travaux de la commission du livre blanc sur la défense

Cela bouge du côté des bases françaises en Afrique. Le dispositif en Côte d'Ivoire va ainsi changer de statut, pour passer d'implantation permanente à celui d'Opex (opération extérieure). Le 43e BIMa (Bataillon d'infanterie de Marine), créé en 1978 et stationné à Port-Bouët, au sud-est d'Abidjan, va donc céder la place à des unités tournant pour quatre ou six mois. À l'évidence, même si la posture militaire ne change pas à court terme, il sera plus facile à l'avenir de « plier le dispositif » si cela était décidé. Cette petite évolution en préfigure sans doute d'autres, qui résulteront des travaux de la commission du livre blanc sur la défense.

Du côté d'Abu Dhabi, le dossier progresse. La future base de l'armée française aux Émirats arabes unis sera à forte composante Marine. L'armée de terre, elle, déploiera en permanence 70 hommes, dont 30 affectés sur la base et les autres étant « tournants ». Ces soldats vont venir dans un premier temps de Djibouti. La base hébergera d'ailleurs une excroissance de « l'école du désert » dont les soldats français disposent dans la Corne de l'Afrique. Avec surtout, un centre d'entraînement à la guerre en « milieu urbain moyen-oriental ». On ne sait pas encore à quoi ressemblera la ville fantôme créée pour entraîner les troupes, quelque chose entre Gaza et Dubaï…

La base française aux Émirats, qui pourra accueillir des avions de chasse, devrait aussi offrir un site de choix pour l'implantation de « grandes oreilles » des services de renseignement, à moins de 250 kilomètres à vol d'oiseau des côtes iraniennes.

Le rythme des exercices menés avec les armées du Golfe s'intensifiera. Pour la première fois cette année, l'exercice « Gulf Shield » mené avec l'armée émirienne fin février associera aussi celle du Qatar.

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Tu aurais pu mettre ceci avec. Bon on le copie/colle car c'est plus pratique de la lire, si le lien disparaît.

«Le Figaro Magazine» a eu accès aux travaux de la commission chargée de définir les nouvelles options stratégiques françaises.

Ce document, on l'attend l'arme au pied, avec impatience et crainte, dans tous les états-majors et garnisons de France et d'outremer. Le livre blanc sur la défense et la sécurité, lancé par Nicolas Sarkozy à la fin de l'été dernier et qui sera bouclé au printemps, va tracer le destin militaire et stratégique de la France pour les quinze prochaines années. Le Figaro Magazine a pu avoir accès au rapport d'étape confidentiel remis au chef de l'Etat le 4 janvier. Sur deux ou trois propositions, le Président a déjà tranché et elles ont été rendues publiques. Il s'agit notamment de la création d'un « Conseil de défense et de sécurité nationale » qui fusionnera les conseils de défense et les conseils de sécurité intérieure, et dotera l'Elysée d'une structure de pilotage plus efficace. Lors de ce point d'étape, Nicolas Sarkozy a aussi validé l'ajout aux quatre grandes fonctions stratégiques (dissuasion, protection, prévention, intervention) d'un cinquième volet, celui de la « connaissance et de l'anticipation, incluant le renseignement ». Toutes les autres propositions sont restées secrètes et nous en dévoilons ici la teneur. La plupart doivent être rediscutées avant le rapport final, mais elles dessinent déjà nettement le futur visage de nos armées et outils de sécurité. Le tableau général peint par le rapport est plutôt sombre. La menace ne désarme pas, au contraire. Par rapport à la situation prévalant lors du dernier livre blanc de 1994, « la population française et le territoire national comme européen nous paraissent plus vulnérables et davantage exposés à des menaces directes », est-il écrit. La France est aujourd'hui « au premier rang des pays ciblés » par le terrorisme international et exposée à des « risques balistiques plus élevés ». Ces risques sont aussi « non militaires » (crises sanitaires...). La commission du livre blanc en conclut à une « incitation puissante à la mise en avant des missions de protection de la population et du territoire ». La grande tendance des années à venir. Apparaît ainsi le concept de « capacité de résilience de la société, des pouvoirs publics et des grands acteurs de la vie économique et sociale », cher à Nicolas Baverez, membre influent de la commission. En clair, il faut préparer la France, mal armée tant structurellement que psychologiquement, à supporter les effets de la « concrétisation d'un risque majeur (terrorisme, attaque informatique de réseaux critiques, menace balistique, crise sanitaire ou environnementale majeure) ». Pour autant, le rapport considère qu'à l'horizon de quinze ans, « le risque de déclenchement d'un conflit majeur ne peut être écarté », en particulier « dans l'arc de crise islamique, allant du Maroc au Pakistan ». Mais une autre donnée majeure et « sans précédent » doit être prise en compte : le « basculement du centre de gravité stratégique de la planète vers l'Asie ». La situation à venir des armées est tout aussi « préoccupante ». La commission se dit « frappée par les difficultés croissantes et le surinvestissement des soldats pour faire fonctionner des matériels de plus en plus souvent trop anciens ou inadaptés » alors que « l'arrivée des nouveaux équipements est lente ». Ces problèmes deviendraient « hautement critiques en cas de guerre ». Malheureusement, l'équation financière s'annonce « redoutable ». La commission a travaillé sur trois scénarios financiers : « Maintien en valeur du budget 2008 puis évolution en euros constants ; reconduction du budget 2008 en volume ; hausse de 0,8 % par an en volume. » Dans tous les cas, une baisse de la part du PIB accordée à la défense. Le ministère de la Défense souhaiterait ainsi lancer « l'étude d'un scénario augmentant son budget de 1,85 % du PIB en 2008 à 2 %, soit une hausse de 2,7 milliards ». Et ce, afin de respecter l'objectif officiel de 2 % du PIB. Logique, mais ambitieux.

REVUE DE DÉTAIL DES OPTIONS PROPOSÉES À L'ELYSÉE

Nucléaire.

Dans ce domaine ultrasensible, on se dirige à la fois vers une certaine continuité et une correction de la doctrine. La « deuxième composante », celle des armes aéroportées, qui assure la dissuasion en complément de la force sous-marine, un temps sur la sellette, n'est apparemment pas menacée. Le maintien d'une stratégie de dissuasion reposant sur deux composantes, « différenciées et complémentaires », fait ainsi l'objet d'un large consensus. Par contre, la commission n'est « pas favorable » à l'extension du champ de la dissuasion au terrorisme d'origine étatique ou à nos voies d'approvisionnement stratégiques. Une petite « rupture » par rapport au discours de Jacques Chirac, qui avait évoqué pour la première fois ces sujets à l'Ile Longue, en janvier 2006. En revanche, il faut réfléchir avec précaution à l'inclusion de nos alliés européens dans nos « intérêts vitaux ».

Opérations extérieures.

Sur ce registre, l'heure est à la modération. La légitimité de plus en plus « contestée » des interventions « occidentales » dans le monde et leur manque de résultats politiques incitent à limiter les opérations extérieures aux situations où nos « intérêts stratégiques et de sécurité » sont en jeu. La commission propose donc l'élaboration d'une « doctrine générale d'intervention extérieure » française (voire européenne dans un deuxième temps). Le dispositif militaire français à l'étranger, en Afrique essentiellement, devrait aussi être revu. Le rapport cite explicitement comme source d'économie le «volume et la répartition de notre présence et de nos prépositionnements dans le monde».

Evolution des forces.

Pour aider aux choix à venir, le rapport définit quatre options, qui seront à l'évidence « panachées ».

-Garder un modèle d'armée « complet », c'est-à-dire un « maintien de l'ensemble des savoir-faire », option mettant à l'abri d'une « surprise stratégique ». Mais, à l'aune des contraintes budgétaires, certaines capacités risquent de ne plus exister qu'à l'état «d'échantillons», avertit le rapport.

- Orienter les armées vers les « missions de stabilisation », ce qui revient à exclure le risque de conflit lourd dans les quinze années à venir.

- Une « capacité d'intervention lourde », ce qui suppose de limiter les contributions aux opérations de stabilisation et les forces prépositionnées.

- La «complémentarité européenne», en combinant des capacités « spécialisées » de différents pays. Cela suppose une forte volonté européenne et un feu vert de Washington. Et, au niveau national, que la France garde de « forts moyens de renseignement et de dissuasion » ainsi que des « capacités d'intervention » de haute qualité.

Relations avec l'Otan.

Sur ce volet, la commission ne prend pas de risques et s'inscrit dans le sillage tracé par Nicolas Sarkozy. Elle prône ainsi une « clarification » et une « dynamisation nouvelle » de cette relation. L'option retenue est la « participation à l'ensemble de la structure militaire, sauf le Groupe des plans nucléaires (NPG) ».

Défense européenne.

L'UE ne doit plus être « cantonnée au volet civil » de la gestion des crises. A partir d'un accord francobritannique et d'une relance franco-allemande, la commission suggère l'instauration d'une « coopération structurée permanente » en matière de capacités et le « projet d'une formation commune des personnels européens ». Dans le domaine de l'industrie et des technologies, elle plaide pour le développement de partenariats « bilatéraux ». Le modèle du « Groupe de travail de haut niveau franco-britannique » est cité, comme une voie à suivre avec des pays comme l'Italie, l'Allemagne, la Suède ou l'Espagne. Il est aussi recommandé la mise sur pied d'une stratégie commune européenne dans le domaine de la sécurité des approvisionnements énergétiques et en matières premières « face aux offensives de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie dans les zones de production de ces ressources ».

Service civique.

La commission semble mal à l'aise devant ce sujet évoqué par Nicolas Sarkozy quand il était candidat. Elle ne se hasarde que sur « ce qu'il ne doit pas être » : un « retour nostalgique à l'ancien service national » ou un moyen de pallier les déficiences des « instruments de cohésion sociale ». Et avance les avantages qui pourraient le rendre attractif, notamment un accès facilité à la fonction publique.

Capacités de gestion de crises.

La capacité actuelle des plus hautes autorités de l'Etat pour faire face à une crise importante, en particulier sur le territoire national est jugée « très insuffisante par rapport aux besoins à venir ». Il est ainsi proposé de doter le ministère de l'Intérieur d'une « capacité centrale de gestion opérationnelle des crises » à vocation interministérielle, qui sera « installée Place Beauvau ou à proximité ». Le Centre de veille et de gestion des crises du Quai d'Orsay doit, lui, être renforcé et sa vocation interministérielle réaffirmée. Côté moyens militaires, le centre nerveux doit rester le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l'état-major des armées. Enfin, la commission propose la création d'un « organe d'appui à la conduite politique et stratégique » de la réponse aux crises. Cette structure devra être un « outil d'information des autorités et de communication du gouvernement ». Et apparaître « aux yeux du public, comme des intervenants français et étrangers, comme le lieu de l'impulsion politique ».

Renforcement de la coordination civilo-militaire.

La commission estime qu'« en cas de crise grave sur le territoire, dépassant le niveau local ou régional », l'action coordonnée de l'Etat doit être « incarnée par une autorité indiscutable ». Et c'est le préfet de zone de défense (il y en a sept en France) qui apparaît « le mieux placé », même si son autorité est aujourd'hui mal assise. Il doit donc être renforcé et doté de vrais moyens (au passage, on estime que les « zones de défense » doivent être rebaptisées). « Le cloisonnement est excessif entre chaînes militaires et civiles », ce qui impose « l'insertion, dans un même état-major sous l'autorité du préfet, de moyens militaires ».

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Cela ne te rappelle rien Pascal  O0. L'info devient publique.

Le second porte-avions dont la France pourrait se doter serait plus coûteux que prévu avec un "budget final proche sans doute de 3,5 milliards d'euros" contre 3 milliards prévus jusqu'à présent, affirme un rapport parlementaire publié aujourd'hui.

Ce rapport de la Mission d'évaluation et de contrôle sur le financement des projets d'équipement naval militaire rappelle qu'une provision de 3 milliards d'euros a été ménagée dans le budget 2008 pour faire face à la commande éventuelle de ce second porte-avions (PA 2).

Citant un représentant de l'état-major des armées, le rapport note cependant que "le respect de cette enveloppe serait déjà problématique et un budget final proche sans doute de 3,5 milliards d'euros serait certainement plus réaliste".

Source: AFP

Selon le point.fr

Le conseiller d'État Jean-Claude Mallet, chargé de la rédaction du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, est convoqué à l'Élysée le 25 février pour la remise d'un document d'étape au président de la République. Son rapport définitif, dont la remise était initialement prévue fin mars, sera sans doute terminé avec deux mois de retard. Au moins

Le ministère de la Défense ne parvient à obtenir de réponse de l'Élysée sur la présence, ou pas, du chef des armées Nicolas Sarkozy lors de la prochaine mise à l'eau à Cherbourg du plus moderne sous-marin nucléaire français, Le Terrible . Ce navire, le premier à être équipé du nouveau missile M51 capable de frapper la Chine depuis les golfes de Gascogne, doit être mis à l'eau entre le 20 et le 29 mars, au bon vouloir du Président. Mais l'entourage de Nicolas Sarkozy ne veut pas faire savoir s'il sera présent, ou pas. Dans la première hypothèse, les marins considéreront qu'ils sont toujours l'objet d'une attention particulière du Président. Dans le cas contraire...

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ça sent le sapin... et bon appétit bien sûr !

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Le livre blanc de la défense française élude le réarmement mondial

Chargés d'une refonte profonde du système de défense français, les auteurs du livre blanc ont, selon nos informations, volontairement occulté le réarmement de la planète.

Ils ont par conséquent éliminé dans leurs travaux et leur réflexion les scénarios dits de " haute intensité ". La France fait l'impasse d'une attaque massive d'un assaillant. " Nous sommes pourtant dans un monde qui peut se comparer à celui des Balkans en 1939, analyse un observateur. Je ne suis pas persuadé que tout le monde ait bien voulu étudier ce genre de scénario. "

Les rapporteurs se sont, semble-t-il, laissé obnubiler par les questions budgétaires. En clair, la défense va être mise au pain sec lors de la prochaine loi de programmation militaire. De même, le livre blanc a voulu, semble-t-il, gommer toute comparaison entre la France et le Royaume-Uni, qui reste pourtant pour le pouvoir politique et les experts de la défense une référence en Europe. Mais en période de disette budgétaire à venir, le Royaume-Uni n'est plus pour les auteurs du livre blanc une référence adaptée. D'autant que la France dépense actuellement entre 8 et 9 milliards d'euros de moins pour sa défense à périmètre comparable dépenses Otan (hors pension et gendarmerie) que nos voisins d'outre-Manche (1,61 % contre 2,29 % du PIB). " Nous avons pourtant la même posture stratégique que les Britanniques ", rappelle-t-on. Alors que les armées ont reçu depuis le début de la loi de programmation militaire 2003-2008 une nouvelle génération de matériels militaires performants, la France va-t-elle s'éloigner du modèle britannique ? " Les armées ont ces dernières années beaucoup changé et ont effectué un saut qualitatif en cinq ans ", rappelle-t-on dans le milieu de la défense. Notamment grâce à la livraison de programmes emblématiques tels que le Rafale dans l'armée de l'air, équipé du missile de croisière Scalp et le Tigre ainsi qu'au maintien de crédibilité de la dissuasion (réussite du missile balistique M51).

M. C.

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